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Europe et Union européenne - Page 561

  • Le courage d’une adolescente

    1745283574.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Depuis le 19 décembre 2017, une jeune fille de 16 ans croupit en prison pour des motifs politiques. Si elle avait été arrêtée par la police de Recep Tayyip Erdogan, de Vladimir Poutine, de Viktor Orban ou de Jaroslaw Kaczynski, toute la presse officielle hexagonale, toutes les radios et télévisions du Système, toutes les soi-disant ONG – souvent agents d’influence et de désinformation des Oligarchies mondialistes – auraient protesté, mobilisé Raphaël Glucksmann et le Botulien en chemise blanche régulièrement entarté, et organisé une intense campagne auprès de l’opinion publique afin de la libérer. Ce n’est hélas ! pas le cas parce que l’affaire concerne l’armée israélienne d’occupation en Palestine.

    Issue d’une famille militante du Fatah, l’adolescente s’appelle Ahed Tamimi. Dès l’âge de 11 ans, elle s’opposait aux bidasses de Tsahal. Elle s’est pleinement engagée pour la libération de sa patrie. Ayant giflé d’une belle façon deux nervis en uniforme le 15 décembre dernier, elle risque maintenant jusqu’à sept ans de prison devant un tribunal militaire de l’occupant, soit un ramassis de magistrales badernes qui ne juge pas selon le droit, mais en fonction des circonstances. « Les-jours-les-plus-sombres-de-notre-histoire » se répètent à trois heures trente d’avion de Paris dans un silence assourdissant.

    On attend toujours que le guignol d’Intouchables, défenseur des allogènes Rohingyas et grand pote d’Harvey Weinstein, soutienne Mademoiselle Tamimi et sa courageuse famille résistante. Le natif de Trappes, aujourd’hui exilé fiscal aux États-Unis, serait-il mal à l’aise devant l’allure si proche du type européen de cette vaillante adolescente ? Ahed Tamimi a les yeux clairs, de longs cheveux blonds cendrés et ne porte pas de voile.

    Avec Marouane Barghouthi, 58 ans, cinq fois condamné à perpétuité et en détention depuis 2002, Ahed Tamimi représente la nouvelle résistance du peuple palestinien, celle qui entérine l’échec total des accords d’Oslo montés par Washington. Les militants palestiniens doivent dorénavant suivre un seul principe qui nous est cher : « Un peuple, une terre ! »

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°64, diffusée sur Radio-Libertés, le 2 février 2018.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le prophète de la grande Europe, Jean Thiriart

    1723478145.jpgEx: http://www.leblancetlenoir.com 

    En Suède, en Europe de l'Est, en Italie, en Espagne, en Amérique latine, Jean Thiriart est traduit, cité, mentionné favorablement. Des travaux universitaires, des livres sont en cours. La revue d’études géopolitiques Eurasia, dirigée par Claudio Mutti, reproduit très régulièrement des écrits de (ou sur) Thiriart. En France, des chercheurs, bien que ne lui étant pas favorables, reconnaissent, avec une certaine objectivité, l'influence déterminante des idées de Thiriart, c’est le cas de l’historien Nicolas Lebourg. Dans l’ouvrage Europa (trois volumes) que vient de publier Robert Steuckers, deux chapitres sont consacrés à Jean Thiriart.  (https://editionsbios.fr/auteur/robert-steuckers).

    Le livre que viennent de publier les éditions Ars Magna, Le prophète de la grande Europe, Jean Thiriart, participe de ce mouvement. Il rassemble un certain nombre de textes devenus introuvables et qui, même en leur temps, avaient eu une diffusion ultra confidentielle. Aussi, faut-il saluer l’heureuse initiative de Christian Bouchet qui, même s’il ne partage, loin de là, toutes les analyses de Thiriart, n’en est pas moins un proche.

    Dans une telle entreprise, les erreurs sont inévitables. Il serait bon toutefois qu’une bonne fois pour toutes, les auteurs cessent de répéter tout et n’importe quoi sans opérer la moindre vérification. Il en est ainsi de la rencontre entre Thiriart et Chou-en-Laï, laquelle n’est que pure imagination ainsi que j’ai eu l’occasion de le signaler en citant un courrier de Thiriart adressé à José Cuadrado et à moi-même : « Un livre de dénonciation-chantage vient d’être mis en vente en Belgique [...] On m’y consacre 20 pages de ragots. Pas un mot de mes écrits ou de mes livres. J’y apprends que j’ai rencontré Chou-En-Laï à Bucarest. Pas moins… » (26/02/1983). Certes, à des fins de propagande, Thiriart a exploité le filon, l’a enjolivé, et ce, d’autant mieux que cela flattait son narcissisme exacerbé. Mais à quoi bon aujourd’hui persévérer dans l’entretien de telles légendes ? Il en est de même de sa prétendue rencontre avec Nasser.

    Il n’est pas exact de dire (ou redire) que Thiriart a soutenu la création du Parti communautaire national-européen même si, effectivement, il a donné un certain nombre d’articles à la revueConscience Européenne éditée à Charleroi par Luc Michel. Là aussi, je rappelle ce que j’ai eu l’occasion d’écrire en citant une lettre de Thiriart à Manuel Abramowicz, journaliste à Regards, revue juive de Belgique : « Michel a créé tout seul son PCN (Parti Communautaire National-Européen). En utilisant 95 % de mes écrits. Je n'ai jamais mis les pieds à Charleroi. Je n'ai jamais été membre (sic) du PCN ».

    Christian Bouchet a rassemblé les textes suivants :

    • L’entretien réalisé avec le général Péron et paru dans le n° 30 et dernier de La Nation européenne (février 1969). On comprend qu’il ne soit pas facile de faire des choix parmi l’ensemble des éditoriaux et divers écrits de Thiriart. Christian Bouchet, avec  l’interview de Péron, a retenu le côté emblématique. Il serait intéressant, par la suite, de rééditer l’ensemble des éditoriaux de La Nation européenne.
    • L’entretien accordé aux Cahiers du CDPU (1976) qui est la première manifestation publique de Thiriart depuis son arrêt de toute politique active en 1968,
    • Et surtout l’entretien avec Bernardo-Gil Mugarza qui a milité dans sa jeunesse à Joven Europa, le réseau espagnol de Jeune Europe. L’entretien avec Mugarza date de 1983 et c’est vraiment le moment fort du livre (300 pages d’un livre qui en compte près de 500 !). Thiriart se livre complètement sur tous les sujets, sans fioritures, sans tabou. L’évolution de la pensée politique est nette  par rapport à celle qu’il développait en 1964. Avec ce texte, les jeunes, ou tout simplement ceux qui ne connaissent pas Thiriart, découvriront tout à la fois un vrai penseur politique et une personnalité charismatique,
    • La Turquie, la Méditerranée et l’Europe, article paru dansConscience Européenne  (juillet 1987) dans lequel Thiriart écrit : « La Turquie, c’est l’Europe obligatoirement. Obligatoirement par la géopolitique et par la stratégie ». À la lecture de cet article, et compte tenu du contexte actuel, il n’est pas sûr que le lecteur partage l’analyse strictement rationnelle de Thiriart,
    • Enfin un article paru dans la revue Nationalisme et République (juin 1992), Europe : L’État-nation politiquecorrespondant aux idées que Thiriart développera à Moscou en août 1992. C’est un texte évidemment très important reflétant une pensée très aboutie mais c’est aussi l’un des derniers écrits de Thiriart qui meurt quelques mois plus tard.

    Dans une seconde partie, on trouve des écrits sur Thiriart. C’est une partie plus modeste du volume et de notre point de vue d’une  moindre valeur exception faite de l’excellent article de  Carlo Terracciano paru dans la brochure d’hommage In Memoriam Jean Thiriart (1993), que nous avions réalisée, Luc Michel, Robert Steuckers et moi-même. Carlo Terracciano (1948-2005), qui n’a rencontré Thiriart qu’une fois (à Moscou en 1992), dresse un portrait d’une infinie justesse et il nous restitue l’homme tel qu’il était réellement pour ceux qui l’ont connu en privé.

    Dans les témoignages figure un texte d’Ernesto Milá Rodriguez, Le nationalisme européen et ses limites. Quelles que soient les motivations des uns et des autres, il était inévitable de voir fleurir les interprétations les plus diverses. Ernesto Milá Rodriguez a bien le droit d’avoir sa propre vision, son appréciation personnelle de la pensée de Thiriart. Là n’est pas le problème. Nous pensons qu’il eût été pertinent d’accompagner ce texte de celui de José Cuadrado Costa, L’anarchisme mystique ou la paralysie de l’action révolutionnaire (Conscience Européenne, N° 12, mai 1985, p.16-40) qui répond point par point à l’article d’EMR. Le point de vue de JCC est important parce qu’en tant que collaborateur le plus proche de Thiriart, il traduit très précisément la pensée de Thiriart. L’article de Cuadrado est une longue critique argumentée s’insurgeant contre le fait que Jean Thiriart serait, selon EMR, avec Julius Évola, le principal « révisionniste » du fascisme. Cuadrado cite diverses erreurs d’appréciation, dont celle qui se rapporterait, pour Thiriart, à la nécessité de « réviser le nationalisme jacobin » alors qu’il est de notoriété que Thiriart était un grand admirateur de Sièyes et des Jacobins. Les têtes de paragraphes se passent de commentaires : « Une tentative néo-fasciste de récupération de l’œuvre de Thiriart », « une incompréhension totale de la pensée de Thiriart »,... On peut être d’accord ou non avec Thiriart et ne pas partager (ou ne pas comprendre) son évolution, encore convient-il de ne pas travestir voire déformer ses propos. Assurément, l’article de Cuadrado mériterait une réédition.

    Que ces quelques réserves ne fassent pas oublier l’essentiel, à savoir l’importance de ce livre, la nécessité de le lire, de le faire circuler.

    Yannick Sauveur

    3341467065.jpgPour mémoire, mon livre QSJ Thiriart, Éditions Pardès, 2016.

    sarl.pardes@orange.fr 

    Je signale également mon entretien avec la rédaction de Rivarol, N° 3315 du 31/1/2018.Jean Thiriart, de la Collaboration au mythe de la Grande Europe (le titre est de la rédaction).

     Le prophète de la grande Europe, Jean Thiriart vous est proposé au prix de 32 euros  (franco) à Ars Magna, BP 60426, 44004 Nantes cedex 1 ou commande en direct à www.editions-ars-magna.com

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Pierre Yves Rougeyron : janvier 2018 partie II Allemagne, Cranberries, Churchill, Trump, Italie

  • Invasion migratoire : Lancement de l’opération “Themis” pour secourir les migrants en Méditerranée

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    Ne l’appelez plus “Triton” mais “Themis”. C’est le nom de la nouvelle opération de l’agence européenne Frontex en Méditerranée. Une mission destinée à secourir en premier lieu les migrants. “Themis” entre en action ce 1er février avec un mandat plus large.

    Sa nouveauté ? La fin de l’obligation de débarquer les migrants uniquement en Italie. Ceux qui seront secourus en mer, seront déposés dans la zone de sécurité la plus proche, que ce soit en Italie, en Grèce, en Espagne, en Libye ou à Malte.

    Par cette initiative, l’Union européenne va donc continuer à inciter les migrants à quitter leur pays pour tenter de s’installer en Europe.

  • Géopôles avec Jean Messiha (FN) : Le Tiers-Monde à la conquête de l’Europe ?

  • 50 jihadistes tunisiens cachés parmi les migrants*

    Ce n'est pas faute d'avoir été prévenus (iciiciici et ici). Même le pape François a évoqué ce risque. C'est une révélation du Guardian qui ne surprendra donc que les naïfs :

    "Le 29 novembre dernier, l’organisation internationale de police Interpol a envoyé une liste très précise aux agences européennes de renseignement, rapportant qu'une cinquantaine de combattants de Daech seraient arrivés sur le territoire européen par la mer, révèle le journal britannique The Guardian. (...) Ils seraient arrivés en Sicile via la route des migrants, entre juillet et octobre 2017, à bord de bateaux de fortune. L'un d'entre eux "a peut-être déjà traversé la frontière italo-française, pour atteindre le Gard", précise d'ailleurs Interpol (...)

    Selon The Guardian, qui cite un officier antiterroriste européen, ces jihadistes auraient profité de la filière qui achemine les migrants économiques tunisiens sur la plage de Torre Salsa, à Agrigente, en Sicile, point de débarquement principal."

    Et pendant ce temps-là, les auditeurs de France Info peuvent entendre à longueur de journée une jeune fille décidée à se battre pour le "droit" des étrangers et favorable à l'accueil de tous les "migrants"...

    *le terme "migrant" désigne dans le novlangue des immigrés clandestins qui entrent illégalement en Europe et qui y resteront quelque soit leur véritable statut

    par Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/02/50-jihadistes-tunisiens-cach%C3%A9s-parmi-les-migrants.html

  • Union européenne : des prérogatives à saisir par la France

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    Politique agricole commune, TVA : quand la Commission européenne veut redonner du pouvoir aux États membres, mais que ceux-ci, France en tête, hésitent à s’en saisir…

    Les États membres de l’Union européenne (UE) sont-ils condamnés à lui transférer sans cesse davantage de prérogatives  ? Pas au regard du droit. Leurs représentants «  peuvent décider de modifier les traités sur lesquels l’Union est fondée, y compris en vue d’accroître ou de réduire les compétences attribuées à l’Union dans lesdits traités  », est-il bien stipulé dans le droit primaire européen. Quant à la Commission européenne, elle propose parfois de rétrocéder certaines responsabilités aux États membres, via la modification de quelque directive ou règlement. Depuis quatre ans, par exemple, ils jouent un rôle accru dans la gestion des fonds structurels européens. Deux autres réformes en ce sens ont été annoncées dernièrement par Bruxelles.

    Pas touche à la PAC  !

    La première porte sur la Politique agricole commune (PAC). Il y a deux mois, le 29 novembre, la Commission a proposéde «  renforcer les compétences des États membres en matière de choix et de modalités d’affectation des ressources de la PAC  ». Selon Bruxelles, «  le fait de passer d’une approche universelle à une approche sur mesure rapprochera la politique et ses implications réelles de ceux qui en assument la mise en œuvre sur le terrain  ». Paris se réjouit-il d’une telle perspective  ? Bien au contraire. Dans l’Hexagone, où l’on profite tout particulièrement de cette manne budgétaire qui transite par Bruxelles, cela suscite des inquiétudes. «  Il faut arrêter de toujours augmenter la subsidiarité de la PAC  ; si l’on continue comme ça, en 2026, il ne restera pas grand-chose de commun à cette politique  », dénonce un agriculteur cité par Euractiv. «  La France s’oppose à toute “renationalisation” de la PAC  », résument nos confrères.

    La seconde de ces réformes, présentée le 18 janvier dernier, concerne la TVA. Aujourd’hui, les États membres doivent s’accorder à l’unanimité pour définir les biens ou services susceptibles de bénéficier d’un taux réduit. Cela peut susciter d’âpres négociations. En 2016, comme l’a rappelé Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, à la Fiscalité et à l’Union douanière, «  la question des taux de TVA appliqués aux tampons hygiéniques a même abouti dans les conclusions du Conseil européen lors des négociations sur le Brexit  »  ; «  nos chefs d’État et de gouvernement ont pourtant bien “d’autres chats à fouetter”  », a-t-il martelé. Aussi propose-t-il, au nom de la Commission, «  de redonner aux États membres la liberté […] de fixer les taux de TVA comme ils l’entendent  », avec toutefois quelques bornes  : par exemple, le taux moyen pondéré appliqué à la consommation à l’intérieur d’un État membre ne devra pas descendre en-dessous de 12  %.

    Quand Paris agit à sa guise

    Ce pouvoir, les États membres «  le demandent  », selon Pierre Moscovici. Pourtant, «  ce ne sera pas simple d’obtenir l’unanimité  » requise pour entériner cette réforme, si l’on en croit ses collègues cités par Les Échos. Il faut dire que les gouvernements s’accommodent parfois très volontiers des blocages européens. Confronté aux revendications des centres équestres, par exemple, Paris ne pourra plus arguer d’une opposition de Bruxelles pour leur refuser le privilège d’une TVA réduite, si la Commission parvient effectivement à mener son projet à bien. Il va falloir assumer  ! Dans certains cas, il arrive même «  que des gouvernements nous demandent de proposer telle ou telle réforme […] en nous avertissant qu’ils nous en feront porter la responsabilité  », selon un fonctionnaire européen cité en juin 2016 par notre confrère Jean Quatremer sur son blog Coulisses de Bruxelles.

    Cela étant, il arrive aussi que Paris s’affranchisse de ses engagements européens. En 2012 et en 2014, il avait aligne le taux de TVA des livres numériques puis des journaux en ligne sur celui du papier, sans attendre le feu vert de Bruxelles. Lequel s’avère d’autant plus difficile à obtenir qu’il faut compter avec le chantage de la République tchèque. En conséquence, comme le rappelaient Les Échos en juin dernier, la France «  a été condamnée en 2015 par la justice européenne mais sans être sanctionnée et elle a maintenu ces nouveaux taux réduits  ». En revanche, c’est en toute légalité qu’elle a rétabli des contrôles à ses frontières en novembre 2015, après les attentats. Ils seront maintenus au moins jusqu’au 30 avril prochain. Cela en vertu d’une dérogation inhérente au fonctionnement de l’espace Schengen. Sans doute con-vient-il de le rappeler  : les libertés ne s’octroient pas, elles se prennent  ! Reste, le cas échéant, à en faire bon usage.

    Grégoire Dubost

    Paru dans l'Action Française 2000 n° 2971 du 01 Février 2018.

    https://www.actionfrancaise.net/2018/01/31/union-europeenne-prerogatives-a-saisir-france/

  • La repentance ? Basta. Soyons fiers d’être Européens !

    Par l’Institut Iliade 

    Le 7 avril prochain, l’Institut Iliade organise son colloque annuel, cette année sur le thème : « Fiers d’être Européens ! ». Une vidéo a récemment été diffusée sur les réseaux sociaux de l’Institut Iliade. Il s’agit d’une production esthétique appelant à ne plus se soumettre à la repentance en assumant la fierté d’être des Européens. Nous partageons à nos lecteurs l’intégralité du texte de cette vidéo.

    Aujourd’hui le continent européen, privé de sa puissance traditionnelle, est l’homme malade du monde. Parce que les Européens sont culpabilisés. Coupables, éternellement coupables ! De la colonisation, de l’esclavage, des crimes de la seconde guerre mondiale. Ça suffit ! Ça suffit !

    La colonisation, parlons-en ! Avant elle il y avait moins de 100 millions d’Africains. Aujourd’hui – pour le meilleur ou pour le pire – ils sont plus d’un milliard. Beaucoup de ceux qui dénoncent la colonisation n’auraient pas vu le jour sans ses bienfaits !

    L’esclavage ? Beaucoup de peuples l’ont pratiqué, notamment en Afrique, mais c’est la civilisation européenne qui l’a aboli.

    Quant aux génocides ils traversent l’histoire et les textes sacrés- y compris la Bible– en sont le témoignage. Mais les Européens ont été les premiers à condamner les crimes de guerre. Ajoutons qu’il est monstrueux de prétendre transmettre à un ensemble de peuples, du détroit de Gibraltar au Golfe de Botnie et de génération en génération des crimes commis il y a près d’un siècle.

    Alors, les Européens n’ont pas de raison de cultiver la honte. Au contraire, ils doivent être fiers de leur héritage.

    C’est l’Europe qui a fait le monde. C’est le continent de la pensée scientifique, de ses applications techniques et des grandes découvertes. Plus que tous autres ce sont les Européens qui ont inventé et transformé le monde. Et qui ont mis au service des hommes la puissance de l’énergie et la mise en réseau de l’intelligence. Ce sont les Européens qui ont maitrisé les mers, l’air et l’espace et qui ont vaincu bien des maladies.

    Ce qui a rendu cela possible, c’est la libre confrontation des idées, la culture du débat, le goût du raisonnement et la démarche expérimentale. L’Europe, c’est la civilisation des libertés : libertés des cités grecques, libertas romaine, franchises et privilèges des métiers, des villes et des universités au Moyen Age, confrontation féconde de la foi et de la raison, esprit des Lumières.

    L’Europe, c’est la civilisation de l’incarnation : l’Europe, c’est le continent où le divin est présent partout dans la nature et l’architecture.

    L’Europe, c’est la civilisation qui honore la femme : déesse, mère, sainte ou combattante. L’Europe, c’est la civilisation de l’amour courtois.

    L’art européen c’est un art de la représentation de la nature, de la figure humaine et des images divines, à l’opposé de toute vision iconoclaste. Il est à nul autre pareil : la sculpture classique de Praxitèle à Rodin ; la peinture avec l’invention de la perspective et la maitrise du portrait ; le chant polyphonique et la musique symphonique, l’architecture monumentale sont inégalés. Bien sûr, d’autres civilisations ont leurs grandeurs et leurs beautés mais ce n’est qu’en Europe que l’art a connu un tel éclat et s’est développé à la fois dans toutes ses multiples expressions.

    Refusons le grand dérangement des esprits. Refusons le grand dénigrement de notre passé. Refusons le grand renoncement. Refusons le grand effacement de notre mémoire. Refusons le grand remplacement de nos peuples et de notre civilisation.

    Soyons fiers de notre héritage. Soyons fiers de nos ancêtres. Soyons fiers de ce qu’il nous reste encore à faire. Préparons-nous à notre grand ressourcement.

    Participez au cinquième colloque de l’Institut Iliade, samedi 7 avril, à Paris, sur le thème : Fiers d’être Européens.

    Source : Institut Iliade

    LE 7 AVRIL 2018 À PARIS, RENDEZ-VOUS AU 5E COLLOQUE DE L’INSTITUT ILIADE
  • Manifestations en Allemagne suite au meurtre d’une jeune fille par un immigré afghan

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    Dimanche dernier de nombreux manifestants ont protesté à Kandel en Allemagne, suite au meurtre d’une jeune fille fin décembre. Celle-ci avait été tuée par son ex petit ami, immigré illégal venant d’Afghanistan, apparemment lui aussi mineur. Suite à leur séparation celui-ci s’était montré menaçant envers la jeune fille au point que celle ci et sa famille en viennent à demander de l’aide à police locale. Cela n’a pas empêché l’adolescente de se faire poignarder deux semaines plus tard par l’afghan.

    Alors que des faits similaires agitent l’Allemagne depuis plusieurs mois, les allemands sont de plus en plus nombreux à enfin s’élever contre la politique migratoire insensée de leurs dirigeants.

    Le dernier accord en date pris par la chancelière avec ses prétendus opposants sociaux démocrates censé limiter le nombre de demandeurs d’asile à 220000 par an, ne les satisfera sans doute pas.

  • Marine Le Pen plaide pour le "droit à l'erreur" pour les agriculteurs