Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 768

  • Fausses priorités de l'UE et son instrumentalisation des droits de l'Homme

  • Les sanctions contre Moscou ruinent les agriculteurs européens

    Les représentants de l’élevage français se sont rendus en Russie pour soulever la question de la levée des sanctions qu'ils subissent de plein fouet.

    1020485752-1.jpg

    Les éleveurs français veulent reprendre les livraisons de leur production en Russie.

    L'intention des éleveurs français de revenir aux livraisons de leurs produits a été annoncée ce lundi par le Service fédéral russe de contrôle vétérinaire et phytosanitaire (Rosselkhoznadzor), suite aux négociations du chef du service Sergueï Dankvert et du président de la Chambre d'agriculture des Côtes d'Armor Olivier Allain.

    http://fr.sputniknews.com/caricatures/20151222/1020485768/sanctions-russie-ue-agriculteurs.html#ixzz3vSFcrx8h

  • L’euro : vers la dictature ? (Introduction)

    Voici l’analyse d’Antraigues, polytechnicien et auteur de précédentes contributions à Polémia

    Du fait de contraintes de présentation, elle a été coupée en 2 parties

    Introduction

    ♦ Seize ans après la mise en place de l’euro, l’échec est total.

    Au sein de l’OCDE, c’est la zone euro qui a eu la plus faible croissance économique, et les écarts entre pays n’ont cessé de s’aggraver. Bien des Etats ont été durement touchés par la crise de 2008, mais il n’y a plus que dans cette zone que l’on parle encore de la crise des dettes souveraines qui en est résulté. Sept ans après, ces dettes n’y sont toujours même pas stabilisées, malgré les politiques « d’austérité » et de « dévaluation interne » alors mises en place.

    Contre toute évidence cette crise des dettes souveraines, qui était structurelle (c’est la crise qui avait fait exploser les dettes, et non les dettes qui étaient à l’origine de la crise !), a été présentée comme le résultat de politiques budgétaires irresponsables : d’où, par le « pacte budgétaire » de 2012, la mise du budget des Etats sous le contrôle de la Commission européenne, avec possibilité pour cette dernière d’imposer des sanctions. Ainsi, dans une démarche parfaitement totalitaire, les conséquences d’abandons de souveraineté ont servi de prétextes à un nouvel abandon de souveraineté. L’échec s’aggravant, un pas de plus est maintenant évoqué, par l’instauration d’un « gouvernement économique renforcé » de la zone euro.

    Aujourd’hui la France et les autres pays en difficulté, pris au piège d’un endettement artificiellement créé, sont sous la pression permanente des marchés financiers, ainsi que dans une dépendance accrue de l’Union européenne, étranglés économiquement (et donc budgétairement) comme ils le sont.

    L’euro est ainsi devenu un outil de domination politique et économique, et sans doute ne faut-il pas chercher plus loin la raison profonde de l’acharnement actuel non seulement à le maintenir, mais à éviter tout départ de la zone euro, voire à étendre cette dernière.

    C’est avoir privé les Etats de leur souveraineté monétaire qui a conduit l’UE à imposer la spoliation des déposants pour sauver les banques en difficultés (transcription effectuée dans le droit national par ordonnance en plein mois d’août dernier).

    Avoir mis en place une union monétaire avant l’union politique, cela n’a pas seulement conduit à l’échec économique : cela a aussi ouvert la porte à la dictature. Quant à l’union politique (c’est-à-dire la création librement acceptée par les peuples concernés d’un Etat fédéral regroupant d’anciennes nations), sa perspective est aujourd’hui plus lointaine que jamais, si tant est qu’elle ait été réellement envisagée.

    Antraigues , 1/12/2015

    http://www.polemia.com/leuro-vers-la-dictature-introduction/

  • Schengen : la faille de l’Europe

    Alain Juppé, ancien Premier ministre et candidat à la primaire de la droite et du centre, a affirmé en visite à Mayotte le dimanche 20 décembre qu’il fallait « arrêter le flux permanent de l’immigration ». Comment pourrait-on le contredire ?
    L’INSEE a publié, le 13 octobre dernier, une note sur les flux migratoires en 2006 et en 2013. Il en ressort qu’au 1er janvier 2014, il y avait 5,9 millions d’étrangers en France, soit 731.000 personnes de plus qu’en 2006. Il est normal que des hommes et des femmes qui sont, dans leurs pays, confrontés à la guerre et à la misère, essayent, malgré les risques évidents, de rejoindre notre Europe. Néanmoins, force est de reconnaître que l’immigration représente un problème qu’il faut régler.
    Alors comment y parvenir ? La tâche est loin d’être aisée et son issue ne peut s’inscrire que sur le long terme. Car, contrairement à ce que prétendent certaines personnalités politiques de notre pays, rétablir les frontières nationales ne résoudrait rien. Ce qu’il faut, en revanche, c’est relancer la coopération avec les pays d’origine. Nous, Européens devons engager un projet de développement avec l’Afrique. Ce qui réclame courage, détermination et anticipation.
    Pour l’heure, l’Union européenne se contente de prendre des positions de principe comme traiter humainement les migrants qui arrivent sur le sol européen. Une position de principe qui, si elle est nécessaire, est cependant loin d’être suffisante parce qu’elle est un signe d’encouragement pour tous les candidats au départ. L’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard l’avait dit : « L’Europe ne peut accueillir toute la misère du monde. »
    Si l’Union européenne ne souhaite pas perdre le contrôle des événements et qu’ainsi aux problèmes migratoires s’additionnent des problèmes économiques et sociaux, les dirigeants européens doivent être conscients des failles du système actuel. En être conscients de pouvoir les résoudre.
    Ces failles, aujourd’hui, se nomment droit d’asile et Schengen. Droit d’asile parce qu’il fait quotidiennement l’objet de détournement. En France, par exemple, les reconduites à la frontière font l’objet de recours systématiques devant les tribunaux administratifs et le Conseil d’État. Les déboutés en appellent aux droits fondamentaux : avec succès puisque seuls 10 % d’entre eux (environ) quittent réellement le territoire ; le reste demeure sur le territoire national de façon totalement irrégulière. Nous ne pouvons ni ne devons plus accepter cela. Enfin l’espace Schengen, quant à lui, est devenu une vraie passoire. En effet, l’agence Frontex chargée d’assurer le contrôle des frontières externes de la zone ne dispose que de très peu de moyens budgétaires et humains. C’est pourquoi il est urgent d’augmenter de façon massive son budget. Notre économie, notre prospérité, notre identité et notre société sont en jeu.

    Romain Bonnin

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVEpFkkpyFCAJIGWg.shtml

  • Un million de « migrants » en Europe en 2015 !

    (Présent 8510)

    C’était un jeu au cours duquel les spectateurs incitaient les concurrents à risquer plus gros en criant « Le million ! Le million ! » Le million, nous l’avons, mais ce n’est pas un jeu, c’est une tragédie : l’Union européenne a officiellement dépassé cette année la barre du million de « migrants », pour la plupart musulmans, selon l’Organisation internationale pour les migrations. Il ne s’agit là que des légaux, les autres sont sous-évalués à 500 000.
    8510P1.jpgMême un million est un chiffre digne de figurer dans le Livre des records puisque c’est le flux migratoire le plus élevé depuis la Seconde Guerre mondiale. En 2014, ils n’étaient « que » 219 000. Cinq fois plus en un an, au fil de l’avance de l’État islamique en Syrie, mais aussi de l’appel inconditionnel d’Angela Merkel qui a accéléré le mouvement, convainquant ceux qui hésitaient à franchir le pas. Permettant du même coup aux terroristes islamistes de profiter de la naïveté désarmante, au propre comme au figuré, de l’Union européenne.

    Car sur ce million, il y a la moitié de Syriens, ou plus précisément de titulaires d’un passeport de ce pays. Lequel document donnant droit au statut de « réfugié » est un sauf-conduit. Deux des trois terroristes du 13 novembre étaient munis de passeports syriens émanant d’un lot de 3 800 passeports vierges volés en Syrie. Les services de renseignement ont établi qu’EI a récupéré des dizaines de milliers de passeports vierges, non seulement en Syrie, mais aussi en Irak et en Libye, en prenant le contrôle d’administrations publiques lors de leurs avancées guerrières, que le groupe djihadiste se procure tout le matériel, passeports et imprimantes nécessaires à la fabrication de vrais-faux documents, donc indétectables.

    Avec ces « authentiques » passeports, les contrôles aux frontières, même s’ils étaient rigoureux, ce qui n’est pas le cas, ne pourraient pas arrêter l’infiltration des islamistes prêts à nous frapper. Combien de terroristes parmi ces 500 000 « Syriens » ? La seule solution, c’est la fermeture immédiate et totale des frontières de Schengen, extérieures et intérieures.

    Rien de tel n’a été décidé au sommet de Bruxelles dimanche. Seulement la création d’un corps de garde-frontières et de garde-côtes « fort » de 1 000 hommes à l’horizon… 2020 ! Si l’Europe manque de conviction, donc de zèle, pour contenir le flux des migrants, c’est qu’elle fait sien le jugement aberrant du Haut-commissaire de l’ONU pour les réfugiés, Antonio Guterres : « Alors que les sentiments anti-étrangers augmentent dans certains endroits, il est important de reconnaître les contributions positives des réfugiés et migrants aux sociétés dans lesquelles ils vivent. » Qu’il aille raconter ça aux Calaisiens, il verra comment il sera reçu ! Le directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, dans le même registre, a déclaré en annonçant que l’Europe avait franchi le seuil du million de migrants : « Nous savons que les migrations sont inévitables, nécessaires et souhaitables. » Il n’y a donc rien à faire si ce n’est les accueillir avec des cris de joie au son du tambour et de la trompette. Mme Merkel serait parfaite en chef d’orchestre.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • 450.000 fausses identités « recensées » en Europe. Et combien en circulation ?

    On a recensé en 2014, sur le seul territoire français, 120.000 personnes détenant une double identité. On les a recensées parce qu’elles étaient suspectes ou impliquées dans des affaires délictueuses, très exactement « mises en cause dans une affaire pénale ». « Contrefaçon ou falsification de documents, vols de passeports et de cartes d’identité vierges… », le nombre des fausses identités a augmenté de 21 % ces cinq dernières années.

    Ce chiffre émane d’un rapport de l’ONDRP (Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales) et ne prend en compte, soulignons-le, que les personnes ayant maille à partir avec la justice. C’est dire que le nombre d’individus circulant avec de faux papiers est considérablement plus élevé. Selon les confidences faites au Figaro par Christophe Naudin, expert en criminalité identitaire, on compterait « sans doute 200.000 fraudes à l’état civil, si l’on croise [les chiffres du ministère de l’Intérieur] avec les données des acteurs privés, comme les organismes sociaux ou les banques ».

    Lire la suite

  • Au cœur de l’Europe, un haut lieu de l'islamisme depuis que l’Arabie saoudite a influencé la pratique de l’islam

    Dans L'Obs, Jean-Baptiste Naudet consacre un article à Osve, hameau bosniaque où flotte le drapeau de l'Etat islamique :

    "[...] Osve, à 130 kilomètres au nord-ouest de Sarajevo, serait même un centre d'entraînement pour terroristes, partisans de l'Etat islamique en Bosnie (3,8 millions d'habitants, plus de 45% de musulmans). [...]

    Osve est le théâtre d'un Clochemerle à la mode islamiste. Certes, tous les habitants se croient revenus à l'heure du Prophète - hommes en tunique, aux longues barbes fournies, à la moustache soigneusement rasée, femmes en burqa, entièrement voilées de noir. Tous pratiquent un islam salafiste, rigoriste, d'inspiration wahhabite, saoudienne. Loin, très loin de l'islam traditionnel, européen bosniaque, tolérant et éclairé, souvent plus nationaliste que religieux, où l'on arrose parfois les fêtes musulmanes avec de l'alcool. [...]

    C'est pendant la guerre (1992-1995) que le ver de l'extrémisme musulman a été introduit dans le fruit de l'islam modéré bosniaque. Au nom du djihad, des volontaires accourent alors de différents pays musulmans pour se battre aux côtés des Bosniaques. Des associations, des fondations caritatives musulmanes, souvent des pays du Golfe, amènent finances et aide humanitaire mais importent aussi un islam rigoriste, salafiste, très éloigné de celui des Bosniaques mais qu'ils imposent en échange de leur soutien.

    L'Arabie saoudite et son islam rétrograde prennent pied dans le pays alors assiégé et affamé. Les Saoudiens ont construit à Sarajevo une grande mosquée de marbre gris, la mosquée du roi Fahd Abdul Aziz, où l'on pratique et enseigne leur variante wahhabite et obscurantiste de l'islam. Officiellement, il ne s'agit que de la version pacifique.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/12/au-c%C5%93ur-de-leurope-un-haut-lieu-de-lislamisme-depuis-que-larabie-saoudite-a-influenc%C3%A9-la-pratique-de.html

  • Mariage : le peuple slovène s'est exprimée. Que cet épisode inspire la France

    Arnaud Bouthéon, consultant en communication, engagé dans la Manif pour Tous, cofondateur de Sens Commun, revient dans Le Figarovox sur la victoire du non à la dénaturation du mariage en Slovénie :"[...] Les médias occidentaux, toujours «éclairés» n'ont pas manqué de relever l'événement, nous offrant entre les lignes, des raccourcis assez attendus pour décrire un peuple passéiste, tenu par les institutions religieuses rétrogrades, en clair, résolument homophobe. En somme, les Slovènes, comme leurs voisins des Balkans et de la vieille Europe libérée du joug communiste, représenterait un reliquat de peuple certes européen, mais peu évolué, de pauvres indigènes empoussiérés, ennemis de la pensée et de la liberté car rétifs à la prospérité hédoniste.

    Pourtant, la démocratie slovène semble fonctionner, ayant permis l'organisation d'un référendum populaire mobilisant plus de 35% du corps électoral. A l'initiative de l'opération, les opposants au «droit à l'enfant» et donc au mariage homosexuel ont ainsi dépassé le quorum requis et remporté une victoire incontestable, rassemblant plus de 60 % des suffrages exprimés.Contre les gouvernants et les élites, la mobilisation populaire s'est exprimée.

    Surtout, dans un pays ayant déjà reconnu l'union civile, le référendum slovène atteste de façon lumineuse que la revendication du mariage homosexuel est moins une mobilisation en faveur de l'union, déjà acquise, qu'en faveur de la filiation et du droit à l'enfant. La preuve est ainsi faite que la reconnaissance des droits d'union pour les personnes homosexuelles ne satisfait pas les lobbies mobilisés de façon planétaire dans ce combat. C'est le droit à l'enfant qu'ils exigent, à travers le véhicule du mariage pour tous. C'est en effet lui seul qui offre et consacre ce droit permettant l'adoption plénière, et déjà la PMA et la GPA. [...]

    Ce sursaut de démocratie populaire, n'est pas sans rappeler le formidable élan qui avait permis de rassembler au printemps 2013, plus de 700 000 pétitions déposées au Conseil Économique Social et Environnemental. Là aussi, la mobilisation fut inédite et historique, saine interpellation du peuple envers ses élites, en activant les leviers légaux offerts par la démocratie. Malheureusement, en pure perte. Parce que des instructions furent données en haut-lieu aux dirigeants du CESE aux ordres. Il fallait étouffer la voix de la démocratie vivante, l'ignorer, la mépriser afin de mieux poser le piège politique qui depuis, se déploie en plusieurs étapes. [...]

    La loi dite du «mariage pour tous» a été un révélateur de l'état d'angoisse identitaire et d'insécurité culturelle de la société française. N'oublions jamais que plus de 95 % des parlementaires UMP et UDI ont voté contre cette loi. Par opportunisme électoraliste ou par conviction? Sa réforme sera un marqueur pour la reconquête et sa réécriture en profondeur reste attendue toujours par près de deux tiers des électeurs de la droite et du centre.

    Le débat n'est plus là, nous répondent les édiles. Dorénavant le nécessaire front uni contre le terrorisme islamiste doit se prolonger contre la peste frontiste, porteuse de tous les passéismes. Et nous voyons émerger la nouvelle équipe des «castors» de ceux qui font barrage, pour reprendre l'excellente expression de Laurent Bouvet. Rassemblant les forces - plutôt amorties - de la démocratie, les castors unissent à bâbord et à tribord tous les beaux esprits, les plus piteusement élus, qui ont choisi donc, de faire barrage. Contre la barbarie, contre «les heures les plus sombres de notre histoire» en recyclant les vieux totems éculés des années 80, ils font barrage. Pour conserver les avantages acquis, ils font barrage. Pour éviter d'écouter le peuple et la démocratie, ils font barrage. Pour ignorer une jeunesse généreuse et exaspérée, les «castors seniors» font barrage. [...]

    La voix du peuple slovène s'est exprimée. Nous souhaitons que cet épisode inspire la France ; non seulement sur la vitalité de la démocratie à travers le recours au référendum et le respect de son verdict ; mais aussi sur le refus du droit universel à l'enfant. Nous avons été des millions à promettre de ne jamais lâcher nos convictions. Avec lucidité, restons fidèles à cette promesse. Les enjeux démocratiques et anthropologiques s'inviteront dans les débats à venir et seront des marqueurs pour le rebond et la reconquête. Ne les éludons pas."

    Michel Janva

  • Réflexions sur un futur indéterminé… mais peut-être proche

    On peut espérer que les stratèges civiques ont tiré l’unique leçon des « Régionales » récentes… des élections où, à l’exception du particularisme corse, tout s’est joué à Paris, à la direction des partis et des media efficaces (télévision, radio et réseaux du Net), où l’on a reçu des ordres précis de nos véritables maîtres : barrage absolu au mouvement populiste.
    L’on comprend bien la raison de la peur grandissante des empereurs de l’économie. Un peu partout en Europe occidentale, les partis populistes atteignent des scores qui rappellent ceux des années 1920-35. Les raisons de ce succès sont voisines, sinon identiques. Et si nos maîtres étaient autre chose que des virtuoses de la spéculation tous azimuts et du maniement des opinions publiques (ce qui est facile quand on dispose de beaucoup d’argent et de tous les types de media), ils auraient quelques connaissances historiques et sauraient qu’à trop opprimer, pressurer, désespérer le peuple, l’on aboutit constamment à une réaction populiste : on leur conseillerait volontiers de se pencher sur les cas antiques (qui, donc, ne fâchent plus personne ou presque) de Pisistrate, de Denis Ier tyran de Syracuse, voire de ce Néron stupidement sali par d’ineptes pseudo-historiens.
    L’arrogance et le trop plein de richesses des maîtres sont d’autant plus mal supportés que les conditions de survie du bon peuple deviennent mauvaises, non pas seulement dans le présent - le peuple a l’habitude de souffrir et d’encaisser les coups -, mais pour l’avenir. Ne pas offrir une perspective de vie meilleure pour les enfants et petits-enfants, c’est cela qui révolte le bon peuple et le rend mauvais, voire violent.
    Tout le monde le sait : l’Europe, continent civilisateur par excellence, est en voie de désindustrialisation accélérée, de régression inédite en matière d’instruction publique, de ruine culturelle. À ce désastre, se surajoute l’invasion de la partie occidentale du continent par des dizaines de millions d’immigrés, dont beaucoup sont brutaux, avides et conquérants, provenant d’Afrique noire et maghrébine, du Proche et du Moyen Orients (on en dénombrait 55 millions en 2013 ; probablement 60 de nos jours), véhiculant une religion de haine pour l’infidèle, une religion médiévale, n’ayant pas connu de Renaissance… ce qui ramène les Européens un demi-millénaire en arrière et leur promet des guerres de religions en plus de l’inévitable guerre entre autochtones et envahisseurs.
    Grâce à des milliards d’unités de compte habilement dépensés, nos maîtres sont parvenus jusqu’ici à hypnotiser leurs victimes. Depuis les années 1980, ils ont toujours réussi à maîtriser les gouvernements, les faisant agir dans le sens des seuls intérêts des bénéficiaires d’une production économique délocalisée en des zones de faibles exigences salariales et de protection sociale nulle et du brassage des races pour annihiler les velléités de protestations de la majorité des peuples occidentaux… majorité composée de sous-doués, tellement stupides qu’ils ne perçoivent pas jusqu’à présent le double risque de paupérisation et de substitution de populations en Europe.
    Aucune consultation électorale ne pourra changer quoi que ce soit à cet état de fait. La politique est le règne des habiles manœuvrant une majorité de médiocres… sauf à bénéficier d’un chef authentiquement dévoué à la Nation, agissant dans un État doté d’une Constitution où les votes sont soumis au régime de la proportionnelle intégrale. Il ne faut pas rêver : nos bons maîtres l’ont compris depuis fort longtemps et aucun pays n’élit ses représentants de cette façon. Quant aux présidentielles, la propagande des maîtres est tellement approvisionnée en argent que les manipulateurs d’opinions publiques font élire n’importe quelle nullité pourvu qu’elle soit totalement inféodée aux puissances d’argent, par sa faiblesse, sa vénalité ou ses antécédents douteux.
    Un régime favorable au peuple, défendant farouchement ses intérêts culturels autant qu’économiques et spirituels, prônant ses valeurs identitaires et respectant son histoire, ne peut s’instaurer par une consultation électorale en « période molle » - c’est-à-dire lorsque le peuple est massivement composé d’individus veules et amollis : ce que de Gaulle appelait un « peuple de veaux ».
    Le rôle des hommes et des femmes sincèrement et farouchement attachés aux valeurs nationales est de travailler inlassablement l’opinion locale pour qu’une forte minorité agissante soit prête à se lever lorsque le système amoral actuel craquera, sous le poids de la Dette des États et du vide sidéral des caisses sociales, ou par l’effet d’une guerre des races et des religions débutée par nos hôtes, nos immigrés-envahisseurs, faussement rassurés par leur surarmement (via les rois et princes du pétrole et de la drogue) et par la veulerie des gouvernants-collaborateurs.
    C’est agir avec beaucoup d’intelligence que de laisser à son ennemi mortel la responsabilité de tirer le premier coup de fusil ou de canon. En temps de guerre, se trouver en situation d’agressé confère à la fois ardeur et légitimité. Franklin Delano Roosevelt l’avait compris et cela ne lui a pas trop mal réussi.

    Docteur Bernard Plouvier

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVpyAVEkAxbGflGUz.shtml