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Europe et Union européenne - Page 764

  • Aspects pratiques des convergences eurasiennes actuelles

    Conférence prononcée par Robert Steuckers pour les « Deuxièmes journées eurasistes » de Bordeaux, 5 septembre 2015

    Bonjour à tous et désolé de ne pouvoir être physiquement présent parmi vous, de ne pouvoir vous parler qu’au travers de « Skype ».

     Je vais essentiellement vous présenter un travail succinct, une ébauche, car je n’ai que trois quarts d’heure à ma disposition pour brosser une fresque gigantesque, un survol rapide des mutations en cours sur la grande masse continentale eurasiatique aujourd’hui. Je ne vous apporterai ce jour qu’un squelette mais vous promets simultanément un texte bien plus étoffé, comme ce fut d’ailleurs le cas après les « journées eurasistes » d’octobre 2014 à Bruxelles. 

    L’incontournable ouvrage du Professeur Beckwith

    Lors de ces premières rencontres eurasistes de Bruxelles, tenues dans les locaux du vicariat à deux pas de la fameuse Place Flagey, je me suis concentré sur les grandes lignes à retenir de l’histoire des convergences eurasiatiques, en tablant principalement sur l’ouvrage incontournable, fouillé, du Professeur Christopher I. Beckwith de l’Université de Princeton. Pour le Prof. Beckwith, la marque originelle de toute pensée impériale eurasienne vient de la figure du Prince indo-européen, ou plutôt indo-iranien, qui émerge à la proto-histoire, un Prince qui a tout le charisme et l’exemplarité nécessaires, toutes les vertus voulues, pour entraîner derrière lui une « suite » de fidèles, un « comitatus », comme l’attestent d’ailleurs la figure mythologique du Rama védique et celle de Zarathoustra, fondant ainsi une période axiale, selon la terminologie philosophique forgée par Karl Jaspers et reprise par Karen Armstrong. Le Prince charismatique et son « comitatus » injectent les principes fondamentaux de toute organisation tribale (essentiellement, au départ, de peuples cavaliers) et, par suite, de tout organisation territoriale et impériale, ainsi que le montre le premier empire de facture indo-européenne sur le Grand Continent eurasiatique, l’Empire perse. Ce modèle est ensuite repris par les peuples turco-mongols. Cette translatio au profit des peuples turco-mongols ne doit pas nous faire oublier, ici en Europe, le « droit d’aînesse » des peuples proto-iraniens. 

    J’espère pouvoir aborder la dimension religieuse des convergences eurasiatiques lors de futures rencontres eurasistes, en tablant sur des œuvres fondamentales mais largement ignorées dans nos contextes de « grand oubli », de « grand effacement », car nous savons, depuis les travaux de feue Elisabeth Noelle-Neumann que le système dominant procède par omission de thématiques dérangeantes pour n’imposer que du prêt-à-penser, pour ancrer l’oubli dans les masses déboussolées. Parmi ces œuvres à ré-explorer, il y a celle de l’explorateur et anthropologue italien Giuseppe Tucci, dont Payot avait jadis publié l’immense travail sur les religiosités d’Asie centrale, sur les syncrétismes du cœur de l’Asie. Ceux-ci ont émergé sur un socle shamaniste, dont toutes les variantes du bouddhisme, surtout au Tibet, en Mongolie, dans les confins bouriates, ont gardé des éléments clefs. Le « Baron fou », Fiodor von Ungern-Sternberg, commandeur de la division de cavalerie asiatique du dernier Tsar Nicolas II, était justement fasciné par cette synthèse, étudiée à fond par Tucci. Ensuite, comme le préconise Claudio Mutti, le directeur de la revue de géopolitique italienne Eurasia, une relecture des travaux de Henry Corbin s’avère impérative : elle porte sur les traditions avestiques, sur le culte iranien de la Lumière, sur la transposition de ce culte dans le chiisme duodécimain, sur l’œuvre du mystique perse Sohrawardî, etc. Mutti voit en Corbin le théoricien d’une sagesse eurasiatique qui émergera après l’effacement des religions et confessions actuelles, en phase de ressac et de déliquescence. Le culte de la Lumière, et de la Lumière intérieure, du Xvarnah, de l’auréole charismatique, également évoquée par Beckwith, est appelé à prendre la place de religiosités qui ont lamentablement basculé dans une méchante hystérie ou dans une moraline rédhibitoire. L’avenir ne peut appartenir qu’à un retour triomphal d’une religiosité archangélique et michaëlienne, au service de la transparence lumineuse et du Bien commun en tous points de la planète. 

    Aujourd’hui, cependant, je me montrerai plus prosaïque, davantage géopolitologue, en n’abordant que les innombrables aspects pratiques que prennent aujourd’hui les convergences eurasiatiques. Les initiatives sont nombreuses, en effet. Il y a la diplomatie nouvelle induite par la Russie et son ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov ; il y a ensuite les initiatives chinoises, également diplomatiques avec la volonté d’injecter dans les relations internationales une manière d’agir qui ne soit pas interventionniste et respecte les institutions et les traditions des peuples autochtones, mais surtout la volonté de créer de multiples synergies en communications ferroviaires et maritimes pour relier l’Europe à la Chine. Ensuite, l’Inde, sans doute dans une moindre mesure, participe à ces synergies asiatiques. Le groupe des BRICS suggère un système bancaire international alternatif. L’ASEAN vise à annuler les inconvénients de la balkanisation de l’Asie du Sud-est, en cherchant des modes de relations acceptables et variés avec la Chine et, parfois, avec l’Inde ou la Russie. 

    D’Alexandre II à Poutine

    Pour le dire en quelques mots simples, la Russie actuelle cherche à retrouver la cohérence du règne d’Alexandre II, qui avait tiré les conclusions de la Guerre de Crimée lorsqu’il avait accédé au trône à 37 ans, en 1855, alors que cette guerre n’était pas encore terminée. La Russie de Poutine et de Lavrov rejette en fait les facteurs, toujours présents, toujours activables, des fragilités russes du temps de Nicolas II et de la présidence d’Eltsine, période de la fin du XXe siècle que les Russes assimilent à une nouvelle « Smuta », soit à une époque de déliquescence au début du XVIIe siècle. L’idée de « smuta », de déchéance politique totale, est une hantise des Russes et des Chinois (leur XIXe siècle, après les guerres de l’opium) : pour les Européens de l’Ouest, la « smuta » première, c’est l’époque des « rois fainéants », des mérovingiens tardifs et les historiens, dans un avenir proche, considèreront sans nul doute l’Europe des Hollande, Merkel, Juncker, etc., comme une Europe affligée d’une « smuta » dont les générations futures auront profondément honte. 

    Aujourd’hui, les risques auxquels la Russie est confrontée restent les mêmes que du temps de la guerre de Crimée ou du règne de Nicolas II. Elle est en effet tenue en échec en Mer Noire malgré le retour de la Crimée à la mère-patrie : l’OTAN peut toujours faire jouer le verrou turc. Elle est menacée dans le Caucase, où elle avait soumis les peuples montagnards après des campagnes extrêmement dures, très coûteuses en hommes et en matériels. Sous Alexandre II, elle franchit la ligne Caspienne-Aral pour s’avancer en direction de l’Afghanistan : cette marche en avant vers l’Océan Indien s’avère pénible et Alexandre II prend parfaitement conscience des facteurs temps et espace qui freinent l’élan de ses troupes vers le Sud. Le temps des campagnes doit être réduit, les espaces doivent être franchis plus vite. La solution réside dans la construction de chemins de fer, d’infrastructures modernes. 

    Des ONG qui jouent sur tous les registres de la russophobie

    La réalisation de ces projets de grande ampleur postule une modernisation pratique et non idéologique de la société russe, avec, à la clef, une émancipation des larges strates populaires. Le nombre réduit de la classe noble ne permettant pas le recrutement optimal de cadres pour de tels projets. Dès 1873, dès l’avancée réelle des forces du Tsar vers l’Afghanistan donc potentiellement vers le sous-continent indien, clef de voûte de l’Empire britannique dans l’Océan Indien, dit l’« Océan du Milieu », commence le « Grand Jeu », soit la confrontation entre la thalassocratie britannique et la puissance continentale russe. De 1877 à 1879, la Russie prend indirectement pied dans les Balkans, en tablant sur les petites puissances orthodoxes qui viennent de s’émanciper du joug ottoman. Entre 1879 et 1881, la Russie d’Alexandre II est secouée par une vague d’attentats perpétrés par les sociaux-révolutionnaires qui finiront par assassiner le monarque. La Russie faisait face à des révolutionnaires fanatiques, sans nul doute téléguidés par la thalassocratie adverse, tout comme, aujourd’hui, la Russie de Poutine, parce qu’elle renoue en quelque sorte avec la pratique des grands projets infrastructurels inaugurée par Alexandre II, doit faire face à des ONG mal intentionnées ou à des terroristes tchétchènes ou daghestanais manipulés de l’extérieur. Alexandre III et Nicolas II prennent le relais du Tsar assassiné. Nicolas II sera également fustigé par les propagandes extérieures, campé comme un Tsar sanguinaire, modèle d’une « barbarie asiatique ». Cette propagande exploite toutes les ressources de la russophobie que l’essayiste suisse Guy Mettan vient de très bien mettre en exergue dans Russie-Occident – Une guerre de mille ans.Curieusement, la Russie de Nicolas II est décrite comme une « puissance asiatique », comme l’expression féroce et inacceptable d’une gigantomanie territoriale mongole et gengiskhanide, alors que toute la littérature russe de l’époque dépréciait toutes les formes d’asiatisme, se moquait des engouements pour le bouddhisme et posait la Chine et son mandarinat figé comme un modèle à ne pas imiter. L’eurasisme, ultérieur, postérieur à la révolution bolchevique de 1917, est partiellement une réaction à cette propagande occidentale qui tenait absolument à « asiatiser » la Russie : puisque vous nous décrivez comme des « Asiates », se sont dit quelques penseurs politiques russes, nous reprenons ce reproche à notre compte, nous le faisons nôtre, et nous élaborons une synthèse entre impérialité romano-byzantine et khanat gengiskhanide, que nous actualiserons, fusionnerons avec le système léniniste et stalinien, etc. 

    Pour affaiblir l’empire de Nicolas II, en dépit de l’appui français qu’il reçoit depuis la visite d’Alexandre III à Paris dans les années 1890, l’Angleterre cherche un allié de revers et table sur une puissance émergente d’Extrême-Orient, le Japon, qui, lui, tentait alors de contrôler les côtes du continent asiatique qui lui font immédiatement face : déjà maître de Taiwan et de la Corée après avoir vaincu la Chine déclinante en 1895, le Japon devient le puissant voisin tout proche de la portion pacifique de la Sibérie désormais russe. Londres attisera le conflit qui se terminera par la défaite russe de 1904, face à un Japon qui, suite à l’ère Meiji, avait réussi son passage à la modernité industrielle. Les navires russes en partance pour le Pacifique n’avaient pas pu s’approvisionner en charbon dans les relais britanniques, au nom d’une neutralité affichée, en toute hypocrisie, mais qui ne l’était évidemment pas... 

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  • Musulmans en Grande-Bretagne : le sondage qui fait peur

    Un sondage ICM, réalisé pour un documentaire de la chaîne Channel 4 et publié par le Times au début de la semaine, apporte de nouveaux arguments à ceux qui mettent en garde contre l’immigration massive de musulmans dans les pays occidentaux. En effet, d’après ce sondage, qui va dans le même sens que d’autres réalisés en Europe et aux Etats-Unis, 20 % des musulmans vivant en Grande-Bretagne n’entrent jamais dans une maison non musulmane, 39 % des musulmans des deux sexes considèrent qu’une femme doit toujours obéir à son mari, 31 % soutiennent le droit à la polygamie, 52 % voudraient interdire l’homosexualité et 23 % souhaiteraient que la charia remplace les lois votées par le Parlement de Westminster. « Seulement » 4 % disent avoir de la sympathie pour les auteurs d’attentats-suicides.

    Autre sujet d’inquiétude, le nombre officiel de musulmans résidant au Royaume-Uni a doublé en dix ans et dépasse désormais les 3 millions, dont la moitié sont nés à l’étranger. Soit dit en passant, 4 % de 3 millions, cela représente 120 000 musulmans qui ressentent, ou ressentiront quand ils seront un peu plus grands, de la sympathie pour les terroristes !

    Trevor Phillips, qui commentait le sondage pour Channel 4, a fait partie, en tant que président de la commission britannique pour l’égalité et les droits de l’homme (EHRC) de 2003 à 2012, de ceux qui ont imposé le terme d’islamophobie dans le vocabulaire anglais. Il reconnaît aujourd’hui que ce concept a surtout servi à faire taire ceux qui s’inquiétaient de cette immigration et des attitudes de nombreux musulmans. Le vrai problème, explique désormais Trevor Phillips, ce n’est pas l’islamophobie mais le fait que les musulmans britanniques constituent « une nation dans la nation » et que beaucoup d’entre eux ne deviendront jamais des citoyens loyaux, même s’ils sont largement plus de 80 % à affirmer leur sentiment d’appartenance à la nation britannique.

    Trevor Phillips ne manque pas non plus de remarquer le profond mépris pour les filles et femmes blanches, caractéristique d’une partie des musulmans, comme l’ont montré les récents scandales à Rotherham, Oxford, Rochdale et ailleurs. Une prise de conscience un peu tardive pour cet ex-gardien en chef du politiquement correct qui a malgré tout le mérite, contrairement à beaucoup d’autres, de reconnaître publiquement ses graves erreurs de jugement.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent n° 8588 daté du 15 avril 2016

    http://fr.novopress.info/200374/musulmans-en-grande-bretagne-sondage-fait-peur/

  • LA « GÉNÉRATION Y » SACRIFIÉE

    Dans une vaste étude parue cette semaine, le Guardian se penche sur les revenus dans les pays développés et démontre que les jeunes vingtenaires et trentenaires sont les grands perdants de la croissance sur ces trente dernières années.

    Vous vous en doutiez sûrement déjà un peu, mais la récente étude publiée par le Guardian le prouve. La Génération Y (composée de ceux qui sont nés entre 1980 et 1995) est la grande oubliée des trente dernières années de croissance dans les pays développés.

    Les journalistes britanniques se sont penchés sur la vaste base de données du Luxembourg Income Study, et en ont tirés plusieurs enseignements très intéressants sur les niveaux de richesse des différentes générations dans huit pays développés (la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Canada, l’Australie, l’Italie et l’Espagne).

    Des retraités plus riches que les jeunes

    Dans tous ces pays, exceptés l’Australie, le revenu disponible (c’est à dire celui qui reste après avoir payé ses impôts) des vingtenaires a progressé beaucoup plus lentement que celui des Baby-boomers et retraités. Pire, dans certains pays comme la France et les Etats-Unis, le revenu disponible de la Génération Y est inférieur de 20% à la moyenne nationale. Alors qu’en 1978, les jeunes de cet âge avaient plutôt tendance à être plus riches que la moyenne !

    La situation est complètement inédite et explique le sentiment croissant de déclassement ressentis par certains jeunes comme l’exprime Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, au Guardian : “Un nombre croissant de gens pensent que dans leur pays les enfants gagneront moins bien leur vie que leurs parents”.

    Lire la suite sur start.lesechos.fr

    https://la-dissidence.org/2016/04/15/la-generation-y-sacrifiee/

  • La destruction de l’Occident : le projet constant de l’impérialisme musulman

    Le problème principal qu’affronte l’Europe de l’Ouest, France en tête, est l’illusion de la fin de l’histoire.  Parce que nos sociétés sont en paix relative depuis sept décennies, nombre de gens pensent que rien ne peut les déstabiliser en profondeur. Elles le croient d’autant plus qu’elles y voient la réalisation de la promesse “eschatologique” du progressisme : le paradis égalitaire terrestre.

    Nous oublions que l’Europe n’est en paix que parce qu’un acteur extérieur, l’armée américaine, joue le rôle d’arbitre et de fédérateur. C’est à l’ombre de la “Pax Americana” que l’Allemagne a pu se dispenser d’investir dans son armée, focalisant ses efforts sur son économie exportatrice. Les états membres de l’Otan ne respectent pas davantage leurs obligations budgétaires, généralement par sentiment de sécurité, indifférence ou difficultés économiques internes.

    Irresponsabilité et aveuglement des Européens

    Au demeurant, les élites d’Europe occidentale, largement acquises aux mythes du progressisme, croient en une humanité unique aspirant à un modèle moral et philosophique universel, d’inspiration européenne. Ces élites – notamment bruxellois mais pas seulement – ont troqué leurs armées coloniales pour des bataillons d’ONG arrogantes en charge de “l’évangélisation démocratique” de la planète, Afrique, Russie et Orient en tête.

    Elles ignorent que tout ordre repose sur l’autorité (spirituel, idéologique) et le pouvoir (étatique, militaire). L’UE et les états qui la composent se limitent à la première, déléguant le second aux États-Unis, se payant hypocritement le luxe de donner des leçons de morale pacifistes à ces derniers.

    L’Europe Occidentale est sortie de l’histoire mais pas la planète. Les “citoyens du monde” de la gauche occidentale vont rapidement découvrir que des civilisations résurgentes ont une soif de puissance immodérée et une haine inextinguible pour les Européens.

    Les peuples extra-européens ne conçoivent pas le monde de la même façon et demeurent inaccessibles au verbiage droit-de-l’hommiste.

    L’ennemi nous désigne

    Les sociétés occidentales ne prennent aucune mesure défensive parce qu’elles nient l’existence même de l’ennemi quand bien même ce dernier explique, chaque jour, qu’il entend détruire le monde occidental.

    L’Iran comme la Turquie islamistes ne font pas mystère de leurs projets, pour qui se donne la peine de les écouter, de les étudier et de les prendre au sérieux.

    Cet aveuglement occidental se traduit notamment par la dénonciation “des amalgames” chère à la propagande gouvernementale. Une dénonciation qui bénéficie d’ailleurs d’un soutien réel auprès de parts non négligeables de nos populations. Cette absurdité repose sur l’idée infantile qu’il suffise d’être avenant avec un ennemi pour qu’il change de comportement. C’est évidemment la réaction inverse qui découle d’une telle attitude.

    Et c’est encore plus vrai quand on parle du Moyen-Orient où tout compromis est interprété comme un signe de faiblesse. La mentalité européenne qui repose sur l’idée d’une justice égalitaire n’existe pas en Orient où les rapports sont fondés sur la domination par la force.

    Perceptions occidentales inopérantes culturellement

    Cela est aussi du à une perception double des sociétés non-blanches par les élites européennes progressistes. Ces sociétés sont perçues comme fondamentalement “bonnes” car “faibles et pauvres” – inconscient tiers-mondiste oblige – et incapables du moindre dessein réellement hostile contre nous puisqu’il ne peut s’agir que de mesures “d’autodéfense”, dites “anti-colonialistes” ou “anti-impérialistes”, etc.

    Au surplus, ces élites sont toujours hantées par un sentiment de supériorité morale – au nom de “l’évangélisme démocratique” – qui les convainc d’être historiquement missionnées pour guider les peuples les plus éloignés de la modernité sur le chemin du développement.

    Les cultures périphériques nourrissent certes un fort complexe d’infériorité vis-à-vis de l’Europe, mais c’est ce qui les rend précisément chaque jour plus agressives. La Turquie et l’Iran, en compétition pour l’hégémonie au sein du monde musulman, sont d’accord sur un point essentiel : en dehors de l’aire islamique, la destruction de l’Occident est un impératif historique qu’ils doivent mener conjointement.

    Nos élites et nos sociétés à leur suite continuent de raisonner comme si l’Europe dominait politiquement le monde. Nous disposons certes d’atouts considérables, mais faute de prendre conscience du danger, nous laissons l’ennemi réaliser des progrès considérables à nos dépends. A commencer par laisser l’envahisseur afro-musulman coloniser l’Ouest du continent. Un processus qui aboutira inéluctablement à une guerre d’extermination.

    Le retour de l’impérialisme ottoman

    La guerre avec le monde musulman n’a jamais cessé depuis que la secte diabolique de Mahomet a étendu ses ailes sur le monde. Depuis le 8ème siècle en Espagne, nous avons toujours été en guerre contre l’islam.

    Les divisions internes au monde musulman, entre sunnites et chiites notamment mais pas uniquement, n’empêche pas ce dernier de soutenir un effort permanent visant à détruire l’Occident. Tantôt par la subversion, à l’instar des Frères Musulmans, tantôt par la “guerre sainte” à l’image des djihadistes. Malgré leurs querelles, le consensus au sujet de la civilisation blanche occidentale est total : elle doit être détruite.

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan incarne parfaitement cette mémoire longue qui nous fait défaut. Lors d’une allocution lourde de sens à l’Académie Militaire de Turquie le 28 mars dernier, ce dernier déclarait :

    “Nous n’avons pas le droit d’être indifférents aux géographies avec lesquelles nous avons des liens affectifs. Par exemple, nous ne pouvons pas détourner le regard des Balkans, du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et du Caucase. Nous ne pouvons pas négliger nos frères et sœurs d’Asie Centrale, qui est notre patrie, tout comme d’Afrique et d’Asie du Sud-Est, dont les cœurs battent avec les nôtres. Nous, ensemble, devrions être à la hauteur de cette responsabilité, que l’histoire nous confie.”

    Les Turcs se perçoivent comme les soldats de l’islam et l’islamisme turc est largement teinté de chauvinisme. Les islamistes turcs au pouvoir ne connaissent pour ainsi dire rien du monde arabe dont ils tiennent les peuples pour primitifs. La restauration de l’empire ottoman est cette “mission historique” – comprendre divine – dont parle clairement Erdogan à l’armée turque.

    Et c’est quelques jours seulement avant l’ouverture des hostilités entre l’Arménie chrétienne et l’Azerbaïdjan musulman, soutenu par Erdogan, que ce dernier a fait ces déclarations.

    Il ne fait pas de doute que l’État Islamique est plus qu’un allié de la Turquie contre les Kurdes ou l’Iran : c’est une excroissance ottomane transitoire dont les troupes mènent, pour le compte d’Ankara, les opérations les plus ingrates.

    Il semble de plus en plus probable que la création de l’État Islamique est une opération turque visant à neutraliser Al Qaeda, d’inspiration saoudienne, pour s’emparer du djihadisme international et ainsi contrôler les volontaires de l’Oumma engagés en faveur de la restauration du Califat.

    Rappelons pour les moins informés que l’existence du Califat est une obligation en islam et que le dernier Calife était un ottoman.

    Les efforts iraniens pour briller sur la scène islamique – d’autant plus intenses que son chiiisme d’état discrédite l’Iran vis-à-vis des sunnites – seraient voués à l’échec face à un Calife qui, seul, pourrait incarner la direction mondiale de l’Oumma.

    Qui la Turquie pourrait-elle souffrir comme candidat à ce titre si ce n’est, à terme, un homme qu’elle aura coopté ?

    Ils ne raisonnent pas comme nous

    L’appétit des islamistes turcs est sans limite et nous ne devons croire, sous aucun prétexte, qu’ils raisonnent dans les mêmes termes que nous, Occidentaux.

    Nous sommes en guerre et cette guerre se déroule tout à la fois à l’intérieur du monde musulman, et au dehors.

    Le pragmatisme d’Ankara, comme de Téhéran, ne doit pas nous tromper sur le radicalisme de ces deux puissances comme des masses qu’elles excitent.

    Face aux projets impérialistes des puissances islamiques, le pacifisme ne nous sera d’aucune utilité. Bien au contraire, il facilite la progression de l’ennemi et neutralise notre réaction.

    C’est cette confrontation entre mémoires et visions du monde concurrentes qui est à l’origine de la crise actuelle à l’intérieure de nos sociétés. La gauche occidentale est occupée à poursuivre la guerre civile originelle dont elle procède, parallèlement à celle qu’ont entamé les islamistes dans le monde musulman.

    Les deux se rejoignent pour continuer la guerre contre leur ennemi domestique : libéraux en Orient, “identitaires” en Occident.

    La gauche occidentale, réduite à son fanatisme masochiste, a donc paradoxalement décidé de s’allier objectivement avec les réactionnaires musulmans pour venir à bout de l’Occident qu’elle abhorre.

    http://borislelay.com/index.php/2016/04/03/la-destruction-de-loccident-le-projet-constant-de-limperialisme-musulman/

  • Vers un tremblement de terre politique en Autriche

    Alors que les partis sociaux-démocrates et sociaux-chrétiens se partagent le pouvoir en Autriche depuis la fin de la IIe Guerre mondiale, le pouvoir d’attraction de ces deux organisations politiques du système s’effondre. Cette situation peut conduire à un tremblement de terre politique consistant à l’élimination à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle du 24 avril 2016 des candidats de ces deux partis.

    L’Autriche compte plus de huit millions d’habitants, parmi lesquels 1 800 000 à Vienne. Cette concentration de population dans la capitale du pays tire ses origines du fait que cette ville était autrefois le centre politique de l’empire des Habsbourg. Du démantèlement de celui-ci à l’issue de la Ire Guerre mondiale est née la petite République d’Autriche.

    Le pays doit faire face à un antagonisme politique : Vienne « la rouge » est un bastion des sociaux-démocrates alors que les campagnes sont dominées par les sociaux-chrétiens/conservateurs. Une troisième famille politique joue également un rôle : les libéraux et nationalistes grand-Allemands. Ils sont issus des idées de la révolution libérale de 1848 à Francfort-sur-le-Main en Allemagne, conséquence de la révolution ayant eu lieu en France la même année. À cette époque, les libéraux allemands ont des revendications sociales, libérales (liberté de la presse, d’association, de réunion,…) et désirent réunir l’ensemble des germanophones au sein d’un État. Ils s’opposent à l’Allemagne morcelée des princes. Paradoxalement, l’unification allemande est réalisée par le très conservateur Chancelier Bismarck : l’État allemand réunissant les germanophones ne vivant pas au sein de l’empire des Habsbourg naît entre 1866 et 1871. Lorsque l’empire des Habsbourg est démantelé à l’issue de la Ire Guerre mondiale, la possibilité de réunir ses territoires germanophones avec l’Allemagne voit le jour, mais les Alliés la refusent.

    Durant l’Entre-deux-guerres, de fortes tensions politiques traversent l’Autriche. Le Chancelier social-chrétien conservateur Engelbert Dollfuss instaure une dictature corporatiste et catholique à laquelle est attribué le nom d’« Austro-fascisme ». Il dissout le Parti communiste ainsi que le Parti national-socialiste dont les membres actifs sont jetés dans des camps de concentration. Suite à la répression des sociaux-démocrates ayant déclenché une grève générale, les ouvriers se soulèvent et provoquent une guerre civile qui est contrée par le régime. En juillet 1934, Engelbert Dollfuss est grièvement blessé lors d’une tentative nationale-socialiste de putsch. Il décède. Kurt von Schuschnigg prend sa succession. Lâché par le dirigeant italien Benito Mussolini, celui-ci est contraint d’accepter en 1938 l’annexion de l’Autriche à l’Allemagne nationale-socialiste.

    Après la IIe Guerre mondiale, l’Autriche est ré-instituée et occupée jusqu’en 1955 par l’URSS, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Deux partis, les socialistes (devenus en 1991 sociaux-démocrates) du SPÖ et les conservateurs/sociaux-chrétiens de l’ÖVP, vont alors se partager le pouvoir à tous les niveaux durant des décennies : les postes du personnel des services publics et de l’administration depuis les plus hauts jusqu’à ceux du personnel d’entretien au sein des écoles de village sont distribués politiquement aux membres des partis rouge (SPÖ) et noir (ÖVP). Une troisième force politique, assez marginale, est aussi active : la VdU, puis le FPÖ représentent la famille politique nationale et libérale. En 1986, alors que le FPÖ dirigé par Norbert Steger de l’aile libérale est au bord de l’effondrement, Jörg Haider en prend le contrôle et le conduit de victoires en victoires, puis le fait entrer en février 2000 dans un gouvernement avec l’ÖVP.

    De nos jours, le SPÖ et l’ÖVP gouvernent à nouveau ensemble l’Autriche. Le FPÖ, principal parti d’opposition, est donné dans les sondages à 32-33 %, premier parti du pays. Les prochaines élections législatives doivent avoir lieu au plus tard à l’automne 2018. Mais un autre scrutin national doit prendre place auparavant : les élections présidentielles du 24 avril 2016 et (dans le cas où personne n’obtient 50 % au premier tour) du 22 mai 2016. Les candidats ayant obtenu les 6 000 signatures valables nécessaires sont au nombre de six : le SPÖ Rudolf Hundstorfer, l’ÖVP Andreas Khol, le FPÖ Norbert Hofer, le candidat indépendant membre du parti écologiste Alexander Van der Bellen, la candidate indépendante ancien haute-magistrat Irmgard Griss et le candidat indépendant et ancien entrepreneur Richard Lugner.

    Si ce scrutin se singularise par le nombre élevé de candidats, ce sont avant tout ses résultats qui devraient en faire une élection particulière. En effet, les sondages donnent premier le candidat indépendant membre du parti écologiste et soutenu par celui-ci Alexander Van der Bellen, deuxième le FPÖ Norbert Hofer et troisième la candidate indépendante Irmgard Griss. Les candidats du SPÖ et de l’ÖVP sont donnés respectivement quatrième et cinquième devant Richard Lugner qui arrive dernier.

    Si cette tendance se confirme dans les urnes, cette évolution accréditera le rejet de plus en plus important des candidats des partis du système, le candidat soutenu par les verts et le candidat nationaliste s’affrontant pour le deuxième tour. Ce scrutin concrétisera la perte massive d’influence des partis du système malgré le fait que ceux-ci verrouillent depuis des décennies le système politique à leur avantage.

    Le blog de Lionel Baland cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/04/11/vers-un-tremblement-de-terre-politique-en-autriche-5787155.html

  • Les élites économiques fuient le vieux continent !

     

    C’est officiel : selon l’agence New World Wealth, le vaisseau européen prend l’eau, et les fuient le vieux continent, ruiné et envahi.
    Les métropoles de la France et des pays méridionaux comme l’Espagne, l’Italie ou encore la Grèce se vident de leurs bons riches. Les millionnaires quittent des villes comme Paris, Bruxelles, Athènes ou Rome. On ne précise pas (comme c’est curieux !) quel rôle peuvent avoir les réfugiés dans la fuite de ces villes.

    Et le document ne parle pas non plus de Cologne ou de l’Allemagne ! Quel dommage !

    Élément intéressant : Londres, capitale incontestée du Richistan jusque là, est en déclin. Nous le savions grâce au Monty Python John Cleese qui disait en 2012 ne plus reconnaître sa bonne ville !

    Les Anglais de souche, ou nés à Londres, la fuient… Ils gagnent d’autres contrées moins exotiques ou inquiétantes. Des villes comme Chicago aux États-Unis, soumise à la violence de 3 000 gangs ethniques, se vident aussi de leur population la plus prospère. Mais le continent nord-américain est grand, parfois encore assez vide et permet à tout riche de trouver sa thébaïde.

    Le document évoque dix mille français – dont trois mille Parisiens – qui ont quitté la France en 2015 en insistant sur les causes : les frictions islamo-chrétiennes (ces chrétiens, tout de même !) qui poussent pas mal de Juifs français à se réfugier à Tel Aviv, devenue une des villes les plus riches du monde.

    Les autres fuyards (fuyards ou réfugiés ?) filent en Amérique du Nord et en Australie.

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  • Est-ce vraiment le fond du problème?

    Une belle brochette d’hypocrites : depuis le début du mois,  les partisans de la liberté d’expression font bloc derrière l’humoriste allemand Jan Böhmermann qui, sur la chaine publique ZDF, dans son émission intitulée  Neo Magazin Royale, s’est attiré les foudres du président turc pour un sketch très virulent et  insultant le mettant en cause. Recep Tayip Erdogan, - mais aussi plusieurs centaines de Turcs -  a en effet porté plainte officiellement dimanche contre ce dernier – à titre personnel et par voie diplomatique-, sachant qu’en Allemagne l’insulte contre un chef d’Etat étranger est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison. Dans le but avoué de dénoncer  l’absence de liberté de la presse en Turquie, M. Böhmermann a lu  le 1er avril à l’antenne,  rapporte Der Spiegel,  un « poème sous-titré en turc dans lequel l’auteur accuse Recep Tayyip Erdogan de représailles contre les Kurdes et les chrétiens, ainsi que de fermeture de journaux d’opposition. » Il  s’est lancé aussi dans toute une série  des insultes personnelles contre « l’homme furieux du Bosphore »,  le traitant de « pervers, pouilleux et zoophile. »

    Jan Böhmermann entendait  paraît-il donner une leçon de démocratie au chef d’Etat turc sur le thème: chez nous, dans le registre de l’humour,  on peut tout dire même aux puissants… (ce qui reste à prouver mais c’est un autre débat!).  La réaction de M. Erdogan  est cependant assez compréhensible, notamment au regard de ce qu’il peut ressentir légitimement  comme atteinte à son honneur.  Et à travers lui, c’est aussi une donnée à prendre en compte,  à celui de du peuple Turc dont il est le représentant  démocratiquement élu,  quoi qu’on pense  de la justesse des critiques politiques  formulées contre lui. Mais  aussi parce que l’Allemagne  submergée par l’afflux de migrants   sous l’effet de l’ impuissance congénitale Bruxelloise certes, mais aussi des folles déclarations immigrationnistes de Mme Merkel, se trouve aujourd’hui bien dépendante du bon vouloir  de la Turquie  dans la régulation  des flux migratoires vers l’Europe.

    Le gouvernement  allemand doit donc décider  « dans les prochains jours » s’il autorise le parquet de Mayence à poursuivre l’humoriste. Le 3 avril Angela Merkel avait décroché son téléphone pour dire au Premier ministre turc, Ahmet Davutoğlu, que le sketch de M.  Böhmermann était  « consciemment blessant ». Accusée de soumission à Ankara, la chancelière allemande, qui sera désormais critiquée quoi qu’elle fasse,  a tenté le rétropédalage en  portant au pinacle mardi  la fameuse liberté d’expression : « nous avons les valeurs fondamentales de notre loi fondamentale dont l’article 5 sur la liberté d’opinion, académique et artistique. »

    Au sujet  de la défense des   valeurs fondamentales, le gouvernement de Mme Merkel et  cette Europe de Bruxelles imposant aux pays de l‘UE l’accueil des migrants, sont confrontés à l’arrivée de criminels, voire de terroristes en puissance, les services de renseignements ayant tiré de longue date le signal d’alarme sur les individus peu recommandables se mêlant aux foules de réfugiés.

    Le blogue berlinois de France Info relate que la Hessiche Rundfunk  « le petit service de la police judiciaire fédérale allemande spécialisé dans les crimes de guerre,  est totalement débordé ». « Il reçoit tous les jours entre 25 et 30 plaintes, sans compter les milliers de signalements enregistrés lors de l’arrivée des réfugiés dans le pays et les premiers entretiens menés par l’office des migrations. La PJ reconnaît pourtant que peu de témoignages sont corroborés par des preuves solides » mais  » à ce jour le service a tout de même lancé 13 enquêtes formelles pour des faits commis en Irak ou en Syrie (…). Mercredi dernier, un syrien, ancien chef de milice à Alep, a été arrêté dans la région de Westphalie, suspecté de crimes de guerre. » Criminels qui avaient pourtant il y a peu de temps encore, le soutien plein  et entier des gouvernements atlantistes, tout à leur volonté de détruire la Syrie laïque… mais ça c’était avant (?).

    La situation inextricable générée par l’immigration massive, constate Bruno Gollnisch, apparaît  aussi dans les propos alambiqués de Manuel Valls qui a accordé  au Monde un entretien paru hier.  Le Premier ministre est pleinement dans son rôle quand il dénonce « la stigmatisation » de l’ensemble de nos compatriotes ou des immigrés musulmans vivant sur notre sol, les  » actes anti-musulmans » – à la vérité bien peu nombreux. Il veut croire que « l’islam, grande religion dans le monde et deuxième religion de France, est fondamentalement compatible avec la République, la démocratie, nos valeurs, l’égalité entre les hommes et les femmes« ,  ce dont « la  majorité de nos concitoyens » doute fortement avoue-t-il

    M. Valls entend faire une distinction sur les traditions et/ou les  symboles religieux, sur un  marqueur identitaire comme le foulard  traditionnel et… le  » voile identitaire, politique, revendiqué, (qui) en cachant la femme, vise à la nier. » « Comment ignorer que les femmes subissent dans les quartiers populaires une pression culturelle faite de sexisme et de machisme ?  » affirme-t-il. Un bel aveu, implicite de l’impasse ô combien problématique sur laquelle débouche la  politique migratoire menée depuis des lustres par la gauche et la droite dites de gouvernement. 

    L’islam dans sa pratique rigoriste n’est pas tant la cause du problème que la conséquence.  C’est bien en effet l’immigration massive, devenue immigration de peuplement, qui nourrit la  ghettoïsation au sens large,  souvent  largement volontaire, un  communautarisme qui permet la « pression culturelle » dont s’offusque Manuel Valls. La réponse à celle-ci ne saurait consister à disperser l’immigration jusque dans nos communes les plus reculées, comme cela est la règle aujourd’hui. Non ! Il s’agit de la stopper, de  l’inverser, et de mettre en place une réelle  politique assimilationniste, de réaffirmation de nos valeurs culturelles,  nationales, bien éloignées de la doxa universaliste, cosmopolite et désincarnée prônée par les socialo-libéraux.

    http://gollnisch.com/2016/04/14/vraiment-fond-probleme/