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Europe et Union européenne - Page 858

  • Ukraine : Sur le front avec les milices russes

    «Ce qu’on vient combattre ici, ce n’est pas la démocratie, mais l’anarchie : la cinquième colonne pro-occidentale qui veut saper notre mère patrie… » Oleg est sûr de sa cause. Il ne semble prêter aucune attention aux obus et missiles qui explosent de plus en plus près. Carrure de catcheur, fusil automatique sous le coude, il met un point d’honneur à marcher lentement vers la première ligne, à découvert sur un pont de bretelle d’autoroute défoncée, offrant sa haute silhouette aux snipers de l’armée ukrainienne sans même daigner courber la tête.

    Son énorme chapka de mouton angora flotte au vent comme un panache blanc, alors que plusieurs de ses hommes progressent à ses côtés en tenue camouflage, s’abritant derrière les rambardes criblées d’éclats pour ajuster leurs tirs.

    Originaire d’Ossétie du Sud, une province russe au fin fond du Caucase, Oleg combat dans l’est de l’Ukraine depuis le mois d’avril. Et si le Kremlin évite d’admettre que l’armée régulière épaule les rebelles séparatistes du Donbass, il ne fait pas mystère du rôle crucial qu’y jouent ses « volontaires » venus de Russie.

    « On est plus d’un millier par ici », explique ce chef d’entreprise de 35 ans, qui commande une section d’une centaine d’hommes au sein du bataillon Vostok (ou « bataillon de l’Est »), une force de plus de 3 000 combattants considérée comme la plus forte unité de l’insurrection contre le gouvernement pro-européen de Kiev.

    Sur le front avec les milices russesUn commandant (assis), surnommé “Serb”, 23 ans, et sa section Roussich devant leur QG à Lougansk, dimanche 16 novembre. Ils disent avoir pris leurs armes à l’ennemi.

    Les hommes d’Oleg sont presque tous des citoyens russes arrivés, comme lui, des régions caucasiennes pour rejoindre sa « section Youg » (ou « section Sud »). Ils ont traversé la frontière en plein jour sans qu’aucun douanier ne les questionne, et assurent en chœur ne recevoir aucun salaire pour se battre. « Pour nous, Vladimir Vladimirovitch est comme un père. Il a réinstauré la foi et l’honneur des citoyens russes. On est prêts à sacrifier notre vie pour lui », affirme Oleg.

    Il n’est pas homme à parler en l’air. Il est borgne : pour avoir répondu à l’appel de Poutine pendant la guerre d’Ossétie du Sud, en 2008, il a été atteint à l’œil droit par un éclat de balle. Un conflit qui rappelle étrangement celui auquel il participe aujourd’hui.

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  • Allemagne : Manif pour tous contre le gender à Hanovre

    1 200 personnes ont défilé pour la première fois à Hanovre hier, à l'appel de Demo für alle, la Manif pour tous allemande, contre un programme d'éducation sexuelle dans la droite ligne de la théorie du genre.

    La coalition rouge-verte (socialiste et écologiste) du gouvernement fédéral de Basse-Saxe estime en effet que 5 à 10% de la population est homosexuelle, bi, trans ou que sais-je encore, et que par conséquent, elle doit considérer que 5 à 10% des élèves du Land le sont aussi. Aussi envisage-t-elle de ne valider les nouveaux manuels scolaires qu'à condition que ceux-ci prennent en compte "la diversité des identités sexuelles et de genre" et ce, quelle que soit la matière. Elle veut également obliger les écoles à laisser intervenir des militants LGBT devant les élèves. Le Parlement fédéral doit voter la résolution en question mi-décembre.

    Hanovre

    Comme on peut le voir sur cette photo, la mairie d'Hanovre a jugé bon d'afficher les couleurs LGBT tout autour de la Steintorplatz, où s'est terminée la manifestation :

    Hanovre 2
    Hanovre 3

    Il s'agit de la sixième manifestation de ce type en Allemagne, d'autres Länder comme le Baden-Wurtemberg et la Rhénanie du Nord-Westphalie ayant déjà présenté des projets similaires.

    Louise Tudy

  • Fraudes électorales en Pologne

    D'Olivier Bault dans Présent :

    "Que les deux principaux partis d’opposition, y compris celui probablement arrivé en tête, dénoncent les fraudes électorales et demandent l’annulation des élections, c’est une chose plutôt rare dans un pays de l’Union européenne. C’est pourtant ce qui arrive en Pologne après les élections de dimanche, où les électeurs étaient appelés à choisir leurs conseillers municipaux, leurs maires et leurs conseillers régionaux pour les quatre années à venir.

    Si, d’après les sondages de sortie des urnes, le parti conservateurDroit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski serait arrivé en tête avec 31,5 % des voix contre 27,3 % à la droite libérale (et de plus en plus libertaire) Plateforme civique (PO) de l’ex-premier ministre Donald Tusk, et 17 % au parti paysan (PSL), allié plutôt conservateur de la PO au sein du gouvernement, on ne connaissait toujours pas les résultats définitifs jeudi matin.

    Entre, d’une part, les petites fraudes électorales locales (des électeurs s’étonnent que le candidat pour lequel ils ont voté n’ait officiellement obtenu que… 0 voix) et des sacs de bulletins de vote laissés sans surveillance et, d’autre part, les graves lacunes du système informatique censé accélérer le compte des votes, les reproches adressés à la commission électorale sont nombreux. [...]"

    Michel Janva

  • Fraudes électorales en Pologne

    D'Olivier Bault dans Présent :

    "Que les deux principaux partis d’opposition, y compris celui probablement arrivé en tête, dénoncent les fraudes électorales et demandent l’annulation des élections, c’est une chose plutôt rare dans un pays de l’Union européenne. C’est pourtant ce qui arrive en Pologne après les élections de dimanche, où les électeurs étaient appelés à choisir leurs conseillers municipaux, leurs maires et leurs conseillers régionaux pour les quatre années à venir.

    Si, d’après les sondages de sortie des urnes, le parti conservateurDroit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski serait arrivé en tête avec 31,5 % des voix contre 27,3 % à la droite libérale (et de plus en plus libertaire) Plateforme civique (PO) de l’ex-premier ministre Donald Tusk, et 17 % au parti paysan (PSL), allié plutôt conservateur de la PO au sein du gouvernement, on ne connaissait toujours pas les résultats définitifs jeudi matin.

    Entre, d’une part, les petites fraudes électorales locales (des électeurs s’étonnent que le candidat pour lequel ils ont voté n’ait officiellement obtenu que… 0 voix) et des sacs de bulletins de vote laissés sans surveillance et, d’autre part, les graves lacunes du système informatique censé accélérer le compte des votes, les reproches adressés à la commission électorale sont nombreux. [...]"

    Michel Janva

  • Marine Le Pen et Nigel Farage s’allient contre Juncker

    Le groupe eurosceptique de Nigel Farage s’est allié au Front national pour déposer une motion de censure contre Jean-Claude Juncker. Un projet sans avenir, mais qui signe la première collaboration des forces eurosceptiques au Parlement européen.

    Le scandale des LuxLeaks, le système d’évitement fiscal du Luxembourg qui déstabilise le président Juncker, a poussé les forces antieuropéennes du Parlement européen dans les bras l’une de l’autre.

    Le 18 novembre, le groupe parlementaire de Nigel Farage a annoncé avoir rassemblé les 76 signatures d’eurodéputés nécessaires au dépôt d’une motion de censure contre le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

    Source

    http://www.fdesouche.com/539193-marine-pen-nigel-farage-sallient-contre-juncker

  • Suède : les secours réclament un équipement militaire pour aller dans certains quartiers

    Les secours suédois ont affirmé récemment qu’ils avaient besoin de matériel pour aller dans des quartiers musulmans dans lesquels la population n’attaque plus seulement la police mais également les secours…

    Le directeur de Ambulansförbundet, un centre de secours paramédical, Henrik Johansson confiait à un journal suédois : « ils (les secours) sont visés avec tout et n’importe quoi, des armes à feu aux machettes… Nous ne sommes plus protégés comme nous l’étions avant ».

    Avant de poursuivre : « Certains secours sont prêts à aller dans ces quartiers sensibles, avec des casques anti-émeutes, des gilets pare-balle, des protège-tibia et bien sûr des masques à gaz. Ils devraient avoir un équipement adapté au travail dans ce genre d’environnement ».

    Alors que le journaliste lui demandait s’ils désiraient donc plus ou moins le même équipement la police anti-émeutes, il a répondu : « Non, comme les militaires ».

    Toute ressemblance avec des situations en France…

    http://www.contre-info.com/

  • Selon le droit européen, l’abrogation de la loi Taubira est possible

    Outre l'argument spécieux du Conseil constitutionnel qui annulerait une abrogation de la loi Taubira, ses partisans estiment que cette annulation serait retoquée par les instances supranationales. Faux, selon Grégor Puppinck :

    "[...] c’est essentiellement une question de volonté politique de la part du Gouvernement français. S’il le souhaite, il le peut. Il aura des soutiens d’autres pays européens, et fera naturellement face à l’opposition d’un certain nombre  de gouvernements, mais la France pourrait y parvenir et même rassembler autour d’elle d’autres gouvernements européens qui lui seraient très favorables. [...]

    Le fait que le Conseil de l’Europe soit aujourd’hui divisé sur cette question signifie que les États ont encore une grande marge de liberté, mais que chaque action, chaque décision s’inscrit dans ce rapport de force et a une influence importante sur les débats.

    D’un point de vue plus juridique, il me semble que l’évolution des positions dominantes tend vers un statut quo, vers un terrain d’entente, qui consisterait d’une part pour les institutions européennes à renoncer d’imposer la légalisation du mariage entre personnes de même sexe au nom des droits de l’homme(parce qu’il apparaît bien au vue des référendums et des modifications constitutionnelles que c’est impossible), mais d’autre part, ces institutions ou les gouvernements semblent s’accorder pour généraliser le modèle des contrats d’unions civiles.

    Cela veut dire que d’un côté on renoncerait au mariage homosexuel pour toute l’Europe mais on obligerait les États à adopter des contrats d’union civile qui viseraient à donner des droits pratiques et concrets pour que les couples de même sexe puissent organiser leur vie, dans la légalité avec une certaine reconnaissance sociale. Cette tendance est maintenant confirmée dans la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, qui en juillet dernier, dans une importante affaire (Hämäläinen contre la Finlande) a affirmé très clairement que la Convention européenne des droits de l’homme ne contient pas de droit au mariage pour les couples de même sexe. La Cour a tranché le débat : il n’y a pas de droit au mariage pour les personnes de même sexe au titre de la Convention.

    Mais en même temps, elle a développé une autre jurisprudence selon laquelle il y aurait une forme de droit à la reconnaissance sociale de la relation qu’entretiennent des personnes de même sexe. L’idée que les couples de même sexe auraient « des droits à des droits », « des droits à un statut ouvrant des droits », permettant à ces personnes d’organiser leur vie ensemble.

    Cette approche est confirmée dans deux documents récents. Un document du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, qui regroupe les 47 Gouvernements du Conseil de l’Europe, qui, s’agissant de la Croatie a accepté que celle-ci constitutionalise le mariage hétérosexuel, tout en notant l’intention du Gouvernement de l’époque d’ouvrir le contrat d’union civile (décision du 12 mars 2014)

    De même s’agissant de la Hongrie, la Commission de Venise a adopté la même approche, en estimant qu’on pouvait avoir cette interdiction du mariage pour les personnes de même sexe d’un côté dans la Constitution tout en ayant à côté un contrat d’union civile (avis n° 621 de juin 2011).

    Voilà la situation. Si un prochain gouvernement devait revenir sur la loi Taubira, il y aurait toujours cette possibilité pour la France de proposer un contrat d’union civile : le Pacs.

    Finalement, une évolution de la loi Taubira dans ce sens, une abrogation, une modification, ou un remplacement de la loi Taubira resituerait la France sur le terrain médian ; la solution la plus consensuelle en Europe, qui serait un terrain solide et assez aisé à défendre. D’autant plus que le droit européen et la Cour européenne reconnaissent que les droits et obligations liés au mariage peuvent être parfaitement différents de ceux liés aux contrats d’union civile. Notamment en matière de filiation et c’est là le plus important. Cela veut dire que la Cour n’exigera pas qu’un contrat d’union civile englobe également les mêmes droits en matière de filiation que le mariage. Précisément parce que le droit au mariage garanti par la Convention européenne des droits de l’homme est un droit garanti en vue de la fondation d’une famille. Et la Cour reconnaît l’intérêt des États à vouloir préserver le mariage et la famille. [...]"

    Michel Janva

  • Michel Onfray et la mort de l'occident

  • Immense manifestation nationaliste en Pologne, avec participations de Français,

    notamment de l’organisation Renouveau français, qui nous donne un compte rendu :

    Chaque année, le 11 novembre, se tient à Varsovie une « Marche de l’indépendance », organisée par la coalition patriotique « Ruch Narodowy » (« Mouvement national »).

    Cette fois encore, à l’invitation des organisateurs, le Renouveau français a envoyé une délégation.

    La manifestation a connu un vif succès, avec environ 80 000 participants affichant un patriotisme décomplexé, dont une large part de jeunes.

    Présents pour beaucoup longtemps avant le rendez-vous officiel, les patriotes ont empli une immense place au cœur de la capitale, avant d’entendre quelques discours, dont celui de notre directeur.

    Pologne-discours-Thibaut

    Thibaut de Chassey a notamment assuré les manifestants de la sympathie et du soutien des nationalistes français, avant de les féliciter pour leur vive opposition à la déferlante des mœurs contre-nature dans l’espace public.

    Pendant des heures, un très long cortège a traversé la capitale dans une atmosphère sereine et convaincue, au slogan de « Dieu, honneur et patrie ! » avant d’aboutir près du stade national, où des heurts ont éclaté avec les forces « de l’ordre », tandis que les responsables nationalistes polonais haranguaient la foule.

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    http://www.contre-info.com/