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Europe et Union européenne - Page 874

  • Avis de tempête aux frontières de l'Europe

    En ce début d'année, chacun adresse ses vœux et c'est bien sincèrement que votre chroniqueur formule les siens aux amis. Pensons aussi aux gens qui nous semblent des ennemis et qui nous considèrent pour tels, car ils pataugent dans les erreurs dominantes de notre époque. Exprimons l'espoir qu'ils retrouvent la voie du bon sens.

    Comment ne pas penser cependant que les choses ne pourront plus, en l'état, attendre 107 ans. Le monde se transforme et se construit à grande vitesse alors que la France sous le règne de la médiocrité hollandienne se détruit elle-même encore plus rapidement. Il paraît qu'au 31 décembre le petit bonhomme de l'Élysée s'est produit sur les ondes de la subvention. Qui donc prête encore attention à sa parole dévaluée ?

    Les vents les plus violents ont soufflé ces derniers jours sur la Méditerranée. Après les drames qui se sont déroulés dans l'Adriatique en décembre, en ce premier janvier c'est le Borée des Anciens, fils de l'Aurore, un vent du nord de force 9, qui balayait à l'aube la mer Égée et contraignait de garder liés et attelés les bateaux dans les ports.

    Or, le proverbe nous le rappelle : "à navire brisé tous les vents sont contraires." Car ces épisodes nous ont rappelé la fragilité de nos défenses. Le scénario du "Camp des saints", ce livre prémonitoire de Jean Raspail, publié en 1973 reprend son questionnement si clairement reformulé, – une fois n'est pas coutume, – par Rocard : "avons-nous vocation à accueillir toute la misère du monde ?" La réponse découle de l'interrogation elle-même. C'est non. Il faudra oser le dire aussi à tous ceux qui croient, dans ce genre de matières, à l'infaillibilité pontificale.

    Mais il convient aussi de le répéter à cette pseudo-droite allemande. Nous la reconnaissons ordinairement moins lamentable que son homologue hexagonale. Ce n'est pas difficile. Mais, aujourd'hui, par la voie de la chancelière, sous prétexte de "combattre la haine" et d'assurer l'avenir des caisses de retraites, elle prétend désormais stigmatiser les adversaires de l'islamisation de l'Europe.

    Quand des milliers d'Allemands se rassemblent, depuis des semaines, sans aucune référence inappropriée, sous le mot d'ordre et l'étiquette des "patriotes européens en lutte contre l'islamisation de l'occident", il leur est opposé le sophisme révélateur selon lequel la main-d’œuvre immigrée sera indispensable à nos économies.

    Autant dire combien le conformisme répond ici à côté de la question : d'une part, les immigrés non-musulmans apprécieront ; et d'autre part aussi on retiendra l'absence d'arguments.

    Mme Merkel, quand elle avait répudié en paroles le modèle "multikulti" (1)⇓ , nous aura fait illusion quelques années. La voici qui rejoint nos misérables chiraquiens. Triste perspective pour une Europe dont elle occupe la place centrale et où, très nettement, l'islamisme dans sa version terroriste et totalitaire se définit lui-même comme le premier ennemi.

    Il est vrai aussi que l'Europe se voit confrontée à d'autres défis. Les budgets de défense sont rognés implacablement dans nos 28 pays, alors même que les besoins militaires augmentent à la mesure des dangers. On refuse de sacrifier à l'esprit de défense, sous le poids d'un socialisme de consommation, qui prétend évacuer les fonctions régaliennes des États au profit des pillages et gaspillages de la démagogie et du misérabilisme.

    On ne voit plus très bien ce qui distingue une certaine droite du socialisme, avec laquelle elle gouverne.

    Que vienne le temps de la clarté, voilà donc le vœu que l'on doit formuler en ce début d'année.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1 - cf. L'Insolent du 21 octobre 2010 "Merkel la bien pensance et le mythe multiculturel".

    http://www.insolent.fr/

  • Dix ans après la France, l’Italie vit sa crise des banlieues, mais cela n'a rien à voir

    «Droit au logement, droit au travail, nous ne les avons pas, ils ne les auront pas.» 

    C’est le nouveau slogan scandé en Italie du Nord au Sud, de la périphérie de Naples à Bergame, en passant par Bologne et bien d’autres villes encore. Mais c’est dans une paisible banlieue romaine que tout a commencé, à Tor Sapienza, avec, début octobre, une première manifestation regroupant 200 personnes protestant contre l'ouverture d'un centre d'accueil pour immigrés. Le 15 novembre, ce sont près de 5.000 personnes qui protestaient dans le centre de Rome pour demander un plus grand contrôle de l'immigration et plus de sécurité.

    Antonio Castronovi habite Tor Sapienza. Lorsque, en novembre, il observe ses voisins manifester avec violence contre la présence d’un centre pour réfugiés, il est frappé. Non pas par les insultes racistes – «sales nègres on va vous brûler» –, ni par les menaces de mort adressées aux réfugiés politiques barricadés dans le centre d’accueil. Ce qui a choqué l’auteur de Le periferie nella città metropolitana («Les banlieues dans la ville métropolitaine»), c’est l’expression désespérée d’un besoin de revanche sociale :

    «On reproche à ces immigrés leur position de privilégiés.» 

    Ce sentiment d’infériorité par rapport au dernier arrivé est partagé par les riverains des banlieues les plus dégradées de la ville. Comprendre comment cette ancienne bourgade communiste s’est transformée en théâtre de violentes protestations virant au racisme, et en terrain d’infiltration du mouvement d’extrême droite Casapound, c’est mettre un doigt sur la fragmentation géographique et sociale des banlieues. Si, dix ans après la France, l’Italie s’apprête à vivre sa crise des banlieues, les manifestations et les causes du malaise sont loin d'être similaires. Difficile à croire quand on entend les propos racistes lancés à l’encontre des immigrés, ce quartier périphérique de l’est de Rome a pourtant été créé par un militant antifasciste dans les années 1920: le cheminot Michele Testa.

    Dans les années 1960, des usines comme Peroni, Litograf ou Fiorucci s’installent dans le village. «Tor Sapienza devient alors une zone ouvrière, de gauche, plutôt paisible, jusqu’à la fermeture de certaines usines, évènement qui crée un premier malaise», explique Adriana Goni Mazzitelli.

    Une explosion complexe 

    Dans les années 1970, dans le cadre d’une vaste action de lutte contre la pauvreté à Rome, Tor Sapienza s’agrandit avec la construction de case popolari (HLM) de grands immeubles où sont logées des personnes qui étaient à la rue. Le docteur en anthropologie culturelle poursuit:  

    «Du jour au lendemain, plusieurs milliers de personnes sans travail s’installent dans ces immeubles, censés abriter également des magasins, magasins qui ne verront jamais le jour.» 

    La première fracture est née : les anciens habitants de Tor Sapienza ne voient pas de bon œil les nouveaux venus installés dans la partie haute du quartier, le quartier Morandi, qui est celui qui se révolte aujourd’hui.

    Car, si ce sont les habitants du quartier historique qui commencent à manifester pacifiquement, les nouveaux venus d’antan prennent vite le relais. L'anthropologue explique:

    «Ils vivent dans des conditions désastreuses, et les mouvements d’extrême droite comme Casapound et Forza Nuova sont venus souffler sur les braises. Il s’agit d’une explosion complexe, mais on peut comprendre la rage de ces habitants, qui se révoltent contre une situation hors de contrôle, plus que contre les immigrés.» 

    Et c’est bien la première différence avec les émeutes des banlieues françaises en 2005: si les habitants des banlieues faisaient front commun contre l’Etat, la périphérie italienne est sociologiquement divisée.

    Le risque de diffusion 

    Comme Tor Sapienza, nombre de banlieues ont connu un bouleversement de leur composition sociale dans les années 1970 avec la construction des HLM. Antonio Castronovi raconte:

    «L’installation d’une population pauvre dans ces immeubles s’est faite hâtivement, et ces case popolari n’ont depuis jamais subi d’intervention. Aujourd’hui, elles s’effondrent. Au malaise social, renforcé par la crise, s’ajoute le malaise lié au logement, et les anciens exclus se révoltent.» 

    C’est pourquoi, si personne ne semble vraiment s’étonner de ce qui s’est passé à Tor Sapienza, tout le monde s’accorde pour mettre en garde contre une situation qui peut exploser ailleurs: «ailleurs en Italie, notamment au centre-sud mais aussi à Turin ou Milan, et puis évidemment dans les autres banlieues de la capitale», estime l’urbaniste Paolo Berdini. Pour lui, les banlieues italiennes ont connu une croissance trop importante, «bien plus qu’en France: dans la périphérie romaine, des quartiers ne bénéficient même plus de transports les reliant au centre-ville!».

    La comparaison avec la France est dans toutes les têtes: les épisodes de violence à Tor Sapienza évoquent les émeutes de Clichy-sous-Bois en 2005, notamment dans la crainte d’une diffusion de la crise. Mais les raisons sous-jacentes à ces manifestations divergent. Mafia, rapport à l’immigration, gestion politique: c’est un mal-être tout italien que connaissent les banlieues du bel paese.

    Sur le banc des accusés, on trouve tout d’abord le «modèle Rome», mis en place par l’ancien maire Walter Veltroni dans les années 2000.

    «C’était un incroyable artifice publicitaire qui vantait l’efficacité de la politique de la capitale par rapport au reste de l’Italie, étant donné que le PIB de Rome à l’époque affichait une croissance vertigineuse.» 

    Dans ce sillage, un nouveau plan d’aménagement censé relancer les investissements privés est approuvé. Paolo Berdini, qui a collaboré à l’ouvrage Rome Moderne, déplore:

    «La ville a trop grandi, les périphéries se sont dilatées et aujourd’hui il n’y a même plus l’argent pour les transports en commun, surtout pour une banlieue qui est de plus en plus éloignée.» 

    L'anthropologue Federico Bonadonna n’a pas de mots beaucoup plus tendres pour le modèle Rome, et critique la politique d’accueil inconditionné de l’ancien maire Veltroni:

    «Entre 2001 et 2006, près de 10.000 personnes sont évacuées des bidonvilles et placées dans des centres d’accueil ouverts à l’occasion, comme les onéreux “villages de solidarité” à destination des Roms, qui entre 2004 et 2008 ont coûté près de 15 millions d’euros l’année.» 

    L’enquête qui a abouti, début décembre, au démantèlement d’un vaste réseaux mafieux à Rome, conforte ces critiques.

    Système mafieux 

    Un système de corruption aurait permis de fausser des appels d'offres et de bénéficier de fonds publics destinés entre autres à des centres d'accueil pour réfugiés. Luca Odevaine, ancien chef de cabinet adjoint de Walter Veltroni et qui se chargeait de la création des centres d’accueil, a été arrêté pour association mafieuse. C’est à travers lui que la mafia romaine a fait de l’immigration une mine d’or. Luca Odevaine aurait reçu 5.000 euros par mois pour les services rendus, en particulier à l’entrepreneur Salvatore Buzzi, à la tête d’un empire qui vivait sur le business des Roms et de l’immigration, et qui a affirmé que les immigrés «sont plus rémunérateurs que la drogue». 

    L’argent était donc détourné, et les structures d’accueil «ont été installées dans des banlieues romaines déjà en voie d’effondrement. Roms et immigrés deviennent ainsi les boucs émissaires des habitants de ces quartiers, dans une Italie qui vit une mutation sociologique importante», pointe Federico Bonadonna.

    Si la confrontation entre les habitants historiques des banlieues et les immigrés se passe mal, c’est aussi qu’il s’agit d’un phénomène récent. N’ayant pas eu d'histoire coloniale longue, le pays n’a été confronté aux étrangers qu’au début des années 1990 – si l'on exclut la présence des Erithréens dès les années 1940. «Vingt-cinq années, ce n’est pas beaucoup pour changer une culture peu habituée à se confronter à autrui», estime Federico Bonadonna, qui milite pour la mise en place d’un modèle d’intégration positif, tout en ayant le courage d’intervenir avec fermeté dans les contextes criminels pour les éradiquer. 

    «En Italie l’immigration a pendant longtemps été perçue comme un phénomène passager, les nouveaux venus occupaient donc au départ des zones centrales, les quartiers près des gares», précise Adriana Goni Mazzitelli. Ce n’est que maintenant qu’ils s’installent là où vit la classe moyenne inférieure italienne. 

    Apaiser le malaise des banlieues italiennes est alors un vaste chantier: du logement à l’intégration des immigrés en passant par le développement des transports, les banlieues nécessitent d’une stratégie politique et sociale à grande échelle. 

    Mais on doute que les investissements arrivent vite, dans une ville toujours empêtrée dans les scandales mafieux: il ne se passe pas un jour dans la capitale italienne sans qu’une nouvelle information vienne confirmer l’ampleur du réseau criminel romain. 

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/12/dix-ans-apres-la-france-litalie-vit-sa.html

  • La crise grecque fait tanguer la galère européenne

    La Grèce est entrée dans la zone euro non par effraction, mais par fraude et avec la complicité des locataires. Costas Simitis (Κώστας Σημίτης), Premier ministre grec socialiste de l’époque, a fait croire à un « miracle grec » à coups de hausses d’impôts et de privatisations, pour afficher des chiffres falsifiés en matière de déficit et d’inflation. Comme d’autres pays intégrés n’étaient pas non plus aux normes sur la dette, l’irresponsabilité des dirigeants, notamment socialistes, de l’époque les a entraînés à être les complices bienveillants de l’entrée du voleur dans la maison. Les sociaux-démocrates au pouvoir en Allemagne, Lionel Jospin en France ont soutenu par camaraderie cette arrivée. La « droite » française, avec son aveuglement habituel, a fait passer le « politiquement correct » avant « l’économiquement sérieux ». Au Parlement européen, Hortefeux qui succédait à Sarkozy vota pour. Giscard eut, paraît-il, un de ces mots qui traduisent la prétention culturelle des politiciens français : « On ne fait pas jouer Platon en seconde division… » Comme s’il y avait le moindre rapport logique entre une monnaie d’aujourd’hui et un philosophe vieux de 25 siècles ! D’ailleurs, si Giscard avait lu Platon, il aurait appris à se méfier des images… Des élus CDU-CSU allemands, toujours réalistes, s’y opposèrent, malgré l’avis favorable de la Commission de Bruxelles, de la BCE et du rapport émis par l’eurodéputé luxembourgeois Goebbels, dont on mesure aujourd’hui la pertinence, l’efficacité, voire l’utilité… Mais Goldman Sachs avait accompagné le redressement – ou plutôt le camouflage – grec et Moody’s relevé la note du pays…

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  • La vieille Europe a besoin d’un coup de jeune

    Les déclarations verbales d’amour envers l’Europe ou la jeunesse ne trompent plus personne, car seules comptent les preuves d’amour qui engagent de nouvelles générations de citoyens.

    Les peuples européens semblent avoir perdu la foi et la confiance dans l’Union européenne. Les raisons, multiples, en sont évidentes. Les citoyens n’acceptent plus de subir la contrainte d’une Europe juridique, financière, institutionnelle. Les structures, les procédures, les règlements ne sont plus de nature à entretenir l’enthousiasme de la jeunesse tentée de se détourner de l’idéal européen.

    Il importe de retrouver l’esprit des pionniers qui dans les années 1950 ont fondé la construction européenne sur des réalisations concrètes et sur une culture de réconciliation et de civilisation. Ainsi la Communauté économique du charbon et de l’acier, l’Euratom, plus tard Airbus et la fusée Ariane, ont fait naître l’espoir d’une nouvelle société humaniste, éloignée de la finance et d’une mondialisation sauvage.

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  • Le Noël des chrétiens serbes du Kosovo

    A lire ici :

    "C’est tôt ce matin à Grenoble que le coup d’envoi de la mission de Noël 2014 a été donné. L’équipe de huit bénévoles venus des quatre coins de l’hexagone a mis le cap sur le Kosovo-Métochie. Distribuer autant de vivres que d’espoir au plus grand nombre de familles chrétiennes, telle est la promesse de cette nouvelle mission de Noël qui se déroulera jusqu’au 3 janvier 2015.

    Toujours plus ambitieux et efficaces

    Partie ce matin à la « fraîche », l’équipe de Solidarité Kosovo est en ordre de marche pour le séjour humanitaire qui l’attend au Kosovo pour le dixième hiver consécutif. Au moment même où l’équipe française s’élance sur les routes d’Europe pour un long périple de 2.000 kilomètres, sur place à Gracanica les permanents humanitaires, Milovan et Père Serdjan, réceptionnent les 30m3 de colis-cadeaux acheminés depuis la France par poids lourd.

    En effet, quelques jours plus tôt, à l’heure des derniers achats de Noël, tout le matériel humanitaire recueilli ces derniers mois à l’entrepôt isérois de Solidarité Kosovo a été conditionné, palettisé puis chargé à bord d’un poids lourd afin d’être convoyé en amont du départ des bénévoles français pour le Kosovo. Cette solution logistique, opérée pour la troisième année, assure un gain de temps et d’efficacité considérable évitant à l’équipe d’être immobilisée aux postes de frontières à l’occasion des nombreuses heures d’attente incongrues.

    Il faut dire qu’il n’y a pas de temps à perdre pour les bénévoles qui disposent d’à peine sept jours pour dispatcher les dix tonnes de matériel récolté.  Et à ce premier défi en matière de distribution s’ajoute un second de taille : équiper cinquante foyers d’un poêle à bois.

    Equiper les foyers  pour lutter contre le froid glacial de l’hiver

    Pour la première fois depuis dix ans et en complément de ses distributions humanitaires, Solidarité Kosovo a choisi d’intervenir en faveur de l’amélioration de la salubrité des habitats chrétiens.

    C’est le Père Serdjan qui a tiré la sonnette d’alarme lors de la préparation de la mission de Noël : «De nombreux foyers chrétiens ne disposent pas de chauffage et sont en proie aux hivers rigoureux qui paralysent le Kosovo.»

    Ce sont justement ces familles vulnérables, préalablement sélectionnées par l’Église,  qui recevront ces prochains jours  la visite des bénévoles de Solidarité Kosovo. Cinquante poêles à bois seront installés dans les logis les plus nécessiteux.  Cet équipement de chauffage élémentaire sera acheté sur place dans les commerces serbes et permettra à cinquante familles chrétiennes de célébrer leur premier Noël au chaud.  [...]"

    Michel Janva

  • Echec des européistes en Grèce

    Stavros Dimas, l’ancien commissaire européen qui était le candidat du gouvernement grec à l’élection présidentielle, soutenu par la nomenklatura de Bruxelles, a définitivement perdu lundi l’élection devant le Parlement, ce qui implique que celui-ci sera dissous dans les dix jours, et que des législatives anticipées vont avoir lieu.

    Il devait réunir 180 voix sur son nom lors de ce troisième et dernier tour mais n’en a réuni que 168, soit exactement le même score qu’il y a six jours au deuxième tour (après 160 au premier tour). Le Premier ministre conservateur grec, Antonis Samaras, a proposé lundi des élections anticipées pour le 25 janvier. 

    Michel Janva

  • Les Démocrates suédois deviennent le seul parti d’opposition

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Il y a deux mois, les Démocrates suédois faisaient tomber le gouvernement, deux mois seulement après son installation. Le Premier ministre était donc contraint d’organiser de nouvelles élections. Lesquelles risquaient de voir les Démocrates suédois gagner encore des voix et des sièges. Mais l’UMPS locale a trouvé la solution : une union de la droite et de la gauche. Pour cela, le Premier ministre accepte le contre-budget de l’opposition (celui qui avait été voté par les Démocrates suédois pour mettre le gouvernement en minorité), moyennant quelques modifications de façade, à quoi s’ajoute l’engagement pris par l’opposition de… ne pas s’opposer jusqu’à… 2022…

    Les principaux partis se félicitent bruyamment de cet accord qui met hors jeu le diabolique « parti anti-immigration »."

    Michel Janva

  • Les Russes Blancs approuvent la Russie

    Dans une déclaration intitulée Solidaires de la Russie, rédigée par le prince et la princesse Dimitri et Tamara Schakhovskoy, des descendants d'émigrés russes approuvent la politique de Poutine :

    "[...] Malgré leur rejet total de l’Union soviétique, nos parents et grands-parents ont été bouleversés par les souffrances du peuple russe lors de la Deuxième guerre mondiale. A notre tour, nous refusons l’indifférence et le silence – devant l’extermination programmée des populations du Donbass, la russophobie délirante, l’hypocrisie de procédés totalement contraires aux intérêts d’une Europe qui nous est chère. Nous voulons espérer que les pays qui ont accueilli nos familles retrouveront bientôt la voie de la raison et de l’objectivité."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Solidarité Kosovo : C’est parti pour la 10ème mission de Noël au Kosovo-Métochie !

    C’est avant-hier matin tôt, à Grenoble, que le coup d’envoi de la mission de Noël 2014 de l’association humanitaire Solidarité Kosovo a été donné. L’équipe de huit bénévoles venus des quatre coins de l’hexagone a mis le cap sur le Kosovo-Métochie. Distribuer autant de vivres que d’espoir au plus grand nombre de familles chrétiennes qui font face à l’hostilité des musulmans, telle est la promesse de cette nouvelle mission de Noël qui se déroulera jusqu’au 3 janvier 2015.

    Toujours plus ambitieux et efficaces

    Partie le matin à la « fraîche », l’équipe de Solidarité Kosovo est en ordre de marche pour le séjour humanitaire qui l’attend au Kosovo pour le dixième hiver consécutif. Au moment même où l’équipe française s’élançait sur les routes d’Europe pour un long périple de 2.000 kilomètres, sur place à Gračanica les permanents humanitaires, Milovan et Père Serdjan, réceptionnaient les 30m3 de colis-cadeaux acheminés depuis la France par poids lourd (en Une photo avant son départ).

    Solidarité Kosovo : C’est parti pour la 10ème mission de Noël au Kosovo-Métochie !

    Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

    En effet, quelques jours plus tôt, à l’heure des derniers achats de Noël, tout le matériel humanitaire recueilli ces derniers mois à l’entrepôt isérois de Solidarité Kosovo a été conditionné, palettisé (photo ci-contre) puis chargé à bord d’un poids lourd afin d’être convoyé en amont du départ des bénévoles français pour le Kosovo. Cette solution logistique assure un gain de temps et d’efficacité considérable évitant à l’équipe d’être immobilisée aux postes de frontières à l’occasion des nombreuses heures d’attente incongrues.

    Il faut dire qu’il n’y a pas de temps à perdre pour les bénévoles qui disposent d’à peine sept jours pour dispatcher les dix tonnes de matériel récolté. Et à ce premier défi en matière de distribution s’ajoute un second de taille : équiper cinquante foyers d’un poêle à bois.

    Équiper les foyers pour lutter contre le froid glacial de l’hiver

     

    Pour la première fois depuis dix ans et en complément de ses distributions humanitaires, Solidarité Kosovo a choisi d’intervenir en faveur de l’amélioration de la salubrité des habitats chrétiens.
    C’est le Père Serdjan qui a tiré la sonnette d’alarme lors de la préparation de la mission de Noël : « De nombreux foyers chrétiens ne disposent pas de chauffage et sont en proie aux hivers rigoureux qui paralysent le Kosovo. »
    Ce sont justement ces familles vulnérables, préalablement sélectionnées par l’Église, qui recevront ces prochains jours la visite des bénévoles de Solidarité Kosovo. Cinquante poêles à bois seront installés dans les logis les plus nécessiteux. Cet équipement de chauffage élémentaire sera acheté sur place dans les commerces serbes et permettra à cinquante familles chrétiennes de célébrer leur premier Noël au chaud.

    Il est encore temps de participer au financement de l’achat des derniers poêles à bois. Solidarité Kosovo vous invite à contribuer par votre générosité au Noël des chrétiens du Kosovo en envoyant un don dès aujourd’hui.
    Solidarité Kosovo rappelle aux bienfaiteurs que les dons versés ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66% de leur montant. Pour participer c’est ici.
    A la veille de leur arrivée dans les Balkans, l’équipe des bénévoles de Solidarité Kosovo vous adresse par avance ses chaleureux remerciements pour la générosité dont vous témoignerez et qui lui permettra de combler des foyers chrétiens du Kosovo-Métochie.

    http://fr.novopress.info/180368/solidarite-kosovo-cest-parti-10eme-mission-noel-au-kosovo-metochie/#more-180368