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Europe et Union européenne - Page 874

  • Pierre Vial nous communique : Contre les ploutocrates la voix du peuple

    Nous saluons sans restriction le vote libérateur du peuple grec.

    Nos « démocrates » patentés, guignols du monde politicien et médiatique, toujours soucieux de complaire à leurs maîtres ploutocrates, sont fous furieux. Le peuple grec a en effet osé affirmer sa liberté et sa dignité en envoyant paître le monstre à trois têtes – FMI, BCE, Union européenne- qui prétendait l’enchaîner. Où va-t-on si les peuples se mettent à mal voter ? Ne serait-il pas plus prudent de supprimer les élections ?

    Pourtant tout avait été fait pour que le peuple grec accepte de se prosterner devant les oukases des maîtres du jeu financier. L’apocalypse était promise aux Grecs s’ils n’étaient pas sages. Ils ont répondu par un grand bras d’honneur. Bel encouragement donné à tous ceux qui, en Europe, ne veulent plus subir la loi de l’argent.

    Bien sûr il va falloir trouver une porte de sortie. Quelle sera-t-elle ? Sans prétendre jouer les prophètes, nous pouvons affirmer – car c’est une évidence – que tout sera fait pour éviter que la Grèce sorte de l’euro. Car cela constituerait pour les ploutocrates un risque majeur, à savoir que d’autres peuples européens pourraient être tentés de se dire qu’après tout ce serait peut-être, pour eux aussi, la bonne solution…

    Le geste d’affirmation identitaire du peuple grec peut devenir le signal d’un mouvement de libération à l’égard d’un Système mortifère dont nous voulons la disparition. Il faut tuer cette bête nuisible qui s’appelle le libéralisme.

    http://www.terreetpeuple.com/282-reflexion/actualite/1261-contre-les-ploutocrates-la-voix-du-peuple.html

  • Washington tance Merkel de cesser son « jeu d’amateur »

    Agacé par le chaos européen, le ministre des Finances américain, Jack Lew, exprime sa mauvaise humeur. Il qualifie l’Union européenne de « bande d’amateurs ». Comment le contredire ? À partir de la Brookings Institution à Washington, Lew reproche à l’Union européenne son dilettantisme sur la question grecque. « Personne chez nous, qui eut en charge des négociations budgétaires, ou a participé à des discussions sur la politique fiscale, ne risquerait des milliards de dollars, seulement parce qu’il y a un trou de quelques milliards quelque part. »

    Lew souligne que la crise grecque serait inutile. Il ne voit pas « de danger imminent », estimant qu’un crash grec pourrait représenter « un préjudice économique de centaines de milliards de dollars ». Il s’irrite qu’il faille arriver à une solution en si peu de temps. « Le danger de l’accident augmente dramatiquement à reculer les limites entre la vie et la mort. »

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  • La Grèce, mais pas seulement ... La France et les autres pays aussi ...

    Le terme de science est depuis quelques années à la mode. Probablement parce que les sciences dignes de ce nom réussissent et progressent – Kant l'avait bien perçu – là où les autres disciplines patinent. En science, ou il y a consensus et c'est là signe de succès, ou il y a désaccord au plus niveau et c'est alors la marque d'un problème restant à résoudre. Quand bien même accole t-on le terme de science à des disciplines non scientifiques (sciences historiques, sciences économiques, …) que cela ne signifie pas à en faire des sciences. Après tout, c'est un grand historien qui reconnut naguère que « l'histoire est fille de son temps » : constat bien peu scientifique …

    Ce qui est vrai de l'histoire l'est tout autant de l'économie. Selon que l'on veuille vanter ou critiquer l'actuel gouvernement grec, on se choisit tel ou tel économiste dont les points de vue sont pourtant subjectifs et non désintéressés. Et il ne manque assurément pas sur la toile de points de vue divergents sur le sujet. Bénéficiant du recul historique, les économistes aujourd'hui considèrent que face à la seconde crise économique sous Weimar, la politique menée, austérité, ne fut pas la bonne. Même si le cas grec n'est pas tout à fait le même force est de constater qu'il y a ressemblances et que le remède proposé est le même. De façon similaire, face à la crise bancaire de 2008, il y eut consensus chez les prix Nobel d'économie, pour indiquer qu'il ne fallait pas venir en aide aux banques dont les pratiques furent douteuses. Nonobstant ce consensus, la clique mondialiste – ceux là mêmes qui mettent en exergue le sérieux face au problème grec – fit très exactement le contraire. A contrario, le cas islandais et sa réponse originale vient de nous montrer qu'une autre décision était possible, apportant de bien meilleurs résultats.

    Un aspect majeur du problème se doit d'être souligné. C'est que les Grecs se sont prononcés à plus de 60% contre le diktat européen. Et pourtant les zélateurs de Bruxelles, relayés par la majorité des hommes politiques, apôtres soi-disant des droits de l'homme et du droit des peuples à disposer d'eux mêmes, de court-circuiter le résultat du referendum devenu de par son résultat, plébiscite. Quand bien même évoque t-on l'économie qu'il ne faut pas omettre les réalités sociales : c'est ainsi que Bruxelles impose à Athènes la fin de la retraite complémentaire aux plus démunis. Donc Bruxelles n'est pas simplement qu'une structure économique puisqu'elle influe sur le quotidien des peuples.

    Evidemment, le Système et ses sbires jubilent en France. Et la mise sous le tapis des 60% de non grecs peut être tout à fait mis en parallèle avec nos 55% de non français au traité de Lisbonne. N'ayons pas la mémoire courte et soyons solidaires du peuple grec. Mieux, il n'est pas impossible que d'autres peuples européens soient pour des motifs éventuellement différents, consultés dans les années qui viennent. Il me semble indécent, à tout le moins en ce qui concerne les Nôtres, de ne pas les soutenir le moment venu, au motif que leurs gouvernements seraient trop à droite ou trop à gauche. A cet égard d'ailleurs, la contestation du fait bruxellois n'est nullement politicienne. Aider les Grecs aujourd'hui ou les autres peuples par la suite demain, c'est favoriser le retour de la France souveraine lorsque le moment sera venu.

    Rappelons pour les plus jeunes notamment que l'Europe, aujourd'hui si arrogante, on ne l'entendait guère voici trois décennies. On la constate aujourd'hui omniprésente. Et parce qu'elle est elle à stature européenne, elle pourra - Horaces et Curiaces – mater successivement les différents pays européens les uns après les autres, dès lors où chacun d'eux revendiquera sa souveraineté. L'idéal serait donc un referendum permettant à tous les Européens de façon simultanée de s'exprimer, quant à la poursuite ou non de la politique européenne menée actuellement. L'issue ne ferait guère de doutes. Voilà pourquoi l'Europe de Bruxelles ne peut être démocratique. Voilà aussi pourquoi nous avons le devoir de révolte.

    Alain Rebours

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EuFyVEulVZHMQBVlje.shtml

  • Tsipras est en accord profond avec l’idéologie dominante au Parlement Européen

    Analyse de Bernard Antony sur le crise grecque :

    "Dernier mercredi, sur Radio-Courtoisie, j’ai réitéré ma conviction selon laquelle Alexis Tsipras ne voulait certainement pas que la Grèce abandonne l’euro, ni qu’elle sorte de « cette Europe-là ».

    Pourtant, comme je l’ai écrit un peu ironiquement ici, la sortie de la Grèce aurait pu avoir valeur d’exemple… 

    Je ne sais ce que vont dire aujourd’hui ceux qui ont imprudemment acclamé au Parlement Européen, comme les députés enthousiastes du Front National, alignés sur Philippot et Marine, ce personnage « gaucho-démago » d’Alexis Tsipras. Cette attitude n’est pas bonne pour la crédibilité du FN.

    Tsipras est en effet en accord profond avec l’idéologie dominante au Parlement Européen, nihiliste, « antiraciste », immigrationniste. Que des députés du FN ovationnent grégairement un personnage qui prône le « laisser entrer » en Europe via la Grèce, sans limite ni contrôle de foules de faux réfugiés mais vrais islamistes, c’est pour le moins affligeant. 

    Parmi les raisons essentielles de la position que j’avais résumée jadis par le slogan « sortons de cette Europe-là !», figurait bien sûr, en tout premier, la nécessité de s’opposer à ce que l’on appelle aujourd’hui avec raison « le grand remplacement » (...) 

    Comment un Tsipras peut-il ainsi prôner avec Syriza « l’accueil » sans limite de flux migratoires islamiques dûment encouragés par les Turcs ?Le peuple grec gagnerait à accorder à un tel dirigeant la retraite politique qu’il mérite sans attendre pour méditer sur l’inadéquation de l’idéologie et de la réalité." 

    Philippe Carhon

  • L’Union européenne de plus en plus contestée. Après la Grèce, l’Autriche ?

    Les mensonges s’effondrent les uns après les autres, et nos dirigeants sont plus que jamais contestés. Ne doutons pas que le ras-le-bol se fera aussi prochainement entendre en France.

    Partout en Europe, des voix dissidentes s’élèvent sur les questions essentielles : au Royaume-Uni, David Cameron entend consulter son peuple sur le maintien, ou non, du royaume dans une Union européenne qu’il estime vital de rénover ; en Hongrie, Viktor Orbán s’oppose virulemment à Jean-Claude Juncker sur la question de l’invasion migratoire en provenance des pays d’outre-Méditerranée ; enfin, les Grecs, menés par une coalition eurosceptique inédite réunissant des partis de gauche et de droite, ont refusé d’être colonisés financièrement, et sont désormais à deux doigts de sortir de la zone euro.

    Le référendum grec relatif au plan d’« aide » proposé par la BCE, avec le soutien des pays membres de la zone euro, et sur ordre occulte de Berlin, a été l’occasion d’un ignoble chantage de la part de la Troïka. L’Union européenne a agressé un État souverain, en organisant la fermeture des banques. Pourtant, le peuple grec n’a pas cédé, il n’a pas eu peur d’être forcé à sortir de la zone euro. Espérons même qu’il y soit désormais résolu. Nos dirigeants devront expliquer pourquoi la question d’une sortie de la Grèce de l’euro n’a pas été envisagée avant. Par la multiplication de plans d’aide, inutiles et injustes depuis 2008, ils sont les premiers responsables de la perte des sommes versées par les contribuables européens. Leur obstination malsaine à maintenir une fiction économique ne répondait qu’à des objectifs politiques inexpliqués et incompris, les mêmes objectifs qui président à l’organisation d’une immigration massive insupportable et subie : ne surtout pas remettre en question l’autorité des institutions européennes, et maintenir à tout prix l’euro partout dans la zone, y compris pour les nations qui ne peuvent pas, ou plus, se le permettre.

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  • LMPT se désolidarise d’une manifestation pro-famille en Russie


    Certains participants d’une manifestation organisée à Moscou par le groupe Russie Unie (pro-Poutine) se sont promenés avec des drapeaux ressemblant à ceux de LMPT avec en sous-titre : La vraie famille (avec 3 enfants et pas 2).

    Andrey Lisovenko, l’un des responsables de Russie unie à Moscou, assure vouloir mettre en avant « la famille russe standard ». « Nous disons à la société et au monde entier que ce sont nos valeurs, explique-t-il face caméra. C’est comme ça que nous sommes, comme ça que nous vivons et comme ça que nous vivrons pour assurer notre descendance. »

    Sa ligne politique est encore plus juste dans le journal Izvestia (en russe). « C’est notre réponse au mariage homosexuel, à la parodie du concept même de famille, dénonce-t-il, cité par RT (en anglais). Nous devons prévenir la fièvre gay dans notre pays et soutenir les valeurs traditionnelles. »

    Rien de plus normal que le discours de cet homme politique russe.

     

    Beaucoup trop extrémiste pour Ludovine de la Rochère (présidente des restes de LMPT) qui se désolidarise immédiatement :
    « Nous nous désolidarisons de cette action« , affirme Ludovine de la Rochère. « Pour avoir le droit de reprendre notre logo, il faut signer une charte qui demande notamment d’être non partisan , aconfessionnel, et de condamner l’homophobie« .

    En somme, il faut être une merde pour adhérer à la charte de LMPT.

    Source

    http://www.contre-info.com/lmpt-se-desolidarise-dune-manifestation-pro-famille-en-russie#more-38683

  • Taisez-vous, Nicolas Sarkozy !

    De quelle légitimité morale Nicolas Sarkozy peut-il se prévaloir pour faire la leçon à Aléxis Tsípras ?

    Il y a une prétendue vérité qu’on répète partout, ici dans la rubrique commentaires, au journal télévisé et dans les couloirs de l’Assemblée nationale, et que je ne supporte plus parce qu’il s’agit d’un mensonge éhonté. Je veux parler de cette affirmation selon laquelle l’Europe a aidé la Grèce à hauteur de X ou Y centaines de milliards d’euros et que, maintenant, elle doit rembourser. La vérité est qu’en dehors des rétributions prévues par les traités sur les fonds structurels, l’Europe n’a jamais aidé la Grèce, jamais. D’emblée, mettons les choses au clair : si, demain, vous croisez un mendiant et vous lui donnez une pièce de cinq euros, vous l’aidez ; si vous lui dites que vous repasserez le lendemain et qu’il devra vous la rendre avec en sus quelques centimes d’intérêt, non seulement vous ne l’aidez pas, mais je gage qu’il vous enverra vous faire voir chez qui vous savez.

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  • Entrevue #19: Entrevue avec Zippo autour de la Tana delle Tigri

    Nos envoyés très spéciaux sont revenus dans leur bagage avec une entrevue audio en italien d'Alberto Palladino, alias Zippo. Nous le remercions d'avoir répondu à nos questions et nous remercions Sébastien pour la traduction en direct. Vous trouverez ici la retranscription écrite.

    1) Zippo, nous te remercions de nous résumer ce qu’est la Tana delle Tigri ? 

    zippo-2.jpgLa Tana delle Tigri est née il y a sept ans à l’initiative de CasaPound et doit être perçu tout d’abord comme un événement métapolitique. Puis, cela a évolué avec l’organisation d’une soirée avec plusieurs concerts et une soirée sportive d’arts martiaux mixtes unique de MMA, aujourd’hui de niveau européen.

    2) Combien de personnes a rassemblé cette nouvelle édition?

    2000 visiteurs ont été comptabilisés sur le week end répartis le vendredi pour les combats libres et le samedi pour les concerts.

    3) En quoi la Tana delle Tigri est un évènement important dans la vie de CasaPound ? 

    Officiellement, la Tana est l’occasion de rencontrer des camarades de l’Europe entière autour de la musique et du sport.

    Officieusement, c’est une des opportunités pour la communauté de CasaPound présente dans toute l’Italie de rassembler les responsables régionaux et ceux du Blocco Studentesco, notre syndicat étudiant et lycéen. La Tana delle Tigri fait partie des deux ou trois occasions annuelles qui permet de rassembler les cadres et militants du mouvement afin de mettre en place des réunions de travail toute la journée. Il est difficile de parvenir à faire se rencontrer des militants d’environ 50 villes différentes.

    4) Cette année, d’où arrivent les militants ? Quelles nationalités ont été répertoriées ?

    Quasiment toute l’Europe est présente à la Tana delle Tigri. Nous avons pu croiser cette année des Français, des Tchèques, des Portugais, des Suisses, des Russes, des Ukrainiens, des Allemands, des Belges, des Espagnols, et même des Canadiens.

    5) Quelles sont les perspectives d’évolutions pour la Tana ?

    La Tana est née comme un projet quasiment amateur. D’année en année, la démarche s’est professionnalisée. Le but premier est d’atteindre un niveau d’excellence tant au niveau sportif que musical. Elle doit devenir un rendez-vous incontournable pour toutes les communautés militantes européennes.

    Virgile et Virginie / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Bientôt le « Printemps » européen ?

    Si la Grèce ne se soumet pas aux diktats de la Troïka, qui lui imposeront encore plus d'austérité jusqu'à engendrer une guerre civile, nous connaîtrons nous aussi (Espagne, Italie, France) un Printemps européen.

    L’épisode de la dette grecque pourrait être la partie cachée de l’iceberg. Une économie réelle qui a été pillée par une économie virtuelle si bien instrumentalisée par l’économie financière !

    Il convient de savoir que l’économie réelle, celle qui concerne les biens produits et les services dans le monde représente peu ou prou 73.000 milliards d’euros, soit 2 % de l’économie mondiale, et les 98 % ne sont qu’une économie qui ne produit rien, si ce n’est que des crises financières à l’instar de celle de 2008, dont on paie aujourd’hui l’addition.

    En d’autres termes, il existe deux économies différentes, l’une qui repose sur le travail des peuples, sur la sueur dépensée, et une autre que l’on pourrait qualifier d’économie artificielle, virtuelle, générée par des machines ou, plus précisément, des robots informatisés gavés d’algorithmes financiers.

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