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Europe et Union européenne - Page 871

  • Répression policière : les méandres européens

    La police de Valls – à l’époque ministre de l’Intérieur – lors des manifestations contre la loi Taubira sur « le mariage » des homos, n’y avait pas été de main morte. Une relation amie dans la police m’a déclaré expressis verbis que la répression avait été faite sous ordre y compris l’usage des bombes de gaz qui ne se justifait pas. Or des enfants en poussettes en ont été notamment les victimes. La quasi-totalité des CRS (et des policiers) savaient parfaitement qu’un certain nombre d’actions comme l’arrestation de personnes portant des tee-shirts de La Manif Pour Tous étaient parfaitement illégales. Mais que de facto ils étaient bien obligés de procéder à des interpellations allant contre la loi. Certains ont été tellement écœurés qu’ils veulent quitter la profession. Malheureusement ils ne peuvent pas trop le faire en raison du risque de se retrouver à terme au chômage.

    Les arrestations arbitraires, les violences policières ont été dénoncées par l’Assemblée parlementaire de l’Europe le 27 juin 2013. Pourtant à une question d’un député sur cette affaire, le ministre de l’Intérieur Valls, a répondu qu’il avait toujours agi en toute légalité ; comme si c’était son rôle de définir ce qu’est la légalité et non aux juges… Passons ! Sans doute pensait-il que de toute manière il serait couvert par la « justice » de Taubira qui ne fera pas de quartier aux juges ayant prétention à être indépendants. On le voit dans l’affaire de cette jeune femme qui a comparé la ministre à un mignon petit singe. Alors que nombre d’hommes politiques se voient ridiculisés de la même manière par des dessins agressifs voire odieux (Le Pen, Sarkozy, et autrefois Mitterrand par exemple).

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  • Que fait Monsieur 6% au Parlement européen ?

    Jean-Luc Mélenchon a trouvé une nouvelle occasion de fulminer sa colère dans les médias : il désapprouve la venue du pape François, "chef de l’État croupion du Vatican", au Parlement de Strasbourg.

    L'homme qui n'a que 3 eurodéputés n'ira pas à cette séance par laïcisme hystérique.

    Les milliers de chrétiens persécutés en ce moment, notamment au Moyen-Orient ne méritent aucune attention. Il faut dire que le communiste qu'il est n'a rien à apprendre dans ce domaine.

    Marie-Christine Arnautu, Député FN au Parlement européen, a réagi :

    "Marie-Christine Arnautu regrette les propos grossiers et déplacésde Jean-Luc Mélenchon envers le Pape François. Fidèle à sa haine du christianisme et de l’identité française, Jean-Luc Mélenchon voudrait interdire au Pape de venir prononcer des paroles de paix au Parlement européen le 25 Novembre prochain. Visiblement à géométrie variable, sa fibre laïque est bien moins heurtée lorsque le Dalaïlama ou des dignitaires musulmans viennent s’exprimer dans cette enceinte.

    Il est également moins préoccupé du respect des consciences lorsque son groupe politique, associé aux duettistes du PPE (conservateurs) et du PSE (socialistes), invite le chanteur (ou la chanteuse?) Conchita Wurst à se produire devant les députés européens."

    Michel Janva

  • Percée historique de la droite patriote en Suède

    Assisterait-on à un réveil des peuples chez nos cousins scandinaves ? En effet, la formation patriotique (les Démocrates de Suède) est devenue la troisième formation du pays aujourd’hui à l’issue des élections législatives, “avec quelque 10,5% des voix, contre 5,7% il y a quatre ans”. Un signe dans un pays gangrené par l’immigration et l’islamisation.

    “C’est un nouveau triomphe personnel pour leur président, Jimmie Åkesson, 35 ans, qui a fait de cette formation anti-immigration, autrefois marginale dans l’électorat, une force qui compte. Toutefois, les Démocrates de Suède (SD) restent frappés d’ostracisme par les sept autres partis du Riksdag , qui ont exclu de discuter avec eux.”

    Pour lire l’article dans son intégralité

    http://fr.novopress.info/174957/percee-historique-droite-patriote-en-suede/

  • Forte poussée des eurosceptiques en Suède

    L'opposition de gauche en Suède a remporté dimanche des élections législatives marquées par une poussée historique de la droite nationale. Les résultats quasi définitifs donnent les sociaux-démocrates en tête avec 31,3% des voix. Les Démocrates de Suède (SD, droite nationale, qui siège dans le même groupe que l'UKIP au Parlement européen) deviennent le troisième parti avec 12,9% des voix, contre 5,7% il y a quatre ans. Leur président, Jimmie Åkesson, 35 ans, a déclaré :

    « Nous sommes tout à fait les maîtres du jeu maintenant ». « Il est évident qu’ils [les autres partis] devront nous prendre en considération désormais (...) Il faut gouverner ce pays, et ce sera difficile s’ils ne sont pas prêts à nous parler ».

    Vaincu après huit ans au pouvoir, le Premier ministre conservateur Fredrik Reinfeldt a reconnu sans tarder sa défaite.

    Michel Janva

  • Les euro-sceptiques progressent encore en Allemagne

    Après la Saxe, le 31 août, deux autres Etats-régions de l'ex-Allemagne de l'estont vu Alternative pour l'Allemagne (AfD) franchir dans les deux cas la barre des 10% des suffrages :

    • le Brandenbourg, un Land dirigé jusqu'à présent par les sociaux-démocrates (SPD) et die Linke, le parti de la gauche radicale. La CDU obtient un peu plus de 22% des voix, là aussi en progression de 2% à 3%.
    • la Thuringe, dirigée par une coalition formée de la CDU et du SPD. La CDU d'Angela Merkel reste le principal parti avec environ 34% des voix.

    Michel Janva

  • Pourquoi l’Amérique a besoin d’une guerre majeure en Europe ?

    Excellente vidéo qui montre les enjeux géostratégiques entre les USA, l’UE et la Russie. Les commentaires en langue russe sont sous-titrés en français.

    http://medias-presse.info/pourquoi-lamerique-a-besoin-dune-guerre-majeure-en-europe/15146

  • L’Europe et la Russie

    Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

    J’ai volontairement repris, dans le titre, la façon de s’exprimer de la plupart des journalistes et des dirigeants de l’UE et de l’OTAN, lesquels décrivent le conflit actuel comme opposant d’un côté « Kiev et les Européens » et de l’autre « Moscou ». Or rien n’est plus absurde ; la Russie fait partie de l’Europe et le conflit n’est qu’un conflit interne à l’Europe. En réalité, c’est un peu plus que cela, mais pas dans le sens que l’on croit, comme on le verra.

    Revenons d’abord très brièvement sur l’enclenchement du conflit et sur les vraies responsabilités, pour lesquels quelques commentateurs, minoritaires hélas, ont apporté malgré tout une vision éclairée. Tout a commencé quand l’UE a fait miroiter à l’Ukraine une certaine forme d’association sans englober la Russie dans sa démarche. Je passe sur la propagande et sur l’organisation de l’agitation, sur le non-respect des accords négociés à Kiev. Je passe aussi sur le rôle des USA et sur leur doctrine Brzezinski. C’est l’UE qui a commis la faute originelle et qui n’a rien fait pour corriger son erreur en maintenant toujours la Russie à l’écart. C’est elle et elle seule qui porte la responsabilité des morts d’aujourd’hui. Ce ne sont pas les USA, qui sont libres de leurs choix, les dirigeants européens n’ayant pas mission d’appliquer la stratégie d’un état qui n’est pas européen. Ce n’est pas l’Ukraine, qui est en décomposition. Ce n’est pas non plus la Russie. 

    La Russie pouvait-elle faire autre chose que réagir ? Chaque fois qu’elle s’est montrée conciliante, elle a été écrasée, humiliée. L’OTAN avait promis de ne pas s’étendre aux anciennes républiques soviétiques en échange de la réunification allemande ; la Russie n’a pas réagi quand cela s’est fait et maintenant l’OTAN envisage de s’étendre à l’Ukraine. Poutine a bien compris le message. Il a réagi en Géorgie et a fini par s’y faire respecter, même s’il est dommage que cela ait abouti à une situation bancale, avec des états non reconnus. Il a réagi de façon remarquable en reprenant une Crimée qui est russe et dont le rattachement à l’Ukraine par Khrouchtchev était justifié par la continuité géographique. Il devait réagir au Donbass. Là, on ne sait pas comment cela se terminera, mais il est peu probable que l’issue soit satisfaisante.

    Que faut-il faire du côté de l’UE ? Il ne s’agit pas non plus de laisser entendre à la Russie qu’elle peut se permettre n’importe quoi : certains nostalgiques de l’URSS voudraient l’invasion de l’Ukraine. Mais il y a des dirigeants sérieux à Moscou alors qu’il n’y a que des pantins à Kiev. Il faut donc négocier comme Nicolas Sarkozy l’a fait pour la Géorgie, en reconnaissant à la Russie une part de bon droit et en indiquant ce qu’on exigeait d’elle par ailleurs. En Ukraine, il faudrait exiger de la Russie le respect de l’Ukraine et exiger d’elle de ne plus intervenir au Donbass dès lors que l’Ukraine aurait conféré un statut d’autonomie à cette province. En même temps, il faudrait faire comprendre aux dirigeants de Kiev qu’ils ne peuvent espérer aucun soutien s’ils n’acceptent pas cette autonomie. Partant de là, la Russie prendrait à sa charge le redressement économique de l’Est et l’UE celui du reste de l’Ukraine, dans le cadre d’une formule d’association UE-Ukraine-Russie.

    Maintenant, si l’on replace le conflit dans une perspective européiste plus ambitieuse, en pensant à la future république à instaurer sur notre continent, le conflit prend une tout autre dimension. Bien sûr, on doit regretter cette guerre interne à l’Europe, qui fait des victimes dont on aurait pu se passer et qui va installer un fossé entre des Européens frères. Pourtant, étant donnée l’attitude des dirigeants de l’UE qui sont à la solde d’une puissance alliée mais étrangère, il fallait qu’elle ait lieu. Quelles que soient les réticences que l’on puisse avoir à propos des dirigeants russes, il faut reconnaître que la Russie d’aujourd’hui est le principal point d’ancrage de l’européanité sur le continent. Ainsi le conflit est-il une guerre entre l’Europe, représentée par la Russie, d’une part, et les mauvais démons de cette Europe, représentés par l’UE d’autre part. Il est donc essentiel que la Russie ne se couche pas dans cette affaire. C’est la survie d’une Europe européenne qui est en jeu.

    En attendant, comment faire confiance aux dirigeants des USA et à ceux de l’UE en matière géopolitique ? Les Américains n’ont pas compris que cela fait deux décennies qu’ils ont tout faux quant à leurs alliances. Le 11 septembre ne leur a-t-il pas suffi ? L’exécution ignoble de leurs deux otages par les islamistes d’Irak et de Syrie ne leur a-t-elle pas ouvert les yeux ? Quant aux membres de l’UE, l’exemple de la Libye ne leur dit-il rien ? Ont-ils vraiment pris conscience de ce qui va se passer quand leurs milliers de djihadistes reviendront de Syrie ? Il est vrai que les pays de l’Est de l’UE sentent moins les dangers venant du Sud. Mais comment un dirigeant polonais, par exemple, lequel a nécessairement visité Paris à plusieurs reprises, peut-il se montrer aveugle ?

    Peter EISNER (PSUNE/LBTF)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/09/10/l-europe-et-la-russie.html

  • La CEDH n'oblige pas les Etats à autoriser l'entrée sur leur territoire d'enfants nés par GPA

    Les autorités d'un Etat peuvent légitimement procéder à des "vérifications juridiques" avant d'autoriser l'entrée sur leur territoire d'un bébé né par mère porteuse à l'étranger, a estimé aujourd'hui la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), donnant raison à la Belgique face à un couple ayant eu recours à cette pratique en Ukraine.

    Ce couple de Belges avait saisi la Cour en avril 2013, quelques semaines après que les autorités de leur pays eurent refusé de délivrer des documents de voyage à leur enfant, né par GPA en février 2013 en Ukraine.

    La Convention européenne des droits de l'homme n'oblige pas les Etats à "autoriser l'entrée sur leur territoire d'enfants nés d'une mère porteuse" sans avoir pu "préalablement procéder à certaines vérifications juridiques".

    Michel Janva

  • GB : 100 députés se révoltent : sortons de l’UE, l’immigration, ça suffit !

    Le gouvernement anglais est secoué par un nouveau cyclone qui risque de faire vaciller sur ses fondements toute l'architecture européenne. Cent députés conservateurs, conscients que les indépendantistes de l'UKIP s'envolent dans les sondages, sont prêts à se révolter contre le Premier Ministre David Cameron et ont décidé que, pendant la campagne électorale de 2015, ils demanderont sans détours de quitter l'UE avec armes et bagages. Ils ne veulent plus attendre (Cameron a proposé un référendum populaire pour 2017). On dégage de l'UE, sans référendum, point barre. 

    Et cela se passe dans un pays en constante croissance économique. (...) 

    Ce projet concerne Londres, certes, mais nous sommes tous indirectement concernés : une UE sans le Royaume Uni sera-t-elle mieux ou pire, qui peut le dire ? Elle sera de toute façon très différente de ce qu'elle est actuellement. 

    D'un point de vue politique, les conservateurs actuellement au gouvernement avec les libéraux, craignent fortement pour leur survie car l'Ukip, le parti indépendantiste de Nigel Farage, est en train d'éroder complètement leur base électorale. 

    Il y a quelques semaines, un député Tory, Douglas Carswell, s'est démis de sa charge et se représentera aux élections complémentaires sous les couleurs de l'Ukip. Les sondages lui donnent un avantage de 44 points sur le candidat conservateur et Carswell deviendrait ainsi le premier parlementaire de l'Ukip (United Kingdom Indipendence Party) à Westminster. 

    Le programme est très simple et sans concession : 

    Quitter l'UE et stopper l'immigration. 

    En Angleterre, ce sont les Anglais qui décident. [...]

    Source http://www.lesobservateurs.ch/2014/09/06/gb-100-deputes-se-revoltent-sortons-lue-limmigration-ca-suffit/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook

    http://www.oragesdacier.info/2014/09/gb-100-deputes-se-revoltent-sortons-de.html