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Europe et Union européenne - Page 882

  • Le multiculturalisme n'est plus accepté par les jeunes en Grande-Bretagne

    Les décennies d’efforts pour promouvoir le multiculturalisme ont produit un effet contraire, comme l’indique une nouvelle étude majeure montrant que les adolescents se mélangent moins avec d’autres groupes raciaux que les 40 ans et plus.

    Malgré le développement de la « diversité » dans notre société comme jamais auparavant depuis que l’immigration massive a transformé le visage de la Grande-Bretagne, les adolescents britanniques aujourd’hui ont presque 30% moins d’amis d’autres origines ethniques que les gens des années 20 et du début des années 30.

    L’analyse, conçue par des psychologues expérimentaux de l’Université d’Oxford, a constaté que la génération actuelle d’adolescents montre des niveaux de ségrégation sociale identiques à ceux des personnes d’âge moyen.

    Ce résultat surprenant est apparu lors de la première phase de recherche lancée par la Commission d’Intégration Sociale, un projet soutenu par diverses ONG et entreprises pour examiner l’impact de la diversité croissante en Grande-Bretagne.

    Cette étude est dévoilée alors que les nouveaux chiffres du Bureau de Statistique Nationale ont montrent que le Royaume-Uni a eu la croissance démographique la plus rapide en Europe au cours de la dernière décennie avec la même augmentation de population sur cette période que lors de la génération précédente entière.

    Le premier rapport de cette commission, qui doit être publié plus tard dans la semaine, montre comment les populations de classes et de générations différentes se mélangent dans la Grande-Bretagne moderne. Mais des résultats initiaux reçus par le Sunday Telegraph mettent en évidence des inquiétudes au niveau de l’intégration raciale parmi la tranche d’âge la plus jeune.

    Ainsi un adolescent moyen a seulement moitié moins d’interaction avec des personnes d’origines différentes que les projections pourraient le laisser supposer, en fonction de l’endroit où il vit. 

    Matthew Taylor, le directeur général de la Royal Society of Arts, qui a présidé la commission, a déclaré que “des questions sérieuses” pouvaient se poser sur la capacité des écoles pour intégrer correctement des jeunes de contextes différents qui se côtoient dans les couloirs chaque jour.

    « Ce point ne se rectifiera pas tout seul et exige l’attention urgente de tous pour promouvoir une meilleure intégration parmi des jeunes quand ils sont à un moment particulièrement formateur dans leur développement », a-t-il dit.

    Ces conclusions ont été basées sur un échantillon de 4.269 personnes interviewées par Ipsos MORI. On a demandé à chaque participant de décrire des rencontres récentes avec leurs amis et demandé de donner des renseignements sur ceux qui était présent et la nature de leurs relations.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/07/le-multiculturalisme-nest-plus-accepte.html

  • Les quatre vertus cardinales allemandes : méthode, sérieux, continuité, sens du collectif

    Heine a tout dit, voilà 150 ans, de la formidable et parfois inquiétante efficacité des Allemands. « C’est la méthode »   

    Pardonnez-moi, Seigneur, parce que j’ai pêché. Je ne communie pas dans la passion footballistique et je ne partage pas la ferveur populacière pour nos dieux du stade. Né dans un pays recouvert de neige six mois par an, j’avais quelques excuses pour préférer le ski ou la montagne, ou la voile plus tard. Les joueurs de balles n’en restent pas moins les héros de notre temps et le football un phénomène social. On peut aussi regarder un match de foot ou de rugby avec plaisir tout en songeant que les héros d’épopée d’autrefois avaient bien plus d’allure.

    Dans un article avant la finale, le Monde nous renseignait sur les raisons tactiques des succès de la Mannschaft. Ce sont quatre vertus qui expliquent les réussites sportives, économiques ou politiques de l’Allemagne, participant du génie de son peuple ou de l’éthos de la nation : la méthode, le sérieux, la continuité, le sens collectif.

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  • Quel bilan après l’« euro-secousse » ? par Georges FELTIN-TRACOL

    Les élections européennes du 25 mai 2014 ont vu le succès des formations eurosceptiques, « populistes », « nationalistes », voire « europhobes » dans quelques États membres de l’Union (pseudo-)européenne. Le Front national (F.N.) en France, l’U.K.I.P. (Parti de l’indépendance du Royaume-Uni) et le Parti du Peuple au Danemark sont arrivés en tête du scrutin. En Autriche, le F.P.Ö. (Parti national-libéral) gagne des suffrages tandis qu’en Italie, si la Ligue du Nord arrête un déclin annoncé (6,15 %), le Mouvement 5 Étoiles (M.5S.) de l’humoriste Beppe Grillo reste à un étiage élevé (21,16 %) même si le Parti démocrate de centre-gauche du président du Conseil Matteo Renzi réalise 40,81 %.

    Ailleurs, la situation est plus contrastée. Le Parti de la Liberté (P.V.V.) du Néerlandais Geert Wilders semble pâtir de son rapprochement avec le F.N. En Hongrie, le F.I.D.E.S.Z. (Alliance des jeunes démocrates) du Ministre-président Viktor Orban remporte la majorité absolue (51,48 %) tandis que le Jobbik demeure la deuxième force politique magyare avec 14,67 %, ce qui inquiète la presse cosmopolite. Grâce à la suppression du seuil de 5 % aux élections européennes, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe permet au N.P.D. (Parti national-démocrate d’Allemagne) en la personne d’Udo Voigt de siéger à Bruxelles à côté des représentants des Électeurs libres (un élu), du Parti Pirate (un siège), défenseurs de la cause animale (idem), des protecteurs de la famille (idem) ou des écologistes-démocrates (idem).

    Loquaces sur la poussée « europopuliste », les commentateurs politiques ont été plus discrets à propos du succès de mouvements radicaux de gauche. Alors qu’en France, le Front de Gauche animé par Jean-Luc Mélenchon fait un résultat décevant par rapport au relatif succès de ce dernier à la présidentielle de 2012 (6,47 % contre 11,10 %), deux pays se distinguent et vont à l’encontre de la tendance générale observée dans l’Union : la Grèce et l’Espagne.

    En Grèce, la première place revient à Syriza d’Alexis Tsipras (26,57 %). Cette Coalition de la Gauche radicale dépasse les conservateurs (22,72 %) et enfonce les socialistes (8,02 %). Cependant, en dépit d’une incroyable persécution politico-judiciaire, les ultra-nationalistes d’Aube dorée – qui, contrairement à ce qu’affirment les médiats officiels stipendiés, ne sont pas des néo-nazis, mais bien plutôt les héritiers de Ioannis Métaxas qui affronta en 1940 – 1941 Mussolini et Hitler – arrivent troisième avec trois élus et 9,39 %. Scission des conservateurs par refus d’entériner les plans d’austérité de la Troïka (F.M.I. – B.C.E. – U.E.), le parti des Grecs indépendants décoche quant à lui un siège (3,46 %).

    En Espagne, la surprise s’appelle Podemos (« Nous pouvons »). Fondée en mars 2014 par un trentenaire, professeur intérimaire de sciences politiques, Pablo Iglesias et portée par les plus motivés du mouvement des « Indignés », cette jeune formation a récolté 1 200 000 voix, 7,97 % et cinq parlementaires européens. Siégeant à la G.U.E. – G.V.N. (Gauche unitaire européenne – Gauche Verte nordique) avec les communistes, Mélenchon et les trois eurodéputés du Sinn Fein irlandais, Podemos capitalise sur un programme qui parle aux Espagnols : restructuration de la dette, réduction du temps de travail hebdomadaire à 35 h., fin des expulsions immobilières, instauration d’un salaire maximum… Ses thèmes de campagne le rapprochent de ceux défendus par l’Italien Grillo. Comme Grillo pour les députés et les sénateurs du M.5S., Pablo Iglesias « a imposé une limite au salaire des députés de Podemos (trois fois le salaire minimum espagnol, soit 1930 euros par mois; le surplus sera versé au parti ou à des O.N.G.) et l’interdiction de voler en classes affaires (1) ». La cléricature médiatique harcèle l’ancien militant aux Jeunesses communistes et l’accuse – crime suprême ! – de s’inspirer de feu le président Hugo Chavez et de vouloir importer dans la péninsule le bolivarisme. Ses détracteurs rappellent sans cesse qu’« il fut membre du conseil exécutif du Centre d’études politiques et sociales (C.E.P.S.), une fondation qui a reçu, selon le journal El Pais, plus de trois millions d’euros en dix ans du gouvernement vénézuélien d’Hugo Chavez pour du conseil en stratégie politique (2) ».

    Toutefois, en dépit d’une abstention très élevée et d’une vague non négligeable de formations protestataires, le Parlement européen continue à être dominé par un cartel institutionnel regroupant les conservateurs démocrates-chrétiens, les socialistes, les libéraux-centristes et les Verts.

    Candidat battu à la présidence de la Commission européenne, le social-démocrate allemand Martin Schulz vient d’être réélu le 1er juillet dernier pour trente mois président du Parlement de Strasbourg – Bruxelles, son successeur pour la fin de la mandature étant un conservateur démo-chrétien. Ce pacte confirme que la droite et la gauche appliquent la même politique d’austérité économique et d’alignement mondialiste. La présence d’une forte minorité d’eurosceptiques les oblige à ériger un « cordon sanitaire ». Ainsi apprend-on que « es conservateurs du P.P.E., les socialistes du S.&D. (socialistes et démocrates) et les libéraux de l’A.D.L.E., trois groupes pro-européens, ont scellé une sainte alliance valable pour la durée de la législature (2014 – 2019) (3) ».

    L’immédiate après-élection fut surtout marquée par les nombreuses tractations des nouveaux élus anti-U.E. afin de constituer un ou plusieurs groupes parlementaires. Dès les résultats connus, trois pôles souverainistes rivaux émergèrent autour des Tories britanniques, de l’U.K.I.P. de Nigel Farage et de l’Alliance européenne de la liberté animée par Marine Le Pen.

    En 2009, à la demande de leur chef David Cameron alors dans l’opposition, les conservateurs britanniques quittèrent le P.P.E. (Parti populaire européen) et s’associèrent aux Polonais de Droit et Justice (P.i.S.) des jumeaux Kaczynski et au Parti démocratique civique (O.D.S.) du président tchèque Vaclav Klaus, pour former le groupe des Conservateurs et réformistes européens (C.R.E.). Considéré comme « anti-fédéraliste », ce groupe affiche clairement son atlantisme et son libéralisme, même si le P.i.S. se veut étatiste. Soucieux d’être réélu l’année prochaine, Cameron a tenté d’empêcher Nigel Farage de reconduire son groupe parlementaire en attirant vers le noyau fondateur Tories – P.i.S. – O.D.S. d’autres députés européens si bien que E.C.R., avec 70 membres, est désormais le troisième groupe du Parlement européen. Sont venus s’agréger les les nationaux-centristes flamands de la N.V.A. de Bert de Wever, des élus anti-monnaie unique de l’Alternative pour l’Allemagne, des Vrais Finlandais et du Parti du peuple danois. Tous se couchent aux oukases des médiats.

    Co-président du groupe Europe de la liberté et de la démocratie de 2009 à 2014, Nigel Farage a craint un instant de siéger parmi les non-inscrits. Finalement, il est arrivé à maintenir son groupe, devenu Europe de la liberté et de la démocratie directe, en s’alliant avec les 17 élus italiens du M.5S. et en ralliant la dissidente frontiste Joëlle Bergeron favorable au droit de vote des étrangers aux élections locales. Les ont aussi rejoints deux Démocrates suédois et Rolandas Paksas d’Ordre et Justice, un ancien président de la République lituanienne destitué pour corruption, il y a dix ans.

    L’échec d’un groupe Alliance européenne de la liberté démontre la difficulté de trouver une position commune entre des partenaires aux préoccupations nationales dissemblables. Outre les atermoiements d’un nationaliste macédonien de Bulgarie, le principal point d’achoppement portait sur l’admission ou non des quatre élus polonais du Congrès de la Nouvelle Droite de Janusz Korwin-Mikke. Ce nouveau parti n’a strictement rien à voir avec Éléments, Vouloir, Trangressioni ou Sezession d’autant qu’il mélange propositions conservatrices et esprit libertarien. Le refus, préventif et répété, de Marine Le Pen et de Geert Wilders de s’entendre avec le N.P.D., le Jobbik et Aube dorée n’a fait qu’accentuer les difficultés de constituer un groupe viable dans les délais impartis. Mais même si ce refus n’avait pas été posé, il est probable que les députés hongrois n’auraient jamais siégé avec leurs collègues grecs. En effet, Aube dorée défend la « Grande Idée » panhellénique, ouvre pour l’unité de Chypre dans la perspective d’un rattachement à la Grèce et s’oppose à la Turquie tandis le Jobbik dont les visées sont pantouraniennes et pro-turques, soutient la République turque de Chypre du Nord et le Haut-Karabakh azéri et revendique une islamophilie déstabilisante pour certains inquisiteurs de presse. En voyage en Turquie en novembre 2013, son président, Gábor Vona, prévenait que son parti « ne coopérera jamais avec aucune organisation nationaliste radicale occidentale qui considère que les Turcs et l’Islam sont les ennemis (4) ». Il ajouta que « l’islam est le dernier espoir de l’humanité dans les ténèbres du globalisme et du libéralisme (5) ». Dans ces conditions, une coopération entre les Hongrois et le F.N. et ses partenaires s’avérait impossible.

    Toutes ces discussions, abouties ou non, ne doivent surtout pas cacher que le succès des mouvements eurosceptiques exprime avant tout un gigantesque dépit envers une Europe guère identitaire. La plus grande preuve du déni identitaire actuel concerne le groupe C.R.E., présidé par Syed Kamall, un musulman originaire de la Guyana ! Au fait, c’est le Tory Cameron qui a légalisé adopter outre-Manche le mariage homosexuel ! Ces eurosceptiques sont des passéistes dépassés parce qu’ils continuent à protéger des nations submergées par des flux migratoires allogènes sans se soucier de l’ethnicité européenne des Britanniques. Par une heureuse coïncidence, le journaliste de Libération en poste à Bruxelles signale que dans la répartition des présidences de commissions, C.R.E. vient de recevoir la Défense et le Marché intérieur, soit le renard atlantiste-libéral dans un méga-poulallier européen… Les partis peuvent bien apparaître « populistes » en gardant un conservatisme libéral étriqué pour le plus grand malheur des peuples autochtones d’Europe.

    Face à ces formations parodiques et nuisibles et au moment où le Moyen-Orient assiste à la renaissance à Racca d’un califat islamiste, il importe de donner une vigoureuse impulsion alter-européenne ainsi qu’une praxis s’inspirant à la fois des thèses de Podemos, des positions d’Aube dorée, des idées du Jobbik et de la manière de gouverner du F.I.D.E.S.Z., le tout sublimé par une Weltanschauung anti-atlantiste et pro-continentale. Au-delà d’une anti-Europe nationale-souverainiste et d’une pseudo-Europe existe en puissance une Europe solidaire de toutes les identités natives boréennes.

    Georges Feltin-Tracol

    Notes

    1 : Sandrine Morel, « L’« indigné » espagnol qui veut bousculer l’Europe », Le Monde, 1er juillet 2014.

    2 : Idem.

    3 : Jean Quatremer, « À Strasbourg, les europhobes mis au ban du Parlement », Libération, 1er juillet 2014.

    4 : « Gábor Vona : “ L’islam est le dernier espoir de l’humanité dans les ténèbres du globalisme et du libéralisme ” », mis en ligne sur le Blogue de Lionel Baland, le 4 novembre 2013.

    5 : Idem. Lionel Baland rapporte aussi que Gábor Vona révéla au cours de ce séjour que « sa vie personnelle a été influencée par l’islam, qu’il a de nombreux amis et collègues musulmans et qu’un de ses témoins de mariage était un Palestinien ». Le Jobbik assume bien sûr un anti-sionisme radical.

    http://www.europemaxima.com/

  • Interdiction de la propagande LGBT à l'école

    En Pologne, on ne veut pas voir les ABCD de l'égalité :

    "Deux cent cinquante mille Polonais ont apposé leur signature sous un projet de loi citoyen exigeant l’interdiction de la sexualisation prématurée des enfants à l’école et son assimilation à des actes de pédophilie. Cette initiative citoyenne a été remise le 2 juillet au Parlement polonais, qui devra donc en débattre dans un délai de trois mois. Si les députés décident de l’adopter en l’état, la disposition du Code pénal polonais stipulant que « Toute personne promouvant ou vantant publiquement des comportements à caractère pédophile est passible d’une amende, d’une peine de restriction de liberté ou d’une peine de privation de liberté pouvant atteindre deux ans » serait étendue à « toute personne promouvant ou vantant publiquement les comportements à caractère sexuel des mineurs de moins de 15 ans ou qui fournit à ces mineurs des moyens leur facilitant ce type de comportements ».

    Les organisateurs de la pétition ne cachent pas qu’il s’agit de contrer l’action du lobby homosexuel, qui cherche à imposer aux établissements scolaires une politique de sexualisation des enfants et de banalisation de l’homosexualité sous couvert de lutte contre les discriminations. Car si officiellement la Pologne opte encore pour une éducation sexuelle encourageant la chasteté avant le mariage, dans la pratique de plus en plus d’écoles mettent en œuvre, sous la pression du ministère de l’Éducation, qui exerce même un chantage aux subventions européennes, les recommandations du bureau européen de l’OMS en matière d’éducation sexuelle. [...]

    Si la chose est encore peu connue en France, il est de notoriété publique en Pologne que l’Allemagne est déjà allée jusqu’à mettre en prison des parents récalcitrants qui refusaient d’envoyer leurs enfants à de tels cours d’éducation sexuelle. En effet, les émigrés polonais étant nombreux en Allemagne et beaucoup d’entre eux étant des catholiques ou simplement des conservateurs encore peu au fait de l’idéologie du genre aujourd’hui à l’honneur en Europe, les cas d’enlèvement d’enfants polonais par le Jugendamt allemand (l’équivalent de notre assistance sociale) ne sont malheureusement pas rares et les médias polonais parlent donc assez fréquemment des ingérences excessives des autorités allemandes dans l’éducation des enfants.Des ingérences que certains Allemands de la Demo Fur Alle (la Manif pour tous allemande, car la révolte pro-famille française fait des émules à l’étranger) comparent même à la politique de la Jugendamt dans les années 1930…

    On peut donc comprendre que les citoyens polonais prennent aujourd’hui l’initiative pour interdire à leur gouvernement et aux organisations LGBT de venir dans les écoles encourager les enfants à une vie sexuelle prématurée et surtout aux pratiques sexuelles déviantes. Il y a d’ailleurs eu des cas où des organisations homosexuelles avaient distribué aux enfants, dans le cadre de programmes de prévention du Sida, des brochures à caractère quasi-pornographique où certaines pratiques homosexuelles étaient décrites avec moult détails peu ragoûtants. Si le projet de loi citoyen présenté le 2 juillet est adopté, les personnes distribuant de telles brochures pourront désormais être condamnées. [...]"

    Michel Janva

  • L’honneur des joueurs grecs.

    La coupe du monde de balle-au-pied se termine dimanche et le Brésil se retrouve face à une situation sociale qui ne se soldera pas seulement à l’automne prochain par l’élection présidentielle : comme toutes les puissances émergées récemment, il est à un tournant de son histoire, ce qui peut expliquer que la Chine suit avec beaucoup d’attention l’actualité de la rue brésilienne. 

    Quant à la France et malgré le relais sportif assumé par le Tour de France cycliste, l’actualité redevient plus politique et il est fort probable que l’été soit marqué, entre autres, par la question régionale, le projet de redécoupage des régions étant débattu à l’Assemblée nationale à partir de mardi prochain : un débat qui s’annonce chaud et qui risque bien de déborder (et tant mieux, d’une certaine manière) des travées du Palais-Bourbon, en particulier à l’ouest de la France…

    Pour l’heure, les équipes défaites au Brésil sont revenues dans leurs pays respectifs, parfois dans l’opprobre mais aussi dans la fête, certaines nations retrouvant dans « leurs joueurs » une fierté que les politiques ont souvent, au temps et au nom d’une mondialisation dénationalisante, abandonnée (sauf à l’heure des échéances électorales), et les drapeaux agités à l’arrivée des équipiers français étaient bien « nationaux », aucun drapeau étoilé de l’Union européenne n’ayant, à ce jour, été aperçu lors d’une rencontre internationale de balle-au-pied, ce qui n’est pas totalement anecdotique et révèle aussi ce qui manque à cette Union, c’est-à-dire une réalité sentimentale et affective…

    La suite sur le bllog de Jean-Philippe Chauvin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-honneur-des-joueurs-grecs

     
  • Extrême droite hongroise: « le FN est sioniste »

    lefigaro.fr: Le dirigeant du Jobbik hongrois a qualifié aujourd’hui le Front national français et le FPÖ autrichien de « partis sionistes », après le refus de ces formations de s’allier avec l’extrême droite hongroise au Parlement européen.

    « Le Jobbik ne forme pas d’alliances avec les partis sionistes, comme le Front national français et le Parti de la liberté (FPÖ) autrichien, pour de simples raisons financières« , affirme Gabor Vona dans un entretien au quotidien Magyar Hirlap. Le FN et ses alliés traditionnels du Parti pour la liberté (PVV) néerlandais, du FPÖ, de la Ligue du Nord italienne et du Vlaams Belang flamand (Belgique) ont échoué lundi à composer un groupe au Parlement européen. Un tel groupe leur aurait permis notamment d’accéder à des subventions.

    Le FN avait exclu de s’allier avec les néo-nazis grecs d’Aube Dorée, l’élu allemand du NPD ou les Hongrois du Jobbik, un parti ultra-nationaliste au discours volontiers raciste, antisémite et anti-Roms. M. Vona, dont le parti a obtenu 3 des 21 sièges hongrois aux élections européennes en mai, accuse dans la même interview le PVV d’avoir « humilié la religion« .

    Un autre responsable du Jobbik, Marton Gyongyosi, avait qualifié cette année le FN et le PVV de partis « libéraux » et « islamophobes« , dont l’hostilité à l’immigration avait selon lui « le soutien sioniste d’Israël« .

    Pourtant d’après les commentaires de la tribune juive, elle n’en ferait pas encore assez. Faire alliance avec les anti-nationalistes et sionistes radicaux de Geert Wilders, les régionalistes anti-Français du VB et les autres, ne lui aura servi à rien, ni à obtenir les subventions ni à faire plaisir aux sionistes de France et d’Israël qu’elle courtise avec tant de passion.

     

     

    tribunejuive.info: « Il existe -pourquoi le nier ?- une suspicion d’antisémitisme qui pèse sur le Front national et que je conteste avec la plus grande force », déclare Marine Le Pen en estimant que son père Jean-Marie « aurait dû constater qu’il n’avait pas anticipé que ses propos » sur « la fournée » évoquée à propos de l’artiste Patrick Bruel, de confession juive, « prêteraient le flanc à une énième attaque contre le FN, et arrêter là cette polémique ».

    « Je ne cesse de le répéter aux Français juifs, qui sont de plus en plus nombreux à se tourner vers nous :  non seulement, le Front national n’est pas votre ennemi, mais il est sans doute dans l’avenir le meilleur bouclier pour vous protéger, il se trouve à vos côtés pour la défense de nos libertés de pensée ou de culte face au seul vrai ennemi, le fondamentalisme islamiste+», assure-t-elle.

    Ce que Marine Le Pen ne peut nier, c’est que son père, fondateur et Président d’honneur du Front National , se soit livré à une attaque antisémite contre Patrick Bruel. Cette attaque avait un sens : celui de l’antisémitisme primaire et traditionnel. Ce n’était pas une mauvaise interprétation du mot fournée : Jean-Marie Le Pen savait que Bruel est juif et il a prononcé le mot en connaissance de cause, pour se faire plaisir, pour faire rire ses compagnons de racisme et parce qu’il estime que le FN doit être un parti pas comme les autres mais un parti qui transgresse et qui fédère les électeurs anti juifs.

    Que les juifs de France soient victimes du racisme des islamistes, de la haine sournoise des intellectuels » anti sionistes », ce n’est sûrement pas chez ceux qui évoquent en riant les fours crématoires qu’ils vont rechercher un bouclier.

    Au mieux, ils pourraient trouver une enclume .

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/extreme-droite-hongroise-le-fn-est-sioniste_111631.html#more-111631

  • Projet de loi espagnol sur l’avortement : équilibrer les intérêts de la mère et de l’enfant

    Jeudi et vendredi 3 et 4 juillet se réunissaient dans l’enceinte du Parlement espagnol 150 représentants de 16 pays d’Europe et d’Amérique du Sud (Argentine, Arménie, Chili, Equateur, El Salvador, Slovaquie, Espagne, France, République fédérale de Yougoslavie Macédoine, Hongrie, Italie, Mexique, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et République tchèque) en compagnie de députés espagnols à l’occasion d’une conférence organisée par« L’Action Mondiale des Parlementaires et des Gouvernants pour la Vie et la Famille » et parrainée par le Parti Populaire (Partido Popular en espagnol, PP). Ils y discutaient du nouveau  « Projet de loi sur la protection de la vie de l’enfant à naître et des droits de la femme enceinte » émis en décembre 2013 par le gouvernement espagnol et qui devrait être prochainement discuté par le Parlement. Celui-ci réforme la loi organique n°2/2010 sur « la santé sexuelle et reproductive et l’interruption volontaire de grossesse », largement critiquée, en particulier lors des manifestations de 2009 où un million de personnes avaient exprimé leur désaccord.

    Après le discours introductif du député espagnol et secrétaire général de l’Action Mondiale des Parlementaires José Eugenio Azpiro, avec Angel Pintado, sénateur et Président de cette organisation, le débat a fait intervenir divers professionnels. Un scientifique (Dr. Nicolás Jouve), un médecin (Dr. Ana Martin), un philosophe (Pr. Christophe Tollefsen) et le juriste Grégor Puppinck se sont exprimés.

    Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ (European Center for Law and Justice) à Strasbourg, a tout d’abord souligné le fait que, bien que reflétant une position encore minoritaire en Europe, ce projet de loi s’incrit parfaitement dans le cadre de la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (Strasbourg) et respecte de même toutes les normes européennes et internationales. De fait, nulle convention internationale ne créerait un droit à l’avortement. Le projet de loi espagnol propose au contraire de garantir le respect du droit à la vie dans le cadre des conventions internationales. Il a ensuite exposé comment l’avortement ne doit plus être considéré dans une perspective juridique unilatérale, mais bilatérale, et plus encore multilatérale.

    La notion de ‘droit à l’avortement’ doit être mise en cause car elle implique de considérer l’avortement comme un droit positif et subjectif unilatéral ne prenant en compte qu’un seul intérêt, celui de la mère. Une telle approche conduit à nier l’existence ou la valeur de l’enfant à naître contre lequel un tel droit s’applique. Ce fut la perspective dans laquelle s’inscrivait la loi espagnole adoptée par le précédent gouvernement. Cette approche unilatérale du droit à l’avortement est idéologique car elle est fondée sur la négation d’une parcelle de la réalité (l’enfant) et tend à y faire primer la volonté pure d’un tiers (de la mère). Comme toute approche idéologique, son application intégrale serait destructrice : s’il existait réellement un droit à l’avortement, il faudrait alors supprimer toutes les limites, et l’autoriser sans condition de délai.

     

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    Michel Janva

  • Ukraine: Donetsk la rebelle prépare sa défense

    Les rebelles pro-russes se préparaient lundi à défendre leur principale place forte de Donetsk, alors que les forces de Kiev avançaient dans sa direction, après avoir pris samedi et dimanche plusieurs villes, dont Slaviansk, abandonnée sans combat par les insurgés.

    Chateau

    Plusieurs leaders séparatistes ont affiché leur détermination à livrer bataille après ce "repli tactique", affirmant même, comme l'a dit l'un d'entre eux, Denis Pouchiline, que la défense de Donetsk, la capitale du bassin houiller du Donbass, allait marquer un tournant dans leur conflit avec Kiev.
    Mais le "vice-Premier ministre" de la république autoproclamée de Donetsk, Andreï Pourguine, a reconnu, dans une conversation avec l'AFP, que les rebelles n'avaient "peut-être pas" assez de forces pour résister à l'armée de Kiev.
    Mais "s'ils (les loyalistes) commencent à raser cette ville comme ils ont rasé Slaviansk j'espère que le monde ne restera pas sans réagir à l'extermination de milliers de civils pacifiques dans leurs maisons", a-t-il ajouté.
    Interrogé sur l'aide de la Russie, il a évité d'évoquer son aspect militaire.
    "Il y a une aide humanitaire, médicale, des organisations de la société civile russe, il y a une aide de la Fédération de Russie au niveau des pourparlers, la Russie participe aux consultations, (le chef de la diplomatie Sergueï) Lavrov discute personnellement avec les Européens. Bien sûr on pourrait attendre plus mais ce n'est déjà pas mal".
    Quant à l'aide militaire, elle "doit répondre à (des résolutions du) Conseil de sécurité de l'ONU, au maintien de la paix ou à des états de catastrophe humanitaire. Et je ne vois pas ici de telle tragédie, mais une tragédie émotionnelle", a encore dit M. Pourguine.
    Lundi la ville était calme et on ne notait pas de préparatifs militaires ou de présence accrue d'hommes armés dans les rues du centre où peu de gens circulaient.
    Le potentiel militaire des rebelles - qui compteraient au total quelques milliers de combattants dans les régions de Donetsk et Lougansk - est difficile à mesurer. Des colonnes de véhicules transportant plusieurs centaines d'hommes ont été vues entrant à Donetsk pendant le week-end, ainsi que des blindés et des camions montés de canons anti-aériens.
    Défendre une aussi grande ville n'est pas évident, même si des points de contrôle renforcés ont été érigés par les rebelles sur les grands axes.
    - Guérilla urbaine ? -
    Cependant, l'armée ukrainienne est confrontée à une tâche difficile. Donetsk compte un million d'habitants et le président ukrainien Petro Porochenko s'est engagé solennellement à ne pas les mettre en danger. Entrer dans la ville avec des chars et des blindés exposerait ceux-ci aux tirs d'armes anti-char, dont les rebelles sont amplement pourvus. Et une éventuelle guérilla urbaine, évoquée par les insurgés, ferait couler beaucoup de sang.
    Selon l'ancien ministre de la Défense par intérim, Mykhaïlo Koval, la stratégie, conçue par le président Petro Porochenko lui-même, consiste à établir un "blocus" tant de Donetsk que de l'autre grande ville rebelle, Lougansk. Ce "blocus complet" forcera les rebelles "à déposer les armes", a-t-il estimé à la télévision.
    De fait, les forces loyalistes resserrent leur étau. Présentes depuis le début aux portes de Donetsk à l'ouest, où elles ont toujours gardé le contrôle de l'aéroport autour duquel se déroulent régulièrement des combats sporadiques, elles se rapprochent par le nord depuis trois jours.
    La grande inconnue reste l'appui que les habitants de Donetsk sont prêts à donner aux combattants insurgés.
    Dimanche, plus de deux mille partisans de la "République populaire de Donetsk" - un nombre qui paraît modeste par rapport au million de ses habitants - se sont rassemblés pour proclamer leur intention de défendre la ville.
    Une autre incertitude est le degré de soutien que le Kremlin pourrait offrir aux insurgés face à l'offensive sur Donetsk. Pour Volodymyr Fessenko, chef du centre d'études politiques Penta, certes, "il y aura des pressions (en Russie) sur Poutine pour faire entrer ses troupes dans le Donbass, mais il est plus probable que Moscou soutiendra les séparatistes par des livraisons d'armes et une concentration de ses troupes à la frontière", car une intervention directe "provoquerait une troisième vague de sanctions et Poutine voudrait l'éviter".
    Sur le plan diplomatique, Moscou jouit d'un appui indirect des Européens, et notamment de Berlin, qui cherche à pousser Kiev à accepter un cessez-le-feu inconditionnel, ce que l'Ukraine refuse, jugeant qu'il ne ferait que renforcer les rebelles, tant qu'ils contrôlent des parties de la frontière avec la Russie.

    Stéphane Orjollet avec Galina Korba   

    Afp via yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupuZZZVllcrgZSsaI.shtml

  • Coucou, revoilà Leonarda

    «Attention, j'arrive en France !» nargue Resat Dibrani, le père de Leonarda. La lycéenne rom se trouve actuellement, avec sa mère et trois de ses frères, enCroatie, pays membre de l'Union européenne. Munis de titres de voyage, ils séjournent chez le frère de Resat Dibrani. Le père explique :

    «Lundi, ils auront les passeports. Et dans une semaine, quinze jours, on partira, toute la famille ensemble! Comme ça, ma femme - enceinte de huit mois et demi - accouchera à l'hôpital de Pontarlier, là où est née Medina (la cadette)».

    «On ne change pas de nationalité : on est croates! Les enfants sont nés en Italie. On va leur montrer à Hollande et à Valls qui est le chef! On va leur dire en face! Ils ne me croyaient pas quand on disait qu'on était européens. Ils nous ont renvoyés au Kosovo comme des animaux, avec de faux papiers. Ah, le préfet du Doubs, il va être bien dans la merde!»

    «Il faut que toute l'Europe sache ce qu'a fait la France. Nous allons aller à la Cour de Strasbourg, pour demander des dommages et intérêts. La France, maintenant, on va la faire payer !»

    Comme disait Leonarda : "C'est l'Europe et puis voilà !".

    Michel Janva

     
  • Grèce, année zéro (Docu)

    Depuis qu’elle a été contrainte par l’Union européenne et le FMI, en 2010 et 2011, à des réformes et des économies drastiques en échange de prêts de 240 milliards d’euros, la Grèce est volontiers présentée, en France, comme une victime de l’Europe. En Allemagne, à l’inverse, on la considère largement comme responsable des tourments de la zone euro.

    Jean Quatremer et Pierre Bourgeois sont partis à la rencontre de Grecs de toutes conditions sociales, depuis les citoyens ordinaires qui, à Patmos comme à Athènes, ont souffert des mesures d’austérité, jusqu’aux responsables chargés de mettre en œuvre les réformes.

    Réalisé par Pierre Bourgeois et Jean Quatremer (France/Grèce 2014)