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Europe et Union européenne - Page 919

  • Jean-Claude Juncker. Quel message pour les Européens ?

    « Bref, rien ne changera vraiment dans les perspectives offertes par l’Union européenne. »

    La désignation de Jean-Claude Juncker comme président de la Commission européenne devra être ratifiée par le Parlement européen, mais elle paraît désormais acquise. Elle a résulté d’un vote au Conseil européen (représentant les chefs d’Etat et de gouvernement) à la quasi-unanimité, sauf ceux de la Grande-Bretagne et de la Hongrie.

    Dans un premier temps, ceux qui espèrent encore en l’avenir de l’Union européenne se sont réjouis. David Cameron qui s’était battu jusqu’au dernier moment contre cette nomination a dû céder devant l’obstination d’Angela Merkel, mollement soutenue par François Hollande. Cameron laisse planer désormais la menace d’un retrait de l’Union européenne. Quand on connaît le rôle qu’elle y joue en tant qu’ennemie de l’intérieur, au service constant des USA, nul ne regrettera la Grande-Bretagne. Restera à s’assurer que les nombreux fonctionnaires européens de nationalité britannique placés depuis les origines dans les institutions et y jouant le rôle d‘insiders, seront remplacés… Ceci paraît fort improbable.

    En dehors de cela, si Juncker est apparu comme le meilleur choix pour la Commission européenne, c’est bien parce qu’il n’existait pas d’autres candidats présentables aux yeux des conservateurs du parti démocrate européen (PDE) ayant acquis la majorité au Parlement. Sa désignation est le résultat d’arbitrages compliqués entre Conseil et Parlement : des socialistes soutenant un conservateur, et vice-versa. De ces marchandages devrait résulter le choix par le Parlement du socialiste Martin Schultz comme président. Le «socialisme» de celui-ci est très pâle, et difficile à distinguer, mis à part quelques questions relatives aux investissements publics, de celui des conservateurs.

    Quant à Jean-Claude Juncker, s’il est doté d’une forte personnalité (au contraire de son prédécesseur le caricatural Barroso), on oubliera difficilement qu’il a constamment encouragé la création au cœur de l’Europe d’un des plus grands paradis fiscaux au monde, le Luxembourg. Ceci pendant six ans comme ministre des Finances (1989-1995), puis dix-huit ans comme premier ministre et ministre des Finances (1995-2013). Il est de ceux qui par ailleurs ont le plus contribué à la dérégulation financière de l’espace européen et à la mise en place de politiques d’austérité dont tous les Etats européens souffrent encore, sauf l’Allemagne.

    Par ailleurs pendant huit ans président de l’Eurogroupe (2005-2013), il n’a en rien joué un rôle analogue à celui du président de la Banque fédérale de réserve aux Etats-Unis pour soutenir les politiques du gouvernement américain.

    Sous son égide, le Luxembourg, qui dispose en tant que membre du Conseil européen d’un droit de veto sur toutes les décisions relatives à la fiscalité et à la réglementation financière et bancaire européennes, n’a jamais rien fait pour s’opposer aux véritables diktats imposés à l’Europe par les intérêts financiers internationaux régnant à Wall Street et à la Cité de Londres.

    N’ayant jamais combattu en quoi que ce soit l’emprise de ces intérêts financiers, reprise et amplifiée par Washington, il y a tout lieu de croire qu’il ne s’opposera pas plus à eux que ne faisait son prédécesseur Barroso, ceci notamment à l’occasion des négociations sur le TTIP et sur le futur TISA dont on sait que la Commission s’obstine, sur les injonctions de Washington, à écarter les Etats européens (voir notre article http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1403&r_id=). Il ne fera rien non plus pour associer l’Europe ou l’euro à une éventuelle dédollarisation du monde que pourraient prochainement s’efforcer d’entreprendre les pays du BRICS.

    Bref, rien ne changera vraiment dans les perspectives offertes par l’Union européenne. Si encore la France avait en François Hollande (*) un chef d’Etat de la trempe de l’Italien Matteo Renzi, à eux deux, ils pourraient peut-être faire quelque peu évoluer le poids du socialisme en Europe. Mais il ne faut pas y compter.

    Jean-Paul Baquiast

    historien et homme politique français.

    28/06/2014

    Pour une Europe intelligente

    Europe solidaire.eu

    Note de la rédaction :

    (*) Selon Le Monde des 29 et 30/06/2014, Jean-Claude Juncker était à peine désigné pour la présidence de la Commission, quand François Hollande a réclamé, vendredi 27 juin, «une responsabilité importante» pour le commissaire français sous la forme d’une vice-présidence. Il a pour ce faire quatre poulains : l’ancien ministre des Finances Pierre Moscovici, l’ancien directeur général de l’OMS Pascal Lamy, l’ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault et l’ancienne ministre Elisabeth Guigou.

    http://www.polemia.com/jean-claude-juncker-quel-message-pour-les-europeens/

  • Le projet de loi espagnol sur l’avortement bientôt discuté

    Plusieurs dizaines de députés d’Europe et d’Amérique du Sud se retrouvent à Madrid jeudi 3 et vendredi 4 juillet au Parlement espagnol pour soutenir le projet de loi espagnol améliorant la protection de l’enfant à naître ainsi que les droits de la femme enceinte. Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, a été invité à s’y exprimer. Une « déclaration de Madrid » devrait y être adoptée.

    « L’Action Mondiale des Parlementaires et des Gouvernants pour la Vie et la Famille », est à l’origine de cet important séminaire parrainé par le Parti Populaire (Partido Popular en espagnol, PP) et qui se tiendra dans l’enceinte même du Parlement. Ce sera l’occasion d’introduire le « Projet de loi sur la protection de la vie de l’enfant à naître et des droits de la femme enceinte »dont l’objectif est de revenir sur la libéralisation de l’avortement effectuée par le Gouvernement de M. Zapatero.

    Le Parti Populaire espagnol possède à présent la majorité absolue au Parlement. Cette loi pourrait être adoptée avant mi juillet.

    Le séminaire permettra à différentes personnalités de compétences pluridisciplinaires de souligner toutes les problématiques auxquelles le projet de loi tente de répondre. Le Dr. Nicolás Jouve s’exprimera sur l’aspect scientifique du commencement de la vie, et analysera les dernières données scientifiques sur la grossesse. Ana Martin, Docteur en médecine complètera le propos de ce dernier sur la question des soins palliatifs pédiatriques, tandis que le Professeur Christophe Tollefsen rappellera l’enjeu public général de l’avortement.

    Enfin le Dr. Grégor Puppinck mettra en perspective ce projet de loi avec les conventions internationales.

    L’ECLJ a déjà publié une analyse détaillée de ce projet de loi au regard du droit international, en le confrontant au droit en vigueur dans d’autres pays européens ainsi qu’à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) (Document accessible en français ici). Il en ressort d’une part que ce texte ne viole aucune norme européenne ou internationale et d’autre part que tant les critiques des « pro-avortement » que l’optimisme des « pro-vie » sont excessifs.

    Le panel devant lequel ces intervenants s’exprimeront sera très riche : près d’une centaine de députés espagnols, mais aussi européens et d’Amérique du Sud seront présents (Argentine, Arménie, Chili, Equateur, El Salvador, Slovaquie, Espagne, France, République fédérale de Yougoslavie Macédoine, Hongrie, Italie, Mexique, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et République tchèque).

    José Eugenio Azpiro, membre du Congrès espagnol et secrétaire général de l’Action Mondiale des Parlementaires et des Gouvernants pour la Vie et la Famille ouvrira ce séminaire avec Angel Pintado, sénateur et Président de cette organisation.

    Les organisateurs de l’événement prévoient l’adoption d’une déclaration qui pourrait faire date : « La Déclaration de Madrid », afin de la présenter aux députés espagnols.

    Au-delà du droit, ce projet de loi témoigne d’une nouvelle tendance politique en Occident tendant non plus à considérer l’avortement comme une « liberté et un progrès », mais comme une violence à limiter. Cela étant, l’application future de ce projet de loi demeure imprévisible et dépendra largement des discussions ainsi que des amendements des députés.

    Michel Janva

  • Alexandre Del Valle plaide pour un Occident décomplexé

    Après avoir consacré plusieurs ouvrages aux dangers qui menacent l’Europe depuis l’extérieur – comme l’hyperconsumérisme anglo-saxon surnommé Mc World ou encore le totalitarisme islamiste – le géopolitologue et essayiste Alexandre Del Valle nous livre dans ce « petit traité » une réflexion très documentée sur « l’idéologie de la haine de soi et du désespoir », menace la plus grave, selon lui, pour notre continent étant donné qu’elle ronge celui-ci de l’intérieur. L’auteur, qui considère ce phénomène comme une maladie, établit un diagnostic détaillé (chapitres I et II) et propose ensuite des remèdes (chapitres III et IV) à ce mal certes funeste mais heureusement pas incurable.

    del-valle

    Le diagnostic.

    L’auteur effectue une analyse psychologique détaillée de la « dépression collective » dont souffrent les Occidentaux en général (Europe et Amérique du Nord) et les Européens en particulier. Leur comportement « pathologique », caractérisé par une perte de fierté et un mépris pour leur propre culture façonnée par la philosophie grecque, le droit romain et la morale judéo-chrétienne, conduit l’Occident à n’être plus qu’un espace cosmopolite dépourvu de toute identité propre, dédié à l’économie de marché et à la diffusion, parfois arrogante, des droits de l’homme dans le monde.
    Le diagnostic une fois posé, l’auteur recherche les causes de ce mal civilisationnel dans le processus de désinformation dont il dénonce le langage qu’il appelle « cosmopolitiquement correct » et qui entretient cette idéologie mortifère de la culpabilisation appelée par d’autres analystes, comme Jean Sévillia, le « terrorisme intellectuel ».

    Les remèdes.

    Pour A. Del Valle, la situation est donc grave mais heureusement pas désespérée. L’Occident peut guérir de son mal et doit à cette fin suivre un double traitement. Le premier est une « thérapie de réarmement moral » qui consiste, pour les Occidentaux à se réconcilier avec eux-mêmes en faisant le deuil de cet esprit de domination universelle qui fut le leur depuis plusieurs siècles et en acceptant la réalité d’un monde désormais multipolaire. Cette acceptation leur permettra de ne plus se sentir responsables de tous les malheurs du monde et de retrouver la fierté de ce qu’ils sont. En d’autres termes, les Occidentaux ne pourront survivre en tant que civilisation qu’en effectuant un travail introspectif de déculpabilisation et en faisant respecter d’abord chez eux des valeurs qu’ils souhaiteraient faire rayonner dans le monde.
    Mais ce n’est pas tout, le second traitement que doivent suivre les Occidentaux consiste en un travail de réadaptation d’ordre géostratégique. Malgré la fin officielle de la Guerre froide au début des années 1990, l’Amérique du Nord et l’Europe continuent à entretenir des relations difficiles avec la Russie qui partage pourtant avec l’Occident une civilisation commune – depuis la chute de Constantinople au profit des Ottomans (1453), Moscou n’est-elle pas devenue la troisième Rome ? Pour que l’Occident surmonte définitivement sa culpabilité maladive, l’auteur propose dès lors une redéfinition des alliances pour l’établissement d’un « Panoccident » englobant Amérique du Nord, Europe et Russie, cette dernière étant manifestement un allié plus naturel que les régimes islamistes du Golfe.

    Conclusion
    Mêlant les questions politiques, économiques, sociales et culturelles qui sont trop souvent la cible d’une désinformation génératrice d’un profond malaise voire d’un mal-être parmi les Occidentaux, Alexandre Del Valle nous offre, au fil d’un exposé dense et haletant, une cure de déculpabilisation salutaire dans un traité qui n’a de petit que le nom.

    Alexandre Del Valle, Le complexe occidental. Petit traité de déculpabilisation, Paris, Éditions du Toucan, 2014, 410 pages, 22 euros.

    Source: NDF

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/alexandre-del-valle-plaide-pour-un-occident-decomplexe_111021.html#more-111021

  • Parlement : des patriotes refusent de révérer l’hymne d’occupation

    Tandis que les élus frontistes restaient assis, les eurosceptiques et eurocritiques rassemblés autour du souverainiste Nigel Farage ont tourné le dos à l’orchestre et au reste de l’hémicycle, lorsque les notes de l’hymne européen ont résonné ce mardi 1er juillet 2014 :

    Via NDF

  • B. Gollnisch : Entretien pour la rentrée parlementaire à Strasbourg

     

    Entretien avec Bruno Gollnisch à l’occasion de la rentrée parlementaire de juillet 2014.

    • Rentrée du Parlement européen : pas de groupe pour le Front mais de belles ambitions.
    • L’hymne de leur État : une belle œuvre de Beethoven mais qui ne représente plus que cela pour nous.
    • Les menteurs du Parlement : socios-démocrates, libéraux ou chrétiens démocrates, symboles de l’UMPS supranational.
    • BNP Paribas : l’impérialisme Yankee à l’état chimiquement pur.
    • Le cas Vincent Lambert : une société à l’agonie qui condamne à faire mourir de faim.

     

    http://gollnisch.com/2014/07/02/entretien-rentree-parlementaire-strasbourg/

  • Contre le voile islamique en Europe… une demi-victoire

    On peut considérer comme une petite victoire, et on doit s'en féliciter, la décision  de la Cour européenne des droits de l’homme en date du 1er juillet 2014. Elle mettait en jeu la loi française votée en 2010 qui interdit le port du voile intégral dans notre pays.

    Il faut évidemment toute  la mauvaise foi coutumière au quotidien Le Monde pour titrer que l'assemblée plénière des 17 juges représentant les 47 pays du conseil de l'Europe "émet des réserves". Comme trop souvent le résumé trahit la substance de l'information elle-même, et la rédaction n'ignore pas que le lecteur pressé du "grand journal du soir" s'en tient à l'image ainsi véhiculée. (1)⇓

    Voilà donc, une fois de plus comment on nous manipule, et combien Soljenitsyne avait raison analysant la surinformation, qui noie la vérité dans l'océan du mensonge.

    La cause était, en effet, loin d'être entendue. Pour évaluer le respect des droits, l'on s'en remettait en l'occurrence à une instance internationale laquelle, rappelons-le, ne dépend absolument pas de l'Union européenne. Il s'agit en l'occurrence d'une émanation d'un ensemble de nations au nombre desquelles figure la Turquie mais aussi les anciennes républiques musulmanes de l'Union soviétique.

    La mystérieuse plaignante, ou plus sûrement encore ses habiles conseillers, savaient ce qu'ils faisaient faisant porter le dossier sur un point faible, espérant faire basculer l'ensemble des Européens qui jusqu'ici n'ont pas osé légiférer malgré une conscience grandissante du péril commun.

    Lorsque cette femme âgée de 24 ans avait décidé de porter en avril 2011 au moment même où la loi votée en 2010 entrait en vigueur, tout portait à croire qu'elle pourrait obtenir gain de cause. Les bons et beaux esprits allaient en effet prendre hardiment sa défense au nom de la liberté, du vivre ensemble, de la non discrimination, de la non "stigmatisation", voire même de l'égalité, bref de tout le conditionnement que l'on cherche même à faire entrer dans la loi pénale en créant le concept d'abord, le délit ensuite de "l'islamophobie". N'allait-on pas nous dire qu'un texte qui ne frappe, par définition que les "femmes musulmanes" révèle une intention sexiste et raciste. Le mot qui tue.

    Les initiateurs de la loi s'étaient, apparaissait-il, engouffrés sur un terrain miné, tel le député-maire de Maisons-Laffitte Jacques Myard qui avait été, le grossier, le maladroit, le provocateur, le premier parlementaire à oser déposer, en 2008, une proposition de loi n° 3056 visant à interdire la burqa comme portant atteinte à la dignité de la femme.

    Me Ramby De Mello, avocat de cette plaignante dont on connaît seulement les initiales SAS, déclare donc de façon solennelle et péremptoire : "Porter la burqa n’est pas un signe d’extrémisme mais relève purement de la sphère privée" etc. etc.

    Eh bien les grands habiles ont été démentis et on s'en réjouira.

    La Cour observe donc qu'une loi disposant que "nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage", sous peine de 150 euros d’amende et/ou d’un stage de citoyenneté répond à "un objectif légitime" de"préservation des conditions du vivre ensemble", qu'elle "n’est pas explicitement fondée sur la connotation religieuse des vêtements mais sur le seul fait qu’ils dissimulent le visage" dans l’espace public, par quelque moyen que ce soit, donc aussi à l’aide d’une cagoule ou d’un casque de moto, que les "sanctions en jeu sont parmi les plus légères que le législateur pouvait envisager".

     Il faut donc souhaiter que les autorités françaises capitalisent très vite cette victoire et le répit qu'elle apporte à l'islamisation rampante de l'Europe. Notons que Die Welt (2)⇓ considère que "l'Allemagne, elle aussi, devrait interdire la burqa". Mais le journal conservateur allemand souligne de façon très précise, croquis à l'appui, qu'il s'agit, d'une seulement des quatre formes de voile islamique, assurément la plus choquante dans les rues de nos villes. Par conséquent son interdiction ne résout qu'une partie du "problème".

    Or nous risquons très vite d'être confrontés avec un autre recours, contre la décision de la Cour de cassation du 25 juin. Fatima Afif, licenciée pour faute grave, de la crèche Baby-Loup ne manquera pas de se pourvoir à Strasbourg. Au nom de la liberté et des droits de l'Homme, sinon de ceux de la femme, cela va sans dire.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/        

    Apostilles

    1.  cf. Le Monde.fr en ligne mis à jour le 02.07.2014 à 03h40 | 
    2.  article "Auch Deutschland sollte die Burka verbieten" le 1er juillet.
  • Europe : la nouvelle bataille de Cameron(e) !

    David Cameron a livré la semaine dernière un combat qu’il savait pourtant perdu d’avance…   

    Hostile à la désignation de Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne, le Premier ministre britannique, David Cameron a livré la semaine dernière un combat qu’il savait pourtant perdu d’avance… Un baroud d’honneur en quelque sorte qui n’est pas sans rappeler –toutes proportions gardées- celui du même nom à un « e » près, qui opposa à Camerone une compagnie de la Légion étrangère aux troupes du gouvernement mexicain le 30 avril 1863, lors de l’expédition française au Mexique. Assiégés, retranchés dans un baraquement du petit village de Camarón de Tejeda, 62 képis blancs résistèrent plus d’une journée à l’assaut de 2 000 soldats mexicains. À la fin de la journée, les six légionnaires encore en état de combattre, à court de munitions, hissèrent le drapeau blanc, obtenant de garder leurs armes et de pouvoir secourir leurs camarades blessés.

    « La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats Français… », est-il rappelé chaque année, le 30 avril, dans toutes les unités de la Légion qui commémore ce haut fait de la bataille de Camerone. Et son homonyme british du 10 Downing Street, s’il est réélu en 2015, pourrait suivre l’exemple de nos légionnaires, s’il a le courage d’aller au bout de sa détermination en organisant le référendum promis sur le maintien ou pas du Royaume-Uni dans l’Union européenne. L’Angleterre visiblement ne veut pas rester dans l’Europe de Juncker, la « mauvaise personne », dixit Cameron, pour diriger la Commission européenne, la lucide Albion veut quitter une Europe qui empiète sur sa souveraineté sans que les Britanniques ne soient consultés au préalable.

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  • Barroso et Juncker : des trotskistes à la Commission européenne

    Lu sur L'Humanité :

    "Barroso, ancien Premier ministre portugais, flamboyant soutien de Bush père lors de la première guerre en Irak, avait commencé son activité politique à l’âge de 18 ans dans un groupe maoïsteaprès la révolution des œillets. Il était devenu leader du Parti du Prolétariat (MRPP) : « J’ai choisi les prochinois  parce qu’ils étaient les plus anti-communistes », soulignait-t-il.

    [...] L’ambassadeur des États-Unis au Portugal à l’époque, Franck Carlucci, dépêché par Washington pour ramener le Portugal dans le droit chemin, n’est pas étranger à la reconversion de Barroso.Agent de top niveau de la CIA, Carlucci manipulait et finançait le MRPP. Il découvrait dans le jeune José Manuel un talent d’avenir. Sur les conseils de son nouveau protecteur, Barroso adhérait au Parti social-démocrate (PSD) et gravissait tous les échelons de la hiérarchie. Jusqu’au poste de Premier ministre.L’Union européenne peut donc se satisfaire d’avoir eu à sa tête jusqu’à aujourd’hui  un candidat choisi, formaté et propulsé par la CIA.

    En est-il de même concernant Jean-Claude Juncker ? L‘ancien Premier ministre inamovible luxembourgeois de 1995 à 2013, protecteur acharné du statut de paradis fiscal de son pays, a été obligé de démissionner de ses mandats à la suite d’une rocambolesque affaire d’espionnage. La plupart des témoins ont soudainement perdu la parole alors que des fuites laissent entendre que les services spéciaux des Etats-Unis, parmi lesquels la célèbre NSA, entretenaient et entretiennent toujours des liens discrets avec Jean-Claude Juncker qui a indiqué lui même avoir « flirté » avec la IV internationale et le mouvement trotskiste »."

    Michel Janva

     
  • La désignation de Juncker pourrait précipiter la sortie du Royaume-Uni de l’UE

    On sait que le premier ministre britannique David Cameron était très opposé à  la nomination de Jean-Claude Juncker à la présidence de la commission européenne. Il n’aura pas réussi à l’en empêcher.  Cet échec britannique inquiète la presse locale qui verrait bien la Grande-Bretagne s’écarter un peu plus de l’UE. L’actuel premier ministre s’est engagé à organiser un référendum sur l’appartenance de son pays à l’UE en 2017 s’il est réélu l’an prochain.

    Pour les principaux journaux britanniques, cette nomination isole un peu plus les Britanniques et sonne comme un échec. « Une marche de plus vers la sortie de l’Europe », écrit le Daily Telegraph. Pour le Times, le Royaume-Uni est proche de la sortie. On retrouve les mêmes idées mais avec différentes expressions dans le Guardian ou le Sun. Les relations entre l’UE et la Grande-Bretagne semblent avoir pris une nouvelle tournure et pourraient se terminer par la sortie du pays de l’UE.

    http://medias-presse.info/la-designation-de-juncker-pourrait-precipiter-la-sortie-du-royaume-uni-de-lue/12065

  • La Russie et la Chine déclarent une guerre financière totale à l’Occident

    Moscou et Pékin développent de nouvelles armes dans le domaine de la finance pour mener leur guerre froide contre l’Occident. Les deux superpuissances prévoient de travailler ensemble et de se concentrer sur l’affaiblissement de la suprématie du dollar comme monnaie internationale, la création de leur propre agence de notation, d’une banque de développement, et de systèmes de paiement concurrents de MasterCard et Visa.

    Les pays occidentaux ont longtemps dominé les autres marchés financiers. Le dollar demeure (pour l’instant) la monnaie de réserve mondiale, les agences de notation américaines, S & P, Moody et Fitch sont les seules à réellement faire autorité pour évaluer la solvabilité des entreprises et des gouvernements, et le FMI est encore dominé par des Occidentaux.

    Mais avec les initiatives récentes de la Chine et de la Russie, tout cela pourrait bientôt changer. Les deux pays sont relativement mal cotés (La Chine est cotée AA- et la Russie BBB) par les trois grandes agences de notation (alors qu’elles décernent encore la meilleure note aux États-Unis, AAA…), ce qui a pour conséquence d’augmenter les taux d’intérêt qu’ils doivent payer sur leurs obligations, et dissuade les investisseurs de leur prêter de l’argent.

    En particulier, la cote de la Russie a été dégradée par S & P et Moody après l’annexion de la Crimée en raison des graves difficultés économiques dont elle a fait l‘expérience. La nouvelle cote qu’elles ont attribué au pays, « BBB » (Qualité moyenne Inférieure), n’est plus qu’un grade au dessus de la cote réservée à la pacotille.

    Les Chinois avaient déjà exprimé leur mécontentement de cette situation, en créant leur propre agence de notation, Dagong. Mais ils viennent de signer un accord avec le gouvernement russe pour créer une nouvelle agence de notation russo-chinoise à partir de cette institution. (En Europe aussi, on évoque de temps à autre la création d’une agence de rating spécifique, mais aucun plan concret n’a été élaboré dans ce sens).

    Dagong attribue la note AAA à la Chine actuellement, et la note A à la Russie. En revanche, les Etats-Unis n’obtiennent qu’un A- . Ces cotes se fondent sur des données fondamentales telles que le ratio dette-PIB, qui sont plus favorables en Russie et en Chine. La nouvelle agence conjointe devrait émettre des cotes comparables.

    Une autre mesure prise par la Russie et la Chine pour saper la puissance financière de l’Ouest est la mise en place d’une banque de développement privée en concurrence directe avec le FMI. Le manque de représentativité du FMI, où les pays émergents n’ont qu’un pouvoir de décision très faible, est une critique récurrente de l’Institution.

    Le géant économique qu’est la Chine, la seconde puissance économique qui pourrait même passer première cette année, y détient toujours moins de droits de vote que la Grande-Bretagne, par exemple.

    La Russie envisage également a création d’une « Union économique eurasienne » dans laquelle le rouble servirait de monnaie d’échange centrale. De son côté, la Chine souhaite développer l’usage du renminbi dans les transactions internationales.

    En outre, le président russe, Vladimir Poutine, a émis le souhait de concevoir un système national de paiement pour concurrencer les géants américains de paiement Visa et Mastercard. Après l’annexion de la Crimée, ces deux institutions de crédit avaient boycotté Rossiya, et d’autres institutions financières russes.

    Le journal allemand Die Welt compare ces initiatives pour concurrencer la domination financière de l’Occident à la course aux armements pendant la Guerre Froide, et il évoque « une guerre financière avec l’Occident ».

    Express.be

    http://fortune.fdesouche.com/346545-la-russie-et-la-chine-declarent-une-guerre-financiere-totale-a-loccident