Toutes les composantes de l’euro-mondialisme se sont coalisées pour attribuer la présidence du Parlement Européen à Martin Schultz (socialiste) en échange de la présidence de la Commission Européenne décernée à Jean-Claude Junker (conservateur libéral).
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Europe et Union européenne - Page 923
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La mémoire comme un gruyère ! par Pieter KERSTENS
La collusion est limpide et parfaitement nauséabonde lorsqu’on a entendu et lu les déclarations ou les commentaires des pourriticards de la mafia socialo-libéro-écolo-capitaliste durant ces six derniers mois. Rien n’a été épargné aux opposants de l’Euroland, dirigé par les laquais des USA.Tous les chantages, les injures, les pressions et surtout la propagandastaffel et la désinformation des médias aux ordres du Système ont été utilisés pour disqualifier les « eurosceptiques » ou les « populistes».Alors, remettons les pendules à l’heure :Comprenez-moi bien, ce ne sont pas les étrangers en tant qu’individu que je critique, mais bien les hommes politiques (ou les femmes) et les hauts fonctionnaires ainsi que les journalistes subventionnés par les États qui ont permis le déplacement d’allogènes de pays du tiers-monde, pour leur donner des travaux à bas salaires dans nos industries ou notre agriculture durant la décennie 1965-1975.ET TOUTE LA CLASSE POLITIQUE AVAIT DECLARE QUE DEPUIS 1974 L’IMMIGRATION ECONOMIQUE ETAIT STOPPEE !Il est clair que ce sont les partis traditionnels qui sont les véritables responsables de l’invasion étrangère dans tous les secteurs : textile, finance, automobiles, alimentaire, industriel, social, culturel ou médias.Ils ont favorisé les faillites de nos entreprises ou le rachat de celles-ci par des concurrents étrangers, en grande partie parce que les conditions de la concurrence étaient faussées : à force de charger le baudet, celui-ci n’avance plus !Avant de jeter l’opprobre sur autrui, avant de critiquer les autres, ces donneurs de leçons seraient bien inspirés de balayer devant leur porte. Parce que le Parti Socialiste appartient à une Internationale, complice de l’élimination de dizaines de millions de victimes au nom de la lutte « finale » !Chez eux, au parti, dans les maisons du Peuple durant les fêtes entre camarades, personne n’a jamais été ému par les 6 millions de victimes de la Grande Famine de 1932/33 en Ukraine, Holodomor organisé par le pouvoir soviétique, comparse du Parti Socialiste.Peuvent-ils encore ignorer aujourd’hui, les 4 millions de déportés (les zeks) disparus entre 1937 et 1951 dans les sinistres « goulags » de l’Union des Républiques Socialistes et Soviétiques ? Je ne me souviens pas de leurs condamnations ni de celles de leurs amis, quand les chars du Pacte de Varsovie ont écrasé les soulèvements populaires à Berlin en juin 1953, à Poznan en juin 1956, à Budapest en octobre 1956, à Prague en août 1968 ou à Gdansk en décembre 1970, par exemple.Ni le Parti Socialiste, ni la FGTB (CGT) ou leurs multiples associations proches ne se sont manifestées pour condamner les camps de travail et les Laogaïs de la République Démocratique Populaire de Chine où des dizaines de millions de citoyens ont disparu entre 1949 et aujourd’hui. Et en 2008, les Jeux Olympiques ont eu lieu à Pékin !Honte à tous ceux qui y étaient : que le sang des victimes innocentes rejaillissent sur leurs têtes ! ! !Je n’ai jamais entendu un mot de repentance de la part des socialistes, pour leur complicité dans le génocide de 2 millions de cambodgiens entre 1975 et 1979, méticuleusement organisé par l’Angkar et les « frères » Saloth-Sar (Pol Pot), Ieng Sary, Khieu Samphan , Hou Youn ou encore le fameux Son Sen, qui ont tous été applaudis avec frénésie par les partis progressistes du monde entier, lors de la chute de Phnom-Penh le 17 avril 1975, au premier rang desquels le Parti Socialiste Français et son petit frère belge.Aucune critique envers Cuba et son régime de plomb. Pas un murmure au sujet du génocide de l’armée nigériane envers les 800.000 biafrais exécutés en 1968.Mais ce qui est le plus écœurant quand on parcourt leur propagande au fil des années, c’est qu’ils ne reconnaissent jamais leurs erreurs et que toutes les tueries et les massacres commis par leurs camarades tyrans africains sont passés sous silence !Les socialistes ont aidé et soutenu financièrement et politiquement SEKOU TOURE en Guinée, JULIUS NYERERE en Tanzanie, ROBERT MUGABE au Zimbabwe, MENGISTU HAILE MARIAM en Éthiopie, SAMORA MACHEL au Mozambique, JOMO KENYATTA au Kenya, IDI AMIN DADA en Ouganda MACIAS NGUEMA en Guinée Équatoriale et bien entendu le duo des bouchers d’Alger en 1954/1962 BEN BELLA et BOUMEDIENNE.Dans leurs prochaines déclarations, il serait donc judicieux qu’ils ne s’érigent pas trop en censeurs ou moralisateurs et adoptent une certaine retenue dans leurs revendications « progressistes et démocratiques » en songeant par exemple à ceux qui se sont fait découper en rondelles, à coup de faucille dans une rizière au nord de Siem Réap par une belle journée de juillet 1977 alors que leur exécuteur, lui aussi, chantait l’Internationale, tout comme eux le 1er mai dernier ! Coïncidence quand tu nous tiens …¢PS : Malgré une stratégie politique imparable et la chance d’avoir géré la majorité des 19 communes bruxelloises, le Parti Socialiste n’a pas pu (su ou voulu) réduire le nombre d’analphabètes qui s’élève à 110.000 individus à Bruxelles -capitale de l’Europe- soit 10% de la population et ce depuis plus de 40 ans !En 2013, 66% de la population bruxelloise était d’origine étrangère, dont 40% étaient musulmans. -
Scandale L’or allemand a disparu ! Les experts avertissent
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Sanctions contre la Russie : l'avis de Jacques Myard
Recueilli sur Figaro vox.
FIGAROVOX/ENTRETIEN - Pour Jacques Myard, la guerre économique que se livrent actuellement l'Union Européenne et la Russie est une grave erreur, révélatrice du manque de discernement et de concertation des 28 en matière de politique étrangère.
FigaroVox: Les sanctions économiques prises par l'Union européenne à l'encontre de la Russie vous paraissent-elles justifiées?
Jacques MYARD: L'Union européenne et les Etats qui la composent viennent de commettre une faute grave car le conflit ukrainienavec les rebelles russophones est un conflit purement régional, qui fait suite à la chute de l'URSS et qui se passe dans un contexte avec sa protohistoire, notamment durant la Seconde Guerre mondiale, quand nombre d'ukrainiens avaient pris parti pour les nazis.
En prenant des sanctions, l'Union Européenne internationalise ce conflit au lieu de le circonscrire. Il devient un conflit entre la Russie, l'Union Européenne et les Etats-Unis. Ces actions aggravent donc la situation, les tensions internationales alors qu'il faut toujours éviter une politique qui mène à l'internationalisation d'un conflit.
Cela ne signifie pas pour autant qu'il faut donner blanc seing àPoutine,
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Conflit Occident-Russie: y a-t-il une issue?
La guerre de sanctions entre l’Occident et la Russie a cessé d’être unilatérale. Moscou a tiré ses premières « salves » de riposte et a clairement montré qu’il était prêt à continuer dans le même esprit. Le principe biblique « si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi la gauche » n’est pas applicable dans les relations internationales. Pour cette raison, la situation est parfaitement logique, prévisible et même inévitable.
Mais cette logique et ce caractère inévitable ne rendent pas pour autant les événements moins tristes. On dit qu’un obus ne tombe jamais dans le même cratère. Vraiment? Août 1914. L’Europe se retrouve – à sa propre surprise – dans un état de guerre totale. Août 2014. L’Europe se retrouve une nouvelle fois dans la même situation, cette fois sur le terrain économique.
Certes, une guerre économique et une guerre militaire sont deux notions très différentes. Mais au fond, elles se distinguent uniquement par le niveau de leur destructivité.
Le gouvernement russe affirme que l’embargo sur les produits alimentaires en provenance des pays ayant adopté des sanctions contre la Russie ne fera que profiter à l’économie nationale et aux consommateurs russes. J’accorderais un crédit de confiance limité dans le temps au gouvernement russe dans ce sens. Et je suis absolument d’accord avec la thèse selon laquelle la Russie serait devenue trop dépendante des produits alimentaires importés.
Cela ne change rien au fait que l’échange de sanctions est nuisible et mutuellement contreproductif. Ces frappes mutuelles apportent du chaos dans les mécanismes bien rodés des liens économiques. Elles détériorent les relations entre les peuples et rend la vie des populations moins confortable et moins prévisible.
C’est pourquoi on ne voudrait pas que la grande guerre de sanctions de 2014 dure aussi longtemps que la guerre totale qui avait commencé en 1914. Toutes les parties impliquées dans le conflit actuel doivent tirer les leçons des erreurs du passé pour éviter de tomber dans le même piège. On sait parfaitement que tôt ou tard, la confrontation entre la Russie et l’Occident se soldera par un compromis. Alors pourquoi faire durer un processus qui fait du tort à tous ses acteurs? Pourquoi remettre le compromis à demain s’il est possible d’y parvenir aujourd’hui?
La plupart des acteurs politiques russes et eurepéens de premier rang seraient susceptibles d’adhérer à cette thèse, voire même certains politiciens de Washington. Mais tout butera finalement sur des « broutilles » qui ne le sont pas vraiment – les conditions de ce compromis. La nature humaine est faite de telle sorte que chaque partie souhaite absolument un compromis avant tout selon ses propres termes. Et quand les positions des deux négociateurs sont diémétralement opposées, cela retarde l’entente, parfois pour l’éternité.
On semble être revenus à la case départ. Y a-t-il une issue? Forcément. Mais pas dans le sens ou l’une des parties devra céder à l’autre sous la crainte d’un accroissement des sanctions.
La Russie ne se rendra pas. Elle est habituée aux privations et aux difficultés. Elle est habituée au sacrifice de soi au nom d’une cause considérée comme juste. L’Occident ne se rendra pas non plus. Par le passé les USA et l’Europe occidentale ont déjà disputé un round de Guerre froide contre la Russie. Et il ne faut pas se leurrer: il n’y a pas d’autres options, l’Occident s’engagera les yeux ouverts dans le second round.
Dans ce cas, sur quoi s’appuie mon optimisme? Sur le bon sens. La réticence à répéter les erreurs du passé. Sur l’instinct de survie. Sur la curiosité intellectuelle. Sur le fait que les principes moraux prônés par les politiciens occidentaux ne sont pas de la démagogie, au moins pour certains d’entre eux.
L’Europe doit faire l’effort de comprendre – comprendre et non accepter – la logique de la position russe. Jusqu’à présent, l’UE refusait catégoriquement de le faire. Les politiciens européens n’ont même pas essayé de renoncer à leurs préjugés et d’analyser de manière impartiale les causes de la gravissime crise politique sans précédent en Ukraine. Cette réflexion a été remplacée par le suivi aveugle du sillage américain.
Cela a débouché sur une situation qui est absolument anormale du point de vue politique, mais aussi du point de vue moral. Au cœur de l’Europe, l’armée d’un Etat moderne mène une opération militaire d’envergure complètement insensée contre sa propre population sans se préoccuper des victimes civiles.
Certains diront que cela rappelle les événements de la guerre civile en Yougoslavie à la fin du XXe siècle. En effet. Mais à l’époque pratiquement tout le monde en Europe était au courant du déroulement des événements tragiques. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. La population du Donbass subit une extermination impitoyable. Or le quidam européen n’en sait pratiquement rien. Ni la presse, ni les politiciens ne s’efforcent de mettre l’accent sur ces faits.
Cette position correspond-elle aux idéaux européens? J’en doute fort. Elle les méprise. Cette situation est intolérable et doit être corrigée, par les politiciens européens eux-mêmes.
Mais pourquoi le feraient-ils? Il ne reste qu’à espérer que la capacité de la Russie à tenir le coup dans cette guerre des sanctions motivera davantage les « serviteurs du peuple de l’UE » à reconsidérer leur position. Quand on commet des injustices flagrantes sans répondre de ses actes, c’est une chose. Mais quand on doit en payer le prix fort, c’en est une autre.
On ignore si ces attentes se réaliseront. Même s’il y a une issue à cette impasse, elle ne sera pas forcément empruntée. Il est plausible qu’elle soit « murée » pendant un certain temps, voire oubliée.
La réaction ferme de la Russie aux sanctions occidentales est une source potentielle de nombreux problèmes. Mais elle est également un facteur éventuel engageant de nombreuses décisions positives et de percées. Le conflit Occident-Russie qui a éclaté à cause de la situation en Ukraine est allé trop loin. Il ne peut plus être arrêté à l’aide de solutions simples: il est temps de rechercher des moyens complexes.
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Ni veni ni vedi : Moscovici
Avec deux jours d'avance, le 29 juillet le chef de l'État a donc envoyé au formateur et futur président de l'exécutif européen le nom du commissaire français qu'il choisit. Il s'agit bien de Pierre Moscovici. C'était prévu, c'est devenu officiel. (1)⇓
Ancien ministre de l'Économie, il avait été débarqué le 2 avril, lors de l'arrivée au pouvoir de Manuel Valls. La veille de sa mise à pied il avait rencontré François Hollande à l'Élysée en vue de son nouveau plan de carrière. Tracé. "Je pars sans amertume, en bonne intelligence avec le président de la République, déclarait-il alors.Je n'ai pas le sentiment d'avoir fait naufrage. Nous nous sommes séparés avec l'idée que je puisse être, le moment venu, le candidat de la France à la Commission européenne. C'est un beau projet : je vois cela comme une sortie par le haut et non comme une sanction." Avec un passé d'eurodéputé, d'ancien ministre des affaires européennes, d'ancien vice-président du Parlement européen, M. Moscovici se considère prédestiné "tout à fait préparé pour ce poste". Le 6 mai, un décret publié au J.O. préparait le terrain : une mission lui était confiée auprès du Premier ministre sur la contribution des politiques européennes à la croissance et à l'emploi.
Certes on avait parlé d'autres hypothèses et candidatures, toutes plausibles. Telle ou telle pouvait même sembler plus convaincante : depuis la très sectaire Mme Guigou apparue dans le sillage de Delors, jusqu'à Pascal Lamy, lui aussi ancien collaborateur du concepteur de Maastricht.
Mais une fois de plus, s'agissant du personnel hexagonal expédié à Bruxelles, ce qui prévaut ressortit comme par le passé de la cuisine politicienne parisienne. Les gens que propulse Hollande ces derniers temps sortent tous du sérail strauss-kahnien : ainsi Valls, ainsi Cambadélis, ainsi Moscovici, tous "socialistes à la sauce Bilderberg". (2)⇓
Une fois surmontées les réticences du Parlement européen, où on accuse Moscovici d'avoir pris l'assemblée à la légère, il devrait ainsi se trouver propulsé au nombre des 28 Européens en charge du destin commun de nos pays.
Ne perdons pas de vue dans cette affaire, d'abord, que l'Union européenne prend un nouveau tournant. Elle aura d'autres chats à fouetter, je le crains, que les états d'âmes carriéristes des recalés de Bercy.
Nous ne pouvons pas rêver qu'à Lady Ashton succède un grand et véritable ministre des Affaires étrangères du continent. Concevons cependant qu'il est devenu difficilement envisageable de recruter pour cet emploi un personnage plus effacé et plus sinistre que cette vilaine petite militante gauchiste du CND, vice-présidente du Conseil national des familles monoparentales, devenue, par la grâce d'une fournée travailliste de 1999, membre de la chambre des Lords à titre viager. Sa nomination, en 2009, en même temps que l'on reconduisait José Manuel Barroso à la présidence de la Commission, s'est effectuée par défaut. Sa nullité s'est révélée au-dessus des programmations, calculs et prévisions techno-machiavéliennes du "couple franco-allemand". Son successeur pourra difficilement la faire regretter.
En particulier il est admis par la plupart des États-Membres qu'il s'agira de montrer, dès la nomination de la nouvelle personnalité qui sera choisie une plus grande fermeté collective dans la "nouvelle guerre froide". (3)⇓
Pour bien marquer la solidarité communautaire dans l'affaire du Boeing MH17 de Malaysia Airlines, on parle ainsi de nommer à ce poste l'actuel ministre social-démocrate des affaires étrangères des Pays-Bas Frans Timmermans, qui vient d'intervenir aux Nations unies de façon très remarquée au nom des victimes néerlandaises.
La mise en ordre des finances publiques dans un certain nombre de pays de la Zone euro restera cependant une des préoccupations communautaires. Or sur ce terrain les 22 mois passés par Moscovici à Bercy se sont soldés par un échec. Et pour cette raison le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble se situe au premier rang de ceux qui s'opposent à l'idée de lui confier la responsabilité de faire respecter au niveau européen la rigueur budgétaire qu'il n'a pas su rétablir dans les comptes de l'Hexagone.
Les socialistes strauss-kahniens français vont s'employer, à savonner la planche de l'orthodoxie financière. Leur homologue allemand, le gros démagogue Sigmar Gabrielvice-chancelier et ministre de l'économie s'active déjà de son côté dans ce sens. Leurs partisans envisagent donc d'opposer aux impératifs monétaires un Moscovici, commissaire français investi de fonctions dessinées en vue d'une politique de gaspillage. On retrouve ici une fois de plus les lubies "néo-keynésiennes" qui ont échoué dans le monde entier, et notamment en France : celles de la "relance par la consommation populaire". Cette doctrine n'a pas varié à gauche depuis le gouvernement Rocard de 1988-1991. Elle subsiste aussi dans certains secteurs politiques classés malheureusement "à droite".
L'anniversaire lugubre de la guerre "fraîche et joyeuse" de 1914 n'a pas été encore compris de façon convenable de ce côté-ci du Rhin : on va donc faire semblant de jouer à l'éternelle et suicidaire "revanche" franco-allemande, en opposant pour les besoins de la cause, le "gentil" tandem Hollande-Moscovici aux gros méchants successeurs des terribles casques à pointe et autres hussards de la mort. Ce calcul ridicule sous-tend hélas le discours médiatique dominant à Paris, qui frise l'obscénité.
Une chose peut néanmoins en déjouer le développement : l'intéressé lui-même, voué à décevoir ses propres partisans de gauche. C'est du moins ce que prévoit l'eurodéputé belge Philippe Lamberts, président du groupe de Verts : "Il va vouloir acheter sa crédibilité, en se montrant plus catholique que le Pape, c'est le niveau zéro de la stratégie politique du côté des Français…". (4)⇓
JG Malliarakis
Apostilles- cf. "Le Monde.fr" en ligne le 29 juillet 2014 à 14h59. ⇑
- cf. à ce sujet notre Insolent du 6 février 2012 et le livre de Jacques Bordiot "Une Main cachée dirige". ⇑
- Cette expression n'est malheureusement pas trop forte. Je signale que l'agence russe Novosti, toujours très intéressante à consulter et moins ouvertement poutinolâtre, – car plus subtile, – que les obligés français du maître du Kremlin, n'hésite pas à faire écho du point de vue de ce qu'elle appelle un "expert russe" en la personne de Vladimir Chtol, docteur en sciences politiques à l'Académie russe de l'économie nationale. Celui-ci considère que "la Troisième Guerre mondiale a commencé." Les lecteurs qui auraient la patience d'aller jusqu'au bout du dossier installé sur le site de l'agence moscovite découvriront une formule qui leur semblera sans doute plus correcte et plus branchée : celle de "Guerre froide v2.0" ⇑
- cf. Mediapart le 29 juillet.⇑
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Ecologie : La peste verte ?
Dans un ouvrage prophétique paru en 1991, La Peste verte, Gérard Bramoullé dénonçait la dérive idéologique de l’écologie. Mais il était malheureusement en dessous de la vérité. Car, devenue une religion, l’écologie se situe désormais au delà de l’idéologie – MG
Comme religion de l’oligarchie, au même titre que la religion antiraciste, l’écologie se place dans le registre de la révélation, du dogme et des anathèmes contre ceux qui ne partagent pas la foi nouvelle : elle est devenue inaccessible à la raison et en particulier à la raison scientifique.
La foi écologique consiste à croire que la nature se porterait mieux en l’absence de l’homme occidental, responsable notamment du réchauffement climatique qui résulterait des émissions de CO2. On ne reviendra pas sur le fait que ce diagnostic du réchauffement climatique n’est nullement avéré. Par définition la révélation se situe au-delà de la vulgaire preuve scientifique. Intéressons-nous seulement aux effets concrets du dogme vert.
Le néant vert
Quel est le bilan réel des politiques conduites depuis la fin du siècle dernier au nom de cette religion ? Tout simplement nul ou catastrophique pour les Européens.
Pensons à tous ces « Grenelle » ou conférences internationales censés nous prémunir contre les périls climatiques en faisant diminuer notre empreinte carbone, qui joue le rôle de premier Satan dans cette nouvelle religion. Mais ses adeptes oublient de nous dire que les efforts que cela implique pour nous se trouvent immédiatement annulés par le développement économique de tous les pays émergents et notamment de la Chine. Par conséquent tout ce que l’on nous demande de faire pour diminuer nos émissions de CO2 ne sert absolument à rien par rapport au but affiché.
L’enfer vert
Cela rend-il au moins notre vie plus agréable ou plus facile en Europe ?
On peut en douter car, au concret, le prêche écolo débouche avant tout sur deux choses : une avalanche de réglementations et de normes qui ne font que compliquer l’existence et renchérir le coût des produits et des services, d’une part ; une augmentation continue des prélèvements publics, d’autre part.
Ces deux fléaux se conjuguent pour réduire la liberté d’initiative des Européens et leur capacité à affronter un monde de plus en plus concurrentiel. Car les adeptes de la nouvelle religion ne se bornent pas, hélas, à proférer des idées bizarres dans des colloques : ils veulent surtout faire le bien de la planète malgré nous.
Le tableau noir des Verts
La liste ne cesse de s’allonger, en effet, des méfaits déjà imputables à la nouvelle religion verte en Europe :
- l’affirmation d’un principe de précaution généralisé qui handicape toute prise de risque ;
- la lutte active contre l’énergie nucléaire, et plus récemment contre le « gaz de schiste », c’est-à-dire contre ce qui permet d’assurer l’indépendance énergétique à moindre coût ;
- des dépenses publiques massives au bénéfice de prétendues énergies ou moyens de transport « propres » comme le photovoltaïque, les éoliennes ou les réseaux ferrés dont la productivité est aléatoire et le coût élevé. Grâce aux zélotes écolos, les Européens sont en tout cas assurés de payer leur énergie toujours plus cher !
- la réduction continue de la liberté de circulation automobile. Car l’auto, inventée par les Européens justement pour faciliter les déplacements, est l’autre grand Satan de la religion verte. Grâce aux écolos, les villes sont ainsi devenues autophobes : des millions d’Européens se trouvent désormais contraints de dépendre de transports collectifs ou de se déplacer à pied ou à vélo pour faire leurs courses, se distraire ou se rendre à leur travail. Retour au XIXe siècle, à la différence notable toutefois que les lieux de domicile et de travail se trouvent aujourd’hui beaucoup plus éloignés !
- l’apparition d’une « fiscalité écologique » qui représente quand même déjà 1,86% du PIB en France et qui s’ajoute par conséquent à un niveau de prélèvements publics et sociaux élevé (46%) et que les charmants élus verts veulent bien sûr augmenter à des fins « pédagogiques » ;
- des paysages européens dénaturés par les champs d’éoliennes ;
- la difficulté croissante d’entreprendre et de conduire de grandes opérations d’aménagement, en raison du harcèlement auquel se livrent les associations au nom de la défense de l’environnement ;
- le ralentissement de la recherche dans certains domaines (ex : les OGM) ;
- les troubles d’ores et déjà apportés à l’écologie animale et à l’environnement humain du fait d’une ingénierie « verte » brouillonne, comme en témoignent par exemple les perturbations croissantes apportées par la multiplication des loups et des sangliers en Europe, espèces que les zélotes verts voulaient « protéger ».
Une idéologie au service de l’oligarchie
Comme toujours en matière de croyances, celles-ci reflètent certains intérêts bien précis.
La rhétorique écolo sert ainsi à merveille l’oligarchie pour justifier tout à la fois un renforcement du contrôle social de la population et une relance artificielle de la consommation.
Dans certains pays européens le tri des déchets ménagers, de même que l’utilisation de voitures aux heures de pointe, fait déjà l’objet d’un contrôle répressif des personnes. Et il suffit de penser à la phrase inoubliable de J. Chirac lors du sommet de Johannesburg en 2002 pour qui nous nous rendrions coupables d’un crime contre l’humanité future, pour comprendre tout ce que recèle en puissance cette sympathique philosophie de la culpabilisation de l’action humaine.
Le mot écologie, capable d’annihiler tout sens commun chez le récepteur, est devenu un argument publicitaire de première importance. L’argument « vert » (dans l’industrie), « bio » (dans l’alimentaire) ou « durable » (dans les services) a eu une fonction capitalistique bien précise : relancer la commercialisation de nouveaux produits. Le système marchand doit impérativement stimuler en permanence le consommateur, en effet. La religion verte y pourvoit.
Ainsi le consommateur sera tout content d’acquérir une voiture « hybride » dont le coût d’acquisition est en réalité très supérieur à un produit normal et ne sera que très exceptionnellement amorti par l’heureux propriétaire. Bien entendu le discours sur les énergies « propres » convient à merveille aux vendeurs de matériel idoine qui se trouvent par un heureux hasard financer aussi les ONG écolo.
La justification verte a permis de transférer au surplus sur le consommateur final des charges auparavant supportées par l’entreprise. C’est donc double bénéfice ! Le consommateur peut ainsi acheter des yaourts, des œufs ou des légumes « bio » plus chers, mais il aura le plaisir en plus de ne pas recevoir d’emballage : s’il veut un sac on lui demandera de le payer. Mais heureusement, au nom d’une noble cause : sauver la planète ! Les publicitaires doivent bien rire.
La religion du déclin européen
Plus fondamentalement, la religion verte s’analyse comme un des nombreux symptômes de la décadence européenne : cette religion traduit la peur de l’avenir des vieux Européens, au sein du grand hôpital qu’est devenu l’Occident.
Elle ne présente les évolutions de notre environnement que sous un jour apocalyptique, alors que celles-ci peuvent constituer, au contraire, de nouvelles opportunités humaines.
Elle sous estime totalement la capacité de l’homme européen à surmonter, grâce à la science et à la technique, qui sont une création de son génie propre, les défis environnementaux.
La religion verte réussit aussi la performance de promouvoir le paradigme de la décroissance en Europe, alors que notre continent est le seul à souffrir du chômage structurel et de la désindustrialisation ! Elle condamne enfin l’agriculture moderne dont les rendements permettent seuls de nourrir une population croissante.
A entendre les zélotes verts, notre avenir européen passerait par le vélo, les éoliennes et le chauffage au bois. Un avenir de réserve folklorique.
Les Chinois et les Indiens, eux, misent sur l’atome, l’informatique, la génétique et la recherche spatiale.
Merci les Verts !
Michel Geoffroy, 16/11/2012
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Patrons et entreprises britanniques contre les sanctions antirusses
Sans surprise, la Grande-Bretagne est en Europe à la pointe dans l’agressivité vis-à-vis de la Russie. Le premier ministre « conservateur » David Cameron s’est, par exemple, joint à ses amis américains pour réclamer de la France qu’elle renonce à son contrat de livraison de deux navires de projection et de commandement de classe Mistral à la Russie. La France perdrait alors un contrat s’élevant à 1,2 milliards d’euros et faisant vivre des centaines de salariés ; de plus, elle s’exposerait au risque de devoir payer des pénalités pour non-respect de ses engagements commerciaux.
Mais cette russophobie dont fait preuve le gouvernement du Royaume-Uni semble loin d’être partagée dans l’industrie britannique.
Cette semaine, le quotidien d’outre-Manche The Telegraph a publié une lettre ouverte signée par les PDG de sept entreprises (SH Landes LLP, The Russia House, DG Leadership, Classical Brands, Export Explorer, RFIB Groupet Focus on Russia). « Le crash d’un avion de Malaysia Airlines est un crime et ses auteurs doivent être traduits en justice. Toutefois, ni les simples citoyens russes, ni les hommes d’affaires occidentaux qui ont déployé des efforts pour bâtir des relations avec la Russie ne doivent payer le prix de cette tragédie. Les sanctions que l’UE et les USA introduisent à l’encontre de la Russie n’empêcheront pas les autorités russes de s’ingérer dans la situation en Ukraine. Bien plus, le gouvernement russe rendra les sanctions responsables de la dégradation de l’économie nationale. » peut-on lire dans cette tribune.
Quelques jours plus tôt, Anthony Bamford, PDG du groupe JCB, un des principaux fabricants d’engins de construction dans le monde, avait qualifié les sanctions occidentales d’absurdes. « La Russie constitue depuis 30 ans un marché important pour JCB, est tout porte à croire que les sanctions se répercuteront sur nos activités en Russie, mais il est impossible pour le moment d’évaluer leur impact. Il semble absurde que l’un des principaux exportateurs britanniques, qui réalise avec succès les livraisons d’équipements aux agriculteurs et entreprises russes, soit si sérieusement touché par les sanctions de Bruxelles. » avait-il déclaré au même journal The Telegraph.
Le 29 juillet, c’est la société pétrolière BP (British Petroleum) qui communiquait son opposition à tout élargissement des sanctions visant la Russie.
En somme, on n’assiste à rien d’autre qu’à un conflit entre politiciens professionnels aveuglés par l’idéologie et le pragmatisme d’acteurs de l’économie réelle.
Baudouin Lefranc
http://medias-presse.info/patrons-et-entreprises-britanniques-contre-les-sanctions-antirusses/13958
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La lutte contre l’immigration s’intensifie en Europe, la France reste en marge
La gauche danoise demande un durcissement des règles d’immigration des musulmans. Preuve que la prise de conscience commence doucement à être effective.
Le Premier ministre britannique David Cameron avait déclaré en 2011 vouloir s’attaquer avec fermeté au problème de l’immigration et souhaiter réduire le solde migratoire à quelques « dizaines de milliers de personnes par an, et non les centaines de milliers comme lors de la dernière décennie », selon un article du journal Le Monde daté d’avril 2011. Cette déclaration a été suivie d’effets, contrairement à celle de son comparse atlantiste Nicolas Sarkozy qui, lui, n’a rien fait pour lutter efficacement contre l’immigration, en dépit de ses promesses de campagne.
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Ebola : le gouvernement immigrationniste italien veut stopper… les voyages en Afrique
Alors que s’étend la panique face au virus Ebola, le gouvernement italien se décide enfin à faire quelque chose. Dans un communiqué publié le 1er août sur le site officiel « Viaggiare sicuri », créé par le Ministère des Affaires étrangères à l’intention des Italiens qui partent à l’étranger, on peut lire que « en conséquence de l’aggravation de la situation sanitaire liée à l’épidémie de fièvre hémorragique (EBOLA), l’état d’urgence a été déclaré au Sierre Leone. Sont donc déconseillés les voyages dans ce pays ». En outre, « en raison de la diffusion de la contagion dans certaines zones de Guinée et du Libéria, il est conseillé à nos compatriotes de ne pas se rendre dans les zones frappées par l’épidémie et de conserver la plus grande vigilance sur tout le territoire de ces pays ».
Dans la même journée du 1er août, la Marine italienne annonce triomphalement sur twitter que ses vaisseaux ont « débarqué à Crotone 89 migrants (5 femmes et 2 enfants) », « porté à Augusta [dans la province de Syracuse] 383 migrants (39 femmes et 70 enfants) », « secouru au sud de Lampedusa 187 migrants (29 femmes et 7 enfants) »…
Pour la gauche italienne, il est vrai, comme l’avait expliqué très sérieusement la députée européenne Silva Costa, « ce sont les Italiens qui donnent des maladies aux immigrés ».
Sur ce compte twitter vivez en direct “Le Camp des saints” de Jean Raspail.
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Trahison européiste: un avant-goût du TAFTA/TTIP
Le TISA, vous connaissez? Pour en savoir plus, cliquez ici, et vous aurez une confirmation de l'irresponsabilité qui caractérise nos assemblées parlementaires, et en particulier ceux qui y représentent l'oligarchie.
TAFTA/TTIP ne vous disent rien: retrouvez les notes de votre blog préféré ici,ici, et là.