Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 922

  • Victoires municipales : les élections européennes lancées de belle manière

    Les  tendances qui se sont  dégagées  au premier tour des municipales, celles d’un fort rejet du PS, profitant mécaniquement à l’UMP,  et d’une   montée en puissance d’un Front National remettant en cause l’hégémonie des deux principaux  partis européistes se partageant les rôles (« bipolarisation »),  ont  été amplifiées au second. C’est une gifle magistrale que les Français en colère ont adressé à François Hollande et au gouvernement  Ayrault, le Parti socialiste perdant plus de 155 villes de plus de 9000 habitants. Maigre consolation pour les éléphants de la rue de Solferino, des villes symboles comme Lille, Strasbourg  ou Paris restent dans le giron de la gauche. Dans la capitale, comme nous le pronostiquions  dés le mois de septembre,  la bobo  Nathalie Kosciusko-Morizet, incapable de rassembler à droite,  est même lourdement  battue par sa sœur jumelle  Anne Hidalgo qui l’emporte avec 54,3% des voix. L’UMP sort incontestablement ragaillardie de ces élections, le mouvement de balancier gauche-droite lui ayant été profitable, mais c’est une victoire plus fragile qu’il n’y paraît. Au-delà de la guerre des chefs qui va reprendre de plus belle, son programme largement interchangeable avec  celui du PS sur les questions européennes, leur commune soumission à la Commission européenne,  achèvera de rendre perceptible  à beaucoup la véritable alternative portée par le FN. Marine Le Pen a redit ce matin au micro de RMC sa conviction selon laquelle « il faut en finir  avec  le faux choix entre l’UMP et le PS, « faire exploser  l’Union européenne pour retrouver notre liberté », en finir avec «  l’immense souffrance » générée par  notre soumission économique et sociale  à Bruxelles.

     « Nous allons trancher la tête du canard qui veut que le FN ne sait pas gérer des villes » a encore  souligné la présidente du FN  sur cette même antenne. Rappelons-le, l’opposition nationale espérait réaliser de bons résultats à ces élections afin  d’engendrer une belle dynamique de  campagne pour les européennes. Cet objectif est pleinement  atteint, avec 1546 conseillers municipaux (nous en espérions 1000),  459 élus dans les intercommunalités,   et gagne 11 mairies de plus de 9000 habitants…Il faut toute la mauvaise foi du calamiteux Alain Juppé  pour affirmer ce matin au micro d’Europe 1 qu’ « il n’y a pas eu de vague Bleu Marine » !

     Certes, certains des 315  candidats FN-RBM en lice pour le second tour échouent parfois de très peu. A Perpignan (Pyrénées-Orientales) notamment, la liste conduite  vice-président du FN, Louis Aliot (44,89%)  a perdu, après le retrait de la liste du PS,  face à l’UMP  Jean-Marc Pujol (55,11%). Les agents de la  coalisation  clientéliste UMP-PS ont su  quadriller la ville pour mobiliser les abstentionnistes, notamment ceux  issus de la diversité, contre l’opposition nationale.  L’abstention est ainsi en baisse sensible pour s’établir  à 37,25%, contre 43,01% au premier tour.

     Cette même alliance objective entre partis du Système, les mêmes moyens, les mêmes procédés  ont permis à Forbach (Moselle) la victoire de Laurent Kalinowski (47,73%)  sur  la liste FN-RBM de Florian Philippot (35,17%) .  Les quartiers pluriels ont  été aussi mobilisés en Avignon par les amis de la candidate socialiste Cécile Helle,  qui  est arrivée en tête (47,2%) devant le candidat FN Philippe Lottiaux (34,7%).

     Seule contre tous, la frontiste Valérie Laupies (47,26%)  s’est également inclinée à Tarascon (Bouches-du-Rhône), qui a vu  le candidat DVD Lucien Limousin (52,74 %) l’emporter. Le FN rate de quelques voix la prise de la mairie de Carpentras (Vaucluse),  Hervé de Lépinau (42,15%),   talonnant le maire PS sortant Francis Adolphe (44,46% des voix). A  Saint-Gilles (Gard), le «front républicain» et la mobilisation des « minorités »  a joué aussi  à plein contre Gilbert Collard.  La liste UDI-UMP d’Eddy Valadier (51,5% des suffrages) l’emporte sur celle du député du RBM ( 48,50%).

     Pareillement, la liste conduite par Dominique Martin à Cluses (Haute-Savoie) progresse significativement entre les deux tours pour obtenir 37,23% des suffrages mais échoue devant le conglomérat  UDI et MoDem  soutenant Jean-Louis Mivel  (41,19%).

     Nous ne pouvons aussi que regretter que  la liste DVD de   Philippe Gaudin qui avait fusionné avec celle du frontiste Dominique Jolly à Villeneuve Saint-Georges (Val-de-Marne), rate d’une  trentaine de  voix son élection à la mairie et en  déboulonne  la communiste Sylvie Altman.

     Mais il s’agit aussi de se réjouir, après le succès de Steeve  Briois dés le premier tour à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais)  de très belles victoires.  A Béziers (Hérault),   la liste conduite par l’ex  président de Reporters sans frontières, Robert Ménard,  et qui bénéficiait du soutien du FN, l’emporte avec prés de 47% des voix  loin devant l’UMP Elie Aboud (34,62 %), et le socialiste Jean-Michel Du Plaa (18,38 %).  M. Ménard a même profité de la baisse de l’abstention dans cette commune  (31,49% hier contre 36,74% le 23 mars) pour renforcer son score.

     Avec une abstention également en  baisse (31,53 % au premier tour, 29% hier),    le frontiste David Rachline  remporte  Fréjus (Var)  avec 45,55% des suffrages devant l’UMP, Philippe Mougin ( 30,43%)   et le maire sortant  Elie Brun ( 24,1% des votes).  Le nouveau maire FN a aussitôt  lancé un  appel au rassemblement de toutes les énergies pour redresser la ville alors  que des « jeunes des quartiers » (souvent  venus  d’autres commune avoisinantes) ont scandé des slogans de haine à l’annonce des résultats. La réaction de l’ex maire UDF de Fréjus, François Léotard en dit long également  sur le décalage entre les antifrontistes rabiques  et la population.

     « L’élection d’un parti xénophobe et anti-européen à Fréjus ne peut provoquer pour le maire que j’ai été pendant vingt ans jusqu’en 1997 qu’une grande tristesse a-t-il déclaré. Je m’associerai à toute initiative pouvant permettre un contrôle d’opposition aux décisions du conseil municipal de Fréjus ». M Léotard, visiblement ébranlé,  semble avoir oublié que ce rôle de contrôle  incombe tout simplement  au conseiller municipal d’opposition… ce qu’il n’est même plus.

     Au Luc (Var),  le frontiste Philippe de La Grange  a surpris les médias locaux en  emportant  la ville, avec 42,02 % des suffrages, devant le DVD Dominique Lain (40,92 %), le DVG  Ali Torchi (16,17 %) et le maire sortant  André Raufast (0,86 %).

     A Cogolin (Var) , à quelques encablures  de Saint-Tropez, le frontiste Marc-Etienne Lansade l’emporte  franchement avec 53,1% des suffrages devant le  maire sortant, le DVD Jacques Sénéquier (46,9%) en faveur duquel les candidats du PS et de l’UMP  s’étaient retirés… Ainsi dans le Var,  le FN aura désormais  au moins 174 élus dans les  trente-quatre communes de ce département  où il fait son entrée dans les conseils municipaux.

     La plus grande ville conquise par le FN est… un  secteur. En l’occurrence le  7e de Marseille, le plus peuplé de la capitale phocéenne  avec 150 000 habitants qui a vu la liste FN-RBM conduite par   Stéphane Ravier   arrivée en tête avec 35,8 % des suffrages, devant l’UMP-UDI Richard Miron (32,5 %) et la liste PS-EELV-FG de Garo Hovsepian (31,7 %). La réaction abasourdie et vipérine de Jean-Claude Gaudin en dit long sur l’importance  de cette victoire pour le FN…

     A Beaucaire (Gard) dans une ambiance pour le moins électrique suscitée par les jeunes issus de la diversité  appelés à la rescousse par certains de ses adversaires,   Julien Sanchez l’emporte également de belle manière avec 39,81 % des suffrages. Il devance nettement le maire sortant sans étiquette Jacques Bourbousson (29 % des voix), le DVD  Christophe André (24,31 %)  et le DVG Claude Dubois ( 6,85 %).

     Le candidat FN Joris Hébrard, au Pontet (Vaucluse) a lui aussi viré en tête au soir du second tour  dans une triangulaire, avec 42,62 % des voix, devant l’ UMP  Claude Toutain (42,52 %) et la liste divers droite de Frédéric Quet (14,84 %). Le faible écart de voix entre M. Hébrard et  M. Toutain laisse présager un recours de l’UMP…

     A plusieurs centaines de kilomètres du Vaucluse, c’est dans l’Aisne   que le FN emporte aussi une mairie, à  Villers-Cotterêts, célèbre pour l’Ordonnance éponyme  qui en août 1539  imposa la rédaction des actes officiels et notariés en français en lieu et place  du  latin. Le candidat FN Franck Briffaut a creusé l’écart avec  41,53 % des suffrages, loin devant la liste du maire sortant, le socialiste Jean-Claude Pruski (34,66 %), et la liste DVD de  l’UDI Jean-Claude Gervais (23,80 %).

     A Hayange (Moselle), ville de l’acier, commune sinistrée et ravagée par les politiques de désindustrialisation menée main dans la main par le PS et l’UMP sous influence bruxelloise, le candidat frontiste, l’ex cégétiste Fabien Engelmann,  l’a emporté hier soir. Il totalise   34,70% des suffrages  devant la liste DVD de Thierry  Rohr (28,32%) et le maire sortant, le PS  Philippe David (27,23%).

     Autre symbole de taille, autre coup de tonnerre  à Mantes-la-Ville (Yvelines), commune dans laquelle Jean-Marie Le Pen en 1997, lors d’un déplacement de soutien à la candidature de sa fille Marie-Caroline pendant la  campagne des  législatives, tomba dans un véritable traquenard tendu par la gauche, l’extrême gauche, les soutiens de l’époque de  la  socialiste d’Annette Peulvast-Bergeal. Justice immanente, le candidat frontiste Cyril Nauth l’emporte avec 30,26 % des suffrages, devant la maire PS sortante, Monique Brochot (29,35 %), la liste DVG  d’Annette Peulvast-Bergeal (28,29 %)  et celle du DVD Eric Visintainer (12,09 %).

     Relevons aussi  que Philippe de Beauregard (Ligue du Sud), soutenu par le FN, a emporté la ville de Camaret-sur-Aigues (Vaucluse), et que  Marie-Claude Bompard, la femme du maire d’Orange qui lui a été élu dés le premier tour avec près de 60% des voix, a  gagné hier  la mairie de  Bollène avec 55,35 % des voix, devançant  le candidat de la gauche Jean-Pierre Lambertin.

     Un mot encore pour noter que s’il existe comme nous l’avons vu d’assez fortes  disparités entre les communes,  le niveau de l’abstention a  battu un nouveau record   sous la Ve République, avec un taux hier  de 36,3% (36,45% au premier tour).  Au deuxième tour de 2008, l’abstention était  de 34,80%.

     Cette grève du vote est un signe du désarroi de  nos compatriotes devant les promesses non tenues de la classe politicienne, Français désabusés qui renoncent ainsi à faire entendre leur voix…laissant ainsi les autres décider à leur place.  C’est  bien évidemment une erreur profonde répète Bruno Gollnisch, qui rappelle que tous les Français pourront voter le 25 mai aux européennes pour confirmer leur refus d’être pris en otage, de subir la  désastreuse politique jumelle des euromondialistes de l’UMP et du PS.

     Le député FN  considère de la même façon  qu’un simple remaniement ministériel ne répondra pas  aux attentes de nos compatriotes, à la crise de confiance  aiguë qui frappe cet exécutif. Le   sondage Tilder/LCI/OpinionWay publié en fin de semaine en apporte s’il était nécessaire la confirmation :   87% des Français sont favorables à un changement de politique économique et non de personnel politique. C’est en effet tout l’enjeu du combat que nous menons et mènerons dans les mois et les années à venir !

    http://gollnisch.com/2014/03/31/victoires-municipales-les-elections-europeennes-lancees-belle-maniere/

  • UE-États-Unis : Vers un marché transatlantique

    par Guy C. Menusier

    Les chefs d’État ou de gouvernement de l’Union européenne et des États-Unis se réuniront à Bruxelles le 26 mars. Ils poursuivront la négociation d’un nouveau partenariat transatlantique, dont l’ampleur et le secret nourrissent de multiples suspicions.

    Les Français, comme nombre d’Européens, n’ont pas encore digéré la disparition des frontières douanières au sein de l’Union européenne que, déjà, s’ouvre la perspective d’un plus vaste marché qui dépouillerait un peu plus les États de leurs compétences régulatrices. Le 26 mars à Bruxelles doit, en effet, se tenir une conférence réunissant le président états-unien Barack Obama et les dirigeants européens, l’objectif étant de jeter les bases d’une vaste zone de libre-échange entre les États-Unis et l’Union européenne.

    Un gros morceau

    L’enjeu est considérable. Au terme de négociations engagées depuis plusieurs mois, dans une exceptionnelle opacité, un texte pourrait être finalisé d’ici à la fin de l’année. Pour autant que les intéressés – politiques, consommateurs, syndicats – ne se rebellent pas d’ici-là. Ce traité Tafta (Trans-Atlantic Free Trade Agreement) tend donc à l’élimination de tous les droits de douane sur les échanges bilatéraux (entre les États-Unis et l’UE). Ce qui n’est pas anodin, sur le plan des principes comme sur celui de la pertinence commerciale, sociale et environnementale. Certes, il ne faut pas peindre le diable sur la muraille. Un accord de partenariat a déjà été signé entre l’Union européenne et le Canada, un autre est prévu avec le Japon. Dans tous les cas, il existe quelques avantages réciproques, mais il faut bien admettre que les États-Unis représentent un gros morceau, économique et politique, avec une doctrine libérale bien affirmée et empreinte de prosélytisme, à laquelle nos néo-sociaux-démocrates ne sont d’ailleurs pas insensibles. D’où de légitimes inquiétudes en ce qui concerne les capacités concurrentielles des entreprises françaises ou encore la sécurité alimentaire.

    Acteur effacé du processus en cours, François Hollande éprouve des difficultés à se positionner officiellement. Conscient des risques politiques que comporte cet engagement vers toujours plus de libéralisation du commerce international, le président de la République a promis d’être vigilant quant aux « principes de la politique agricole » et s’agissant de l’exception culturelle. On voudrait bien le croire, mais quand on connaît la soumission de François Hollande aux diktats états-uniens, il est permis d’être dubitatif. D’autant que les dirigeants français pourront toujours se défausser sur la Commission européenne, qui a reçu un blanc-seing du Parlement européen et des États membres pour conduire les négociations avec les Américains.

    Voile de mystère

    Le texte de l’accord préalable sera rendu public au terme du sommet du 26 mars. Car, aussi étonnant que cela puisse paraître après trois sessions de pourparlers, l’évolution des discussions est demeurée entourée d’un voile de mystère. Le secret entretenu jusqu’à présent de part et d’autre est en tout cas de nature à nourrir les imaginations et à susciter des craintes. La méthode retenue par Barack Obama – une procédure accélérée sans amendement pour la ratification du traité par le Congrès – n’est pas pour rien dans l’actuel climat de suspicion.

    Produits sensibles

    D’après des informations fragmentaires, l’UE serait prête à lever 96 % des droits de douane existants, ne les maintenant que pour des "produits sensibles" comme le bœuf, le porc et la volaille. De leur côté, les États-Unis proposeraient de lever environ 90 % de leurs droits de douane sur le commerce transatlantique. L’énumération par Bruxelles des produits dits sensibles mérite attention. Rien ne garantit que les Américains accepteront en fin de compte ces exceptions. Mais, en l’état présent, cette réserve permet de désamorcer en partie des mécontentements qui restent circonscrits aux associations pro-environnementales et aux militants d’Attac, lesquels rejettent « le poulet chloré, la viande aux hormones et les organismes génétiquement modifiés ». Autrement dit, la malbouffe à la sauce mondialisée. Outre la libre circulation de produits de consommation, le grand marché transatlantique, incluant les investissements, pourrait favoriser le développement de pratiques et ressources jusqu’alors régulées ou même interdites en France, comme l’exploitation du gaz de schiste. Car le commerce possède sa propre dynamique qui bien souvent finit par se jouer des normes et règles prescrites par des politiques velléitaires. À Bruxelles, Obama se propose en outre d’évoquer des sujets aussi divers que le changement climatique, la question ukrainienne ou l’espionnage des "alliés" par la NSA. Pour un enfumage maximal.

    L’ACTION FRANÇAISE 2882

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?UE-Etats-Unis-Vers-un-marche

  • Succès de la Marche pour la Vie de Bruxelles

    MacheviebruxMalgré l’arrivée  du Président de la Chine en Belgique et d’une grande manifestation de l’autonomiste européen, la marche pour la Vie de Bruxelles  a rassemblé plus de 2000 personnes,  3500 pour les organisateur, moins selon la police. Plusieurs délégations étrangères présentes, USA, Pologne, Italie France, Pays- Bas.

    Des témoignages émouvants ont été racontés à la tribune,  des proches des personnes qu’on était euthanasié sans que personne leur prévienne…

    L’archevêque de Bruxelles Monseigneur Leonard a rappellé que tous les élus qu’ont voté de lois ont tous été des embryons au commencement et qu'on leur a laissé la possibilité  de vivre… et qu'il faut agir pour que le respect de la personne  à toute l’étape de la vie.

    Des milliers de ballons avec le cœur Ia Life ont été lâché para les enfants et la Marche a fini dans une ambiance familiale et joyeuse au  Mont des Arts (centre-ville de Bruxelles).

    MarcheVieBruxelles0314MvieBruxballonsMichel Janva

  • La situation en Ukraine et les sanctions contre la Russie attisent les tensions internationales

    La situation en Crimée (photo de sa capitale, Simferopol) est désormais stabilisée. La péninsule russe rattachée à l’Ukraine en 1954 est retournée à la Russie. La marine et les troupes ukrainiennes présentes en Crimée ont été désarmées sans incidents.

    L’intérêt se porte désormais sur le traitement réservé aux populations russes et russophones en Ukraine

    Alors que des journalistes russes sont régulièrement agressés en Ukraine, le tribunal régional de Kiev a ordonné la suspension du droit de diffusion de quatre chaînes de télévision russe en Ukraine. Les opérateurs des réseaux par câble ont déjà coupé les lignes de ces médias. Moscou a annoncé en début de semaine détenir les preuves de persécutions contre les populations russes en Ukraine par des « Ultranationalistes ». Le 20 mars, l’Organisation des Nations unies avaient déjà établi de nombreux cas de persécutions de ce genre. L’Ukraine, de son côté, proteste contre la concentration de troupes russes à ses frontières.

    Les Etats‑Unis et l’Union européenne privilégient les sanctions économiques et politiques. Des sanctions qui ne font pas l’unanimité

    Notamment en Allemagne. Selon l’ancien chancelier allemand social‑démocrate Helmut Schmidt, les sanctions et l’annulation de la réunion du G8 en Russie, désormais exclue de ce groupe, sont des « foutaises ». Par ailleurs, Helmut Schmidt a déclaré que la politique de Vladimir Poutine en Crimée était « compréhensible » et que si la situation en Ukraine était dangereuse, la réaction des pays occidentaux n’a pas été la bonne.

    Enfin, les sanctions contre la Russie ne semblent pas avoir préoccupé le groupe allemand Siemens. Son président‑directeur général était hier à Moscou et a rappelé vouloir renforcer la coopération de son groupe avec la Russie, notamment Gazprom.

    http://fr.novopress.info/161028/situation-en-ukraine-les-sanctions-contre-russie-attisent-les-tensions-internationales/#more-161028

  • La France condamnée 28 fois par la Cour européenne des droits de l’homme

    Publié le 28 mars 2014

    http://fr.novopress.info/

  • Laurent LOUIS dénonce la colonisation de l'Ukraine par les USA et l'Europe !

  • L’Union européenne en "guerre" contre ses peuples ?

    Au cours de ces dernières années, le pourcentage de Français qui ont une opinion positive de l’Union européenne est tombé à 37 %. Qu’on ne s’y trompe pas : nous ne sommes pas devant un « passage à vide » momentané, nous sommes devant une rupture profonde, qui ne ressemble pas à «l’euroscepticisme» que l’on connaissait jusqu’ici. L’Union dans sa forme actuelle n’est plus en mesure de réparer cette rupture.
    Jusqu’ici, les manœuvres de l’Union pour la « fédéralisation » et le nivellement au nom de la logique du marché unique, avec toutes les violations de la démocratie indissociables, soulevaient la colère d’une frange d’ «eurosceptiques», mais ces derniers restaient minoritaires. C’était plutôt une affaire d’intellectuels. La majorité des Français, comme des autres citoyens des pays d’Europe, continuait, malgré les déceptions, à faire crédit à l’Union.
    Aujourd’hui tout change. On pouvait faire crédit à l’Union lorsque nous nous trouvions encore sur la lancée des « Trente Glorieuses ». La démocratie était violée, mais au moins on pouvait croire qu’il en ressortait quelques résultats économiques positifs. Cette époque est révolue. Tout le monde voit bien que nous sommes plongés dans une crise sans fin, et que celle-ci est largement imputable aux politiques de l’Union. La crise ouvre les yeux des plus europhiles. Ce n’est plus seulement une frange eurosceptique, mais une large majorité qui comprend que l’Union fait fausse route et qu’il faut la réformer profondément. Or, devant ce retournement, l’oligarchie européenne se raidit. Elle ouvre une véritable guerre contre ses propres peuples. Ou bien ceux-ci réussiront à reprendre le contrôle de ce système fou, ou bien le système européen les détruira sans pitié. "Act React Impact" : le slogan très "impactant" de l'UE pour lutter contre l'abstention aux élections européennes de mai prochain (une campagne de 16 millions d'euros selon EuObserver) par Georges Berthu, ancien député européen
    On a fait depuis longtemps le constat des violations de la démocratie à Bruxelles. Pour mémoire, elles avaient principalement deux origines :
    Du côté juridique, la volonté de faire progresser le fédéralisme dans le dos des peuples. L’idée était en effet bien ancrée chez certains fondateurs de l’Europe que si l’on disait clairement aux peuples où l’on voulait aller à terme – à savoir un super-État européen - ils s’y opposeraient. Le meilleur exemple de cette dissimulation est la jurisprudence de la Cour de Justice, qui a proclamé la supériorité du droit européen sur toute forme de droit national, même constitutionnel, sans que les peuples n’aient eu leur mot à dire.
    Du côté économique, une fausse logique selon laquelle le marché unique devrait comporter sur tous les points des règles unifiées, y compris la monnaie. Pourtant les eurocrates démentaient eux-mêmes cette logique en ouvrant les frontières commerciales aux pays du monde entier sans harmonisation préalable des législations sociales, environnementales ou sanitaires.
    Ces deux sources empoisonnées continuent aujourd’hui à déverser leurs conséquences.
    Tout le monde se souvient qu’après les référendums français et néerlandais qui, en 2005, avaient rejeté le projet de Constitution européenne, les eurocrates et les dirigeants nationaux avaient cru bon de reprendre les mêmes dispositions juridiques, en les baptisant « traité de Lisbonne », et en les faisant adopter par la voie parlementaire. Même la supériorité du droit européen sur les Constitutions nationales, qui figurait dans le projet rejeté et que, par conséquent, on aurait pu croire rejetée aussi, fut ainsi avalisée. Sans doute les eurocrates et les dirigeants nationaux pensaient-ils que les peuples, comme autrefois, oublieraient rapidement cette injure. Mais contrairement à leurs attentes, ce n’est visiblement pas le cas. Aujourd’hui nos compatriotes ne parlent de cet épisode qu’avec la plus extrême virulence.
    L’unification des règles du marché unique continue elle aussi de faire des ravages, toujours en produisant des violations flagrantes de la démocratie. C’est ainsi que, par une interprétation abusive des traités (mais que les chefs d’État et de gouvernement n’ont jamais remise en cause), la Commission se trouve aujourd’hui en position d’autoriser la culture du maïs transgénique TC1507 dans l’ensemble de l’Union, alors même que 19 pays sur 28 s’y opposent. Ce n’est d’ailleurs même pas une question de majorité. On ne voit pas pourquoi, dans un cas comme celui-là, chaque pays n’a pas le droit de faire son propre choix. La centralisation de la compétence à Bruxelles n’a vraiment pour but que d’éloigner la décision des citoyens et d’enlever à chaque pays son libre choix.
    Or les peuples supportent de plus en plus mal d’être ainsi constamment méprisés. D’autant que la crise fait prendre conscience de l’impasse européenne. Tout le monde voit bien que les pouvoirs transférés à Bruxelles, qui devaient nous rendre « plus forts », nous ont en réalité rendus plus faibles car les eurocrates ne sont pas contrôlés. Ils entraînent l’Europe dans des politiques suicidaires (ouverture sans discernement des frontières commerciales, portes ouvertes à l’immigration, rigidités de l’unification monétaire) qui expliquent le caractère interminable de la crise actuelle. C’est l’Union européenne qui entretient la crise, telle est la conclusion à laquelle les Français arrivent de plus en plus souvent.
    En même temps, nos compatriotes semblent redécouvrir cette ancienne vérité que la nation, avec sa démocratie et sa solidarité interne, est la meilleure protection de tous ses citoyens, y compris et avant tout les plus pauvres, contre les dangers extérieurs. Et ils découvrent en même temps que, très logiquement, le grand patronat pousse les feux, autant qu’il peut, en faveur de l’Europe supranationale. Il n’est pas surprenant que les Français en déduisent qu’il faut s’opposer à tout nouveau transfert de compétences vers Bruxelles. Ils ont maintenant compris que l’objectif ultime de tout ce système européen – pas l’objectif initial, peut-être, mais en tout cas l’objectif actuel telle que l’Europe est devenue - c’est de dissoudre les nations et les peuples, pour laisser les malheureux qui resteront à la merci de tous les dangers et de toutes les exploitations.
    Mais devant cette dégradation de son image, l’Union ne se remet pas en cause. L’idée d’un changement de politique, ici ou ailleurs, n’appartient pas à sa culture. Au contraire, elle en tire la conclusion qu’il faut accélérer la réalisation du fédéralisme. Et d’ailleurs, au point où elle en est rendue, elle ne peut plus faire autre chose qu’essayer de passer en force. D’où de nouveaux conflits qui détériorent encore plus la relation entre l’Union et ses peuples.
    C’est ainsi que la Commission négocie dans l’obscurité, une fois de plus, et selon les bonnes vieilles méthodes méprisantes pour les peuples que l’on croyait révolues, un « Traité de partenariat transatlantique » destiné non seulement à diminuer les protections commerciales, mais aussi à placer les pays membres dans un engrenage qui les conduirait peu à peu à démolir toutes les règles de vie (par exemple les restrictions aux cultures d’OGM) qui font leur spécificité. Dans le même temps, la Commission s’efforce de sauver l’unification monétaire en verrouillant d’autres politiques adjacentes, en premier lieu les budgets nationaux, et en imposant aux peuples une austérité renforcée – alors même que les dépenses publiques excessives qu’il s’agit de juguler sont en partie la conséquence de la politique européenne, puisqu’elles sont destinées à soigner les plaies causées par le libre-échangisme et la fixité des parités internes. Pour le dire autrement, la Commission préfère soumettre à la torture les peuples des pays membres plutôt que d’amender ses politiques.
    Et encore les dirigeants européens vouent aux gémonies les pauvres Suisses qui ont voulu contrôler leur immigration par une politique de quotas, en les menaçant de tous les maux – menaces qui s’adressent en réalité aux citoyens des pays membres tentés de faire la même chose.
    De cet entêtement européen témoigne une récente étude de l’institut Jacques Delors « Notre Europe », intitulée : « Vers la fédération européenne – L’Europe de la dernière chance ». Nous citerons les premières lignes du résumé, qui donnent une bonne idée de l’ensemble : « L’Europe est à l’heure des choix. L’Europe va mal. Les sondages démontrent que l’opinion lui est de plus en plus défavorable. La récession ou une croissance trop faible gagne de plus en plus tous les pays, et notamment ceux de la zone euro. La crise de l’euro n’est pas terminée. L’Europe est dès lors devant une double urgence. D’une part, il faut trouver le moyen de mettre en face de l’euro une structure politique dotée d’une gouvernance forte, d’autre part il faut relancer substantiellement la croissance européenne par l’investissement productif coordonné à l’échelle européenne. Ces deux objectifs ne peuvent être atteints que dans le cadre d’une fédération politique européenne… Nous devons avoir le sursaut nécessaire pour relancer une dynamique européenne. Elle sera nécessairement fédérale ».
    Ce texte est, en un sens, admirable. Il montre clairement l’impasse dans laquelle nous ont conduits les fédéralistes : rien ne marche, mais il faut continuer. Aucun examen de conscience. Aucune remise en cause. Sauf l’habillage par quelques mots nouveaux, mais sans portée, comme « Parlements nationaux ». Et si cette politique aveugle conduit à consommer la rupture déjà bien avancée entre l’Europe et ses peuples ? Ce point de détail n’est pas digne d’intérêt.
    D’autres idéologues du même courant de pensée ont cependant poussé le raisonnement plus loin. Le philosophe allemand Jürgen Habermas, gourou des fédéralistes, publie régulièrement dans « Le Monde » des pleines pages qu’il faut méditer. Par exemple ces phrases : « L’objection des eurosceptiques consiste à dire qu’il ne pourra jamais y avoir d’États-Unis d’Europe parce que le soubassement d’un peuple européen manque à une telle construction. En vérité, l’enjeu est ici de savoir si une extension transnationale de la solidarité civique est possible à l’échelle de l’Europe dans son ensemble. Or une identité européenne commune n’a quelque chance de voir le jour que si, à l’intérieur de chaque État en particulier, le tissu de la culture nationale sait s’ouvrir dans sa densité à l’intégration des citoyens ayant une autre origine ethnique ou religieuse ».
    Suivez bien le raisonnement : l’Europe supranationale n’est pas possible avec des peuples différents. Donc il faut démolir les peuples nationaux qui empêchent de faire la vraie Europe. Nous sommes là devant l’inversion complète des valeurs européennes : l’Europe n’est plus faite pour mieux défendre ses peuples, comme certains avaient pu le croire au début ; ce sont les peuples en tant que tels qui doivent disparaître pour mieux faire l’Europe… Et c’est sans doute lorsqu’ils auront été détruits qu’ils seront le mieux défendus ?
    Voilà donc où nous allons. Compte tenu de l’état d’esprit des eurocrates, compte tenu de leur refus – ou de leur impossibilité – d’admettre que leurs politiques ont tourné le dos à la démocratie, ont tourné le dos aux peuples qu’ils auraient dû défendre, et qu’elles ont amplifié la crise, nous allons nécessairement vers de graves tensions internes à l’Union.
    Comme on en voyait les prémices depuis longtemps, l’Union investit maintenant toute son énergie, non à lutter contre les dangers extérieurs, mais à lutter contre ses propres peuples.
    Ou bien les peuples reprendront le contrôle de ce système fou, ou bien ils seront broyés.
    La seule question qui reste, c’est donc : comment sortir de l’impasse ?

    L'observatoire de l'Europe

  • Espagne: défilé géant à Madrid pour dénoncer l'«urgence sociale»

    Des milliers de personnes venues des quatre coins de l'Espagne ont convergé, ce samedi 22 mars, dans les rues de la capitale. Certains marchaient depuis près d'un mois depuis l'Andalousie, la Catalogne ou encore les Asturies. Un grand défilé pour dénoncer l'« urgence sociale », notamment le taux de chômage record, 26%, et puis plus largement pour dénoncer la politique du gouvernement. Reportage dans les rues de Madrid.
    Grande manifestation à Madrid contre l'austérité :
    Chateau
    Les participants aux « marches pour la dignité » sont arrivés à Madrid. Un grand élan contestataire pour, une fois de plus, après tant d’années de crise, dénoncer la rigueur imposée par le gouvernement.
    Les manifestants comme Esther et Ramon veulent défendre leurs droits durement acquis : « C’est une injection de solidarité, de dignité comme l’annoncent les marches, mais surtout de solidarité », estime Esther. « C’est une lutte civique du peuple de bas en haut. Elle n’est manipulée par personne. Ici, on trouve ceux qui sont en colère, indignés », explique pour sa part Ramon.
    Six millions de chômeurs, des familles dans la pauvreté sans ressources, sans beaucoup d’espoir, certaines expulsées de leur domicile. Même si l’on assiste aux balbutiements d’une sortie de crise, les Espagnols ne croient plus aux promesses de leurs gouvernants qu’ils accusent d’être à la botte de la troïka. Ils parlent d’« urgence sociale ».
    A quelques semaines des élections européennes, c’est un coup de semonce pour le gouvernement de Mariano Rajoy. Pour éviter tout incident, le dispositif policier a été renforcé partout dans la capitale. On craint de possibles débordements des plus extrémistes.
    Mariano Rajoy 

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFAVVFpZZpBnLcLWeo.shtml
    Source : Rfi : http://www.rfi.fr/europe/20140322-espagne-defile-geant-madrid-denoncer-urgence-sociale/ (Avec la correspondante à Madrid, Martine Pouchard)
    L'image insérée dans le corps de l'article par la Rédaction de Voxnr est insue du Nouvel Observateur : http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20140322.REU2522/grande-manifestation-a-madrid-contre-l-austerite.html

  • L’atlantisme est un piège

    Les manifestants de Kiev qui brandissaient des drapeaux bleus ont obtenu ce qu’ils voulaient : la signature du volet politique de l’accord d’association entre l’Union européenne et le pouvoir né de l’insurrection. Ils feraient bien de lire ce texte et de le mettre en relation avec les conditions posées par le Fonds monétaire international au début des discussions sur le prêt à l’Ukraine.

    Il va presque sans dire que l’accord signé le 21 mars détruit définitivement l’illusion d’une intégration de l’Ukraine dans l’Union. En attendant la signature du volet économique qui devrait avoir lieu après l’élection présidentielle du 25 mai, les Ukrainiens noteront qu’ils sont désormais soumis aux principes de l’économie de libre marché (titre I, article 3) et qu’ils sont engagés dans une coopération impliquant des contacts militaires (titre II, article 5) avec des pays qui sont membres de l’Otan. Il s’agit donc d’un accord d’association européo-atlantique, qui réjouit les plus occidentalistes des Ukrainiens, soucieux de trouver assistance et protection contre le voisin russe. Leur joie sera de courte durée. Ils ont déjà constaté que l’Occident n’a pas empêché le rattachement de la Crimée à la Russie et ils auraient déjà dû s’apercevoir que l’économie de marché est celle du renard libre dans le poulailler libre. Pourquoi ? [...]

    La suite sur le blogue de Bertrand Renouvin