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Europe et Union européenne - Page 973

  • Le « philosophe » Eduardo nous donne de ses nouvelles!

    Comme ce fut le cas déjà sous Nicolas Sarkozy, la France a été grondée hier par la Commission européenne suite aux truismes de M Valls à  propos des Roms –voir notre édition en date d’hier. Le commissaire européen à la Justice, Vivianne Reding, qui avait déjà critiqué  les quelques expulsions de Roms pratiquées sous le gouvernement précédent, a fustigé les propos jugés électoralistes de l’actuel ministre de l’Intérieur. Prudent, il est amusant de constater que le porte-parole et député PS Eduardo Rihan Cypel, dont le fond de commerce, le positionnement de niche est celui de la défense d’une France cosmopolite, déracinée, ouverte et  plurielle,  n’a rien jugé à redire des propos de M Valls. Dans la bouche d’un autre grand diseu mais petit faiseu comme  Claude Guéant, ils  auraient été assimilés à du fascisme. Tout juste M. Cypel a-t-il appelé à « une re-coordination du problème au niveau européen» (sic) et souligné que «des millions d’euros de subventions ne sont pas utilisés pour aider à leur réinsertion dans leur pays d’origine». Quelle audace Eduardo !

    M. Cypel  on s’en souvient, bénéficia en août du  petit  quart de gloire médiatique qu’Andy Warhol prédisait à chacun lorsqu’il avait fait beaucoup de mousse autour d’une  une réflexion de Bruno Gollnisch constatant que son immigrationnisme échevelé était particulièrement déplacé de la part d’un  « Français de fraîche date ».  A l’image de « ces gens que vous invitez chez vous et qui, une fois qu’ils y ont pris pied, veulent faire venir un peu tout le monde ».

    Ce  Libano-Polono-Brésilien a  été en effet naturalisé en 1998, à l’âge de 23 ans. Bruno visait  ici en particulier les fulminations de cet apparatchik socialiste  contre les Français  «  qui trouvent quand même qu’il y a un peu trop de nomades qui viennent en France ». Il semblerait donc que le brave Eduardo ait changé d’avis à six mois des élections municipales en apportant son soutien implicite aux propos de M Valls…

    Dans un article de Joris Karl publié sur le site Boulevard Voltaire dont nous nous  étions  fait l’écho, Joris Jarl notait qu’Eduardo Rihan Cypel  « représente physiquement la suffisance, de plus empesée d’approximations, dans chaque débat télévisé ». ce dernier est en effet un «clone fascinant du politiquement correct, dès qu’un micro se tend (…): République , métissage, extrême droite jusqu’à plus soif. »

    « Quant à son honnêteté intellectuelle, ou sa myopie manifestement doublée d’une forte presbytie, on repassera, surtout lorsque affirmant sur Radio Classique qu’il y a des drapeaux à croix gammées dans les défilés du Front National… ». Et qui a laissé dire par ses amis politiques que c’était ses racines juives qui expliquaient qu’il avait été épinglé par Bruno Gollnisch, ce qui est là  aussi un sommet de malhonnêteté intellectuelle, pour rester poli.

    Le propos de ce  député PS rapportés par Tom Lanneau sur  le bondyblog, d’un comique savoureux  certainement involontaire, ne dissipent  pas le portrait qu’en dressait Joris Karl.

    Sur la Syrie d’abord. «  Qui a dit que la vie des députés se résumait aux fêtes et aux cérémonies ? » note avec un humour vachard M. Lanneau qui écrit qu’ « Eduardo Cypel déclare être particulièrement occupé par la gestion du dossier Syrien. Soutien inconditionnel pour une intervention dans ce pays » sous formes de frappes militaires aériennes, « il dit détenir des preuves indéniables  de l’utilisation d’armes chimiques par Bachar el-Assad. »

     Il est aisé d’en déduire  que les preuves de  M.  Cypel  se résument aux déclarations de Laurent Fabius calquées sur celles d’un John Kerry et aux bulletins d’informations de CNN et de Fox news puisque lesdites preuves n’ont pas été  apportées par les enquêteurs de l’ONU dépêchés sur place.

    D’une humilité et d‘un dévouement à la chose publique  qui forcent  le respect, M Cypel explique qu’il a tenu à étayer ses études de philosophie en passant le  concours de Science Po Paris : « je voulais renforcer mon cursus universitaire (…), car un philosophe se doit de bien comprendre l’histoire et les enjeux économiques ».

    M Cypel   nous apprend  qu’il est donc « philosophe ».  Un amour de la sagesse qui l’a conduit à cette prise de conscience citoyenne très originale l’amenant   à faire carrière au PS pour laver l’affront de l’élimination de Lionel Jospin par Jean-Marie le Pen lors de la présidentielle de 2002. « Alors , raconte-t-il ,  je me suis dit coco, tu peux pas uniquement vouloir jouer les intellos dans la cité, il faut à un moment être utile au combat politique pour que la gauche retrouve la place qui lui convienne dans la politique française ».

    « Je crois dit-il encore, que la réussite d’un combat politique dépend de l’abnégation, de la détermination et des convictions profondes ». Il conclut avec un large sourire : « Est-ce que j’ai ces qualités ? C’est à la presse de me le dire ». Poliment, le journaliste du bondyblog se garde bien de répondre à cette question embarrassante…

    M.  Cypel s’épanche ensuite longuement sur Bruno Gollnisch et le FN,  en expliquant qu’il y a  un « effet Gollnisch ». «  Il a  libéré la parole raciste, souligne-t-il avec dépit. »

    Courageux mais pas téméraire,  il affirme de manière alambiquée que si il  a refusé tout débat public avec le député frontiste en manque de présence médiatique, c’est parce que lui  n’ a pas besoin (de  Bruno) « pour sa visibilité médiatique ».  Depuis que je suis porte-parole du parti socialiste, il ne se passe pas un jour sans qu’il y ait une émission télé, radio ou la presse écrite qui vienne me solliciter. D’autant plus que ce n’est pas agréable d’être attaqué sur son identité et son histoire personnelle ».

    Si ce « parlementaire se targue d’être en première ligne de défense républicaine face à l’extrême droite », c’est bien  surtout la trouille de la confrontation d’idées notamment sur le terrain de l’immigration  (certains au PS ont dû lui conseiller d’éviter de se faire ridiculiser) qui explique ce refus. Il tente une justification assez pathétique en affirmant son souhait de  «  ne pas se laisser entraîner dans la spirale de la violence dans lequel ce monsieur m’appelait »

    En effet, «la seconde alternative proposée par Bruno Gollnisch, pareil à un mousquetaire, c’est le duel à l’épée ! À cette proposition, Eduardo Cypel répond sèchement, perdant son sourire ;  j’ai passé l’âge de tomber dans les provocations d’un vieux monsieur d’extrême droite ». Si M. Cypel a apparemment passé l’âge de faire du sport, il reste maître dans l’art de donner des leçons de républicanisme, masque commode de tous ceux qui sont incapables de ressentir charnellement ce qu’est la France, en se réfugiant dans l’abstraction, derrière les immortels principes universalistes.

    Notre philosophe des lumières croit aussi savoir que Bruno Gollnisch, «est dans la droite ligne de l’extrême droite française (…) Ces gens-là n’ont rien compris à notre nation et me refuseront toujours le droit d’être un français comme les autres. C’est contraire à l’esprit de la République française ».

    Et M. Cypel d’enfoncer le clou : « le FN reste fidèle à lui-même, contrairement à ce que raconte madame Le Pen. Un parti avec une idéologie raciste qui veut faire le tri parmi les Français en fonction de leurs origines. Elle n’a pas condamné les propos de Bruno Gollnisch (…) ce qui prouve qu’elle consent à ce qu’il a dit . «

    « Selon le porte-parole socialiste, cette non-intervention démontre que la présidente du Front national et le député européen se partagent les tâches de manière efficace : l’un dédiabolise  l’image sulfureuse du parti, tandis que le second promulgue des idées ouvertement xénophobes. »

    A défaut d’oser la confrontation d’idées, le courageux  député PS a décidé de se ridiculiser dans les prétoires en déposant  « en septembre » une  plainte contre Bruno Gollnisch. « Il ne faut pas laisser passer cette attaque ni sur plan politique, ni sur le plan juridique ». Plainte que Bruno Gollnisch attend avec sérénité tant celle-ci ne tient pas la route comme l’ont souligné d’ailleurs de nombreux observateurs de la chose politique, d’habitude pourtant peu enclin à manifester leur sympathie vis-à-vis de l’opposition nationale.

    Aux dernières nouvelles, Eduardo et son « iphone greffé à la main » luttait contre la bête immonde en se rendant officiellement en tant que porte-parole du PS  à la Fête de l’Humanité organisée par un parti héritier de l’idéologie la plus sanglante du XXè siècle. Cela doit s’expliquer  par cette réflexion là aussi  lumineuse de ce même Monsieur Cypel: « aujourd’hui, les gaullistes sont au parti socialiste ! »…

    http://www.gollnisch.com/2013/09/26/philosophe-eduardo-donne-ses-nouvelles/

  • 50 000€ par famille Rom

    Patrick Mennucci, candidat à la primaire socialiste pour la mairie de Marseille, a lancé cette information que l'on peut penser délirante à propos de l'intégration des Roms :

    "Je pense que Marseille doit en accueillir, tout simplement parce qu'on a le choix entre les laisser se promener d'un bout à l'autre de la ville pendant des années ou s'organiser pour les intégrer. Dans ce cas, la Commission européenne dispose de fonds considérables, jusqu'à 50 000 € par famille qu'on stabilise et dont on scolarise les enfants. J'ai un objectif : 1 000 Roms installés et intégrés à Marseille en six ans."

    Mais c'est vrai, Viviane Reding, la commissaire européenne à la justice, aux droits fondamentaux et à la citoyenneté, confirme :

    « Il y a 50 Mds€ qui sont à disposition et qui ne sont pas utilisés. On laisse venir les choses jusqu'à ce qu'elles soient impossibles et on ne fait pas le travail d'intégration. Nous avons mis l'argent sur la table. Il pourrait servir aux maires et je vois que cet argent n'est pas utilisé ».

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/09/50-000-par-famille-rom.html

  • Marine LE PEN : « Notre Pays doit maitriser ses frontières. »

    COMMUNIQUÉ de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National
    Àtravers Manuel Valls et Jean-François Copé, le PS et l’UMP se sont livré ce jour à un véritable concours d’insincérité politique.
    Voir ces deux partis responsables par leurs décisions et leurs votes de la disparition des frontières, de la mise en place de Schengen et de l’élargissement sans fin de l’Union européenne feindre de se lamenter aujourd’hui des conséquences désastreuses de leur propre politique amènera un nombre encore plus important de Français à leur tourner le dos.
    À tourner le dos à leur insincérité si criante et leurs stratagèmes permanents de communication électoraliste.
    Si Jean-François Copé trouve que « l’espace Schengen ne marche pas », son parti l’UMP a eu dix ans au pouvoir entre 2002 et 2012 pour améliorer les choses, et pourtant il n’a fait que les aggraver !
    Si Manuel Valls évoque aujourd’hui le nécessaire retour des Roms dans leur pays, son parti le PS n’a eu de cesse comme l’UMP de voter et ratifier les Traités européens qui ont mis en place la liberté totale de circulation sur le continent.
    Ces vieux partis et leurs représentants sont totalement discrédités aux yeux des Français, sur la question des Roms et des frontières comme sur les autres sujets.
    Nous rappelons que la France doit au plus vite retrouver sa souveraineté, notamment territoriale, confisquée par l’Union européenne et organiser sur un laps de temps le plus bref possible la dissolution de l’espace Schengen.
    Notre pays doit maîtriser ses frontières, aussi bien sur le plan migratoire qu’économique. Ce n’est que dans ces conditions, qui supposent la remise en cause en profondeur de l’Union européenne, que nous pourrons nous redresser et régler le dossier Roms.

    http://www.francepresseinfos.com/2013/09/marine-le-pen-notre-pays-doit-maitriser.html

  • Croissance de l'euroscepticisme à l'égard de la construction de l'UE

    Analyse de Guillaume Bernard, qui indique que l'euroscepticisme ne naît pas seulement de la crise économique, mais aussi de la négation de l'identité de l'Europe et du principe de subsidiarité :

    "Depuis une vingtaine d’années, les forces politiques eurosceptiques apparaissaient régulièrement à l’occasion des élections européennes mais, dans la plupart des cas, elles disparaissaient quasiment de l’espace politique lors des autres élections. Ce qui semble désormais acquis, c’est que, désormais, elles sont susceptibles d’exister et même de progresser à toutes les élections, nationales et locales. Un cas récent et significatif est celui de l’UKIP outre-manche qui concurrence les Conservateurs britanniques pourtant peu enthousiastes de la construction européenne (ceci ayant été manifesté par leur départ du groupe PPE au Parlement européen).

    La crise économique qui frappe l’Europe explique sans doute la progression de l’euroscepticisme. N’avait-on pas expliqué aux citoyens des Etats qu’il fallait accepter des abandons de souveraineté pour obtenir la prospérité ? Celle-ci n’étant pas au rendez-vous, il est logique qu’il y ait une déception. Cela dit, l’euroscepticisme se développe dans tous les Etats européens, y compris ceux qui apparaissent comme étant les « gagnants » de la construction européenne (c’est le cas de l’Allemagne avec l’apparition de l’AfD). Il progresse aussi dans des Etats qui, sur certains points non négligeables, sont en marge de l’Union : alors que le Royaume-Uni n’est pas membre de la zone euro et a négocié des clauses particulières dans le cadre de Schengen, l’UKIP progresse. Il serait donc réducteur de n’attribuer l’euroscepticisme qu’à la crise économique. Il serait illusoire de croire (comme sur d’autres sujets d’ailleurs, comme l’insécurité) que le facteur économique puisse résorber tous les problèmes.

    La crise qui frappe l’Union européenne est aussi institutionnelle et identitaire. Sur le premier point, il faut notamment noter l’incompréhension quasi générale de la nature juridique de l’UE et du processus interne de décision. L’UE est une organisation internationale mais dont le fonctionnement interne se rapproche de celui d’un Etat fédéral (d’un certain type d’ailleurs). Le pouvoir législatif est certes de plus en plus co-exercé par le Parlement européen, mais le principal décideur en la matière est le Conseil de l’Union, c’est-à-dire les ministres des Etats membres. Le fonctionnement démocratique de l’UE est donc difficilement palpable. A l’inverse, l’aspect technocratique de la Commission (l’exécutif de l’UE), bien réel, n’est un mystère pour personne. Tout cela ne contribue pas à donner confiance.

    Sur le second point, l’identité de l’UE apparaît comme extrêmement floue. Elle est à géographie plus que variable. Tous les Etats membres de l’UE ne font pas partie de la zone euro. Des Etats participant à Schengen (la Suisse, la Norvège) ne sont pas membres de l’UE. En outre, celle-ci envisage d’intégrer un Etat, la Turquie, qui a occupé militairement, pendant plusieurs siècles, toute une partie de l’Europe historique en ne laissant pas, c’est moins que l’on puisse dire, un souvenir radieux ! [...]

    []Les peuples ne comprennent pas que l’Union puisse être, à la fois, extrêmement contraignante (harmonisation des droits que, pourtant, le fédéralisme ne nécessite nullement comme en témoignent les Etats-Unis) et sans aucune puissance diplomatique et militaire d’envergure (ne serait-ce que pour assurer la défense de son propre territoire). Il y a, là, une incohérence que les peuples pourraient ne plus supporter. L’euroscepticisme ne traduit pas une opposition à l’idée européenne, une négation de l’Europe en tant que civilisation, mais une contestation de plus en plus hostile de l’Union européenne. [...]"

    Ajoutons aussi que le mépris outrancier des européistes pour les peuples qui avaient rejeté le Traité Constitutionnel Européen en 2005 n'a pu que faire croître la défiance à l'égard de la construction européenne et des institutions supranationales.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Votations en Suisse : oui à la conscription, non à la burqa

    BERNE (NOVOpress) - Selon la presse helvétique, l’interdiction de la burqa pourrait se propager en Suisse. En effet, Le succès de la votation dans le canton du Tessin visant à interdire le port de la burqa laisse présager une vague d’initiatives dans les autres cantons de la Confédération. Ainsi, “le succès dans les urnes donne des idées à certains membres de l’Union Démocratique du Centre (UDC) et au Comité d’Egerkingen qui avait déposé en juillet 2008 l’initiative contre la construction de minarets. Le conseiller national UDC Lukas Reimann se dit convaincu dans 20 Minuten qu’une interdiction du voile intégral aurait de fortes chances en Suisse.”

    BERNE (NOVOpress) - Les défaites se suivent et se ressemblent en Suisse pour le GSSA (Groupe pour une Suisse sans armée). Ce groupe fondé en 1982, par Josef Lang, un trostkiste zougois, à l’origine en 1973 de la création de la Ligue marxiste révolutionnaire, a en 30 ans déposé deux initiatives pour la suppression de l’armée suisse et une contre l’obligation de servir.

    Conscient, après ses deux premières défaites, que demander la suppression pure et simple de l’armée suisse était voué à l’échec, le GSSA a cru pouvoir obtenir un meilleur score en demandant l’abrogation du service militaire obligatoire. Mal lui en a pris, puisque c’est un score de même ampleur, environ 75% des voix, qui a accueilli ce repli stratégique.

    Autre votation qui a eu un échos international, l’interdiction à une large majorité de la burqa par les électeurs du Tessin (Suisse italienne). La campagne s’est fortement concentrée sur la thématique de la burqa plutôt que sur l’interdiction de se masquer le visage dans lieux publics qui était le sujet exact de la votation. Un contre-projet visant à faire entrer cette interdiction dans la loi plutôt que dans la constitution n’a pas passé la rampe. Signes que ce sujet exprimait un fort rejet du port du voile dans les rues tessinoises et plus largement le refus d’imposition de normes islamiques en Suisse. Le Tessin s’était également illustré lors des votations sur l’interdiction des minarets par un fort soutien à celle-ci.

    http://fr.novopress.info/141610/votations-en-suisse-oui-a-la-conscription-non-a-la-burqa/#more-141610

  • A quand une politique au service des Français et des Européens d’abord ?

    Il y a des annonces qui sonnent comme des surprises, d’autres comme des confirmations. Les médias ont ainsi relaté les accusations portées contre une des personnalités (paraît-il) préférées des Français si l’on en croit les sondages, à savoir le socialiste Yannick Noah.  Selon Le Figaro, Rabra Bendjebbour, l’ancienne nounou des Noah qui s’est occupée du plus jeune fils du couple, estime que ses patrons l’ont exploitée comme une esclave. Ils l’auraient fait travailler nuit et jour pour un salaire de misère. « Je suis arrivée chez eux dès la naissance du bébé, et dès lors je me suis retrouvée prise dans un tourbillon », explique-t-elle. Jusqu’au jour où elle a demandé moins d’heures de travail : « J’expliquais juste à Isabelle Camus (la compagne de M. Noah, NDLR) que je n’étais plus prête à travailler jour et nuit ! Elle m’a dit : Dans ce cas-là, dégage ! ».

     Les syndicats aux ordres aimeraient bien eux aussi que le FN dégage ,et que ce système d’essorage, d’exploitation de la France et des Français par la caste UMPS perdure. Et avec elle, la belle la rente de situation dont jouissent les dirigeants syndicaux et politiciens dont François Hollande, qui, toute honte bue, a même l’audace de se rendre demain comme le fit  son complice   bruxellois Nicolas Sarkozy, sur le site Arcelor Mittal de Florange (Moselle)

     A six mois des élections municipales, explique l’Afp,  «les syndicats se mettent en ordre de bataille pour contrer l’influence grandissante du Front National et trois d’entre eux, la CGT, la FSU et Solidaires, ont déjà prévu une réunion publique en janvier pour démonter les thématiques de l’extrême droite ».

     «Il s’agit de donner des armes aux militants pour combattre la propagation des idées d’extrême droite et du FN en cette année électorale», précise Frédéric Bodin, secrétaire national de Solidaires. Au-delà de la perspective électorale, «il est temps de prendre le flambeau de l’anti-discrimination et contre la banalisation des idées de l’extrême droite», souligne Francine Blanche membre de la direction de la CGT.

     Lui aussi en plein calcul boutiquier et électoraliste, le très immigrationniste  Manuel Valls après avoir insulté Marine Le Pen et le FN , a affirmé hier comme preuve de sa fermeté qu’il était « illusoire de penser qu’on réglera le problème des populations roms à travers uniquement l’insertion(…). Les solutions d’intégration ne peuvent concerner que quelques familles et il n’y a pas d’autre solution » que le démantèlement des campements et les reconduites à la frontière.

     A croire que le ministre de l’Intérieur s’est inspiré des propos de Bruno Gollnisch devant le parlement européen sur le dossier rom il y a quelques années que nous rappelions  fin août. « On parle de minorité opprimée expliquait Bruno, mais est-ce que vous pensez sérieusement, que si les Roms ne se sont pas intégrés depuis six siècles dans les pays d’Europe centrale ou orientale, où ils résident, c’est simplement parce que les Roumains, les Bulgares, les Hongrois, sont méchants, c’est parce les Slovaques, les Tchèques, les Slovènes, les Serbes les persécutent ? »

     «Votre angélisme en réalité est une autre forme de racisme, un racisme qui s’applique en fait aux populations indigènes, celles qui, comme dans mon pays, ne souhaitent pas que 12 millions de Roms viennent s’y installer et la seule solution, c’est de sortir de cette Europe-là ! ».

     Bien sûr pleureuses professionnelles ont joué leur rôle de diversion, chargées d’accréditer, de mettre en relief la pseudo fermeté de M. Valls en s’attachant à condamner son  simple constat.

     Des propos « excessifs » et méritant d’être « corrigés » selon  Arnaud Montebourg ; Valls a « franchi la ligne rouge de l’acceptable » (SOS Racisme) ; « (stigmatisé) une population) » (LDH) ; montré « une méconnaissance complète » du mode de vie des Roms qui « sont sédentaires quand ils le peuvent » ( le sénateur PS Jean-Yves Leconte) ; «  Les coups de menton à travers le micro, ça ne fait pas avancer le débat », a encore  estimé le député PS Pouria Amirshahi…

     Au 74e congrès de l’Union sociale de l’habitat à Lille, en présence de la ministre du logement Cécile Duflot, le maire de la capitale du Nord,  Martine Aubry a  déclaré hier que « La responsabilité de l’Etat, ce n’est pas de vider les terrains pour les mettre (les Roms, NDLR) dans la rue, c’est de trouver d’autres solutions. Nous sommes un pays où nous pouvons, tant que la situation n’est pas réglée en Roumanie et en Bulgarie, trouver des solutions pour accueillir les 20 000 Roms qui sont sur notre territoire. Ce qui n’est pas acceptable, c’est que Lyon, Lille et la Seine-Saint-Denis en accueillent 90% ». faudrait-il disperser géographiquement le problème pour le résoudre ?!

     Ce qui n’est pas acceptable surtout, ce sont les traités de Maastricht,  d’Amsterdam, de Nice, de Lisbonne, tous avalisés par l’UMPS qui ont ouvert sciemment nos frontières à tous ceux qui souhaitaient s’y installer. Ce qui est inacceptable  c’est aussi la tromperie entretenue par les caciques socialistes, UMP et le ministère de l’intérieur sur le nombre réel de Roms installés dans notre pays

     Nicolas Dupont-Aignan (DLR) reprenait quasiment mot pour, mot en mars dernier le constat du FN en expliquant que « Nous sommes face à une déferlante. Les chiffres officiels, données en janvier dernier par le ministère de l’Intérieur, estimaient la population rom à 15 000 personnes, mais nous sommes au moins à 100 000 personnes présentes sur le territoire national. Il n’y a qu’une seule solution, c’est le rétablissement des contrôles aux frontières », alors que la Roumanie et la Bulgarie devraient faire  leur entrée dans l’espace Schengen en janvier 2014…

     «Nous sommes face à de véritables mafias, très organisées poursuivait-il. La circulaire Valls ralentit tout actuellement. Imaginez les services préfectoraux qui viennent dans ces camps et qui demandent aux parents s’ils ont un emploi, aux enfants s’ils sont scolarisés, etc… alors que le plus souvent ces fonctionnaires se retrouvent face à des personnes qui ne parlent pas notre langue… Tout cela est indigne de notre République. »

     A Lyon notamment, la campagne municipale menée par le secrétaire départemental et conseiller régional frontiste  Christophe Boudot  ne fait pas l’impasse sur cette question. Une affiche a d’ailleurs été éditée sur ce thème   («  Camps sauvages, immigration illégale, ça suffit ! »).

     Oui, si l’arbre rom est l’arbre qui cache la forêt de l’immigration massive notait Jean-Marie Le Pen, ce dossier est révélateur du climat malsain généré par les instances bruxelloises. En mars 2010, Bruno Gollnisch tenait des propos dans l’hémicycle qui restent d’une brûlante actualité.

     Il dénonçait la mise en place par les instances européistes d’ « une hiérarchie des hommes qui place désormais au sommet la minorité Rom -10 ou 12 millions de Roms de l’UE-, puis les migrants extra-européens, puis les Européens d’origine non-européenne et enfin, tout en bas, les Européens de souche. «

     « Si l’on ajoute encore la dimension de genre et le jeunisme ambiant, on en conclut qu’il ne fait pas bon, dans votre Union prétendue européenne, être un homme d’âge moyen, Européen et d’origine Européenne ne faisant partie d’aucune minorité ethnique, culturelle, religieuse ou sexuelle identifiée comme telle par vos soins ».

     « A quand, enfin, une politique au service des Européens d’abord ? A quand la priorité à ces travailleurs pauvres, à ces classes moyennes écrasées de taxes, à ces chômeurs, à ces familles simplement européennes qui sont l’immense majorité des habitants de l’Union et des citoyens dont nous avons la charge, et auxquels vous ne pensez qu’à la veille des élections ? ».

     Gageons que les Français se saisiront des élections municipales et européennes de 2014 pour répondre à  cette question.

    http://www.gollnisch.com/2013/09/25/politique-au-service-francais-europeens-dabord/

  • Vérité au-delà du Rhin erreur en deçà

    Le 22 septembre outre-Rhin une victoire électorale confirmait la résolution du pays le plus important d'Europe à avancer sur le terrain des réformes économiques de Liberté. Le lendemain à Paris la magistrature syndiquée confirmait au contraire la volonté de stagnation et de contrainte des nuisances bureaucratiques de l'Hexagone.

     

    Je ne vois hélas pas d'autre interprétation sociologique possible au revirement juridique entre l'ordonnance du tribunal de grande instance du jeudi 6 décembre et la décision de la cour d'appel de Paris, rendue lundi 23 septembre : Vérité au-delà du Rhin erreur en deçà.

     

    En l'espèce il s'agissait d'autoriser ou d'interdire l'ouverture en nocturne d'un magasin de produits de beauté à l'enseigne Sephora, appartenant au groupe LVMH sur l'avenue des Champs-Élysées, probablement, aujourd'hui encore l'un des lieux les plus touristiques du monde

     

    En 2012, au risque de mécontenter les bureaucraties cégétistes le TGI de Paris donnait gain de cause à l'entreprise. Victoire fragile, et d'ailleurs inattendue, car la même année au moment des soldes d'été, les Galeries Lafayette et le BHV Rivoli avaient dû annuler leurs ventes nocturnes traditionnelles. Saisi en référé par les syndicats le même tribunal avait une astreinte énorme à hauteur 300 000 euros. Le motif invoqué en était que "la nécessité d'assurer la continuité de l'activité économique n'était pas démontrée."

     

    On doit ici bien retenir le concept.

     

    En théorie la liberté du commerce et de l'industrie est un "principe général du droit français". Cela remonte à 1791, et cela aura été maintes fois réaffirmé par les constitutionalistes et les doctrinaires.

     

    Chose inouïe : les jurisprudences abondent qui le réaffirment, de façon solennelle. Je dis cela "inouï", car dans les faits, on l'a non moins régulièrement bafoué au nom du droit social, au nom de l'urbanisme commercial, de la dignité des pauvres, du partage de l'emploi, de l'âge du capitaine, des économies d'énergie, de la protection du petit commerce et de l'artisanat, de l'égalité des sexes ou de la vitesse du vent etc.

     

    Un jour ou l'autre, pour sûr, on invoquera la charte de la laïcité donnée par Dieu à Peillon sur le mont Sinaï, ou le mystérieux pacte républicain.

     

    Le "droit de tous au soleil" cher à Le Corbusier avait déjà servi à justifier les constructions en hauteur : il ne manquera pas d'intervenir à son tour pour cette noble cause.

     

    Ainsi donc, avant d'autoriser une activité économique, il faudra en démontrer la nécessité devant des fonctionnaires, dont on ne aurait ignorer la compétence technique pour en juger. On appellera au besoin des experts choisi par la CGT ou par n'importe quelle instance malthusienne susceptible de fustiger la concurrence toujours déloyale, et plus encore : inutile.

     

    Pour ce qui regarde la vente de parfumerie à des clientes saoudiennes, nuitamment, sur ce qu'on appelait autrefois la plus belle avenue du monde, reconnaissons que la "nécessité" de telles transactions peut difficilement convaincre le Comité national d'éthique.

     

    Le temps où l'on pouvait dire "le superflu chose si nécessaire" est aboli. Soutenir que quiconque aurait fortement besoin de déodorants semble contraire à la bien séance. Cela  tomberait peut-être même sous le coup des lois mémorielles et mobiliserait les ligues de vertu. On se gardera de tomber dans ce piège.

     

    Voici donc la logique hexagonale du 23 septembre. Elle entre, semble-t-il, en contradiction avec la logique de la victoire de Mme Merkel du 22 septembre et avec les réformes qui s'imposent en ce moment dans les pays de l'Europe du sud.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2013/09/verite-au-dela-du-rhin-erreur-en-deca.html

  • Après les élections allemandes, le retour de la crise de la zone euro ?

    Dans l’attente des élections nationales allemandes, il ne fallait pas parler des problèmes de la zone euro. Angela Merkel ne veut surtout pas perdre des voix en évoquant ce sujet. Son ministre des finances a avoué malencontreusement au cours de la campagne qu’il faudrait encore aider la Grèce, mais de seulement 10 milliards d’euros, pas de quoi s’inquiéter.

    Mais dimanche cette comédie va prendre fin. Non, la Grèce n’aura pas besoin de seulement 10 milliards d’euro mais de beaucoup plus. Le pays s’enfonce dans la crise, il ne pourra pas rembourser sa dette et c’est vers un nouveau plan de restructuration qu’il va falloir s’acheminer. Et ce sera encore plus compliqué que la fois précédente car c’est désormais la Banque Centrale Européenne qui détient une grande partie de cette dette, il faudra donc aussi la renflouer pour éviter qu’elle ne brûle tous ses fonds propres. Le reste est détenu par les fonds d’aide (FESF, MES) garantis par les Etats européens, et il leur faudra également remettre de l’argent dans ces structures.

     

    Il y a aussi le Portugal qui ne s’en sort pas non plus et ne pourra pas rembourser les 78 milliards d’aide apportés par l’Union européenne et le FMI en mai 2011. Le taux à dix ans dépasse les 7%, la situation n’est pas soutenable. La encore la restructuration va s’imposer, une partie de cette dette devra être effacée. Les fonds d’aide européens devront, après la Grèce, enregistrer de nouvelles décotes, et les Etats garants les renflouer… Il y a des élections municipales le 29 septembre, après il faudra rentrer dans le vif du sujet.

    N’oublions pas deux petits pays, Chypre et la Slovénie. Chypre s’enfonce dans la récession, on prévoit au moins 8% de chute du PIB en 2013 ! Comment le pays pourra rembourser les 10 milliards d’euros de son plan de sauvetage ? La Slovénie souffre de son secteur bancaire dont les créances douteuses équivalent à 20% du PIB. Vite un plan de sauvetage !

    Et ensuite ? L’Espagne et l’Italie vont revenir sur la table. Le secteur bancaire espagnol reste très malade, toutes les pertes liées à la bulle immobilière n’ont pas été prises en compte, loin de là. La situation politique chaotique de l’Italie rend l’avenir incertain. Et ces deux pays ne retrouvent pas le chemin de la croissance, tandis que leur dette publique ne cesse d’augmenter. L’Italie vient de connaître son huitième trimestre d’affilé de récession !

    Et ensuite ? Pour la France, jusqu’ici tout va bien, les taux n’inspirent pas d’inquiétude. Mais quand les marchés vont vraiment se rendre compte que le déficit budgétaire de cette année va déraper par rapport aux prévisions, le climat risque de se tendre. Quand ils comprendront qu’absolument aucune réforme structurelle sérieuse n’est mise en place aussi. On verra.

    La parenthèse se referme, les dossiers mis au placard vont devoir ressortir. La relative accalmie qu’a connu la zone euro ces derniers mois ne devait rien à une quelconque amélioration des fondamentaux économiques, mais seulement à la volonté de faire silence dans les rangs de la part du pays qui tient les cordons de la bourse. Lundi sera un autre jour.

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    http://fortune.fdesouche.com/323879-doit-on-sattendre-une-nouvelle-irruption-de-la-crise-de-leuro-des-lundi-prochain