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géopolitique - Page 173

  • [L’œil américain] Donald Trump, Hunter Biden : la bataille des inculpations

    Et de quatre pour Donald Trump avec, cette semaine, une nouvelle inculpation en lien, comme la fois précédente, avec des accusations de tentatives de modification des résultats électoraux lors de la présidentielle de 2020 mais, cette fois-ci, non pas au niveau fédéral mais dans le cadre de l’État de Géorgie.

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  • Comment l’opération spéciale a fait de la Russie la cinquième économie mondiale

    Selon la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), en 2022, la Russie a dépassé l'Allemagne pour devenir la cinquième économie mondiale. Le fait est que la perte de Moscou en tant que clé pour la prospérité économique de l'Europe a été dévastatrice pour le continent. 

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  • Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (4)

    Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (1)
    Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (2)
    Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (3)

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    par Fabrice Garniron

    Retour sur un mythe médiatique

    L’alliance occidentale avec le néonazisme

    Il est donc clair que l’alliance scellée entre les Occidentaux et les néonazis ukrainiens va bien très au-delà de ce qu’on appelle généralement une «alliance objective», à savoir la situation où se trouvent  parfois deux forces politiques ou étatiques qui, à un moment donné, peuvent avoir le même but sans pour autant s’être concertées ou officiellement alliées. Avec le néonazisme ukrainien, le camp occidental a été bien plus loin que ce type d’alliance : il a fait de Svoboda un partenaire fréquentable. Et, ce qui n’est guère moins déshonorant, il a menti sur sa nature pour rendre présentable auprès de l’opinion ce rapprochement avec un parti néonazi. Laurent Fabius est à cet égard un cas d’école. Acte un, il a un entretien officiel avec le chef de ce parti, Oleh Tiagnibok, et ses alliés «démocrates ukrainiens» ; acte deux, il prétend que Svoboda n’est pas d’extrême droite alors qu’il s’agit d’un parti néonazi. Politique de dédiabolisation sinon de réhabilitation d’un parti néonazi à laquelle Catherine Ashton, parmi d’autres, a elle-même participé comme nous l’avons vu plus haut. L’Occident a donc très officiellement offert aux forces nazies ukrainiennes cette récompense des plus précieuses en politique : une «respectabilité», autrement dit l’onction que représentent des entrevues officielles avec les grands du monde occidental et une alliance avec des partis que l’Occident présente invariablement comme incarnant les «valeurs européennes». Sans parler des ministères et postes sensibles sur les plans militaire et sécuritaire que le parti néonazi a obtenus une fois la victoire acquise, comme ce sera le cas après le putsch du 20 février. Ajoutons qu’une «respectabilité», ça se traduit tout naturellement par un accroissement du pouvoir politique. Sauf que lorsqu’on offre la première, on est nécessairement complice du deuxième. On nous accordera que lorsqu’un ou plusieurs États font ces faveurs à un mouvement politique, ils vont très au-delà de ce qu’on appelle une «alliance objective». 

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  • Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (3)

    Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (2)

    Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (1)

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    par Fabrice Garniron

    Retour sur un mythe médiatique

    Un ballet à Maïdan

    Mais revenons aux évènements tels qu’ils se déroulent à Kiev entre la fin novembre 2013 et le putsch du 20 février 2014. A Maïdan, les manifestations redoublent en effet après le refus du président Ianoukovitch, de signer le plan de l’UE. Si ces manifestations ont un caractère massif incontestable, elles ne signifient pas pour autant que la majorité des Ukrainiens les soutiennent, même si les médias occidentaux cherchent à en donner l’illusion. En fait, seuls 35% désapprouvent la décision de Ianoukovitch de refuser le plan de l’UE. La forte mobilisation est en fait celle d’une partie de l’Ukraine, celle de l’Ouest, qui veut l’emporter contre l’autre, celle de l’Est. Quant à la décision de V. Ianoukovitch de ne pas signer ce plan, contrairement aux dires médiatiques, elle n’était pas définitive. Il s’agissait pour lui de prendre le temps d’étudier un accord complexe pour cerner les risques économiques du plan de l’UE pour l’Ukraine et évaluer les compensations européennes nécessaires pour le démantèlement des industries que le plan de l’UE aurait inévitablement provoqué. Comme l’écrit justement Jean Géronimo dans L’Humanité du 7 février 2014: «Contrairement à la rumeur médiatique, il ne s’agit pas d’un rejet de l’Europe mais d’une demande de reformulation de cet accord (qui est) politiquement non neutre et économiquement suicidaire pour l’Ukraine»1.   

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  • «La Russie va vous écraser» : Interview de Loukachenko sur l’Ukraine

     

    Alexandre Loukachenko a accordé une longue et vive interview à une journaliste ukrainienne, dans laquelle il a évoqué les premiers jours de l’opération militaire spéciale en Ukraine, ainsi que comment elle pourrait se terminer.

    L’interlocuteur du président de la Biélorussie était Diana Panchenko : pas tout à fait une présentatrice de télévision ukrainienne typique, puisqu’elle figure sur la liste des sanctions de son propre pays. Aif.ru a rassemblé les principales citations.

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  • Les céréales, enjeu de pouvoir planétaire

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    Du réchauffement climatique qui perturbe les récoltes céréalières à la guerre en Ukraine, un des grands pays agricoles, l’alimentation devient au même titre que l’énergie l’un des grands enjeux planétaires. Et la guerre en Ukraine vient de mettre en lumière le rôle capital joué par l’Ukraine en matière d’approvisionnement céréalier d’une bonne partie de la planète. Or, Vladimir Poutine vient soudain d’interrompre le pacte qui permettait à l’Ukraine d’exporter ses grains la privant ainsi d’une de ses principales ressources. Il ne faut pas s’imaginer que les Russes vont perdre cette guerre et déserter le Donbass qu’ils occupent largement. L’Europe peut-elle se permettre une guerre longue sur son territoire pour céder au bon vouloir des Américains ? Cet article du Figaro dresse un état des lieux mondiaux de ce qu’il faut bien appeler le ballet agrologistique.

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    Source : Le Figaro 2/8/2023

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2023/08/19/les-cereales-enjeu-de-pouvoir-planetaire-6457285.html

  • Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (2)

     

    par Fabrice Garniron

    Retour sur un mythe médiatique

    Quand l’Union européenne menaçait l’unité et la souveraineté de l’Ukraine

    Mais les États-Unis n’ont pas été les seuls à la manœuvre.L’UE a de son côté parfaitement rempli son rôle de vassal zélé en relayant la stratégie de son maitre1. Comme le souhaitait Washington, elle a joué la carte de l’affaiblissement de la Russie et soufflé sur les braises du conflit interne à l’Ukraine, misant sur la victoire d’une partie de l’Ukraine contre l’autre dans la perspective, redisons-le, de prendre le contrôle du pays. Quant aux projets économiques proposés par Bruxelles, nous y reviendrons plus loin, ils ne pouvaient que transformer le pays en colonie euro-américaine. Pour la Commission européenne, la souveraineté de l’Ukraine était en effet une préoccupation pour le moins lointaine : arrimer l’Ukraine à l’Occident, ce n’était pour elle rien d’autre que la gouverner depuis Bruxelles et/ou Washington. 

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  • Pourquoi Moscou a retiré ses troupes de Kiev? Le Président biélorusse explique

    «Un conte de fées», c’est ainsi que le Président biélorusse qualifie la version selon laquelle les forces armées ukrainiens ont repoussé les forces russes prêtes à prendre la capitale ukrainienne en 2022. Selon lui, Vladimir Poutine s’est plutôt soucié des possibles pertes en vie humaine que cela pouvait entraîner.

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  • Le Pentagone a perdu toute une génération

    18 août 2023
    /Réseau International

    par RRN Staff

    La qualité des troupes américaines est en baisse : les personnes saines et intelligentes ne veulent pas servir l’État.

    La sécurité nationale des États-Unis est en péril : bientôt, il n’y aura plus personne pour gérer les équipements militaires ultramodernes. L’armée traverse une grave crise de main-d’œuvre.

    80% des jeunes hommes âgés de 18 à 24 ans sont jugés inaptes au service. Quatre recrues sur cinq échouent en raison de leurs mauvaises performances physiques et psycho-intellectuelles – ils sont obèses, touchés par les conséquences de la consommation d’alcool et de drogues, instables et mal éduquées.

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