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géopolitique - Page 337

  • Dans la nouvelle Guerre froide, par Jean-Gilles Malliarakis

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    On peut dire merci à l’ambassadeur chinois Lu Shaye. En traitant Antoine Bondaz, chercheur français de la Fondation pour la recherche stratégique, de “petite frappe, hyène folle, troll idéologique” il a réveillé les endormis.

    Nous avons bel et bien affaire à un communiste et Francis Bergeron, ce 24 mars, peut mettre en cause avec raison, au-delà de son représentant si peu diplomate, le maître du pouvoir de Pékin, “Xi Jinping nouveau Staline“[1]

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  • BIDEN PLUS DANGEREUX QUE POUTINE POUR LA PAIX DU MONDE !

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    Pendant que la France cultive sa nouvelle image d’Absurdistan européen en inventant le confinement à l’extérieur, nouvel avatar de la pensée compliquée du “en même temps” de notre génial Conducteur, le nouveau président américain compense une démarche physique hésitante par des propos d’une étonnante fermeté à l’encontre de son homologue russe, Vladimir Poutine, qui serait, selon lui, un “tueur” qui ne perd rien pour attendre le châtiment.

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  • L’Europe aux cent drapeaux ou l’élection régionale comme identification territoriale européenne (1re partie) par Franck BULEUX

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    L’Europe aux cent drapeaux, de la Bretagne à la Normandie

    En préambule, quelques mots sur ce titre et son origine, L’Europe aux cent drapeaux… Il s’agissait de l’Europe rêvée par le militant breton, Yann Fouéré, qui a rendu célèbre cette expression, souvent reprise par le Normand Jean Mabire, lors de la parution d’un essai en 1968. Yann Fouéré s’affirmait alors comme un théoricien de l’idée européenne et surtout comme l’annonciateur du réveil des peuples européens. Dans cet essai, le militant breton réclame l’Europe politique et rappelle que celle-ci a déjà existé au Moyen Âge, définissant alors une véritable et innovante « supranationalité » au profit d’un empire.

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  • Guerre Fraude. Poutine est-il un tueur ? Biden va-t-il le liquider ? (Présent)

     
     
     
     

    Ce jeudi tous les médias titraient à peu près à l’identique : « Biden dit penser que Poutine est un tueur » (Le Figaro), « Biden pense que Poutine est un tueur » (L’Express), « Pour Joe Biden, Poutine est un “tueur” et en paiera le “prix” » (Le Point), « Joe Biden accuse Vladimir Poutine d’être un tueur » (20 Minutes), etc. Sommes-nous à la veille d’une troisième guerre mondiale ?

    Quand Donald Trump s’en était pris à Kim Jong-un, en 2017, les Occidentaux avaient levé les bras au ciel : « Une nouvelle guerre mondiale ? Il ne manquait plus que cela ! Trump va tout nous faire, la catastrophe est imminente. »

    Pourtant le président américain avait quelques raisons de taper du poing sur la table. Un étudiant américain, Otto Warmbier, avait été détenu pendant 18 mois en Corée du Nord. Il avait été renvoyé aux Etats-Unis alors qu’il était dans le coma, et il était mort peu après. Et il y avait le nucléaire.

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  • Guerre Fraude. Poutine est-il un tueur ? Biden va-t-il le liquider ? (Présent)

     
     
     
     

    Ce jeudi tous les médias titraient à peu près à l’identique : « Biden dit penser que Poutine est un tueur » (Le Figaro), « Biden pense que Poutine est un tueur » (L’Express), « Pour Joe Biden, Poutine est un “tueur” et en paiera le “prix” » (Le Point), « Joe Biden accuse Vladimir Poutine d’être un tueur » (20 Minutes), etc. Sommes-nous à la veille d’une troisième guerre mondiale ?

    Quand Donald Trump s’en était pris à Kim Jong-un, en 2017, les Occidentaux avaient levé les bras au ciel : « Une nouvelle guerre mondiale ? Il ne manquait plus que cela ! Trump va tout nous faire, la catastrophe est imminente. »

    Pourtant le président américain avait quelques raisons de taper du poing sur la table. Un étudiant américain, Otto Warmbier, avait été détenu pendant 18 mois en Corée du Nord. Il avait été renvoyé aux Etats-Unis alors qu’il était dans le coma, et il était mort peu après. Et il y avait le nucléaire.

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  • Faire face à la Chine

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    La France insouciante et officielle l'oublie trop souvent. Son domaine maritime immense, de près de 11 millions de km2, devrait imposer à ses dirigeants une vision politique mondiale. Les médias parisiens semblent l'ignorer, ne découvrant guère les océans qu'à la faveur de la course du Vendée Globe, c'est-à-dire tous les quatre ans. Or, cette situation ne se compare qu'à celle des États-Unis et nous associe indissolublement au sort de l'occident.

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  • De la guerre froide au multilatéralisme, Washington veut toujours contrôler l'Europe.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Le 12 mars 1947, le président américain, Harry S. Truman, présentait devant le Congrès des États-Unis, sa "doctrine" visant officiellement à l'endiguement du communisme.
    Louable projet en apparence que celui de contenir l'abominable menace de la dictature rouge et la montée en puissance, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des partis communistes au ordres de Moscou.
    Mais le véritable objectif de ce vaste plan de soutien économique, militaire et "moral" aux démocraties avait un autre objectif : le contrôle absolu de l'Europe par les Etats-Unis et son asservissement par Washington dans la continuité de la politique wilsonnienne menée depuis 1918, et de la vision iréno-hégémonique de Roosevelt.
    En s'abandonnant ainsi au bon-vouloir de l'Amérique, l'Europe occidentale échangeait un internationalisme pour un autre et se condamnait à n'être qu'un appendice continental d'une puissance étrangère, dépendance politique et sociétale au même titre - en plus riante - qu'elle l'aurait été sous main-mise du bloc soviétique.
    Au moment où Joe Biden et sa nouvelle administration rompent avec l'isolationnisme - au demeurant très relatif - de Donald Trump et renouent, sous couvert de multilatéralisme, avec une politique interventionniste de relance internationale de la puissance américaine, il n'est pas inutile de se souvenir de ce que furent les vrais ressorts de la Guerre froide.
  • Les États-nation face à Big Tech

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    L’une des questions les plus débattues ces dernières années est la relation entre les États-nations et les géants de la Silicon Valley. De nos jours, la communication politique passe par le réseau, par conséquent la puissance des réseaux sociaux a pris des proportions démesurées (1). La question est très complexe, mais quelques exemples nous aideront à mieux comprendre ce qui se passe.

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  • Quand Francois de Negroni rencontrait Thomas sankara (Le frivole et le sérieux)

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    Thomas Sankara est avec Patrice Lumumba l’un des grands leaders africains du siècle passé. Celui qui transforma la Haute-Volta, nom issu de la colonisation, en Burkina Faso, « terre des hommes intègres », lança une révolution que son assassinat, en 1987, empêcha de mener à son terme. Francois de Negroni, alors jeune coopérant, l'avait croisé. Une nuit a Majunga livre les détails de cette rencontre.

    L’essayiste Francois de Negroni a fait paraitre dernièrement un livre tout à fait curieux, entre témoignage historique, journal intime, digression politique et souvenir romance : Une nuit a Majunga. Dans ce texte dont l’action se situe a Madagascar au début des années 1970, il relate sa rencontre avec Thomas Sankara, futur héros de la révolution voltaïque. Jeune coopérant, Negroni enseigne alors les sciences humaines à l’Université de Tananarive et doit accompagner trois élèves officiers (deux Tchadiens et Sankara) envoyés par leur académie militaire en formation à Majunga, cité portuaire du nord-ouest du pays.

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