En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Si vous souhaitez un point détaillé sur la situation militaire, suivez la chaîne Telegram d’Igor « Strelkov » (en russe, mais la traduction peut se faire directement sur Telegram): https://t.me/strelkovii
Il ne fait désormais aucun doute que l’OTAN, en tant que courroie de transmission des Etats-Unis, attaquera la Russie.
La raison n’en est pas l’Ukraine, dont Biden et ses complices se fichent complètement, mais la décision de la Russie de vendre ses ressources naturelles non plus en dollars, mais en roubles.
Se dirige-t-on vers la troisième guerre mondiale ? Si le scénario d’un conflit de grande ampleur entre l’Occident et la Russie paraît improbable, fantaisiste voire totalement absurde car potentiellement « apocalyptique », les deux camps se préparent à toutes les éventualités. Certains semblent d’ailleurs chercher le chaos.
Pourquoi les Etats-Unis ne sont-ils pas intervenus militairement en Ukraine pour tenter de s’opposer au déferlement de l’armée russe ? Plusieurs raisons furent avancées, notamment la possibilité d’un enchaînement fatal vers une conflagration mondiale et la préférence de Joe Biden pour des sanctions économiques punissant Vladimir Poutine, président de la Fédération russe. Cependant, l’argument qui emporta la décision à la fois de la Maison Blanche et du Pentagone n’a rien de commun avec cette prudence calculée et ce choix de moyens : il est stratégique. Les Etats-Unis refusent de prendre le risque d’avoir à combattre sur deux fronts simultanés. Or, s’ils avaient estimé leur présence indispensable contre les envahisseurs de l’Ukraine, à l’autre bout du monde, Xi Jinping, le président chinois, aurait très bien pu sauter sur l’occasion et ouvrir des hostilités afin de s’emparer de Taiwan. Il n’attend que ce scénario et compte sur les faiblesses de l’Amérique.
La réalité dépasse parfois la fiction. Le tournage de Lupin, série Netflix dédiée à un Arsène Lupin contemporain joué par Omar Sy, a été cambriolé par une vingtaine d’individus le mois dernier. Cette semaine, « sept jeunes ont été mis en examen ». Jean-Yves Le Gallou revient avec humour sur la novlangue de l’AFP.
Mercredi 23 mars, Volodomyr Zelensky s’est exprimé en visioconférence devant les députés et les sénateurs français. Il a accusé des grands groupes français d’être des complices de l’armée de Vladimir Poutine : « Les entreprises françaises doivent quitter le marché russe. Renault, Auchan (groupe Mulliez), Leroy Merlin et autres, ils doivent cesser d’être les sponsors de la machine de guerre de la Russie […] Ils doivent arrêter de financer le meurtre d’enfants et de femmes, le viol ». Peu après cette intervention, le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a appelé à un « boycott » mondial du constructeur automobile français Renault qui refuse de quitter la Russie.
Larry C Johnson, est vétéran de la CIA et du bureau du contre terrorisme. Il est le fondateur et le partenaire directeur de Berg Associates, qui a été créé en 1998. Larry a dispensé une formation à la communauté des opérations spéciales de l’armée américaine pendant 24 ans. Il a été vilipendé par la droite et par la gauche, ce qui signifie qu’il doit faire quelque chose de bien. Son analyse et son commentaire peuvent être trouvés sur son blog, https://sonar21.com/
Question 1 – Pouvez-vous m’expliquer pourquoi vous pensez que la Russie est en train de gagner la guerre en Ukraine ?
Larry C. Johnson – Au cours des 24 premières heures de l’opération militaire russe en Ukraine, toutes les capacités ukrainiennes d’interception radar au sol ont été anéanties. Sans ces radars, l’armée de l’air ukrainienne a perdu sa capacité d’interception air-air. Au cours des trois semaines qui ont suivi, la Russie a établi de facto une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine. Bien qu’il soit encore vulnérable aux missiles surface-air tirés à l’épaule fournis par les États-Unis et l’OTAN aux Ukrainiens, rien ne prouve que la Russie ait dû réduire les opérations aériennes de combat.