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géopolitique - Page 443

  • Un français, agent de la Russie, passe aux aveux !

    6a00d83451619c69e201bb09ded9e1970d-800wi.pngIl s'agit d'Alexandre Latsa, qui tient l'excellent blog Dissonance. Nous le laissons expliquer son forfait lui-même, c'est ici.

    en voici la conclusion:

    Alors que DISSONANCE fête ces 10 ans, je tiens à donner quelques chiffres.

    DISSONANCE c’est 10 ans d’écriture, 1.621 articles, des articles traduits et republiés, en 12 langues (français, russe, anglaisallemandarabeItalienEspagnolPortugaisslovaquegrechongrois, roumain), 3 livres en 4 langues et 21.000 tweets.

    Une certitude est née : grâce a Internet, la propagande des médias Mainstream PEUT être combattue et même vaincue, il suffit d’y travailler.

    C’est pour ça que la vérité a pu éclater en Ukraine et que cela n’a pas été le cas pour la Serbie au cours de la dernière décennie du 20ieme siècle et le pays a servi de laboratoire. Car à cette époque la, il n’y avait pas internet pour permettre aux serbes d’être défendus.

    L’avenir?

    DISSONANCE ne fermera pas même si le rythme de publication sera sans doute plus faible qu’avant car the job is done comme disent nos partenaires américains !

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'Iran en train de s'imposer au Moyen-Orient au détriment de l'Arabie Saoudite

    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    Les forces chiite Houthis sont en voie de prendre le contrôle complet du Yémen. Elles en éliminent progressivement les représentants du gouvernement se disant légitime de Sanaa, la capitale. Elles devraient prochainement la conquérir entièrement, ainsi qu'une partie de plus en plus étendue des provinces stratégiques du sud du pays.

    Elles viennent d'annoncer la mort de l'ancien président, Ali Abdallah Saleh, tué dans des affrontements à Sanaa. Celui-ci était leur allié, jusqu'au moment où il s'était enfui pour leur échapper et s'était réfugié en Arabie saoudite.Il suffit de regarder une carte du Yémen pour comprendre l'intérêt stratégique du pays au profit de celui qui le contrôle. Il commande très largement le trafic maritime dense qui circule en Mer Rouge à partir ou vers le canal de Suez.

    C'est la raison pour laquelle l'Arabie saoudite, avec le soutien des Etats-Unis, s'efforce depuis des mois d'en éliminer les Houthis, tribus chiites du nord du pays, en guerre contre le gouvernement officiel, allié depuis le début des pétro-monarchies sunnites. En fait, elle a surtout bombardé les populations, détruit les cultures vivrières et engendré les morts, les famines et les épidémies qui dévastent actuellement le Yémen

    Or l'Iran est en train de s'imposer comme puissance dominante au Moyen-Orient. Son objectif est de remplacer dans ce rôle l'Arabie Saoudite. Il n'est donc pas étonnant qu'elle ait décidé depuis le début de soutenir les rebelles Houthis. Bien qu'elle s'en défende, elle l'a fait en leur fournissant des armes et semble-t-il quelques contingents de combattants. Cette perspective était insupportable pour Ryad. L'Arabie avait donc décidé d'attaquer les positions Houthis avec notamment des moyens aériens considérables et des armes modernes acquis aux Etats-Unis. Mais les Saoudiens sont de piètres miliaires. Ils n'ont jamais réussi à se débarrasser des Houthis.
    Ils ne réussiront pas davantage aujourd'hui, autant que l'on puisse le pronostiquer, à les empêcher de s'emparer de la partie utile du Yemen. Les efforts impuissants de l'héritier du trône saoudien Mohammad bin Salman, le montrent amplement. 

    L'ennui est que, comme indiqué, ce sera inévitablement l'Iran qui profitera de cette impuissance, au détriment de l'Arabie saoudite. L'Iran vient de déclarer, par la voix de son président Hassan Rohani, que les Yéménites vainqueurs allaient faire regretter leurs actions aux "agresseurs", dans une allusion à l'Arabie saoudite. 

    L'axe chiite

    Mais si l'Iran est en train de cerner l'Arabie par le sud, elle est depuis bien plus longtemps en bonne voie pour le faire par le nord. Elle est l'élément le plus actif de la coalition politico-militaire dit « axe chiite » qui est en train de se former et qui réunira l'Iran, la Syrie et une partie de l'Irak. L'objectif, comme nous l'avons souvent relaté ici, est non seulement d'affirmer les Chiites en face des Sunnites, mais d'éliminer du Moyen-Orient l'influence et les intérêts américains. Nul n'ignore en effet que depuis plus de 15 ans, ce sont les politiques désastreuses de Washington qui ont provoqué de nombreux conflits et des centaine de millions de morts.

    L'Iran est d'autant plus motivée aujourd'hui pour jouer un rôle déterminant au sein de l'axe chiite que le président américain affirme en toutes circonstances que l'Iran est un ennemi organique des Etats-Unis et doit donc être rapidement détruite. Pour ce faire, il semble compter en premier lieu sur l'Arabie saoudite. Un des premiers objectifs de l' « axe chiite » en cours de mise en place sera donc, même s'il s'en défende, de neutraliser une Arabie alliée de Washington.

    La Russie, pour sa part, a toujours encouragé l' « axe chiite », notamment à travers Damas et dans une moindre mesure Téhéran. Il est en effet vital pour elle de résister aux efforts américains qui cherchent à l'éliminer de la région, et notamment de ses bases en Syrie.

    Mais peut-on craindre qu'elle profite des échecs de Ryad pour prendre des postures beaucoup plus agressives à l'égard de la coalition militaire américano-arabe, et au profit de Téhéran. Cela ne semble pas être dans le caractère de Vladimir Poutine, qui a toujours préféré les négociations. Au Moyen-Orient, certes, il n'acceptera jamais de se voir éliminer au profit de Washington, avec l'appui des Saoudiens. Cependant, il continue à entretenir différents types de dialogues avec ceux-ci. On ne doit sans doute pas, à Moscou, renoncer à la perspective de relations apaisées avec les monarchies sunnites.  

  • Jérusalem, capitale d’Israël : où est le problème ?

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    Bernard Plouvier

    Au Nord de la Judée, sur quelques plateaux rocheux, existait il y a quatre millénaires un bourg fortifié, celui des antiques Jébuséens, dont le grand homme mythique était Melchisédech.

    Le fortin du Mont Moriah fut pris d’assaut à la fin du 11esiècle avant J.-C. par les sicaires d’un chef de guerre, unificateur de quelques tribus d’hébreux, le sieur David, tributaire du pharaon de son temps. On imagine les tueries, le pillage et les viols qui ont suivi.

    Rien n’a changé en trois millénaires. Les Juifs ont choisi pour capitale de Judée la cité de Jérusalem, où Moïse, le créateur de Yavhé, n’avait jamais traîné ses sandales.

    Jésus de Nazareth y est venu prier et prêcher dans le Temple rebâti sur l’ordre du métis de Juive et d’Édomite (variante : Iduméen), Hérode le Grand, soutenu par Pompée puis par Marc-Antoine. Le plus beau des fils des hommes fut même crucifié sur le Mont Golgotha (où Adam était réputé enterré).

    Après une énième révolte juive, Hadrien, qui à la différence de Titus n’aimait pas les femmes et ne se souciait pas de prendre un giton juif, fit niveler en partie le site de Jérusalem et, pour avoir la paix, en chassa les Juifs.

    Mahomet, l’inventeur d’Allah, calqué sur la divinité hébraïque, le racisme matrimonial et le séparatisme forcené en moins, ne s’est intéressé qu’à La Mecque, après avoir été chassé de Médine. Mais ses califes ont voulu annexer Jérusalem, que les chrétiens ont voulu reprendre. Il s’en est suivi trois siècles de guerres, de massacres, puis l’occupation ottomane, synonyme d’immobilisme et de paresse, fit entrer la région dans un état de quasi-néant.

    Durant la seconde moitié du XIXe siècle, des milliardaires juifs de France et de Grande-Bretagne, effrayés de l’afflux de Juifs d’Europe centrale et orientale, achetèrent des terres aux seigneurs turcs de Palestine pour y implanter des foyers agricoles juifs. Ils n’eurent guère de succès.

    Là-dessus, un Juif qui voulait à tout prix faire parler de lui, Theodor Herzl, reprit la vieille idée du retour à Jérusalem (en France, on en parlait au moins depuis le règne de Louis XIII). Ni le calife-sultan d’Istanbul ni les Juifs d’Europe occidentale ne voulaient de ce sionisme et l’opposition fut pire après 1918.

    Les Britanniques, maîtres des pétroles d’Irak, d’Iran et de Mossoul, voulaient bien de quelques colonies agricoles juives et d’une cité côtière juive en Palestine – Tel-Aviv, sur le site de l’antique Jaffa -, mais il était pour eux hors de question de mécontenter les fanatiques mahométans en offrant Jérusalem aux Juifs.

    Les sanglantes bacchanales d’Adolf Hitler et quelques guerres, menées avec le soutien des USA où le lobby juif terrifie l’Exécutif par sa richesse, sa puissance médiatique et son pouvoir de nuisance, réglèrent la question et Jérusalem devint la capitale de l’État d’Israël, reconnue par la Russie du grand Poutine… et comme nous avons là un homme de grande intelligence, il n’a reconnu comme capitale israélienne que « Jérusalem-Ouest ».

    Qu’en ce mois de décembre 2017, l’autre super-grand chef d’État, celui des USA, reconnaisse Jérusalem comme capitale de l’État hébreu ne peut étonner personne. Trump marque clairement qu’il en a assez de l’autre lobby, celui du pétrodollar qui finance le fanatisme mahométan.

    Bien évidemment, il serait souhaitable que la direction US fasse preuve de la même intelligence politique que celle de Poutine et différentie clairement Jérusalem-Ouest, capitale israélienne, de Jérusalem-Est, future capitale de l’État indépendant de Palestine, peuplé d’Arabes.

    Ceci posé, si après l’instauration d’un véritable État palestinien, les fanatiques de Yavhé veulent tuer les fanatiques d’Allah et réciproquement, en quoi, nous autres Européens, sommes-nous concernés ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Objection, votre honneur !

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    1237311666.2.jpgLe président Obama à Paris, c’est bien sûr un événement !

    L’aura du prédécesseur de Donald Trump brille d’autant plus que la gestion de celui-ci inquiète. Son caractère fantasque ne s’est pas corrigé à l’épreuve du pouvoir, et dans le monde tel qu’il est cela a de quoi déstabiliser. Obama, c’est le strict contraire de Trump, et l’on comprend que tout un auditoire choisi soit allé l’écouter avec ravissement, samedi, à la Maison de la radio. Cet homme c’est la classe, la distinction, la mesure et de surcroît l’optimisme. N’a-t-il pas déclaré d’emblée : « Nous vivons la meilleure époque de tous les temps. » C’était pour ajouter, il est vrai : « Beaucoup la considèrent comme une époque terrible. Je suis convaincu que nous pouvons remplacer la peur par l’espoir. » Comment l’auditoire n’aurait-il pas reçu un tel message cinq sur cinq ?

    Sans vouloir à toute fin briser le charme, il est quand même permis de se poser quelques questions. Tout d’abord sur son auditoire privilégié. Celui-ci est très loin de représenter toute la France dans son ensemble, et même la capitale. Pour avoir le privilège d’écouter Barack Obama, il faut faire partie d’un certain cercle, être admis par un organisme – qui s’intitule curieusement les Napoléons – capable de garantir un cachet de 400 000 euros à l’orateur. Certes, cela fait partie des mœurs de ce monde privilégié et des anciens dirigeants politiques tels Tony Blair, Bill et Hillary Clinton, et même nos anciens présidents à nous.

    Autre question. L’optimisme de Barack Obama semble pris en défaut quand il s’agit d’aborder certains problèmes cruciaux : le terrorisme et les mouvements migratoires de fond. On l’a trouvé un peu évasif là-dessus. Donald Trump l’est beaucoup moins. On peut le trouver brutal et souvent dangereux. L’actuel titulaire de la Maison Blanche n’en dispose pas moins d’un solide crédit du côté de l’électorat républicain. On pourrait en dire autant sur un certain nombre de dirigeants d’Europe centrale, qui, eux aussi, inquiètent, mais n’en sont pas moins en empathie avec les peuples qui les ont désignés. C’est que le seul optimisme ne suffit pas à rassurer. On ne fera pas l’économie d’une franche explication sur les sujets qui fâchent. Ceci dit, Barack Obama n’a pas forcément tort sur tout. On doit l’écouter non sans l’interrompre parfois : objection votre honneur ! 

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 4 décembre 2017

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le manque d'intérêt porté par la France à son domaine maritime

    Lu dans L'Action française 2000 :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jérusalem, Yerushalayim, Al Qods…

    C’était une promesse de campagne de Donald Trump: le président américain a suscité de grandes craintes et des colères qui ne le sont pas moins en annonçant mercredi 6 décembre que les Etats-Unis reconnaissaient Jérusalem comme capitale d’Israël, le transfert à venir de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv vers la ville sainte. Dans les faits, c’est aussi pour M. Trump une manière de se démarquer de ses prédécesseurs, voire pour certains d’en  finir avec une certaine hypocrisie. Nous l’avions relevé sur ce blogue,  juste avant de quitter la Maison blanche, Barack Obama, en décembre 2016 n’avait  pas posé le  veto des Etats-Unis à une résolution  du Conseil de sécurité de l’ONU qui,  avec la voix de la France, condamnait Israël pour sa politique de colonisation en Cisjordanie. Une première depuis 1979. Malgré le soutien militaire sans précédent, de 38 milliards de dollars pour la décennie 2019-2028, octroyé à l’État hébreu par l’administration Obama deux mois auparavant, de nombreux politiciens israéliens avaient accusé le président sortant d’abandonner son allié privilégié. Et ce, juste avant de passer la main à Donald Trump qui avait promis d’en limiter les effets. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait indiqué qu’«Israël (rejetait) cette résolution anti-israélienne honteuse des Nations unies et ne s’y (conformerait)  pas. »  La municipalité de Jérusalem avait réagi  en annonçant  son intention de délivrer aux colons, en guise de représailles, des centaines de nouveaux permis de construire. Une politique de colonisation qui est aussi concrètement, dans la ville sainte de Jérusalem notamment, une politique d’expulsion de leurs maisons de musulmans ou de chrétiens palestiniens.

    A l’annonce hier de cette reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par les Etats-Unis,  des drapeaux américains et israéliens ont été brûlés à Gaza, les pays arabes, y compris alliés de longue date à Washington comme l‘Arabie Saoudite, la Jordanie (gardien des lieux saints musulmans à Jérusalem et donc responsable de la célèbre mosquée Al Aqsa, proche du Mur des lamentations) , le président palestinien Mahmoud Abbas, l’Egypte, la Turquie, la France, le Royaume-Uni, l‘Allemagne, l’Iran, le pape François, une importante officine mondialiste comme le Council on Foreign Relations (CFR),  ont vivement déploré, sur un mode plus ou moins catastrophistes, ce choix de Trump. Tous prédisent une escalade à venir de la violence. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU a été fixée demain matin  à la demande notamment de la France.

    L’Union européenne a également formellement condamné le discours du président américain, sachant que les colonies juives sont illégales au regard du droit international. L’UE ne reconnait pas comme faisant partie intégrante de l’Etat hébreu les territoires occupés depuis 1967 par les colons juifs, à Jérusalem-est comme en Cisjordanie, sur laquelle le royaume Hachémite de Jordanie a abandonné ses droits depuis longtemps.

    « J’ai l’intention de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à sceller un accord de paix (entre Israéliens et Palestiniens) » a également déclaré hier Donald Trump, chargeant son gendre juif et  militant sioniste convaincu, Jared Kushner, de favoriser ce processus. Dire qu’il n’ a pas convaincu est un mot faible , même  s’il faut noter des réactions positives à ce discours.

    Celle du Premier ministre israélien Benjamin Nethanayou en toute logique. Le dirigeant d’extrême-droite a évoqué « un jour historique», une « décision historique. »  « Jérusalem est la capitale d’Israël depuis près de 70 ans. Jérusalem a été le centre de nos espoirs, de nos rêves, de nos prières pendant trois millénaires. Jérusalem est la capitale du peuple juif depuis 3 000 ans (…). La décision du Président est un pas important vers la paix, car il n’y a pas de paix qui ne fasse pas de Jérusalem la capitale de l’État d’Israël (…).   J’appelle tous les pays qui recherchent la paix à se joindre aux États-Unis pour reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël et à y déplacer leurs ambassades. »

    En France, le député UDI Meyer Habib a été un des rares élus à se féliciter de la déclaration de M Trump, à l’instar du Crif, présidé par le militant antinational Francis Kalifat. Reprenant peu ou prou le texte de M. Nethanayou, M. Kalifat affirme dans un communiqué  que cette reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu « est la meilleure des réponses aux tentatives de falsification historique menée inlassablement par les pays arabes et les palestiniens à l’Unesco et à l’ONU sur le statut de Jérusalem. » « Le Crif appelle le Président Emmanuel Macron à engager notre pays dans la même démarche courageuse.  »

    Certes, et c’est une réflexion factuelle assez imparable de son point de vue, comme l’a dit Gilles-William Goldnadel sur tweeter, «Personne ne peut empêcher les Etats-Unis de décider du lieu de leur ambassade. Ni le peuple Juif de connaître son histoire et sa géographie. Ni le Hamas, ni Erdogan, ni même Jupiter. » Mais la condamnation par Emmanuel Macron du vœu de président américain a suscité la colère, pas toujours très fine (euphémisme) du site droitier conservateur et pro-israélien dreuz infoGuy Millière n’y va pas avec le dos de la cuillère: « L’arrière petit-fils de Pétain installé à l’Elysée a prétendu hier faire part de sa préoccupation concernant les décisions éventuelles de Donald Trump sur Jérusalem. Quand il n’est pas arrogant et cuistre, il est vil. Il va sans doute bientôt embrasser à nouveau le terroriste antisémite Mahmoud Abbas. Il se rendra un peu plus tard à Téhéran pour embrasser d’autres antisémites. Les Français ont fait un excellent choix et peuvent être fiers de leur président.  »

    Sur ce même site, Jean-Patrick Grumberg plaide lui  aussi au pas de charge  en faveur de la position de Trump et de l’extrême-droite israélienne:  « Durant les dernières soixante-dix années, les Israéliens ont établi à Jérusalem une ville libre pour les trois religions, pour que les pratiquants des trois monothéismes puissent librement pratiquer leur religion en paix. C’est un cas unique dans le tout Moyen-Orient, c’est la preuve au-delà des mots que seuls les juifs peuvent apporter les conditions de tolérance et de paix pour tous, tandis que toutes les autres options ne sont que promesses basées sur des suppositions et des rêves, rien de solide. Posons-nous la question : l’Europe a-t-elle à ce point la haine ancestrale des juifs vissée au fond de la pensée collective qu’elle ne peut se résoudre à accorder à Israël sa demande de faire de Jérusalem sa capitale, demande formulée depuis 1948, mais n’a aucune hésitation à accéder à la première demande, la souveraineté aux Arabes sur la ville sainte ? »

    Nous avons souvent été amené à la rappeler ici, le FN, qui n’est dans l’absolu ni pro ni anti sioniste mais plus prosaïquement et plus profondément pro français et  soucieux de nos intérêts  nationaux,  campe sur une position qui est traditionnellement celle de la diplomatie française depuis le général De Gaulle. A savoir  une  solution à deux Etats, le droit pour les Israéliens comme pour les Palestiniens, de vivre en paix, chacun dans un pays viable, aux frontières sûres et reconnues. Mais est-il possible d’imposer cette solution de l’extérieur ? Est-il possible d’ignorer notamment  le sort des Palestiniens,  parqués dans ce camp de concentration à ciel ouvert qu’ est devenu Gaza ou ceux  qui dénoncent l’impunité de l’Etat hébreu,  le règne du   deux poids deux mesures,  les  dizaines de résolutions de l’ONU non respectées par Israël ? A contrario, un patriote, un souverainiste peut-il être totalement hermétique aux arguments des Israéliens qui dénoncent l’ingérence, l’absence de légitimité des conférences internationales qui entendent parler de l’avenir d’Israël ?

    Marine, dans un entretien accordé en avril 2017 au magazine israélien Makor Rishon ne disait pas autre chose:  « Israël est un Etat souverain et a le droit de fixer sa capitale où il veut. Ce n’est pas à nous Français de décider quelle sera la capitale de l’Etat d’Israël. » La présidente du FN, invitée de Laurence Ferrari le 2 décembre 2014 sur i-télé avait aussi  vivement contesté   la résolution (symbolique) adoptée alors par les députés à l’Assemblée nationale visant à faire de Jérusalem la capitale des deux Etats (israélien et palestinien).  Elle avait rappelé la position défendue de longue date par le Front National : « Il faut que Jérusalem soit sous contrôle international, c’est le berceau des trois  religions monothéistes  (…) et que chaque Etat (israélien comme palestinien) puisse avoir sa capitale. »

    Certes, Bruno Gollnisch  a souvent rappelé  que pour insoluble que puisse paraître le conflit israélo-palestinien - que sa  dimension messianique, religieuse ne contribue pas à simplifier –  « le terrorisme se nourrit du désespoir », des humiliations répétées, et qu’il lui semblait  impératif, au delà des postures et des formules, qu’ Israël accepte de négocier avec les Palestiniens.  La reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu, la poursuite de la colonisation  vont-elles dans le sens d’un possible  dialogue ?  Est-il seulement possible  au vu des forces en présence ? Peut-être M. Netanyahou, ses amis  politiques, de nombreux israéliens  ont-ils intégré ce jugement de David Ben-Gourion, « père d’Israël » dont il fut en 1948 le premier chef de gouvernement et qui peut,  si ce n’est  justifier du moins expliquer,   un certain jusqu’au-boutisme au sein des deux camps  : « Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l’a promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ? ».

    https://gollnisch.com/2017/12/07/jerusalem-yerushalayim-al-qods/

  • LES ÉTATS-UNIS SE DÉSENGAGENT DU PACTE MONDIAL SUR LA MIGRATION : TRUMP TIENT SES PROMESSES !

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    Le 2 décembre 2017, l’administration américaine a annoncé (communiqué officiel) : « La mission américaine auprès de l’ONU a informé son secrétaire général que les États-Unis mettaient fin à leur participation au Pacte mondial sur la migration. »

    En septembre 2016, l’Assemblée générale des Nations unies (193 membres) avait adopté à l’unanimité un texte appelé Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants visant à améliorer la gestion internationale des migrants (accueil, aide aux retours…). Le Haut-Commissaire aux Réfugiés avait été mandaté pour proposer un Pacte mondial sur les migrants et réfugiés dans son rapport annuel à l’Assemblée générale en 2018. Ce pacte mondial devait alors être signé.

    « La Déclaration de New York comprend plusieurs dispositions qui sont incompatibles avec les politiques américaines d’immigration et de réfugiés et les principes édictés par l’administration Trump en matière d’immigration », a exposé, dans un communiqué, la mission des États-Unis auprès de l’ONU. L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley (d’origine indienne sikh), a ajouté : « L’Amérique est fière de son héritage en matière d’immigration et de son leadership dans le soutien aux populations migrantes et réfugiées à travers le monde » mais « l’approche mondiale de la Déclaration de New York est incompatible avec la souveraineté américaine ».« Nos décisions sur les politiques d’immigration doivent toujours être prises par les Américains et les seuls Américains », a insisté Nikki Haley.

    Après son retrait de l’accord transpacifique (qui, du coup, est mort-né), de l’UNESCO, de l’accord de Paris, et son projet de taxation des produits importés nonobstant l’OMC (vote dans quinze jours), cette nouvelle décision prouve que Trump tient ses engagements de campagne, qu’il a une ligne (qu’il dissimule sous ses tweets qui plaisent à ses électeurs et abusent ses opposants et des journalistes superficiels), que les jours du multitaléralisme sont comptés. Nous ne pouvons que nous en réjouir : la France devra suivre ce que nous avions, lors de son élection, nommé l’effet brise-glace de Donald Trump. Le retour à la souveraineté des nations, et donc à la démocratie, est une grande et bonne nouvelle.

    http://bvoltaire.com/etats-unis-se-desengagent-pacte-mondial-migration-trump-tient-promesses/

  • Éric Zemmour : « La Françafrique, toujours supprimée, mais toujours de retour »

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    BILLET - « Il n'y a plus de politique africaine de la France » : tel est le message que le Président Macron a voulu faire passer lors de son premier voyage en Afrique. Eric Zemmour donne son analyse [RTL 30.11], comme toujours renseignée, lucide et éclairante. Elle diffère cependant quelque peu de la nôtre (cf. ci-dessus) parce qu'elle n'envisage pas - ce n'est pas son sujet - les raisons, les enjeux, les aspects positifs d'une politique africaine de la France qui serait bien conduite. Nous ne critiquerons rien, en revanche, car rien n'y est hélas inexact, de ce qu'Eric Zemmour a choisi d'exposer ici ...  LFAR 

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge

    « La Françafrique, c'est fini ». Le Président Macron l'a dit et répété. Tout le monde a compris. D'autant mieux que François Hollande, Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac et François Mitterrand (lors de son discours de la Baule en 1991) l'avaient déjà dit. La Françafrique, cent fois tuée et enterrée. Mais tel le Phénix qui renaît cent fois de ses cendres.

    Mais la Françafrique n'est plus ce qu'elle était. La Françafrique a une apparence : un groupe de pays africains, manipulés par l'ancien colonisateur qui, devenu puissance moyenne, se hausse du col sur les épaules du géant africain. Mais elle a une réalité : un instrument que les dirigeants africains utilisent habilement pour défendre leurs intérêts.  

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/12/03/eric-zemmour-la-francafrique-toujours-supprimee-mais-toujour-6005025.html

  • À vos plumes !! La connerie insondable de nos élites qui ne voient pas la famine arriver !! Explications

    Charles Sannat, entrepreneur et analyste économique, est rédacteur en chef de la page internet économie-financière Insolentiae (décryptage impertinent, satirique et humoristique de l’actualité économique) ♦ Mes chères impertinentes, mes chers impertinents, il va encore falloir écrire au président et au premier ministre qui semblent avoir la « comprenette difficilette » ces derniers temps !! Je vous redonne tout de suite les adresses et pour le reste vous allez très vite saisir l’importance de la chose. Pour écrire au président c’est iciPour écrire au premier ministre c’est ici. En effet, les Chinois viennent à nouveau de frapper en rachetant, au nez et à la barbe de nos pandores, de la terre agricole de la SAFER, 900 hectares dans l’Allier pour un montant de 10 millions d’euros.

    La société Hongyang avait déjà réussi il y a deux ans l’acquisition de 1 700 hectares et cela avait défrayé la chronique. Pas d’intervention possible de la SAFER pour bloquer la vente car la loi n’est toujours pas adaptée !

    Après les premiers cas de rachat par des Chinois de nos terres arables, une notification pour toutes les transactions a été rendue obligatoire avec un changement de la loi début 2017 mais la SAFER, une fois de plus, n’a pas pu intervenir, la loi « sur l’accaparement des terres agricoles », adoptée par le gouvernement Hollande, ayant été partiellement invalidée par le Conseil constitutionnel en mars… Et depuis, rien n’a été fait pour empêcher de tels rachats.

    « Leur notaire nous avertit qu’il y avait une vente de parts sociales, mais comme elle ne se fait pas sur la totalité des parts, la SAFER n’a pas pu intervenir, car le droit de préemption ne peut s’appliquer que sur la totalité des terres vendues. »

    « Les mêmes investisseurs chinois, avec les mêmes pratiques contournant le droit de préemption de la SAFER sur les terres agricoles, ont acquis 98% des parts sociales de sociétés agricoles, leur permettant de mettre la main sur 900 hectares de terres à blé et à maïs dans l’Allier », a expliqué mercredi à l’AFP le président de la Fédération nationale des Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (FnSafer), Emmanuel Hyest.

    Voilà donc le petit contournement auquel se sont livrés nos amis chinois pour mettre la main sur 900 hectares de plus. Il suffit de ne racheter que 98% des parts sociales de l’entité (en général une entreprise agricole de type GAEC ou autre) qui est elle-même propriétaire des terres !

    Vous ne rachetez pas des terres, mais des parts sociales de terres agricoles.

    Pourquoi les Chinois rachètent-ils des terres agricoles ?

    Deux chiffres. Deux chiffres à retenir pour comprendre la gravité de la situation chinoise.

    1,3 milliard d’habitants et seulement 7% des terres arables du monde…

    En gros, les Chinois ne sont pas en mesure d’être autosuffisants en termes d’alimentation. Alors que font-ils ? Ils achètent des terres ailleurs, et c’est très grave car ces achats n’ont pas pour objectif de cultiver chez nous du blé qui sera vendu aux Français, mais bien de cultiver du blé en France, sur des terres françaises, qui sera exporté en Chine.

    Tant que tout va bien, tout va bien, sauf que rien n’ira bien très longtemps et cela ne va déjà pas très bien !

    De la pénurie de beurre à la famine !

    Décidément, il faut vraiment être énarque pour ne pas faire le rapprochement immédiat entre la pénurie de beurre, qui n’est pas une pénurie mais une augmentation significative du prix du beurre qui, si nous en souhaitons encore dans nos rayons, devra être payé plus cher par la grande distribution qui a refusé de renégocier ses accords-cadres du début d’année malgré les tensions internationales sur le marché du beurre.

    Au-delà de ce rapport de force commercial, c’est évidemment la demande étrangère et en particulier chinoise qui fait bondir le prix du beurre.

    Vous aurez le même phénomène avec tous les autres produits alimentaires dont le blé, car les Chinois, avec l’élévation de leur niveau de vie, mangent désormais plus que juste un petit bol de riz quotidien… et notre blé… ce qui veut dire que plus cela va, d’ailleurs, et plus nous mangerons leur riz si nous ne faisons rien !

    En rachetant nos terres agricoles, les Chinois vont alimenter la Chine, pas la France !

    En ne faisant rien aujourd’hui, alors que nous avons une paysannerie vieillissante et des difficultés de rentabilité pour nos paysans, mais que le prix des terres, lui, s’envole au niveau de la planète, nous préparons la famine de demain dans notre pays et les conditions de problèmes diplomatiques majeurs.

    Explications !

    Si nous laissons les Chinois (ou autres, on s’en fiche de la nationalité) racheter nos terres, et qu’un jour c’est la famine, l’État n’aura pas d’autre choix que de saisir les productions et de spolier celui qui est le propriétaire des terres.

    Cela provoquera colère et mesures de rétorsions déjà prévisibles 10 ans à l’avance.

    En conclusion, il faut impérativement changer les lois.

    L’alimentation est trop stratégique pour répondre aux règles classiques du libre-échange

    Il faut donc être Français pour acheter des terres.

    Il faut donc être résident fiscal en France et y payer ses impôts pour acheter des terres.

    Celui qui achète plus de 10 hectares doit obligatoirement exploiter la terre et en tirer l’essentiel de ses revenus.

    Toute transaction sur une exploitation, qu’elle soit partielle ou totale, portant sur des parts sociales ou du foncier en direct doit être validée par la SAFER.

    La SAFER doivent être dotées des fonds suffisants pour préempter les terres à chaque fois qu’elles seront dans des mains étrangères.

    En un mot, aucun étranger, aucune société étrangère ne doit pouvoir avoir le droit d’acheter des terres en France.

    Ne pas le comprendre aujourd’hui et ne pas préparer notre nation aujourd’hui à le faire, c’est encore un exemple cruel de la connerie insondable de nos élites qui ne verraient pas un éléphant dans la Dordogne, comme on disait chez ma grand-mère !

    En ne faisant rien, nous préparons les conditions de notre propre famine. Alors à vos plumes !!

    Alors mes chères impertinentes, mes chers impertinents, faites passer cet article et écrivez à l’Élysée et à Matignon pour que, là-haut, la lumière puisse s’allumer, et vite !

    Enfin, certains vous diront que ce n’est pas possible en raison des lois, de la mondialisation, du libre-échange !

    Mes amis, en dehors de toute idéologie, si le libre-échange et la mondialisation c’est crever de faim, alors peut-être vous souviendrez-vous qu’il fut un temps, pas si lointain, où notre pays disposait de ce que l’on appelait sa souveraineté. Une idée qui consiste à dire et proclamer (ce qu’il y a d’ailleurs d’écrit dans notre constitution) que nous avons le droit de décider de notre destin.

    Alors quand vous aurez faim, peut-être que le peuple se souviendra de ce temps où il pouvait décider ce qui était bon pour lui, et il est bon de pouvoir manger à sa faim, croyez-moi.

    Vive la France.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

    Charles Sannat
    24/11/2017

    N.B. : « Insolentiae » signifie « impertinence » en latin.

    Pour m’écrire charles@insolentiae.com
    Source : INSOLENTIAE du 24/11/2017

    https://www.polemia.com/a-vos-plumes-la-connerie-insondable-de-nos-elites-qui-ne-voient-pas-la-famine-arriver-explications/

  • OBAMACRON

    866182083.jpgLe billet de Patrick Parment

    Guignol est donc venu à Paris ! Pardon, l’ex-président des Etats-Unis qui avoue que l’Amérique adore la France. Et pour cause… depuis le temps qu’elle la saigne. Barack Obama donc, pour 400 000 dollars a fait le déplacement à Paris où l’agence qui l’a invité avait retenu rien moins que la Maison de la radio, Quai Branly, pour que l’afro-américain s’exprime. Au final, un tissu de banalités voire de lapalissades.

    Obama a abordé trois thèmes : l’économie, le changement climatique et le terrorisme. Et ce devant un parterre qui comptait des ministres, des politiques et des chefs d’entreprise. Et non des moindres, tel Stéphane Richard, patron d’Orange, qui a réglé l’addition. 400 000 dollars pour entendre un tissu de banalités, avouez que ça fait chère la séance de masochisme. Mais que ne ferait-on pas pour voir le sourire béat de Jack Lang, Roselyne Bachelot, Anne Hidalgo et consorts.

    Pour commencer, on rappellera les propos de François Mitterrand, « avec l’Amérique nous sommes en guerre ». Sur deux fronts au moins. Culturel où l’on est envahi par la musique et le cinéma américains qui véhiculent des valeurs qui ne sont pas toujours les nôtres. En économie surtout, où les Américains sont prêts à tous les coups bas pour éliminer les entreprises françaises des marchés convoités ou nous couper l’herbe sous le pied comme avec Peugeot en Iran. Sans compter le racket bancaire. Enfin, une économie réelle qui « profite à tous » passe nécessairement par l’éradication du capitalisme financier et boursier. Nous sommes loin du compte et les gogos dans la salle ont becqueté ça tout cru avec le sourire béat de l’idiot du village. Le seul à réellement se marrer, c’est Obama.

    Deuxième thème abordé, le réchauffement climatique. Il y a beaucoup à dire sur le sujet. Mais plutôt que de s’en prendre au sempiternel climat – contre lequel on ne peut pas grand-chose – on ferait mieux de se concentrer sur les énergies renouvelables et les solutions dont on dispose afin d’arrêter de détruire tous nos écosystèmes, notre faune et notre flore. De tout cela, Obama n’a soufflé mot.

    Troisième thème enfin : le terrorisme. Alors là, on se marre franchement. Car ce sont les Etats-Unis et leurs désastreuses interventions en Afghanistan et au Moyen Orient qui ont déclenché les vagues terroristes dont Europe fait trop souvent les frais, ce qui n’aura échappé à personne. Je ne parle même pas des dommages collatéraux du conflit israélo-palestinien. Pas plus que du financement des Frères musulmans par la CIA depuis des décennies. On pourrait ajouter la vassalisation de l’Arabie saoudite qui finance les différents mouvements terroristes et à la pointe du combat contre Bachar al-Assad en Syrie. J’en passe et des meilleurs. Si l’on doit dresser un rapide bilan, l’Europe n’a rien à gagner d’une amitié avec l’Amérique. A moins d’être aveugle, on se demande bien ce qu’un Macron et un Obama ont pu à se raconter, vu que l’un n’est plus aux manettes et que l’autre, mis à part un coup de pub, n’a rien à y gagner.

    Le seul dans cette affaire qui a fait une bonne opération, c’est bien Obama qui moyennant une somme illimitée de niaiseries pseudo géopolitiques et économico-délirantes a enflé une bande de guignols de 400 000 dollars ? Chapeau l’artiste !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/