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géopolitique - Page 485

  • La France face aux périls géopolitiques.

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    La Covid 19 écrase tout dans l’actualité et je ne suis pas certain que cela soit une bonne chose : non que la maladie soit insignifiante ni ses effets fortement indésirables, mais la Terre continue de tourner et la vie de se poursuivre, avec ses bonheurs et ses malheurs, et les grands enjeux de notre humanité, qu’ils soient géopolitiques, économiques ou sociaux, et environnementaux, entre autres, ne doivent pas être négligés, au risque de réveils plus douloureux encore que l’actuelle pandémie. Soyons bien certains que les régimes dictatoriaux ou autoritaires, eux, profitent de l’aubaine, mais aussi nos propres États démocratiques en interne, confirmant les intuitions argumentées de Bertrand de Jouvenel dans « Du Pouvoir » : quand les opinions publiques s’inquiètent de leur propre santé, les États chinois et turcs (liste sans exhaustivité…) avancent leurs pions, qui en Mer de Chine, qui en Méditerranée, et le silence des Démocraties fait parfois penser à un « Munich » réactualisé. Et pourtant ! Sans être un adepte de la démocratie libérale dont les faiblesses comme les crispations m’inquiètent, l’histoire nous instruisant terriblement sur ces défauts qui peuvent être, parfois, mortels pour les pays, les populations et les libertés réelles, il me paraît hautement préférable de défendre notre démocratie française, non parce qu’elle serait démocratique mais parce qu’elle est, en ce temps, l’incarnation institutionnelle et politique de la France, et que c’est la France dans son essence, rapportée par son nom même qui signifie « Liberté » (1), qu’il s’agit de préserver envers et contre tout. C’est sans doute l’écrivain royaliste Georges Bernanos qui a le mieux expliqué cette position qui est mienne, en particulier lors de la Seconde guerre mondiale durant laquelle il fut, du Brésil, la plume de l’espérance et de la liberté françaises sans jamais céder aux sirènes de l’idéologie démocratique ni aux honneurs qu’elle semblait promettre à ses thuriféraires. (2)

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  • Alors que la tension monte avec la Turquie, la Grèce fait l’acquisition de 18 avions de combat Rafale: «L’heure est venue de renforcer nos forces armées»

    Le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a annoncé samedi 12 septembre un «important» programme d’achats d’armes et une réorganisation des forces armées du pays, dans un contexte de tensions avec la Turquie en Méditerranée orientale. «L’heure est venue de renforcer nos forces armées», a notamment déclaré le premier ministre lors d’un discours à Thessalonique.

    Dans le détail, l’homme d’état a précisé que son pays allait se procurer 18 avions de combat français de type « Rafale » ainsi que quatre frégates et quatre hélicoptères de la marine, recruter 15.000 soldats supplémentaires et financer davantage son industrie de défense. Le programme de renforcement prévoit également la rénovation de quatre frégates, et l’acquisition d’armes anti-chars, de torpilles et de missiles, a-t-il ajouté. «Il s’agit d’un programme important qui formera un bouclier national», a encore annoncé le premier ministre.

    Le Figaro

    https://www.tvlibertes.com/actus/alors-que-la-tension-monte-avec-la-turquie-la-grece-fait-lacquisition-de-18-avions-de-combat-rafale-lheure-est-venue-de-renforcer-nos-forces-armees

  • Martin Peltier : « La guerre civile mondiale passe par l’histoire »

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    Nous publions ici un entretien accordé par Martin Pelter à Camille Galic, journaliste à Présent. Les habitués de Polémia ont déjà eu l’occasion de découvrir cet auteur passionnant. Pour commander ses dernier ouvrage, cliquez sur les titres de ses livres : La révolution arc-en-ciel en marche et L’empire arc-en-ciel.

    « Mondialisme, grand remplacement et islamisme procèdent d’une même révolution totalitaire »

    Présent : Martin Peltier, est-ce pour nous aider à combattre cette révolution « totale et globalisante » que vous récidivez cette année avec un nouveau live, L’Empire arc-en-ciel (1) ? Et en quoi diffère-t-il du premier ?

    Martin Peltier : Depuis la parution de la Révolution arc-en-ciel (en abrégé RAC) en octobre 2019, l’agenda de l’arc-en-ciel s’est accéléré, témoin les campagnes de terreur via BLM et la Covid-19, prévues aux chapitres 7 et 10 de la Révolution arc-en-cielL’Empire arc-en-ciel (EAC) a été conçu en même temps que la Révolution arc-en-ciel, il en est le complément nécessaire. J’ai publié en urgence car il était vital que les nationalistes perçoivent clairement que ce qu’on nomme crise, mondialisme, grand remplacement, islamisme, et autres détails procèdent d’une même révolution totalitaire. Ainsi ai-je montré d’abord objectifs et méthodes. Maintenant je répertorie les moyens, les forces en action, les inspirateurs. L’histoire et la politique ne sont pas des sciences, la théorie n’y a pas sa place : lisez Marx, vous y trouvez des observations justes, mais sa théorie est fausse et trompeuse. Je procède à la manière de Maurras, j’examine ce qu’on peut nommer l’actualité longue, et j’en tire des leçons. Pour donner des armes intellectuelles à ceux qui défendent la France, l’Europe, et leur civilisation chrétienne.

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  • Donald Trump, nominé pour le Prix Nobel de la Paix 2021

    Donald Trump a été nominé pour le Prix Nobel de la Paix 2021. Sa candidature a été proposée par Christian Tybring-Gjedde, président de la délégation norvégienne à l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, pour les efforts du chef de l’État visant à “résoudre les conflits prolongés dans le monde”.

    Le Norvégien Christian Tybring-Gjedde a notamment voulu saluer l’engagement du président américain en faveur de “l’accord de paix historique” conclu entre Israël et les Émirats Arabes Unis le mois dernier. « La raison est qu’il a façonné un accord unique et historique entre Israël et les EAU, un accord qui, espérons-le, peut s’étendre à d’autres pays arabes de sorte qu’on aboutisse à une paix permanente au Moyen-Orient », a déclaré à l’AFP Christian Tybring-Gjedde.

    Tybring-Gjedde estime ainsi que Donald Trump valide les trois critères nécessaires à la nomination d’un Prix Nobel de la Paix : “La première est la fraternité entre les nations et il l’a fait par le biais de négociations”, la “réduction des armées permanentes” (notamment suite au retrait de troupes américaines au Moyen-Orient) et la “promotion des congrès de paix”.

    https://fr.novopress.info/

  • Face à l’américanisme, l’islamisme et l’immigrationnisme, quelles solutions pour l’Europe ?

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    Ceux qui, après lecture de La révolution arc-en-ciel en marchepuis de L’empire arc-en-ciel**, avaient tiqué devant la sévérité de Martin Peltier envers notre grand allié américain, risquent de s’étouffer en lisant La Nouvelle Guerre des mondes. Car Michel Geoffroy, déjà auteur de La Superclasse mondiale contre les peuples***, est tout aussi critique. Si Peltier, catholique de tradition, attaque avant tout en historien et en moraliste le délétère soft power pratiqué par l’Empire pour asseoir son hégémonie mondiale, Geoffroy, sans négliger l’imprégnation croissante de nos mœurs, de nos institutions et même de nos lois, aborde un point de vue essentiellement géopolitique.

    Monde unipolaire contre monde polycentrique

    Pour lui, en effet, l’unilatéralisme actuel sous l’égide de Washington est de nature à provoquer, si ce n’est déjà fait, une « quatrième guerre mondiale ». Résultant de « la volonté d’imposer au monde une destinée unique, sous la direction d’une minorité qui se croit élue pour diriger de force toute l’humanité — que ce soit au nom du marché, des droits de l’homme , de leur “destinée manifeste” ou au nom d’Allah », l’américanisme et l’islamisme — le premier ayant souvent favorisé le second en s’attaquant aux régimes arabes laïques ou en portant sur les fonts baptismaux le Kosovo avant d’obliger la Serbie à s’entendre avec ce pseudo État islamo-mafieux et de transférer son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem — « ont d’ores et déjà ouvert la voie à un catastrophique processus de dé-civilisation ».

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  • Turquie : l’Europe face à un second Munich

    Selon un adage immémorial qu’un long usage n’a pas usé, l’histoire serait un éternel recommencement. En réalité, les quelque cinq millénaires d’histoire humaine ont déjà mis l’homme devant toutes les situations. Si bien que celui qui est cultivé a toujours un coup d’avance puisqu’il bénéficie de l’expérience des anciens. Parfois, l’histoire est une boussole qui indique le Nord, comme Charles Martel à Poitiers. Parfois, c’est malheureusement une boussole qui indique le Sud, comme le comportement des nations d’Europe de l’Ouest à Munich en 1938.

    La Seconde Guerre mondiale aurait pu être évitée en 1936 : lorsque l’Allemagne militarise la Rhénanie, les troupes françaises sont encore capables de les battre et d’arrêter la course en avant qui a mené à la troisième manche d’un cycle de guerres commencé en 1870. Mais la gauche du Front populaire est arrivée au pouvoir et n’a pas voulu voir le danger. La France était désarmée, et perdra. En 1938, date jusqu’à laquelle l’Angleterre soutenait l’Allemagne nazie pour affaiblir la France, conformément à sa politique de toujours, à savoir systématiquement soutenir les ennemis de la puissance majeure du continent, quelle qu’elle soit. En cet automne, l’Europe retient son souffle : Daladier, Chamberlain, Hitler et Mussolini se sont mis d’accord ; l’Allemagne peut annexer le territoire des Sudètes, en Tchéquie, sans que rien ne lui soit demandé. Chamberlain sera salué outre-Manche ; Daladier sera hué en France. La suite, tout le monde la connaît : Hitler s’est senti encouragé par les gestes d’apaisement qu’il a pris pour des encouragements ; la Pologne, puis la Belgique, la France, la Hollande, le Danemark, la Norvège, la Russie, et tant d’autres connurent le vrombissement des panzers.

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  • Turquie : l’Europe face à un nouveau Munich

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    Par Benoît Busonier*

    Aujourd’hui, l’Europe est face à un second Munich. Dans le rôle d’Hitler, Recep Tayyip Erdogan. Rêvant publiquement de restaurer l’Empire ottoman, il a radicalisé sa population et fait disparaître les laïcs. Placé devant une situation économique compliquée, il se lance dans une fuite en avant guerrière. Comme toujours, c’est la Grèce qui est en première ligne. Les bâtiments turcs et leurs avions de combat violent régulièrement l’espace maritime et aérien grec. Recep Tayyip Erdogan a assumé ses propos : il dit vouloir tirer dans la tête d’un aviateur grec pour provoquer un incident et déclencher une guerre. D’un même mouvement, ses soldats attaquent avec des armes non létales les gardes hellènes qui protègent la frontière des migrants hostiles amenés en car par le gouvernement turc.

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  • Nouvelle provocation de l'OTAN en Europe avec la complicité de Macron.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Sous le nom de code "Partenaire noble" - ce qui signifie en langage washingtonien "supplétif obéissant" - les manœuvres militaires de l'OTAN américano-centrée qui ont débuté ce lundi en Géorgie constituent une nouvelle provocation contre la Russie considérée avec constance par l'administration US comme l'ennemi prioritaire bien avant la Chine. Autre élément déterminant de ce déploiement dans la république caucasienne, la volonté bien affirmée de diviser, d'affaiblir et donc de soumettre un peu plus l'Europe à l'emprise de l'empire étoilé puisque plusieurs forces armées des nations européens ont été sommées de s'y associer. Aux côtés de la Géorgie, de la Grande Bretagne et de la Pologne, la France de Macron participe malheureusement à ces exercices de grande ampleur, creusant encore le fossé entre la Russie et nous, selon le vœu américain.
    Le départ de la France de l'Alliance atlantique sera pour l'Etat national une priorité aussi forte que doit l'être la fin totale de l'immigration puis son inversion, et la construction d'une autre Europe. Trois conditions majeures sans lesquelles la revitalisation française ne se fera pas.
  • La paradoxale conséquence du BLM

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    Fais attention à ce que tu souhaites, car cela risque de t’arriver.

    Le mouvement Black Lives Matter (BLM), propulsé à l’avant-scène médiatique depuis le décès de George Floyd, a l’oreille attentive des puissants de ce monde, pour qui la parole de l’« opprimé » est devenue parole d’Évangile. L’un des slogans employés en Amérique par ce mouvement racialiste est « defund police », soit « cessez de financer la police ».

    Cette doléance, plusieurs maires américains l’ont entendue, et, question d’être dans l’air du temps, l’ont appliquée en partie.

    Mais, voilà, plutôt que de sauver des vies noires, une police réduite semble avoir eu l’impact inverse, ce qui désole La Presse.

    Il faut savoir que cette demande se basait sur un postulat fantasmé, soit que les policiers sont des racistes en puissance en quête de vies noires à faucher. L’affaire Floyd, qui à la base n’avait rien de raciale, fut généralisée, malgré les faits et les statistiques prouvant que cet acte de violence policière n’avait rien de racial en soi. Et en même temps, on faisait fi de la donnée suivante : le plus grand prédateur de l’homme noir en Amérique, est l’homme noir.

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  • Le problème palestinien depuis 1948

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    La tragédie palestinienne démarre en 1948 et n'a cessé depuis de s'aggraver, malgré les tentatives de résistance du peuple palestinien, totalement abandonné par ses frères arabes.

    1948 est l'année de la Catastrophe, ou Nakba, pour les Palestiniens. Ce peuple arabe musulman, à minorité historique chrétienne, loin d'accéder à son indépendance, après 30 ans de mandat britannique, en 1948, comme promis solennellement par l'ONU, a perdu toute souveraineté de fait sur sa terre. Le pays a été partagé entre l'Entité Sioniste, autoproclamée nouvel Israël du nom du royaume antique disparu en -722 du fait des Assyriens -, qui a étendu par la guerre le territoire déjà très large octroyé par l'ONU dans le Plan de Partage du printemps 1948, et les pays arabes voisins, soit la Jordanie, qui a annexé la Cisjordanie, et l'Egypte, Gaza.

    L’expulsion

    En 1948, sur la Palestine mandataire, il y avait 600 000 Juifs face à plus de 1 200 000 Palestiniens. Les sionistes ont réussi à s'imposer, du fait de leur unité politique, de leur entraînement militaire, de leur meilleur armement larges surplus de la Deuxième Guerre mondiale reçus via la Tchécoslovaquie -, de leurs soutiens politiques internationaux, avec cet exploit en ce début de Guerre Froide d'avoir à la fois la sympathie active de l'URSS et des États-Unis. Les Palestiniens n'ont pas su s'unir et ont été trahis par les armées arabes : l’Égypte comme la TransJordanie n'ont pas voulu libérer une Palestine arabe, dans son intégrité, et à la confier aux Palestiniens. Elles ont aspiré à se partager ce territoire, avec un Sud-Ouest à rattacher à l’Égypte, un Est à la TransJordanie, et un secteur côtier réduit abandonné à l'Entité Sioniste, de Tel-Aviv à Haïfa, mais rassemblant alors 80% des Juifs. Les sionistes ont nettement gagné sur le terrain, et imposé leur volonté politique.

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