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géopolitique - Page 570

  • Washington multiplie les tentatives pour contourner les normes de l’UE

    La pression que Washington exerce sur l'EU dans le cadre de l'accord de Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) est encore plus forte que ce que dénonçaient les opposants à ce document, apprend-on du dossier secret fourni par Greenpeace et cité par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.
    Ces 240 pages rendues publiques mettent en lumière les instruments d'un véritable chantage pratiqué outre-Atlantique afin de paver le chemin pour ses produits alimentaires sur le marché européen et pouvoir contrôler toute décision économique prise au sein de l'UE.
    Ainsi, selon le scénario américain, une fois l'accord signé, la viande, les fruits et les légumes en provenance des Etats-Unis devraient arriver dans l'Union européenne. Sauf que la qualité et les risques qu'impliquent ces produits restent assez opaques. Et si Bruxelles ne l'accepte pas, les Etats-Unis menacent de réduire les importations en provenance de l'UE, une idée qui ne réjouira certainement pas l'Allemagne.
    Avant cette fuite, Washington a mainte fois répété qu'il comprenait les craintes concernant les denrées génétiquement modifiés qui subsistent au sein des Vingt-Huit. Mais les nouvelles révélations remettent en question la sincérité de ces paroles.
    Washington regarde d'un œil sceptique la politique du Centre européen des consommateurs et impose ses exigences: un produit doit être interdit seulement après que ses effets nocifs à la santé soient attestés.
    Selon les normes existantes à ce jour en Europe, un produit qui représente le moindre risque pour la santé doit être immédiatement interdit. Aux Etats-Unis, dans ce cas, il faut obligatoirement qu'il y ait un précédent. Autrement dit, le produit peut être interdit uniquement si une personne a ressenti ses effets négatifs après sa consommation, observe le quotidien allemand.
    "Une étude profonde de ces documents a montré qu'à peu près toutes les craintes liées aux initiatives des Etats-Unis dans le cadre du TTIP et qui concernent le marché des produits alimentaires se sont avérées justifiées", explique Klaus Schulz, président de la Fédération allemande des organisations de consommateurs.
    Une autre pierre d'achoppement constitue le processus de réglementation législative au sein du partenariat. Washington cherche à limiter considérablement les pouvoirs des législateurs européens en ce qui concerne les décisions économiques, initiative qui risque d'avoir de lourdes conséquences économiques pour les Vingt-Huit. Si dans l'UE, la liste de matières chimiques interdites à l'utilisation dans les produits de beauté compte 1.382 articles, aux Etats-Unis, elle n'est composée que de huit produits, selon l'exemple cité par Süddeutsche Zeitung.
    L'UE mène des négociations sur le Traité TTIP depuis juillet 2013. Il s'agit de créer la plus grande zone de libre-échange au monde qui régira les transactions d'un marché de plus de 820 millions d'habitants. Outre les Etats-Unis et l'UE, le projet comprendra le Canada, le Mexique, la Suisse, le Liechtenstein, la Norvège et l'Islande, ainsi que les pays candidats à l'adhésion à l'UE.

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuykkpuuApMACYKrII.shtml

  • Thierry Meyssan - Panama Papers / Russie / Arabie Saoudite / Nuit Debout /Dollar.... - Meta TV 2/2

  • TAFTA : des révélations fracassantes

    La ratification du TAFTA annoncerait la mort des États-nations et le début de la gouvernance mondiale des grands groupes économiques.

    La semaine passée, je dénonçais ici le flou entourant les négociations relatives au TAFTA (acronyme de Trans-Atlantic Free Trade Agreement). Négocié très discrètement depuis plus de trois ans, l’accord est une priorité de Barack Obama et de l’Union européenne, qui font tout pour le ratifier au plus vite.

    Le halo de mystère entourant les tractations semble désormais s’expliquer. En effet, Greenpeace Netherlands (Pays-Bas) a publié 248 pages de documents confidentiels démontrant clairement le danger que fait peser cette nouvelle usine à gaz mondialiste sur les peuples européens. L’Union européenne et les États-Unis entendent créer un marché unique euro-américain au service des entreprises transnationales, sans même prendre la peine de faire voter leurs populations devenues simples spectatrices de leurs existences respectives. Heureusement, il est de plus en plus difficile de cacher longtemps des secrets dans le monde contemporain, grâce aux nouveaux moyens de communication, à la culture de la transparence et aux lanceurs d’alerte.

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  • Thierry Meyssan - Panama Papers / Russie / Arabie Saoudite / Nuit Debout /Dollar.... - Meta TV 1/2

  • Cette Arménie dont personne ne parle

    Début avril, le Sud-Caucase s’enflamme. La vieille rivalité entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan se réveille à propos des territoires du Haut-Karabakh. Un conflit peu relayé ar les médias, pourtant d’un intérêt géostratégique capital. Explications.

    Début avril, le conflit latent entre Arménie et Azerbaïdjan s'est ravivé violemment dans la région du Haut-Karabagh. Les deux pays se rejettent mutuellement la faute quant aux premiers échanges de tirs. Mais tout laisse à présager que l'Azerbaïdjan est à l'origine du conflit, Bakou n'ayant jamais digéré l'occupation par les arméniens de 20 % de son territoire depuis 1994. Certes ce territoire lui appartient, au regard du droit international, mais il est peuplé en grande majorité d'Arméniens. Pendant trois jours et demi, les Azéris ont donc tenté de récupérer le Haut-Karabagh en perçant les lignes de défenses fortifiées, mais n'ont réussi qu'à faire bouger la frontière de quelques kilomètres carrés, ayant essuyé une contre-offensive particulièrement efficace. On compte une centaine de morts de part et d'autre, mais d'après des sources bien informées, en plus de ces morts au combat, l'armée azérie s'est rendue coupable d'exactions et de crimes de guerre envers la population civile rappelant tristement les « hauts-faits » de l'État islamique. À la demande de la communauté internationale, un nouveau cessez-le-feu a été accepté par les belligérants.

    Les petites républiques caucasiennes sont étroitement liées aux puissances régionales. L'Arménie est ainsi l'alliée traditionnelle de la Russie, siégeant à côté d'elle dans l'OTSC, l'Organisation du Traité de Sécurité Collective (équivalent de l'OTAN côté russe). Celle-ci englobe la Biélorussie, le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizistan. Mais Moscou, qui maintient 6 000 militaires en Arménie, adopte une position assez équilibrée dans le conflit dans la mesure où elle s'est rapprochée de Bakou. L'Azerbaïdjan est en effet un bon client pour son secteur militaro-industriel et est également un partenaire potentiel dans le secteur pétrolier et gazier.

    La main turque derrière l'offensive azérie

    Les puissances régionales s'affrontent aussi par procuration. La Turquie d'Erdogan n'a pas digéré l'intervention russe en Syrie, parce que Poutine a brisé sa perspective de conquête d'Alep et de renversement de Bachar el-Assad. Mais le rêve néo-ottoman du Président turc ne s'est pas évanoui pour autant. Dans un récent discours prononcé devant l'académie militaire turque, il a dévoilé la zone d'influence directe considérée comme légitime aux yeux d'Ankara. À savoir les Balkans, le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et le Caucase. A ce titre, il a soutenu sans réserve son allié de Bakou dans son entreprise de recouvrement des territoires : « Le Karabagh retournera un jour, sans aucun doute, à son propriétaire originel ; il appartiendra à VAzerbaïdjan. » Aujourd'hui les troupes azéries sont encadrées par des officiers turcs. Ankara a d'ailleurs présenté ses condoléances pour les « soldats morts en martyrs contre les forces arméniennes » (remarque/ ici la phraséologie islamiste, renvoyant au concept de guerre sainte). L'Azerbaïdjan et la Turquie se définissent selon la formule : « un seul peuple, deux États ».

    Enfin, il faut souligner le soutien communautaire international à l'Azerbaïdjan. L'Organisation de la Conférence Islamique, comptant 57 États membres, a condamné sans réserve l'Arménie, l'accusant dans un communiqué de poursuivre une « politique d'agression » et de « violer la trêve ». Chaque acteur régional a fait valoir ses positions dans ce dossier explosif. Mais aucun n'a vraiment intérêt à ce qu'il y ait escalade, à part le président azéri. La Russie fait tout pour calmer le jeu, n'ayant pas envie de se retrouver face à l'Iran : l'Azerbaïdjan étant chiite, il y a solidarité évidente avec les mollahs iraniens. Affaire à suivre.       

    Louis Lorphelin monde&vie  27 avril 2016

  • Politique et éco n°88 : D’Erdogan à Clinton, la menace des idéologues islamistes et néocons.

  • « Encore et toujours l'axe germano-américain » vu par Éric Zemmour

    L'Allemagne est devenue l'interlocuteur incontournable des États-Unis en Europe, brisant les dernières illusions françaises d'un couple franco-allemand au premier plan. Grand lecteur de Jacques Bainville, Eric Zemmour [Figaro magazine du 29.04] analyse la situation présente à la lumière d'un siècle d'histoire. Dont Bainville a démonté les mécanismes en son époque, qui, à bien des égards, préfigure le nôtre. Zemmour prolonge l'analyse jusqu'à nous avec pertinence. Et, comme au siècle dernier, la faiblesse de la France tient de même en tout premier lieu à son système politique. LFAR            

    Il ne fait même plus semblant. Quand Obama vient en Europe, il ne s'arrête qu'à Berlin. Ne discute qu'avec Angela Merkel. Ne fait l'éloge que de la chancelière. La petite classe française, italienne, et même anglaise, est priée de se déplacer. Comme si les Américains avaient fini par trouver le fameux numéro de téléphone que Kissinger cherchait en vain pour l'Europe ; un numéro à l'indicatif berlinois. Comme s'il y avait la première et la deuxième division. Une hiérarchie qui ruine les illusions françaises sur le couple franco-allemand. Quand on se souvient que le général de Gaulle comptait sur l'Europe des six - dirigée par la France - pour «retrouver la place qu'elle avait perdue depuis Waterloo, la première du monde» - on évalue à sa juste mesure la décadence française. Et l'éclat de la revanche allemande. Obama n'est pas le seul à agir ainsi. Le sultan turc Erdogan a, lui aussi, négocié en tête-à-tête avec Merkel l'affaire des réfugiés syriens.

    Les Turcs ont renoué avec le tropisme berlinois des Ottomans. L'Amérique aussi. Les deux guerres mondiales ne doivent pas nous aveugler. A chaque fois, le ralliement américain aux armées franco-anglaises fut tardif et décisif. Mais il effaçait surtout dans les mémoires le soutien constant que l'Amérique avait apporté à son adversaire allemand. Soutien financier, diplomatique, et idéologique qui renforçait une proximité née de l'immigration allemande en Amérique, et d'une même obsession de la puissance industrielle, qui fonde l'impérialisme des armes. En 1870, les Américains se réjouissaient déjà de la défaite de Napoléon III dont ils venaient de se débarrasser dans leur arrière-cour mexicaine. A la fin de la Première Guerre mondiale, ils empêchaient Foch et Pétain de rentrer victorieux à Berlin. Les Allemands resteront persuadés de ne pas avoir perdu la guerre. Pendant les années 20, les Américains soutiennent financièrement, médiatiquement et diplomatiquement la «pauvre» République de Weimar assaillie et occupée par les «méchants» bellicistes français. Ce soutien, financier en tout cas, se poursuivra encore sous Hitler. Après 1945, les Français et les Anglais ont convaincu les Américains de transformer l'Allemagne en pays agricole. Mais ceux-ci font marche arrière. La menace soviétique fait taire les récalcitrants. En 1963, Kennedy prononce le fameux discours « Ich bin ein Berliner », non pour défendre Berlin contre les chars russes, mais pour couler l'alliance privilégiée des «deux vieillards», Adenauer et de Gaulle, scellée quelques mois plus tôt. Et en 1990, alors que Margaret Thatcher menace Kohl d'une guerre, c'est l'Américain Bush qui donne sa bénédiction à la réunification allemande. La messe est dite. La France a renoncé à se battre. La France de Sarkozy essayait d'être reconnue par le maître américain comme le meilleur élève de la classe otanienne. Ambition dérisoire que Hollande n'a même plus. 

    Eric Zemmour       

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Panama Papers, à qui profite le grand déballage ?

    Scandale planétaire, évasion fiscale des puissants dévoilée et les médias en chevaliers blancs : voici le scénario des Panamas papers. Une occasion en or pour la presse ! Quant aux États-Unis, ils détournent à leur profit le marché des paradis fiscaux.

    Il faut être naïf pour croire que des journalistes voient 11,5 millions de documents leur tomber du ciel et qu'ils puissent en extraire la substantifique moelle en moins d'un an. C'est pourtant la jolie histoire que l'on nous conte avec l'affaire des Panama Papers.

    Rappelons à ceux qui reviennent d'un long pèlerinage dans le désert que depuis le 3 avril, des rédactions de grands quotidiens - Le Monde en France, le Suddeutscke Zeitung en Allemagne (premier récipiendaire des Panama Papers), etc. publient les révélations sur l'évasion fiscale de centaines de personnalités du monde des affaires, de la politique, du sport, des arts ou du crime organisé.

    La source de ces révélations massives : des millions de documents volés par un anonyme au cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, spécialisé dans le montage de sociétés offshore. Bref, une bande de preux journalistes met à jour les troubles agissements des puissants de ce monde. Mais dans la vie, la réalité est plus complexe.

    Les preux journalistes contre les méchants puissants

    Le volume des informations volées tout d'abord : 11,5 millions de documents représentent 2,6 Téraoctets, soit 1 566 fois plus de données informatiques que les célèbres Wikileaks (1,7 Go), publiées en 2010 et dont l'exploitation est encore en cours... Traiter un tel volume d'informations n'est pas à la portée du premier PC venu ; il faut employer de gros calculateurs, comme ceux que possèdent les services gouvernementaux ou bien savoir exactement quoi chercher et où...

    L'organe de coordination de cette vaste enquête soulève lui aussi son lot de questions gênantes. Les rédactions exploitant les Panama Papers font partie de l'ICU. Derrière ce club de journalistes d'investigation, on trouve TOCCRP (Organized Crime and Corruption Reporting Project), une association spécialisée dans les affaires financières et fiscales. Or l'OCCRP est financé entre autres par les fondations Carnegie, Rockefeller et surtout l'Open Society foundation de Soros et TUS Aid, l'agence gouvernementale américaine officiellement chargée du développement international. Ces deux derniers acteurs se retrouvent à des niveaux variés derrière les révolutions de couleur ou les printemps arabes... Une implication qui explique sans doute pourquoi Poutine figure en tête des personnalités citées dans la presse alors que son nom n'apparaît pas dans les Panama Papers, à côté des dirigeants chinois, de Bachar El-Assad... Bref, le choix des cibles médiatiques, chargées de toute la présomption de culpabilité dont savent faire preuve les « honnêtes » médias mainstream, n'a pas l’air de devoir grand-chose au hasard.

    La guerre des paradis fiscaux

    Tordons le cou à ce propos aux soupçons complotistes nés de l'absence d'Américains dans la liste des personnalités citées. Entre la dictature qui a dirigé le pays jusqu'en 1989, date de l'invasion américaine qui a mis à bas Noriega et l'accord de 2010 entre le Panama et les États-Unis, qui prévoit l'échange bilatéral des informations détenues par les institutions financières sur les citoyens des deux pays, le Panama est un paradis fiscal pour tous... sauf les Américains.

    Paradis fiscal, le nœud du problème est bien là. Indispensables soupapes de sécurité (voir page suivante), ils ne vont pas disparaître, mais simplement changer de crémerie. Et la plus accueillante d'entre elles n'est autre que les États-Unis, qui ont su gagner une guerre sans merci au secret bancaire face à la Suisse ou à des îles plus ou moins exotiques. Jersey, Caïmans, îles Vierges... tous ces ex-paradis fiscaux ont fait partie en 2014 des 80 signataires des accords de Berlin sur l'échange d'informations fiscales. Accords inspirés de la loi Fatca américaine, qui impose aux banques étrangères de signaler au fisc yankee les avoirs détenus par des Américains. Autant de contraintes dont l'Oncle Sam se dispense. Les vrais paradis fiscaux à secret bancaire se nomment actuellement Delaware, Nevada ou Wyoming.

    « John Doe », le pirate anonyme qui a dérobé les documents du cabinet Mossack Fonseca pour les remettre à la presse prétend avoir agi pour « rendre publics ces délits » et n'avoir pas touché un sou. Croyons-le sur parole. Il n'en reste pas moins que son action a rudement bien servi les intérêts financiers américains.

    Richard Dalleau monde&vie 27 avril 2016

  • La Russie refuse le dollar lors de la vente de son pétrole

    La Russie s’apprête à lancer son propre contrat à terme s’agissant de son principal produit d’exportation, le pétrole Urals, afin d’augmenter ses profits et de mettre fin au calcul des prix du brut en dollar.
    Une plateforme à terme est en train d’être formée auprès de la Bourse internationale de Saint-Pétersbourg qui mène à l’heure actuelle des pourparlers avec des entreprises de trading étrangères, indique Bloomberg.
    L’objectif consiste à créer un système où le pétrole est évalué et vendu d’une manière juste et ouverte, a déclaré le président de la bourse Alexeï Rybnikov.
    La création de son propre marché à terme permettra à Moscou d’améliorer le mécanisme de formations des prix du pétrole Urals et aux compagnies nationales d’obtenir des profits supplémentaires.
    Aujourd’hui, le pétrole Urals de la catégorie inférieure se vend avec une décote par rapport au pétrole Brent.
    Au cours des deux premiers mois de 2016, le coût du pétrole Urals a été estimé à 29,69 dollars le baril, ce qui est 1,7 fois moins qu’à la même période l’année passée. A l’époque, l’Urals se vendait 51,81 dollars.
    Le pétrole Urals est une sorte de brut extrait en Russie et destiné à l’export. Les gisements se trouvent dans la région de la Volga, dans l’Oural, dans les districts autonomes des Khantys-Mansis — Iougra et de Iamalo-Nénétsie. Les revenus provenant des ventes du pétrole à l’étranger occupent environ 40% du budget russe.

     

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuykEpZEVVhujnnKem.shtml