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géopolitique - Page 568

  • Le Nouvel Ordre mondial espère la mort de la civilisation blanche européenne

    «Si vous ne pensez pas que tout ceci fait partie d’un énorme plan, vous êtes très, très naïf

    Des Etats-Unis à l’Europe, l’élite occidentale permet à un afflux massif d’étrangers d’entrer dans leurs pays, transformant radicalement le visage des sociétés occidentales dans la perspective de diviser, de conquérir et d’étendre son pouvoir militaire et financier sur une planète inconsciente.

    Angela Merkel a été récemment qualifiée par le Time’s Magazinede « Personnalité de l’année » pour avoir pris la tête du mouvement d’accueil des réfugiés dont l’arrivée menace de déchirer l’Union européenne.

    Malgré l’image créée par les médias d’une Europe prête à accepter des masses de réfugiés dans leurs sociétés conservatrices, l’histoire récente nous montre une tout autre face de la situation. Dès 2010, la chancelière allemande Angela Merkel, pour répondre à la montée de sentiments hostiles à l’immigration, choqua le monde en reconnaissant que les efforts de créer une société multiculturelle en Allemagne avaient « complètement échoué ».

    Aujourd’hui, Merkel a adopté un ton tout à fait différent face à la vague de réfugiés qui assaille l’Europe des quatre points cardinaux. Comptant sur l’absence de mémoire de l’opinion publique, le leader allemand a souhaité la bienvenue sur toute la longueur de la frontière de son pays, disant au monde que l’Allemagne accepte son destin en admettant plus d’un million d’arrivées nouvelles ; presque le même jour, 130 personnes étaient tuées par des gens se réclamant du fondamentalisme islamiste en région parisienne.

    Une partie du changement sentimental à l’égard des réfugiés est venue de l’histoire tragique d’Aylan Kurdis, l’enfant syrien dont le corps a été rejeté par les flots sur la côte de la Turquie, une fois que le bateau dans lequel il voyageait eut chaviré. Bien sûr, les médias détenus et contrôlés par de grands groupes, et jamais en reste pour parler d’un événement tragique (surtout s’il est accompagné de photos choquantes), l’ont publié sur la première page de tous les journaux européens. C’étaient les mêmes journaux qui ignoraient les malheurs des enfants du Moyen-Orient victimes des agressions de l’OTAN contre des pays souverains comme l’Afghanistan, l’Irak, la Libye et maintenant la Syrie. Il suffit de lire le sous-titre de la première page du Sun, quotidien anglais, qui affirmait : « Bombardez la Syrie pour venger Aylan ». C’est ainsi qu’on instrumentalise une tragédie pour vendre à l’opinion la plus laide des politiques : la guerre.

    Alors que les Européens sont forcés, par une campagne médiatique permanente, à accepter les réfugiés syriens ou sinon paraître des néofascistes (un terme que peu d’Allemands arrivent à accepter en raison du souvenir atroce de l’Allemagne nazie, souvenir que les médias ravivent sans cesse dans le cœur des Allemands), les réfugiés sont attirés comme par un aimant par une Europe qui promet l’argent facile et des emplois à gogo. Notons toutefois qu’il est prouvé que la plupart des nouveaux arrivants en Europe ne viennent pas de Syrie mais d’autres pays déchirés par la guerre comme l’Afghanistan, l’Irak et la Libye.

    Les réfugiés reçoivent en Allemagne jusqu’à 345 euros par mois du gouvernement alors qu’en Suède ce chiffre est de 224 euros. Comparé à la situation des pays d’où viennent les réfugiés, la tentation de recevoir de l’argent automatiquement est impossible à ignorer.

    Ce chaos a-t-il été planifié ?

    Même si, en apparence, la crise des réfugiés sembla avoir pris les gouvernements occidentaux par surprise, en fait elle correspond à leur plan de domination mondiale (une domination tous azimuts) qui fut présenté par un groupe aujourd’hui disparu de néoconservateurs américains connu comme « le projet pour un nouveau siècle américain » (PNAC). En septembre 2000, le groupe a sorti un document qui a pour titre « Reconstruire la défense américaine, les stratégies, les forces et les ressources pour un nouveau siècle » dans lequel des individus assoiffés de volonté de puissance affirment leur but d’asseoir la puissance américaine dans le monde entier afin de rester la super-puissance mondiale suprême.

    Le PNAC identifie 5 nations comme « profondément hostiles à l’Amérique » : la Corée du Nord, l’Irak, l’Iran, la Libye et la Syrie (un peu plus tard l’ancien général américain Wesley Clark en ajoutait trois autres à cette liste : le Liban, la Somalie et le Soudan). On ne s’étonnera pas que deux de ces cinq pays ont déjà été victimes d’une occupation/capitulation dirigée par les Etats-Unis, tandis que la Syrie essaye encore de survivre, et ce uniquement grâce à l’intervention de la Russie. Moscou semble être arrivé à la juste conclusion que l’Etat Islamique est une armée créée et mandatée par les Etats-Unis pour détruire les murs de protection des Etats souverains.

    A en juger par l’ampleur de ces plans diaboliques, il est totalement impossible que les Etats-Unis n’aient pas prévu qu’un flot de réfugiés désespérés se dirigerait bientôt vers l’Union européenne à la recherche de leur survie. Mais, là encore, cela correspond à une partie du plan d’ensemble désiré par les élites américaines, car sinon ils n’affirmeraient pas aussi agressivement les droits des étrangers illégaux face aux droits de leurs citoyens de souche. C’est clair quand on voit les désastres provoqués par l’élite occidentale dans l’économie européenne où des nations comme la Grèce, l’Italie, le Portugal et d’autres sont au bord de la faillite, ne survivant que grâce à des prêts impossibles à rembourser imposés par le FMI et la Banque mondiale.

    Il est tentant d’appeler l’attention sur la vie pittoresque de Barack Hussein Obama – premier président américain noir d’origine kenyane dont on sait qu’il a des opinions bien précises sur la façon dont ont été et sont traitées les minorités – pour expliquer la destruction des frontières nationales dans le monde entier et surtout de façon frappante aux Etats-Unis et dans l’Union européenne. En fait, le milliardaire de l’immobilier Donald Trump semble avoir réussi à se faire nommer candidat des Républicains à l’élection présidentielle sur la seule promesse de construire un « mur gigantesque » pour séparer l’Amérique du Mexique. Alors, pourquoi Obama ne fait-il pas la même promesse pour faire taire une bonne fois pour toutes ce Trump menaçant ?

    Bien que je pense qu’Obama est prédisposé à la fois par la couleur de sa peau et par son histoire à montrer de la compassion pour le sort des réfugiés et des minorités, et par conséquent peu enclin à fermer les frontières de l’Amérique, je ne pense pas que la race du président américain puisse tout expliquer (ce qui empêcherait d’ailleurs toute critique à son égard comme émanant d’un raciste). Le fait est là : Obama applique une ligne écrite il y a plusieurs années. Washington est sous la coupe de manipulateurs cachés trop puissants pour que le hasard intervienne de quelque façon que ce soit dans la politique des Etats-Unis.

    Selon le sociologue allemand Gunnar Heinsohn, au milieu du XXIe siècle, des millions de migrants en provenance d’Afrique et d’Asie (950 millions d’entre eux voudraient d’ores et déjà s’implanter dans l’Union européenne) vont plonger l’Europe dans un retour à la barbarie. N’est-ce pas exactement ce que Barack Obama, avec ses racines africaines, souhaite grâce à sa politique étrangère ?

    Ce serait une erreur de reprocher à l’individu Barack Hussein Obama de détruire la civilisation blanche européenne si fière dans le passé (qui ne tient plus qu’à un fil aujourd’hui dans quelques foyers de résistance tenace comme la Russie, la Hongrie et la Biélorussie). Le responsable est surtout le système maléfique que tout président américain est contraint d’accepter ou de combattre dès son arrivée dans le Bureau ovale (John F. Kennedy est peut-être la meilleure preuve de ce qui arrivera à tout président des Etats-Unis qui essaiera d’être indépendant et d’exiger un véritable changement).

    Nous ne pouvons plus nous permettre de nous faire des illusions sur ce qui se passe réellement dans le monde aujourd’hui. Les Etats-Unis s’activent pour détruire volontairement les vieilles nations, ce véritable ciment qui maintient l’unité des cultures et des civilisations. Peu importe si l’Etat est un ami ou non, chrétien ou musulman, riche ou pauvre. Le plan essentiel est de détruire toute homogénéité raciale et de la remplacer par un système unipolaire impérial dirigé par les Etats-Unis et reposant sur la force brutale pour maintenir « l’ordre et la paix ». Comme déjà dit, c’est plus facile si les citoyens n’ont plus rien de commun avec leurs voisins. Le microcosme de ce système démoniaque est déjà à l’œuvre auprès de l’Américain moyen, aux Etats-Unis, où la police vient de recevoir un armement militaire à user contre le peuple américain. Pendant ce temps, nos frontières restent ouvertes aux tueurs, aux violeurs et aux trafiquants de drogue d’Amérique du Sud.

    En Europe, exactement la même tragédie se joue comme un meurtre de sang-froid en plein jour. Comme le veut la téméraire politique étrangère américaine devenue folle après les attentats du 11 septembre, les pays de l’OTAN sont entraînés, impuissants, dans des batailles en dépit des cris et des protestations des peuples contre ces guerres illégales qui ont déjà eu lieu en Irak, en Afghanistan, en Libye et aujourd’hui en Syrie. Toutes ont abouti, ou aboutiront bientôt, à des Etats en faillite.

    Mais les véritables Etats faillis seront finalement ceux de la vieille Europe coloniale qui est sur la ligne de front du tsunami de réfugiés provoqué par les Etats-Unis qui ruine actuellement la région et menace de submerger toutes les villes, de Lisbonne à Helsinki. Ce développement se poursuit entre les mains de Washington tandis que les peuples d’Europe – de plus en plus terrifiés par les actes de guerre, le terrorisme et l’effondrement financier organisés et planifiés – sont à la recherche d’un sauveur pour venir à leur secours. Le moment venu, ils marcheront gaiement et aveuglément vers leur captivité, tels des agneaux sur le chemin de l’abattoir, croyant qu’ils sont libres jusqu’au moment final de leur destruction – autrement dit, quand le véritable visage du tyran mondial leur aura été révélé et qu’il sera trop tard pour inverser leur destin.

    Robert Bridge, Russia Insider, 20/12/2015

    Robert Bridge :
    http://russia-insider.com/en/robert_bridge

    Titre original :
    US Elites Are Trying to Destroy Europe with Immigrants
    http://russia-insider.com/en/politics/us-elites-are-trying-destroy-europe-immigrants/ri11942

    Source : Russia-Insider.com

    http://www.polemia.com/le-nouvel-ordre-mondial-espere-la-mort-de-la-civilisation-blanche-europeenne/

  • L'aviation irakienne élimine 25 chefs terroristes

    Les avions irakiens ont effectué une frappe de précision contre les terroristes à El-Kaïm, dans l'ouest de la province d'Al-Anbar.
    L'aviation irakienne a détruit dimanche 25 chefs du groupe terroriste Etat islamique (EI, ou Daech) dans l'ouest du pays, rapporte l'agence Iraqi Media News Agency se référant au bureau de l'information militaire irakien.
    "Les avions de l'Armée de l'air irakienne ont porté une frappe de précision contre la ville d'El-Kaïm, dans l'ouest de la province d'Al-Anbar. La frappe a permis d'éliminer 25 commandants du groupe terroriste Daech et de détruire deux positions des terroristes", ont indiqué les militaires cités par l'agence.

    L'armée irakienne mène une opération contre les terroristes dans la province d'Al-Anbar. Elle est épaulée par l'aviation de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis et des groupes de combattants volontaires. La ville de Ramadi, contrôlée par l'EI depuis mai dernier, est le lieu des combats les plus acharnés. Les troupes irakiennes ont lancé mardi une offensive à Ramadi.

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  • Un bataillon de femmes chrétiennes à Damas

    Un bataillon de chrétiennes syriennes s’est formé à Damas  pour lutter contre les terroristes islamistes. 

    Ce bataillon féminin Al-Maghari, entièrement composé de volontaires, est un modèle de vaillance. Une fois leur préparation militaire terminée, les jeunes filles qui y sont engagées n’hésitent pas à se battre sur tous les fronts, notamment dans les « points chauds » aux alentours de la capitale syrienne.

    « La lutte contre les islamistes, nous nous y sommes engagées délibérément. Tout en nous rendant compte de l’ampleur des difficultés à surmonter, nous nous sommes tout de même décidées à nous porter volontaires », a confié une des combattante à la chaîne russe RT.

    chrétienne-syrie1-285x300.jpgBabylonia est du nombre de ces soldats au féminin. Son mari est lui-même déjà soldat, c’est lui qui a exhorté sa femme à prendre les armes pour «lutter contre l’idée que la femme syriaque est bonne à rien, sauf l’entretien du ménage et le maquillage» (sic), dit-elle. «Je suis chrétienne pratiquante, la pensée de mes enfants me rend plus forte et plus déterminée dans ma lutte contre l’Etat islamique», ajoute-t-elle.

    Les chrétiens syriaques appartiennent à l’une des plus vieilles, sinon à la plus ancienne tradition chrétienne orientale et prient en araméen, la langue de Jésus. Parmi eux il y a des orthodoxes et des catholiques. Les Syriaques constituent environ 15% des 1,2 millions de chrétiens de la Syrie, soit 89 000 avant le début de la guerre, ils sont donc en grande menace de disparaître complètement. Avant le début du conflit en Mars 2011, les chrétiens constituaient environ 10% de la population syrienne, principalement regroupés dans le Nord-est du pays.

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  • Une opinion sur la globalisation

    Ce ne sont plus les gouvernements qui sont les véritables maîtres du monde mais les dirigeants des groupes multinationaux financiers ou industriels et ceux des institutions financières opaques (comme le FMI, la Banque mondiale, l'OMC, les banques centrales, etc.). Ces responsables n'ont pas été élus par le peuple mais leurs décisions ont un impact, direct ou indirect, sur la vie de chacun de nous.
    Le pouvoir de ces organisations s'exerce sur une échelle planétaire, alors que le pouvoir des Etats se limite à une dimension nationale. De plus, le poids des sociétés multinationales sur les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des Etats. Sur le plan international, ces organisations, plus riches que les Etats eux-mêmes mais qui sont aussi les principaux commanditaires des partis politiques de toute tendance et dans la majorité des pays, sont, en réalité, au-dessus des lois et du pouvoir politique, et par conséquent au-dessus de la démocratie.
    Le champ d'action des Etats finit toujours par se réduire à des accords économiques internationaux sur lesquels les citoyens ne sont ni consultés ni informés (si ce n'est a posteriori). Tous les principaux traités élaborés ces dernières années (dont le GATT, l'OMC et d'autres encore) n'ont qu'un seul objectif : le transfert du pouvoir des Etats vers des organismes non élus par les citoyens. Suspendre officiellement la démocratie aurait entraîné une révolution et c'est la raison pour laquelle il a été décidé de maintenir une démocratie de façade et de déplacer le pouvoir réel vers de nouveaux centres. Et c'est précisément pourquoi il n'y a plus à décider entre programmes politiques de « droite » ou de « gauche » qui souvent se ressemblent dans tous les pays occidentaux. Pour résumer, on peut dire que nous n'avons pas le choix du plat principal mais que nous pouvons choisir la sauce. Le plat s'appelle « le nouvel esclavage », avec sauce de droite piquante ou sauce de gauche aigre-douce.
    Depuis le début des années 1990, l'information a progressivement disparu des médias destinés au grand public. Tout comme pour les élections, les journaux télévisés continuent d'exister mais ils sont vidés de leur substance. Un journal télévisé contient un maximum de 2 ou 3 minutes de réelles informations ; le reste est constitué de sujets de « magazines », d'anecdotes et de faits divers inhérents à la vie quotidienne. Les analyses réalisées par des journalistes spécialisés ainsi que les programmes d'information ont été quasiment totalement éliminés. L'information est désormais réduite à la presse écrite, qui est lue d'ailleurs par une minorité de personnes.
    La disparition de l'information est le signe tangible que notre régime politique a déjà changé de nature. L'argent, aujourd'hui, n'a plus une base intangible comme au temps de l'étalon or. Aujourd'hui l'argent est essentiellement virtuel. La majeure partie du commerce mondial se fait sans papier-monnaie et 10% seulement des transactions financières quotidiennes correspondent à des échanges économiques du « monde réel ».
    Les marchés financiers eux-mêmes constituent un système de création d'argent virtuel, de gain non fondé sur une création de richesses réelles. Grâce au jeu des marchés financiers (qui permet de transformer en bénéfices les oscillations des changes), les propriétaires d'actions peuvent être considérés comme plus riches du seul fait de la circulation d'électrons dans des ordinateurs.
    Cette création d'argent sans création de richesses économiques correspondantes est la définition même de la création artificielle d'argent. Ce que la loi interdit aux faussaires et que l'orthodoxie économique libérale interdit aux Etats est par conséquent possible et légal pour un nombre restreint de bénéficiaires.
    Les responsables du pouvoir économique font presque tous partie de la même sphère, proviennent des mêmes milieux sociaux : ils se connaissent, se fréquentent, partagent les mêmes objectifs et les mêmes intérêts ; ils partagent par conséquent la même vision de ce que devrait être le monde futur idéal. Il est donc naturel qu'ils s'accordent sur la stratégie à adopter et qu'ils synchronisent leurs actions vers des objectifs communs, en créant des situations économiques favorables à la réalisation de ces objectifs, c'est-à-dire :
    a) Affaiblissement des gouvernements. Libéralisation. Privatisation des services publics. Désengagement total des Etats de l'économie, y compris des secteurs de l'éducation, de la recherche et, d'ici peu, de la police et de l'armée, destinés à devenir des secteurs gérés par des entreprises privées. b) Précarisation des emplois et maintien d'un taux élevé de chômage, et ce grâce aux délocalisations des entreprises et à la mondialisation du marché du travail. En conséquence, la pression économique sur les salariés s'en trouve accrue et ces derniers n'ont malheureusement pas d'autre choix que d'accepter les salaires ou les conditions de travail qui leur sont proposés.
    c) Réduction des aides sociales, pour accroître la motivation du chômeur à accepter n'importe quel travail à n'importe quel salaire.
    d) Empêcher le déclenchement de revendications salariales dans le tiers-monde en y maintenant des régimes totalitaires et/ou corrompus. Si les travailleurs du tiers-monde devaient être mieux rétribués, cela romprait le principe même de la délocalisation et du levier que celle-ci constitue sur le marché du travail et sur la société occidentale. C'est là un nœud stratégique essentiel qui doit être maintenu à tout prix. La fameuse crise asiatique de 1998 a été déclenchée précisément dans le dessein de maintenir cet équilibre.
    En fait, dès les années 1990, les revendications salariales s'étaient largement développées en Corée du Sud, pays de pointe de ce qu'on a appelé « le miracle asiatique ». Les manifestations en faveur de la démocratie et des conditions salariales s'y multipliaient en menaçant de contaminer l'ensemble des pays du Sud-Est asiatique où étaient concentrées les délocalisations. Souvenons-nous que la crise asiatique a commencé exactement en Corée à la suite d'un krach boursier à la Bourse de Séoul. Du jour au lendemain on s'est aperçu que les dettes accumulées par les entreprises privées coréennes étaient trop considérables, ce qui déclencha un mouvement de panique à la Bourse. Le krach coréen se propagea ensuite à d'autres Bourses asiatiques par un effet dominos. On sait que les krachs boursiers sont les événements économiques les plus faciles à provoquer et à manipuler, il suffit d'être dans une position suffisamment influente dans le domaine des flux financiers et/ou des informations financières. Quoi qu'il en soit, à partir de ce moment-là en Corée et en Asie on ne parle plus de revendications sociales mais on parle seulement de baisse des salaires, de chômage et de sans-abri.
    Les organisations multinationales privées s'emparent progressivement de tous les leviers de force des Etats : réseaux de communication, satellites, services d'informations, fichage des personnes, institutions judiciaires (établies par l'OMC, accord grâce auquel une multinationale pourra traîner un Etat devant une cour de justice internationale spéciale).
    L'étape suivante, et dernière, que visent ces organisations sera d'obtenir la part de pouvoir militaire et policier correspondant à leur nouveau pouvoir, en créant leurs propres forces armées puisque les armées et les polices nationales ne sont pas adaptées à la défense de leurs intérêts dans le monde. D'ici peu, les armées seront destinées à devenir des entreprises privées, des prestataires de travail sous contrat aussi bien pour un Etat que pour quelque client privé en mesure de payer leurs services. Mais, en dernière analyse, ces armées privées serviront les intérêts des grandes multinationales et auront pour mission d'attaquer les Etats qui ne se plieront pas aux règles du nouvel ordre économique.
    Nous atteignons maintenant le point de non-retour écologique. Il est évident que nous sommes près d'atteindre les limites écologiques dues à l'activité économique de l'homme. Un système économique libéral dont le but est la recherche du profit à court terme pour des intérêts privés ne peut pas prendre en compte les conséquences à long terme, comme la dégradation du milieu. En outre, les modèles économiques actuels ne sont pas adaptés pour évaluer avec précision la « production » de la nature indispensable à notre survie : production d'oxygène, d'anhydride carbonique provenant des forêts et des océans, régulation de la température, protection contre l'irradiation solaire, recyclage chimique, distribution des pluies, production d'eau potable, production des aliments, etc.
    Il semble que la disparition de la nature soit inévitable parce que voulue par le nouveau pouvoir économique. Mais pourquoi ? Pour trois raisons :
    1) la disparition de la nature et l'augmentation de la pollution rendront les individus encore plus dépendants, pour leur survie, du système économique, ce qui permettra la création de nouveaux profits comme la vente d'oxygène en aérosols, de dispensateurs d'oxygène dans les villes, l'augmentation de la consommation de médicaments et de prestations médicales ;
    2) d'autre part, la nature constitue un repère appartenant à un monde différent, celui de l'univers ; la contemplation de la beauté et de la perfection de cet ordre est subversive ; elle porte l'individu à refuser la laideur des milieux urbains et à douter de l'ordre social qui est censé rester la seule référence ;
    3) enfin, la contemplation de la nature incite au rêve et intensifie la vie intérieure des individus, en développant leur propre sensibilité et par conséquent leur libre arbitre. A partir du moment où ces individus cessent d'être fascinés par les biens de consommation ils évitent les programmes télévisés destinés à les abrutir et à contrôler leurs esprits. Libres de tout lien, ils se mettent à imaginer une société différente, possible, fondée sur d'autres valeurs qui n'ont rien à voir avec le profit et l'argent.
    Tout ce qui peut porter les individus à penser et à vivre par eux-mêmes est potentiellement subversif. Le plus grand danger pour l'ordre social est la spiritualité, parce qu'elle porte l'individu à bouleverser son système de valeurs et du même coup son comportement, au détriment des valeurs et des comportements implantés précédemment par le conditionnement social. Pour la stabilité du « nouvel ordre social » tout ce qui peut stimuler le réveil spirituel doit être éliminé. S'ils ne veulent pas être exclus définitivement du jeu, les contre-pouvoirs au pouvoir économique (Etats, syndicats, associations de consommateurs, mouvements patriotiques) doivent répondre en se positionnant sur le même niveau organisationnel, au niveau mondial et non plus national, en unifiant et en synchronisant leurs actions de manière à avoir un poids suffisamment incisif sur les flux économiques mondiaux.
    Il nous reste peu de temps pour réagir vu que tous les éléments nécessaires à une future dictature économique mondiale sont déjà en place.
    Durant les deux derniers millénaires, la civilisation a traversé quatre périodes, marquées par quatre formes de pouvoir politique :
    1/ L'ère des chefs de tribu :
    Le pouvoir s'exerce par la force (et plus rarement par la sagesse ou la connaissance) ; comme chez les animaux, le pouvoir va au « mâle dominant » ;
    2/ L'ère des empires et des royaumes :
    Le pouvoir est héréditaire. Naissance de la notion d'Etat ;
    3/ L'ère des Etats-nations :
    Cette période s'ouvre avec la monarchie constitutionnelle en Grande-Bretagne en 1689, avec la Révolution française en 1789 et avec la fondation des Etats-Unis. Dans un Etat-nation, le pouvoir n'est plus héréditaire mais il est exercé par des dirigeants représentant le peuple et désignés au moyen d'élections (Etat-nation démocratique) ou par un système de cooptation au sein d'un parti unique (Etat-nation autoritaire ou totalitaire) ;
    4/ L'ère des potentats économiques :
    Cette période a commencé en 1954, a fonctionné au cours des années 1970 et 1980 et elle est complètement opérationnelle à partir des années 1990. Le pouvoir n'est plus de type représentatif ou électif et il n'est plus situé géographiquement (contrairement aux tribus, aux royaumes et aux Etats-nations) mais il est exercé directement par ceux qui contrôlent le système financier et la production des marchandises. Les instruments de ce pouvoir sont le contrôle de la technologie, de l'énergie, de la monnaie et de l'information. A titre de pouvoir entièrement nouveau, il s'érige en remplacement du pouvoir précédent qui, lui, est destiné à disparaître. Enfin, ce nouveau pouvoir est global, planétaire. Il n'y a donc ni alternative, ni moyen d'y échapper ; il constitue un nouveau niveau organisationnel de la civilisation, une sorte de super-organisme. Pour ce nouveau pouvoir, la solution des problèmes à dimension planétaire passe malheureusement par l'avènement d'une forme de pouvoir global. L'unification du monde au moyen de l'économie et le déclin des Etats-nations ont été décidés de manière à rendre impossible toute rébellion contre le nouvel ordre mondial mais aussi pour amener à l'état d'esclave le nouveau citoyen consommateur.
    Il y a bien longtemps, une certaine bourgeoisie préparait la Révolution française et la conséquence en fut l'arrivée, à cette époque, des susdits potentats économiques et la destruction du principe d'indépendance nationale.
    Il est temps de désigner ouvertement les responsables. Dans cette bataille, attendre ne ferait qu'amener notre civilisation au suicide : rien ni personne ne viendra à notre aide si nous ne créons pas nous-mêmes les conditions de notre survie.
    Les principales organisations du pouvoir planétaire sur le banc des accusés sont :
    – Le FMI (Fonds monétaire international) et la Banque mondiale :
    Ce sont eux qui définissent l'économie et l'environnement de la planète au moyen de prêts accordés aux Etats du tiers-monde à condition que ces derniers appliquent une politique économique d'inspiration ultra-libérale, souvent au détriment des réalités humaines et écologiques.
    – L'OMC (Organisation mondiale du commerce) :
    Cet organisme fixe les règles du commerce mondial, en réduisant de manière considérable les marges décisionnelles des Etats dans le domaine économique ou environnemental.
    – Le Forum économique mondial :
    Cette organisation réunit les hommes les plus puissants et les plus riches de la planète. Le critère d'entrée dans ce milieu est le niveau de pouvoir, de richesse et d'influence du candidat dans le monde de l'économie, de la politique internationale, de la technologie ou des médias. La principale réunion du Forum économique mondial se tient annuellement à Davos, en Suisse, à la fin du mois de janvier. Tout au long de l'année les membres les plus importants de cette organisation sont reliés entre eux par un super-réseau de vidéo-conférences, du nom de « Welcome », qui leur permet de prendre à tout moment des décisions importantes au niveau mondial. Exactement comme dans le film « Rollerball » qui décrit un monde futur dans lequel les cartels économiques ont pris le pouvoir et où une élite planétaire prend ses décisions au cours de simili vidéo-conférences.
    – La Commission Trilatérale :
    C'est un organisme de réflexion international fondé en 1973 par David Rockefeller et Zbigniew Brzezinski (ex-conseiller du président Jimmy Carter). Il réunit les dirigeants des principales zones économiques : Amérique du Nord, Europe occidentale et Japon.
    – Le CFR - Council on Foreign Relations (Conseil des relations étrangères) : C'est une organisation américaine qui réunit les dirigeants politiques et économiques de haut niveau (comme le président Bush, Henry Kissinger ou David Rockefeller).
    – Le Club de Rome :
    C'est un « club de réflexion » de dirigeants politiques et économiques, principalement européens.
    On n'oubliera pas, en outre, les nombreuses sociétés fondées ces dernières années (surtout aux Etats-Unis), spécialisées dans la récolte d'informations individuelles, officiellement à des fins commerciales. Mais ces dossiers privés commencent à recueillir des millions de profils individuels très précis des consommateurs répartis sur l'ensemble des pays occidentaux. Les informations de ces « files » sont vendues à qui désire les acquérir.
    Gian Franco Spotti, 16 décembre 2007
    Traduction de l'italien par Y.F.
    http://archives.polemia.com/article.php?id=1592

  • La Russie de Poutine : notre seul allié sérieux

    La politique de Vladimir Poutine serait-elle la seule chance pour la France et l’Europe ? Contre le chaos. Que ce soit au Moyen Orient ou dans les solutions qu’il faudrait apporter au sein de nos sociétés ? L’axe choisi par la nouvelle Russie post-soviétique et post-eltsinienne, tant décrié, ne pourrait-il pas être un modèle ? La position russe semble être la plus sage et la plus forte, comme le révèle la victoire de la diplomatie russe au Conseil de Sécurité de l’ONU le 18 décembre. 

    La stratégie russe est pensée, celle de l’Occident est improvisée

    Pour le politologue Fedor Loukianov, président du Conseil pour la Politique étrangère et la politique de Défense de Russie,  l’engagement de la Russie en Syrie « a porté un coup inattendu au monopole des États–Unis dans leur rôle de ”gendarme du monde”. Monopole que Washington détient depuis 25ans. Dans un monde unipolaire, les guerres ”au nom de la paix” ne sont menées que par les États–Unis soutenus par leurs alliés. En intervenant militairement, Moscou a rebattu les cartes d’un conflit international majeur  ». (Rossiyskaya Gazeta)

    1. Poutine et son gouvernement ont entrepris en Syrie plus que la lutte contre Dae’ch et le terrorisme islamique et l’interdiction du renversement du régime d’Assad qui mènerait à un chaos encore pire qu’aujourd’hui ; ils ont voulu, par une intervention beaucoup plus musclée et efficace que celle de la coalition occidentale, mettre un terme à l’unilatéralisme américain et montrer que la Russie redevenait une grande puissance, notamment militaire et diplomatique, avec laquelle il faudra compter.

    Au Moyen Orient, les buts géopolitiques de la Russie de Poutine sont aussi : faire une prudente alliance régionale avec l’Iran chiite, sans se faire manipuler par lui comme les Américains le sont par l’Arabie saoudite ; maintenir une stabilité et une présence militaire russe permanente dans la Syrie utile côtière ; contrôler une zone historiquement explosive et instable qui est assez proche des frontières de la Russie méridionale. La Russie, par l’emploi de la force intelligente, veut restabiliser une région que  les Américains ont déstabilisée.

    Les frappes aériennes françaises (ou britanniques, très faibles) n’ont aucune efficacité militaire. Elles ne sont qu’un moyen de politique intérieure et n’ont aucune dimension stratégique. C’est de la communication. À l’inverse des Russes, nous n’avons pas d’objectifs efficaces et réfléchis. On fait du spectacle. Les Rafales et les Super Étendards qui décollent du porte-avion nucléaire Charles de Gaulle, c’est de la vidéo, pas de la stratégie.     

    La politique tordue et dangereuse de l’administration US

    Au Moyen-Orient, face à la montée de l’islamisme, vis-à-vis de l’Europe et de la Russie, la politique de Washington n’est pas claire et ambiguë. L’ensemble du jeu est très trouble.

    Le premier objectif de Washington est de neutraliser et de dominer par une ”alliance” de dupes l’Union européenne ; le second  est d’encercler, d’affaiblir et de contenir la Russie pour l’empêcher de redevenir un rival de type URSS. La crise ukrainienne et les ”sanctions ”économiques anti-russes en sont des épisodes.

    Le troisième objectif est de jouer un double jeu avec l’islamisme, par l’intermédiaire de la Turquie d’Erdogan (membre de l’OTAN) et du vieil allié depuis 1945, l’Arabie saoudite. Mais le but principal de Washington n’est pas l’élimination de Dae’ch, d’autant que c’est sa créature indirecte, résultat de l’invasion et de la destruction de l’Irak. L’Arabie saoudite (ainsi que le Qatar, ce bon ami de la France) est à l’origine de l’idéologie wahhabite fondamentaliste de retour aux sources islamiques , qui a donné le djihad soufiste qu’appliquent Dae’ch, Al–Qaida , AQMI, Al-Nosra et Boko-Aram en Afrique noire. L’Arabie finance en sourdine et inspire les mouvements islamiques terroristes. Quant à la Turquie du sultan islamiste ”modéré” Erdogan, elle aide objectivement Dae’ch (trafic de pétrole, aides logistiques, frappes anti-Kurdes, etc.). (1) Ses deux ennemis principaux sont l’Europe (le régime d’Erdogan veut entrer dans l’UE pour la détruire de l’intérieur) et la Russie : son aviation a abattu un appareil russe, sans se préoccuper des sévères sanctions économiques de Moscou.

    L’Arabie a aussi provoqué, par une politique cynique de surproduction pétrolière au moment même de l’affaiblissement de la demande chinoise, un effondrement du prix des hydrocarbures – divisé par deux. Cette politique lui a été suggérée par Washington afin de faire gravement chuter les recettes pétro-gazières de la Russie. En échange, l’Arabie a exigé de Washington que l’administration US ferme les yeux sur son aide internationale à l’islamisme. La Russie était déjà handicapée par les sanctions économiques (illégales) suite à la crise ukrainienne.(2)On cherche donc à créer une crise économique, financière et budgétaire en Russie afin de casser ses efforts pour redevenir une grande puissance, notamment militaire.    

    Comme toujours, la politique étrangère US est déstabilisatrice et très dangereuse, y compris pour les États–Unis eux-mêmes. Dans ce noeud de vipères, elle joue un jeu trouble, Mais dans tous les cas, la Russie est considérée par Washington, la Turquie et l’Arabie (qui déteste l’Iran, Assad, etc.) comme une puissance hostile. La russophobie est ce qui les rassemble. Les Européens sont hors jeu. On dirait qu’ils adorent sortir de l’histoire.

    Le réveil russe est fondamental pour l’Europe

    Pourtant la Russie, restaurée par Vladimir Poutine depuis 15 ans, devrait présenter pour les Européens un facteur de stabilité, d’alliance et d’exemple. Mais elle est détestée par l’oligarchie et son idéologie dominante (mais très minoritaire numériquement), parce que le régime de Poutine ne correspond pas à ses dogmes. Comparé aux chefs d’État et dirigeants de l’UE – qui ne sont que des politiciens, des businessmen de la politique – Vladimir Poutine est le seul à posséder une vision à long terme pour son pays et pour l’Europe (3), le seul à envisager une géostratégie, le seul homme politique au sens aristotélicien.       

    La stratégie de Poutine, qui a été parfaitement comprise et décrite par Frédéric Pons, journaliste et grand reporter àValeurs actuelles et auteur d’un livre intitulé « Poutine », pourrait se résumer ainsi.

    Comme Napoléon ou De Gaulle, Poutine veut faire la synthèse entre plusieurs traditions politiques russes, en conservant les meilleurs aspects de chacune. Le traiter de ”nouveau Tzar” est faux puisqu’il a été démocratiquement élu à la tête d’un régime présidentiel de type démocratique. Il est apprécié dans les sondages et les suffrages par une proportion de citoyens qui font pâlir les dirigeants occidentaux.

    En rupture complète avec l’idéologie marxiste–léniniste et trotskiste, utopique et totalitaire , comme avec l’anarchie de la parenthèse Eltsine, le nouveau régime russe opère une ” révolution conservatrice nationale et démocratique ”. Entente avec l’Église orthodoxe, respect des traditions, défense de la famille traditionnelle et naturelle, encouragement de la natalité, patriotisme. Toutes ces valeurs vitales sont partagées par 90% des peuples du monde mais sont détestées par les intellocrates occidentaux qui monopolisent les médias. Les Russes, avec bon sens, les plébiscitent.

    La Russie, difficilement restaurée dans sa puissance et ses valeurs par le régime de Vladimir Poutine, affronte évidemment d’énormes problèmes internes à résoudre. Tout le monde en a. Mais, sur le plan de la politique étrangère, de la coopération militaire, stratégique, commerciale et technologique, l’Europe et surtout la France auraient tout intérêt, dans un monde de tempêtes, à considérer la Russie comme notre allié principal.

    Victoire de la diplomatie russe et suggestions

    Le 18 décembre, au Conseil de Sécurité de l’ONU, la proposition russe sur la Syrie a été admise à l’unanimité. Il s’agit d’un texte de compromis pour un règlement politique du conflit. L’hypothèse dangereuse et stupide de l’éviction inconditionnelle d’Assad a été rejetée. Les Etats-Unis et la France ont cédé face au bon sens en béton de M. Lavrov  et face à la force des faits; la reculade de MM. Kerry et Fabius signifie que la Russie à repris la main dans le poker international. La Russie, en dépit de toutes ses faiblesses internes, est en train de redevenir un acteur majeur de la sécurité et des équilibres internationaux.

    La ”menace russe” imaginaire sur l’Europe de l’Est (Pologne, pays baltes, etc.) est un point clé de la propagande occidentale – décidée à Washington – contre Moscou ; c’est un fantasme entretenu qui fait des dégâts dans les opinions publiques des pays anciennement membres du Pacte de Varsovie, afin d’entretenir la peur et la russophobie. Ce mensonge, d’une stupidité déconcertante, laisse entendre que la Russie de M. Poutine risque d’attaquer l’Europe orientale. C’est pourquoi il faudrait que le gouvernement et la diplomatie russes s’emploient à contrer, à déconstruire cette propagande. Ce devrait être une priorité pour le Kremlin.

    (1) Erdogan, héritier de l’idéologie islamo-ottomane, vise à détruire l’héritage d’ Attaturk qui voulait européaniser la Turquie.

    (2) Ces sanctions, comme les mesures commerciales de rétorsions russes, ne nuisent qu’aux économies européennes.

    (3) La Russie est plus européenne qu’asiatique. Les Russes ont conquis une partie de l’Asie (Sibérie) mais la culture russe est fondamentalement européenne.

    http://www.gfaye.com/la-russie-de-poutine-notre-seul-allie-serieux/

  • Histoire du retour de la Crimée à la Russie – 3 Documentaires commentés par Vladimir Poutine

    En trois documentaires, la télévision russe a décortiqué à l’aide d’images d’actualité et de reconstitutions, le dessous des cartes du retour de la Crimée à sa mère-patrie. Film dont la projection a été interdite par les mairies de Nice, Strasbourg, Cannes et Bordeaux. Ce dont elles ont été félicitées par l’Ambassade d’Ukraine, pour le plus grand bonheur des mondialistes, mais certainement pas pour celui des tenants de la liberté d’expression. Il s’agit d’une entrave à la manifestation de la vérité par un débat public. Ce documentaire en trois parties pourrait un peu contrebalancer la version officielle diffusée en France sans la moindre contradiction, du rattachement de la Crimée à la Russie qui a été le prétexte à la déclaration de guerre du régime de Kiev -soutenu par les USA et par l’Union européenne-, à la population de la Novorossiya (Donbass). Une version officielle et obligatoire  diffusée en France par toutes les chaines de télévision et les gros médias en général, sans la moindre contradiction. Le choix des Criméens de rejoindre à une majorité plébiscitaire la Russie a aussi été le prétexte aux sanctions économiques qui ont frappé la Russie et par contre-coup l’Union européenne. 

    Un grand documentaire en trois parties de la chaîne Rossiya 1 sur les évènements qui ont eu lieu au printemps 2014 en Crimée, commentée par le président de la fédération de Russie:


    Crimée. Le retour à la Patrie (2015) [Partie 1/3] par boubliktv


    Crimée. Le retour à la Patrie (2015) [Partie 2/3] par boubliktv


    Crimée. Le retour à la Patrie (2015) [Partie 3/3] par boubliktv

    http://www.medias-presse.info/histoire-du-retour-de-la-crimee-a-la-russie-3-documentaires-commentes-par-vladimir-poutine/46221

  • Irak : la bataille de Ramadi se poursuit

    Si l’appui américain pourrait permettre une victoire rapide dans cette ville, il est peu probable que Daesh lâche la capitale de la plus grande province irakienne, Al-Anbar, sans se battre férocement. Les combattants de l’EI auraient creusé un réseau de tunnels sous la ville pour mener de petites escarmouches contre les forces loyalistes irakienne. L’armée aurait perdu plusieurs parties du centre-ville après les avoir repris…

    http://www.contre-info.com/

  • Ce que l’Etat Islamique doit à la Turquie et aux pays du Golfe (exposé de Frédéric Pichon)

    Frédéric Pichon, expert en géopolitique, parle des responsabilités de la Turquie et des monarchies du Golfe dans le développement de l’Etat Islamique.

    http://www.medias-presse.info/ce-que-letat-islamique-doit-a-la-turquie-et-aux-pays-du-golfe-expose-de-frederic-pichon/46168

  • Ukraine : les services secrets français dénoncent les mensonges de l’OTAN

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    Les services secrets français n’ont constaté aucun préparatif militaire de la Russie en vue d’une invasion de l’Ukraine, contrairement aux allégations de l’OTAN et notamment les américains. Ces mensonges visaient en fait à justifier la montée en puissance diu dispositif américaine en Europe de l’Est.

    Le directeur du renseignement militaire français, le général Christophe Gomart, a critiqué la prépondérance américaine sur l’OTAN dans les questions relatives aux informations militaires. Il contredit aussi la doctrine officielle de l’OTAN, selon laquelle la Russie aurait fait des préparatifs massifs pour envahir l’Ukraine. Gomart explique textuellement : « En réalité nous avons constaté que les Russes n’ont ni installé des centres de commandement, ni pris des mesures logistiques, comme par exemple l’installation d’hôpitaux de campagne. Il n’y a eu aucune activité qu’on aurait dû trouver dans le cas de préparatifs pour une invasion militaire. Dans le deuxième rang du commandement il n’y a pas eu non plus d’ordres donnés dans ce sens. »

    On ne saurait être plus clair.

    http://fr.novopress.info/

  • La conférence annuelle de questions-réponses à Vladimir Poutine

    Le 17 décembre, le président russe tient sa 11ème conférence de presse annuelle au Centre du commerce international à Moscou.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/la-conference-annuelle-de-questions-reponses-a-vladimir-poutine_149526.html