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géopolitique - Page 572

  • Vladimir Poutine démasque la désinformation contre la Russie: « Si nous étions soumis, nous plairions à tout le monde »

    Parmi de nombreuses autres questions exaltant le patriotisme russe, inimaginable aujourd’hui en France, Vladimir Poutine aété interrogé par le blogueur Sergeï Kolyasnikov de Sverdlovsk, qui s’inquiète de la guerre de l’information qui est systématiquement menée contre la Russie à travers son Président par les médias occidentaux: « Les initiatives fédérales et  internationales de la Russie subissent un discrédit constant dans le but de donner  une image négative de la Russie aux yeux de la communauté mondiale, » s’est-il alarmé. Vladimir Poutine qui s’exprimait au cours de la session plénière du Forum du Front populaire « pour l’action des Régions « , lui répond:

    « Je n’arrive tout simplement pas à m’habituer à cette information de la confrontation. Vous ne vous souvenez peut-être pas de tout, mais moi je me rappelle. Lors des tragiques événements survenus dans le Caucase[Tchétchénie], j’ai tout vu et tout entendu sur moi-même, en sorte que plus rien ne peut me surprendre venant de là-bas aujourd’hui. Vous avez raison, bien sûr, Sergeï, sur le fait que c’est la réaction de nos adversaires – appelons-les ainsi – face à une Russie devenue plus puissante. Les gens n’ont pas besoin d’un concurrent indépendant, souverain, très efficace, qui connaît sa valeur, qui défend ses intérêts propres, et qui est capable de faire reconnaître ces intérêts. Ils essaient de remettre un tel concurrent à sa place, et de le harceler, de l’assiéger. »

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  • Mondialisme : le TTP sur l’agenda de la Trilatérale, du Bilderberg, du CFR

    On avance souvent que le traité transpacifique (TTP) est manigancé par les multinationales ultralibérales pour augmenter leurs profits. En fait, c’est un nouveau pas du mondialisme vers la gouvernance globale, tissée de longue main par la Trilatérale, le groupe Bilderberg, le CFR (Council for Foreign Relations). Voici quelques dates de leur agenda.

    Le TTP est, avec le traité transatlantique, l’un de ces accords qui visent à transformer le monde en une vaste zone de libre-échange. De ce fait ses partisans de droite et ses adversaires de gauche y voient la chose des marchés internationaux, du capitalisme triomphant pour le bien ou pour le mal. Ils ont raison d’y reconnaître la main de Wall Street, mais tort de voir en la bourse de New York une figure de la libre entreprise. Au contraire. C’est plutôt le moyen d’une sorte de socialisme international, ou de capitalisme d’un État planétaire. Bref, c’est l’agent du mondialisme, et cela de façon tout à fait ouverte.

    Depuis 1973, la Trilatérale de l’interdépendance au mondialisme

    Le richissime industriel et banquier David Rockefeller, qui fonda la Commission trilatérale en 1973, a écrit dans ses mémoires publiés en 2002 :

    « Certains croient même que nous participons à une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des États Unis. Ils définissent ma famille et moi comme des « internationalises » conspirant avec d’autres dans le monde pour construire une entité globale, économique et politique, plus intégrée – un seul monde, si vous voulez. Si telle est l’accusation, je me proclame coupable, et j’en suis fier. »
 Or la principale organisation qui pousse le TPP depuis l’origine est la Trilatérale. Et le véritable projet, le but de l’agenda (au sens latin, les choses qui doivent être faites) du TPP est donc celui de la Trilatérale, c’est-à-dire le mondialisme, l’établissement d’un pouvoir économique et politique centralisé à l’échelon de la planète. Dès sa première réunion à Tokyo en 1973, la Trilatérale se donnait pour mission de rendre plus étroite « l’interdépendance » entre les continents et de combattre « politiquement et économiquement les nationalismes ». 

    La Trilatérale, le Bilderberg et le CFR s’insinuent là où c’est utile

    Quatre ans plus tard, grâce à l’entregent d’un professeur d’université discret mais influent, Zbiniew Brzezinski, la Trilatérale amenait un parfait inconnu, Jimmy Carter, à la maison blanche et truffait l’administration américaine de ses hommes, ou de ceux du CFR auquel elle est structurellement liée. Depuis, pas à pas, aidés du groupe Bilderberg fondé par les mêmes milieux dès 1954, ils sont passés de « l’interdépendance » au mondialisme, et la crise financière commencée en 2008, ressentie tout autour du globe, est censée amener les peuples à penser que le système des nations ne marche plus.

    Chacun aura noté le rôle important qu’ont tenu, dans cette crise financière, les Rockefeller, Goldman Sachs, la banque Citigroup, la BCE, la FED, et les Rothschild, avec leurs innombrables obligés et affidés. A tous les postes importants de la banque et de la diplomatie supranationale, dans les think tanks qui pèsent, dans les chaires universitaires influentes, on retrouve les mêmes, parfois officiellement membres du CFR, de la Trilatérale, du Bilderberg.

    Un agenda chargé et réalisé dans le plus grand secret

    Outre la solidarité, le secret a été la condition de leur succès. A la réunion du Bilderberg en 1991 à Baden Baden, David Rockefeller remerciait les directeurs du New York Times et du Washington Post d’avoir régulièrement assisté aux travaux du groupe sans jamais rien en divulguer. Et d’expliquer uniment :

    « Il aurait été impossible de mener notre plan pour le monde si nous avions étés sous les projecteurs de la publicité durant toutes ces années. Aujourd’hui le monde est plus évolué et préparé à marcher vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est préférable sans nul doute à l’autodétermination des nations pratiquée dans les siècles passés. »

    L’aveu du mondialisme par la bouche d’Arnold Toynbee

    L’historien anglais Arnold Toynbee, qui était aussi directeur des études à l’Institut royal des affaires internationales, ne disait pas autre chose en 1931 :

    « Nous travaillons discrètement mais de toutes nos forces à détruire cette mystérieuse force nommée souveraineté nationale. En niant de notre bouche ce que nous faisons de nos mains, parce qu’attaquer la souveraineté des nations est encore une hérésie pour laquelle un homme politique ou un journaliste peut être ostracisé ou discrédité. »

    Heureux temps ! Aujourd’hui, c’est au contraire pour avoir commis le crime de défendre la souveraineté nationale que certains hommes politiques sont diabolisés.

    Du TPP au FTAAP, la suite de l’agenda du mondialisme

    Dans la foulée du TPP, l’extension prévue du FTAAP (Free trade area of the Asia Pacific) à la Chine communiste et à la Russie dans le cadre du mondialisme donnera corps au vieux projet de convergence entre l’Est et l’Ouest formé depuis plus de quarante ans par la Trilatérale, le CFR et le groupe Bilderberg. Dès 1973, le « symbole » du capitalisme David Rockefeller rendait visite au grand timonier Mao Tse Toung à Pékin. De retour de ce charnier dictatorial qu’était alors la Chine communiste, où les révolutions successives avaient causé des morts par dizaines de millions, où les camps de rééducation abritaient autant de citoyens, Rockefeller écrivit dans le New York Times :

    « On est impressionné immédiatement par le sens de l’harmonie nationale (…) Quel que soit le prix de la révolution chinoise, elle a évidemment réussi non seulement à former une administration plus efficace et consciencieuse, mais aussi à promouvoir une haute morale et un sens de la communauté (…) L’expérience sociale en Chine sous la direction du président Mao est l’une des plus importante et des plus réussie de l’histoire. »

    Comme on le voit, le maoïsme n’infestait pas que la Sorbonne. Ces bonnes paroles furent suivies d’actes, en l’espèce des transferts massifs de capitaux et de technologie qui, sous la direction de la Trilatérale, du CFR et du groupe Bilderberg, transformèrent l’économie chinoise alors comparables à toutes celles du tiers monde en la puissance que l’on connaît. Sur l’agenda du mondialisme, le TPP et le FTAAP seront les prochains pas pour l’inclure à la future gouvernance globale.

    Pauline Mille pour réinformation.tv

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/mondialisme-le-ttp-sur-lagenda-de-la-trilaterale-du-bilderberg-du-cfr_158932.html#more-158932

  • Terrorisme : mensonges politiques et stratégies fatales de l’Occident (Jacques Baud)

    terrorisme-baud.jpgJacques Baud est colonel d’état-major général, ancien analyste des services de renseignement stratégique suisses. Spécialiste du renseignement et de la problématique du terrorisme, il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur ces sujets.

    Voici un ouvrage qui pourrait faire du bruit. Son auteur examine le terrorisme djihadiste en mettant en lumière les responsabilités occidentales. D’emblée, Jacques Baud commence par rappeler que les Etats-Unis sont champions en manipulations. « Force est de constater que pratiquement chaque conflit où les Etats-Unis ont été impliqués a débuté soit par une opération clandestine (souvent de nature criminelle), soit par une manipulation visant à faire passer les Etats-Unis pour les victimes d’une agression, permettant ainsi de forcer la main du Congrès.« , écrit-il avant de passer en revue différents évènements symptomatiques.

    Notre officier suisse souligne que dès la mi-septembre 2001, soit bien avant de prétendues « révolutions citoyennes » de 2010-2012, les Etats-Unis avaient un plan pour renverser sept gouvernements du Proche et Moyen-Orient, dont le régime syrien. Et de citer une déclaration hallucinante du général américain Wesley Clark retraçant la décision prise par le Pentagone en 2001 de faire tomber sept pays : l’Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et, pour finir, l’Iran. Or, on retrouve dans cette liste les trois pays arabes qui ont renoncé au système des pétrodollars pour vendre leur pétrole et les ennemis « traditionnels » d’Israël.

    L’auteur ne manque pas non plus de montrer qu’Israël, en matière de lutte contre le terrorisme, joue sur plusieurs tableaux à la fois, et fait preuve d’un machiavélisme cynique. Jacques Baud rappelle d’ailleurs que la littérature djihadiste – et celle de l’Etat Islamique en particulier – est relativement peu virulente à l’égard d’Israël.

    Ce livre courageux condamne l’hypocrisie de ceux qui nous dirigent. Sans dégager les terroristes de leurs responsabilités, il réclame de se poser des questions sur les gouvernements occidentaux qui, par leur action – presque toujours illégale – exposent leurs propres concitoyens à des actes de rétorsion.

    Et Jacques Baud de conclure par cette accusation : « les gouvernements américain, britannique et français ont été les principaux promoteurs du terrorisme islamiste » !

    Terrorisme, Jacques Baud, éditions du Rocher, 424 pages, 21 euros

    A commander sur le site de l’éditeur

    http://www.medias-presse.info/terrorisme-mensonges-politiques-et-strategies-fatales-de-loccident-jacques-baud/53196

  • Russie, Iran et Azerbaïdjan d’accord sur un corridor de transport qui bouleverse le Grand Jeu

    Tout à fait négligé par les médias PC[1] occidentaux, davantage focalisés sur le récent regain de tensions militaires entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, au gré du conflit lancinant se déroulant dans l’enclave montagneuse du Nagorno-Karabakh [Sud de l’Azerbaïdjan], c’est l’annonce faite par le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, des suites de pourparlers avec son homologue iranien, que le travail va à présent pouvoir commencer sur le Corridor de Transport Nord-Sud en discussion depuis longtemps, le long de la Mer Caspienne. Significatif est le fait que l’Azerbaïdjan a aussitôt accepté de participer à ce projet. Si c’est bien le cas, ceci suggère que la diplomatie ainsi que le développement des infrastructures économiques russes, ont une fois de plus trompé la course à la guerre de Washington qui se déploie partout, afin de s’agripper le plus possible à son hégémonie globale superpuissante qui s’érode.

    Le 7 avril, lors d’une réunion tenue dans la capitale azérie de Bakou, quelques heures à peine après que l’Azerbaïdjan eut renoncé à un assaut militaire à grande échelle contre l’enclave du Nagorno-Karabakh (une attaque urgemment pressée par le Président turc Erdogan de plus en plus désespéré), le Ministre des Affaires étrangères russe a déclaré aux médias que la Russie, l’Iran et l’Azerbaïdjan étaient tombés d’accord afin de débuter des pourparlers concernant la mise en œuvre du Corridor de Transport Nord-Sud [North-South Transportation Corridor]. Aux côtés de Lavrov lors de cette annonce, se trouvaient le Ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif, et le Ministre azéri des Affaires étrangères Elmar mamamdyarov

    Lavrov a déclaré : « nous avons discuté d’enjeux relevant de la sphère matérielle de coopération. Nous sommes tombés d’accord sur le fait que nos agences institutionnelles concernées vont à présent devoir commencer à détailler les aspects pratiques de la mise en œuvre de ce projet de Corridor de Transport « Nord-Sud », le long de la côte Ouest de la mer Caspienne. Ceci implique également d’envisager une coopération entre les services consulaires et coutumiers, et nous nous sommes mis d’accord sur ce point aujourd’hui[2]».

    En complétant le triangle d’or …

    Avec cet accord entre la Russie, l’Iran et l’Azerbaïdjan, un grand pas a été fait afin de sécuriser le plus grand espace économique du monde: le « Coeur de Pays » [HearthLand] Eurasien. Il s’agit de cet espace au sujet duquel le Parrain britannique de la géopolitique, Sir Halford Mackinder, n’avait cessé d’avertir sa vie durant, comme constituant la seule menace majeure contre l’hégémonie de l’Empire britannique, et plus tard de son héritier américain, le Siècle Américain.

    Ce corridor de transport moderne et direct, connu depuis le lancement de ses pourparlers initiaux en 2002 en tant que « Corridor de Transport Nord-Sud » [North-South Transportation Corridor], reliera au final l’Inde, l’Iran et l’Azerbaïdjan jusqu’aux pays et aux marchés de l’Union Economique Eurasiatique qui inclut non seulement l’Arménie, mais également la Russie, Kazakhstan, Kirghizistan et la Biélorussie.

    corridor-20160421.jpg

    Le Corridor de Transport Nord-Sud, depuis l’Inde à travers l’Iran et l’Azerbaïdjan le long de la mer Caspienne jusqu’à Moscou et au-delà, va transformer l’espace économique de l’Eurasie.

    Le corridor de transport va transformer les économies de l’Eurasie tout entière, de la Russie à l’Inde en parallèle au développement de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS). Les membre de cette OCS à l’importance stratégique croissante sont la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie, le Tadjikistan, et l’Ouzbékistan. En outre, cette année l’Inde et le Pakistan ont accédé formellement à un plein statut de membre de l’OCS, et il est attendu que l’Iran, qui a pour l’instant un statut d’Observateur officiel, se verra offrir une pleine capacité de membre plus tard cette année, à présent que les sanctions qui la frappaient ont été levées. Le Président chinois Xi Jinping a du reste annoncé son soutien à une pleine qualité de membre pour l’Iran, à l’occasion des importants pourparlers de janvier 2016 s’étant tenus à Téhéran: à cette occasion, les deux pays se sont mis d’accord sur une participation iranienne formelle au projet chinois de Nouvelle Route de la Soie Economique « une Ceinture, Une Route« [3], lancé sur l’Eurasie par la Chine de Xi. À présent, ce corridor sera en effet une route moderne par bateau, par rail et par route destinée à acheminer du fret entre l’inde, l’Iran, l’Azerbaïdjan, la Russie, l’Asie centrale, et potentiellement (si les pays de l’Union Européenne redevenaient enfin sensés en cessant leur soutien au gouvernement belliqueux d’Ukraine, ainsi que leurs sanctions contre la Russie) vers les économies battant de l’aile de l’Union Européenne. Le nouveau corridor va connecter certaines des plus grandes villes du monde incluant Mumbaï, Moscou, Téhéran, depuis le port iranien de Bandar Anzali sur la Caspienne jusqu’au port russe d’Astrakhan, à l’embouchure du grand fleuve qu’est la Volga[4].

    En 2014 des tests furent réalisés sur deux routes sèches. Le premier de Mumbaï à Bakou via un port iranien donnant sur le détroit stratégique d’Ormuz, goulot d’étranglement majeur pour les flux de pétrole et gaz liquéfié du golfe Persique. Le second test fut réalisé de Mumbaï jusqu’au port russe d’Astrakhan via Bandar Abbas, Téhéran puis le port iranien de la Caspienne de Bandar Anzali. Le but de cette étude était d’identifier et d’aborder correctement les principaux obstacles à attendre. Significativement, l’étude comparative démontre que les coûts de transport de l’Inde à la Russie seraient réduits de quelques « 2500$ par 15 t de fret »[5].

    Une étude conduite par la Fédération des associations indiennes des transporteurs de fret conclue que la route serait « 30 % moins chers et 40 % plus courte que les routes traditionnelles habituelles ». La route actuelle part de Mumbaï vers la mer Rouge puis le canal de Suez vers la Méditerranée jusqu’à Gibraltar, ensuite vers la Manche jusqu’à Saint-Pétersbourg, puis Moscou[6]. Un simple coup d’œil sur la carte révèle à quel point cette route existante est stratégiquement vulnérable face à une possible interdiction de l’OTAN ou des États-Unis.

    Le coup d’État* américain de février 2014 en Ukraine, ayant installé toute une brochette d’oligarques « pro-Washington » corrompus et de néonazis à la solde du Département d’État américain, afin de brouiller les relations entre la Russie et l’Union Européenne, força temporairement ce projet de Corridor de Transport Nord-Sud à mettre les bouchées doubles. À présent, tandis que la réalité du Grand Projet eurasien « Une Ceinture, Une Route » de la Chine prend une forme concrète, cette addition d’un axe constitué par ce nouveau Corridor de Transport Nord-Sud Iran–Azerbaïdjan–Russie, achève de créer un espace cohérent économique, politique et militaire, qui pourrait bientôt augurer ce que les historiens futurs appelleront le Siècle Eurasiatique, tandis que le Siècle Américain né de son hégémonie mondiale post-1944, tomberait en ruine de la même manière que l’Empire romain au cinquième siècle de notre ère. Une nouvelle fois, l’Est créé tandis que les seuls succès que l’Ouest semble capable de remporter le sont en matière de destruction…

    Auteur : F. William Engdahl

    Traduit par Jean-Maxime Corneille

    [1]NDT : Médias PC = Principaux Courants (Mainstream) / Politiquement Corrects.

    [2] TASS, Russia Iran and Azerbaijan start working on North South transport corridor Lavrov,

    April 07, 2016,  http://tass.ru/en/economy/867976

    [3] La Ceinture Economique de la Route de la Soie d’une part [Silk Road Economic Belt], et la Route de la Soie Maritime du XXIe siècle [21st-century Maritime Silk Road], dyptique abrégé en tant que « La Ceinture et la Route » (« C & R » [« The Belt and Road », B&R]) ou bien encore « Une Ceinture, Une Route » (UCUR, [One Belt, One Road, OBOR]): nom donné à l’Initiative chinoise pour une Route et une Ceinture  [Belt and Road Initiative], c’est à dire une stratégie et un cadre de développement, proposés par le dirigeant chinois Xi Jinping, mettant l’accent sur la connectivité et la coopération entre la République Populaire de Chine et les différents pays d’Eurasie. Cette stratégie illustre la manœuvre de la Chine vers un plus grand rôle dans les affaires mondiales, ainsi que les besoins d’exporter la capacité de production de la Chine dans certains domaines en surproduction.

    Elle consiste en deux composants principaux :

    – sur terre la « Ceinture Economique de la Route de la Soie » (CERS)

    – sur les océans la « Route de la Soie Maritime » (RSM).

    Voir pour plus de détails :

    – « Construire ensemble la Ceinture économique de la Route de la Soie et la Route de la Soie maritime du XXIe siècle–Perspectives et actions » (Commission nationale du Développement et de la Réforme, Ministère des Affaires étrangères et Ministère du Commerce chinois, Mars 2015),  

    – « L’initiative “Une ceinture, une route” dope le commerce bilatéral » (CCTV, 11 mai 2015).

    – « L’initiative « La Ceinture et La Route » promeut le développement au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Europe » (Xinhua en français, 19 janvier 2016).

    – « “Une Ceinture, une Voie“ :la nouvelle Route de la Soie chinoise »  (Revue Défense Nationale, Tribune n°694, 2 octobre 2015).

    – « Une ceinture, une route, par Qiao Liang Général Major de l’Armée Populaire de Chine » (LesCrises, 4 octobre 2015).

    [4] Russia & India Report, Transport Corridor offers many opportunities for Indo-Russian trade,  Russia& India Report, 29 November 2012, http://in.rbth.com/articles/2012/11/29/north-south_transport_corridor_offers_many_opportunities_for_indo-ru_19421.

    [5] Business Standard, Dry Run Study of INSTC Trade Route,

    March 20, 2015, http://www.business-standard.com/article/government-press-release/dry-run-study-of-instc-trade-route-115032000589_1.html

    [6] Bipul Chatterjee and Surendar Singh, An Opportunity for India in Central Asia, May 4, 2015,   http://thediplomat.com/2015/05/an-opportunity-for-india-in-central-asia/.

    *En français dans le texte.
    - Source : Réseau International

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/04/24/russie-iran-et-azerbaidjan-d-accord-sur-un-corridor-de-trans-5792048.html

  • Énorme manifestation en Allemagne contre le traité de libre-échange transatlantique (TTIP)

    Entre 35 000 et 90 000 personnes ont manifesté dans le centre de Hanovre, samedi 23 avril, dans le nord de l’Allemagne, en opposition au projet d’accord de libre-échange transatlantique, à l’occasion de la visite de Barack Obama demain, 24 avril, qui arrive d’Angleterre.

    Une manifestation pacifique mais impressionnante s’est déroulé dans le centre-ville de Hanovre le 23 avril aux alentours de la place de l’Opéra. Le nombre de participants varie selon les sources. La police a compté 35 000 personnes là où les organisateurs en ont comptabilisé plus de 90 000, mais toutes ont battu le pavé en brandissant des pancartes contre le TTIP, l’accord transatlantique de libre-échange, et en criant des slogans dénonçant la possible conclusion de cet accord entre les Etats-Unis et l’Union européenne.

    Certains manifestants ont même posé sur le sol un petit cercueil noir, symbolisant «la démocratie tuée par l’argent». Les ONG et les syndicats allemands dénoncent cet accord car ils sont persuadés qu’il abaissera les normes sanitaires européennes et laissera la possibilité aux multinationales de porter plainte contre des décisions gouvernementales devant une cour d’arbitrage. (Source RT)

    D’autre part ce traité serait ce qu’est en matière de défense l’OTAN pour les pays qui en sont membres, c’est-à-dire la grande majorité des pays membres de L’Union européenne. En d’autres termes se serait la fin de toute indépendance alimentaire, de commerce et cela impacterait du même coup la production. Malgré cela Angela Merkel, soutenu par Jean-Claude Junker, le président de la Commission européenne, fait tout son possible pour faire avancer les négociations. C’est dans ce but qu’elle va rencontrer demain le président américain; des complices prêts à manger tout cru les pauvres Européens.

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  • Syrie : Poutine joue et gagne... encore !

    Départ « surprise » des Russes de Syrie ? Non, simplement le nouveau chapitre d’un plan qui se déroule sans accroc. Il permet de conforter à la fois la position d’Assad dans les négociations de paix et celle de Poutine sur la scène internationale.

    Sacré Poutine ! Il a autant surpris son monde en retirant le gros de ses troupes de Syrie le 14 mars dernier qu'en les déployant six mois plus tôt. À l’étonnement des commentateurs suivirent des spéculations en foule sur les tensions entre le président russe et son protégé syrien. La vérité est pourtant beaucoup plus simple : Moscou a simplement suivi, à quelques jours près, le plan qu'elle avait annoncé dès le départ. « En un bref laps de temps, la Russie a créé une force militaire petite, mais performante en Syrie. Le travail efficace de nos forces armées a permis au processus de paix de commencer », s'est félicité Poutine, qui détaille : « Notre objectif est de stabiliser l'autorité légitime et de créer les conditions pour un compromis politique. »

    De fait, les milliers de raids de l'aviation et de la marine russes ont permis à l'armée syrienne de reprendre l'avantage sur le terrain. Les Syriens fidèles à Bachar el-Assad ont accessoirement démontré, par ce contre-exemple russe, la duplicité de la Coalition occidentale dirigée par les États-Unis, qui prétendait combattre l'État islamique, mais n'a jamais obtenu de résultat significatif sur le terrain. En outre, la dynamique diplomatique, engagée avec l'aide des Russes, a poussé les groupes d'opposition à jouer cartes sur table : ceux qui acceptent le processus politique lancé à Genève sont considérés comme « modérés », les autres comme « terroristes » ; et donc ils deviennent des cibles légitimes pour l'aviation russe ou coalisée.

    Le sens d'un départ

    En voilà assez pour tordre le cou à ce qu'il restait du mythe de « l'opposition modérée » qui traînait encore dans les médias. Car les professionnels savent depuis longtemps à quoi s'en tenir, à l'exemple du général Didier Castres qui expliquait devant le Sénat en décembre dernier : « Il existe en Syrie 100 000 (combattants), dont la France estime que 80 000 d'entre eux appartiennent soit à des groupes terroristes désignés comme tels par les Nations unies, soit à des groupes salafistes extrémistes. » Il reste donc à peu près 20 000 rebelles dits « modérés » d'après le renseignement militaire français. C'est peu... d'autant qu'ils combattent dans les mêmes zones que les 80 000 « terroristes », dont ils sont de facto les alliés sur le terrain.

    « L'opposition » décrédibilisée, le régime légal se trouve également renforcé par le retrait russe du devant de la scène. Les Syriens reprennent ostensiblement la maîtrise de leur destin et la position d'Assad en sort consolidée. Plus personne ne parle sérieusement de son départ comme préalable à tout règlement politique et il peut de nouveau asseoir son pouvoir sur le peuple et les institutions.

    L'opposition en miettes

    Le tout s'opère à coût militaire pratiquement nul pour les Russes. Le gros des objectifs étant atteint, inutile de conserver l'ensemble du dispositif. Mais ils gardent leurs bases de Tartous et de Lattaquié, permettant un soutien aérien et naval, comme le montrent leurs raids réguliers contre Daesh. Une infrastructure intacte qui autorise aussi un retour rapide et massif en Syrie en cas de besoin. Poutine a expliqué que ses objectifs étaient « globalement accomplis », ce qui signifie en fait « imparfaitement atteints ». Il se laisse clairement toutes les portes ouvertes et le fait savoir à demi-mot.

    Par ailleurs, l'armée syrienne, rééquipée de pied en cap et bien formée est désormais en position offensive, comme le montre son succès à Palmyre.

    Accessoirement, Poutine conforte sa propre position à l'international. Il apparaît comme le seul intervenant respectueux du droit international. Arrivé sur la scène syrienne à l'invitation du gouvernement légal, il en repart avant que son opération ne puisse s'apparenter à de l'ingérence. Et il compte bien continuer à peser sur le règlement de la situation, mais comme « simple » acteur dans le processus politique et non comme mentor d'Assad. La déconfiture du Pentagone, de la CIA et leur troupeau de « rebelles modérés » pourrait bien amorcer un rééquilibrage des forces dans le monde, l'émergence d'un modèle multipolaire que Poutine appelle de ses vœux. La chaleur de la récente visite du Secrétaire d'État John Kerry à Moscou ne dit pas autre chose.

    Richard Dalleau monde&vie 6 avril 2016

  • Les sapeurs russes retrouvent un immense arsenal de Daech dissimulé à Palmyre

    Un entrepôt, dans lequel il y avait plus de 12.000 mines et obus, a été retrouvé en Syrie, à la périphérie de Palmyre (province de Homs) lors d’une opération de reconnaissance du génie, rapporte le ministère russe de la Défense.
    "Dans une cache des terroristes, les sapeurs russes ont découvert plus de 12.000 objets explosifs, y compris des obus de gros calibre de mortier, des obus d'artillerie, ainsi que des mines antipersonnel", a déclaré vendredi le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.
    Selon lui, "une grande cache de munitions du groupe terroriste Etat islamique était bien dissimulée et a été découverte grâce à l'utilisation d'un équipement spécial, délivré en Syrie par les sapeurs russes".
    Le porte-parole a également souligné que l'arsenal des terroristes avait été professionnellement protégé par neuf mines terrestres enterrées pour qu'il ne soit pas découvert accidentellement.
    M.Konachenkov dit que l'arsenal comptait environ un millier de détonateurs électriques et des détonateurs télécommandés utilisés pour créer des explosifs improvisés.
    "Les sapeurs russes ont découvert un des plus grands entrepôts de munitions dont les explosifs improvisés et les bombes étaient utilisés par les partisans de l'EI pour organiser des attentats non seulement dans la province de Homs mais aussi dans d'autres parties de la Syrie. L'arsenal a été neutralisé", a indiqué le général Konachenkov.
    Le 21 avril, le ministère russe de la Défense a annoncé que les travaux de déminage dans la partie historique de Palmyre s'étaient achevés, tandis que les sapeurs russes s'apprêtaient à passer aux zones résidentielles de la ville.
    Grâce aux efforts des sapeurs russes, 234 hectares de sol et 23 kilomètres de routes ont été déminés, ainsi que 10 monuments du patrimoine historique. 2.991 objets explosifs ont été détectés et désamorcés, dont 432 explosifs artisanaux.
    Les spécialistes russes disposent de détecteurs électromagnétiques de mines, de détecteurs des lignes de commande des détonateurs et d'autres équipements permettant de remplir les missions assignées. Le groupe comprend également des chiens entraînés à rechercher des engins explosifs.
    La ville de Palmyre a été reprise aux combattants de Daech par les unités de l'armée gouvernementale syrienne avec le soutien de l'aviation russe. Après sa libération, la Russie a envoyé sur les lieux ses experts pour procéder au déminage de nombreux explosifs, mines et bombes artisanales installés dans les endroits les plus inattendus.

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuyEuppAEEiLuomAYb.shtml

  • Vers le marché transatlantique | Par Pierre Hillard.

    Lors du discours sur l'état de l'Union, le 13 février 2013, le président Obama a annoncé le lancement d’un marché transatlantique sans entraves.

    L’annonce a « surpris » le landerneau politique et journalistique. Pourtant, la chose n’est pas nouvelle pour tout chercheur s’intéressant aux arcanes du monde politique européen et américain. En effet, même si de nombreux signes avant-coureurs ont existé au cours du XIXè siècle et début XXè siècle, le véritable démarrage commence après 1945. La position dominante des Etats-Unis sur l’Europe occidentale et de nombreux relais dans les hautes sphères politiques à Londres, Bruxelles ou Paris ont permis de poser les premiers jalons d’un maillage serré de part et d’autre de l’Atlantique.

    Un acteur essentiel et, malheureusement, largement méconnu parmi les défenseurs de la cause nationale était l’Américain Clarence Streit (1896-1986). Très lié aux élites anglo-saxonnes désireuses d’instaurer un monde sans frontières, cet ancien journaliste au New-York Times bénéficiaire des bourses d’études Cecil Rhodes publia en 1939 un livre clef de la doxa mondialiste « Union now » avec un sous-titre révélateur : « Proposition pour une union fédérale des démocraties de l’Atlantique Nord ». Son programme consistait à unir l’hémisphère occidental dans un cadre politique commun. Appuyé par d’éminents responsables américains comme les présidents Roosevelt ou Truman, ses ambitions prirent forme au lendemain de la Seconde guerre mondiale avec la création du « Comité pour une union atlantique » en 1949. Fort de cet arrière-fond, il rédigea un premier document en 1954 : « Déclaration pour une unité atlantique ».

    Ce texte proposait déjà la suppression de tous les obstacles au commerce avec des tarifs douaniers réduits. Des personnes occupant de hautes fonctions ont signé et soutenu ce projet. Nous pouvons relever : le général William Donovan (patron des services secrets américains, l’OSS, durant la Seconde guerre mondiale), le président Truman, le général George C. Marshall, Julian Huxley (premier président de l’UNESCO et frère d’Aldous auteur du « Meilleur des mondes »), l’économiste Maurice Allais, le gaulliste Michel Debré ou encore Edmond Giscard d’Estaing (père de Valéry). Une deuxième mouture renforçant les liens transatlantiques vit le jour le 12 novembre 1962. Cette « Déclaration pour une unité atlantique » appelait à l’instauration d’une « Communauté économique européenne et d’Amérique du Nord comme socle d’une communauté économique atlantique ». Parmi les nombreux signataires, relevons le nom du socialiste Guy Mollet qui, déjà en septembre 1956, avait prouvé son peu de foi en la cause française en cherchant à créer une « Union franco-anglaise ». Cette dernière ne faisait que reprendre une initiative du général de Gaulle qui, le 16 juin 1940, avec le soutien de l’apatride Jean Monnet avait tenté de créer un seul et même Etat anglo-français.

    Malgré toutes ces tentatives, ce n’est qu’après la chute du mur de Berlin que les choses se sont accélérées. La Commission européenne s’est véritablement jetée dans la bataille pour rédiger, en liaison avec son partenaire américain, toute une série de documents permettant la mise en forme réelle d’un seul et même bloc euro-atlantique. Tous ces textes sont disponibles sur le site de la Commission européenne. Nous pouvons relever : la « Déclaration transatlantique » (1990), le « Nouvel agenda transatlantique » (1995), le « Partenariat économique transatlantique » (1998) et le « Conseil économique transatlantique » (2007). La finalité de ces documents est de conduire à une standardisation des normes transatlantiques selon le modèle Made in USA. Tout ce travail est rehaussé grâce à l’action d’un institut euro-américain très puissant, leTransatlantic Policy Network (TPN), qui bénéficie du soutien des plus grandes multinationales (Boeing, Microsoft, Nestlé, Coca-Cola, …). L’enjeu dans cette affaire repose sur une volonté d’uniformisation d’un espace économique conduisant à des répercussions géopolitiques. En effet, près de deux milliards de dollars de marchandises et de prestations de services transitent chaque jour de part et d’autre de l’Atlantique.

    A l’échelle mondiale, ces flux transatlantiques représentent un tiers du volume des échanges commerciaux et 40% du volume des prestations de services. Cette caractéristique est un moyen permettant aux dirigeants anglo-saxons de tenir la dragée haute face au concurrent chinois. Ce bloc euro-atlantique de 800 millions d’habitants appelé « G-2 » par la Fondation Bertelsmann permettrait de faire poids et d’imposer des normes américaines à l’ensemble du monde. Officiellement, ces ambitions doivent aboutir à l’unité transatlantique pour 2015. Bien entendu, entre la théorie et la réalité, il y a toujours un monde. Cet idéal mondialiste est semé d’embûches. Enfin, remarquons que sur les billets de 10 ou 20 euros, un pont part de l’Europe vers le grand large… les Etats-Unis. Rien n’est laissé au hasard.

    Pierre Hillard, 26 septembre 2013
    Billet initalement publié sur Médias-Presse-Infos.

    http://www.scriptoblog.com/index.php/archives/billets-d-auteurs/1896-vers-le-marche-transatlantique-par-pierre-hillard

  • Pourquoi Washingon prépare sa guerre antirusse en Europe

    Donald Trump a promis la fin de l’Otan, mais Washington prépare sa guerre contre la Russie, et sur notre sol.
    Le New York Times ne tarit pas d’éloges sur Frau Merkel, sa générosité, ses réfugiés et sa russophobie. Selon le quotidien des requins humanitaires, il était temps que l’Allemagne cessât de penser au commerce, temps qu’elle pensât plutôt à la guerre avec la Russie qui menace d’occuper Rome ou Riga…
    On rappellera qu’en 1940 Roosevelt ne déclara pas la guerre à Staline qui martyrisait les pays baltes. Le communisme étant bien vu par sa camarilla, F.D. Roosevelt avait rétabli en 1933 les relations diplomatiques avec l’URSS de l’oncle Joe, au moment où ce dernier terminait, avec quelques comparses, d’exterminer dix millions de paysans russes et ukrainiens. Mais il y a des morts qui ne comptent pas, a dit Noam Chomsky. Et à la fin de la guerre, Washington remit la moitié du monde au communisme ; car la Chine devait suivre.
    Ni la Chine ni la Russie ne sont communistes maintenant, et c’est vraisemblablement pourquoi nos élites les menacent d’opérations militaires et de cette guerre nucléaire qui en finirait enfin avec les méfaits de l’effet de serre ! Une planète sans humains pollueurs ! Les deux pays ne demandaient qu’à nous vendre leur gaz ou leur camelote ; mais c’était sans compter sur la « nation indispensable » destinée depuis leur président Wilson à faire du monde « un lieu sûr pour la démocratie », vous savez, cette démocratie US qui truque ses élections, suscite 200 guerres dans le monde, enferme trois millions d’Américains sous les barreaux, en tue treize mille par an et concentre grâce à la Fed de Yellen-Warburg la moitié des richesses entre les mains de cent oligarques profilés comme George Soros ou Tim Cook.
    Les historiens libertariens permettent de comprendre les raisons de la guerre froide.
    En 1948, une agitation médiatique permit de créer l’Otan et de faire réélire Truman, président jusque-là pas très convaincant. Apprentie sorcière dotée du dollar, l’Amérique créa ou arma le Vietminh, Al Qaeda, Daesh, la menace soviétique (aussi bien en 1917 qu’en 1941 ou 1945), avant de choisir fermement de mobiliser son Europe contre la Russie. Le complexe militaro-industriel est déjà bien inspiré.
    À propos de ce bellicisme impérial (les partisans des guerres sont aussi partisans de l’immigration de masse et des dépenses publiques), lisez Ralph Raico, Joe Stromberg, John V. Denson, Murray Rothbard ; tous ces livres sont disponibles sur le site Mises.org.
    La suite ? Vous la comprendrez mieux en relisant Thucydide(1). Périclès ruine les alliés de sa thalassocratie impériale, pille le trésor de la ligue de Délos, Puis décide de répandre le modèle démocratique et d’anéantir Sparte. S’ensuit une guerre de trente ans, les massacres bouleversants de Mélée ou de Corcyre, la destruction de la plus belle civilisation de notre histoire.
    Mais quand on aime la « démocratie », on ne compte jamais.
    (1) « Nous sommes ici, comme nous allons vous le prouver, pour consolider notre empire et pour sauver votre ville. Nous voulons établir notre domination sur vous sans qu’il nous en coûte de peine et, dans notre intérêt commun, assurer votre salut… Non, votre hostilité nous fait moins de tort que votre neutralité ; celle-ci est aux yeux de nos sujets une preuve de notre faiblesse ; celle-là un témoignage de notre puissance » (Thucydide Guerre du Péloponnèse, V, XCI).

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuyEkVVZuufgKrevRE.shtml

  • La Crimée fait des émules: L’Ossétie du Sud organise un référendum pour son rattachement à la Russie

    Le président de l’Ossétie du Sud, Leonid Tibilov, a annoncé l’organisation d’un référendum pour le rattachement de son pays à la Russie prévu avant le mois d’août 2016.  Vladimir Poutine a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de s’opposer à la volonté qui sera exprimée, tout en émettant certaines réserves.

    «Un choix historique», selon Leonid Tibilov, rendu possible par les «réalités politiques actuelles». En rejoignant «ce pays frère qu’est la Russie, [il s’agit] d’assurer pour les siècles à venir la sécurité et la prospérité de l’Ossétie du Sud et de son peuple»« Je suis certain à 100 % que le peuple dira oui ».

    Le président de Russie avait évoqué ce référendum le 14 avril dernier: « Nous ne pouvons pas nous y opposer. Rien ne nous retient, outre les intérêts du peuple sud-ossète lui-même, a déclaré le président russe. Simplement, nous ne savons pas encore ce qui reposera à la base de ce référendum, comment les questions seront formulées définitivement – en fonction de cela, nous y réfléchirons de plus près. » (Source Kremlin.ru)

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