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géopolitique - Page 578

  • Désintox: Poutine abandonne-t-il la Syrie ? (Jean-Michel Vernochet)

    Jean-Michel Vernochet reprend cette semaine sa chronique « Désintox » pour Médias-Presse-Info TV. Le 15 mars 2016 marque l’anniversaire du début de la guerre en Syrie, et c’est le moment qu’a choisi Vladimir Poutine pour annoncer son retrait de Syrie. Qu’en est-il vraiment ? Info ou intox ?

     

    http://www.medias-presse.info/desintox-poutine-abandonne-t-il-la-syrie-jean-michel-vernochet/51202

  • Les néoconservateurs contre Trump

    Patrick Joseph « Pat » Buchanan, journaliste et homme politique américain, commentateur politique sur la chaîne MSNBC.

    ♦ Les néoconservateurs se battent pour garder leur hégémonie dans le parti républicain. Les courtes victoires des primaires en Louisianne et au Kentucky, les plus gros Etats consultés ce samedi, ont rapproché Donald Trump de sa nomination.

    Les primaires du Michigan, Mississippi et de l’Idaho du 8 mars, et en Floride, Ohio, Illinois, Missouri et Caroline du Nord le 15 mars, seront décisives. Si Marco Rubio ne gagne pas dans l’Etat dont il est originaire, la Floride, il est cuit, de même que le gouverneur John Kasich s’il ne gagne pas l’Ohio.

    Ted Cruz semble déjà être le dernier restant entre Trump et la nomination républicaine, qui était allée, lors des sept dernières élections, à George H. W. Bush, Bob Dole, George W. Bush, John McCain et Mitt Romney.

    Tous les cinq, nommés depuis 1988, semblent consternés par les triomphes de Trump et juste un peu moins par son rival, Ted Cruz.

    On ne se souvient pas dans le passé d’un leadership autant déconnecté. Les républicains de base sont révoltés, non seulement contre les échecs des anciens mais aussi contre les politiques menées par leurs dirigeants actuels.

    Certains parmi l’élite du GOP (1), qui ont patiemment attendu durant l’ère Obama pour reprendre le contrôle de la politique étrangère des Etats-Unis, sont maintenant désespérés par le succès de Trump.

    Cent seize membres républicains issus du milieu de la sécurité nationale, plusieurs d’entre eux vétérans des administrations Bush, ont signé une lettre ouverte dans laquelle ils menacent, au cas où Trump serait élu, de déserter les rangs, et certains – de soutenir Hillary Clinton !

    « Hillary est de loin le moindre mal », selon Eliot Cohen, du Département d’Etat de Bush II. D’après Michael Crowley, de Politico, c’est Cohen qui a permis de regrouper les néoconservateurs pour signer le manifeste « Dump – Trump » (2).

    Un autre signataire, Robert Kagan, se lamente dans le Washington Post « Le seul choix sera de voter pour Hillary Clinton ».

    Sont-ils sérieux ?

    La victoire pour Clinton signifierait la refonte de la Cour suprême, éliminant toute chance d’un changement de la jurisprudence Roe contre Wade, ou d’avoir un autre juge comme Antonin Scalia avant 2021.

    Que craignent donc ces renégats et ces girouettes ?

    Trump qualifie de gaffe historique la guerre en Irak qu’ils ont portée aux nues. Trump déclare que, tout en soutenant Israël, il serait dans les négociations de paix un honnête intermédiaire « neutre » entre Israël et les Palestiniens, comme Jimmy Carter à Camp David.

    Trump indique qu’il « s’entendrait très bien » avec Vladimir Poutine, comme Richard Nixon s’entendait avec Leonid Brejnev et Mao Tsé-Toung.

    Trump ne lancerait pas de nouvelles croisades pour la démocratie. Il ne s’opposerait pas à ce que la Russie bombarde ISIS. Il construirait ce mur sur la frontière. Il transférerait davantage des frais de défense payés par les contribuables américains aux alliés riches pour leur propre défense.

    La majorité des Américains ne sont-ils pas majoritairement d’accord là-dessus ?

    Pourtant l’ultimatum des néoconservateurs qui se retireraient en cas de nomination de Trump témoigne de manière éloquente de leur loyauté.

    Avec tous les anciens présidents et anciens nominés répudiant Trump, et les élites de la politique étrangère perdant la tête, la hiérarchie du GOP est en train de dire : nous allons nous débarrasser de Trump, tout comme la foule des Rockfeller–Romney s’est débarrassée de Barry Goldwater.

    Ceci est un pur chantage politique.

    Mais cela soulève à nouveau la question : est-ce que l’establishment peut arrêter Trump ?

    Réponse : C’est possible et nous le saurons à minuit, le 15 mars. Si Trump perd la Floride et l’Ohio, le principe des primaires veut qu’il ait vraisemblablement un peu moins des 1.237 délégués nécessaires pour une nomination au premier tour.

    Comment les forces anti-Trump pourraient-elles le battre dans l’Ohio, la Floride et l’Illinois ? Avec les mêmes tactiques utilisées pour réduire les marges de succès de Trump en Virginie, en Louisiane et dans le Kentucky, bien en dessous de ce que les sondages avaient prévu.

    Dans toutes les primaires à venir, Trump est sous le feu incessant d’attaques sous forme de publicité à la radio, télévision, sur le câble et dans les réseaux sociaux, payées par le super PAC (3), avec des tonnes d’argent alimentées par les oligarques.

    Mais Trump, qui finance lui-même sa campagne, n’a presque rien dépensé en publicité pour répondre à ces attaques, se promouvoir ou faire campagne. Il s’est presque exclusivement appuyé sur les médias indépendants.

    Cependant quel que soit le nombre de médias indépendants, ils ne peuvent être de taille contre les torrents d’attaques qui s’abattent sur lui chaque heure, chaque jour dans chaque Etat des primaires.

    Nos principaux « PAC » sont soutenus par la famille Rickett, des milliardaires du Nebraska qui ont dépensé des millions dans la charge contre Trump. Le American Future Fund jette 1,75 million de dollars en Floride cette semaine, le Club pour la Croissance, 1,5 million.

    Le milliardaire et gestionnaire de fonds Paul Singer soutient les solutions conservatrices du PAC et a dépensé des millions en publicités contre Trump et prévoit de dépenser plus de 7 millions de dollars entre le 1er et le 15 mars, avec 4 millions rien que pour la Floride. L’action du super PAC est sans précédent.

    Le résultat qu’atteindra Trump dans le Michigan et le Mississippi, mesuré à l’aune de ce qu’il était prévu dans les sondages de la semaine dernière, révélera le degré de succès de la sauvagerie du super PAC dans la modélisation des esprits et des cœurs.

    Est-ce que des millionnaires et des milliardaires, qui soutiennent l’ouverture des frontières, l’immigration de masse, la globalisation et la disparition des Etats-nations dans des entités collectives transnationales, avec leurs millions dépensés en publicité, peuvent écraser les mouvements patriotes qui se sont lancés cette année à l’étonnement de l’Amérique et du monde ?

    Est-ce que la fière expression américaine du XVIIIe siècle « Oui Monsieur, ici le peuple gouverne ! » peut laisser la place à la loi des oligarques ?

    Patrick J. Buchanan, 8/03/2016

    Source : « The Oligarchs’ Super-PAC Anti-Trump Savagery » : « La sauvagerie du Super-PAC anti-Trump des oligarques ».

    Patrick J. Buchanan – Official Website

    Traduction de l’américain : Vanessa de Seny

    Notes :

    1. GOP (Grand Old Party) : Parti Républicain.
    2. Jeu de mots sur Dump qui signifie « laisser tomber » ou « jeter ».
    3. PAC (Political Action Committee) : Comité d’action politique permettant de financer des campagnes d’action.

    http://www.polemia.com/les-neoconservateurs-contre-trump/

  • Syrie : le joueur d’échecs

    En prenant ses distances, Moscou dissipe les soupçons et les accusations.

    Objectifs atteints ? Il y a cinq mois, l’immixtion spectaculaire de la Russie dans le conflit syrien faisait penser à celle d’un médecin, ou d’un chirurgien, appelé trop tard au chevet d’un malade condamné. À bout de force, à bout de souffle, exsangue, le régime syrien, abandonné à son sort par les Occidentaux comme par ses voisins sunnites, chancelait sur des bases progressivement rétrécies. En dépit de l’engagement à leur côté des volontaires du Hezbollah et de leurs alliés iraniens, les forces gouvernementales cédaient peu à peu du terrain. Le pouvoir de Bachar el-Assad tendait à se circonscrire aux dernières grandes villes qu’il tenait tant bien que mal. Le réduit alaouite même, autour de Lattaquié et de Tartous, n’était plus sûr. La fin, inéluctable, semblait proche.

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  • Russes en Syrie : ils font du bon boulot… mais ils s’en vont !

    Coup de théâtre ! L’intervention russe qui a remis en selle le gouvernement de Bachar El Assad et l’armée régulière syrienne prendrait fin prochainement. Trop tôt ?

    Poutine a ordonné hier soir le retrait de la majeure partie du contingent militaire, essentiellement aérien, déployé en Syrie depuis le 30 septembre. Les milliers de raids de l’aviation et les bombardements de la marine russes ont permis à l’armée syrienne de reprendre l’avantage sur le terrain. Ils ont aussi démontré par le contre-exemple la duplicité de la coalition occidentale dirigée par les États-Unis qui prétendait combattre l’État islamique, mais n’ont jamais obtenu de résultat significatif.

    Le Kremlin souligne que la décision du président russe fait l’objet d’un accord avec son homologue syrien :

    Les dirigeants ont souligné que l’intervention des forces aériennes russes avait permis de radicalement changer la situation dans la lutte contre le terrorisme, de désorganiser les infrastructures des combattants (ennemis) et de leur porter un coup important.

    Cette annonce-surprise s’explique par la volonté de Moscou de promouvoir un règlement politique du conflit, a affirmé l’ambassadeur russe à l’ONU Vitali Tchourkine. Il s’agit « d’intensifier nos efforts pour aboutir à un règlement politique en Syrie. »
    C’est en effet un signal fort envoyé au moment où a débuté à Genève un nouveau cycle de négociations entre des représentants du président Bachar El-Assad et de la très hétéroclite opposition syrienne représentée par le Haut comité des négociations (HCN). Signal fort et prématuré ? Alors que toutes les composantes de l’opposition sont sous pression militaire et acceptaient peu à peu le principe d’un dialogue avec Assad – sous l’impulsion aussi de leurs mentors américains, déboussolés par l’intervention russe — ce retrait subit risque de leur redonner des ailes.
    Dès le premier jour, en effet, le sort réservé au président Bachar El-Assad faisait déjà débat et menaçait de faire capoter le processus de paix. Le HCN veut la mise en place dans les six mois qui viennent d’un « organe de transition » doté de tous les pouvoirs, une solution qui implique le départ d’Assad « vivant ou mort », selon les opposants. « Nous voulons un dialogue entre Syriens, mais sans condition préalable », a rétorqué M. Jaafari, ambassadeur de la Syrie à l’ONU. En effet, pour Damas, il est hors de question de parler du sort du président Assad et la transition ne doit être qu’un simple remaniement ministériel avec un « gouvernement d’union » élargi à des opposants.

    Ces discussions sont rendues possibles par l’entrée en vigueur d’une trêve entre les belligérants, signée sous l’impulsion de la Russie et des États-Unis. Hormis quelques violations, elle tient, notamment par la menace directe de bombardements russes sur tous les groupes qui n’adhéreraient pas à son principe : s’engager dans un dialogue politique avec le pouvoir légal syrien. De même, la volonté turque d’intervenir directement en Syrie est pour le moment freinée par la présence dissuasive des forces russes. Le retrait russe risque de mettre à bas ce fragile équilibre… à moins que son annonce ne constitue un piège destiné à éprouver la sincérité de ces ralliements au processus politique.

    C’est l’hypothèse optimiste. L’option plus réaliste est que la Russie a rempli ses objectifs stratégiques en sécurisant sa base navale de Tartous, le seul point de ravitaillement et de réparation de la Marine russe en mer Méditerranée. Elle permet aux navires de guerre russes d’éviter d’avoir à regagner leurs bases de la mer Noire en passant par les Détroits turcs et se trouvait menacée par l’avancée des différents groupes « d’opposition », plus ou moins djihadistes. Du point de vue russe, l’intégrité territoriale de la Syrie n’est pas forcément un objectif majeur (Poutine avait d’ailleurs fait des déclarations dans ce sens), tant que la « Syrie utile » reste aux mains de son allié Bachar El Assad.
    L’avenir de la Syrie reste donc plus incertain que jamais.

    C.D.

    http://fr.novopress.info/199430/russes-en-syrie-font-du-bon-boulot-sen-vont/#more-199430

  • La Grande Trahison

     Les « élites » ne sont pas au service du peuple : elles servent avec cynisme le mondialisme qui détruit les peuples. Ce ne fut pas toujours le cas : voici une petite histoire d’une grande trahison.

    Jusqu’en 1789, les élites françaises s’organisent principalement autour d’une aristocratie héréditaire qui se veut la fine fleur du peuple de France. Ces élites conçoivent le peuple comme un ordre vital et hiérarchique dont elles occupent le sommet : autrement dit, elles ne se pensent pas extérieures au peuple. Le pouvoir qu’elles exercent repose sur la Tradition.

    Ce pouvoir a donc une assise sacrée liée à une histoire, une culture et une religion spécifiques. Toutes proportions gardées, ce pouvoir est ethnologiquement de même nature que celui des chefferies africaines ou amérindiennes : c’est un « pouvoir traditionnel » organique indissociable du « peuple ».

    A partir de 1789, ces élites traditionnelles vont être décimées. La violence et le meurtre vont imposer  artificiellement de nouvelles élites. Le réfractaire ne peut comprendre ce qu’il se passe aujourd’hui, le Grand remplacement par exemple, s’il n’a pas compris que ces élites nouvelles sont d’une toute autre nature. Alors que les anciennes élites se voulaient liées par l’histoire, la culture, la religion, les coutumes… à un peuple particulier et comparable à nul autre, les nouvelles élites ne jureront que par « l’Homme ». Alors que les anciennes élites se justifiaient par une Tradition enracinée, les nouvelles s’imposeront par le « Droit universel ». En 1789, pour la première fois dans notre histoire, une « aristocratie » justifiée par une idéologie s’empare du pouvoir politique par un coup d’Etat. Cette aristocratie ne raisonne plus selon les normes traditionnelles du système Westphalien ou en fonction des seuls intérêts nationaux mais selon les critères d’une idéologie à prétention universelle : une idéologie mondialiste. Pour cette aristocratie républicaine mondialiste, la France est un moyen, un laboratoire, une étape nécessaire qui doit mener à un monde organisé selon le système républicain. Dans ce contexte, le recours à une « patrie » assimilée à la République,  apparaît comme une technique de manipulation qui entraînera le pauvre peuple de France dans des conquêtes sans utilité autre qu’idéologique : abattre des « tyrans » pour installer des « républiques sœurs ».

    Cette nouvelle aristocratie républicaine se veut « française », mais cela est strictement juridique. Elle appartient au genre humain et prétend représenter l’humanité globale. Elle ne s’adresse pas à des « Français », mais à l’Homme en général. Elle se veut universelle par ses principes, ses aspirations, ses lois, son droit, son esprit. Elle transcende la francité : tous les hommes, sans distinctions, peuvent et doivent reconnaître la prééminence de ses valeurs. Autrement dit, pour la première fois dans notre histoire, les élites font sécession du peuple pour rejoindre l’Universel. Pour la première fois dans notre histoire, notre peuple est dissocié de ses élites et trahi par celles-ci.

    Entre 1799 et 1875 auront lieu plusieurs tentatives pour installer ou restaurer des élites nationales (nouvelle noblesse militaire de Napoléon Ier, Contre-révolution, Ordre moral mais aussi, un peu plus tard, syndicalisme révolutionnaire).

    A partir de 1875, les mondialistes républicains reprennent définitivement le pouvoir. Leur stratégie politique va s’exercer dans deux directions complémentaires.

    D’une part identifier la République à la France et la France à la République de manière à manipuler le sentiment d’appartenance et le patriotisme (enseignement scolaire d’un « roman national » dont la République est l’aboutissement lumineux, le 14 juillet devient « fête nationale » (1880), le drapeau tricolore s’impose comme le « drapeau français », Marianne symbolise la France (1877), la Marseillaise devient le chant national français (1879), la République se dit « française », la devise républicaine devient celle de la France (1880)…).

    D’autre part reprendre la stratégie de conquête territoriale afin de mondialiser le républicanisme. Le patriotisme dévoyé est alors utilisé pour coloniser des continents et les « civiliser » selon les principes républicains. Il est aussi le vecteur principal, par le culte de la revanche et d’une germanophobie militante, d’une guerre pour le « droit » et la « liberté » (commencée en 1914 et terminée en 1945) qui va définitivement éliminer les aristocraties traditionnelles européennes.

    A partir de 1945, deux faits historiques bouleversent les rapports de force. D’une part le mondialisme l’a définitivement emporté dans le monde occidental : la conquête idéologique commencée avec les guerres de la  Révolution se termine avec la guerre mondiale. D’autre part, la bombe atomique et la dissuasion nucléaire rendent inutile le « peuple en arme ».  Autrement dit, le discours patriotique des républicains, qui jurait avec le mondialisme affiché, n’a plus lieu d’être.

    Commencent alors à fleurir les propos antimilitaristes, l’objection de conscience, la redutio ad hitlerum du patriotisme, du drapeau, de l’armée, des CRS ou de la Police. La « France » doit rendre compte jusque dans la loi de son histoire, de ses colonies, de la traite négrière, de Vichy… Or, tous ces gens, sans exception, qui vomissent notre pays sont des républicains. Le contexte est désormais favorable à un mondialisme intégral et non pollué par un discours patriotique nauséabond. Ils ne s’en privent pas. On parle de la fin des Nations, on parle « Europe » ou union transatlantique. C’est l’époque du mondialisme triomphant, des sociétés ouvertes, de la fin de l’histoire, de la Trilatérale, du groupe de Bilderberg et du Siècle (cf. notre article). Les élites républicaines tombent les masques !

    Les élites tombent les masques, mais trop vite et trop tôt ! A peine le temps de souffler que déjà émerge Al-Qaïda et Daesh, que surviennent le 07 janvier 2015 et les attentats : retour de l’histoire, retour des identités, remise en cause radicale du mondialisme occidental. Fin de la dissuasion nucléaire aussi : que peut fait faire une bombe face à une foi ? Brutalement, notre apprenons que « nous sommes en guerre », nous basculons en 1914, si ce n’est en 1900 au temps de la laïcité militante. Et que voyons-nous ? Les élites mondialistes qui salissaient notre pays il y a peu, se mettent soudain  à parler de la France avec des trémolos dans la voix, réhabilitent le patriotisme, en appellent au peuple pour sauver la République, c’est-à-dire leur rêve de société mondiale.

    Ces « élites » qui se sont installées par la violence en 1789, qui nous gouvernent depuis les années 1880, ont fait sécession de notre peuple, l’ont trahi et n’ont cessé de le manipuler pour servir les intérêts mondialistes. Ne soyons pas dupes de ces discours patriotiques dépoussiérés dans l’urgence. Ne soyons pas dupes des identifications de la République à la France ou de la réduction de notre identité enracinée à de dérisoires « valeurs universelles ».  Trop des nôtres, déjà, sont morts pour le mondialisme en croyant mourir par la Patrie. Notre peuple a été victime d’une grande trahison. Il faudra que cela se paie.

    Antonin Campana, 1/03/2016

    Source : Perspectives Autochtones

    http://www.polemia.com/la-grande-trahison/

  • Guerre en Syrie : pour une histoire de pipelines ?

    Pourquoi l’U.E. laisse-t-elle les USA l’entraîner dans cette guerre « froide » et peut-être « chaude » avec la Russie ?

    Pourquoi l’Union européenne laisse-t-elle les États-Unis l’entraîner dans cette guerre « froide » et peut-être « chaude » avec la Russie, contre ses propres intérêts ? Tout cela pour soutenir l’Ukraine, un des pays les plus corrompus (Le Monde du 5 février 2016) ?

    Dans Le Monde diplomatique de juin 2015, Jean-Pierre Chevènement explique que « la russophobie médiatique relève d’un formatage de l’opinion comparable à celui qui avait accompagné la guerre du Golfe en 1990-1991. Cette mise en condition de l’opinion repose sur l’ignorance et l’inculture s’agissant des réalités russes contemporaines, quand ce n’est pas sur une construction idéologique manichéenne et manipulatrice. »

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  • Une journaliste dénonce les bobards autour de la disparition du vol MH370

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Le 8 mars 2014, le vol MH370 Malaysia Airlines a officiellement mystérieusement disparu. Ce Boeing 777 reliant Kuala Lumpur à Pékin transportait 12 membres d’équipage et 227 passagers, majoritairement chinois.

    La version officielle des événements vient de recevoir un cinglant démenti
    La journaliste Florence de Changy a mené pendant deux ans une enquête sur ce qui constitue l’une des disparitions les plus mystérieuses de l’aviation civile. Son livre, qui s’intitule Le Vol MH370 n’a pas disparu, sort aujourd’hui en librairie. Pour la correspondante du Monde à Hong Kong, la version officielle des faits, selon laquelle l’avion aurait disparu sans laisser de traces est « une insulte à l’intelligence humaine ».

    La désinformation aurait été orchestrée par les gouvernements eux-mêmes
    On a d’abord tenté par voie de presse de faire porter la responsabilité au pilote, invoquant par exemple des problèmes conjugaux ou des motifs politiques. Le Premier ministre malaisien avait ainsi évoqué un acte délibéré, invoquant un prétendu parcours irrégulier de l’appareil laissant croire à un détournement, sans la moindre preuve.

    Plus étrange encore, les recherches ont commencé dans l’Océan Indien alors que l’avion a disparu au-dessus de la mer de Chine
    Dans le même temps, la presse chinoise publiait une dépêche concernant une demande d’atterrissage en urgence de la part de l’appareil, qui aurait été captée par une base américaine située en Thaïlande. Mais la dépêche fut ensuite retirée sans jamais recevoir de confirmation. La journaliste estime pourtant qu’elle n’a pas pu être inventée…

    Le ministère vietnamien de la Défense avait pour sa part annoncé connaître le lieu et l’heure exacts du crash
    Des débris avaient même été retrouvés, avant que les Américains déclarent que ceux-ci n’avaient rien à voir avec le vol MH370. Malgré ces informations, les recherches n’ont jamais été poursuivies en mer de Chine. L’attention du public a été détournée vers l’Océan Indien.

    http://fr.novopress.info/

  • Le Pentagone a sous-estimé les capacités des avionneurs russes

    lors que le Pentagone a dû reconnaître son incapacité à engager des programmes échelonnés sur de longues années, la Russie a progressé dans la création de nouveaux avions de combat au nez et à la barbe des Etats-Unis, relève un bimensuel américain.
    Les Etats-Unis ont sous-évalué les cadences du développement de la construction d'avions militaires en Russie et en Chine, rendant ainsi vulnérable l'Armée de l'air américaine, constate la revue The National Interest.
    Après la fin de la "guerre froide", les Etats-Unis ne pouvaient même pas imaginer que les avionneurs russes et chinois pourraient revenir aussi rapidement sur le marché des avions de combat, mais les récents succès enregistrés par la Russie et la Chine dans ce domaine ont montré que les Américains s'étaient trompés", écrit l'édition, se référant aux propos du général de l'Armée de l'air US, James Holmes.
    Ainsi, le Pentagone a pris une "décision hâtive" en stoppant la fabrication du chasseur polyvalent de cinquième génération F-22 (Raptor) et n'a fait qu'entamer la mise au point de chasseurs plus modernes. 187 F-22 ont été construits jusqu'ici et il est peu probable que les Etats-Unis en reprennent la fabrication, un nouveau lancement impliquant de gros investissements, rappelle le média.
    Par ailleurs, l'Armée de l'air américaine s'est également avérée vulnérable face aux nouveaux systèmes DCA russes, à savoir les systèmes de missiles anti-aériens S-400 Triumph. Selon le général Holmes, la supériorité dans les airs sur fond de développement de systèmes DCA performants compte plus qu'un combat aérien.
    "Les avions de combat modernes doivent pouvoir éliminer la DCA (de l'adversaire) ou en neutraliser la menace par des moyens électroniques ou des cyberattaques, mais les avions américains n'en sont pas capables pour le moment", indique la revue.
    Les analystes constatent que le marché des avions de combat est actuellement en pleine mutation avec l’arrivée de nouveaux prétendants comme la Chine et le retour en force de la Russie.
    Indispensable à la supériorité aérienne, l’avion de combat est devenu de plus en plus cher et complexe du point de vue technologique. S’il est onéreux, l’avion de combat peut s’avérer également couteux en termes de maintenance. Les réductions des programmes d’armement de ces dernières années ont obligé les forces aériennes de bien des pays, dont les Etats-Unis, à mettre en œuvre des programmes de mise à jour afin de garantir un maintien des flottes en service.

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuVZyuyykFSLfXUcpx.shtml

  • Et si notre salut venait finalement de l’armée ?

    La semaine dernière, plusieurs déclarations inouïes ont marqué le fil des actualités. C’est le pape qui, le premier, parle « d’invasions arabes », après avoir appelé à l’accueil. Rappelons que l’hospitalité existe aussi bien dans la tradition européenne qu’orientale, et que nulle part dans le monde accueillir ne signifie se soumettre à la religion du nouvel arrivant. Ce serait même plutôt le contraire.

    C’est ensuite l’entretien du commander de l’OTAN en Europe, publiée dans le Guardian. Le général en chef affirme que « ISIS » (Daech) est un cancer qui prolifère au sein des migrants. Lui ne s’embarrasse pas des éléments de langage daechiens de notre ex-ministre des Affaires étrangères…

    Troublante révélation qui s’accompagne d’une accusation contre la Russie et la Syrie, qui seraient les responsables de cette vague migratoire. Les grands principes rhétoriques qui régissent le monde anglo-saxon depuis trois siècles n’en finissent plus d’en finir.

    Au nom du « choc des civilisations », l’islamisme a d’abord été une arme pour affaiblir l’URSS et ses satellites : indépendance des républiques musulmanes du Sud, retrait d’Afghanistan, effondrement des régimes laïcs arabes en Irak, en Libye, en Syrie en sont autant de manifestations. Pour cela, il faut un islam extrémiste ami (qui contrôle les masses et effraie les ennemis) mais pas trop (qui ne fait pas sauter nos buildings) : c’est l’invention de l’islamisme modéré, du halal sans harissa.

    Mais les États-Unis, puissance ultramarine, sont aussi, à l’échelle de leur continent – et c’est tout leur paradoxe -, un hinterland. Accueillants chez les autres, ils le sont moins chez eux. En témoigne le mur pharaonique sur leur flanc sud et les habitants locaux constitués en milices armées pour bloquer l’immigration économique des Mexicains. Qu’on imagine la même chose à Calais…

    Ceux qui se taisent beaucoup sont souvent très écoutés.

    Nos migrants à nous ont un tout autre visage. Majoritairement des hommes jeunes, majoritairement originaires de pays en paix, et parmi eux entre 3.000 et 5.000 combattants islamistes. Ceux qui hurlent contre l’ennemi d’il y a 70 ans sont tétanisés par celui d’aujourd’hui. Un collabo, c’est juste quelqu’un qui a une guerre de retard. Cette guerre ne ressemble pas à leur idéal à la Che Guevara. Alors, on lutte « contre le terrorisme ». Le bourgeois aime le terroriste. C’est un ennemi qu’on ne peut pas nommer. Cela peut être n’importe qui pour n’importe quoi. Tout le monde peut devenir terroriste.

    Quelle plus belle illustration pouvait nous offrir notre Président ? La livraison à l’Arabie saoudite des armes qui étaient destinées au Liban (en majorité relative encore et toujours chrétien), avec une Légion d’honneur en prime. Cette Arabie saoudite dont on nous dit qu’elle va lutter, au côté de son frère ennemi ottoman, contre ceux qu’elle soutient et finance depuis trente ans. La vérité est que Turcs et Arabes vont se subroger à l’État islamique, qui n’était que le faux nez de leur conquête, libérant autant de soldats perdus qui pourront propager ailleurs leur djihad.

    Au milieu de cette cacophonie, une petite voix commence à se faire entendre, à bas bruit, mais bien vivante comme chaque fois que le danger approche : celle de l’armée. Ceux qui se taisent beaucoup sont souvent très écoutés. Si la classe politique ne produit pas un Gambetta ou un Clemenceau à la mesure des événements qui se développent, un jour ou l’autre, à la faveur des épreuves, un nouveau chef émergera des rangs de l’armée.

     Éditorialiste
    Saint-Cyrien, diplômé en droit et science politique
  • Pourquoi les USA avaient besoin d'un printemps arabe avant la 3ème guerre mondiale.