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géopolitique - Page 575

  • Gollnisch reçu à haut niveau: retour sur un instructif voyage chinois

    Bruno Gollnisch était en Chine du 17 au 26 mars, répondant à l’invitation de la Fondation culturelle Chine Europe et de Fondation de la promotion de la paix sur la route de la soie. Filip Dewinter député flamand au Parlement de Belgique, et la sénatrice belge (flamande également) Anke Van Dermeersch (ancienne Miss Belgique, juriste spécialiste de droit fiscal) étaient notamment au nombre des membres de la délégation dans laquelle figurait le député européen FN. Nous avons recueilli ici quelques unes de ses impressions.

    Bruno Gollnisch nous l’a confié, ce périple dans l’Empire du Milieu fut marqué « à Pékin comme àShanghai par des rencontres, des réceptions avec des personnalités de poids du monde politique et économique ». « Pour autant les Chinois, fiers de leur patrimoine, ont eu aussi à cœur de nous faire partager leur culture. »

    « A  Shanghai par exemple nous avons certes rencontré le leader  mondial de la fabrication  de container,   un des hommes les plus riches de Chine,  vu une ville dont les gratte-ciels n’ont rien à envier à ceux de New York ou de Dubaï; nous nous sommes même rendus  au sommet  de la Shangai Tower qui culmine  à 632  mètres de haut! Mais nos hôtes ont tenu aussi à nous amener à l’institut culturel où nous avons été initiés à l’art traditionnel de la calligraphie, à celui tout aussi  subtil et délicat du découpage de papier;  nous avons même été priés  de remettre des décorations à deux artistes peintres de grand talent ».

    « Les chinois ont voulu  également nous montrer Xi’an, ancienne capitale au centre du pays,où se trouve l’extraordinaire mausolée de l’empereur Qin, datant de  plus de 2000 ans, et son armée enterrée composée de 6 000 guerriers - dont aucun n’est exactement identique à l’autre- chevaux et chars en terre cuite de grandeur nature. Bien évidemment furent aussi au menu la Cité interdite, le palais impérial de Pékin, la Grande muraille…qui prouve que toutes les civilisations sédentaires, n’en déplaisent à certains, ont toujours  eu à se préserver des intrusions de nomades prédateurs! ».

    « Signe de l’importance que revêtait aux yeux des autorités de Pékin ce voyage, notre délégation a été reçue très officiellement  par des figures de tout premier plan du régime, notamment le vice-ministre des Affaires étrangères, Cheng Guoping, fin connaisseur des questions européennes, et le haut responsable Meng Jianzhu,  chef de la Commission des affaires politiques et juridiques du Comité central du Parti communiste chinois. »

    « Je n’ai pas pour habitude de donner des leçons de démocratie libérale à chacun de mes voyages comme le font habituellement les représentants du Parlement européen » précise Bruno Gollnisch. « Même en désaccord, je préfère dialoguer et d’ailleurs,  si la Chine n’est pas conforme dans son mode de fonctionnement politique avec notre modèle occidental, la situation n’a rien à voir avec celle d’il y a cinquante ans. J’étais un invité et non un otage c’est pourquoi je n’ai tout de même pas manqué d’interroger Meng Jianzhu sur les catholiques chinois fidèles au pape, sur la distinction nécessaire entre eux et ceux qui utilisent  la religion à des fins subversives, voire terroristes, comme le font certains islamistes. »

    « Mon franc-parler sur cette question sensible  a visiblement surpris, mais  il m’a assuré  que la Chine avait  changé et que la liberté de culte était  rétablie. Certes, j’ai constaté par moi même que les temples bouddhistes  étaient très fréquentés;  il en était de même de la cathédrale de Pékin où je me suis aussi  rendu de ma propre initiative,  j’y ai  vu pareillement la ferveur des croyants. Ces deux monuments avaient été fermés pendant la Révolution culturelle, le premier avait même été détruit par les gardes rouges, avant d’être reconstruit à l’identique il y a quelques années, le second avait été transformé en hangar avant d’être rendu au culte catholique. »

    « Je n’apprendrai rien à nos lecteurs internautes,  les libertés économiques ont été aussi rétablies en Chine communiste. Je suis allé pour la première fois en Chine il y a près de trente ans, dans le cadre d’une coopération avec l’université de Wu-Han. Alors professeur de langue et civilisation japonaises à Lyon, doyen de la Faculté des Langues,  j’accompagnai Gérard-Emmanuel Weil, ancien rabbin de Saverne, qui présentait un programme sur la saisie informatique des idéogrammes. »

    « J’ai le souvenir d’une ville universitaire très pauvre, le papier y était rare, la bibliothèque avait été brûlée pendant la Révolution culturelle, des professeurs avaient été défenestrés… Les enseignants de l’université se déplaçaient en vélo dans des costumes Mao élimés. »

    « Quel contraste avec la Chine de 2016! » constate Bruno Gollnisch. « Bien sûr, tous les Chinois ne sont pas riches mais environ 250 millions d’entre eux (sur prés d’un milliard et demi tout de même) ont désormais un niveau de vie comparable à la moyenne de celui des citoyens de l’Union européenne. Une Chine nouvelle où l’on voit des milliers de voitures de luxe dans les rues, principalement de marques  allemandes et japonaises… mais aucune (ou presque) françaises, ce qui ne justifie pas  le salaire exorbitant du PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, mais cela est une autre histoire… »

     « Dans nos discussions au ministère des Affaires étrangères avec Cheng Guoping et des responsables chinois, et à la lumière de ma seule boussole en politique étrangère, à savoir les intérêts de la France,j’ai donné mon sentiment sincère. Notamment qu’il  n’était pas une  mauvaise chose  que l’assomption de la Chine sur la scène internationale puisse faire contrepoids à la superpuissance unique  des Etats-Unis,  dont la direction est trop souvent au service des intérêts mondialistes ».

    « Je milite pour un monde multipolaire  et  je suis content à ce titre que la Russie, la Chine, l’Inde et d’autres s’affirment comme des puissances renaissantes ou en devenir,  capables d’avoir une politique indépendante et souveraine. Je puis vous dire que ce langage tenu par un élu national, membre d’une formation politique dont l’importance n’échappe pas à nos interlocuteurs, est parfaitement audible, respecté et apprécié. De la même façon le refus des patriotes français de l’inféodation de la France  à l’atlantisme nous vaut une certaine estime. » « Chinois   avec lesquels », souligne encore Bruno Gollnisch, « nous partageons encore l’analyse selon laquelle l’Occident dominé par Washington a une lourde part de responsabilité dans l’éclosion du  terrorisme djihadiste du fait de la déstabilisation des régimes laïques des  pays arabes. »

    http://gollnisch.com/2016/04/05/chine/

  • Attentats à Bruxelles et au Pakistan : la stratégie de la tension

    edition-spéciale-e1459440181702.pngLes media nous bassinent et nous promènent avec la traque des auteurs d’attentats. Comme si les exécutants de base étaient également les commanditaires. Mais qui désigne et enquête sur les donneurs d’ordre, les centres de commandement, les sources idéologiques du djihadisme et les causes des conflits qui ravagent le Levant ? À nous donc, individuellement et ensemble, de conduire l’effort de réflexion nécessaire pour dégager du fatras d’informations inutiles et dérisoires dont on nous abreuve, celles qui nous diront de quoi le terrorisme est le nom !

    Les archéo-néomarxistes vivent avec la croyance que l’hyperclasse apatride régnante forme un bloc monolithique, sans faille ni divergences internes quant à ses buts et aux moyens d’y parvenir. En cela ils commettent une erreur fort commune partagée par tous ceux qui pensent à demi. Prenons un exemple : en 2003 l’objectif désigné de l’armée américaine dans sa guerre contre l’Irak baasiste était officiellement le renversement d’un dictateur et l’instauration de la démocratie. Au-delà, ceux qui se croient, ou se prétendent, avisés ont cru découvrir la lune en avançant qu’il s’agissait d’une guerre du pétrole. Les premiers, les soldats, au moins ceux d’entre eux qui n’étaient pas dans la confidence, ont été les grands cocus de l’affaire. Et par rétorsion, désabusés, ce sont eux qui ont révélé le pot aux roses pour ce qui concernait les Armes dites de destruction massive. Armes inexistantes et odieuse tromperie dont les auteurs ne furent jamais ni poursuivis ni punis. Quant aux gros malins qui identifièrent l’or noir comme l’ultima ratio de la guerre, sans doute ne s’aperçurent-ils jamais de la balourdise de leurs analyses. Bien entendu l’enjeu énergétique existait mais les grands trusts pétroliers n’avaient qu’à demander et l’Irak, bien avant la chute du régime, se serait jetée dans leurs bras. La guerre était donc inutile. Pire, les parts du marché pétrolier dévolues aux Américains se sont vues réduites après guerre à la portion congrue, le gros du gâteau ayant été empoché par des compagnies asiatiques.

    Alors ? Les marxistes comme les géopoliticiens à courte vue n’ont pas vu que derrière l’empilement des intérêts trivialement matériels, terre-à-terre, se trouvaient de visées connexes, cachées, inavouées d’une toute autre portée. Les militaires vinrent déblayer le terrain, mais contrairement à leur naïve espérance, la démocratie ne fut pas au rendez-vous. Au contraire ! Démarra en 2004 un cycle, non refermé à ce jour, de violences et d’attentats plus meurtriers les uns que les autres, lesquels vus depuis l’Occident atteint de myopie aggravée, parurent être de simples affrontements interconfessionnels, chiites contre sunnites, participant d’une guerre intercommunautaire de basse intensité. Mais ce navrant Occident ne voulait pas voir ni savoir que mille et cent fois des forces non identifiées s’employèrent et s’efforcèrent d’allumer pour de bon le brasier de la guerre civile sans jamais y parvenir tout à fait. Des commandos sous faux drapeau et avec uniformes d’emprunts s’attaquèrent ainsi aux symboles religieux les plus précieux pour les mahométans, telle la mosquée de Samarra au nord de Bagdad1. Mais en vain. Une technique qui fut employée à moindre échelle mais avec plus de succès fut celle des tireurs embusqués qui parvinrent en mars 2011 dès les premiers jours de la contestation non violente des sunnites syriens contre le pouvoir central tenu par des alaouites (assimilés à des chiites), à transformer un ressentiment populaire souvent légitime en une insurrection armée. La même méthode fut utilisée un an plus tard, en février 2014, sur le Maïdan de Kiev pour jeter les uns contre les autres, fédéralistes russophones contre euratlantistes. Partout, en Orient et en Occident, les mêmes techniques, la même guerre terroriste se retrouvent. Une guerre déjà décrite par Flavius Josèphe au temps de l’empereur Titus, guerre terrible qui emporta plus tard l’empire des Tsars en mars 1917…

    RETOUR À L’ACTUALITÉ SANGLANTE

    Arrêtons ici cette digression liminaire. Laquelle n’est cependant pas tout à fait inutile parce que les actuels malheurs des Penjâbis ou des Belges, comme ceux récents des Français, viennent de là. Et de la sale guerre d’Irak inscrite ipso facto dans cette “guerre sans limites” au terrorisme déclarée par GW Bush le 20 septembre 2001 devant le Congrès, puis lors de son discours de l’Union le 20 janvier 2002. « Notre guerre contre le terrorisme commence avec Al-Qaïda, mais elle ne s’arrêtera pas là. Elle ne prendra fin qu’une fois que tous les groupes terroristes de portée mondiale auront été trouvés, arrêtés et vaincus » [Capitole20sept01].

    C’est en effet de ce moment précis — même si les racines du mal plongent dans des abysses épaisses multiséculaires — que nous devons dater l’origine des attentats du 13 novembre 2015 et du 22 mars 2016. La guerre occidentaliste s’abat sur l’Afghanistan le 8 octobre 2001 et s’achève, en principe, avec le départ des derniers contingents américains fin 2014. Guerre stupide, ruineuse2 et inutile puisque nous accueillons aujourd’hui en Europe des réfugiés afghans qui « fuient la guerre » ! Au demeurant prodigieux succès pour ceux qui sèment le chaos à travers le Continent et entendent régner sur les décombres des nations. En raccourci, rappelons que cette Al-Qaïda contre laquelle l’Amérique néoconservatrice partait en guerre en 2001 est le fruit de ses propres œuvres, créée avec la complicité des Services spéciaux pakistanais, l’ISI, avant même l’entrée des Soviétiques sur la scène afghane en 19793.

    Aujourd’hui cette formation terroriste que Washington et Langley ont abondamment utilisée en Bosnie et au Kossovo, constitue, sous le label Al-Nosra, le fer de lance de la politique de « regime change » mise en œuvre en Syrie, avec l’active complicité de Paris, Londres, Berlin toujours en avance d’une soumission et d’une basse servilité. Entretemps des djihadistes mal dégrossis et armées de cutters sont réputés avoir descendus trois tours de Manhattan avec seulement deux avions. Comprenne qui pourra. Mais chut, il est interdit de se poser la moindre question sous peine de se voir accuser de conspirationnisme, une altération de la pensée presque plus répréhensible que tous les crimes de sang réunis. […] Lire la suite…

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/attentats-a-bruxelles-et-au-pakistan-la-strategie-de-la-tension_156911.html#more-156911

  • Born 1949, still going strong !

    Anniversaire de l'Organisation du Traité de l'Atlantique nord : 4 avril 1949. Pour bien des éditocrates, 67 ans serait l'âge d'une retraite bien méritée, l'Alliance ayant fait son temps, du moins dans ses fonctions dissuasive et offensive. On pourrait conserver l'assemblée sous la forme d'un club océanique occidental pour faire des régates, ou pas. Mais les PECO ne sont pas d'accord. Les pays d'Europe orientale et centrale, heureusement coupés de l'empire russe par la liquéfaction de l'Union soviétique, n'entendent négocier aucune alternative au SHAPE¹ pour leur défense, et surtout pas un gloubi-boulga militaire franco-européen. Ils ont déjà donné ! Munich est dans toutes les mémoires de l'Est.
    Pour remplacer l'OTAN, pourquoi feraient-ils confiance à M. Hollande ou à M. Sarkozy plus que nous ne le faisons nous-mêmes, c'est-à-dire pas du tout. Nous sommes partout en remorque de l'Alliance, nous l'étions même avant la réintégration. En Afrique, nous avons sauvé Bamako et Tombouctou sur les soutes américaines. En Syrie, le couple infernal Fabius-Hollande fut privé de bombardements par le retrait anglo-saxon, retrait motivé par le risque d'extermination des communautés non sunnites² par les bandes islamistes débarrassées d'une contre-attaque de Damas (source Gérard Chaliand).
    A y regarder de plus près, il n'y a pas de solution de rechange, aucun pays européen ne pouvant se défendre seul, et aucun ne nous faisant confiance dans le domaine d'une défense européenne, sauf à jouer aux gendarmes et aux voleurs en ex-Yougoslavie ou à Chypre demain. Résignons-nous à notre taille réelle et optimisons nos dépendances, ce qui sera plus efficace que les déclamations de préaux sur la France seule et notre indépendance retrouvée ; c'est un leurre électoral.
    Plutôt que d'entraver nos défenses, l'OTAN a ceci de particulier que l'amalgame produit en opérations dans le creuset allié est plus puissant que la somme des capacités mises en commun. Ceci tient aux procédures éprouvées de veille et de combat, à l'environnement logistique puissant et à la modernisation continue des vecteurs d'armes, même en période de basses eaux budgétaires. La dissolution la plus probable, si elle échet, pourrait venir d'un nouveau pouvoir isolationniste américain lassé de payer pour défendre nos retraites par répartition et notre assurance maladie. On songe à une victoire de Donald Trump à la prochaine élection présidentielle. Il a déjà prévenu que nous étions trop chers !
    Dissoudrait-on l'OTAN que les pays baltes seraient croqués dans la journée et la Pologne menacée de vitrification jusqu'à sa déclaration de neutralité (ça s'appelle autrement comme "de bon voisinage"); et les brigades blindées russes entreraient à Kiev juste après la préparation d'artillerie, façon Grozny. Les motifs en seraient toujours les mêmes qu'à l'époque de la capture de la Silésie germanophone : protéger les populations russophones écrasées d'avanies par les autochtones. On voit déjà se coucher des rangs entiers de politiciens français comme passés par les armes de la propagande russe. On pourrait citer des noms qui nous feraient mal d'entendre.
    Le SHAPE dissous, il faudrait bien alors réarmer comme en 1939 et taper dans les crédits sociaux, le pays n'ayant plus le rond. Combien de temps les PECO tiendraient-ils seuls avant de passer des accords d'estime réciproque avec le Kremlin ? Dix jours. La frontière slave de l'Allemagne deviendrait notre frontière orientale et rien ne dit qu'elle se défendrait beaucoup si la Russie ouvrait la porte en grand aux investisseurs teutons. Les miquets, nuls aux échecs, que nous portons chaque fois au pavois connaîtraient alors les affres de la dissuasion nucléaire effective. Je n'ose pas même y penser !
    Arrêtons de bomber le torse dans les salons stratégiques. Jusqu'ici nous faisons illusion, c'est notre meilleur atout. Tant que nous combattons des ennemis sans avions, sans navires, ni artillerie à longue portée, on fait les fiers. Mais nous glandons au Sahel-Sahara sans résultats probants ; et nos campagnes à moyenne portée donnent des résultats très modestes : la dernière sortie du Charles-De-Gaulle (125 jours de mer pour un groupe aéronaval³ de 7 navires et Awacs) a permis de frapper Da'ech cent deux fois. C'est moins que pas beaucoup, eu égard au potentiel engagé (100 coups par jour) (source Le Fauteuil de Colbert).
    (1) SHAPE : Grand Quartier général des Puissances alliées en Europe.
    Pour couper la doxa souverainiste à angle droit, je soutiens depuis longtemps notre participation active au SHAPE pour la seule raison que la nation a besoin d'être défendue en vrai, dans le concret et pas sur la caisse à sable, car le risque de guerre n'est pas éteint, et que le seul système efficace à disposition est l'alliance atlantique intégrée. Cet outil est performant, entraîné, mis à jour continûment, il oblige à s'améliorer en permanence, et cerise sur le gâteau, il fait peur à nos adversaires qui ne cessent de le dénoncer. Ça me suffit.

    (2) Essentiellement, les Chrétiens de toutes obédiences, les Druzes et les Alaouites plus quelques petites communautéshérétiques.
    (3) Porte-avions, frégates, sous-marin atomique, ravitailleur et avion Atlantique2 pour l'acquisition de cibles.
    Postscriptum : Royal-Artillerie a publié plusieurs billets sur l'OTAN, accessibles par le nuage de libellés proposé en bas de page. La montre est un chronomètre canadien de planche de bord Marathon Monte-Carlo ST194004 ; compter 4000$ca quand même !

     

  • En Syrie, des terroristes armés par le Pentagone combattent ceux armés par la CIA !

    DAMAS (NOVOpress) : C’est une facette méconnue du conflit syrien : les affrontements entre la CIA et le Pentagone par factions terroristes interposées sur le théâtre d’opérations syriens. Le 27 mars dernier, le Los Angeles Times y a consacré une enquête édifiante. Nous en avons traduit cet extrait :

    « Les milices syriennes armées par les différents intervenants de la machine de guerre américaine ont commencé à se battre entre elles dans les plaines entre la ville assiégée d’Alep et la frontière turque, soulignant combien les forces US présentes contrôlent mal les groupes qu’ils ont financés et entraînés dans cette guerre civile depuis cinq ans.

    Les combats se sont intensifiés au cours des deux derniers mois. À la mi-février, une milice armée par la CIA appelée Fursan al Haq, ou Chevaliers de la Justice, a été repoussée hors de la ville de Marea, à environ 30 km au nord d’Alep, par les forces alliées… du Pentagone. reculant vers les zones contrôlées par les Kurdes, à l’est. « Nous nous battrons contre toute faction qui nous attaque, quels que soient ses soutiens », a déclaré dans une interview le major Fares Bayoush, chef des Fursan al Haq. Les combattants rebelles décrivent des affrontements similaires dans la ville d’Azaz, un point de transit clé entre Alep et la frontière turque, et, le 3 mars, dans le quartier de Sheikh Maqsud à Alep.

    « C’est une guerre compliquée, multi-facettes, où nos options sont très limitées », a déclaré un responsable américain sous couvert d’anonymat. « Nous savons que nous avons besoin d’un partenaire sur le terrain. Nous ne pouvons pas vaincre Daech sans cette partie de l’équation, donc nous continuons essayer de nouer des relations. »

    Le président Obama a autorisé ce mois-ci un nouveau plan du Pentagone pour former et armer des « rebelles » syriens, en relançant un programme suspendu à l’automne après une série de revers embarrassants où une grande partie des munitions et des camions américains avaient été retrouvés chez un groupe terroriste affilié à Al Qaida.

    Le Pentagone avait alors déployé des forces spéciales dans les zones tenues par les Kurdes dans le nord-est de la Syrie pour mieux se coordonner avec les milices locales et faire en sorte que les groupes terroristes soutenus par les États-Unis ne s’entre-déchirent pas. Mais ces escarmouches sont devenues routinières.

    L’an dernier, le Pentagone a contribué à créer une nouvelle coalition militaire, les Forces démocratiques syriennes. Le but était d’armer le groupe et de se préparer à prendre le territoire de l’Etat islamique en Syrie orientale et à fournir des informations pour les frappes aériennes américaines. […]

    Alors que les actions du Pentagone font partie d’un effort manifeste des États-Unis et de ses alliés contre l’État islamique, le soutien de la CIA vise uniquement à renverser le gouvernement d’Assad.

    Dans un premier temps, les deux mouvements opéraient principalement dans les zones éloignées de la Syrie, les Forces démocratiques syriennes soutenues par le Pentagone dans la partie nord-est du pays et les terroristes soutenus par la CIA plus à l’Ouest. Mais au cours des derniers mois, les frappes russes contre tous les combattants anti-Assad dans le nord-ouest de la Syrie ont diminué leur territoire d’influence et ils se retrouvent maintenant voisins. »

    http://fr.novopress.info/

  • Sur l’abandon par le TPIY des poursuites contre Vojislav Seselj

    Communiqué de Bruno Gollnisch, député Français au Parlement Européen

    Le Tribunal Pénal International  pour l’Ancienne Yougoslavie (TPIY)  vient d’abandonner toutes poursuites à l’encontre de  Vojislav Seselj,  dirigeant  nationaliste serbe , sur la détention duquel j’avais (en vain)  tenté d’alerter le Parlement Européen.

    On en conclut que Vojislav Seselj, qui s’était rendu de son plein gré au TPIY en 2003,  a passé treize ans de prison pour rien.

    On doit au moins se poser la question du rôle du procureur de cette juridiction.

    http://gollnisch.com/2016/04/01/labandon-tpiy-poursuites-contre-vojislav-seselj/

  • Face au terrorisme, le peuple syrien résiste et construit

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    Conférence d’Ayssar Midani à Lyon

    En conférence à Lyon le samedi 2 avril 2016 à 14h à l’invitation d’E&R Rhône-Alpes, Ayssar Midani livrera son témoignage sur l’actualité syrienne et répondra à vos questions. Le réalisateur Franck Pertegas présentera les images qu’il a rapportées de Syrie.

    Ayssar Midani, Franco-syrienne rentrée en Syrie en 2013, est présidente de la Fondation « Descendants d’Ashtar », présidente de NOSSTIA (réseau des scientifiques syriens expatriés) et membre du bureau du Rassemblement pour la défense de la souveraineté de la Syrie.

    Franck Pertegas est un reporter lyonnais indépendant. Il a déjà effectué des reportages en Équateur, en Palestine, et l’année dernière en Syrie.

    Réservation obligatoire : confsyrie@gmail.com

    Merci de mentionner dans votre courriel le nombre de places demandées, l’identité de tous les participants (pas de pseudonyme) ainsi qu’un numéro de téléphone portable.

    Le lieu de conférence sera indiqué par courriel et SMS quelques heures avant l’horaire indiqué.

    Entrée : 8 € à payer sur place.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Poutine victorieux au Proche-Orient, la coalition US déconfite ronge son frein et la Chine avance ses pions: la Méditerranée au centre du monde – analyse.

    On nous répète à l’envi que le vieux monde est mort, que désormais le centre du monde s’est déplacé sur la façade Pacifique où paradent les trois super-puissances, mais alors pourquoi ces gros alligators viennent-ils se battre dans le petit marigot méditerranéen ? La Méditerranée reste plus que jamais au centre du monde, mais en quelques mois l’intervention russe en Syrie a complètement redistribué les cartes. Et la vérité est qu’ il n’y a plus de « mare nostrum ».

    Pourquoi autant d’intérêt pour cette mer ? Pourquoi la victoire syro-russe de Palmyre a-t-elle engendré si peu d’enthousiasmes et autant de dépit dans le monde ? Et d’abord en quoi consiste cette victoire et quels en sont ses enjeux ?
    La libération de Palmyre représente une victoire majeure, elle annonce la fin de l’Etat islamique tout en rebattant les cartes géostratégiques. Avec la victoire de Palmyre la Russie s’est rendue incontournable en Méditerranée, c’est elle qui maintenant donne des leçons à une Amérique arrogante et incrédule, tandis que la Chine ne cède rien. Comment cela s’est-il passé ?

    la ville de Tadmor, et les ruines de l’antique Palmyre situées à proximité, étaient aux mains des combattants de l’État islamique depuis 10 mois. Au matin du 27 mars, l’armée syrienne, appuyée par l’aviation russe, a libéré la ville hautement stratégique de la province d’Homs. C’est un raz-de-marée dans la guerre internationale de Syrie qui dure depuis six ans, et ce raz-de-marée fait des vagues dans le monde entier.

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  • Les derniers mots de l’officier russe mort en héros à Palmyre (Syrie) - Alexandre Prokhorenko