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géopolitique - Page 699

  • La guerre de Crimée : une histoire qui recommence ?

    Crimée, Malakoff, Sébastopol : métros, rues, boulevards, communes aux noms exotiques ; n’oublions pas non plus le pont de l’Alma et le zouave de pierre qui monte la garde face à la Seine, permettant aux badauds parisiens d’en mesurer les crues, autant de rappels d’une guerre qui s’acheva le 30 mars 1856 par un traité du nom de notre capitale.

    Son anniversaire aujourd’hui nous suggère un rapprochement avec l’actuelle affaire d’Ukraine, des analogies et jusqu’à des similitudes avec, néanmoins, des différences importantes à remarquer.

    Ce conflit, en 1854, vit la France et l’Angleterre voler au secours de l’Empire Ottoman, qui était alors, comme le disait le tsar Nicolas Ier, « l’homme malade de l’Europe », pour contrecarrer les ambitions de la Russie et lui infliger une défaite exemplaire, l’Autriche-Hongrie restant, en dehors d’une période d’interposition, dans une attitude d’attention menaçante.

    Ce fut le contraire d’une promenade : une guerre de deux ans, aux conditions très difficiles pour les troupes, coûteuse, meurtrière, et révélant de graves lacunes dans les commandements, à l’exception relative de la France.

    Après la victoire des alliés sur le fleuve Alma, lors de laquelle les zouaves s’illustrèrent, cette guerre se résuma au long siège de Sébastopol en Crimée, territoire russe, qui tomba quand les français s’emparèrent du fort de Malakoff. Face à une coalition renforcée du Piémont et de la Suède, le nouveau tsar Alexandre II dût accepter le traité scellant l’humiliante défaite et mettant fin à l’ambition de domination régionale et d’accès à la Méditerranée.

    L’Histoire vue de plus haut retiendra que deux puissances qui se disaient chrétiennes, avec l’accord tacite d’une troisième, se sont entendues, par rivalité d’ambitions, pour soutenir un Empire déliquescent, oppresseur de chrétiens, et ont ainsi empêché la Russie de restaurer Constantinople dans ce qu’elle était originellement : la capitale de l’empire romain chrétien d’Orient.

    Aujourd’hui, dans l’actuelle crise, « l’homme malade » n’est plus l’empire turc mais l’Europe elle-même, minée par les diversités qu’elle inclut, aussi bien au sein de la supposée « communauté » européenne qu’à sa périphérie.

    La Russie est à nouveau présentée par les faiseurs d’opinion occidentaux comme un ours mal léché qu’il faut impérativement reléguer dans sa Taïga avant de le « réformer ».

    L’Allemagne a remplacé l’Empire Austro-Hongrois, dans son rôle de puissance observatrice influente et intéressée.

     

    La puissance géographiquement lointaine mais mondialement dominante, soucieuse de diviser pour régner et de tirer les ficelles au service de ses intérêts stratégiques, n’est plus l’Empire Britannique, mais les USA dont le Royaume-Uni est devenu le premier vassal.

    La France enfin, est à nouveau sans intérêt direct ni majeur dans l’affaire, en quête d’un prestige perdu, ou de ce qui pourrait en tenir lieu.

    Reste que le rapport des forces en présence ne semble plus du tout le même, d’autant plus que d’autres puissances ont émergé dans le jeu géopolitique mondial, le rendant plus complexe.

    « Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce ».

    Ces mots de Karl Marx comparant le 18 brumaire de l’an VIII du futur Napoléon 1er, au 2 décembre 1851 de son neveu, s’appliqueraient assez bien pour l’instant au cas présent, nonobstant un nombre déjà conséquent de victimes. Espérons pourtant, qu’entre l’imitation et le modèle, ce rapport, envenimé par de dangereux manipulateurs, ne s’inverse pas.

    Patrick Malvezin

    http://www.medias-presse.info/la-guerre-de-crimee-une-histoire-qui-recommence/28551

  • Guerre en Syrie : les commandos féminins de Bachar al-Assad en première ligne

    Le conflit en Syrie, qui dure depuis plus de quatre ans, voit de nombreuses femmes en première ligne. Que ce soit dans les rangs des rebelles, des Kurdes - comme les unités de femmes peshmergas - ou dans les rangs de l'armée syrienne de Bachar al-Assad. Plongée dans le quotidien des commandos féminins de la garde républicaine. 
     
    Assises sur un plancher surélevé en tôle, un fusil de précision russe à la main, les deux meilleures tireuses embusquées de l'armée syrienne guettent leur «proie» dans le quartier de Jobar à Damas. 
     
    La sergente Rim, 20 ans, et la sergente chef Samar, 21 ans, appartiennent à la 1re brigade des commandos féminins de la garde républicaine du régime de Bachar al-Assad.
     
    Cette unité d'élite, rencontrée par les journalistes de l'AFP, est en charge du front le plus difficile, face à des rebelles déterminés dans le triangle Jobar-Zamalka-Aïn Tarma, trois zones de l'est de la capitale. 
     
    Devant elles, un trou d'où dépasse seulement leur arme, un fusil de précision SV-98. En face, des immeubles en ruines, des maisonnettes démembrées, des carcasses de voitures. Il semble qu'il n'y ait pas âme qui vive sur ce champ de bataille. Mais l'apparence est trompeuse : le sol est traversé de tunnels et la mort rôde derrière chaque bâtisse. 
     
    Leur commandant les présente comme les plus fines gâchettes de la brigade.«C'est vrai que nous avons beaucoup de patience, première qualité d'un tireur embusqué», affirme timidement Rim. 
     
    Derrière un visage rond, un sourire enfantin et des yeux légèrement maquillés se cache une redoutable guerrière. «J'atteins généralement trois ou quatre cibles par jour et honnêtement quand je rate un homme armé d'en face, il m'arrive d'en pleurer de rage», confie-telle. 
     
    «Pas une question de sexe» 
    Son record : 11 rebelles abattus en une journée. «Mon chef m'a remis une sorte de diplôme, comme à l'école», rit-elle. Sa coéquipière se targue d'un record de sept victimes. L'immeuble stratégique où elles opèrent se trouve à moins de 200 mètres de la première ligne de front. Il est entièrement tenu par des femmes militaires. 
     
    Derrière une autre façade, est postée Zeinab avec son B-10, un canon sans recul russe de 82 mm. Équipée d'un casque anti-bruit, elle vient de tirer dans un fracas épouvantable sur une maison située à 500 mètres et «l'objectif a été touché», explique-t-elle fièrement. Cette femme de 21 ans, cheveux long et regard clair, a choisi la carrière militaire après son baccalauréat. Ses amis et sa famille l'ont encouragée et après trois mois d'entraînement, elle a rejoint les commandos. 
     
    Pourquoi manier un canon aussi impressionnant ? La réponse est radicale : «Le tireur embusqué tue une personne à la fois, mais avec le B-10, quand j'ai tiré sur la maison, je suis sûre que tous les gens s'y trouvant sont morts».
    Le capitaine Ziad, en charge de l'immeuble, est satisfait de l'attitude au feu des femmes sous ses ordres. «Il n'y a pas de différence entre hommes et femmes. Certains ont le cœur solide et un courage chevillé au corps, d'autres pas. Ce n'est pas une question de sexe». 
     
    Des femmes combattantes, une décision de Bachar al-Assad 
    La brigade des commandos féminins, la seule unité de femmes combattantes, a été créé il y a près de deux ans et compte 800 soldates reparties sur tout le front est et sud-est de Damas, face aux bastions rebelles. Quand on demande à leur chef, le commandant Ali, si cette unité a été créé pour pallier aux pertes importantes subies par l'armée depuis le début de la révolte -- une ONG a décompté plus de 46.000 soldats tués en quatre ans - il nie catégoriquement. 
     
    «C'est une décision du président Bachar al-Assad qui veut promouvoir le rôle de la femme syrienne et montrer qu'elle est capable de réussir dans tous les domaines» assure-t-il. Une efficace propagande en quelque sorte. 
     
    Les troupes armées syriennes comptaient près de 200.000 hommes et plusieurs milliers de réservistes. Le recrutement des soldates s'est fait par le biais d'affiches. Ainsi, Angham, 21 ans, a vu une annonce dans un magasin à Hama (centre). Recrutée, elle a été formée cinq mois à l'Académie de la marine de guerre à Jbelé (nord-ouest) avant d'être transférée à Damas. 
     
    «Mes trois frères sont soldats et j'ai une sœur qui veut me rejoindre», déclare cette spécialiste de la Doushka, une mitrailleuse lourde. Selon le commandant Ali, les recrues ont signé un contrat de dix ans. 

    A l'extérieur du bâtiment, une jeune femme de 19 ans manœuvre un tank avec deux coéquipières, soulevant un épais nuage de poussière. «Nous sommes plusieurs femmes à avoir appris à conduire un tel engin. Il fait 43 tonnes», dit-elle.«C'était très difficile, mais nous avons réussi», s'enorgueillit la tankiste sous son casque. Un casque qui ne la distingue pas d'un autre soldat. 
     

  • Pour Filip Dewinter, le président Assad est un « allié contre le salafisme et l’extrémisme »

    Le chef de file du Vlaams Belang anversois a été reçu mercredi 25 mars à Damas par le président syrien Bachar al-Assad, qu’il a qualifié d’« allié contre le salafisme et l’extrémisme ».

    « Lentement mais sûrement chacun commence à voir que nous devons le considérer comme un allié (dans la lutte) contre le salafisme et l’extrémisme », a-t-il déclaré par téléphone à l’agence Belga à l’issue de l’entretien.

    Le député belge Dewinter a expliqué que sa rencontre avec M. Assad avait duré « plus d’une heure ». Le président syrien lui a dénoncé le boycott décrété par l’Occident contre son régime et ses conséquences pour les Syriens.

    Bachar al-Assad, contesté depuis quatre ans par une révolte populaire ayant tourné en guerre civile, a aussi mis en garde contre le « chaos » dans lequel sombrerait son pays sans lui.

    Il craint également, selon le député du VB, l’avancée du groupe terroriste État islamique (EI) dans des pays comme le Liban, la Libye et « ailleurs aux frontières de l’Europe ».

    « Je ne peux absolument pas lui donner tort », a souligné Filip Dewinter, dont ce n’est pas la première visite en Syrie mais qui rencontrait pour la première fois Assad.

    Selon lui, le président syrien mérite d’être soutenu car « le maintien du boycott renforce l’EI ». « Si nous voulons gagner la guerre contre le terrorisme salafiste, il faudra coopérer avec le régime syrien, qu’on le veuille maintenant ou non », a-t-il renchéri.

    Interrogé sur son soutien à un régime accusé d’utilisation d’armes chimiques et de barils d’explosifs lancés d’hélicoptères, Dewinter a assuré avoir posé la question.

    « Ils (les dirigeants syriens) m’assurent que toutes les armes chimiques ont entre-temps été détruites. De plus, il est improbable que le régime ait utilisé ces armes dans les quartiers mentionnés de la capitale. Je n’exclus pas que cela se produise ailleurs, mais j’ai l’impression qu’une guerre de propagande est aussi menée ».

    http://fr.novopress.info/184800/assad/

  • Le nouvel exode

    Dans un long article (en anglais) agrémenté de belles photos, Newsweek passe en revue la situation des chrétiens dans tout le Moyen-Orient et revient sur les événements marquants - printemps arabe, bataille de Maaloula, enlèvements d'Hassaké, prise de Mossoul... D'après le magazine, la part des chrétiens dans la population régionale serait passée de 20% au début du XXe siècle, à 5% aujourd'hui.

    • 700 000 chrétiens ont fui la Syrie - ils étaient 1,1 million à y vivre avant 2011
    • En Irak, ils seraient entre 260 000 et 350 000, contre 1,4 million avant la guerre déclenchée en 2003
    • 100 000 Coptes ont émigré d'Egypte, qui compte plus de 4 millions de chrétiens
    • Il n'y aurait plus que 32 000 chrétiens dans le district de Jérusalem...

    Louise Tudy

  • Des militaires américains et israéliens arrêtés en Irak pour avoir aidé l’État islamique

    Les forces antiterroristes irakiennes ont arrêté quarte conseillers militaires étrangers, américains et israéliens, alors qu’ils étaient en train d’aider l’État islamique, selon l’Agence iranienne Tasnim News citant le député Mohammad Saleh Jokar.
     
    Selon le député, trois d’entre eux auraient la double nationalité américaine et israélienne alors que le quatrième est originaire du Golfe persique.

    Ces militaires étrangers ont été arrêtés dans le quartier général depuis lequel l’État islamique organise ses opérations militaires dans la province nord de l’Irak, Nineveh.

    Ces arrestations ont eu lieu pendant l’opération « The Sting of a Scorpion » (la piqûre du scorpion). Plusieurs combattants de l’Etat islamique sont morts durant l’assaut. Les détenus ont été transférés à Bagdad.

    Lire la suite sur sputniknews.com »

  • Frankfurter Allgemeine: l'Otan "parade" aux frontières de la Russie

    L'actuel transfert d’un contingent militaire américain de l'Otan à travers l'Europe de l'Est a des airs de démonstration de force, selon un journal allemand.
    Plus d'une centaine de blindés avec des soldats à bord vont parcourir environ 1.800 km à travers le territoire de six Etats pour montrer à la population des pays baltes, de la Pologne et de la République tchèque qu'elle est "bien protégée", écrit le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung  (FAZ).
    Cette marche "monumentale", selon le porte-parole du QG européen du Pentagone, est partie d'Estonie dimanche dernier et doit s'achever le 1er avril prochain en Bavière.
    Selon le quotidien allemand, il ne s'agit somme toute que d'un simple transfert de troupes, des militaires américains ayant participé à des manœuvres de l'Otan revenant sur les lieux de leur cantonnement. Cette fois, cependant, cela se fait ostensiblement. En règle générale, les blindés et les soldats sont transférés en chemin de fer ou par la voie maritime, mais à présent il s'agit bien d'une démonstration. Cette marche est protégée par la 12e brigade d'aviation. 
    L’Otan condamne régulièrement les exercices militaires russes en Russie, alors que l'Alliance effectue des manœuvres de grande ampleur dans les pays baltes et crée une "ligne des troupes" à travers l’Europe orientale. Dans le cadre de l’opération Résolution Atlantique (Atlantic Resolve), menée au cours des deux derniers mois en Estonie, Lettonie et Lituanie, 140 véhicules et 1.400 militaires de l’Otan se sont faufilées jusqu’à la ville estonienne de Narva, à 300 mètres de la frontière russe. 
    En août dernier, la porte-parole du département d’Etat américain, Jen Psaki, a déclaré que les exercices aériens russes étaient "une provocation et aggravaient les tensions". Or, les observateurs se demandent: "Est-ce que les exercices des Etats-Unis et de l’Otan près de la frontière russe, alors que l’Occident et la Russie sont en désaccord sur la crise ukrainienne, aggravent également les tensions?".

    http://fr.sputniknews.com/international/20150326/1015352688.html

  • L'esclavage fait partie de l'islam et du djihad

    Roger Botte, anthropologue et chercheur à l'institut des mondes africains, publieun article très intéressant dans l'Histoire. Il vaut la peine d'être lu en intégralité. En voici des extraits :

    "Dans toutes les sociétés ayant l'islam en partage, l'esclavage bénéficiait d'une entière légitimité en tant que pratique sociale réglée par la charia. Son abolition imposée de l'extérieur, entre le XIXe et le XXe siècle [lire par les puissances coloniales,ndlr](...) non prévue dans le Coran, a été réalisée au prix d'astuces juridiques partout contestées. L'abolition n'a jamais pu cependant faire disparaître la loi religieuse. Aussi de nombreux pays musulmans restent-ils d'autant plus imprégnés par l'idéologie esclavagiste que les règles de droit touchant l'institution continuent d'être enseignées à l'école, à l'université, dans les prêches du vendredi, ou simplement connues à la lecture du Coran.

    C'est la raison pour laquelle l'esclavage perdure encore dans certains pays (...)

    Historiquement, dans le monde islamique, l'esclavage était une institution intrinsèquement liée au djihad à travers l'asservissement des prisonniers de guerre. Or, l'enlèvement de femmes pour les réduire en esclavage -hier par le GIA algérien, aujourd'hui par Boko Haram, par l'État islamique (Daech) ou par le groupe Abu Sayyaf aux Philippines- montre que dans l'imaginaire des mouvements djihadistes sunnites le lien djihad/esclavage n'a rien perdu de son caractère prescriptif. Dès 2003, un idéologue religieux très influent, le Saoudien Saleh al-Fawzan, édictait une fatwa sans équivoque: "L'esclavage fait partie de l'islam. L'esclavage fait encore partie du djihad, et le djihad durera aussi longtemps que l'islam."

    Le djihad donc, et par conséquent le rétablissement de l'esclavage sexuel, Daech en a théorisé le retour (...)  début décembre 2014, un "Bureau des recherches et des avis juridiques" a publié en arabe une brochure qui constitue une sorte de digest des bonnes pratiques concernant l'esclavage des femmes. Ce manuel, intitulé "Questions et réponses sur la capture et les esclaves", énonce en vingt-sept items le licite et l'illicite en matière d'assujettissement (...) Est-il permis d'avoir des rapports sexuels avec elles? Oui, répond le manuel qui cite les versets coraniques (23: 1-6) déclarant non blâmables pour un homme les rapports sexuels avec ses épouses ou ses esclaves (...) Le grand nombre de fillettes enlevées a nécessité la régulation des pratiques pédophiles. Ainsi, la question n° 13: "Est-il permis d'avoir des rapports avec une esclave qui n'a pas atteint la puberté? Réponse: Il est permis d'avoir des rapports sexuels avec une esclave non encore pubère si elle est capable de rapports; toutefois si elle n'est pas apte aux rapports sexuels, on se contentera d'en jouir sans rapports."

    En France, la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l'humanité, dite loi Taubira, ne concerne que la "traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XV siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes" (article 1er). Christiane Taubira qui cherche à culpabiliser la France en permanence n'avait pas voulu étendre sa scandaleuse loi à la traite arabo-négrière pour des raisons hallucinantes :

    "Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes"

    Et là, faut-il éviter de condamner l'esclavagisme des nouveaux djihadistes pour ne pas de contrarier les nombreux candidats au djihad dont regorgent nos banlieues ? Pourquoi ne l'entendons-nous pas, elle qui manie si bien la langue française ?

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • C’est officiel : nous sommes les valets des États-Unis d’Amérique

    Dans son édition anglophone, l’AFP a publié un article titré « La France remplace le Royaume-Uni comme allié militaire principal des États-Unis ».

    On peut lire : « La France a joué des coude pour devenir le partenaire clef européen de l’armée américaine à la place de la Grande-Bretagne. Les liens croissants entre les deux armées ont été mis en évidence ce mois-ci lorsque le plus haut gradé français, le général Pierre de Villiers, a accueilli son homologue américain, le général Martin Dempsey, à bord du porte-avions de la France, le Charles de Gaulle. Le fleuron français, qui est arrivé dans le Golfe en février pour participer à des frappes aériennes sous commandement américain sur le groupe État islamique, opère sous commandement américain – une première pour les forces navales françaises. »

    Comme le souligne le Réseau Voltaire : « Depuis la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’Otan, la France a participé activement à la destruction de la Jamahiriya arabe libyenne et à la tentative de destruction de la République arabe syrienne. En outre, elle combat au sol les touaregs du Mali et a offert au Pentagone son porte-avion Charles-De-Gaulle pour intervenir en Irak. »

    Conclusion

     

    La République a mis son nez :

    – En Libye : c’est désormais la guerre civile.
    – En Syrie : c’est la guerre civile et il y en a probablement pour des années de guerre et des centaines de milliers de morts avant que de nouvelles frontières se dessinent,
    – Au Mali : la guerre n’est toujours pas terminée.

    Elle est pas belle la paix fraternelle républicaine ?

    http://www.contre-info.com/cest-officiel-nous-sommes-les-valets-des-etats-unis-damerique#more-37290

  • Le chef de la diplomatie irakienne reçu par Bachar Al-Assad en Syrie

    Ibrahim Al-Jaafari, ministre des affaires étrangères de l’Irak, a rencontré mardi 24 mars le président de la Syrie, Bachar Al-Assad. C’est la première fois depuis le début des violences, en mars 2011, que Bagdad envoie un responsable de ce rang dans le pays.

    Les deux voisins sont menacés par l’Etat islamique (EI), qui a profité de la guerre en Syrie et de l’instabilité politique et sécuritaire en Irak pour s’emparer de larges pans de territoire.

    Bachar Al-Assad a souligné l’importance d’une coordination entre Damas et Bagdad sur ce sujet. Lors de l’entretien, diffusé par l’agence officielle SANA, il s’est félicité des « succès remportés » sur les « groupes terroristes », et qui ont contribué à freiner leur expansion. Dans la terminologie officielle de son régime, le terme « terroriste » renvoie cependant à toute forme d’opposition armée au pouvoir en place, qu’il s’agisse des rebelles dits modérés ou d’organisations djihadistes, dont l’EI.

    « Briser l’embargo » imposé à Damas

    Alors que l’avancée de l’organisation extrémiste sunnite pousse plusieurs dirigeants occidentaux à questionner la nécessité de renouer des liens avec Bachar Al-Assad, ce dernier a insisté sur l’importance d’une « véritable volonté internationale pour faire face au terrorisme et aux pays qui le soutiennent ».

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-chef-de-la-diplomatie-irakienne