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géopolitique - Page 733

  • En Centrafrique, la sauvagerie est de retour

    Le nombre de conflits interethniques ne fait que croître. Le flot des Africains subsahariens cherchant à gagner l’Europe n’est pas près de se tarir.   

    On peut craindre de voir un jour Paris accusé injustement, comme au Rwanda, d’avoir favorisé l’épuration confessionnelle en Centrafrique.

    Après un certain calme depuis le début de l’opération Sangaris, la situation est en effet désolante, marquée par des drames à répétition. Le 25 mai, trois jeunes musulmans qui se rendaient à un match de football de « réconciliation » sont massacrés. La presse locale précise que « leurs organes sexuels et leur cœur ont été retirés ». Le 28 mai, l’église Notre-Dame-de-Fatima est attaquée et au moins une quinzaine de chrétiens, dont l’abbé Paul-Émile Nzalé, sont massacrés par des assaillants venus du PK5, dernier quartier musulman de Bangui. En représailles, les chrétiens s’en prennent alors à une mosquée.

    Rien ne semble désormais arrêter l’escalade.

    Les Français, qui n’étaient que 1.600 au début de leur mission, pour un pays plus grand que la France, ont cherché d’abord à s’interposer entre les communautés. Désormais, les 2.000 soldats français et les 5.800 soldats africains de la MISCA (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) sont vilipendés par une partie de la foule au côté de Catherine Samba-Panza, la présidente de transition, qui est perçue comme la protégée de Paris.

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  • Boko Haram : le prétexte US-raélien ou le 11/9 bis, par Laurent Glauzy

    « Le groupe sanguinaire Boko Haram, de mouvance salafiste, qui revendique la création d’un État islamique dans le Nord du Nigeria, serait-il une construction des États-Unis servant à justifier une intervention au Nigeria ? Ainsi, Boko Haram ne serait qu’une répétition du fameux le 11 septembre, qui a permis, en 2001, l’invasion de l’Afghanistan et du puissant Irak de Saddam Hussein.

    Alain Chouet, officier du renseignement français, ancien chef de poste de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à Damas, avance dans la publication numérique Mondafrique (certainement avec l’approbation de ses supérieurs, dont celui de Hollande) que « Boko Haram est un monstre utile ». Concernant le chef de Boko Haram, Aboubakar Shekau, Chouet demande s’il est « un fou, un drogué irrationnel, un ancien chef de bande ? Les média l’ont décrit ainsi. Mais je l’ai entendu sur des vidéos faire ses revendications dans un arabe classique parfait. Ce qui est loin d’être commun en Afrique. »

    Le groupe armé Boko Haram existe depuis 2002. Mais, aujourd’hui, il ressemble à une armée de milliers d’hommes. Or, un fou drogué et inculte ne peut pas gérer une telle rassemblement.
    Avec l’enlèvement, à la mi-avril, de 223 étudiantes, Aboubakar Shekau donne même l’impression qu’il inscrit sa mouvance dans une logique internationale. Cette action terroriste a nécessité une importante organisation et a entraîné un coût économique.

    Alain Chouet souligne que Boko Haram possède d’importants capitaux lui permettant de rémunérer ses hommes de main, ainsi que d’embrigader et de séquestrer des personnes. Alain Chouet évoque même le va-et-vient, entre Ryad et Kano (repaire de Boko Haram), de valises pleines de dollars.

    L’officier du renseignement ajoute que des valises ont été vues, avec des porteurs différents, transiter par le Soudan, l’Afghanistan, la Lybie, la Syrie, le Mali et la Tunisie.

    Il affirme qu’« il y a une grande quantité de riches donateurs privés » en Arabie Saoudite et au Qatar prêts à fournir des fonds à Boko Haram. Alain Chouet assure que le Nigeria « est un pays où l’intégralité de la rente pétrolière est confisquée par les élites. Ce système a tenu pendant une vingtaine d’années, parce que les cadres de l’administration d’État et de l’armée étaient essentiellement des musulmans du Nord (45 % de la population est islamique), qui distribuaient une petite partie des bénéfices, assez pour calmer la colère populaire, chaque jour confrontée à la corruption du pouvoir. Cependant, à partir de 2000, la situation s’est inversée : la population du Sud a augmenté son contrôle sur le secteur public et l’armée. La finance islamique, entre les mains des banques internationales, a permis d’instrumentaliser cette colère. Jusqu’alors, Boko Haram était un mouvement de révolte locale, agité par des revendications économiques locales. Il n’était donc pas intéressé par le djihad, qui sort plutôt du moule saoudien.

    L’enlèvement des lycéennes, leur conversion de force annoncée le 12 mai par Aboubakar Shekau, et leur libération en échange de celle de prisonniers du groupe islamiste aux mains du gouvernement, ont bien entendu suscité la plus grande indignation dans le monde (à commencer par la femme du président américain Obama). Cette mise en scène sonne bien comme un prétexte orchestré pour légitimer une nouvelle ingérence « humanitaire » occidentale en Afrique. Plusieurs organisations non gouvernementales ont d’ailleurs appelé à l’intervention de l’entité supranationale Illuminati qu’est l’ONU.

    Il est à ce propos intéressant de constater que le nom officiel du groupe est Jama’atu Ahlul Sunna Lidda’awati Wal Djihad, est traduit en arabe par « la communauté des disciples de la tradition de l’Islam pour la prédication et la guerre sainte ». Quant à l’appellation de Boko Haram, qui proviendrait des populations locales du Nord-est du Nigeria, elle signifie en langue haoussa « l’éducation occidentale est un péché » : « boko », de « book », « livre » en anglais, et « haram », « interdit » en arabe - soit le rejet d’un enseignement perverti par l’occidentalisation. Dans un tel contexte terroriste, montée de toute pièce et aussi grossier que le 11 septembre, l’intervention de l’Occident devient une « nécessité ».

    Comment aussi ne pas imaginer que le président nigérian, Jonathan Goodluck a provoqué l’enlèvement de ces étudiantes pour consolider son pouvoir, et celui du pétrole anglo-américain ? De plus, Jonathan Goodluck, évangéliste baptiste – mouvance religieuse proche des États-Unis et de la CIA à laquelle appartient John Davison Rockefeller - a demandé l’aide d’agents secrets israéliens, dans le but unique de libérer les étudiantes (Nigeria News du 20/5/14) ! Voilà une belle occasion offerte à Israël pour s’ingérer dans les affaires de la première puissance économique d’Afrique, pays que connaît néanmoins Jonathan Goodluck pour y effectuer ses pèlerinages. »

     Laurent Glauzy

    http://www.contre-info.com/boko-haram-le-pretexte-us-raelien-ou-le-119-bis-par-laurent-glauzy#more-32873

  • Quand les SAS britanniques attaquaient une colonne de civils serbes

    A l’antenne de TV Libertés, le colonel Hogard (ER), alors en poste au Kosovo pendant le conflit entre l’OTAN et l’UCK contre les Serbes, révèle un crime de guerre de l’armée britannique : des SAS ont attaqué une colonne de réfugiés serbes.
    C’est à 21’35, et c’est en écho à son livre L’Europe est morte à Pristina(disponible ici).

    Un crime de guerre, méconnu et impuni, par ceux qui se battent et attaquent des peuples au nom des droits de l’homme.

    http://www.contre-info.com/

  • Ukraine : les Américains s'inquiètent des capacités militaires des rebelles

    La Maison Blanche a exprimé son inquiétude à propos de l'accès des rebelles prorusses en Ukraine à des armes sophistiquées, après la mort jeudi 29 mai de 12 soldats ukrainiens dans un hélicoptère abattu par les insurgés.
    Le porte-parole de l'administration Obama a déclaré dans la journée :
    « Nous nous inquiétons des violences qui se poursuivent dans l'est de l'Ukraine, dont des informations sur le fait que des séparatistes ont abattu un hélicoptère militaire ukrainien. (...) Nous sommes préoccupés de voir que cela signifie que les séparatistes continuent à avoir accès à des armes sophistiquées et à une assistance de l'extérieur. »

    Le Mi-8 ukrainien abattu a été visé par un lance-missiles sol-air portatif russe près du bastion prorusse de Sloviansk, avait affirmé plus tôt le président ukrainien par intérim, Olexandre Tourtchinov. Si les Etats-Unis et l'Ukraine sous-entendent que la Russie fournit du matériel militaire aux rebelles, Moscou a plusieurs fois démenti de telles informations.
    Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a par ailleurs indiqué jeudi avoir pris connaissance du fait que « les troupes [russes] qui étaient à la frontière reculent vers Moscou, pas vers Kiev ». Il a toutefois déclaré à la télévision publique américaine avoir des preuves que « le personnel de Tchétchénie entraîné en Russie franchit la frontière [entre la Russie et l'Ukraine] pour attiser les choses, pour engager le combat ».
    Plusieurs médias ukrainiens ont affirmé dans la semaine que des soldats tchétchènes étaient présents à Donetsk, bastion des insurgés prorusses. Mercredi, le président tchétchène, Ramzan Kadyrov, a démenti avoir envoyé des militaires combattre aux côtés des rebelles dans l'est de l'Ukraine, sans exclure toutefois que des Tchétchènes aient pu s'y rendre de leur propre gré.

    Le Monde :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupEuFVlEAlfpAPoVb.shtml

  • Comment la CIA déstabilise les entreprises françaises

    Côté pile, Alcatel. Depuis trois semaines, le dossier est classé confidentiel défense . Les services secrets français ont acquis la conviction qu'une tentative de déstabilisation du géant des télécoms a été orchestrée depuis les Etats-Unis par un grand rival. 
    Côté face, Schneider. Selon les milieux du contre-espionnage, les démêlés de Didier Pineau-Valencienne, le patron du groupe, avec la justice belge auraient été attisés par un souffleur d'outre-Atlantique. En ligne de mire : le cabinet d'investigation Kroll. Derrière ce superprivé, habitué à ne pas laisser de preuves sur son passage, les Français ont vu la patte de l'ennemi héréditaire de Schneider. Une fois encore, c'est un géant américain. 
    Troublant... Dans les deux cas, deux affaires retentissantes, deux leaders mondiaux, férocement combattus sur leurs marchés. Et le même soupçon à l'égard d'une même puissance étrangère. 
    L'Amérique a beau crier à la paranoïa, les autorités françaises n'en démordent pas. Sur le terrain économique, le grand allié n'a plus de scrupule. Que ce soit les petites phrases de Bill Clinton prononcées à Seattle dans la cour de Boeing, accusant Airbus de voler des emplois , celles de Ron Brown, le secrétaire d'Etat au Commerce, insistant sur les liens désormais inextricables qui doivent exister entre la sécurité nationale et la sécurité économique , ou encore celles de James Woosley, l'ancien chef de la CIA, racontant aux géants de l'automobile à Detroit comment la mobilisation des forces de la nation avait permis d'engranger 20 milliards de dollars à l'exportation... Les vibrants appels au patriotisme économique ne laissent aucun doute. La machine de guerre américaine est en marche. 
    Et tous les coups sont permis. Surtout ceux capables de briser les reins des derniers porte-drapeaux industriels de l'Europe. Fini les barbouzes à la grand-papa ! Terminé les cravates des visiteurs trempées dans les solutions chimiques des laboratoires ou les semelles de crêpe destinées à recueillir les copeaux de métal le long d'une ligne de production ! L'espionnage a changé d'âge et gagné en perversité. Place à la déstabilisation ! Que pèse désormais un vol de brevets face au préjudice inestimable que fait supporter à son entreprise l'image souillée d'un grand patron ? Dans cette nouvelle partie d'échecs, la France est devenue une cible de choix. Pour une raison simple : ses intérêts vitaux recoupent en tous points ceux du grand protecteur : la défense, l'aéronautique, le secteur spatial, l'agriculture, les télécommunications... Aucun autre pays d'Europe n'offre aux Américains une telle concurrence frontale dans des métiers aussi stratégiques , tranche François David, président de la Coface et ancien directeur général des affaires internationales d'Aérospatiale. Conscient du problème, le Centre français du commerce extérieur (CFCE) tente de bâtir une grande centrale d'intelligence économique à destination des entreprises (nom de code R3I). Il est grand temps. 

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  • 20 MAI 2014: Le jour où les USA ont perdu la maîtrise du monde...

    Michel Lhomme 

    Ex: http://metamag.fr

    La Chine et la Russie ont conclu à Shanghai un méga-contrat d'approvisionnement gazier, fruit d'une décennie de négociations. La Russie fournira en gaz la deuxième économie mondiale à partir de 2018, et le volume livré à la Chine gonflera progressivement « pour atteindre à terme 38 milliards de mètres cube par an », a indiqué le groupe pétrolier public chinois CNPC dans son communiqué. Le prix total du contrat conclu pour 30 ans se chiffre à 400 milliards de dollars. Le gaz russe sera acheminé vers la Chine par une ramification orientale du gazoduc Iakoutie-Khabarovsk-Vladivostok baptisé Power of Siberia. Les livraisons doivent débuter en 2018. Prévus au départ à 38 milliards de mètres cubes par an, les volumes de gaz fournis à la Chine pourraient atteindre 60 milliards de mètres cubes. Le contenu en détail de l'accord reste secret. La signature de ce méga-contrat intervient, alors que les relations entre la Russie et les pays occidentaux connaissent une période de vives tensions sur fond de crise ukrainienne et syrienne.

    Le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping avaient tous deux assisté à la signature. Ils pouvaient ne pas le faire. Cette signature est donc un signe international adressé aux USA, à l'Otan et à l’Europe. Vladimir Poutine a ensuite participé à Shanghai à la quatrième édition de la Conférence pour l'interaction et les mesures de confiance en Asie ( Cica ), un nouveau forum de sécurité régionale. 

    Après cette conférence, des exercices militaires conjoints russo-chinois ont été décidés et programmés pour 2015. Pourquoi ? Pour obliger l’Amérique à « jouer selon les règles des pays civilisés », a estimé mardi Igor Korottchenko, directeur du Centre d’analyse du commerce mondial des armes ( TSAMTO ). « Compte tenu de l’actuelle situation géopolitique dans le monde, la Russie et la Chine deviennent des partenaires stratégiques, et leur coopération ne sera plus uniquement économique, mais aussi militaire. Aussi, la tenue d’exercices militaires conjoints constitue un facteur extrêmement important attestant la similitude de nos approches des problèmes militaires et politiques », a déclaré l’expert militaire à RIA Novosti.

    Ainsi, la participation de la Chine à ces exercices montre une fois de plus que Moscou et Pékin ont des objectifs communs et partagent les mêmes positions sur les événements en cours dans le monde. Il est, en effet, devenu nécessaire d’empêcher les Etats-Unis de décider seuls des destinées du monde, ont estimé ensemble la Russie et la Chine. Selon les deux puissances asiatiques, les Etats-Unis sont devenus une puissance dangereuse et en organisant des exercices conjoints, Moscou et Pékin montrent aux Etats-Unis qu’ils sont des pays capables de dresser une barrière sur la voie de l’expansion américaine. D’après le général Evgueni Boujinski, ex-responsable de la direction des accords internationaux auprès du ministère russe de la Défense, les exercices russo-chinois seront très vraisemblablement des exercices terrestres. Ces dernières années, la coopération militaire entre la Russie et la Chine est en plein essor. En 20 ans, Moscou a livré à Pékin un large éventail d’armements et de matériels de combat, dont des chasseurs Su-27, et des armes de défense antiaérienne, dont des missiles sol-air S-300, Bouk et Tor. La partie chinoise compte élargir la nomenclature des armements achetés à la Russie, notamment commander des systèmes S-400 et des avions Il-76 et Il-78.

    Par ailleurs, l'accord énergétique russo-chinois qui vient d'être finalisé à Shangaï entérine la fin de la dollarisation. Pour la première fois depuis 40 ans, c'est-à-dire depuis Kissinger, un pays ne devra pas d’abord aller acheter du dollar sur les marchés pour acheter son énergie. Le dollar en effet se meurt doucement. Pour l'instant, il arrose l'Amérique mais ce n'est plus qu'une monnaie de papier de singe, fabriquée de toutes pièces par la FED. Tous les grands de la planète le savent. Certes, l'Amérique dispose de la haute technologie militaire. Elle croit être définitivement sauvée par ses drones ou ses avions furtifs, son B2 mais il faut aussi payer les heures de vol. L'Amérique est en réalité à genoux. Ses anciens combattants d'Irak ou d'Afghanistan croupissent dans les hôpitaux psychiatriques ou se suicident. Ses soldats souvent drogués, sauf peut-être ses mercenaires privés, n'ont même plus l'éthique du combat, la moralité virile de l'honneur pour se battre. L'Amérique est psychologiquement épuisée : ses vieillards travaillent maintenant dans les MacDo ! Détroit est en ruine, les villas de l'American Way of Life sont à vendre ou en saisie. Les prisons sont pleines, les homeless végètent dans les rues, même plus secourus par l'Armée du Salut. Neuf millions de ménages américains ont perdu leur foyer après la crise des subprimes. La population carcérale américaine a augmenté de 600 %, j'écris bien 600 %, ces quarante dernières années. L'Europe a choisi le destin américain. Elle a choisi le camp des perdants.

    Y aura-t-il une réaction américaine à Shanghai : pour la première fois depuis des années, un avion Us provenant du Nigeria s'est posé le 18 mai sur l'aéroport de Téhéran. Que transportait-il  ? De l'uranium ? Que préparent donc les Américains en riposte du coté de l'Iran ? Avec quelles complicités ?... 

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/05/26/20-mai-2014-le-jour-ou-les-usa-ont-perdu-la-maitrise-du-monde.html

  • South stream : le gazoduc pourrait contourner l’UE (Poutine)

    La Russie pourrait faire passer le gazoduc South Stream par des pays non membres de l'UE, si cette dernière continue de dresser les obstacles à la réalisation du projet, a déclaré samedi à Saint-Pétersbourg le président russe Vladimir Poutine.

    "Si nous avons toujours des problèmes concernant South Stream - et Bruxelles dresse des obstacles à la réalisation de ce projet - nous étudierons d'autres variantes et poserons le gazoduc dans les pays qui ne font pas partie de l'Union européenne. L'UE fera alors face à un autre pays transitaire. Je ne comprends pas pourquoi Bruxelles le fait. Mais nous souhaitons réaliser les projets South Stream et Nord Stream", a indiqué M.Poutine lors d'une rencontre avec les dirigeants d'agences d'information internationales.

    La Russie construit les gazoducs sous-marins Nord Stream et South Stream pour diversifier les livraisons de gaz en Europe et réduire sa dépendance vis-à-vis des pays transitaires, en l'occurrence l'Ukraine. Ces derniers temps, l'avenir du transit de gaz russe par l'Ukraine paraît moins prévisible en raison de l'instabilité politique en Ukraine et l'intention du russe Gazprom d'appliquer le système de prépaiement à Kiev, dont la dette gazière s'élève déjà à 3,5 milliards de dollars.

    Les autorités européennes ne permettent pas à Gazprom d'utiliser à 100% le gazoduc Opal reliant le gazoduc sous-marin Nord Stream au réseau gazier européen. La Russie et l'Allemagne œuvrent depuis trois ans pour qu'Opal soit mis à l'abri des exigences du Troisième paquet énergie européen qui permet à Gazprom d'utiliser seulement 50% du gazoduc. "C'est absurde. Nous avons investi des milliards de dollars, nous avons acheminé du gaz jusqu'au territoire allemand, mais nous ne pouvons transporter que 50% sur son territoire. Mais nous essayerons toujours de nous mettre d'accord avec nos partenaires", a conclu M.Poutine.

    http://fr.ria.ru/business/20140524/201315028.html