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géopolitique - Page 750

  • Le président du CRIF reconnaît que les violences antisémites sont le fait de musulmans

    Le président du Conseil représentatif des institutions juives, Roger Cukierman (photo), a affirmé lundi que « toutes les violences [antisémites] aujourd’hui sont commises par des jeunes musulmans ». Il a ajouté que, en matière d’antisémitisme, Marine Le Pen est « irréprochable personnellement ».

    Le FN « dédiabolisé » est‑il en passe de gagner ses galons de respectabilité républicaine ?

    On en est loin ! Le propos tenu, presque anodin, était noyé dans une phrase ne manquant pas de rappeler que le FN comptait encore, selon lui, des « négationnistes », des « vichystes » et des « pétainistes ». M. Cukierman s’est empressé de compléter qu’il ne voterait jamais Front National et que Mme Le Pen n’avait pas sa place au dîner du CRIF.

    Les représentants des musulmans et leurs affidés se sont néanmoins offusqués de ces déclarations

    Les représentants du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui sont, eux, des habitués de la grand’messe annuelle du CRIF, ont immédiatement annulé leur venue. Quant à Jack Lang, il a affirmé que Cukierman était : « En infraction avec l’esprit du 11 janvier » ! Jack Lang sous‑entend donc que faire usage de sa liberté de penser et d’expression peut constituer une infraction !

    C’est justement le projet du président de la République qui, à la différence du CRIF, n’est pas prêt de changer de logiciel

    Comme le bulletin de réinformation en rendait compte hier, François Hollande a rappelé son projet de pénalisation de toute pensée déviante : il souhaite « que toutes les paroles, tous les écrits de haine, qu’ils soient antisémites, racistes, homophobes, ne relèvent plus du droit de la presse, mais du droit pénal ».

    http://fr.novopress.info/

  • La Syrie, passage obligé pour lutter contre Daesh

    Quatre parlementaires français se sont entretenus ce matin pendant une heure avec Bachar al-Assad à Damas, lors d'une visite présentée comme une initiative personnelle, mais qui désavoue sans le dire la ligne établie par Paris, qui était "aucun contact avec le régime syrien". Il s'agit du sénateur-maire centriste de Laval, François Zocchetto, de Jean-Pierre Vial (UMP- Haute Savoie) et les députés Jacques Myard (UMP- Yvelines) et Gérard Bapt (PS-Haute Garonne). (Ouest France)

    "Nous ne sommes porteurs d’aucun message du gouvernement français. Il s’agit d’une mission de parlementaires membres des commissions d’amitiés France-Syrie du Sénat et de l’Assemblée nationale."

    La rupture officielle avec Damas n'ayant rien donné, et les menaces de Daesh se faisant de plus en plus insistantes, la ligne imposée par Paris est de plus en plus controversée. Ayant décidé de se faire une idée de la situation directement sur place, les quatre parlementaires ont rencontré, outre Bachar al-Assad, le mufti, les patriarches catholique, orthodoxe et arménien, ainsi que les représentants du croissant et de la croix rouges, et du lycée français. De plus en plus de voix, même au sein des renseignements, s'élèvent contre le choix de la France, qui a conduit jusqu'à présent à une impasse, :

    "On ne peut pas travailler sur Daesh et contre Daesh sans passer par la Syrie, donc une nécessaire reprise du dialogue est obligatoire", a ainsi estimé mercredi sur BFM TV l'ancien patron du renseignement intérieur, Bernard Squarcini. "Beaucoup de services aimeraient retourner à Damas", reconnaissait récemment un diplomate européen, soulignant que Paris et Londres étaient, au sein de l'UE, dans une position encore "extrêmement crispée" vis-à-vis de toute reprise de contact, même minimale, avec Damas." (Le Point)

    Bien que Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, fasse mine de minimiser cette rencontre, il est vraisemblable qu'elle agace énormément un Laurent Fabius sourd et aveugle et qui déclarait encore dimanche :

    "L'idée qu'on pourrait trouver la paix en Syrie en faisant confiance à M. Bachar el-Assad et en pensant qu'il est l'avenir de son pays est une idée que je crois fausse".

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Donbass, Débaltsevo. Les habitants témoignent [sous-titrage français]

  • Le rapprochement Russie-Chine, erreur stratégique des USA

    Washington commet une erreur stratégique de taille en durcissant le ton à l'égard de Moscou, car ce comportement favorise le rapprochement entre la Russie et la Chine.

    Le rapprochement entre Pékin et Moscou résulte de la politique pratiquée par l'Occident à l'égard de la Russie, estime le quotidien en ligne The Conversation.

    Selon le Fonds monétaire international (FMI), l'économie chinoise surpasse actuellement celle des Etats-Unis si l'on tient compte de la parité du pouvoir d'achat. La Chine, qui cherche à dominer dans sa région, multiplie les efforts en vue d'augmenter son potentiel militaire. Dans ce domaine, Moscou lui apporte son concours. Si Washington et Bruxelles ne modifient pas leur comportement hostile envers la Russie, la Chine sera prochainement en mesure de tenir tête aux Etats-Unis.

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  • Ukraine : Analyse économique de la crise – Entretien avec Volodymyr Vakhitov

    Pour l’économiste ukrainien V. Vakhitov, les analyses de la crise politique ukrainienne exagèrent le poids de la tutelle russe. Le pays n’est pas aussi divisé qu’on l’affirme, partagé entre l’Ouest pro-européen et l’Est pro-russe. La révolte contre les autorités aujourd’hui est une protestation de grande ampleur contre un régime corrompu, qui confisque les richesses.

    La vie des idées : Les événements actuels en Ukraine, et tout particulièrement à Kiev, donnent l’impression d’un pays profondément divisé, au niveau politique, économique, social, géographique, et même culturel. À quel point cette image correspond-elle à la réalité ?

    V. Vakhitov : Je suis d’accord sur le fait qu’il y a une division économique et politique. Si vous analysez les élections de ces vingt dernières années, vous verrez que le pays se divise en deux, plus ou moins de part et d’autre du fleuve Dniepr : pro-communistes contre « nationalistes », Iouchtchenko contre Ianoukovitch, le Parti des régions contre Patrie, Timochenko contre Ianoukovitch, etc. Tout cela peut donner l’impression d’une division politique.

    Toutefois, si vous prenez une carte de la Rzeczpospolita [1] au XVIIIe siècle et que vous la superposez à une carte de l’Ukraine contemporaine, vous verrez que cette frontière imaginaire suit à peu près le tracé de la frontière Est de la Rzeczpospolita (exception faite de la Région des Trans-Carpates et de la Crimée). Cependant, cette division n’est ni géographique, ni économique, ni sociale. C’est plutôt une division mentale, entre les zones d’influence ’pro-occidentale’ et ‘pro-russe’.

     

    L’Est de l’Ukraine a toujours été plus riche en matières premières, surtout en charbon et en minerais ; c’est pourquoi l’Empire russe, puis ensuite l’URSS ont beaucoup investi dans son développement. L’Est est devenu plus industrialisé, plus urbanisé, plus densément peuplé, et la majorité de sa population a été employée dans de grosses usines liées aux industries lourdes. Il faut se rappeler que la doctrine industrielle soviétique se basait beaucoup sur les économies d’échelle et sur des liens étroits entre différents pays. Dans de nombreuses villes en Ukraine de l’Est, une majorité de la population pouvait être employée par un seul producteur géant dans la région. Après l’effondrement de l’URSS et la désintégration des liens économiques avec les ex-républiques soviétiques et les pays du Bloc soviétique, la production de nombreuses entreprises est devenue obsolète. En même temps, le développement d’institutions clés, comme la protection des droits de propriété, s’est déroulé à un rythme bien plus lent que celui de la privatisation et de la libéralisation des prix. De ce fait, il est devenu possible de mettre en place des plans de privatisation illégaux, et du coup de redistribuer la richesse entre les mains des gens les plus téméraires, audacieux et rusés — qui, par coïncidence, se trouvaient être des cadres du Parti communiste (‘cadres rouges’), du Komsomol (jeunes communistes) et des chefs de gangs criminels.

    À la fin des années 1990, les propriétaires d’énormes usines locales les ont vendues pour des bouchées de pain, utilisées comme entrepôts, ou perdues dans des accords de fusion et d’acquisition hostiles au profit de compétiteurs issus d’autres pays (principalement de Russie), ce qui a mené à leur fermeture définitive. Au cours de cette période, le nombre d’emplois à plein temps a été réduit presque de moitié.

    Le résultat est un problème profond de chômage et de salaires impayés qui frappent la totalité de la région, la dissolution du capital humain et la création d’une dépendance envers des entreprises qui sont souvent les seuls employeurs dans une région donnée. Les revenus ont chuté, tandis que la tendance à défendre les droits des ouvriers a été inhibée par des propriétaires d’usine qui contrôlaient les ouvriers en ne leur payant qu’un salaire de subsistance. Ces mêmes propriétaires contrôlant tous les médias locaux, le lavage de cerveau n’a pas cessé.

    Des formules comme ‘la fierté de l’ouvrier’, ‘la stabilité’, ‘les liens avec nos amis russes’, ‘le cœur industriel de l’Ukraine’, n’ont cessé de fleurir, avec pour conséquence la genèse d’un type particulier de population : pauvre, dépendante de l’employeur local, peu éduquée, comprenant de nombreuses personnes avec un passé criminel, mais toutefois très loyale à ses dirigeants locaux, quelles que soient leurs caractéristiques morales, et refusant (parfois agressivement) tout point de vue alternatif.

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  • Philippe de Villiers : « Poutine est le diable idéal pour les États-Unis et l’Otan »

    L’ancien candidat à la présidentielle salue les accords de Minsk. Il encourage François Hollande et Angela Merkel à se rapprocher de Vladimir Poutine pour construire une « grande Europe », de l’Atlantique à l’Oural.

     

    LE FIGAROVOX. - Que pensez-vous des accords de Minsk négociés par François Hollande et Angela Merkel avec Vladimir Poutine ?

    Philippe DE VILLIERS. - Les accords de Minsk sont très importants car ils recèlent quatre novations. D’abord ils ont permis aux protagonistes de sortir d’une logique de guerre. La voie diplomatique des petits pas augure un possible avenir pacifique. Deuxièmement, deux grands États européens, la France et l’Allemagne, ont mené la négociation et se sont portés garants de l’exécution de l’accord aux côtés de la Russie. Il est patent que ni l’Union européenne ni l’Amérique n’ont la capacité ou la volonté de faire la paix là-bas. Ces accords montrent que c’est seulement lorsque l’Europe parle à l’Europe qu’une paix réelle devient envisageable -c’est l’Europe des États.

    Troisièmement, l’accord ouvre la voie à la seule solution qui subsiste pour l’unité territoriale de l’Ukraine : l’acceptation par Kiev d’un statut spécifique pour l’est du pays avec un droit à la langue maternelle russe. Enfin, à la différence de l’accord de septembre, celui-ci est doté d’un calendrier pour chaque phase.

    Une fois n’est pas coutume, vous saluez donc l’initiative de François Hollande ?

    Oui, car l’Europe ne doit plus écrire son avenir avec le stylo américain. François Hollande s’est comporté en chef d’État sans prendre garde aux consignes américaines. Il a su résister à la prétention des États-Unis d’exiger l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan. Désormais, il faut encourager la France à aller au-delà de cette première phase positive d’émancipation. François Hollande doit maintenant livrer le Mistral à la Russie et respecter ainsi le contrat commercial signé par la France et payé par les Russes à hauteur d’un milliard d’euros. Il doit également lever les sanctions qui sont aujourd’hui des actes de guerre encore plus défavorables à l’économie française qu’à l’économie russe et ne touchent aucunement l’économie américaine. Mais le plus important, plutôt que de s’entêter à construire l’Europe artificielle de Maastricht, sera de préparer demain la seule Europe viable et raisonnable pour mettre en œuvre un grand partenariat stratégique et culturel avec la Russie, l’Europe de l’Atlantique à l’Oural. [....]

    La suite sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Philippe-de-Villiers-Poutine-est

  • Une légion étrangère pour défendre les Chrétiens d’Irak ? C’est le projet de sympathiques Américains

    Une vidéo de l’AFP datée du 18 février, témoigne de l’engagement de deux jeunes Américains venus se battre, à leurs frais, aux côtés de la milice chrétienne Dwekh Nawsha (Ici) contre l’État Islamique en Irak.  Plus bas une autre vidéo du même groupe expliquant leur désir de fonder une légion étrangère …

    Après le Syriac Military Council, les chrétiens s’organisent pour une guerre que tout le monde s’entend à annoncer longue.

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  • 90 chrétiens kidnappés par l’Etat Islamique en Syrie

    L’Etat islamique a enlevé hier quatre-vingt dix chrétiens dans le nord de la Syrie. Cela s’est passé près de la ville d’Al Hassaka. Les faits ont été signalés par l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Le sort des personnes enlevées est inconnu.
    Le groupe terroriste a pris, hier matin, plusieurs villages de la région nord-ouest de la ville syrienne. Cette région abrite de nombreux chrétiens. De nombreux habitants ont fui.

     Au début du mois, en Libye, 21 chrétiens égyptiens ont été décapités par les djihadistes de l’Etat Islamique.

    http://www.medias-presse.info/90-chretiens-kidnappes-par-letat-islamique-en-syrie/26449