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Journal du mardi 3 janvier 2017 - Société / Oummaloc : un site de location communautaire
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Des liens avérés entre associations caritatives et terrorisme islamique
Ainsi que le révélait le Telegraph dimanche, le nombre de signalements à la police par l’autorité de surveillance des organisations caritatives au Royaume-Uni (Charity Commission) de possibles liens entre des ONG et le terrorisme est passé de 234 à 630 entre 2013 et 2016. Quatre nouvelles enquêtes ont été ouvertes entre 2015 et 2016 pour utilisation d’organisations caritatives pour des projets […]
https://present.fr/2017/01/03/liens-averes-entre-associations-caritatives-terrorisme-islamique/
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Renaud Camus - Le grand remplacement
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Udo Ulfkotte, journaliste allemand: « L’Allemagne s’est détruite afin de ne pas paraître raciste »
Christian Hofer, ressortissant suisse, expert (publications, multimedia, événements)
♦ Nous parlions déjà de ce journaliste ici et ici.
Merkel et la gauche suisse ont procédé à la même attaque contre leur pays: la violation de nos lois. Ce sont ces traîtres qui poussent à la guerre et à la haine tout en osant encore se positionner en « représentants des valeurs morales ».
Enfin, on notera encore le totalitarisme qui s’impose sous le paravent de « justice » afin de faire taire ce journaliste. Cela rappelle le procès qui a été fait à Monsieur Alain Jean Mairet.
Les signaux inquiétants étaient déjà présents il y a quelques années lorsque certaines villes allemandes ont renommé les marchés de Noël en « marchés de la fête de l’hiver » et avaient décidé d’interdire les illuminations de la natalité pour ne pas offenser les musulmans. Udo Ulfkotte, journaliste et écrivain allemand, avait déjà répertorié ces alertes dans son livre Mekka Deutschland (Kopp, pp. 256, 19,95 euros). Une enquête détaillée sur les cas de soumission culturelle dans l’Allemagne islamisée d’aujourd’hui.
Déjà rédacteur adjoint du Frankfurter Allgemeine Zeitung, invité dans de nombreux pays musulmans, et à présent éditeur du magazine Whistleblower, Ulfkotte est considéré comme une sorte de Houellebecq allemand pour avoir dénoncé la crise de civilisation de son pays et révélé les risques d’une conquête, à la fois violente et sournoise de la part de l’islam. Prophétie qui s’est tragiquement confirmée dans les faits ces derniers jours.
Ulfkotte, nous commençons par les événements de Berlin. Le terroriste, Anis Amri, était suspecté depuis longtemps par la police allemande d’être un terroriste potentiel. Toutefois, il n’a jamais été expulsé et au contraire il a reçu un permis de séjour temporaire. Il y a donc des responsabilités de la part des forces de sécurité de votre pays ?
L’Allemagne a environ 7’000 islamistes suspectés de terrorisme. Pour les contrôler 24 heures sur 24, il faudrait 20 hommes du service du renseignement pour chaque cas d’entre eux. Cela signifie qu’il faudrait 140’000 policiers dédiés à cette seule fonction. Mais en même temps, l’Allemagne est mise sur la touche concernant les informations les plus importantes sur le terrorisme car les services secrets britanniques n’ont plus confiance en Merkel, après la rupture entre la Grande-Bretagne et cette Europe conduite par l’Allemagne.
Amri se serait radicalisé en Rhénanie-Westphalie, la région de Cologne. Comment est-ce possible que l’une des zones les plus riches d’Allemagne soit devenue la fabrique de l’extrémisme islamique et le port franc pour les agressions des migrants ?
Pour le comprendre, on doit se souvenir de l’histoire du 20e siècle de l’Allemagne. Notre pays ne veut plus être considéré comme étant raciste et discriminer les étrangers à cause de leur ethnie ou de leur religion. Pour cette raison, on a imposé une culture d’accueil pour tous, même pour les fanatiques islamiques. Et les effets se voient : durant les derniers mois, nous avons fermé 900 églises, dans le même temps, nous sommes en train de construire 3’000 nouvelles mosquées. Mohammed est devenu le nom le plus populaire pour les nouveau–nés dans de nombreuses villes allemandes.
Pendant ce temps, les mariages islamiques avec des épouses mineures sont toujours plus nombreux. Et nous n’incriminons pas les musulmans qui violentent les femmes s’ils les épousent par la suite. Nous appelons cela le respect pour les traditions islamiques. Pour moi, c’est une forme d’imbécilité choquante.
Quelles sont les responsabilités de la classe politique ? L’année dernière, Angela Merkel a permis l’arrivée d’un million de migrants…
La chancelière a violé les lois allemandes qui empêchaient d’ouvrir les frontières à tous et de lâcher un million de migrants sans contrôle. C’est elle la véritable responsable. Certes, en ce moment personne n’a la force de contester le leadership de Merkel, même pas la droite AfD. Mais le pays est au bord d’une guerre civile, car tant de gens n’en peuvent plus de la soumission.
Lorsque vous étiez correspondant en Afghanistan, vous vous êtes converti à l’islam, sauvé puis reconverti au christianisme une fois retourné en Europe. Qu’est-ce qui vous a poussé à embrasser la foi de Mahomet ?
La peur de mourir. C’était en 1992 dans la ville de Herat, les moudjahidines m’ont forcé à me convertir sinon ils m’auraient fusillé. J’ai pu vérifier personnellement l’hospitalité des « musulmans pacifiques ».
Est-ce qu’on vous a accusé d’islamophobie pour la publication de « Mekka Deutschland »?
Ils ne peuvent pas m’accuser de racisme car dans le livre il y a 1’000 notes de bas de pages qui mentionnent des sources dignes de foi et confirment tout ce que j’écris.
Mais un procureur a ouvert une enquête à mon encontre parce que dans l’un de mes articles, j’aurais révélé des informations liées au secret et je serais coupable d’incitation à la haine.
Il m’accuse en particulier d’avoir écrit « rapefuges », c’est-à-dire les cas de réfugiés qui violentent les femmes et les enfants.
Et qu’avez-vous fait ? Avez-vous arrêté d’écrire ?
Bien au contraire. J’ai recueilli d’autres éléments et j’en ai fait un journal dans lequel je raconte, jour après jour, toutes les violences sexuelles commises de la part des migrants en Allemagne en 2016. Le livre sortira fin janvier 2017 et pourrait me coûter un procès. Voilà ce qu’est devenue l’Allemagne : une République bananière dans laquelle on empêche même la liberté l’expression.
Christian Hofer 26/12/2016
Source : Les Observateurs.ch
Traduction : Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch
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2017, en toute simplicité #3 : « Schengen, c'est quoi ? »
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Sur la liste des grands événements politiques de 2016 : la multiplication et la banalisation des attentats islamistes
Mathieu Bock-Côté retrace l'année 2016 avec FigaroVox. Extraits :
"[...] À la liste des grands événements politiques de 2016, on me permettra d'ajouter la multiplication et la banalisation des attentats islamistes - on pourrait parler aussi plus largement de l'agression contre la civilisation européenne. L'année 2016 a commencé à Cologne et s'est terminée à Berlin. Les agressions sexuelles massives de Cologne nous ont rappelé qu'il existe une telle chose qu'un choc des cultures et l'asservissement des femmes représente une forme archaïque de prise de possession d'un territoire par une bande qui se sent animée par un esprit conquérant. Il y a eu autour de ces agressions un effrayant déni: on a tout fait pour en nier la signification politique. Certaines féministes, souvent occupées à traquer l'intention la plus malveillante qui soit dans un compliment masculin un peu insistant ou maladroit, ont décidé de détourner le regard. De peur de stigmatiser les réfugiés ou les musulmans, elles ont fait semblant de ne rien voir. Elles se sont déshonorées.
Mais je le disais, les attentats se sont multipliés et banalisés cette année. Nice, Bruxelles, Saint-Étienne-du-Rouvray, Orlando, Berlin. Chaque fois, c'est un carnage, mais c'est un carnage auquel nous nous habituons. Qu'est-ce qu'un mois sans attentat? Une anomalie. Au fond d'eux-mêmes, bien des Occidentaux ont accepté la normalité des attentats les plus sordides. Nous avons intériorisé la présence dans nos vies de la violence islamiste, même si nous ne savons toujours pas quelles conséquences en tirer. Nous ne savons pas non plus ce que voudrait dire gagner cette guerre contre l'islam radical. Alors nous la menons dans la confusion: on parle avec raison d'une nouvelle époque, mais les repères nous manquent pour nous y orienter. Cela prend du temps, prendre pied dans un nouveau monde.
Et sur le plan intellectuel et culturel?
Un événement intellectuel, me demandez-vous? Je vous parlerais alors franchement, et avec admiration, du renouveau conservateur de la pensée politique française. Je suis impressionné par la qualité des ouvrages qui d'une manière ou d'une autre, la construisent, la déploient ou la rendent possible: ils ne se réclament pas tous de la même vision des choses mais ils témoignent pour la plupart d'une commune sensibilité par rapport à l'époque. Et ces ouvrages viennent à la fois d'intellectuels bien installés dans la vie publique et de nouvelles figures qui impressionnent par leur vigueur et leur intelligence. J'en nomme quelques-uns, tous parus en 2016: Un quinquennat pour rien, d'Éric Zemmour, L'âme française, de Denis Tillinac, La cause du peuple, de Patrick Buisson, Les cloches sonneront-elles encore demain?, de Philippe de Villiers, Écrits historiques de combat, de Jean Sévillia, Malaise dans la démocratie, de Jean-Pierre Le Goff, La haine du monde, de Chantal Delsol, Le retour du peuple, de Vincent Coussedière, La compagnie des ombres, de Michel de Jaeghere, Chrétien et moderne, de Philippe d'Iribarne, Vous avez dit conservateur, de Laetitia Strauch-Bonart, Éloge de la pensée de droite, de Marc Crapez, La guerre à droite aura bien lieu, de Guillaume Bernard, Bienvenue dans le pire des mondes, de Natacha Polony et du Comité Orwell, Adieu mademoiselle, d'Eugénie Bastié, sans oublier votre excellent ouvrage Les nouveaux enfants du siècle, cher Alexandre Devecchio! Et j'attends avec impatience le livre à venir de Guillaume Perrault sur le conservatisme français! Il ne s'agit pas de mettre tous ces ouvrages dans le même sac, loin de là, mais chacun à sa manière décrypte l'idéologie dominante et contribue à la réhabilitation d'une anthropologie de la finitude et d'une philosophie politique plus classique. J'étudie depuis plusieurs année le conservatisme dans ses différents visages en Occident, et ce renouveau conservateur français me semble d'une formidable fécondité philosophique. [...]
Les nations ont une trajectoire propre, elles ne se laissent pas réduire au rôle que le système de la mondialisation leur avait réservé: le cas de la Russie est ici fascinant. [...] Avec le Brexit, les Britanniques ont cherché à restaurer leur souveraineté nationale. [...] Maintenant, les autres nations d'Europe se demandent aussi comment restaurer leur souveraineté sans jeter tout simplement aux poubelles un cadre politique commun à la civilisation européenne. Reste à voir qui pourra porter cela politiquement. Cela ne va pas de soi, et les candidats ne sont pas si nombreux. Dans le cas de Trump, nous avons surtout assisté à un grand référendum antisystème. [...] Mais le vote pour Trump était aussi un vote politique: sa candidature se serait épuisée si elle n'avait aucune dimension programmatique. Même s'il ne l'a pas dit ainsi, il s'est emparé de grands pans du vieux programme paléoconservateur de Pat Buchanan [photo]. Il tenait en deux points: nationalisme culturel et nationalisme économique. Autrement dit, critique de l'immigration et protectionnisme économique. L'enjeu de l'immigration qui lui a permis de décoller dans les sondages. Le protectionnisme économique lui a permis de mobiliser un vote ouvrier et populaire que l'on considérait généralement acquis aux démocrates. [...]
Comment analysez-vous le déroulement et le résultat de la primaire à droite? La victoire de François Fillon traduit-elle une percée conservatrice ou un grand soir libéral?
Dans le texte qu'il consacre à la mort de Caton dans Le treizième César, Montherlant écrit une phrase terrible: «Il regarde à droite, il regarde à gauche, il regarde en haut, il regarde en bas, et il ne trouve que l'horrible. C'est quelquefois la tragédie d'un peuple, à un moment donné: il n'y a personne». [...]
On se doute bien que Fillon ne se lancera pas dans de nouvelles innovations sociétales à la Taubira, mais suffit-il de ralentir la catastrophe ou de prendre une pause dans la marche vers le paradis postmoderne pour devenir le héraut des conservateurs? Une bonne partie de la droite a finalement des espérances assez limitées: elle veut accueillir les innovations sociétales à son rythme, sans qu'on la brusque, mais ne s'imagine pas renverser le sens de l'histoire. Est-ce qu'il y a chez François Fillon quelque chose comme un programme de reconquête culturelle? Dans quelle mesure croit-il pouvoir regagner du terrain sur la gauche, sur les grandes questions sociétales ou identitaires? Quel avenir pour la droite conservatrice avec Fillon? Sera-t-il celui qui traduira politiquement ses idées ou sera-t-il plutôt celui qui emploiera la rhétorique conservatrice sans jamais aller au-delà des mots? [...]
L'année 2017 sera une année d'élection présidentielle en France. Quels en seront les enjeux?
La question identitaire sera présente, on n'y échappera pas, car c'est à travers elle que l'époque pose celle des nations. Elle se décline autour de nombreux thèmes: immigration, frontières, Europe, laïcité, place de l'islam, assimilation. Comment y échapper? On s'entête, dans certains milieux qui semblent incapables de sortir d'un matérialisme à courte vue, à ne pas prendre au sérieux la question identitaire, qui serait secondaire par rapport aux enjeux économiques. Pourtant, à travers elle, l'individu redevient un animal politique. Il ne s'agit plus, aujourd'hui, de gérer raisonnablement une société qui ne va pas trop mal, mais de défendre l'existence même de la nation française et de la civilisation française. Par temps calmes, la politique gère des intérêts potentiellement réconciliables et consensuels: dans les temps tragiques, elle canalise aussi les passions et des visions du monde.
La question de la réforme libérale du modèle social français se posera aussi, quoi qu'on en pense. Car François Fillon a beau ne pas avoir été élu à cause de son programme libéral, il ne l'a pas empêché de gagner la primaire non plus. Peut-être est-ce qu'une partie de la France croit aux vertus d'une thérapie de choc libérale? Chose certaine, ce morceau de programme pourrait contribuer à reconstituer, au moins partiellement, le temps de l'élection, le clivage gauche-droite dans sa forme la plus classique: la gauche présentera Fillon comme le candidat de l'argent et des privilégiés, et se présentera comme la seule capable de défendre les droits sociaux. Ce sera du théâtre, mais rien ne dit que cette pièce ne s'imposera pas aux Français. Mais la gauche est tellement éclatée qu'on ne sait trop qui, finalement, parviendra à porter ce programme. À l'heure où on se parle, on ne sait pas trop qui portera on étendard, au-delà de la seule question des primaires de la gauche.
Cela nous conduit à la question du FN, qui voudrait bien occuper le créneau du national-républicanisme, contre le libéral-conservatisme présumé de Fillon. En gros, le FN aimerait représenter la gauche national-chevènementiste contre la droite balladurienne. Le programme du FN mariniste ressemble de temps en temps à celui du défunt CERES auquel on ajouterait la lutte contre l'immigration. Le FN fait un souhait: que l'avenir de la gauche nationale soit la droite populiste. On verra d'ici quelques mois si ce pari était tenable. On sait qu'il n'est pas sans créer des tensions dans ses rangs.
[...] Les conservateurs français, comme ceux de partout en Occident, devront accepter une réalité pénible: la reconstruction du monde ne prendra pas qu'un mandat présidentiel, ni deux, ni même trois. C'est une tâche qui dépasse l'horizon politique à court et moyen terme. Ce qui ne nous dispense pas d'y œuvrer. Chaque génération doit savoir qu'elle n'est qu'un maillon dans la longue histoire d'un peuple, même si elle doit jouer chaque fois son rôle comme si l'avenir du pays dépendait d'elle. Car les conservateurs travaillent, pour emprunter les mots du poète québécois Pierre Perrault, pour la suite du monde."
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Voitures incendiées, policiers caillassés … : le bilan de la Saint-Sylvestre (en cours)
Aude (11)
Comme c’est régulièrement le cas au cours de la nuit du Nouvel an, des incendies de voiture ont occupé les sapeurs-pompiers carcassonnais pour débuter l’année 2017.
Les secours du chef-lieu sont intervenus à trois reprises entre 0 h 30 et 2 h 30 : c’est tout d’abord à Ozanam, rue Georges-Danton, qu’ils ont été sollicités, avant de rejoindre la rue Alexandre-Guiraud, quartier La Conte, pour maîtriser un 2e sinistre.
Les sapeurs-pompiers carcassonnais ont enfin de nouveau dû se rendre dans le quartier Ozanam, où une 3e et dernière voiture a été détruite par les flammes, rue Gabriel Fauré.
Morbihan (54)
Vannes. Véhicules et poubelles incendiés lors du réveillon
Les pompiers, aidés par la police sont intervenus plusieurs fois dans la soirée du 31 décembre, à Vannes, pour éteindre des incendies. Il n’était pas encore minuit que les pompiers ont été appelés pour intervenir rue Duplessis-de-Grenedan. Une voiture et des conteneurs poubelles étaient en feu. Lors de leur intervention, les pompiers ont été pris à partie par des groupes de jeunes qui leur lançaient des pétards. [...] Des grands conteneurs poubelles ont aussi été incendiés Toujours dans la soirée, un scooter a également pris feu rue Sonia-Delaunay ainsi que plusieurs poubelles, nécessitant l’intervention des pompiers et des policiers.
Hérault (34)
Mais à la vue du gyrophare, plutôt que de se ranger, le conducteur poursuit de plus belle. Et pire, selon les forces de l’ordre, l’automobiliste va les entraîner dans une véritable course-poursuite à travers les ruelles du quartier. Selon leurs témoignages, à leur passage, ils sont caillassés, des poubelles sont placées en travers pour bloquer leur progression. Ils décrivent un mouvement de foule visiblement très hostile. L’équipage, également fin connaisseur du secteur, choisit de se poster dans une rue et d’attendre le retour du suspect. Il finit par réapparaître et arrive droit sur la voiture sérigraphiée. C’est la collision. S’ensuit une interpellation musclée devant le refus d’obtempérer du chauffard.
Et pour cause, il n’est pas titulaire du permis de conduire, vient de vider presque la totalité d’une bouteille de vodka (1,04 g d’alcool dans le sang) et de fumer quelques joints. Les fonctionnaires l’extirpent manu militari du véhicule. Le garçon se débat et, dans la manœuvre, aurait tenté de saisir le pistolet Flash-ball d’un des équipiers. Ce que le suspect démentira en garde à vue. L’un des policiers l’a alors frappé à la tête avec la crosse de son arme. Occasionnant des blessures ayant nécessité des points de suture.
Les trois policiers ont, par la suite, déposé plainte pour violence, l’un d’eux faisant valoir une blessure au tibia. Dans la Twingo, ils saisiront un couteau à cran d’arrêt, un poing américain et 23g d’herbe de cannabis conditionnés en huit sachets. Déjà condamné pour trafic de stupéfiants et sous le coup d’un sursis en lien avec deux précédentes condamnations, ce Montpelliérain sans emploi ni domicile attitré a été déféré devant le parquet en vue d’être jugé en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel de Montpellier.
Bas-Rhin (67)
(…)
1 h : Retour au Neuhof, alors que la police est alertée d’un véhicule en feu, les fourgons sont la cible de tirs tendus de mortiers. Des fonctionnaires font usage de lacrymogène et du flash-ball pour mettre fin à l’affrontement, tandis que leurs collègues, munis de boucliers, protègent les pompiers. Aucun blessé n’est à déplorer.1 h 15 : Alors qu’un équipage de police contrôle un jeune homme dans le quartier des Hirondelles à Lingolsheim, un automobiliste leur fonce dessus. Il sera appréhendé plus tard et placé en garde à vue.
1 h 30 : les pompiers finissent d’intervenir au 2 rue Victor-Hugo à Schiltigheim où un balcon a pris feu au 14e (et dernier) étage d’un immeuble à la suite d’un tir de mortier, deux heures plus tôt. Les flammes se sont propagées à l’appartement. Celui-ci est heureusement vide. Cinq voisins ont été incommodés par les fumées. Ils ont tous pu regagner leur domicile après avoir été vus par des médecins du Samu. L’habitant du logement sinistré sera relogé dans de la famille. Dans le bâtiment, les riverains tiennent à souligner la rapidité et l’efficacité des pompiers et des policiers de Schiltigheim.
Un peu plus tôt, dans le périmètre du quartier des Ecrivains, les forces de l’ordre ont déploré quelques jets de projectiles – notamment des bouteilles – sur leur passage ou lors de leur mission de sécurisation pour éteindre des feux de voitures.
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Le mythe de l'immigration humaniste
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Sidérant d'entendre encore certains hommes politiques français nier la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes
Thibault de Montbrial revient sur les attentats de Berlin dans Le Figarovox. Extraits :
"[...] Le parcours d'Amri est consternant. Après avoir incendié le centre de réfugiés qui l'avait accueilli à son arrivé début 2011, l'intéressé a pu rester en Europe à l'issue de ses quatre années de détention en Italie ; repéré par les Allemands pour sa radicalisation, il a fait l'objet d'une surveillance pour le moins légère ; après le rejet de sa demande d'asile, il est demeuré sur le territoire européen ; enfin, après l'attentat et bien qu'il ait fait l'objet d'une fiche de recherche dans toute l'Europe, il a pu tranquillement traverser quatre frontières (Allemagne/Pays-Bas, Pays-Bas/Allemagne, Allemagne/France, France/Italie) tout en portant une arme sans être inquiété le moins du monde. Ces évènements successifs illustrent la faillite de la construction européenne en matière de sécurité, mélange d'angélisme idéologique et d'impuissance à appliquer ses propres textes.
Pour ce qui concerne le cas particulier des conséquences sécuritaires de la libre circulation au sein de l'espace Schengen, je suis frappé par le parallèle entre le parcours d'Amri et celui de Medhi Nemmouche fin mai 2014.
À l'époque, l'auteur de l'attaque du musée juif de Bruxelles (4 morts) avait pu tranquillement monter dans un autocar en Belgique et n'avait été arrêté à Marseille que par l'heureux hasard d'un contrôle douanier inopiné. Il avait passé la frontière belgo/française avec une kalachnikov dans son sac sans la moindre difficulté. Trente mois plus tard, et bien que les pays intéressés aient entretemps fait application des mécanismes dérogatoires du traité de Schengen permettant de reprendre les contrôles aux frontières, l'homme le plus recherché d'Europe a donc pu lui aussi franchir quatre frontières avec une arme à feu sans être inquiété le moins du monde, et c'est là encore un contrôle inopiné qui a permis sa neutralisation.
À chaque attentat, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le gruyère européen est traversé de part en part par ceux qui sont venus s'y attaquer. Il est à cet égard particulièrement navrant que la réponse du Président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker aux derniers évènements soit d'encourager à toujours plus d'ouverture. Vient un moment où on ne peut plus s'étonner que l'irresponsabilité de tels discours renforce l'attractivité de certains populismes.
En Allemagne, le débat s'est également focalisé sur l'accueil des migrants. Il est avéré que des djihadistes se glissent parmi ces derniers. Un principe de précaution doit-il être mis en place?
Non seulement il est avéré que des djihadistes se glissent parmi les migrants, mais tout le monde a oublié que le programme avait été annoncé dès l'hiver 2015! En effet, les services de sécurité italiens avaient indiqué dans une note que l'État islamique allait contribuer à organiser une vague migratoire sans précédent à compter de l'été, afin d'une part de déstabiliser l'Europe par le nombre de migrants et d'autre part de permettre, par les conséquences de la submersion sur l'efficacité des contrôles, l'infiltration de ses combattants au sein du territoire européen.
Force est de constater que le programme annoncé a été exécuté à la lettre. Outre les auteurs d'attaques ou de projets d'attaques en Allemagne rappelés ci-dessus, il faut se souvenir que plusieurs des auteurs de l'attaque du 13 novembre sont passés par la route des migrants. C'est également le cas de l'auteur de l'attaque du Thalys d'Août 2015, qui l'a détaillé récemment sur procès-verbal devant le Juge d'Instruction, ou encore de l'assaillant du commissariat du 18ème arrondissement de Paris, abattu par des policiers le 7 janvier 2016.
Dès lors, il est par hypothèse certain que d'autres individus sont ainsi entrés en Europe par la route des migrants et qu'ils attendent des instructions et/ou des moyens pour agir.
Dans ces conditions, je suis sidéré d'entendre encore certains hommes politiques français nier encore la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes, alors qu'elle a d'ores et déjà été judiciairement établie à de multiples reprises. [...]
Près de deux ans après la tuerie de Charlie Hebdo, l'Europe est-elle prête à relever le défi de l'islamisme et du terrorisme?
Le véritable défi qui est posé non seulement à l'Europe, mais à l'Occident, est celui de l'islamisme. Nombreux sont ceux qui évoquent encore «le terrorisme» comme s'il s'agissait d'une entité autonome. Il faut rappeler une fois encore que le terrorisme n'est qu'un moyen, mis au service d'une cause: l'islamisme, qui est une doctrine politique de conquête.
Or, le terrorisme n'est lui-même qu'un des moyens d'action de cette doctrine. En effet, pour s'en tenir à la France, nombreux sont ceux qui, dans le monde associatif notamment, sont aujourd'hui engagés dans un combat communautariste qui a vocation à saper notre lien social. Le CCIF est par exemple aussi actif qu'habile en la matière, combinant logique victimaire, culpabilisation de notre société et revendications communautaristes incessantes. Du côté de l'UOIF, la logique et les objectifs sont régulièrement mis en lumière, comme encore récemment dans l'excellente enquête de Bernard de la Villardière diffusée sur M6 qui a en particulier mis en exergue la duplicité de certains élus locaux.
Il faut rapprocher ces agissements des chiffres révélés par l'Institut Montaigne cet automne: 28 % de ceux qui se réclament de religion, de culture ou de tradition musulmane considèrent la charia comme supérieure à la loi de la république (avec une terrifiante proportion de 50 % chez les jeunes…). Il apparaît ainsi que le défi qui est proposé aux occidentaux par l'islamisme radical dépasse de loin la seule violence du terrorisme commis en son nom.
Cette «guerre» peut-elle être gagnée uniquement par une politique sécuritaire? Le combat est-il également idéologique et psychologique?
Bien entendu. C'est la nécessaire conséquence du constat qui précède. L'islamisme de conquête est loin de reposer exclusivement sur la violence. En toute hypothèse, il est essentiel de tenter d'éviter la fracture que les islamistes veulent nous imposer. Pour tenter d'y parvenir, il est absolument crucial de «réarmer» notre société sur les plans idéologiques et psychologiques. Les travaux de l'universitaire Gilles Kepel démontrent notamment que l'attirance d'une fraction de la jeunesse française pour le djihadisme repose pour beaucoup sur une quête de sens et une transcendance proposée par l'islam. [...] Ceux qui considèrent que l'Occident en général, et l'Europe en particulier, doit renier ses racines et s'accommoder d'un multiculturalisme qui gommerait ce socle millénaire commettent à cet égard une erreur stratégique calamiteuse. D'abord, ils offrent à notre ennemi l'un de ses arguments majeurs de recrutement, qui repose sur le constat de notre propre vacuité. Ensuite, et quelles que soient les intentions qui président à leurs errances, leur attitude n'est perçue que comme une faiblesse qui renforce la détermination islamiste. Enfin ils oublient que, dans la construction des individus comme celle des peuples, seule la connaissance et l'acceptation de son identité permet de se structurer et donc d'une part, de vivre selon des règles admises par chacun, et d'autre part, de tendre la main aux autres avec la confiance que confère cette solidité intérieure. [...]"
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I-Média S03E46 : Anis Amri portrait médiatique
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