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Le Général Piquemal soutient les policiers en colère - Versailles 11/11/2016
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Un djihadiste ayant exécuté 20 soldats syriens désarmés accueilli dans un foyer de réfugiés en Autriche
L’Orient Le Jour / AFP du 10 novembre
« Un Syrien de 27 ans a été formellement mis en accusation en Autriche pour l’exécution de 20 soldats gouvernementaux désarmés alors qu’il combattait dans une unité de l’Armée syrienne libre (ASL), a-t-on appris jeudi auprès du parquet.
L’homme avait été arrêté en juin dans un foyer de réfugiés de Kufstein, au Tyrol (ouest de l’Autriche), après avoir été dénoncé par un compatriote.En garde à vue, il a reconnu avoir « achevé » 20 soldats gouvernementaux blessés et désarmés à l’issue de combats, des faits qui se sont produits en 2013 et 2014 à Homs et dans sa région, dans le centre de la Syrie. Il est depuis revenu sur ses aveux, a précisé le parquet d’Innsbruck.
Le suspect combattait au sein des Brigades al-Farouk, une unité de l’ASL »
En mai 2013, le commandant de cette brigade (soutenue par la France et les Etats-Unis) a soulevé l’indignation en mangeant le coeur d’un soldat syrien.
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Le ministre belge des Migrations : « Cette crise des migrants n’est qu’un début »
Pour Théo Francken, secrétaire d’Etat à l’Asile et aux Migrations dans le gouvernement belge, « cette crise des migrants n’est qu’un début ». Dans un entretien à Knack, repris par Le Vif, le ministre (N-VA) explique en effet :
« Si on regarde le développement climatique, la désertification de l’Afrique, les guerres et les conflits partout dans le monde, on ne peut que constater que la pression sur les frontières extérieures de l’Union européenne ne fera qu’augmenter. Cette crise n’est qu’un début. »
Aussi vient-il de proposer une application beaucoup plus stricte de l’accord de Dublin, afin d’en limiter le nombre :
« Nous devons faire comprendre aux réfugiés que prendre un bateau n’offre aucune garantie à un séjour en Europe. »
« À moment donné, explique Théo Francken, huit mille Irakiens ont demandé asile. Ils pensaient vraiment qu’on leur donnerait deux mille euros, une belle voiture et un appartement, et qu’ensuite ils pourraient faire venir leurs familles. Cette illusion leur a été vendue par les passeurs et circulait aussi sur la Toile. En réalité, ils se sont retrouvés dans une caserne au Limbourg ou en Flandre-Occidentale. Mais ils n’avaient évidemment pas payé les passeurs pour ça et donc leur déception s’est répandue comme une traînée de poudre sur internet : “Vous ne devez pas venir, car ce n’est vraiment rien ici. » »
En mai dernier, visitant un centre pour réfugiés, Théo Francken avait s’était vivement agacé du peu de reconnaissance que ceux-ci manifestaient à la Belgique de les avoir accueillis :
« Vous êtes des dizaines de milliers à être entrés dans notre pays en quelques semaines. Ce n’est pas évident pour notre pays, ni pour l’opinion publique. Nous faisons de notre mieux, nous essayons d’assurer un accueil digne. Avoir un peu de reconnaissance serait opportun. »
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Marion Maréchal-Le Pen prend la défense de Jean-Pierre Pernaut
Par un tweet publié il y a moins d’une heure, Marion Maréchal-Le Pen a pris la défense de Jean-Pierre Pernaut : « Honte à tous les soldats du politiquement correct qui s’attaquent à Jean-Pierre Pernaut après qu’il ait osé évoquer une simple évidence. » Le présentateur vedette de TF1 est l’objet d’une vindicte depuis qu’hier, lors du journal de 13 heures, il a eu cette phrase de transition entre le reportage consacré aux SDF à Limoges et les images de centres pour migrants : « Plus de place pour les sans abri mais, en même temps, les centres pour migrants continuent d’ouvrir partout en France. »
Un « dérapage », se sont indignés plusieurs journaux, rappelant que, sur son compte Twitter personnel, Jean-Pierre Pernaut avait déjà qualifié d’« hérésie », en septembre dernier, le projet d’ouverture d’un camp pour migrants entre Versailles et Saint-Quentin, dans les Yvelines.
Aux manettes du 13 heures de TF1 depuis 1988 – il a succédé à Yves Mourousi et Marie-Laure Augry –, Jean-Pierre Pernaut attire chaque jour avec son « JT en sabots crottés révérant les belles régions, les métiers oubliés et la maouche ardéchoise cuisinée comme grand-maman », comme l’écrivit Libération, plein de mépris, plus de 6 millions de téléspectateurs, un record en Europe !
Honte à tous les soldats du politiquement correct qui s’attaquent à @pernautjp après qu’il ait osé évoquer une simple évidence. pic.twitter.com/FplvjqdOKI
— Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 11 novembre 2016
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Le fiasco du démantèlement de la jungle de Calais : Bernard Cazeneuve promet de l’aide aux migrants qui reviendraient à Calais !
Migrants qui s’évaporent du centre d’accueil où ils ont été relogés, clandestins qui refont surface à Calais, petites jungles sauvages qui poussent sur le territoire national, migrants éparpillés aux quatre coins de France, ce sont parmi les conséquences du démantèlement de la jungle calaisienne que les pouvoirs publics ont laissé se développer pendant des mois et des mois avant de réagir pour mettre fin à sa prolifération !
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, en déplacement à Calais une semaine après le démantèlement complet de la « Jungle », a cependant promis lundi « des dispositifs de prise en charge des migrants qui reviendraient à Calais ». « J’ai pris des engagements vis-à-vis des associations « , a déclaré le ministre dans un discours de remerciement aux forces de l’ordre et aux associations pour leur travail à Calais.
Il a ensuite, devant 200 à 300 personnes rassemblés dans une caserne, parlé de « la mise en place d’un dispositif humanitaire qui demeurera, et mobilisera les acteurs associatifs dans une relation de confiance ». Le ministre de l’Intérieur a d’autre part rappelé qu’il allait maintenir à Calais « des forces de police et gendarmerie pour lutter contre l’immigration irrégulière » et les filières de passeurs.
Tout ce beau discours est la preuve même que le gouvernement craint le retour des clandestins sur le territoire calaisien et la renaissance de la jungle de Calais ! Réchauffement climatique ou pas…
Francesca de Villasmundo
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Aucune arrestation un mois après l'assassinat manqué de Viry-Châtillon : à quoi sert le gouvernement ?
A quoi sert Bernard Cazeneuve ? Comment peut-il justifier - nous sommes tout de même au XXIe siècle - qu'avec tous les moyens dont disposent l'Etat et les forces de l'ordre il n'y ait aucune arrestation, aucune avancée décisive dans l'enquête, un mois après l'ignoble et terrifiante tentative d'assassinat de policiers à Viry-Châtillon (qui n'était, d'ailleurs, pas la première) ? A quoi sert tout notre appareil d'Etat, de Ministères, de Services, Agences et tout ce qu'on voudra, quand un semble-gouvernement et un semble-Ministère de l'Intérieur sont infoutus, en un mois, de savoir qui a fait quoi, ou, au moins, d'être sur une ou plusieurs pistes sérieuses ?
Il est clair que, dans un pays normal, des démissions en cascade suivraient cette inertie, cette mort clinique, cet électro-encéphalogramme plat des services de notre semble-Etat. Mais nous ne sommes pas dans un régime politique normal, nous sommes dans une république idéologique, et cela change tout.
Et si la vérité, pour en revenir à cette affaire de Viry-Châtillon qui, curieusement, piétine, était en réalité très facile à trouver ?
1. Il n'est pas interdit de trouver impossible que la police et les services qui ont - mal - succédé aux Renseignements généraux ne sachent pas, au moins en gros, quel groupe est à l'origine de la tentative d’assassinat ; ni, toujours en gros, où se trouvent tout ou partie de ses membres. Mais pour suivre attentivement l'actualité, nous savons bien, aussi, que l'on ne compte plus le nombre de fois où des policiers, contrôlant ou cherchant à arrêter une ou plusieurs personnes ont vu, instantanément, une cinquantaine ou plus de « voisins » se regrouper pour empêcher physiquement l'interpellation. Et la police battre en retraite, car des projectiles divers étaient lançés des fenêtres et, autre joyeuseté - des parpaings tombaient des toits-terrasses.
2. Il n'est pas interdit non plus de penser que, en réalité, à quelques mois des élections, le gouvernement sait très bien ce qu'il doit savoir, mais qu'il ne veut pas prendre le risque d'un embrasement de Viry-Châtillon et, par contagion-solidarité, des banlieues de la France entière, la racaille de toutes les zones de non-droit volant au secours de la racaille de Viry. Le « Un pour tous, tous pour un » de nos chers Trois mousquetaires inversé, en somme, et mis au service de la délinquance. Le syndrome de Malik Oussekine, qui paralysait tant Jacques Chirac, est toujours agissant dans notre classe politique, dont on peut dire que ce n'est pas le courage qui l'étouffe...
Certes, on pourra toujours nous dire que nous échafaudons des hypothèses : alors, il faudrait admettre que la totalité des services de police et de renseignement d'un grand pays développé, en plein XXIe siècle, ne peut savoir ce qui se passe dans le pays. Et, là, franchement, c'est cela qui nous paraîtrait incroyable...
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La « déradicalisation » : ça ne sert à rien mais ça peut rapporter gros
Le business de la déradicalisation, qui peut rapporter gros en argent public, est de plus en plus mis en cause pour son inefficacité et son amateurisme, et France Inter vient de publier une enquête tout à fait édifiante sur ce business « pas très sérieux » auquel Manuel Valls a promis d’affecter « plus de 100 millions d’euros, sur trois ans », soit « l’équivalent du budget annuel de l’Elysée ».
« Aujourd’hui, près de 80 structures travaillent sur ce nouveau marché », et la sénatrice écologiste Esther Benbassa s’est indignée auprès de France Inter de ce qu’elle a vu dans le cadre d’une mission parlementaire :
« Plus on avançait, plus on se rendait compte qu’il y avait des associations qui s’étaient engouffrées dans le créneau parce que ça rapporte de l’argent, et que ces associations faisaient n’importe quoi. Je n’aime pas utiliser les mots d’ »escroc » ou de « charlatan », mais je parlerais de gens totalement incompétents ! Qui ne connaissaient pas le sujet du tout ! »
L’élue ajoute :
« Tout le monde peut s’engouffrer parce que ce n’est pas difficile, on donne trois cours d’islam et on fait de la palabre ! On fait d’abord de l’effet auprès de la préfecture ou du département, on se fait ensuite quelques interviews et après on devient la personnalité du coin ! Les médias vous tombent dessus et vous devenez des vedettes. »
On pense ainsi à la Maison de la prévention de la radicalisation, crée en 2014 en Seine-Saint-Denis et « subventionnée par le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la déradicalisation (CIPDR) et par la préfecture de police de Paris ». Sa fondatrice, Sonia Imloul, a été depuis mise en examen pour détournements de fonds public. Julien Revial, qui était le numéro deux de cette structure, vient de publier un livre, Cellule de déradicalisation, chronique d’une désillusion (éd. Michalon) et explique :
« Quand je voyais certains articles de presse, je me demandais vraiment si c’était la structure dans laquelle je travaillais ! On parlait de juristes, de “victimologues-criminologues“, de gens avec des compétences très solides, alors que, dans la réalité, il y avait Sonia (Imloul), moi qui n’avait aucune compétence sur ce sujet et la personne chargée du pôle psychologie qui était stagiaire. »
Pour Jean Maillard, vice-président du tribunal de grande instance de Créteil et représentant du syndicat FO Magistrats, les pouvoirs publics ont voulu aller trop vite, l’action a précédé la réflexion.
« Comme on ne sait pas ce qu’est la radicalisation, on sait encore moins ce qu’est la déradicalisation. Donc on est dans l’invention d’un concept dans lequel on cherche à mettre en place des dispositifs avant d’avoir défini ce sur quoi on allait agir. Et quiconque se présente aujourd’hui comme expert en radicalité ou « déradicalisateur en chef » peut se voir attribuer des crédits qui ne vont ni à la police ni à la justice. »
Et c’est ainsi, comme disait Alexandre Vialatte, qu’Allah est grand.
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Économie – Immigration – Ingérence
Bernard Plouvier
Débarrassée de sa boue et de ses relents de scandales privés, la campagne de la présidentielle aux USA a porté sur les trois points mentionnés en titre et qui forment le bilan désastreux des deux mandats de Barack-Hussein Obama, dont l’Europe occidentale et scandinave a subi de plein fouet les tristes conséquences.
En tous pays hautement civilisé, l’économie globale n’a objectivement apporté que ruine industrielle et agricole. Fort heureusement pour les Européens, les USA n’échappent pas plus aux délocalisations d’entreprises que l’Europe occidentale et scandinave. Seuls les services, qui nécessitent un haut niveau de valeur ajoutée cérébrale, sont en pleine expansion.
Rappelez-vous : c’est au début de l’ère nouvelle, dans la première moitié des années 1980, qu’est apparu ce triste néologisme de « délocalisation d’entreprises », ce qui fut une cause de chômage massif et de très longue durée (une durée nettement plus importante que celle de la crise de 1929-39) pour les ouvriers US et européens.
Avant de célébrer comme un grand moment de notre histoire nationale les « années Mitterrand », il serait bon de se souvenir que c’est ce bourgeois avide, ce socialiste de salons, qui a précipité la France dans le globalo-mondialisme. Mitterrand, ce n’était toutefois rien, en matière de capacité de nuisance, comparé au crypto-islamiste Obama.
« C’est aux fruits qu’on juge l’arbre » semble avoir dit l’un des plus grands penseurs de l’humanité. Obama, ce fut en de nombreux pays musulmans le remplacement violent des potentats calmes par les plus féroces islamistes : Tunisie, Libye, Syrie sont les joyaux du triste sire qui va enfin quitter la scène. Il a échoué au Yémen, mais a remarquablement poursuivi l’œuvre de son prédécesseur quasi-idiot en Irak et en Afghanistan, parvenant même à laisser se développer l’État Islamique du Kurdistan, qu’il faut désormais anéantir pour cause de résurrection imprévue du califat, lorgné par les Saoudiens.
La collusion Obama-Erdogan, en dépit de pseudo-querelles destinées à masquer le but du jeu, est l’élément le moins discret de la politique pro-touranienne des maîtres de la globalo-mondialisation : on flatte le racisme pantouranien et le sectarisme sunnite pour mieux exploiter les richesses naturelles de pays qui – heureuse « coïncidence » ! – bordent les frontières du sud de la Russie et de l’est de la Chine.
L’Europe, ravagée par l’économie globale, s’est vue envahir par des millions d’immigrés en provenance d’Afrique, du Proche et du moyen-Orients. C’est un double avantage pour les sponsors d’Obama (et de Dame Hillary, la perdante) : on accroît la consommation européenne et on pourrit ses sociétés par l’agent le plus pernicieux qui soit, l’islam violent, djihadiste, sectaire et rétrograde.
Enfin, la doctrine globalo-mondialiste a créé, dans les années 1990, le « Droit d’ingérence »… rappelez-vous encore ce merveilleux Kouchner qui voulait lancer la France en guerre contre l’Iran chiite dont le président (effectivement maboule) injuriait quotidiennement l’État d’Israël et contestait la réalité même de la Shoah, source perpétuelle de royalties.
Cette ingérence a échoué partout : la République centrafricaine, le Mali, la Libye (et il ne faudrait pas oublier le Tchad ni l’ex-Haute-Volta ou Burkina-Faso) sont ingouvernables, minés par l’islam djihadiste que l’intervention française n’a su maîtriser. Bien au contraire, l’intervention de « diables étrangers » n’a fait qu’accroître fort logiquement les effectifs des agents de la subversion. Les gouvernants français (mais aussi britanniques – en Irak et en Afghanistan - ou italiens – en Libye) se sont comportés en bons petits soldats – légèrement abrutis – du sieur Obama.
Abrutis, parce qu’il faut soit être très stupide, soit avoir des raisons personnelles, pour continuer à détruire l’outil industriel national, gêner considérablement l’agriculture et la pêche, pénaliser le commerce extérieur en acceptant des conditions imposées par les globalo-mondialistes (via leurs valets de l’organisme supranational de Bruxelles), enfin pour admettre d’énormes quantités d’immigrés-« réfugiés »-envahisseurs extra-européens en des pays où existent une foule de chômeurs (un peu plus de cinq millions, toutes catégories réunies, pour la seule France).
Obama s’en va et sa candidate est battue. Tant mieux ! Nul Président US depuis Franklin Roosevelt n’a autant fait pour détruire l’Europe (son successeur Harry Truman fut, au contraire, un bienfaiteur de l’Europe au nom d’une communauté d’origine que cet homme de bon sens se refusait à ignorer). Il reste à espérer que les USA, où Président et Congrès sont du même parti, vont calmer le jeu politique mondial, en évitant de pourrir davantage la situation européenne et celle des rives du Pacifique.
Trump apporte un espoir de relations moins tendues avec la Chine et la Russie. Peut-être voudra-t-il bien s’occuper de la misère industrielle de son énorme pays et, durant les quatre prochaines années, oublier de pourrir la vie des Européens et se désintéresser du « devoir d’ingérence » dans les pays du Tiers-Monde où l’on joue les prolongations du triste XXe siècle. Peut-être s’agira-t-il d’un Président qui n’utilisera plus les immigrés mahométans comme d’agents de pourrissement des sociétés occidentales.
Du moins peut-on l’espérer.
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Mathieu Bock-Côté : la crèche et la nation
FIGAROVOX/CHRONIQUE - Ce mercredi, le Conseil d’État rend sa décision relative à la place des crèches dans les bâtiments publics. Pour Mathieu Bock-Côté, si toutes les convictions sont égales devant la loi, toutes les traditions religieuses ne le sont pas devant la mémoire.
Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l’auteur d’Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle : aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique, vient de paraître aux éditions du Cerf.
Rares sont ceux, probablement, qui n’abordent pas avec une certaine perplexité la querelle entourant la place accordée ou non à la crèche dans les bâtiments publics. Non pas qu’elle soit sans intérêt : au contraire, cette querelle pose la question du rapport de la nation française avec le catholicisme, qui l’a marqué d’une profonde empreinte, et qui est encore agissant en elle, malgré la sacralisation de la laïcité républicaine. N’est-il pas légitime que l’identité historique d’une nation s’inscrive de différentes manières au cœur de ses institutions ? En fait, on se demande comment on peut voir dans la présence publique de ce symbole un scandale, à une époque où le catholicisme n’a plus rien de conquérant et semble surtout demander qu’on reconnaisse sa valeur patrimoniale. Faut-il vraiment s’offusquer de cette trace visible de la religion du pays dans ses institutions ? La crèche compromet-elle sérieusement la laïcité ? Qui s’imagine vraiment que le catholicisme français témoignerait ici d’un fantasme de la restauration ? […]
La suite sur Le Figaro
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Mathieu-Bock-Cote-la-creche-et-la
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Les « pays conquis » de l'islam français
Sur fonds d’immigration massive, l’islam transforme culturellement certains quartiers ou certaines villes. Ces territoires urbains sont en pleine autonomie culturelle va-t-on vers l’autonomie politique ?
Le sociologue Christophe Guilluy, issu de la gauche intellectuelle, a bien montré dans ses écrits le phénomène de mutation de population à l'œuvre dans les banlieues des grandes villes françaises : les classes populaires traditionnelles (ouvriers et employés) y sont progressivement remplacées par des habitants d'origine immigrée venus principalement du Continent africain (Maghreb et Afrique subsaharienne). Les anciens habitants et leurs enfants rejoignent les zones périurbaines ou le monde rural. Place est faite dans les quartiers difficiles pour les arrivés de fraîche date. Cette forte poussée migratoire a pour conséquence d'islamiser certains quartiers périphériques. Ce phénomène s'est beaucoup renforcé et accéléré à partir des années 1990. En vingt ans, cette islamisation culturelle et religieuse prend différentes formes, plus ou moins visibles sur notre territoire national. Comment ne pas faire un parallèle avec la réislamisation de l'Algérie dans les années 1980, après vingt de « socialisme éclairé » du FLN ?
Fini le vivre-ensemble
Tout d'abord les commerces changent. Enseignes de restauration rapide hallal (du kebab au Burger de poulet), vêtements orientaux ou islamiquement corrects, librairies coraniques, voyagistes spécialisés dans les pèlerinages à la Mecque, bars à chicha (narguilé), se généralisent. Le vendredi, les fidèles arborant des tenues religieuses affluent vers les lieux de cultes qui se répartissent en mosquées ayant pignons sur rue et en salles de prières souvent dissimulées derrière des paravents associatifs et culturels. Dans les autobus, les chauffeurs sont barbus, portent des bracelets pro-palestiniens, tandis que la moitié des femmes sont voilées. Des écoles coraniques sont créées : elles apprennent les rudiments de rislam et assurent du soutien scolaire. Les antennes paraboliques qui fleurissent sur les balcons assurent la retransmission des chaînes télévisées du monde arabe.
En mai 2016, le Figaro Magazine a publié un reportage édifiant sur Saint-Denis, l'ancienne nécropole royale française rebaptisée par les journalistes « Molenbeek-sur-Seine », en référence au quartier marocain de Bruxelles, devenu un des foyers européens du terrorisme islamique. Avec la complicité de la mairie communiste qui s'est auto-persuadée que l’on « videra les mosquées comme l'on a vidé les églises », des quartiers entiers de Saint-Denis se sont communautarisés à l'extrême. Ce n'est pas par hasard que Saint-Étienne-du-Rouvray où a eu lieu cet été le martyr du père Hamel, se trouve être une ville communiste depuis des décennies ! Ce reportage du Figaro Magazine arrivait aux mêmes conclusions que celui de l'hebdomadaire Marianne paru le 16 novembre 2015 : une islamisation rampante grignote peu à peu certains quartiers sans laisser de place aucune à la fameuse « mixité sociale » ou au « vivre ensemble » dont se gargarisent bien des élus... Nous assistons bien à la création d'enclaves musulmanes en France avec leurs exigences en matière de restauration scolaire et d'horaires décalés pour les hommes et les femmes dans les piscines publiques.
L'œil du Maire
Cette communautarisation crée de fait une monoculture dans de nombreux quartiers HLM : les familles musulmanes sont les seules à accepter d'y habiter. Les petits fonctionnaires (policiers, infirmières) d'origine européenne préfèrent désormais construire des pavillons à 40 km de la capitale plutôt que de vivre en minorité dans ces grands ensembles. Les derniers commerces généralistes ferment pour céder la place à d'autres conformes à la mono-économie hallal qui se généralise. On en a vu récemment un exemple probant avec la volonté du maire LR de Colombes (Hauts-de-Seine), Nicole Goueta, de casser le bail de son office HLM avec une supérette hallal ayant remplacé, ni vue ni connue un commerce généraliste. Pour les derniers habitants européens du quartier, il était devenu impossible d'acheter une bouteille de vin ou une tranche de jambon !
Les biais de réislamisation des jeunes Français d'origine immigrée de la deuxième ou troisième génération sont multiples : mariage avec des conjoints ayant grandi dans le pays d'origine de leur famille, prédications salafistes, séjours en prison... À l'époque du premier septennat de François Mitterrand, la « marche des beurs » et SOS Racisme prétendaient mieux insérer les immigrés en France. Aujourd'hui ces derniers préfèrent se tourner vers les mouvements qui dénoncent l’ « islamophobie ». L'islamisme est en train de parvenir dans nos banlieues à fédérer plus que toute autre cause, la fraction chaque jour plus large de la jeunesse qui refuse l'assimilation à la société française. L'islam est un étendard radical qui offre une perspective révolutionnaire à ses promoteurs. L'islamisme pousse ses ouailles à adhérer à des solidarités internationales qui vont de la cause palestinienne à celle de l'État Islamique.
Antoine Ciney monde&vie 3 novembre 2016