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immigration - Page 1117

  • Vous en avez assez d’être français : votez Juppé

    Si vous voulez poursuivre le processus d’abandon de nos libertés dans un lâche et lâche soulagement sénile, votre candidat est tout trouvé.

    Les Français seraient donc des enfants, de grands enfants. C’est en gros, ce que pensent les tenants du système. Lisez l’interview donnée le 11 mai aux Échos par Alain Juppé. A la fin de cet entretien, la journaliste pose cette question à l’ancien premier ministre : « Selon les sondages, vous pourriez être au second tour en 2017 face à Marine Le Pen. Comment faire ce travail de pédagogie face à la force du FN ? »

    La question porte en elle toute la condescendance de ceux qui savent ce qui est juste et bon pour les Français. En effet, le pédagogue, c’est celui qui sait, c’est l’apprenant – pour reprendre la diarrhée verbale de l’Éducation nationale -, celui qui enseigne aux enfants (du grec παῖς, enfant). La lutte contre le Front National n’est donc pas, pour ces « sachants », un débat idées contre idées, faits contre faits, égal contre égal. Non, c’est une leçon que l’on doit dispenser à ces grands enfants que sont les Français qui, à près de 30 % votent pour le Front National.

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  • Crise migratoire : que faire ? Débat entre Jean-Yves Le Gallou et Catherine Wihtol de Wenden

    Crise migratoire : que faire ? Débat choc entre Catherine Wihtol de Wenden (politologue, sociologue et militante du droit à l’immigration en France) et Jean-Yves Le Gallou, haut fonctionnaire, ancien député européen, cofondateur du club de l’Horloge et président du think tank Polémia, en direct sur Radio Sputnik le 12 mai 2016.

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  • Allemagne : 369 signalements de terroristes parmi les migrants

    Voilà une information qui va affaiblir encore un peu plus la chancelière Angela Merkel. Mercredi, les médias allemands relayaient une information de la police fédérale (BKA), selon laquelle 369 signalements de terroristes potentiels avaient été reçus à ce jour, concernant des immigrants arrivés depuis l’été dernier. Sur ce nombre, 40 font actuellement l’objet d’une enquête. « Les services de sécurité allemands ont des informations qui permettent de penser que des membres et sympathisants d’organisations terroristes infiltrent les groupes de migrants de manière ciblée et organisée, dans le but de conduire des attaques en Allemagne », a expliqué un porte-parole de la police fédérale.

    Certains signalements de terroristes potentiels proviennent de demandeurs d’asile résidant dans les camps de réfugiés. Environ 60 % des immigrants arrivés depuis l’année dernière en Italie n’avaient pas de passeport ni aucun document permettant de les identifier, ce qui a grandement facilité l’infiltration de djihadistes de l’Etat islamique.

    Même certains leaders de la CDU d’Angela Merkel reconnaissent désormais le grave impact sur la sécurité nationale de l’accueil inconsidéré de ces immigrants clandestins majoritairement musulmans. Ainsi Wolfgang Bosbach, président de la commission des affaires intérieure du Bundestag, a prévenu après les révélations de la police fédérale : « Nous devons traiter les répercussions pour la sécurité très, très sérieusement, (…) les dramatiques attaques à Paris et Bruxelles nous avaient déjà fait prendre conscience de cela. »

    En janvier déjà, la police allemande avait parlé de « migrants » suspectés d’être des terroristes islamiques, mais ses chiffres étaient moitié moindres (213 signalements et 18 enquêtes en cours). Après l’annonce des nouveaux chiffres, la gauche a réagi, comme on pouvait s’y attendre, en appelant à éviter tout alarmisme. Mais il semble que les Allemands se laissent de moins en moins prendre à la propagande des grands partis politiques et des médias. Un nouveau sondage publié jeudi pour Infratest Dimap montre que 60 % des Allemands sont désormais d’accord avec le parti anti-immigration AfD sur le fait que l’islam ne fait pas partie de l’Allemagne, contre seulement 34 % qui estiment le contraire, comme la chancelière.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent n° 8608 daté du 14 mai 2016

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  • Abolir le système d’éducation socialisé pour libérer la jeunesse autochtone du fardeau islamo-immigré

    Je lis que l’aile droite du groupe parlementaire dit des “Républicains” propose de soumettre au strict contrôle du gouvernement l’ouverture d’écoles dites “hors contrat”. Une proposition de loi a été déposée en ce sens (lire ici). Il s’agit, selon les initiateurs, de lutter contre la constitution d’un enseignement parallèle de nature islamiste.

    Je cite un extrait :

    Il existe en France 1 300 écoles privées hors contrat. Parmi celles-ci, il existe 300 établissements confessionnels. 56 000 enfants et adolescents y sont scolarisés, dont 4 000 à 5 000 dans des structures musulmanes.

    Le contrôle de l’État sur ces écoles apparaît largement insuffisant : ouvrir un établissement d’enseignement répond à un régime déclaratif sans qu’un contrôle exhaustif ne soit systématiquement réalisé.

    Cette situation est intolérable. Les lieux d’enseignements doivent rester des sanctuaires préservés de toute influence idéologique ou politique contraire aux valeurs républicaines et doivent poursuivre un projet commun : celui de la construction d’une communauté nationale. Les écoles doivent demeurer des lieux où se transmettent les savoirs et non les idéologies.

    Ces déclarations appellent quelques observations.

    Tout d’abord, ce que l’on nomme “la droite républicaine” continue de développer des théories constructivistes propres à la gauche socialiste ou marxiste. Théories depuis longtemps convaincues d’absurdité. On ne “construit pas” culturellement une nation : elle existe ou non.

    Il s’agit là du problème récurrent de la pensée politique hexagonale : la confusion entre le gouvernement – appelé en France “l’État” – et la nationalité, qui est une communauté ethnique. Autant dire que la “construction” d’une “communauté nationale” avec un salmigondis de peuplades du tiers-monde relève, au mieux, d’une naïveté confondante.

    Les parlementaires évoquent des “sanctuaires préservés de toute influence idéologique ou politique contraire aux valeurs républicaines”. Il y a là une contradiction dans les termes. Soit les écoles sont neutres, soit elles sont des instruments d’embrigadement idéologique afin de façonner la vision du monde de la jeunesse.

    En évoquant les “valeurs républicaines”, il est évident que cette neutralité n’existe pas. Au demeurant, nul ne sait ce que sont ces “valeurs républicaines” si ce n’est un appel permanent, de la part du gouvernement, à une soumission aveugle au pouvoir politique. L’indigence intellectuelle est là encore la règle d’un système en bout de course.

    Ensuite, les écoles du régime républicain ont été historiquement conçues pour détruire l’influence catholique en France et sont donc, depuis Jules Ferry, des outils de guerre idéologique au service de l’idéologie révolutionnaire.

    Enfin, parler de “neutralité” quand on évoque les écoles du système français est littéralement se moquer des gens : c’est le foyer le plus radical du socialisme en France. Il suffit à n’importe qui d’aller faire une visite de courtoisie dans une salle de professeurs pour mesurer la “neutralité” idéologique de ce ramassis de communistes.

    L’immigration musulmane accouche d’une tyrannie

    Comme il est précisément impossible de “construire une communauté nationale”, puisqu’elle n’est pas naturelle, il faut donc user de la coercition. C’est là une contradiction interne propre au système hexagonal actuel : nier les réalités ethno-culturelles, raciales, religieuses et tenter, à toute force, de poursuivre ce rêve socialiste d’une république abstraite, déracinée et universelle.

    Désolé, mais ce projet faustien est et restera inaccessible aux migrants sénégalais ou algériens.

    Les élites du système vont logiquement continuer de vouloir faire mentir la nature et ses lois par des dispositions gouvernementales de plus en plus autoritaires. Puisque les Blancs et les afro-musulmans ne veulent ni ne peuvent vivre ensemble, on va les forcer à vivre ensemble, y compris sous la menace. Ce qui loin de faire baisser la pression sur le système va l’accroître, accélérant dialectiquement sa chute.

    Pour être politiquement corrects et constitutionnellement dans les clous, les parlementaires de la “droite républicaine” veulent donc créer une une loi s’appliquant à tout le monde à défaut de cibler les musulmans. Ce qui reviendra à s’appliquer, en pratique, aux établissements hors-contrat “non-conformes”, peuplés de jeunes de souche européenne.

    Il s’agit là d’un nouvel exemple de réduction de liberté induite par l’immigration musulmane au détriment des populations autochtones. Les états multiraciaux évoluent tous fatalement vers des tyrannies car seule la répression peut maintenir un semblant d’unité politique. En définitive, le gouvernement ne pense qu’à sa préservation et non pas aux intérêts du peuple. C’est-à-dire, des vôtres.

    Comme je l’ai déjà dit, si “l’islam républicain” est une fiction pour faibles d’esprit, l’hypothèse d’une république islamique coercitive se dessine un peu plus chaque jour.

    Libérer la jeunesse d’origine européenne de l’éducation socialisée

    Le principe de base : ils ne veulent pas de nous, nous ne voulons pas d’eux. Dès lors que nous n’avons aucun destin en commun, nous n’avons aucun devoir de solidarité de quelque ordre que ce soit vis-à-vis des allogènes.

    Cette réaction naturelle est d’ailleurs celle de la bourgeoisie de gauche qui cherche systématiquement à protéger sa progéniture de la “diversité” raciale et religieuse, véritable frein au développement des enfants blancs, en l’inscrivant dans des établissements privés.

    Des propositions simples et radicales : abolition du système socialisé d’éducation, privatisation globale via, notamment, un “chèque éducation” et fédéralisation territoriale du système. Sans le démantèlement de ce système d’embrigadement de type soviétique, le niveau moyen des jeunes de souche européenne continuera de chuter tandis que le prolétariat blanc paiera toujours plus pour offrir un système de garderie à des millions d’analphabètes allogènes, de 3 à 16 ans.

    Tant que le gouvernement central continuera d’avoir pour seule priorité la défense de son propre pouvoir, il continuera de vouloir maintenir cette fiction qu’est la “construction d’une communauté nationale” payée par les Blancs. Formulé autrement, le gouvernement continuera, pour se maintenir, de mener des politiques qui portent atteinte aux intérêts et droits fondamentaux des populations de souche.

    Il en va de même de la corporation socialiste du ministère concerné, à savoir l’énorme masse des professeurs et autres personnels dits “d’éducation” dont le seul soucis est la défense petite-bourgeoise de leurs exorbitants privilèges de caste. Privilèges pudiquement nommés “acquis sociaux” par le système.

    La fin de l’état social – et son volet crucial qu’est la libéralisation massive de l’enseignement d’état – est une condition incontournable de la libération des populations autochtones du fardeau de l’immigration extra-européenne. Les illégitimes transferts de fonds “républicains” vers les allogènes, notamment dans le secteur dit “de l’éducation”, ne faisant qu’alimenter des éléments inaptes et improductifs qui, au surplus, colonisent un territoire où ils n’ont pas lieu de vivre.

    En résumé, la mesure de la “droite républicaine” est en réalité d’essence socialo-marxiste et cosmopolite, contribuant à priver d’avenir les nouvelles générations de souche européenne.

    Bonne nouvelle : l’état-providence républicain est en banqueroute et son effondrement, inéluctable. Faute d’une libération volontaire, elle se fera par le fait accompli.

    En conclusion

    Un certain nombre de lecteurs seront en proie au doute. Alors, plutôt que des mots, des images. Celles du tonneau des Danaïdes de la garderie en faveur du tiers-monde. Ci-dessous, un reportage sur les “internats d’excellence”, terme mensonger marqué du sceau de l’hypocrisie traditionnelle du personnel politique républicain. Ces internats concentrent les ratés allogènes dont le système, gouverné par l’idéologie antiraciste, a entrepris le sauvetage pendant que des petits Gaulois de souche anonymes se débrouillent seuls dans les profondeurs de l’Auvergne ou de la Bourgogne :

  • La fuite des Blancs des grandes villes européennes s’accélère

    EUROPE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : C’est un phénomène à l’échelle européenne, pourtant massif, sur lequel les médias du système sont curieusement peu loquaces : le « white flight » ou fuite des Blancs. Les classes moyennes blanches quittent un quartier lorsque celui-ci connaît un afflux de populations immigrées. En clair : au‑delà d’un certain seuil, l’immigration provoque brutalement le départ des Blancs.

    Au Royaume‑Uni, selon le recensement de la population, entre 2001 et 2011, 620 000 Blancs ont quitté Londres, soit 14 % ! Alors que dans le même temps, le nombre d’habitants de Londres s’est accru d’un million… Cette « fuite des Blancs » aggrave la séparation et la concentration ethnique. D’autre part, elle témoigne aussi du remplacement de population en cours. Les Blancs britanniques sont devenus minoritaires à Londres, avec seulement 45 % de la population en 2011 contre 58 % en 2001. Difficile de ne pas faire le lien avec l’élection de Sadiq Khan, nouveau maire de Londres, musulman d’origine pakistanaise…

    Pourtant, face à cet afflux massif des années 2000, l’immigration étrangère est devenue l’une des préoccupations majeures des Britanniques comme le montrent les résultats électoraux croissants de l’Ukip, le parti nationaliste britannique. Durant la décennie, la population d’Angleterre et de Galles née à l’étranger a augmenté de trois millions de personnes (+ 63 % !). Et l’aggravation de la crise migratoire depuis deux ans ne permet pas d’imaginer que ce phénomène de fuite des Blancs ait diminué…

    Ce phénomène existe aussi en France, en particulier à Paris. L’arrivée des populations étrangères a souvent dégradé la qualité de vie,  en proche banlieue, dans le nord et l’est de l’agglomération parisienne. Cela a entraîné le départ massif des populations actives blanches vers la grande banlieue, quand ce n’est pas pour d’autres régions, moins touchées. Ainsi, 180 000 personnes quittent l’Ile‑de‑France chaque année depuis 1995. Difficile d’évaluer la part des Français de souche, faute de statistiques ethniques, mais il s’agit en particulier de familles  d’actifs avec enfants.

    Cela rejoint le constat douloureux effectué dans le livre de Jean‑Yves Le Gallou,Immigration, la catastrophe (éd. Via Romana)…

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  • Moscovici-Ramadan, même combat !

    Quoi de plus normal de s’entendre dire que l’Europe n’est pas d’ascendance chrétienne ?

    Dans un monde où l’on fait semblant de découvrir, stupéfait, un lien entre l’eau et l’humidité, le feu et la chaleur, le gel et le froid, ou alors où l’on vous expose le contraire, que l’eau ne peut mouiller ni la flamme brûler, quoi de plus normal de s’entendre dire que l’Europe n’est pas d’ascendance chrétienne ? Il n’est écrit nulle part que Pierre Moscovici appartient à l’une ou l’autre loge, nous savons qu’il fréquenta Bilderberg et cela suffit pour le soupçonner d’être un fanatique défricheur identitaire, un extracteur de racines, un mondialiste démolisseur de murs, un pourfendeur de frontières, bref, un maçon européen, « Boa constructor » européen, enfant du serpent monétaire international.

    Bien sûr, Pierrot, bien sûr, un continent couvert de cathédrales, d’églises, de monastères et de tant de témoignages d’un passé chrétien ne peut être d’ascendance chrétienne.

    C’est vrai, en un sens, il a raison le Pierrot, les véritables racines du christianisme se situent au Moyen-Orient (on se calme, Pierrot, je ne vous parle pas du Grand Orient, je vous parle du vrai Orient).

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  • Terrorisme : Présomption républicaine

    La république est présomptueuse. Elle pense déradicaliser les terroristes potentiels. Cela a été annoncé à grand renfort de trompes médiatiques.

    Radical, déradicalisation : c’est, au sens étymologique, arracher les racines. La question se pose donc de savoir si les intéressés ont des racines, ce dont on peut douter. Nés en France pour la plupart, ils s’inventent  en réalité des racines qu’ils supposent être celles de leur origine ethnoculturelle. En revanche leur structure psychologique est simpliste : une dose de fascination pour la violence, beaucoup de frustration, une eschatologie vague sur le retour du califat et l’illusion qu’ils se déterminent seuls alors qu’ils sont le jouet des puissances du théâtre de la guerre en Syrie : Turquie, Qatar et Arabie saoudite. Mais ils sont aussi le jouet des puissances occidentales qui sont allées chercher au Proche-Orient des succès militaires aventureux pour détourner l’attention sur leurs problèmes internes. Il suffit de considérer la gourmandise avec laquelle notre président de la République s’est emparé des attentats de 2015. Enfin, le terroriste potentiel se sent «  autre », étranger au pays où il est né : le rejet de l’altérité non islamique va chez lui jusqu’à la névrose.

    Echec prévisible

    Le résultat est prévisible : la « déradicalisation » sera un échec. On peut cesser d’être djihadiste, on peut difficilement modifier sa façon de l’être. La taqyia aidant, les  « travailleurs sociaux » créés à cette fin seront dupes de la dissimulation. D’ailleurs, nos radicaux  «  indigènes » ne le sont-ils pas toujours ? Voyez Jean-Marc Rouillan. L’assassin d’Action directe a déclaré que les petits gars du Bataclan avaient bien travaillé mais qu’ils auraient pu faire mieux… Nous ne savons pas si ce sinistre personnage, qui était en liberté surveillée, est retourné en prison. Dans son cas, on aurait tendance à soupçonner les juges de quelque indulgence. Car la vraie question est là. La déradicalisation étant vouée à l’échec, il faut incarcérer ou expulser. Seulement, les juges si prompts à traquer des arrière-pensées racistes chez le péquin lambda, ne peuvent agir contre les terroristes islamistes qu’en cas de passage à l’acte. Et pourtant, imaginons, ce qu’à Dieu ne plaise, qu’un militant d’extrême droite soit soupçonné de radicalisation… Pas besoin d’être Jérémie comme disait ce cher Brassens pour deviner le sort qui lui serait réservé !

    Impuissance du catéchisme républicain

    Nous baignons ainsi dans la plus totale hypocrisie. La marâtre républicaine a ses chouchous. Elle va servir à ces graines de radicaux un prêchi prêcha sur les fameuses mais introuvables valeurs de la république ! Catéchisme bien pauvre qui, précisément, sera de nature à renforcer leur radicalité puisque c’est justement ce moralisme à deux sous qui les révulse.

    En plus, le terrorisme étant totalement décentralisé, ses acteurs agissent de façon indépendante, aléatoire voire improvisée. Ils ne sont pas des soldats ou des militants d’un parti, construits sur la rationalité de la guerre idéologique ou militaire.  Inutile de vouloir les «  retourner » ou les «  convertir ». Les chances de conversion sont d’autant plus minces que la République n’a, en ce domaine, absolument pas les moyens de ses ambitions. Son corpus idéologique, proposé comme prix de la conversion, est trop faible, trop léger.

     Il reste une solution, mais celle-là n’appartient pas à la République. C’est la conversion de Dismas, le bon larron, au Golgotha : «  Ce soir tu seras avec moi en paradis ! ». Ce paradis n’est certes pas celui du Coran. Quant au paradis terrestre socialiste et républicain, nous avons déjà donné pour les lendemains qui chantent…   

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Foutons les dehors !!

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  • Attaquer, oui, mais en tête ! par Gabriele ADINOLFI

    Que l’Institut Iliade non seulement existe, mais qu’il soit en unissant dynamisme et qualité, réussissant à impliquer des effectifs importants (ainsi, plus de mille participants payants lors d’une réunion tenue en avril 2016), est l’une des meilleures nouvelles de ces dernières années. 

    Une nouvelle tellement bonne que, dans l’édification du projet européen tripartite (think-tank,existentialisme militant et écomomie) que j’anime, j’ai tenu à affirmer immédiatement une volonté de collaborer de manière organique et dans le respect mutuel. 

    Iliade a, entre autres qualités, celle de concentrer les meilleures énergies et de leur donner une visibilité meilleure que celle qu’elles ont dans leur pays d’origine ou en Europe, comme c’est le cas pour l’Autrichien Philip Stein, dont le texte, résumé dans Il Primato nazionale, qui exprime une thèse que nous pourrions qualifier de « rupture », mais recoupant pleinement la ligne d’Iliade, sera publié en France dans la revueKrisis, très proche d’Alain de Benoist.

    Thèse de rupture, disions-nous, que l’on pourrait résumer de la façon suivante : « C’en est assez des nationalismes du passé; construisons l’Europe ! » 

    Je partage la critique que Stein fait aux souverainistes nationaux-populistes et qui recoupe parfaitement celle qu’a présenté, lors de la dernière rencontre de Polaris, le 23 mars 2016 à Milan, Gérard Dussouy, auteur de Fonder l’État européen contre Bruxelles, édité en Italie par Controcorrente. Non seulement je partage cette critique, mais, en somme, je pousse un soupir de soulagement en remarquant que tout ce que j’affirme depuis 2002, souvent seul contre ceux qui m’entourent, est en train de s’imposer. 

    Et si c’est en train de s’imposer, c’est pour trois raisons : 

    La première provient du fait qu’une certaine Foi est toujours présente, je dirais une Fidélité à l’Idée qui enflamma les peuples et les guerriers durant un court siècle, une Idée qui s’appela Europe et ne pourra jamais s’appeller autrement. 

    La seconde est que les forces réactionnaires, comme à chaque fois, manquent de hauteur et de perspectives, parce que l’Histoire nous enseigne que l’on ne revient jamais en arrière et que chaque tentative pour la bloquer se révèle un accélérateur de la décadence. Il ne faut pas chercher à la bloquer, mais à en changer le signe. Telle est la leçon qui revient régulièrement depuis l’époque de César, alors que chaque Sainte-Alliance, quant à elle, lorsqu’elle veut restaurer le passé, ne sert en fait que les intérêts des Rothschild. De sorte que, qui joue contre l’UE – que personne n’entend ici défendre -, comme ceux qui s’opposaient à Napoléon, ou comme la droite anti-mussolinienne, se retrouve immanquablement à chanter sur une partition du CFR dans le chœur des banques anglo-américaines.

    Enfin, il existe un troisième motif, souvent non avoué, parce que l’on craint de plus en plus d’utiliser des termes faisant référence aux racines, qui veut que, dans les rapports démographiques actuels et avec les continuelles menaces biologiques, on ne peut trouver la force de faire face que si on la recherche dans la profondeur des temps, dans les origines, dans nos racines, soit autant dans le Mythe que dans la Préhistoire. Une force ancestrale que l’on retrouve, dès lors que le passé renoue avec l’avenir.

    Cela signifie-t-il qu’il faille en finir avec l’esprit du Risorgimento, avec l’italianité, avec la Nation ? Absolument pas, puisque la démarche proposée est au contraire la seule qui, à mon avis, soit en mesure de faire renaître ces valeurs, assassinées il y a soixante-treize ans. La Nation n’est pas seulement le fait de frontières, et moins encore d’institutions, qu’elle précède largement. L’italianité est identifiable au moins huit siècles avant l’Unité et, si l’on va plus au fond, on ne réussit pas à définir exactement quand elle a commencé à se manifester, exprimant une version gréco-méditerranéenne du proto-germanisme latin et une interprétation de la Romanité qui fut, et est, synonyme de Ius, d’Imperium, de Civilisation et d’Europe. 

    Dans l’ère des satellites, qui ont produit l’effet « temps zéro », qui ont imposé un nouveau Nomos à la géopolitique dont il a bouleversé les canons, dans l’ère de la mondialisation et de l’explosion démographique, il est impossible de concevoir une quelconque souveraineté sans adosser celle-ci à un espace vital, à une force démographique coordonnée dans le cadre d’une unité militaire, monétaire et fiscale, mais aussi et surtout à la maîtrise d’une gestion satellitaire. Par conséquent, si l’on doit parler de souveraineté, on doit aussi lui donner des fondements solides, ce qui n’est possible que dans une dimension européenne. 

    Le point à souligner est que, en construisant l’Europe, nous devrons prendre garde d’abandonner les préjugés démocratiques du fédéralisme et du consensus intergouvernemental. On n’est pas ici dans un système d’équivalence généralisée : le poids historique et matériel de chaque composante n’est pas le même que celui d’une autre. Par conséquent, nous devrons être conscients que, pour révolutionner l’Europe dans le bon sens, il faudra le faire en s’appuyant sur les vocations éternelles et stables. La construction de l’Europe autour de l’axe romano-germanique, où la conscience de Rome (celle de l’Antiquité, et non celle d’aujourd’hui) apporte la lumière à la vitalité germanique, demeure, encore et toujours, notre presque unique espoir de survivance. Un axe qui prend sa source dans cette philosophie grecque que la Romanité s’est appropriée. Et qui doit s’affirmer sous une forme qui, ni fédérale, ni du XIXe siècle, se situe pleinement dans la logique de l’Imperium, laquelle sous-tend une unité indestructible, en même temps que la pleine autonomie des peuples, en dehors de toute référence à des institutions formelles. C’est ainsi que, dans la conception impériale, l’indépendance des individus, des communautés, des régions et des nations en vient à être exaltée. À tout ceci, j’ai dédié un essai de la collection « Orientations et Recherche », appelé justementL’Europe, qui répond de manière systématique aux questions qui se posent concernant la façon de bâtir un programme et d’agir en conséquence, ainsi que le premier des Cahiers Lansquenets, justement appelé « Imperium », traduit en quatre langues.

    Enfin, il n’y a que l’Europe impériale qui nous restituera aussi l’Italie.

    Pour toutes ces raisons, en m’appuyant sur les directions majeures définies par Stein et Dussouy, et avant eux par Drieu La Rochelle, Adriano Romualdi et Jean Thiriart, j’invite à cesser d’attaquer l’Allemagne et de la confondre avec l’ensemble de l’UE. Elle est, en effet, la seule puissance qui puisse nous permettre de réaffirmer notre droit à survivre et, pourquoi pas, à dominer, et représente également le seul point sur lequel pourrait s’appuyer un levier visant à nous émanciper de la tutelle des États-Unis, bien plus que la Russie, laquelle, tout au plus, cherche à se débrouiller dans le chaos actuel, et qu’il faudrait convaincre, voire même contraindre, d’être un prolongement de l’Europe plutôt que le garant de l’équilibre d’un nouveau Yalta.

    Cela ne signifie pas que nous ne devions renoncer à combattre la technocratie de l’UE, avec cette excuse que – ne le répétez pas à Salvini et à la Meloni – l’on pourrait trouver bien pire; au contraire, cela doit nous conduire à nous enrôler vraiment pour la ligne de front, à révolutionner l’Europe et à chasser ceux qui, tels les « prétendants » de l’Odyssée, banquettent à proximité d’Aix-la-Chapelle. Étant précisé que, ce n’est pas en lui disant « Non » que l’on combat ce que l’on refuse, mais en affirmant autre chose, non pas, notons-le bien, comme une alternative éventuelle, mais comme la seule solution possible. Et laisser ce soin à d’autres reviendrait à leur laisser le choix de la réaction.

    D’où mon choix sur le plan symbolique : alors que presque tous mettaient un « X » sur le drapeau de l’UE, comme on le fait pour un panneau « Défense de fumer », j’ai fait dessiner un autre drapeau, où les étoiles forment une croix celtique.

    Pour attaquer, oui, mais en tête !

    Gabriele Adinolfi

    • D’abord mis en ligne sur le site personnel de l’auteur (http://fr.gabrieleadinolfi.eu), le 26 avril 2016.

    http://www.europemaxima.com/