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immigration - Page 1121

  • La progression de l'UOIF en France

    Joachim Véliocas était interrogé le 29 avril sur Radio Courtoisie au sujet de son dernier livre, Les Frères musulmans dans le texte. Il parle des musulmans "modérés" de l'UOIF, tels Tareq Oubrou, imâm de Bordeaux, et son acolyte, qui se font passer pour des républicains, tout en disant appartenir à l'internationale islamiste des Frères Musulmans, et de Camel Bechickh, président de l'association Fils de France .

     

    Un deuxième extrait de l'émission, avec des révélations sur les profs de l'UOIF dans leurs collèges-lycées :

     

    Marie Bethanie

  • Non, les migrants ne payeront pas vos retraites !

    « En rajeunissant la population (par l’immigration), on contribue nécessairement à payer les retraites ». Analyse d’un mythe.

    Récemment encore, l’économiste de la Banque Mondiale Hernan Winkel justifiait l’immigration en Europe par l’argument fréquemment répété : « en rajeunissant la population (par l’immigration), on contribue nécessairement à payer les retraites ».

    Or, cette affirmation est inexacte : l’État ne peut payer les coûts croissants d’une population vieillissante qu’avec des ressources supplémentaires ; et quel que soit leur âge, les inactifs sans ressources n’en apportent pas.

    Pour assurer les retraites futures, ce sont les ressources de l’État qu’il faut augmenter, notamment en augmentant le nombre d’emplois productifs.

    L’immigration pourrait y contribuer de deux façons : soit, si les immigrés comblaient un manque de main-d’œuvre dans des secteurs productifs; soit, si des immigrés créaient de nouvelles entreprises génératrices d’emplois productifs.

    Mais globalement en Europe, l’immigration actuelle en provenance des pays du tiers-monde n’est pas choisie en fonction du marché du travail et est peu qualifiée. Les demandeurs d’emplois peu qualifiés étant déjà en surnombre, cette immigration non sélective ne fait que gonfler le nombre global des chômeurs et allocataires sociaux. Et ces immigrés n’ont généralement pas les compétences nécessaires pour créer de nouvelles entreprises.

    En réalité, cette immigration européenne non sélective ne fait qu’empirer le problème des pensions. En effet, les chômeurs et allocataires sociaux qu’elle génère requièrent des ressources supplémentaires.

    L’État les trouve habituellement en augmentant la pression fiscale, ce qui a pour conséquence inévitable de diminuer la compétitivité des entreprises. Et pour maintenir leur compétitivité, celles-ci doivent faire des économies, par exemple en réduisant leur personnel ou en se délocalisant dans des pays à main-d’œuvre bon marché… ou alors risquer la faillite. Tout cela diminue l’emploi et aggrave le problème des pensions.

    Et si l’on se refusait à augmenter la pression fiscale en maintenant fermée l’enveloppe de la sécurité sociale, les montants alloués à ces chômeurs et allocataires sociaux supplémentaires grèveraient d’autres postes de la sécurité sociale, comme par exemple l’assurance maladie-invalidité… ou les pensions elles-mêmes !

    Dès lors, indépendamment de toute autre considération sur les éventuels avantages ou inconvénients que l’immigration actuelle en provenance des pays du tiers-monde apporterait à l’Europe, celle-ci ne résout en rien le problème des pensions. On pourrait, par contre, résorber ce problème en augmentant l’emploi productif.

    Pour cela, il faudrait, d’une part, améliorer la compétitivité de nos entreprises, en diminuant le poids de l’État et ainsi la pression fiscale. Et d’autre part, faciliter la création d’entreprises, notamment par un allègement significatif de leurs charges administratives et sociales. Mais sûrement pas en encourageant l’immigration extra-européenne.

    Ainsi, l’affirmation « rajeunir la population par l’immigration contribue à payer les retraites » a beau être répétée à l’envi, elle ne repose actuellement en Europe sur aucune réalité. C’est donc encore un de ces mythes idéologiques dont il faut se défaire pour résoudre les problèmes.

    Jacques Stelliez

    http://www.polemia.com/non-les-migrants-ne-payeront-pas-vos-retraites/

  • Etat d’urgence migratoire en Autriche

    Bravo aux Autrichiens qui sonnent la charge. Ils seront bientôt rejoints par toute l’Europe.
    Au début du mois de décembre de l’année 2015, deux faux réfugiés étaient arrêtés en Autriche. Mohamed Usman, de nationalité pakistanaise, et Adel Haddadi, de nationalité algérienne, s’étaient infiltrés parmi les « migrants », missionnés par l’État islamique. Ils avaient accepté de se rendre en France pour commettre un attentat et « mourir en martyrs ». Pour différentes raisons, les deux hommes ont été arrêtés par l’agence Frontex, laquelle les a d’abord pris pour de simples « migrants » économiques munis de faux papiers. Placés dans un centre pour réfugiés à Salzbourg, leur projet a été dévoilé après le 13 novembre quand les services de renseignement se sont intéressés aux « migrants » débarqués le 3 octobre sur l’île de Leros. Les deux Irakiens du Stade de France ont, quant à eux, malheureusement pu se rendre en France. Vous connaissez la suite.

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  • Le multiculturalisme : une idéologie fondée sur l'inversion du devoir d'intégration

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie et chargé de cours aux HEC à Montréal. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il déclare au Figaro :

    "[...] Au Canada, le multiculturalisme est inscrit dans la constitution de 1982, imposé de force au Québec, qui ne l'a jamais signé. Il a servi historiquement à noyer le peuple québécois dans une diversité qui le privait de son statut de nation fondatrice. [...] Avec le multiculturalisme d'État, on nous a transformés en nuance identitaire parmi d'autres dans l'ensemble canadien. Il faut rappeler ces origines oubliées du multiculturalisme canadien à ceux qui n'en finissent plus d'idéaliser un pays qui a œuvré à oblitérer sa part française.

    Je vous donne au passage ma définition du multiculturalisme, valable au-delà du contexte canadien: c'est une idéologie fondée sur l'inversion du devoir d'intégration. Traditionnellement, c'était la vocation de l'immigré de prendre le pli de la société d'accueil et d'apprendre à dire nous avec elle. Désormais, c'est la société d'accueil qui doit se transformer pour accommoder la diversité.La culture nationale perd son statut: elle n'est plus qu'un communautarisme parmi d'autres. Elle devra toutefois avoir la grandeur morale de se dissoudre pour expier ses péchés passés contre la diversité. [...]

    Le multiculturalisme s'est imposé chez vous par une gauche qui, depuis le passage du socialisme à l'antiracisme, au début des années 1980, jusqu'à la stratégie Terra Nova, en 2012, a été de moins en moins capable de parler le langage de la nation, comme si cette dernière était une fiction idéologique au service d'une majorité tyrannique désirant écraser les minorités. Il s'est aussi imposé avec l'aide des institutions européennes, qui sont de formidables machines à dénationaliser les peuples européens. La droite, par ailleurs, toujours prompte à vouloir donner des gages au progressisme, a peu à peu abandonné aussi la nation, ou s'est du moins contentée de la définir de manière minimaliste en en évacuant l'histoire pour retenir seulement les fameuses valeurs républicaines.

    Le multiculturalisme est la dynamique idéologique dominante de notre temps, et cela en Amérique du nord comme en Europe occidentale. Chez les élites, il suscite la même admiration béate ou la même passion militante. Il propose toujours le même constat: nos sociétés sont pétries de stéréotypes et de préjugés, elles sont fermées à la différence et elles doivent se convertir à la diversité pour enfin renaître, épurées de leur part mauvaise, lavées de leurs crimes. Pour emprunter les mots d'un autre, le multiculturalisme se présente comme l'horizon indépassable de notre temps et comme le seul visage possible de la démocratie. La gauche européenne, en général, y voit d'ailleurs le cœur de son programme politique et idéologique.

    Je note autre chose: le multiculturalisme est partout en crise, parce qu'on constate qu'une société exagérément hétérogène, qui ne possède plus de culture commune ancrée dans l'histoire et qui par ailleurs, renonce à produire du commun, est condamnée à entrer en crise ou à se déliter. Lorsqu'on légitime les revendications ethnoreligieuses les plus insensées au nom du droit à la différence, on crée les conditions d'une déliaison sociale majeure.

    Mais devant cette crise, le multiculturalisme, loin de s'amender, loin de battre en retraite, se radicalise incroyablement. Pour ses thuriféraires, si le multiculturalisme ne fonctionne pas, c'est qu'on y résiste exagérément, c'est que les nations historiques, en refusant de s'y convertir, l'empêchent de transformer pour le mieux nos sociétés selon les termes de la promesse diversitaire. Il faudra alors rééduquer les populations pour transformer leur identité et les amener à consentir à ce nouveau modèle: on cherche, par l'école, à fabriquer un nouveau peuple, ayant pleinement intériorisé l'exigence diversitaire. On cherchera à culpabiliser les peuples pour les pousser à enfin céder à l'utopie diversitaire. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La dernière réforme de l’Union européenne au sujet des migrants : un sale coup aux pays qui n’en veulent plus !

    Selon les nouvelles règles, chaque pays pourra accueillir au maximum 150% de ses capacités, établies sur la base du PIB, des habitants et autres facteurs. Les autres clandestins seront redistribués. Et les États qui auraient la velléité de refuser ces nouvelles dispositions contraignantes en matière d’immigration devront débourser 205 mille euros par « réfugié » refusé, amende qui pourrait changer.

    Il s’agit ni plus ni moins que d’un mécanisme de redistribution entre tous les pays membres qui permet de contourner les barrières et murs que certains pays ont décidé, enfin, d’ériger, dans le souci de préserver leur identité, leur culture, leur peuple.

    Cette redistribution est la nouvelle réforme élaborée par l’UE au « règlement de Dublin » en matière de « réfugiés ». Elle sera soumise aux États membres mercredi prochain.

    L’Italie et la Grèce, en premières lignes face aux débarquements des aspirants à l’Eldorado européen, se sont battues pour obtenir ces règles précises afin de rééquilibrer les efforts concernant l’accueil des migrants. Qu’elles ne souhaitent pas garder en totalité sur leur territoire. Et on peut les comprendre. Mais le renvoi chez eux, une solution, non ?

    Comme on peut le constater, les citoyens européens de l’Est ont beau sonné l’alarme, voté massivement pour des politiques identitaires et souverainistes, les technocrates de Bruxelles n’en font qu’à leur tête, ignorant les justes aspirations des populations : l’Europe pour eux sera multiculturelle, multiethnique, multi-raciale… ne sera plus, donc !

    Francesca de Villasmundo

    http://www.ilgiornale.it/news/politica/profughi-lultima-dellue-stangata-chi-non-li-accoglie-1252890.html

    http://www.lastampa.it/2016/04/30/esteri/migranti-nuove-regole-per-il-riparto-chi-si-rifiuta-pagher-una-multa-2XYtIvOi4k2KjxyWduhtcN/pagina.html

    http://www.medias-presse.info/la-derniere-reforme-de-lunion-europeenne-au-sujet-des-migrants-un-sale-coup-aux-pays-qui-nen-veulent-plus/53716

  • Mais que se passe-t-il en Europe ?

    Une à une les majorités libérales, qu’elles se proclament de gauche ou de droite, ce qui n’a réellement que peu d’importance, sont mise à mal par ce que la classe politique appointée et les médias appellent en se pinçant le nez : les « extrêmes ».

    Dernière en date, l’Autriche s’est distinguée en mettant en tête au premier tour des présidentielles le candidat du parti FPÖ, Norbert Hofer, qui remporterait 36,7% des voix contre un peu plus de 18% pour le candidat écologiste qui a pu se maintenir pour le deuxième tour, réalisant le meilleur résultat de ce parti depuis la guerre à une élection nationale en Autriche. L’usure des grands partis de gouvernement qui sont des officines très favorable à l’édification d’une carrière professionnelle dans la politique, pourvu que l’on reste dans le périmètre toléré par Bruxelles , ouvrière elle-même de la construction du nouvel ordre mondial, est une des raisons de ce revers spectaculaire. Mais nul ne doute que le déclencheur est l’invasion soudaine, dans ce petit pays de 8, 58 millions de ressortissants, par 90 000 réfugiés venant s’ajouter à une politique d’immigration déjà très « généreuse ». Les vieux partis, aux ordres des maîtres supranationaux, ont perdu tout esprit critique et appliquent servilement le programme de suicide collectif qui leur est soumis. Cependant en Europe, les scrutins sont relativement démocratiques et on est bien obligé de tenir compte, même si c’est à regret, de ce que veut ou ne veut pas le peuple. [....]

    La suite sur Le Réveil Français

  • [vidéo] Jean Raspail : « Il n’y aura pas de solution sans force ! »

    Jean Raspail répond aux questions de Boulevard Voltaire. L’auteur du Camp des saints revient sur les événements tragiques que la France a connus en 2015 et donne sa vision de l’avenir. Selon lui, les armes parleront.

    http://fr.novopress.info/

     

  • Face au djihadisme, les tenants du Padamalgam nous enfument

    Ce sont les minorités qui font l’histoire, pas les majorités

    ♦ Un des arguments classiques des tenants du Padamalgam face au terrorisme islamiste consiste à répéter en boucle, pour rassurer les bisounours européens, que « l’immense majorité des musulmans est pacifique ».

    Cette affirmation est malheureusement dénuée de toute portée pratique car elle ignore les réalités de l’histoire. En effet, l’histoire est faite par les minorités agissantes et non pas par les majorités, comme le montrent de nombreux exemples.

    Les révolutions du XXe siècle ont été le fait des minorités

    On estime qu’il y avait en 1917 de 150.000 à 200.000 communistes en Russie, à comparer à une population de 175 millions en 1914. Cela n’a pas empêché les communistes de prendre le pouvoir par la violence, de conquérir le pays ainsi qu’une bonne partie de l’Europe après 1945 et de gouverner pendant 70 ans.

    En 1922, 26.000 chemises noires « marchent » sur Rome, épisode tragi-comique qui va cependant conduire à la nomination de Mussolini comme chef du gouvernement. A cette époque l’Italie comprend un peu plus de 38 millions d’habitants (1). Les fascistes vont cependant diriger sans partage l’Italie jusqu’en 1943.

    En 1933 le parti national-socialiste de Hitler revendiquait 850.000 membres (2), pour une population totale de 65 millions d’Allemands (3). Cela n’a pas empêché les nazis d’imposer leur pouvoir absolu à l’Allemagne et de se tailler par la guerre un empire en Europe qui durera 5 années.

    Et en Algérie aussi

    En 1954, au moment du déclenchement de la Toussaint Rouge, lorsque le jeune FLN organise pour la première fois une trentaine d’attentats, la population de l’Algérie comprend 9,37 millions d’habitants dont 8,5 millions de musulmans (4). Les terroristes, qui frappent aussi des musulmans, ne sont qu’une poignée. Cela n’a pas empêché le FLN d’obtenir l’indépendance de l’Algérie en 1962 et d’imposer un régime qui dure encore aujourd’hui.

    On pourrait multiplier les exemples à l’infini. Tous les bouleversements politiques, indépendantistes, révolutionnaires ou religieux sont le fait de minorités décidées et non pas de majorités. Car les majorités finissent toujours par se rallier ou se soumettre aux minorités.

    Par construction les majorités sont en effet informes et malléables, car elles se composent d’une agrégation de courants divers qui se neutralisent réciproquement.

    La démocratie représentative ne protège pas contre la dictature des minorités

    On objectera que la situation serait différente en démocratie, où les majorités gouverneraient. Mais rien n’est moins sûr, a fortiori dans le cadre de la post-démocratie contemporaine. Les opinions sont en effet susceptibles d’être modifiées par la propagande mais aussi par la ruse et par la violence.

    Edward Bernays, dans un livre célèbre, Propaganda (5), explique ainsi comment le gouvernement américain a utilisé la propagande pour modifier le sentiment majoritairement isolationniste de la population américaine, et justifier l’entrée en guerre des Etats-Unis en 1917 contre les empires centraux (6).

    Comme le montre aussi l’exemple français, le régime parlementaire est en apparence démocratique mais il finit par déboucher sur le régime des partis, qui n’est plus forcément en phase avec l’opinion majoritaire.

    Enfin, une assemblée peut être tyrannisée par une minorité : c’est bien ce qui s’est passé lors de la Révolution Française où les « clubs » – c’est-à-dire des groupuscules radicaux extérieurs à l’Assemblée – imposaient leur loi aux parlementaires, terrorisés par la perspective de se retrouver sur l’échafaud.

    En post-démocratie, les minorités gouvernent et les majorités se soumettent

    La post-démocratie contemporaine est même justement le régime où les minorités imposent leur projet et leurs intérêts à la majorité de la population. Et nous vivons dans ce régime.

    En Europe occidentale, la « construction européenne » a été imposée par la propagande et par la ruse à une majorité rétive. En France, le projet de constitution européenne, bien que rejeté par référendum en 2005, a été imposé sous forme du Traité de Lisbonne, ratifié par le Parlement en 2008. Ailleurs on a fait revoter les électeurs jusqu’à ce qu’ils approuvent le projet présenté par l’oligarchie…

    De même tous les sondages portant sur les questions « sociétales » ou migratoires montrent que la majorité de la population affirme des positions qui vont à l’encontre de la politique conduite par les gouvernements, qui consiste justement à ne se préoccuper que des revendications minoritaires.

    Bref, comme nous le savons depuis les Grecs, la démocratie représentative ne protège en rien contre la tyrannie des minorités (7).

    Le terrorisme vise à soumettre les majorités par la violence

    Pour en revenir à la menace djihadiste, le propre du terrorisme est de sidérer, par la terreur, la population visée. Son objectif est donc d’abord politique et moral, et non pas guerrier. Mais au cas d’espèce la cible est double : la population européenne, bien sûr, mais aussi la population musulmane.

    Les médias de propagande nous serinent en effet qu’au plan mondial la majorité des victimes du djihadisme seraient des musulmans, mais cela ne doit pas nous rassurer, bien au contraire : d’abord parce que la majorité des victimes en Europe n’est pas musulmane ; ensuite parce que le djihadisme a aussi pour but de soumettre les musulmans en Europe, tout comme le FLN visait à imposer sa ligne révolutionnaire et sanglante aux musulmans d’Algérie.

    Et force est de constater que ce projet semble en marche.

    La soumission des musulmans d’Europe

    Non seulement les terroristes sont comme des poissons dans l’eau dans les banlieues de l’immigration ; non seulement on ne compte pas les tweets provocateurs en leur faveur émis par les « jeunes » ; mais on n’a pas bien vu les musulmans d’Europe se désolidariser clairement des djihadistes.

    Car prétendre, comme M. Boubakeur, que les terroristes « ne peuvent se réclamer de l’islam » ne répond pas à la question.

    En France, lors des grandes marches de janvier 2015, on n’a pas vu non plus beaucoup de « barbus » et de femmes voilées dans les cortèges. Et ceux qui déposent des bougies en mémoire des victimes du terrorisme ou fixent un drapeau tricolore à leurs fenêtres sont rarement des musulmans (8). Comme ceux qui conspuent les minutes de silence sont rarement des juifs, des orthodoxes ou des chrétiens.

    Affirmer, comme le font les médias de propagande, que les terroristes ne sont qu’une minorité ne doit donc pas nous rassurer.

    Les majorités en post-démocratie sont toujours silencieuses car réduites au silence ou à l’abstention par les oligarques. Et les minorités djihadistes sont déjà en train de préparer au surplus leur future Soumission.

    Michel Geoffroy26/04/2016

    Notes :

    1. Données de 1920.
    2. Les Collections de l’Histoire, n° 18 de janvier.
    3. Recensement de juin 1933.
    4. Annales de géographie, n° 347 de 1956.
    5. Ed.Bernays, Propaganda, Zones, La Découverte 2007.
    6. Laquelle entrée en guerre aura au demeurant des conséquences historiques incalculables en Europe.
    7. Comme le montre l’exemple suisse, la démocratie participative est sans doute plus solide.
    8. Une situation bien différente de ce qui s’est passé aux Etats-Unis après le 11 septembre 2001 où les musulmans américains tenaient au contraire à manifester bruyamment leurs sentiments patriotiques.

    http://www.polemia.com/face-au-djihadisme-les-tenants-du-padamalgam-nous-enfument/

  • La Bavière contre la suppression des visas pour les Turcs

    A l’approche de la suppression des visas pour les près de 80 millions de citoyens turcs, le ministre président de Bavière exprime ouvertement ses inquiétudes. Selon des propos rapportés par le journal Die Welt, Horst Seehofer, qui est aussi président de la CSU, l’allié bavarois du parti CDU d’Angela Merkel, craint que la levée des visas ne conduise à importer en Allemagne les troubles internes de la Turquie. Car la Turquie poursuit ses dures répressions contre sa minorité kurde, et une partie des populations civiles bombardées par les forces d’Erdogan pourrait être tentée par l’émigration.

    Seehofer a également critiqué l’annonce de l’accélération des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE car, a-t-il expliqué, cela fait croire à Ankara que l’Allemagne et les autres nations européennes veulent de la Turquie dans l’UE.« Nous, à la CSU, nous n’en voulons pas », a précisé le leader bavarois.

    Dans ce contexte, les déclarations du ministre des Affaires étrangères polonais, Witold Waszczykowski, la semaine dernière à Ankara, ont de quoi surprendre : « Nous voulons voir la Turquie dans un avenir proche comme membre de l’Union européenne », a annoncé le ministre, qui a aussi exprimé le soutien de son pays à la suppression des visas. Même s’il s’agit probablement pour la Pologne d’obtenir le soutien des Turcs et des Américains pour des bases militaires de l’OTAN en Europe centrale pour se protéger contre la Russie, on ne s’attendait pas à de telles déclarations de la part d’un pays qui s’oppose, avec le groupe de Visegrad, à l’immigration de masse et à l’islamisation de l’Europe.

    Et ce d’autant plus que la Turquie est en train d’élaborer une nouvelle Constitution que le président du parlement d’Ankara a déclarée mardi vouloir être islamique et non plus laïque. « Nous sommes un pays musulman, c’est pourquoi il nous faut une constitution religieuse », a déclaré Ismail Khraman, de l’AKP, le parti du président Erdogan. Pour le secrétaire général de la CSU bavaroise, Andreas Scheuer, l’adoption par la Turquie d’une constitution islamique reviendra pour elle à claquer la porte de l’Europe. Espérons qu’il ne se trompe pas.

    Olivier Bault

     Article paru dans Présent n° 8598 daté du 29 avril 2016

    http://fr.novopress.info/