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immigration - Page 1165

  • Allemagne et Turquie: deux dangers pour l’Europe

    Avec la ”crise des migrants et réfugiés”, qui ne fait que commencer et qui est une invasion migratoire d’une ampleur inouïe dont plusieurs nations européennes peuvent ne jamais se relever, deux pays constituent, par leur politique, des dangers pour les peuples européens : l’Allemagne d’Angela Merkel et la Turquie de R.T. Erdogan. L’Allemagne parce qu’elle favorise l’invasion par la pompe aspirante, la Turquie parce qu’elle la provoque par la pompe propulsive.

    Pauvre Allemagne schizophrène…

    Il y a quelque chose de suicidaire dans l’ ”âme allemande”, qui est la part d’ombre du génie allemand. Une propension à l’absolu, à l’exaltation extrémiste : du bellicisme et du racisme fous des IIe et IIIe Reich à l’immigrationisme forcené du gouvernement actuel de Berlin, on remarque une même psychologie autodestructrice. Par l’ancien militarisme expansionniste comme par l’humanitarisme inconditionnel, la mentalité politique allemande (est-ce l’héritage du romantisme allemand ?) semble brouillée avec la raison et adepte de l’ubris, y compris dans sa version masochiste.

    Première puissance économique de l’UE, l’Allemagne d’Angela Merkel exerce de fait une domination douce sur l’ensemble de l’Europe, sans avoir besoin de force militaire. La nullité du président français Hollande (elle le roule dans la farine en permanence) est une chance pour elle. Le contrepoids ne peut pas venir des Britanniques, qui se désintéressent de l’Europe continentale. Le souvenir affreux des réfugiés allemands de la Seconde guerre mondiale a peut-être joué un rôle. Politicienne et tacticienne, Angela Merkel ne possède aucune conscience nationale allemande ni européenne. Cette femme n’est pas respectable parce que la duplicité est sa règle. Elle est franche comme un âne qui recule.

    Devant l’énorme flux des ”réfugiés”, elle assure que l’Allemagne peut en accueillir 800.000, provoquant ainsi un catastrophique appel d’air. La chancelière s’est précipitée à Ankara (est allée à Canossa) pour supplier le gouvernement turc d’essayer de stopper un peu les flux de ”réfugiés” et d’ouvrir des camps d’hébergement sur son territoire. Cerise sur le gâteau : elle a proposé de l’argent aux Turcs, sans demander leur avis aux autres pays européens, ce qui prouve que le gouvernement allemand fait peu de cas de l’avis de ses partenaires. 

    Et c’est là où le président Erdogan, avec son sans-gêne et son cynisme habituel a proposé son marché de dupes. Sans même faire la moindre promesse à Mme Merkel (qu’il méprise comme une faible femelle en bon musulman machiste), il a exigé en contrepartie qu’on reprenne immédiatement les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE. et qu’on supprime tout visa pour l’entrée des ressortissants turcs dans l’Union. Mme Merkel a aussitôt cédé. François d’Orcival commente : «  on échangerait donc 2 millions de réfugiés contre 79 millions de Turcs ! Là, on tombe sur la tête ». (Valeurs actuelles, 22–28/10/2015). Et Ivan Rioufol remarque  dans Le Figaro qu’on « essaie d’éteindre un incendie avec de l’essence ». M. Erdogan ne souhaite nullement éteindre l’incendie, mais le propager.

    Recep Tayyip Erdogan est un ennemi majeur

    Qui est M. Erdogan et que cherche-t-il ? D’abord Premier ministre puis maintenant président de la Turquie, il représente l’AKP, le parti ”islamique modéré”. En réalité, c’est un faux nez islamiste et les Européens sont tombés dans le piège. Et la stratégie menée est d’une redoutable habileté, machiavélienne. M. Erdogan est un fanatique islamiste dissimulé qui se rêve comme un néo-sultan ottoman conquérant. Sa haine de l’Europe est ancrée dans son idéologie. Son objectif, son programme, peuvent ainsi se résumer:

    1) Éradiquer les Kurdes.

    2) Réislamiser la Turquie (les ” Turcs noirs” anatoliens contre les ”Turcs blancs” laïcs).

    3) Établir en Turquie une dictature sultanique présidentielle à son profit. 3) Conquérir l’Europe (reprise de la conquête ottomane) par le biais de l’immigration musulmane et par l’entrée de la Turquie dans l’UE.

    Renforcé par sa victoire aux dernières élections, le néo-sultan Erdogan, qui instaure peu à peu un régime islamo-totalitaire soft, aide en sourdine Dae’ch et toutes les milices islamistes. Il veut en prendre le contrôle. Son but est de faire entrer en Europe des millions de ”réfugiés” musulmans pour saper l’identité de cette dernière, l’investir de l’intérieur. Erdogan veut rétablir, sous une autre forme, l’Empire Ottoman version 2.0 : c’est-à-dire prendre la tête de l’islam radical pour dominer l’Afrique du Nord et l’Europe. Il entend annihiler l’héritage de Mustapha Kemal Ataturk qui voulait désislamiser et européaniser la Turquie. Pour l’instant son entreprise progresse selon ses plans.

    R. T. Erdogan est un chef d’État fort perspicace, avec une vision stratégique à long terme. C’est un véritable homme d’État, bien supérieur aux dirigeants européens, actuels comme Mme Merkel ou M. Hollande, qui ne sont que des politiciens. Le seul qui puisse se comparer à Erdogan est Wladimir Poutine. C’est la raison pour laquelle Erdogan est un véritable ennemi et Poutine un véritable ami.   

    La Turquie abrite 2 millions de réfugiés venus de Syrie et d’Irak. Erdogan demande 7 milliards d’euros d’aide. Autrement, il menace de lâcher ces ”réfugiés”, à 95% musulmans, sur l’Europe, qui s’ajouteront aux autres. Avec une agressive impudence (pourquoi se gêner ?) Erdogan mène un double jeu avec l’OTAN, dont la Turquie est membre. Le gouvernement américain laisse faire : Washington joue la carte de l’affaiblissement de l’Europe par l’immigration et l’islamisation, ce qui ne déplaît pas à Obama, calculateur roué et islamo–compatible.

    Débordée et impuissante, l’Europe se tourne vers la Turquie pour réguler et freiner les flux de réfugiés. À Bruxelles, Erdogan a réitéré devant la Commission son chantage, ce piège qu’il nous tend : il promet d’endiguer le flux des migrants (il ne tiendra évidemment pas parole) en échange d’une reprise des négociations d’adhésion, une libre circulation des Turcs dans l’espace Schengen et un accroissement des aides financières. Le culot paye face aux faibles.    

    Agent de l’invasion musulmane de l’Europe, Erdogan possède deux forces et deux faiblesses : il est d’abord fort de la mollesse pathologique de l’UE mais aussi –il faut le reconnaître – de l’exploitation qu’il fait de sa relative réussite socio-économique. Son premier handicap est son comportement de satrape autoritariste, pas exempt de corruption et de folie des grandeurs ; le second est qu’Erdogan, par sa politique islamiste risque de faire éclater la société turque et prend un énorme risque.

    Leçons à en tirer

    La Turquie est en proie à une tension croissante : la laïcité et les valeurs européennes affrontent l’obscurantisme islamique en pleine croissance, à quoi s’ajoute la révolte kurde, qui prend doucement des allures sanglantes de guerre civile. La Turquie est un pays ethniquement double, ambivalent, ce qui ne simplifie pas les choses. Angela Merkel est considérée par Erdogan comme une idiote utile. En bon islamiste, il méprise les femmes politiques, ainsi qu’ un pays dirigé par une ”maman”. Pas très viril. Et il méprise aussi une Union européenne sans colonne vertébrale, un énorme mollusque.

    D’autre part, n’oublions la très trouble alliance historique germano-turque, contre les puissances occidentales et la Russie au cours des deux dernières guerres mondiales – surtout la Première. La présence massive d’immigrés turcs en Allemagne doit être prise en compte, qui s’accompagne d’une certaine soumission du gouvernement allemand : Erdogan, avec son impudence habituelle (provocation calculée) avait accusé les Allemands d’une sorte de ”racisme” en voulant assimiler et germaniser les immigrés turcs ! Les Turcs possèderaient une sorte de droit à conquérir l’Allemagne, tout en se prétendant des victimes. C’est un classique.

    Il faut noter aussi, ce qui est cohérent, la brouille de la Turquie d’Erdogan avec Israël, jadis pays allié et aujourd’hui ennemi. Le néo-sultan, qui veut mobiliser le monde musulman dans son projet de renaissance ottomane, doit logiquement désigner Israël comme puissance hostile. Encore un problème de plus pour les dirigeants allemands, échaudés par toute forme d’antisémitisme et qui se sont toujours montrés pro-israéliens… Nous nageons dans un océan de contradictions où le comique rejoint le tragique.

    En déclin démographique dramatique, l’Allemagne – enfin, son oligarchie – essaie d’attirer de la main d’œuvre à tout prix. Politique à courte vue, contrairement à ce que pratique le Japon. D’autre part, culpabilisés par le souvenir cauchemardesque du IIIe Reich, les dirigeants allemands veulent se donner une image de petits saints : ouverture, accueil, charité, solidarité. D’un extrême à l’autre.

    Autant il est complètement stupide et injuste de critiquer l’Allemagne pour sa réussite et son hégémonie économiques – c’est de la jalousie, le pire des sentiments, et c’est aussi fuir nos propres responsabilités – autant il est pertinent d’affirmer que la politique étrangère allemande a toujours, depuis 1870, été catastrophique pour l’Europe. La naïveté pacifiste et laxiste de la politique allemande actuelle contraste avec le bellicisme de l’Allemagne de jadis. Les deux attitudes sont aussi dommageables pour le reste de l’Europe.

    Quant à la France, la seule qui pourrait faire contrepoids à l’Allemagne, elle n’a plus de politique étrangère ; on ne peut même pas dire que la France soit à la remorque des USA ; elle est comme une caravane sans tracteur. Depuis le début de la présidence Hollande, la politique étrangère française est indéterminée, erratique, illisible, tant vis-à-vis du Moyen-Orient que de la Russie. Marine Le Pen a traité, au Parlement européen, M. Hollande de vice-chancelier de Mme Merkel –les deux étant présents, ce qui fut un grand moment. Mais cette saillie est en dessous de la vérité : M. Hollande n’est ni le vice–chancelier de Mme Merkel, ni le président de la République française. Il est toujours le Premier secrétaire du Parti socialiste, installé gratuitement et par erreur à l’Hôtel Élysée cinq étoiles et qui entend y rester cinq ans de plus. Nous sommes embarqués sur un bateau ivre.

    http://www.gfaye.com

  • Avis de recherche : Salah Abdeslam

    Salah AbdeslamUn mandat d’arrêt international a été émis contre un Français qui serait impliqué dans les attentats de Paris par les autorités belges en fin d’après-midi ce dimanche 15 novembre 2015. Il a été suivi par un avis de recherche de la police française. L’homme recherché serait le même, bien qu’il n’y ait pas encore de confirmation des autorités. Son nom : Salah Abdeslam. Ce dernier est présenté comme un « individu susceptible d’être impliqué ds les attentats » et comme un homme « dangereux ». Il pourrait être en fuite.

    http://www.contre-info.com/

  • Calais : le ras le bol des riverains de la Jungle

    Les habitants de Calais, et notamment les riverains de la Jungle, n’en peuvent plus des dégradations, des agressions et de la violence due aux clandestins qui se massent dans la Jungle.

     

    http://fr.novopress.info/

  • « L’immigration d’aujourd’hui, c’est le terrorisme de demain »… mais aussi le danger actuel

    Camille Galic, journaliste, écrivain, Le Bataclan et le Casino de la corniche à Alger : autre temps, mêmes mœurs.

    Devant l’horreur, les déplorations, le deuil et les bougies allumées ne suffisent pas. Le monde politique mais aussi médiatique,, qui a si longtemps pratiqué la désinformation sur « l’immigration, chance pour la France », doit prendre conscience de ses abdications, de ses non-dits, de ses initiatives criminelles qui ont contribué à armer la main des terroristes.

    ♦ Car si la France a gagné la bataille d’Alger au début de 1958, rien ne dit qu’elle gagnera la bataille de Paris en 2016 si elle s’obstine à célébrer le culte des « valeurs républicaines » qui sont avant tout des valeurs antinationales.

    Ecoles, salles de spectacle et musées fermés. La conférence sur le climat qui devait s’ouvrir le 30novembre avec 195 délégations étrangères attendues aura-t-elle lieu ? Et quid des élections régionales prévues les 6 et 13 décembre mais dont on évoque déjà le report après les massacres du vendredi 13 à Paris et à Saint-Denis ? Près de 130 tués et 300 blessés dont 80 en « urgence absolue », expression imbécile. Comme, du reste, le titre du Point.fr sur « Un carnage commis par “M. Tout-le-Monde avec une kalachnikov” ». Sauf que les exterminateurs, dont huit sont également morts par autoexplosion ou sous les balles de la police, n’étaient pas « M. Tout-le-Monde » mais des ilotes de l’Etat islamique. Lequel, dès le lendemain, revendiquait la série d’attentats commis à Paris en précisant que l’opération avait été « soigneusement préparée » et que « la France demeurera une cible privilégiée tant qu’elle poursuivra la même politique au Moyen-Orient » – vers lequel faisait cap le Charles-de-Gaulle, le fleuron de notre marine.

    Un pays moralement désarmé

    En réponse à l’« acte de guerre », commis par « une armée terroriste, Daesh », le président de la République a convoqué ses ministres, annoncé pour le 16 novembre une réunion des Chambres en Congrès et un deuil national de trois jours mais on veut espérer qu’il ne se limitera pas à ces seules mesures. Si légitimes que soient le chagrin et la pitié devant une telle hécatombe, ce n’est pas cela qui empêchera de nouveaux « actes de guerre ».

    Mais notre pays a-t-il les moyens militaires et surtout moraux de se défendre ? Car l’écrivain marocain Tahar ben Jelloun n’a pas tort d’estimer que « c’est une guerre à armes inégales », l’Europe n’étant « pas en mesure d’affronter cette guerre que Daesh est déterminée à mener par tous les moyens » en ayant « recours à deux choses que la civilisation et les traditions européennes ne peuvent utiliser sans renoncer à leurs valeurs » :« l’instinct de mort » et l’effet de « surprise ». Si bien que « toute démarche pour prévenir se voit empêchée par la loi et le droit. Quel que soit le soupçon, quelle que soit son importance, la démocratie ne peut pas envahir une maison et arrêter ceux que la police soupçonne de préparer des attentats. »

    Un crime… contre « le vivre-ensemble » !

    Mais qui, au nom de valeurs débilitantes, nous a réduits à l’impuissance sinon la camarilla ayant naguère porté aux nues le sieur ben Jelloun dont le livre culpabilisateur, Le Racisme raconté à ma fille, fut en 1997 encensé par tous les médias et imposé dans toutes les écoles de la République ?

    Et cela continue. Maire de Paris « avec toute sa diversité », Anne Hidalgo s’est indignée, au lendemain du massacre, de ce crime commis contre « le vivre-ensemble ». Simultanément, les télés tentaient de faire diversion hors de nos frontières en insistant sur un mystérieux Allemand (d’ethnie inconnue) complice ou mentor des terroristes et sur la découverte d’un passeport syrien, « appartenant vraisemblablement à un kamikaze », trouvé sur le parvis du Stade de France cible des premières attaques (voilà qui rappelle le passeport égyptien de l’un des pilotes du 11 septembre 2001 miraculeusement retrouvé intact dans les décombres fumants du World Trade Center dont les deux tours avaient été abattues). Et de toutes parts des voix s’élèvent pour s’inquiéter de la recrudescence des contrôles « au faciès » (d’ailleurs condamnés le mois dernier par la Cour européenne des Droits de l’homme) et dénoncer « tout amalgame » entre les méchants kamikazes et nos si bons Beurs.

    La « cinquième colonne » existe, composée de 10.000 djihadistes.

    L’ennui est que les faits sont têtus. Sur le territoire national même a été passé le cap des 10.000 (*) individus, pour la quasi-totalité allogènes et jeunes, signalés pour leur « radicalisation » et dont le nombre a triplé en trois ans.

    Bien sûr, tous ne passeront pas à l’action directe, mais pratiquement toutes les villes, y compris dans la France profonde, ont désormais leur « zone de non-droit », qui est le plus souvent une zone de droit islamique. Les viviers sont donc nombreux et la surveillance quasi impossible, sauf à regrouper les « signalés » dans des camps de rétention, ce qui horrifierait les bonnes âmes… et quelques autres. En janvier dernier, n’est-ce pas d’ailleurs la dénonciation par Aymeric Chauprade d’une « cinquième colonne » à l’œuvre dans les cités qui avait provoqué la première rupture entre Marine Le Pen et le géopoliticien dont elle avait précédemment fait son conseiller, la tête de liste frontiste dans l’Ile-de-France lors des élections européennes de mai 2014 et le chef de la délégation FN à Bruxelles ?

    Le spectre de la bataille d’Alger.

    Le vendredi 13 novembre, jour de chance maximale selon la Française des Jeux (qui a pu du reste se vanter d’un nombre record de parieurs), les voltigeurs de pointe de cette cinquième colonne ont choisi, pour tuer, le Stade de France où avait lieu un match France/Allemagne, la salle de spectacles du Bataclan et plusieurs cafés et restaurants de quartiers très festifs de l’Est parisien.

    Curieusement, de tels lieux avaient aussi été les objectifs du FLN pendant ce qu’on appela la bataille d’Alger en 1957. Le mois de février fut particulièrement sanglant. Deux stades furent durement touchés pendant des rencontres dominicales, ceux de Belcourt et d’El Biar, ainsi que le casino de la Corniche qui se transformait le dimanche en salle de bal extrêmement fréquentée et où une bombe placée sous la piste de danse fit huit morts et des dizaines d’amputés des membres inférieurs, tous très jeunes. Egalement visés : deux cafés, le Milk-Bar et l’Automatic voisins des facultés et de plusieurs collèges et lycées et donc très prisés de la faune estudiantine.

    Ces cibles avaient évidemment été déterminées en raison de leur clientèle, très majoritairement européenne. Mais c’est aussi son mode de vie « décadent » et contraire aux enseignements du Coran que visaient les fanatiques. Près de soixante ans plus tard, n’a-t-on pas assisté à Paris au même schéma ?

    Au Bataclan, où l’on a déploré le plus lourd bilan (80 tués aux cris d’Allahou Akbar lancés par les assaillants dont trois ont finalement été abattus), se produisait le groupe californien Eagles of Death Metal dont un plumitif admiratif nous disait avant le drame que « les spectacles sont empreints de lascivité dans un esprit très sexe, drogues et rock and roll ». Les Eagles venaient d’entonner leur tube « Kiss the Devil » (Embrasse Satan) quand l’enfer s’est déchaîné.

    Le « mariage gay », encouragement au fanatisme.

    De même les rades du canal Saint-Martin et de la rue de Charonne sont-ils connus pour attirer les soirs de week-end des fêtards très gays, aux postures provocatrices. A la haine raciale et au désir de punir ceux qui avaient osé s’attaquer à l’Etat islamique en Syrie (fût-ce aussi timidement et tardivement que l’a fait la France, avec ses trois séries de raids sur des camps de Daesh) s’est sans doute ajoutée la volonté de frapper le pays qui s’enorgueillit d’avoir légalisé et encouragé le mariage homosexuel, une « abomination » condamnée par tous les imams. Depuis une quinzaine, les agressions de couples gays se sont d’ailleurs multipliées, notamment à Montpellier où sept « jeunes » ont rossé deux invertis qui proclamaient leur « droit à s’aimer en public ».

    A cet égard, le chef de l’Etat, son premier ministre, son garde des Sceaux et sa majorité parlementaire pourraient procéder à leur examen de conscience : dans la société plurielle qu’est devenue la France, où l’islam est la deuxième religion, et à n’en pas douter la plus dynamique, n’ont-ils pas mis leurs compatriotes en danger en promulguant une réforme propre certes à leur procurer les faveurs d’une fraction de l’électorat mais surtout propre à aggraver la fracture civilisationnelle ? Surtout alors que l’Etat est si cruellement démuni face à « la terreur qu’il faut répandre dans le cœur de l’ennemi, une terreur qui n’aura pas de fin » comme le préconise l’émir Abou Bakr Naji, l’une des têtes pensantes d’Al-Qaïda, dans son livre Gestion de la barbarie(éditions de Paris), qui serait devenu le manuel de l’Etat islamique.

    « Perdre son âme » ou la vie ?

    Si la bataille d’Alger fut finalement gagnée, c’est parce que les despérados s’étaient concentrés sur une seule ville, que les populations n’étaient guère imbriquées alors que, grâce à la fameuse « mixité sociale », les terroristes potentiels sont partout « chez eux chez nous », et parce que sur place existaient des troupes d’élite, paras et légion, surentraînées après deux ans de guerre. N’empêche qu’il fallut aux quatre régiments de la XeDivision parachutiste, assistée par le XIe Choc et des commandos marine, près d’une année pour démanteler les réseaux FLN et mettre fin aux attentats – en recourant parfois à des méthodes que la morale républicaine réprouve désormais et en prenant ainsi le risque de « perdre son âme ».

    Pour éviter de nouvelles boucheries, l’opinion émolliée par des décennies de paix et la tympanisante religion des Droits de l’homme est-elle prête à accepter un état d’urgence vraiment coercitif, des contrôles discriminatoires, voire le recours à la torture tant vilipendée si la vie d’innocents est à ce prix ?

    Le chef de l’Etat a promis de « nouvelles inflexions » de la politique sécuritaire. Il est permis de douter de leur efficacité s’il garde comme ministre de l’Intérieur un Bernard Cazeneuve qui déclarait le 5 août 2014 sur RTL que « Ce n’est pas un délit de prôner le djihad », prêchait la mise au pas d’Internet aux fins essentiellement d’y pourchasser le révisionnisme et l’islamophobie et, tout récemment, condamnait le sénateur Jean-Louis Masson qui, le 13 octobre, lors du débat sur le nouveau droit des étrangers, avait lancé cet avertissement : « L’immigration d’aujourd’hui, c’est le terrorisme de demain. »

    L’attitude face à l’actuel tsunami migratoire donnera la mesure de la prise de conscience annoncée. En effet, Mehdi Ben Nasr n’est sûrement pas le seul chef d’Al-Qaïda ou de quelque autre groupe islamiste à s’être introduit clandestinement en Europe (plus précisément en Sicile, le 4 octobre) en se faisant passer pour « réfugié ». Par tous les moyens, l’Europe doit donc s’ériger en « forteresse » et la France doit donner l’exemple, refusant l’accès à tous les migrants politiques ou économiques et renvoyant chez eux, manu militari, tous les demandeurs d’asile déjà installés. En matière de terrorisme, la main-d’œuvre naturalisée est déjà suffisamment nombreuse sans faire appel à des supplétifs étrangers.

    Certes, pour le pape François qui s’en est ouvert à Jacques Gaillot, « les migrants sont la chair de l’Eglise ». Mais, devant les chairs meurtries des victimes d’une terreur aveugle, il faut faire un choix.

    Camille Galic, 14/11/2015

    (*) Chiffre annoncé par Manuels Valls sur TF1, au 20 Heures du 14/11/2015.

    http://www.polemia.com/limmigration-daujourdhui-cest-le-terrorisme-de-demain-mais-aussi-le-danger-actuel/

  • « L’immigration d’aujourd’hui, c’est le terrorisme de demain »… mais aussi le danger actuel

    Camille Galic, journaliste, écrivain, Le Bataclan et le Casino de la corniche à Alger : autre temps, mêmes mœurs.

    Devant l’horreur, les déplorations, le deuil et les bougies allumées ne suffisent pas. Le monde politique mais aussi médiatique,, qui a si longtemps pratiqué la désinformation sur « l’immigration, chance pour la France », doit prendre conscience de ses abdications, de ses non-dits, de ses initiatives criminelles qui ont contribué à armer la main des terroristes.

    ♦ Car si la France a gagné la bataille d’Alger au début de 1958, rien ne dit qu’elle gagnera la bataille de Paris en 2016 si elle s’obstine à célébrer le culte des « valeurs républicaines » qui sont avant tout des valeurs antinationales.

    Ecoles, salles de spectacle et musées fermés. La conférence sur le climat qui devait s’ouvrir le 30novembre avec 195 délégations étrangères attendues aura-t-elle lieu ? Et quid des élections régionales prévues les 6 et 13 décembre mais dont on évoque déjà le report après les massacres du vendredi 13 à Paris et à Saint-Denis ? Près de 130 tués et 300 blessés dont 80 en « urgence absolue », expression imbécile. Comme, du reste, le titre du Point.fr sur « Un carnage commis par “M. Tout-le-Monde avec une kalachnikov” ». Sauf que les exterminateurs, dont huit sont également morts par autoexplosion ou sous les balles de la police, n’étaient pas « M. Tout-le-Monde » mais des ilotes de l’Etat islamique. Lequel, dès le lendemain, revendiquait la série d’attentats commis à Paris en précisant que l’opération avait été « soigneusement préparée » et que « la France demeurera une cible privilégiée tant qu’elle poursuivra la même politique au Moyen-Orient » – vers lequel faisait cap le Charles-de-Gaulle, le fleuron de notre marine.

    Un pays moralement désarmé

    En réponse à l’« acte de guerre », commis par « une armée terroriste, Daesh », le président de la République a convoqué ses ministres, annoncé pour le 16 novembre une réunion des Chambres en Congrès et un deuil national de trois jours mais on veut espérer qu’il ne se limitera pas à ces seules mesures. Si légitimes que soient le chagrin et la pitié devant une telle hécatombe, ce n’est pas cela qui empêchera de nouveaux « actes de guerre ».

    Mais notre pays a-t-il les moyens militaires et surtout moraux de se défendre ? Car l’écrivain marocain Tahar ben Jelloun n’a pas tort d’estimer que « c’est une guerre à armes inégales », l’Europe n’étant « pas en mesure d’affronter cette guerre que Daesh est déterminée à mener par tous les moyens » en ayant « recours à deux choses que la civilisation et les traditions européennes ne peuvent utiliser sans renoncer à leurs valeurs » :« l’instinct de mort » et l’effet de « surprise ». Si bien que « toute démarche pour prévenir se voit empêchée par la loi et le droit. Quel que soit le soupçon, quelle que soit son importance, la démocratie ne peut pas envahir une maison et arrêter ceux que la police soupçonne de préparer des attentats. »

    Un crime… contre « le vivre-ensemble » !

    Mais qui, au nom de valeurs débilitantes, nous a réduits à l’impuissance sinon la camarilla ayant naguère porté aux nues le sieur ben Jelloun dont le livre culpabilisateur, Le Racisme raconté à ma fille, fut en 1997 encensé par tous les médias et imposé dans toutes les écoles de la République ?

    Et cela continue. Maire de Paris « avec toute sa diversité », Anne Hidalgo s’est indignée, au lendemain du massacre, de ce crime commis contre « le vivre-ensemble ». Simultanément, les télés tentaient de faire diversion hors de nos frontières en insistant sur un mystérieux Allemand (d’ethnie inconnue) complice ou mentor des terroristes et sur la découverte d’un passeport syrien, « appartenant vraisemblablement à un kamikaze », trouvé sur le parvis du Stade de France cible des premières attaques (voilà qui rappelle le passeport égyptien de l’un des pilotes du 11 septembre 2001 miraculeusement retrouvé intact dans les décombres fumants du World Trade Center dont les deux tours avaient été abattues). Et de toutes parts des voix s’élèvent pour s’inquiéter de la recrudescence des contrôles « au faciès » (d’ailleurs condamnés le mois dernier par la Cour européenne des Droits de l’homme) et dénoncer « tout amalgame » entre les méchants kamikazes et nos si bons Beurs.

    La « cinquième colonne » existe, composée de 10.000 djihadistes.

    L’ennui est que les faits sont têtus. Sur le territoire national même a été passé le cap des 10.000 (*) individus, pour la quasi-totalité allogènes et jeunes, signalés pour leur « radicalisation » et dont le nombre a triplé en trois ans.

    Bien sûr, tous ne passeront pas à l’action directe, mais pratiquement toutes les villes, y compris dans la France profonde, ont désormais leur « zone de non-droit », qui est le plus souvent une zone de droit islamique. Les viviers sont donc nombreux et la surveillance quasi impossible, sauf à regrouper les « signalés » dans des camps de rétention, ce qui horrifierait les bonnes âmes… et quelques autres. En janvier dernier, n’est-ce pas d’ailleurs la dénonciation par Aymeric Chauprade d’une « cinquième colonne » à l’œuvre dans les cités qui avait provoqué la première rupture entre Marine Le Pen et le géopoliticien dont elle avait précédemment fait son conseiller, la tête de liste frontiste dans l’Ile-de-France lors des élections européennes de mai 2014 et le chef de la délégation FN à Bruxelles ?

    Le spectre de la bataille d’Alger.

    Le vendredi 13 novembre, jour de chance maximale selon la Française des Jeux (qui a pu du reste se vanter d’un nombre record de parieurs), les voltigeurs de pointe de cette cinquième colonne ont choisi, pour tuer, le Stade de France où avait lieu un match France/Allemagne, la salle de spectacles du Bataclan et plusieurs cafés et restaurants de quartiers très festifs de l’Est parisien.

    Curieusement, de tels lieux avaient aussi été les objectifs du FLN pendant ce qu’on appela la bataille d’Alger en 1957. Le mois de février fut particulièrement sanglant. Deux stades furent durement touchés pendant des rencontres dominicales, ceux de Belcourt et d’El Biar, ainsi que le casino de la Corniche qui se transformait le dimanche en salle de bal extrêmement fréquentée et où une bombe placée sous la piste de danse fit huit morts et des dizaines d’amputés des membres inférieurs, tous très jeunes. Egalement visés : deux cafés, le Milk-Bar et l’Automatic voisins des facultés et de plusieurs collèges et lycées et donc très prisés de la faune estudiantine.

    Ces cibles avaient évidemment été déterminées en raison de leur clientèle, très majoritairement européenne. Mais c’est aussi son mode de vie « décadent » et contraire aux enseignements du Coran que visaient les fanatiques. Près de soixante ans plus tard, n’a-t-on pas assisté à Paris au même schéma ?

    Au Bataclan, où l’on a déploré le plus lourd bilan (80 tués aux cris d’Allahou Akbar lancés par les assaillants dont trois ont finalement été abattus), se produisait le groupe californien Eagles of Death Metal dont un plumitif admiratif nous disait avant le drame que « les spectacles sont empreints de lascivité dans un esprit très sexe, drogues et rock and roll ». Les Eagles venaient d’entonner leur tube « Kiss the Devil » (Embrasse Satan) quand l’enfer s’est déchaîné.

    Le « mariage gay », encouragement au fanatisme.

    De même les rades du canal Saint-Martin et de la rue de Charonne sont-ils connus pour attirer les soirs de week-end des fêtards très gays, aux postures provocatrices. A la haine raciale et au désir de punir ceux qui avaient osé s’attaquer à l’Etat islamique en Syrie (fût-ce aussi timidement et tardivement que l’a fait la France, avec ses trois séries de raids sur des camps de Daesh) s’est sans doute ajoutée la volonté de frapper le pays qui s’enorgueillit d’avoir légalisé et encouragé le mariage homosexuel, une « abomination » condamnée par tous les imams. Depuis une quinzaine, les agressions de couples gays se sont d’ailleurs multipliées, notamment à Montpellier où sept « jeunes » ont rossé deux invertis qui proclamaient leur « droit à s’aimer en public ».

    A cet égard, le chef de l’Etat, son premier ministre, son garde des Sceaux et sa majorité parlementaire pourraient procéder à leur examen de conscience : dans la société plurielle qu’est devenue la France, où l’islam est la deuxième religion, et à n’en pas douter la plus dynamique, n’ont-ils pas mis leurs compatriotes en danger en promulguant une réforme propre certes à leur procurer les faveurs d’une fraction de l’électorat mais surtout propre à aggraver la fracture civilisationnelle ? Surtout alors que l’Etat est si cruellement démuni face à « la terreur qu’il faut répandre dans le cœur de l’ennemi, une terreur qui n’aura pas de fin » comme le préconise l’émir Abou Bakr Naji, l’une des têtes pensantes d’Al-Qaïda, dans son livre Gestion de la barbarie(éditions de Paris), qui serait devenu le manuel de l’Etat islamique.

    « Perdre son âme » ou la vie ?

    Si la bataille d’Alger fut finalement gagnée, c’est parce que les despérados s’étaient concentrés sur une seule ville, que les populations n’étaient guère imbriquées alors que, grâce à la fameuse « mixité sociale », les terroristes potentiels sont partout « chez eux chez nous », et parce que sur place existaient des troupes d’élite, paras et légion, surentraînées après deux ans de guerre. N’empêche qu’il fallut aux quatre régiments de la XeDivision parachutiste, assistée par le XIe Choc et des commandos marine, près d’une année pour démanteler les réseaux FLN et mettre fin aux attentats – en recourant parfois à des méthodes que la morale républicaine réprouve désormais et en prenant ainsi le risque de « perdre son âme ».

    Pour éviter de nouvelles boucheries, l’opinion émolliée par des décennies de paix et la tympanisante religion des Droits de l’homme est-elle prête à accepter un état d’urgence vraiment coercitif, des contrôles discriminatoires, voire le recours à la torture tant vilipendée si la vie d’innocents est à ce prix ?

    Le chef de l’Etat a promis de « nouvelles inflexions » de la politique sécuritaire. Il est permis de douter de leur efficacité s’il garde comme ministre de l’Intérieur un Bernard Cazeneuve qui déclarait le 5 août 2014 sur RTL que « Ce n’est pas un délit de prôner le djihad », prêchait la mise au pas d’Internet aux fins essentiellement d’y pourchasser le révisionnisme et l’islamophobie et, tout récemment, condamnait le sénateur Jean-Louis Masson qui, le 13 octobre, lors du débat sur le nouveau droit des étrangers, avait lancé cet avertissement : « L’immigration d’aujourd’hui, c’est le terrorisme de demain. »

    L’attitude face à l’actuel tsunami migratoire donnera la mesure de la prise de conscience annoncée. En effet, Mehdi Ben Nasr n’est sûrement pas le seul chef d’Al-Qaïda ou de quelque autre groupe islamiste à s’être introduit clandestinement en Europe (plus précisément en Sicile, le 4 octobre) en se faisant passer pour « réfugié ». Par tous les moyens, l’Europe doit donc s’ériger en « forteresse » et la France doit donner l’exemple, refusant l’accès à tous les migrants politiques ou économiques et renvoyant chez eux, manu militari, tous les demandeurs d’asile déjà installés. En matière de terrorisme, la main-d’œuvre naturalisée est déjà suffisamment nombreuse sans faire appel à des supplétifs étrangers.

    Certes, pour le pape François qui s’en est ouvert à Jacques Gaillot, « les migrants sont la chair de l’Eglise ». Mais, devant les chairs meurtries des victimes d’une terreur aveugle, il faut faire un choix.

    Camille Galic, 14/11/2015

    (*) Chiffre annoncé par Manuels Valls sur TF1, au 20 Heures du 14/11/2015.

    http://www.polemia.com/limmigration-daujourdhui-cest-le-terrorisme-de-demain-mais-aussi-le-danger-actuel/

  • Si la France est en deuil, c'est à cause de la complaisance des politiques vis-à-vis de l'islam radical

    Communiqué de l'Action française :

    6a00e008d99039883401b8d17642fe970c-200wi.png"L'Action française pense d'abord, aujourd'hui, aux victimes, aux blessés, à leurs familles et à leurs proches. Elle pense aussi aux prochaines victimes, qui ne manqueront pas hélas : si la France est une fois de plus en deuil aujourd'hui, c'est à cause de la complaisance coupable des politiques vis-à-vis de l'islam radical : fermons les mosquées salafistes ! Refusons que les États étrangers financent l'islam de France ! Rétablissons l'ordre et la justice dans les quartiers perdus de la République ! Si la France est encore et toujours en deuil aujourd'hui, c'est parce que les gouvernements successifs n'ont pas voulu écouter l'Action française, qui a mis en garde le pays contre le danger du multiculturalisme, l'absurdité de renoncer à l'identité française et la folie d'une immigration massive.

    Aujourd'hui il ne suffit plus de dénoncer l’immigration massive, ni la politique étrangère désastreuse de la République, ni la violence islamiste, ni les discours inconséquents. Il faut engager une guerre contre les soldats de cette armée sans nom, sans loi et sans pitié. Expulsons immédiatement de notre territoire tous les étrangers ayant une fiche S ! Dénonçons Schengen et son idéologie de la libre circulation des personnes ! Donnons à l'armée française les moyens d'intervenir dans ce qui est désormais, à l'évidence, et malgré les déclarations imbéciles et irresponsables des politiques et des médias, une guerre civile, menée contre les Français, par des fanatiques qui haïssent la France !

    Les Hollande, Valls et Cazeneuve doivent prendre leurs responsabilités et utiliser enfin leur autorité pour mener les vrais combats, tout en arrêtant d'accuser les patriotes et les nationalistes. Ils doivent faire enfin le choix de la France. L'Action française leur demande solennellement de prendre la mesure de leurs fonctions."

    Michel Janva

  • Face à la tragédie du vendredi noir, savoir raison garder.

    C’était un vendredi soir d’automne comme on les aime : il faisait doux, et les terrasses étaient pleines, à Paris comme à Versailles ou ailleurs. Certains s’étaient regroupés autour des écrans de télévision qui retransmettaient la rencontre de balle-au-pied entre l’équipe de France et celle d’Allemagne tandis que 60.000 personnes remplissaient l’enceinte du Stade de France ; d’autres étaient au cinéma, d’autres encore dans une salle de concert, dont plus d’un millier de jeunes et de moins jeunes au Bataclan. C’était un vendredi 13, et c’était la « journée de la gentillesse »…

    En quelques minutes, cette belle soirée a basculé, et ce jour-là restera désormais comme un « vendredi noir », comme un « 13 sanglant » : la terreur a frappé Paris, et les corps déchiquetés par les balles des djihadistes nous rappellent que, désormais, la France est une cible et qu’elle est engagée, qu’on le veuille, le regrette ou non, dans une guerre qui, à défaut d’être mondiale, est mondialisée, frappant indistinctement militaires et civils, et plus encore ces derniers car, dans nos sociétés de communication, le sang des civils effraye plus sûrement que celui des soldats. Les terroristes connaissent bien le fonctionnement de nos sociétés car, souvent, ils y sont nés et en connaissent tous les rites, toutes les fragilités, toutes les peurs…

    Carlos, ce terroriste désormais emprisonné dans les geôles françaises, avait froidement déclaré : « il n’y a pas de victimes innocentes », formule qui glace le sang mais qui résume bien l’état d’esprit des actuels djihadistes. Pour eux, frapper au hasard, c’est « viser juste », au cœur de nos sentiments, de nos amitiés, de notre nation… C’est toucher la France en son âme, à travers ses jeunes visages déchirés par la mort brutale donnée par des tueurs fanatisés par le nihilisme islamiste. Les corps allongés sur le trottoir, les draps blancs qui tiennent lieu de linceul, les flaques de sang qui s’étendent jusqu’aux rigoles : c’est la France souffrante, celle qui pleure ses enfants morts sur son sol, sur ses champs de macadam qui sont les nouveaux champs d’horreur, un siècle après la Grande boucherie que l’on espérait, au soir de l’armistice de 1918, la « der des ders »…

    Nous entrons dans le temps du deuil et du recueillement, et nous n’y manquerons pas. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir, quand il faut et faudrait que l’Etat, dans son rôle régalien, agisse et réagisse. Réfléchir aux causes de ce désordre et de ce désastre, et ne pas hésiter à remonter aux sources et à ceux qui, par leur aveuglement ou leur (fausse ?) candeur, ont permis, sans doute bien malgré eux, que ce pire-là arrive : néanmoins, l’heure n’est pas à les accabler, mais plutôt à les conseiller. 

    Devant les cercueils alignés dans notre conscience nationale ; devant les larmes qui, désormais, sont celles de tous les hommes et femmes de bonne volonté et de grande humanité, et de tous ceux pour qui le mot France est cette forte réalité d’unité ou cette belle inconnue dont ils ne connaissent parfois que la silhouette ; devant les questions inquiètes que nous posent nos enfants, nous avons le devoir de ne pas flancher, de ne pas nous abandonner à de vaines colères ou à des vengeances désordonnées (et parfois injustes), de ne pas donner raison à ceux pour qui le chaos est le moyen d’établir ou de renforcer leur règne infernal, mais aussi de ne pas tout accepter d’un Pouvoir aux abois prêt à tout pour se survivre à lui-même ; nous devons relever la tête et, séchant nos larmes, retrouver ce sourire calme et digne qui est aussi celui de l’ange de la cathédrale de Reims, et qui est la meilleure réponse à la grimace des Maudits. 

    Devant cette guerre qui est déjà là et qui est aussi la conséquence tragique des inconséquences des dernières décennies, il nous faudra, malgré tout et sans oublier nos devoirs d’union sacrée, poser « l’immense question de l’Ordre » : en ce sens-là, notre action est aussi politique, éminemment française et capétienne…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Petit résumé des évènements

    Vu ici :

    CTyIePrWIAAV5DLPour la dernière case, l'intégralité est ici.

    Michel Janva

  • Les demandeurs d’asile chrétiens écartés par un mode de sélection musulman ?

    chretiens-syriens-708489-jpg_487781Mieux vaut être musulman que chrétien d’Orient pour obtenir l’asile en France. Invités de Jean-Marie Le Méné sur Radio Courtoisie, Frédéric Pichon, spécialiste de la Syrie à l’université de Tours, et Marc Fromager, directeur de l’Aide à l’Eglise en détresse, lui ont expliqué pourquoi.

    Les deux explications de Frédéric Pichon :

    « Je me suis entretenu cet après-midi avec un haut fonctionnaire de la République qui travaille dans l’accueil des réfugiés et qui m’a dit très clairement, en me disant que je pouvais le répéter partout donc j’en profite pour le faire – qu’il y a des consignes gouvernementales pour noyer la question des chrétiens d’Orient. Il me dit : « Voilà, il y a des chrétiens syriens et irakiens qui attendent depuis huit mois un visa à Beyrouth ». Il m’explique : « Il faut savoir que l’ambassade de France à Beyrouth sous-traite l’instruction des dossiers de visas à une compagnie privée libanaise détenue par un musulman sunnite. » C’est un haut fonctionnaire, c’est quelqu’un de sérieux, c’est un préfet. Il me dit que maintenant, il conseillerait presque – mais je ne veux pas lancer ici un appel à émigrer pour les chrétiens – aux chrétiens d’émigrer sans demander de visas et de passer par la Turquie et de se cacher dans ce flot [de migrants] pour avoir des chances d’être accueillis. Parce qu’il y a des consignes, m’a-t-il dit, surtout pour les chrétiens syriens qui sont réputés être pro-régime.

    En gros, la consigne, ça a été de dire : « Vous pouvez accueillir des Syriens, mais à condition qu’ils ne soient pas pro-régime. » Sous-entendu : si vous êtes alaouites ou chrétiens, vous êtes réputés être pro-régime, donc bizarrement, votre visa est instruit pendant huit mois à l’ambassade de France. »

    Marc Fromager ajoute une troisième explication : Lire la suite sur Contre-info.com

    http://islamisation.fr/

  • Robert Ménard demande la fermeture immédiate de toutes les mosquées mêlées à l’activité islamiste radicale et l’expulsion des imams

    Interview sans concession ni langue de bois de Robert Ménard donnée à bvoltaire.fr :

    Robert Ménard, maintenant, on fait quoi ?

    François Hollande a dit hier soir que la France allait être« impitoyable ». J’aimerais que ce soit le cas. Qu’on ne reste pas dans le commentaire, dans le pathos. Un chef d’État, lorsqu’il parle à la nation au lendemain d’un massacre comme celui d’hier, n’a pas le droit de tromper ses concitoyens.

    Alors, que faire ? D’abord, nous avons des services secrets. Il faut leur donner le feu vert : élimination systématique n’importe où dans le monde des islamistes directement mêlés aux attaques d’hier soir. Il ne faut pas « neutraliser » ces gens. Il faut les abattre.

    Ensuite, il faut vider l’eau du bocal. Que les commandos islamistes ne soient pas comme des poissons dans l’eau. Arrestation immédiate de tous les islamistes fichés S. Pas de places en prison ? Ce n’est pas le sujet. Nous sommes en guerre. Création de camps de prisonniers.

    Fermeture immédiate de toutes les mosquées mêlées à l’activité islamiste radicale. Expulsion des imams et des fidèles étrangers liés à ces mosquées radicales. Surveillance ou arrestation de ceux naturalisés ou convertis.

    Lire la suite