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immigration - Page 1165

  • La dépression mentale de l'Europe est allemande

    Jusqu'à l'affaire de la grande migration arabe, l'Allemagne, conduite par la chancelière de Prusse, servait à tout. Modèle socio-économique, père-fouettard des gouvernements de danseuses impécunieuses, ultime recours contre les appétits russes, partenaire massif des Etats-Unis jusqu'à midi, refuge des diplômés européens sans travail ! Sans même trop comprendre le fond de son raisonnement, on avait pris l'habitude de suivre l'Allemagne. Dans tous les ministères du continent on savait promettre tout et n'importe quoi aux mécontents en sachant qu'in fine, il faudrait rechercher le nihil obstat de Berlin, avec l'arrière-pensée parfois d'obtenir son refus. Le centre de gravité des décisions communautaires s'était peu à peu déplacé de Bruxelles à Berlin - l'affaire du GREXIT le démontra.
    Certains, lassés de voir les pays latins patauger avec plaisir dans leur gabegie endémique, votaient pour une fédération économique germanique autour d'un euromarc délesté des dettes nationales impayables du Sud ! Sur cet axe inédit, et au prétexte d'harmonisation fiscale, il s'était même tenu une réunion importante des ministres des finances de la zone euro germanophone, le 13 mars 2013 à Berlin. Mais d'autres s'étaient tenues plus discrètement les années précédentes à Luxembourg, Bâle, Vaduz et Vienne. Une sorte de fédération germanique commençait à se dessiner qui pourrait agréger des pays d'arrière-cour comme la Tchéco-Slovaquie et jusques aussi loin que la Finlande.
    2016 : nous sommes loin de l'anschluss économique. La décision irréfléchie et minoritaire de la Chancelière d'ouvrir sans aucune limite ses guichets aux requérants d'asile politique et économique a braqué contre elle tous ses voisins. Voir la Scandinavie fermer ses portes au flux migratoire arabe en dit plus long qu'un grand discours au Parlement européen. L'Allemagne merkélienne a dynamité l'Europe dans son logiciel de soft-power. Amis récents ou adversaires historiques, tous comptaient sur Berlin pour maintenir une cohésion des nations vers une fédération puissante, prospère et pacifique. Ils déchantent. Effrayées de se voir dépossédées de leurs façons de vivre, se mettent en congé de consensus la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et même l'Autriche complètement débordée. Se taisent les pays sous perfusion chronique comme les quatre nations balkaniques (GR, RO, BG, HR) mais le ton monte aux Pays-Bas aussi ! Et comble de malheur pour l'Union se désunit le Royaume-Uni ! Le BREXIT est la grande affaire de l'année. La licence d'importation en aveugle de migrants en masse par l'Allemagne a rechargé jusqu'à rabord les chaudières de l'euroscepticisme anglais.


    Le continent désaimanté risque de voir se rompre les amarres britanniques, avant peut-être la désintégration du Royaume-Uni lui-même. Souvenons-nous que la Grande Bretagne accéda au Marché commun en compagnie de ses meilleurs clients apportant un renfort certain. S'agrégeaient ainsi à l'Europe continentale : la Norvège pétrolifère, le Royaume-Uni avec la City de Londres et l'Ecosse pétrolifère, le Danemark avec les zones de pêche des Féroë et du Gröenland, et la colonie financière anglaise qu'est l'Irlande républicaine.

    Le départ éventuel du Royaume-Uni ou BREXIT peut disloquer toute la zone de la Mer du Nord. La Norvège ne ratifia pas jadis mais s'intégra dans l'Espace économique européen comme la Suisse ; elle n'aura pas à en partir formellement ; l'Islande a claqué la porte en 2013 ; les Danois votent régulièrement contre l'immixion des lois européennes chez eux ; seule l'Irlande ne peut pas arracher la perf, quoique les investisseurs de poids y soient plutôt nord-américains ! Nul ne sait ce qu'adviendront les relations déjà tumultueuses entre l'Angleterre et l'Ecosse (républicaine). De ce désordre ne naîtra rien de bon pour nous, sauf à faire battre des nageoires les otaries souverainistes. Le BENELUX collera plus solidement encore à l'Allemagne rhénane dont il assure les débouchés par ses ports du Range Nord. Les trois pays baltes et la Pologne rechercheront la protection des Etats-Unis, la Suède et la Finlande chercheront à s'accommoder de la nouvelle donne géostratégique et revivifieront peut-être leur neutralité. Il est difficile de prévoir. Si l'on excepte les pays de l'Est de peu de poids, on en revient à la définition de départ de la Communauté européenne avec les six pays fondateurs auquel s'agrégeraient la Tchéquie, l'Autriche, la Slovénie et la Croatie et la péninsule ibérique qui n'a pas de solution de rechange, sauf si l'évolution climatique la soudait au Maroc : douze en tout.

    La France pourra-t-elle en retirer quelque avantage ? De par sa position centrale en Europe occidentale et son ouverture sur quatre mers, elle aurait un coup à jouer. Mais elle n'a plus les moyens de faire fructifier aucun rebattage des cartes et ne saurait comment mettre au pot. Après 35 ans de socialisme, elle est devenue un pays moyen aux semelles de plomb, stipendié par les preneurs de bons du Trésor et gouverné par le principe de précaution. Elle n'a de marge de manœuvre que celle concédée par les super-puissances en rémunération de son alignement ou de son silence. Finalement, la main française dans le gant européen fut un essai intelligent, trop intelligent pour la classe politique aux affaires. Repliée aujourd'hui sur ses défis domestiques, incapable d'affronter le mammouth le plus gros d'Europe qu'elle est obligée de nourrir, elle est désormais à la merci de tiers. Ira-t-on jusqu'à dire avec Michel Onfray qu'elle est à la merci de la bombe islamique (clic)? Doit-on craindre en réaction une Saint-Barthélémy géante d'un peuple affolé par les reculades et la démission de tous les pouvoirs. C'est le premier souci de MM. Hollande, Valls et Cazeneuve : un pogrom islamique français ! Un incommensurable bond en arrière dans la-patrie-des-droits-de-l'homme, qui ferait tache d'huile dans toute l'Europe !
    Le projet européen (le seul finalement que nous avions) s'estompe dans des complications inextricables ; comme le disait Christian Vanneste la semaine dernière : « L’Europe ne fait plus l’Histoire, elle la subit » ; le couple franco-allemand a divorcé dès que l'Allemagne a acquis sa majorité le 3 octobre 1990 ; nos propositions européennes ne sont écoutées par personne ; notre modèle socio-économique français est la risée du monde ; nos comptes publics sont exécrables et le gouvernement s'en fiche qui ne regarde que sa perpétuation ; en plein état d'urgence, le pouvoir supprime l'accent circonflexe !
    Il aura suffit que l'Allemagne ne soit plus le "grand frère" qu'on imitera à la fin pour nous sauver, pour que le mental du pays s'effondre. Des réactions xénophobes prennent le pas sur le coup de balai politique nécessaire. La classe politique à la ramasse croit-elle tenir le haut du pavé jusqu'en avril 2017 ?

    Danger ! Il y a danger

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • 90 terroristes seraient arrivés en France avec Abaaoud : crédible ?

    Sonia qui a rencontré Abdelhamid Abaaoud affirme que le terroriste lui aurait déclaré être rentré en France avec 90 autres terroristes dans le but de perpétrer des attentats. Fanfaronnade ou vraie menace ?

    90 terroristes infiltrés parmi les migrants, dans le sillage d’Abdelhamid Abaaoud ? Le témoignage de Sonia, fait froid dans le dos. Le coordinateur des attentats de novembre lui a ainsi laissé entendre qu’il était accompagné de 90 autres djihadistes, répartis « un peu partout en Ile-de-France ». Des Français, des Syriens, des Irakiens, mais aussi des Allemands et des Anglais, lui aurait-il confié.


    Attentats de Paris : 90 terroristes seraient arrivés en France avec Abaaoud

    La réaction des officiels de la DGSI a été de rapidement minimiser, voire démentir ces propos.

    Les policiers n’y croient pas. Pour eux, Abaaoud a voulu impressionner sa jeune cousine ainsi que cette jeune femme.

    explique Frédéric Crotta, en duplex depuis le siège de la DGSI. “Tout remonte à la Belgique. C’est là-bas qu’ont été conçus et préparer les attentats, dans une certaine improvisation puisque le terroriste n’avait aucune planque, aucun point de chute”, poursuit le journaliste, oubliant au passage que les terroristes avaient prévu de mourir « en martyr », rendant par là inutile les points de chute.

    Pour autant, de nombreux policiers trouvent crédibles, sous couvert d’anonymat, les déclarations du djihadiste.

    La cellule d’Abaaoud, une vingtaine d’individus, n’est qu’une infime partie de ceux qui sont entrés en Europe avec comme projet de commettre des attentats. Il y a d’autres cellules dormantes. Ce chiffre de 90 voudrait dire qu’il y aurait trois autres groupes dans la région. Le renseignement est malheureusement crédible.

    explique, auprès de Metronews, un policier en poste dans un service antiterroriste.

    Mais qu’il s’agisse en réalité de 25 ou 120 terroristes, le problème reste entier pour les forces de l’ordre : quand, par qui et où se produiront les prochaines attaques en France, s’interrogent les spécialistes. « On travaille à l’aveugle », commente une autre source policière. « La principale faute a été de ne pas imposer un protocole au niveau européen permettant de mieux suivre les mouvements d’entrée et de sortie. Aujourd’hui, on le paye », conclut-il, profitant de son anonymat pour tacler les manques flagrants de l’espace Schengen en termes de sécurité.

    La priorité est aujourd’hui de protéger les frontières des pays européens, comme le réclame notamment Victor Orban et de développer une vraie coopération entre forces de l’ordre afin d’identifier les possibles fauteurs de trouble :
    Ainsi, les directeurs des services de police de cinq pays (l’Autriche, la Croatie, la Slovénie, la Macédoine et la Serbie) ont-ils décidé d’un formulaire d’enregistrement commun. Un premier pas, mais ni l’Allemagne, principal pays de destination, ni la Grèce, principal point d’entrée des demandeurs d’asile n‘étaient à la table des discussions.

    http://fr.novopress.info/197922/90-terroristes-seraient-arrives-en-france-abaaoud-credible/

  • PEGIDA : Le général Piquemal passera en comparution immédiate demain

    piquemalCe lundi, cinq personnes passeront en comparution immédiate au tribunal de Boulogne-sur-Mer après leur interpellation samedi à Calais lors d’un rassemblement hostile aux migrants. Parmi elles se trouve un général ancien patron de la légion étrangère, Christian Piquemal, désigné comme ayant eu « le rôle principal » dans cette manifestation interdite. Il sera poursuivi pour « participation à un attroupement qui ne s’est pas dissout après sommation » et les quatre autres personnes pour « port illégal d’armes ». Ils risquent une peine allant jusqu’à un an de prison ferme.

    « On sait bien que la manifestation a été interdite et que l’autorité de l’Etat a été défiée. Le général, il n’est pas venu à Calais pour faire de la figuration », a affirmé à l’AFP le procureur de Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Valensi. Les quatres autres individus avaient été contrôlés en amont de la manifestation et portaient sur elles « des armes dangereuses » de type taser, poing américain et cutter. « Ceux là, même s’ils n’ont pas participé à la manifestation, puisqu’ils ont été contrôlés avant, ils étaient là pour en découdre: on ne vient pas à une manifestation interdite avec des armes si on n’a pas l’intention d’en découdre », a expliqué cette même source.

    Samedi soir, de nombreuses réactions à l’arrestation du militaire, ancien commandant de la Légion étrangère de 1994 à 1999, et qui n’est plus en service actif, agitaient les réseaux sociaux.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • CALAIS : APPEL URGENT

    MINURNE soutient les Calaisiens qui luttent par tous moyens (des moyens de fortune) pour leur survie et le respect qui leur est légitimement dû comme à nous tous.

    La ville de Calais est devenue le “laboratoire d’essai de l’invasion migratoire. Si l’on n’y prend garde avec la plus extrême vigilance, les virus vont s’échapper de ce laboratoire et se répandre comme traînée de poudre sur toutes les terres de France, déjà bien menacées. Personne n’est à l’abri.

    Pour recevoir décemment des militants de toute la France et des pays voisins qui veulent soutenir Calais contre cette invasion grandissante,une association calaisienne que nous avons sélectionnée pour son sérieux et son action CONCRÈTE et efficace de tous les jours recherchela mise à disposition d’une grande salle pouvant accueillir une vingtaine de personnes à la fois par roulement, pendant 1 ou 2 mois, si possible dans un rayon de 60 km maximum de Calais. Des sanitaires sont indispensables, un coin cuisine serait bienvenu. Ce peut être une grange, un hangar, une salle des fêtes ou tout autre local abrité, de préférence chauffé, mais les détails peuvent s’arranger sur place. Cette association s’occupera de la literie mais vous pouvez aussi lui faire parvenir tout matériel de camping dont vous n’auriez plus l’usage et aussi des dons en nature (conserves, etc.) pour les opérations menées par l’association comme « sandwichs chauds pour les CRS » et autres en cours et à venir. Voir l’article À CALAIS COMME AILLEURS, LES ORDRES VIENNENT D’EN-HAUT. Rien n’est gaspillé : les surplus sont distribués aux Calaisiens de souche réellement nécessiteux. Et il y en a…

    Peut-être aussi avez-vous dans vos relations le maire d’une commune qui accepterait – sans aucune connotation politique – de participer à cet effort de solidarité patriote et accepterait de mettre à disposition unlocal municipal.

    La solidarité active et ouverte à l’endroit de nos Forces de l’Ordre est légitime, mais c’est aussi un élément essentiel à notre survie.

    Contactez MINURNE qui transmettra.

    Merci pour eux.

    Merci pour vous.

    LS
    luc.sommeyre@minurne.org

    http://www.minurne.org/

  • Manifestation interdite à Calais : un général et une vingtaine de personnes arrêtés

    Une vingtaine de personnes - dont le général Christian Piquemal - ont été interpellées en marge d’un rassemblement interdit qui s’est tenu à l’appel du mouvement anti-immigration Pegida. Des heurts ont éclaté. 

    Une vingtaine de personnes ont été interpellées samedi à Calais à l’occasion d’un rassemblement anti-immigration à l’initiative du mouvement islamophobe Pegida, qui a occasionné des échauffourées en dépit de son interdiction par le ministère de l’Intérieur. Selon la préfecture du Pas-de-Calais, les personnes interpellées ont été envoyées au commissariat pour examen de leur situation et leur éventuel placement en garde à vue. Vers 14h30, les manifestants se sont dispersés. Une centaine de manifestants s’étaient regroupés en début d’après-midi malgré l’interdiction préfectorale et ont scandé aux abords de la gare de la ville des slogans hostiles à la présence des migrants.

    Après plusieurs demandes de dispersion restées vaines, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et ont interpellé les individus. Une arrestation a particulièrement fait polémique. Celle du général de Corps d’Armée Christian Piquemal, qui n’est plus dans l’active, mais dans la réserve. Ce dernier a été à la tête de la légion étrangère de 1994 à 1999. Décoré de la Légion d’honneur, il a également présidé l’Union nationale des parachutistes. Sa présence, annoncée, à la manifestation interdite, constituait déjà en soi un événement. Il était présent, en tête du cortège, et a pris plusieurs fois la parole, lançant aux gendarmes un « Vous devriez avoir honte ! ».

    L’image de l’interpellation musclée du Général de Corps d’Armée Christian Piquemal à Calais

    Les images de son arrestation déchaînent ses partisans sur les réseaux sociaux. Joint par l’AFP, le service communication de l’armée de terre « n’a pas souhaité faire de commentaire » sur l’interpellation du général. La préfecture n’était pas en mesure de préciser si le militaire faisait partie des dix gardés à vue. [...]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Manifestation-interdite-a-Calais

  • L’espace Schengen en grand danger

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    La situation n’est plus tenable : face à l’invasion migratoire subie par l’Europe l’an passé, la Commission Européenne a été contrainte de réagir en se retournant contre la Grèce. Celle-ci constitue le trou béant par lequel transite la marée humaine. Un rapport de l’organisme Frontex, destiné à protéger les frontières, pointe du doigt la négligence des autorités grecques dans les contrôles aux frontières. Une procédure a été enclenchée le 2 février par la commission européenne ; le gouvernement grec dispose de 3 mois pour reprendre le contrôle des frontières.

    En cas d’échec, la Grèce ne sera pas directement exclue de l’espace Schengen : mais l’article 26 du code de Schengen sera appliqué : il prévoit le rétablissement du contrôle frontalier dans certaines zones de libre-circulation pour une durée de deux ans. Cela voudra dire que le pays sera isolé pendant toute cette durée.

    Il est manifeste qu’il est impossible pour un pays harcelé par les créanciers de mettre en place le dispositif sécuritaire nécessité par le contrôle des frontières, la reconduite des clandestins, etc. Les milliers d’îles ioniennes constituent un obstacle infranchissable au contrôle de l’immigration. Bernard Cazeneuve est hier venu visiter un hotspot : ce dispositif permet de prendre les empreintes, et d’examiner la situation des immigrés. Il en existe 5 pour l’instant, que le gouvernement grec s’est engagé à rendre opérationnels.

    L’espace Schengen semble donc vivre ses derniers mois : pourtant, dans une tentative de sauvetage désespérée, la grande presse publie unanimement une étude publiée mardi de façon fort opportune : réalisée par France Stratégies, elle fixe le coût de départ de l’espace Schengen à 10 millions d’euros par an.

    Le problème, c’est que personne ne désigne les avantages potentiels octroyés par un départ de l’espace Schengen : notre politique actuelle d’immigration, par exemple, représente un coût exorbitant. Or, dans un budget, on compare toujours les coûts avec les recettes ; ici, il n’y a que les coûts de la sortie de l’espace Schengen qui semblent dignes de l’attention de nos économistes et, partant, des journalistes.

    http://fr.novopress.info/197875/lespace-schengen-en-grand-danger/

  • "Déchoir un djihadiste de sa nationalité ? C'est déjà possible en 15 jours"

    En plein débat sur la déchéance de nationalité, Charles Prats, magistrat et membre du Conseil supérieur de la formation et de la recherche (CSFRS), explique auFigaro que la déchéance de nationalité existe déjà dans le droit français, et qu'un nouveau texte ne ferait que la rendre plus difficile à prononcer.

    [...] "Le Parlement examine, depuis vendredi, la constitutionnalisation de la déchéance de nationalité. Pourquoi jugez-vous ce texte inutile, voire contre-productif?

    Charles Prats.- Inscrire la déchéance de nationalité dans la Constitution ne semble pas nécessaire juridiquement parlant. En effet, tant la «déchéance» de nationalité que la «perte» de nationalité existent déjà dans le droit français. Ce sont les articles 25 et suivants du code civil, ainsi que les articles 23-7 et 23-8 du même code qui les prévoient. Cette possibilité existe dans le droit français depuis 1791. Il n'y a donc pas novation, juridiquement parlant. Au contraire, on pourrait paradoxalement aboutir à une situation nouvelle beaucoup moins sévère que l'état actuel du droit, voire empêcher concrètement de déchoir de la nationalité française des terroristes aujourd'hui poursuivis, alors qu'ils encourent actuellement cette sanction.

    Comment cela?

    Le projet de loi constitutionnelle encadre plus restrictivement la déchéance de nationalité. Aujourd'hui, concrètement, l'article 25 du code civil énumère les différents cas où les bi-nationaux peuvent être déchus de la nationalité française: s'ils sont condamnés pour crime ou délit de terrorisme, d'atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, ou encore s'ils se sont livrés au profit d'un état étranger à des actes incompatibles avec la qualité de français et préjudiciables aux intérêts de la France. Le projet de réforme constitutionnelle, s'il étend la déchéance à l'ensemble des Français, la restreint aux seules infractions pénales constituant une atteinte grave à la vie de la Nation. Et l'avant-projet de loi d'application qui circule modifie profondément le champ d'application de la déchéance de nationalité. En effet, le projet de futurs articles 25 du code civil et 131-18-1 du code pénal limite la future déchéance de nationalité aux seules atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation qualifiées de crimes ou de délits punis de 10 ans d'emprisonnement. Le champ d'application de la déchéance de nationalité serait donc bien plus restreint qu'aujourd'hui.

    Vous soulignez également une «judiciarisation» de la déchéance de nationalité, qui changerait la nature de cette sanction.

    Effectivement, dans le régime «administratif» actuel, le gouvernement tire les conséquences d'une condamnation judiciaire pour prononcer une déchéance de nationalité. Alors que dans le régime «judiciaire» qui pourrait voir le jour, la déchéance de nationalité deviendrait une peine pénale. Ce qui aurait des conséquences très importantes.

    Lesquelles par exemple?

    Une déchéance de nationalité entendue comme une peine pénale pourra toujours faire l'objet d'une réhabilitation: soit par la justice dix ans après la condamnation (comme le prévoit l'avant-projet de loi), soit de façon automatique au bout de quarante ans, en application des règles de droit pénal. Et le gouvernement ne pourra pas s'y opposer puisqu'il s'agira d'une décision juridictionnelle. C'est certainement un progrès en termes de respect des droits fondamentaux. Mais il faut bien l'expliquer aux citoyens afin d'éviter tout malentendu dans quelques années.[...]

    En vous appuyant sur le droit actuel, vous estimez que le gouvernement pourrait déchoir tout djihadiste français en quinze jours sans qu'une condamnation soit nécessaire.

    Tout à fait. Juridiquement il ne s'agit pas d'une «déchéance de nationalité» mais d'une «perte de nationalité». Cependant, le résultat reste le même. Le droit permet aujourd'hui de retirer la nationalité française à tous les individus prêtant leur concours d'une manière ou d'une autre à Daech, qu'ils soient binationaux ou seulement français. Et ce, sans même qu'il n'y ait besoin d'une condamnation judiciaire pour acte de terrorisme.

    Comment est-ce possible?

    En s'appuyant sur le code civil, tout simplement. Dans son article 23-8, il dispose que tout Français qui occupe «un emploi dans une armée ou un service public étranger, ou dans une organisation internationale dont la France ne fait pas partie ou plus généralement leur apportant son concours», perd la nationalité française s'il poursuit ses activités malgré «l'injonction qui lui en aura été faite par le gouvernement». Le cas échéant, la sanction est notifiée à l'intéressé par décret en Conseil d'État, à l'issu d'un délai fixé par l'injonction, délai qui ne peut être inférieur à quinze jours. Et dans l'hypothèse où l'avis du Conseil d'État serait défavorable, la mesure peut être prise «par décret en conseil des ministres».

    Cette sanction est donc applicable à tout Français qui «apporte son concours à Daech».

    Tout à fait. Tout djihadiste français est concerné, qu'il soit en Syrie, Libye ou Afrique subsaharienne, puisque l'État Islamique correspond en tout point à une force armée étrangère au regard du droit militaire. Tout un chacun peut constater dans les médias que Daech remplit effectivement les critères édictés par les conventions de Genève et ses protocoles additionnels. Si l'on considère dès lors que tout djihadiste français engagé auprès de l'État Islamique peut se voir retirer la nationalité française, qu'il soit binational ou pas, la procédure à suivre est relativement simple et surtout très rapide: avis informatif d'injonction publié au Journal officiel puis, à l'expiration du délai prévu par l'injonction, perte de la nationalité française déclarée par décret motivé pris selon les formes prévues. La personne visée peut évidemment faire valoir ses arguments avant la décision. Et ensuite exercer un recours devant le Conseil d'État dans les deux mois, classiquement.

    En quoi cette solution est bien plus efficace en matière de lutte antiterroriste?

    Elle est plus efficace car elle ne nécessite pas de condamnation judiciaire préalable. Sans toucher à la Constitution ni modifier la loi, l'exécutif a donc à sa disposition ce dispositif «préventif» qui lui donne la possibilité de faire perdre leur nationalité aux djihadistes français de Daech pour lesquels les services de renseignement disposent des éléments.[...]

    Mais la France peut-elle créer des apatrides?

    Dans l'état du droit actuel, il n'y a aucune impossibilité juridique à créer des apatrides en l'espèce. Le premier ministre a annoncé que la France allait ratifier la convention ONU de 1961, qui proscrit la possibilité de rendre une personne apatride. Mais la France l'a signée en se réservant le droit de créer des apatrides en cas d'atteintes particulièrement graves. Le terrorisme en fait évidemment partie. La Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, et notamment le principe du droit au respect de la vie familiale, pourrait éventuellement faire obstacle à ce qu'un français soit déchu de sa nationalité s'il n'en possède pas une autre. Mais les dispositions de l'article 15 de la Convention permettent d'en suspendre partiellement son application «en cas de guerre ou en cas d'autre danger public menaçant la vie de la nation». Ce qui est le cas de la France, en état d'urgence depuis les attentats du 13 novembre. La violation éventuelle de ces dispositions de la Convention européenne des droits de l'Homme ne semble donc pas invocable en cas de décision de retrait de la nationalité française prise avant la fin de l'état d'urgence. Reste à déterminer si une telle mesure est conforme à la Constitution. Selon mon analyse, la gravité des faits motivant une perte de nationalité et l'existence de cette possibilité dans le droit français depuis 1791 laisse présumer qu'elle n'est pas fondamentalement contraire au bloc de constitutionnalité... Surtout si la déchéance de nationalité vient à être inscrite dans notre texte fondamental!Il ne semble donc pas y avoir d'obstacle de droit à ce que la France, pour sanctionner des terroristes, en fasse des apatrides."[...]

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/d%C3%A9choir-un-djihadiste-de-sa-nationalit%C3%A9-cest-d%C3%A9j%C3%A0-possible-en-15-jours.html

  • Vous défendez la patrie ? Répression

    Après l'arrestation du général Piquemal, les habituels sbires de Manuel Valls s'en sont donné à coeur joie :

    Arrestation du général :

    CaijODWW8AAMDv6

    Et hop les gaz :

    Capture d’écran 2016-02-06 à 17.16.40

    Capture d’écran 2016-02-06 à 17.18.30

    Michel Janva

  • Au sujet des « no borders », Je persiste et signe ( Olivier Dejouy )

    Un article de Kevin Amara, du cercle des volontaires , sur l’origine des « no borders », m’a valu quelques réactions agacées, non sur le bien fondé du propos, mais sur l’absence de références ou sources crédibles. Il se trouve que n’ayant pu faire apparaître le facsimilé du document qui présentait la liste des organismes de soutien de l’association internationale « United for Intercutural Action », je la reproduit ci-dessous un peu plus complète , mais non exhaustive, sans crainte de la moindre poursuite , puisque c’est l’organisation elle-même qui annonce sur son site : http://www.unitedagainstracism.org/ pour s’en prévaloir, le soutien dont elle dispose en en délivrant fièrement la liste.
    Comme il s’agit d’une organisation internationale , largement financée par des organismes officiels publics ou privés, il lui est extrêmement facile de faire voyager à travers le monde , et singulièrement l’Europe ses militants recrutés à l’extrême gauche.

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  • Immigration : les Allemands plébiscitent le radicalisme

    AfD-vs-immigration

    Le parti Alternative für Deutschland (AfD) avait connu un premier succès en faisant son entrée au Parlement européen avec un discours eurosceptique. Mais depuis six mois, les campagnes réclamant la sortie de l’euro ont été remplacées par les slogans contre l’afflux d’immigrés, l’insécurité et le terrorisme.

    La semaine dernière, Frauke Petry, présidente de l’AfD, avait suscité la controverse médiatique en déclarant : « Aucun policier ne veut tirer sur un réfugié, je ne le veux pas non plus. Mais en dernière instance, on doit pouvoir avoir recours aux armes.« 

    Mais le tollé suscité parmi les politiciens et les journalistes s’est brisé devant cette réalité : plus l’AfD durcit son discours, plus les sondages lui sont favorables.

    Les candidats AfD sont maintenant évincés des plateaux télés mais ils grimpent à 12 à 13 % des intentions de vote.

    Il faut encore préciser que les agressions sexuelles massives du soir du réveillon de Nouvel An n’en finissent pas d’alimenter le débat. A ce jour, il n’y a aucune condamnation et les enquêteurs doutent qu’un immigré finisse un jour en prison pour ces agressions sexuelles. La police confirme par contre que les suspects sont en très grande majorité des Maghrébins et sont tous, statutairement, demandeurs d’asile ou réfugiés…

    http://www.medias-presse.info/immigration-les-allemands-plebiscitent-le-radicalisme/48712