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Réaction de Philippe de Villiers aux attentats du 13 novembre 2015
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Jawad Bendaoud, le « naïf » logeur des terroristes : un caïd qui avait tué à coups de hachoir un adolescent de 16 ans en 2008
Le jour de l’assaut donné par la police à Saint Denis, BFM TV interrogeait la personne chez qui étaient logés des terroristes ayant participé aux attentats du 13 novembre.
Avec un aplomb coutumier chez ce type d’individu, l’homme joue les naïfs comme on peut le voir dans cette video :
On apprend par la suite dans le Figaro que ce Jawad Bendaoud est décrit «dans son quartier, surtout comme «un chef de rue» » et surtout qu’il a été « condamné en 2008 à huit ans de prison pour avoir tué à coups de hachoir un adolescent de 16 ans pour une obscure histoire de portable, déjà dans la rue du Corbillon, décidément mal famée ». Et que « à part ses années de prison pour coups mortels entre 2008 et 2013, il cumule 13 condamnations depuis 2010: stupéfiants, détention d’armes aggravée en réunion, faux et usage de faux, conduite en état d’ivresse et sous l’emprise de stupéfiants, violences conjugales, violences aggravées en réunion. »
Vous ne rêvez pas : il tue un adolescent de 16 ans à coups de hachoir, et il ne prend que 8 ans sans bien sûr être expulsé (avec déchéance de la nationalité le cas échéant), et il n’en fait que 5…
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L'état d'urgence, cette "divine surprise" de la République...
Notre société de communication a tendance à ne pas toujours savoir hiérarchiser les informations, au risque de « distraire » des véritables sujets et débats importants : ainsi, la vague récente d’attentats, désormais bien instrumentalisée par le gouvernement et par le président lui-même à leur profit politique et électoral, a failli nous faire oublier que, durant l’état d’urgence, les problèmes persistent et, même, peuvent trouver dans l’actualité des raisons de prospérer, tandis que les grands dossiers, eux, subsistent malgré l’indifférence à leur égard en ces heures particulières…
Ainsi, du chômage : même s’il reste, a priori, le premier souci de nos concitoyens, il semble désormais passer au second plan des préoccupations de nos gouvernants et des partis, comme s’il s’inscrivait un peu plus dans une « normalité » qui rassurerait presque en ces heures agitées. Vous croyez que j’exagère ? Alors, lisez la presse écrite, réécoutez les bulletins d’informations de ces dernières semaines, et vous pourrez aisément constater par vous-mêmes cette étrangeté ! Pourtant, la lutte contre le chômage est sans doute un des moyens de donner une moindre prise aux discours des islamistes qui se nourrissent aussi, mais pas seulement, du ressentiment social des déclassés et des populations délaissées. Un emploi ne préserve pas de la tentation totalitaire, mais il peut l’éloigner, par la simple satisfaction de l’utilité sociale personnelle.
Autre victime collatérale des attentats et de l’état d’urgence, la question régionale qui, pourtant, aurait dû être au centre des débats électoraux de l’automne, autour des élections qui se dérouleront dans quelques semaines en France. La réforme bâclée de la carte des régions et de leurs attributions, ces dernières années, aurait mérité une vaste contestation et l’ouverture d’un « front » des régionalistes (au sens large du terme, et non seulement des partisans du régionalisme) sur les questions linguistiques, celles des pouvoirs régionaux et de leurs compétences, celles aussi des responsabilités de l’Etat et de son idéologie dominante dans la mauvaise gestion de l’aménagement du territoire et des terroirs. Mais rien de tout cela ne sera évoqué et seul le score du Front National semble intéresser et « inquiéter » avec gourmandise les médias, quand la revendication du rattachement de Nantes à la Bretagne, par exemple, n’arrive plus à traverser le rideau de brouillard des journaux locaux et nationaux…
Est-il nécessaire d’ajouter à cette liste la question environnementale et climatique qui, en prévision de la COP 21, devait être l’occasion de forums, de marches et de manifestations, parfois contestataires, et dont les nombreux débats se résument aujourd’hui à l’évocation de grands principes sans beaucoup de risques d’application concrète ? L’interdiction de toute activité de rue et, donc, de toute manifestation sur la voie publique jusqu’au 30 novembre (avant une nouvelle prolongation ?), évite au gouvernement de la République la crainte d’une remise en cause de son hypocrisie sur ce sujet pourtant majeur pour les décennies et les générations qui viennent.
Je ne dirai pas que les attentats ont servi la République dans ses organes institutionnels et je ne méconnais pas la réelle émotion du Chef de l’Etat devant la tragédie du vendredi noir, ni ne la remets en cause. Néanmoins, je ne suis pas loin de penser que l’état d’urgence proclamé au soir du drame est désormais vu par certains, y compris au gouvernement, comme « une divine surprise » qui permet de limiter, sinon l’esprit critique, du moins l’affirmation trop visible ou bruyante de celui-ci…
Que l’on ne se méprenne pas : je suis partisan de ne rien céder au terrorisme du moment, et je comprends bien la prudence nécessaire de l’Etat et, au-delà, de la nation toute entière face aux risques de nouvelles poussées de violence djihadiste. Mais je ne pense pas que l’état d’urgence soit la seule réponse et la mieux adaptée à la situation actuelle : c’est chaque jour que notre société doit répondre aux défis lancés par la terreur totalitaire, non par le coup de menton, mais par la valorisation de ce qu’est, historiquement et sentimentalement, la France et de ce qui fait son unité profonde, à travers ses racines diverses et ses fleurs originales. Au-delà, il faudra bien, aussi, poser la question de la meilleure réponse institutionnelle politique à cette diplomatie de la terreur de l’Etat Islamique et de ses épigones, et mesurer combien un Etat digne de ce nom, symbole de l’âme de la France et de l’unité de ses communautés comme de ses citoyens, pourrait être le meilleur moyen d’affronter les tempêtes, contemporaines comme futures, qui s’abattent ou qui s’annoncent sur notre terre, sur ce « royaume de France » qu’évoquait Charles Péguy à la veille de 1914, et qui attend, encore et toujours, son Prince français…
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Migrants : Quand les médias dénonçaient « le fantasme de l’infiltration terroriste »
Après avoir dénoncé l’hypothèse de terroristes parmi les « réfugiés » ; après avoir moqué et parfois psychiatrisé ceux qui affirmaient l’inverse, c’est désormais le sauve-qui-peut dans les rédactions.
Certains médias bidouillent leurs articles écrits durant ces dernières semaines, d’autres les suppriment carrément d’Internet, tous s’enferment dans un silence hautain et font comme si de rien n’était. Par leur désinformation, certains journalistes sont pourtant complices des attentats. Faut-il exiger qu’ils rendent des comptes ?
Athènes et Belgrade ont confirmé que le passeport syrien retrouvé à côté d’un kamikaze à Saint-Denis était celui d’un migrant arrivé en Europe par la Grèce et enregistré le 3 octobre sur l’île de Leros. Du nom de Ahmed Almuhammed, ce candidat au statut de réfugié en Europe avait par la suite été enregistré en Serbie, puis en Croatie, en Autriche, en Allemagne… avant de se retrouver le 13 novembre devant le Stade de France, une ceinture d’explosifs autour de la taille. Les empreintes relevées sur le terroriste correspondent bel et bien à celles relevées en Grèce si bien que le doute n’est plus possible. Deux autres terroristes auraient effectué le même parcours et certains dirigeants européens n’hésitent plus désormais à établir un lien direct entre les attentats et la vague de migration que subit l’Europe depuis quelques mois.
Dès juillet dernier, Michèle Coninsx, présidente de l’agence européenne chargée de la coopération judiciaire Eurojust avait indiqué à l’agence Associated Press avoir été informée de cas de combattants de l’EI se faisant passer pour des réfugiés. Les médias dans leur majorité ont pourtant choisi de traiter cette information capitale comme un « fantasme », de nier l’hypothèse pour ne pas donner des arguments aux « anti-migrants » et de culpabiliser ceux qui s’effrayaient légitimement de cette possibilité.
Les terroristes « ne se mêlent pas aux réfugiés » affirmait ainsi doctement Ouest-France le 14 septembre dernier. Le journal qualifiait carrément l’hypothèse de « ridicule », tout comme BFMTV s’appuyant sur une parole d’ « expert ». Le 9 septembre, Pauline Moullot (Libération) brocardait l’hebdomadaire Valeurs Actuelles qui mettait en garde contre une arrivée de terroristes par ce biais.
« Le fantasme de l’infiltration terroriste », titrait de son côté France Inter avec cette morgue caractéristique des idéologues. Au lendemain des attentats, dans un acte d’une lâcheté inouïe, la rédaction changeait en douce son titre sur Internet par « Des terroristes parmi les migrants ? », légitimant rétroactivement la question qu’elle interdisait alors. Quel courage de poser cette question le 14 novembre après la découverte du passeport ! L’article parlait de l’hypothèse d’une infiltration comme d’un « chiffon rouge agité par l’extrême-droite pour faire peur aux Français ». Était-il tellement absurde d’agiter ce chiffon-rouge ? Est-ce vraiment l’extrême-droite qui fait aujourd’hui peur aux Français ? Est-ce l’extrême-droite qui a provoqué la panique le vendredi 13 novembre et vidé les rues de Paris le lendemain ? Aucune réponse de la rédaction en question. « Quand on fait une demande d’asile, on laisse nécessairement ses empreintes », écrivait Géraldine Hallot, l’auteur de l’article, avec le sentiment d’avoir trouvé l’argument définitif contre le « chiffon rouge ». En effet, le terroriste a laissé des empreintes en Grèce et alors ? Cela ne l’a pas empêche de se faire sauter aux abords du stade de France.
« Complément d’enquête », le 15 octobre dernier, se moquait de la « parano hongroise » en général et de la télévision hongroise en particulier, laquelle faisait bien entendu œuvre de propagande en voyant « des terroristes partout, y compris chez les migrants ». Et si c’était « Complément d’enquêtes » qui s’était livré à la pire des propagandes en niant l’ampleur de la menace pour des raisons de basse idéologie ? « Des terroristes parmi les migrants ? Ce fantasme semble faire des ravages en Hongrie, notamment à la télévision », affirmait le reportage. Fantasme : « production de l’imagination par laquelle le moi cherche à échapper à l’emprise de la réalité », explique le Robert. Qui a fantasmé ? Ceux qui affirmaient que des terroristes se mêlaient aux migrants ou ceux qui affirmaient que c’était un fantasme ridicule ? Le 13 novembre a apporté la réponse.
Mais celui qui s’est le plus enfoncé dans ce déni idéologique a une fois de plus été Thomas Guénolé qui dénonçait le 28 septembre dans L’Obs « l’islamo-psychose » dans laquelle avaient selon lui sombré les Français. Il demandait à ses compatriotes de cesser de « fantasmer », là encore, et tenait les arguments de l’infiltration et du danger représenté par l’islam comme une « une rhétorique pseudo-culturelle dangereuse car elle ne tient absolument pas compte du réel ». Le politologue brodait ainsi tranquillement sur la psychose et le « réel », rejetant ceux qui voulaient alerter leurs compatriotes sur les risques que faisait courir ces migrations démentes dans la catégorie des malades mentaux : « Concept venu de la psychiatrie, la psychose désigne une perte de contact avec le réel, au profit d’une perception fantasmée et délirante de la réalité. La psychose peut parfaitement porter sur un thème politique : auquel cas, sous le masque de l’opinion l’on assiste en fait à un cas d’école de troubles psychotique », écrivait-il en effet. Mais au fait : qui a perdu contact avec le réel ? Qui a une perception délirante de la réalité en s’imaginant vivre dans le pays des Bisounours ? Le 13 novembre, là encore, a apporté la réponse.
Et à présent ? Certaines rédactions comme RTL font purement et simplement disparaître leurs articles brocardant le « fantasme », d’autres prennent laconiquement acte de la réalité de l’infiltration, mais aucune ne s’explique sur cette désinformation de masse qui depuis le 13 novembre a du sang sur les mains.
Source : OJIM – Observatoire des journalistes et de l’information médiatique
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Des dizaines de milliers de manifestants à Varsovie à l'appel de l'extrême droite
Des dizaines de milliers de manifestants - 25.000 selon la police, 50.000 selon les organisateurs - ont défilé mercredi à Varsovie à l'appel de l'extrême droite nationaliste, sous le mot d'ordre "La Pologne aux Polonais, les Polonais pour la Pologne", informe l'AFP.
Organisée à l'occasion de la fête nationale marquant l'anniversaire de la renaissance de la Pologne après la Première Guerre mondiale, cette "Marche de l'indépendance", a réuni surtout des jeunes, mais aussi de nombreuses familles, sous une forêt de drapeaux nationaux blancs-rouges.
Les manifestants ont parcouru quelque quatre kilomètres et traversé un pont séparant le centre de la ville du stade national en scandant "Gloire et respect à nos héros", "Dieu, honneur, patrie", ou encore "Grande Pologne catholique".Les manifestants ont parcouru quelque quatre kilomètres et traversé un pont séparant le centre de la ville du stade national en scandant "Gloire et respect à nos héros", "Dieu, honneur, patrie", ou encore "Grande Pologne catholique".
A un moment donné, des marcheurs ont piétiné et brulé un drapeau de l'Union européenne.
Une banderole ajoutait aussi une touche antieuropéenne: "EU macht frei, Konzentrationslager Europa", déclarait-elle, sur le modèle de l'inscription placée par les nazis à l'entrée du camp d'Auschwitz "Arbeit macht frei" (Le travail libère). Une autre proclamait "Stop à l'islamisation". "Hier, c'était Moscou, aujourd'hui c'est Bruxelles qui nous prive de liberté", scandait un groupe de manifestants.
La marche s'est déroulée dans le calme, quoique ponctuée par de nombreuses explosions de pétards et fumigènes, sous la surveillance de plusieurs milliers de policiers anti-émeute qui n'ont pas eu à intervenir.
Plusieurs cérémonies officielles, dont une "messe pour la Patrie" en présence du président Andrzej Duda, ont marqué mercredi la Fête de l'Indépendance, tant à Varsovie qu'en province.
Dans les années passées, des échauffourées entre des groupes de manifestants et la police avaient éclaté en marge de cette marche annuelle, organisée par la droite nationaliste le 11 novembre, date du retour à l'indépendance en 1918 de la Pologne, partagée pendant 123 ans entre trois puissances voisines: la Russie, la Prusse et l'Autriche.
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Zoom : Exclusif, Robert Ménard sans concession (23-11-2015)
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Immigration stop ou encore
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Bruxelles ville morte par crainte des attentats
La crainte d’attentats sur le modèle de ceux de Paris a placé Bruxelles en état de siège : armée et police déployées dans les rues, commerces et transports fermés.
Face à une menace « imminente », le gouvernement belge a relevé dans la nuit de vendredi à samedi son niveau d’alerte terroriste à 4 pour la région bruxelloise, l’aéroport de Bruxelles et la commune flamande de Vilvorde, d’où sont issus plusieurs jeunes qui se sont radicalisés. Un homme a en effet été arrêté et inculpé de participation à des attentats terroristes. Suite à cette arrestation, les enquêteurs sont à la recherche d’au moins deux hommes dont l’un transporterait une bombe, du type de celles actionnées par les kamikazes lors des attaques menées à Paris le 13 novembre.
Dès samedi, Bruxelles était « en alerte maximum », autrement dit en état de siège avec l’armée et la police massivement déployées, par crainte d’une réplique des attentats de Paris, dont un suspect-clé est toujours traqué.
Mesure la plus spectaculaire : la fermeture de toutes les stations de métro, au moins jusqu’à dimanche après-midi, avant une nouvelle réévaluation de la situation par les autorités. Les centres commerciaux, les complexes cinémas, la plupart des musées sont également restés porte close samedi. Les marchés, les compétitions sportives ont aussi été annulées, donnant à Bruxelles des allures de ville morte. Un concert de Johnny Hallyday a également été annulé samedi soir dans la capitale, où un important dispositif policier et militaire était déployé.
Et samedi soir, sur recommandation du bourgmestre (maire) de Bruxelles, la plupart des cafés et restaurants du centre-ville ont fermé leurs portes.Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, immigration, insécurité, islamisme 0 commentaire -
La France responsable?
Emmanuel Macron intervenait samedi en conclusion de l’université du groupe Les Gracques ( gauche réformiste et européiste), «une association lancée par des personnalités engagées à gauche, anciens membres de cabinets des différents gouvernements de gauche ou acteurs de la société civile…». Selon le ministre de l’Economie, la France aurait une «part de responsabilité» dans le développement chez nous du fondamentalisme islamique. Responsabilité qui serait alors partagée par les gouvernements belges, Belgique elle aussi menacée par les fous d’Allah. Ces dernières heures, dans le cadre de la traque de Salah Abdeslam, suspecté d’être la cheville ouvrière des attentats de Paris, les policiers ont procédé à des dizaines de perquisitions et d’arrestations dans des communes de l’agglomération bruxelloise (Molenbeek, Anderlecht, Jette, Schaerbeek, Woluwé-Saint-Lambert, Forest) et à Charleroi. «Nous avons progressivement abîmé cet élitisme ouvert républicain qui permettait à chacune et chacun de progresser. Nous avons arrêté la mobilité » sociale, a déploré samedi M. Macron. «Nous sommes une société où nous avons construit la capacité à fermer la porte (…). Quelqu’un sous prétexte qu’il a une barbe ou un nom à consonance qu’on pourrait croire musulmane, a quatre fois moins de chances d’avoir un entretien d’embauche qu’un autre (…). Je ne suis pas en train de dire que tous ces éléments sont la cause première du djihadisme. C’est la folie des hommes, et l’esprit totalitaire et manipulateur de quelques-uns. Mais il y a un terreau, ce terreau est notre responsabilité.»
D’une folie l’autre, il s’agit aussi (surtout) de comprendre, et M. Macron se garde bien de l’évoquer, que l’idéologie de l’ouverture et du métissage sans freins, sans frontiériste, ultra libre échangiste dans tous les domaines, est la première responsable de la création de ce «terreau». Cette désintégration, cette désassimilation était à prévoir au regard d’une immigration de peuplement, majoritairement musulmane, qui a fragilisé notre tissu social, tiers-mondisé la société française toute entière, et qui nourrit mécaniquement le repli communautariste, y compris dans ses modes les plus extrémistes.
Quant à «l’ esprit totalitaire et manipulateur», il est aussi à l’œuvre au sein des partis dits de gouvernement qui n’ont jamais voulu consulter les Français sur leur acceptation ou non de cette vague migratoire décidée par des cénacles bien peu démocratiques.
Vague migratoire qui continue à déferler sur l’Europe avec l’afflux de «migrants» que nous connaissons et qui ne manque pas d’inquiéter les populations des pays de l’UE. Media Presse Infos rappelait ces derniers jours l’enquête publiée en novembre 2014 par l’Arab Opinion Index Team de l’Arab Center for Research and Policy Studies, basé à Doha (Qatar), constatant que «13% des réfugiés syriens (vrais ou faux syriens ?) interrogés dans les camps de réfugiés au Liban, en Jordanie et en Turquie considèrent l’Etat Islamique comme positif ou positif dans une certaine mesure.»
Une certaine mesure dépassée par Michel Onfray si l’on en croit certains. Accusé il y a peu decryptolepénisme, il serait coupable aujourd’hui de faire le jeu de l’Etat islamique (EI), en légitimant son discours et ses agissements. Il est notamment reproché au philosophe athée et normand des propos datant d’un entretien télévisé du mois de septembre et repris dans la dernière vidéo de l’EI, dans lequel il dénonce les interventions militaires de notre pays. « Nous devrions, nous la France, cesser de bombarder les populations musulmanes sur la totalité de la planète» disait-il notamment, phrase répétée en boucle par cette vidéo de l’Etat islamique.
Après la mise en ligne de celle-ci, Michel Onfray était invité d‘iTélé. «On est toujours instrumentalisé par quelqu’un», «aujourd’hui certains veulent me fusiller comme Robert Brasillach» (horresco referens) a-t-il affirmé, tout en maintenant ses propos. Les attentats sont une réponse à la politique menée par la France au Proche et au Moyen-Orient depuis la première guerre du Golfe a-t-il assuré, et «bombarder l’EI ne permettra pas de calmer les jeunes soldats de l’EI qui sont dans nos banlieues ». M. Onfray a donc réitéré la pensée qui est la sienne et qu’il avait synthétisé sur twitter au lendemain des attentats: «Droite et gauche qui ont internationalement semé la guerre contre l’islam politique récoltent nationalement la guerre de l’islam politique.»
Michel Onfray peut tout à fait légitimement rappeler les conséquences dramatiques et bien réelles de la destruction du régime laïque irakien ou libyen. Le FN là aussi ne s’était pas trompé constate Bruno Gollnisch. Michel Houllebecq le dit pareillement dans une tribune parue cette semaine dans le Corriere della Sera, dans laquelle il fustige plus largement la volonté de faire disparaitre «les frontières»; «les coupes budgétaires dans les forces de police»; l’accueil des migrants» imposé par la «gauche morale»; le mépris des vœux de nos compatriotes; « les gouvernements (qui) ont lamentablement échoué, systématiquement, lourdement dans leur mission fondamentale, c’est-à-dire protéger le peuple français confié à leur responsabilité ».
Reste qu’il est loin d’être certain que même dégagé de tout suivisme atlantiste, campant sur une ligne politique d’indépendance nationale, mais ne renonçant pas à tenir son rang et à défendre ses intérêts à l’extérieur de nos frontières, notre pays n’aurait pas été une cible pour l’EI. Une nébuleuse étrange, dont les motivations, les commanditaires, les buts sont un vaste sujet d’interrogations pour de nombreux spécialistes. Alors certes M. Onfray peut souligner qu’«on est toujours instrumentalisé par quelqu’un», mais l’EI non plus n’échappe pas à cette règle.
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Michel Onfray réagit à l’utilisation de son image par l’Etat Islamique – « Aujourd’hui, certains veulent me fusiller comme Robert Brasillach »
Considéré il y a quelques jours encore par les médias mainstream comme un islamophobe servant les intérêts de Marine Le Pen, Michel Onfray est désormais suspecté par les mêmes d’être islamophile parce qu’il critique l’utilité des bombardements effectués par la France en Syrie, propos récupérés par les djihadistes de l’Etat Islamique.