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immigration - Page 1189

  • Marine Le Pen : « Poutine fait ce que la France aurait dû faire » – Immigration, économie, régionale, race blanche, etc.

    Liberté d’expression… Marine Le Pen fait surtout attention de ne surtout pas dire ce qu’on veut lui faire dire. 


    Le Pen : « Je n’ai aucune raison d’accueillir… par Europe1fr

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-poutine-fait-ce-que-la-france-aurait-du-faire-immigration-economie-regionale-race-blanche-etc/40036

  • Immigration de masse : quand la colère explosera

    La propagande immigrationniste ne marche plus, les Européens savent maintenant à quoi s’en tenir. Si l’on ne veut pas que la situation devienne explosive, un sursaut politique s’impose. Vite. Par Jean-David Cattin

    L’entreprise de sidération orchestrée par les médias n’aura pas duré longtemps. Les vieilles recettes pour culpabiliser les Européens en vue de leur faire accepter des torrents de clandestins sont toujours efficaces, mais leurs effets sont de moins en moins longs. Une accoutumance s’est développée.

    Aux mensonges et à la propagande médiatique de plus en plus contournée par les réseaux sociaux et les médias dits de réinformation s’ajoute le choc du réel. Les Européens sont toujours plus nombreux à savoir ce que « cohabiter » au sein du « vivre ensemble » implique.

    Il n’est même plus besoin d’expliquer en détail pourquoi il n’y aucune raison d’accueillir des centaines de milliers d’extra-Européens supplémentaires sur notre sol, les peuples européens comprennent instinctivement la menace. Nous sommes certes dans une période transitoire où les reliquats de la gauche soixantuitarde disposent encore d’une immense influence culturelle et médiatique, mais elle s’estompe.

    Michael Douglas dans le film "La chute". L'histoire d'un homme ordinaire poussé à bout par le système.

    Michael Douglas dans le film “La chute”. L’histoire d’un homme ordinaire poussé à bout par le système.

    D’immigrationnistes patentés certains deviennent plus raisonnables, aussi surprenant que cela puisse paraître, on le constate même avec Mélenchon. Des personnes qui considéraient l’immigration comme un sujet secondaire appellent maintenant à la fermeture des frontières et parfois à l’inversion des flux migratoires. Les récentes déclarations fortes de ténors des « Républicains » en témoignent.

    Cette évolution est lente et rapide à la fois, lente, car la situation est urgente, rapide, car il y a dix ans personne n’aurait pu imaginer les basculements politiques actuels. La Suède championne de la naïveté face à l’immigration voit aujourd’hui caracoler en tête des sondages un parti anti-immigration qui faisait moins de 10 % il y a deux ans à peine. En Suisse ce sont des lois qui appellent à la fin de l’immigration qui sont votées à travers des initiatives populaires. À l’est, le peuple est dans la rue pour refuser la submersion migratoire et l’islamisation qui en découle. Le Danemark ferme ses frontières. L’Allemagne tergiverse. Tout ceci alors que nous sommes encore dans la période émotionnelle du débat.

    Quand viendra le jour de payer le prix fort pour ces clandestins venus par centaines de milliers et bientôt par millions, quand la cohabitation deviendra explosive, quand la liste des faits divers s’allongera sans cesse, nombreux seront les responsables politiques qui regretteront comme souvent de ne pas s’être occupés du problème plus tôt. Pour ne pas en arriver là, il faut dès aujourd’hui fermer les frontières extérieures de l’Europe et mettre en place une politique énergique de remigration.

    Jean-David Cattin
    Directeur de l’Université d’été identitaire

    http://fr.novopress.info/193109/immigration-masse-colere-explosera/#more-193109

  • Pour Nadine Morano, les soutiens venant de « la base » se multiplient

    En mai 2013, n’y avait-il vraiment rien d’autre à faire à l’Assemblée que de discuter et d’adopter une proposition de loi du Front de gauche supprimant le mot "race" de la législation française ?

    Au pays de la liberté d’expression, la spontanéité est déconseillée à celui qui rêve d’un avenir politique. Tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de l’ouvrir est vivement recommandé. L’intelligentsia bobo veille. Au moindre écart de langage, c’est le lynchage médiatique. Les coups viennent de partout, les plus virulents en provenance de sa propre famille.

    L’univers politique est impitoyable. Tout est bon pour dézinguer un concurrent. Et après, comme toujours, lorsque les flèches acides retomberont, que l’imprudente Morano sera au sol, ils s’étonneront d’un dégoût grandissant envers une classe qui peine à se renouveler. Pour autant, ils poursuivront leur route comme si de rien n’était. Le retour de bâton populaire pourrait être pire pour cette prétendue élite qui voudrait nous réapprendre à parler le français, que toute vindicte alimentée par elle.

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  • Priorité dans la persécution = priorité dans l’accueil

    Le député Gilbert Collard déclare à Christianophobie Hebdo :

    2248971-gilbert-collard-gard-la-declaration-d-interet-du-depute-fn"Souhaitez-vous donc mettre en place une sorte de «discrimination positive » à l’endroit des chrétiens d’Orient ?

    Je suis pour cette « discrimina­tion positive ». Aujourd’hui, dans les régions touchées par l’islamisme, être chrétien est un élément identifié de persécution, et même, être chrétien équivaut à être persécuté. Puisqu’ils ont la priorité dans la persécution, ils doivent avoir la priorité dans l’accueil. C’est une évidence."

    Michel Janva

     

  • Pierre Manent : La République, l’islam et la laïcité (article paru dans L’Action Française n°2917, 01 octobre 2015)

    Apologie du blasphème, hantise des amalgames, malaise identitaire... Les attentats de janvier dernier n’ont pas manqué d’agiter les consciences. C’est aujourd’hui un philosophe, ancien directeur d’études à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales), qui nous livre sa réflexion.

     

    Le mot « adéquat à la réalité nouvelle est le mot de guerre » : « L’islam fait pression sur l’Europe [...] et il s’avance en Europe par l’installation de populations musulmanes nombreuses dans des pays comme la France. Il fait pression sur l’Europe par l’influence croissante des pays du Golfe aux capitaux illimités. […] La situation comporte un troisième élément […] le terrorisme islamique. [...] Nous devons donc nous défendre. » Pierre Manent n’y va pas par quatre chemins dans son dernier opus, Situation de la France, où il dresse un bilan sans complaisance de notre état moral au lendemain des « actes de guerre » de janvier dernier, lesquels « n’ont pour ainsi dire rien changé aux dispositions ni aux délibérations ni aux actions de notre pays » – il n’a même pas un mot pour la guignolade du 11 janvier qui a pourtant transformé notre Premier ministre en adepte du spiritisme. Mais il ose faire plus : contester à la racine les principes sur lesquels un État, qui a perdu toute autorité, entend régler ce qui lui paraît à peine comme un problème, puisqu’il fait tout, notamment en matière d’instruction, pour cultiver chez les Français ce qui les éloigne les uns des autres, et non ce qui les rassemble. « La citoyenneté comprise comme “arrachement aux appartenances” ne tend-elle pas à détruire la citoyenneté ? » Et d’ajouter : « Qui ne sait parler que le langage des droits individuels ne traitera jamais de manière pertinente un problème social ou politique », en l’occurrence l’islam. Car la situation dans laquelle nous nous trouvons est au confluent d’une double problématique. D’une part, un double « processus de dépolitisation » : l’Europe a délégitimé les frontières, et la fonction politique « tend à s’épuiser dans la protection des droits individuels, eux-mêmes obéissant à un principe d’indétermination et d’illimitation », face à un islam qui, lui non plus, n’a pas de frontières et n’obéit pas à une « approche politique de la vie commune », mais est fondé sur un principe « impérial » reposant sur « le pouvoir illimité de la Loi divine », que Pierre Manent mettra plus de cent cinquante pages à appeler de son vrai nom, l’oumma. D’autre part, une laïcité française d’autant plus inopérante que nous sommes « d’ores et déjà sortis du règne spirituel de l’État, ou de la République ».

    Le projet laïque est contradictoire

    Car c’est au moment où la République a perdu toute légitimité politique qu’elle s’institue dans un projet que « l’État de la IIIe République n’aurait jamais osé envisager, à savoir la neutralisation religieuse de la société », alors que celle-ci « ne saurait être “neutre” ». Paradoxe apparent, si l’on comprend – mais Manent ne va pas jusque-là – que l’expérience d’une laïcité comme neutralité religieuse de l’État n’a pu qu’aboutir à cette tentative à la fois ubuesque et totalitaire de neutralisation religieuse de la société, une fois que la laïcité a atteint son objectif, à savoir éradiquer l’identité catholique de la France, sur laquelle, pourtant, cette même laïcité reposait. En ce sens le projet laïque est contradictoire : sa réussite est sa propre dissolution une fois son œuvre achevée, puisqu’il a consisté à scier la branche sur laquelle il était assis. La nature ayant horreur du vide, ce qui nous guette est une « islamisation par défaut ».

    Le verdict de Manent est sans appel : « La laïcité est un dispositif de gouvernement qui n’épuise pas le sens de la vie commune, et qui d’ailleurs en donne une représentation abstraite et fort pauvre. On n’habite pas une séparation. » Aussi est-ce une erreur de croire qu’« enseigner la laïcité » – « formule [...] vide de sens » car visant « un enseignement sans contenu » – permettra de « transformer l’islam des mœurs en islam des droits individuels », et donc de le neutraliser comme la République a cru neutraliser le catholicisme. « Lorsqu’on nous demande d’adhérer aux valeurs de la République, on ne nous demande rien ou on ne nous demande que des abstentions. » Pour Manent, la République née à la Révolution française, devenue « une cité imaginaire, cette “République laïque” », ne correspond plus à la définition de la république comme partage d’une « chose commune ». Elle est devenue obsolète. [....]

    Axel Tisserand

    Pierre Manent, Situation de la France, éditions Desclée de Brouwer, 2015, 173 pages, 15,90 euros.

    Vous pouvez lire la suite, en achetant le dernier numéro de l’Action Française 2000

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pierre-Manent-La-Republique-l

  • Oui, le peuple français est historiquement de race blanche et de religion chrétienne

    Les réactions aux récents propos tenus par Nadine Morano sur un plateau de télévision révèlent, une fois encore, l’acharnement de l’oligarchie politico-médiatique à nier l’identité de la nation française, sans pour autant opposer d’arguments sérieux aux mots du général de Gaulle, repris à son compte par l’intéressée : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »

    La question de l’identité nationale conduit à réfléchir à la notion de peuple. Dans La République, Cicéron affirme : « Par peuple, il faut entendre, non tout un assemblage d’hommes groupés en un troupeau d’une manière quelconque, mais un groupe nombreux d’hommes associés les uns aux autres par leur adhésion à une même loi et par une certaine communauté d’intérêt. »

    Pour compléter cette approche, je rappellerai la formule de Charles Maurras : « La France n’est pas une réunion d’individus qui votent, mais un corps de familles qui vivent. » Un peuple, malgré ses querelles intestines, est en effet constitué par l’ensemble de ces cellules de base de la société qui assurent la pérennité de la nation par le renouvellement des générations, qui partagent la même langue, la même culture, les mêmes valeurs morales, la même religion et qui acceptent souverainement l’autorité d’un pouvoir jugé légitime capable de les défendre à l’intérieur de frontières protectrices.

    Si la France a reçu quelques apports, au demeurant très marginaux et d’origine européenne, de populations immigrées à compter du milieu du XIXe siècle et jusqu’aux années 1970, il reste que depuis les premiers siècles de son existence, elle a connu une stabilité raciale, ethnique et culturelle remarquable reconnue par tous les historiens honnêtes.

    Chrétienne et même catholique par la grâce du baptême de Clovis, converti « au Dieu de Clotilde » après la bataille de Tolbiac en l’an 496, la France a construit une civilisation singulière, expression du génie propre de son peuple.

    Alors qu’est refusée aux Français, comme à l’ensemble des Européens, toute velléité de revendication de leur identité particulière, la plupart des autres peuples peuvent, sans encourir la condamnation des grandes consciences onusiennes, réclamer le droit à perdurer dans leur être en refusant l’immigration de populations exogènes.

    Ainsi, à l’intérieur même de l’Afrique, bien des États cherchent à préserver leur intégrité en refusant l’arrivée d’étrangers issus de tribus différentes, venus pourtant de contrées limitrophes. Soucieux de l’intérêt de son peuple, un dirigeant de Côte d’Ivoire revendiqua naguère le droit de protéger « l’ivoirité » de son pays. Quant au poète et homme politique antillais Aimé Césaire, n’a-t-il pas évoqué le « génocide par substitution » de la population de la Martinique ?

    Enfin, le destin du peuple juif apparaît emblématique à cet égard : pour ne pas disparaître en tant que communauté spécifique, il veille à assurer sa descendance en appelant ses enfants à convoler exclusivement entre coreligionnaires.

    Si elle renonce à préserver son identité raciale, ethnique, culturelle et religieuse en abandonnant tout projet de « remigration » des populations inassimilables présentes sur son sol, alors, ajouterait le Général, « la France ne sera plus la France ! »

    Laure Fouré

    source Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuuFZypVVpJjejrjOr.shtml

  • 700.000 migrants prévus en Europe en 2015

    Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) prévoit désormais que 700.000 migrants chercheront refuge en Europe cette année via la Méditerranée, et qu’ils seront au moins aussi nombreux en 2016.

     

    Dans un rapport appelant à des financements supplémentaires diffusé aujourd’hui, le HCR "prévoit jusqu’à 700.000 personnes cherchant sécurité et protection internationale en Europe". "Il est possible qu’il y ait un nombre plus important d’arrivées en 2016", ajoute l’agence onusienne, qui précise toutefois tabler "pour le moment sur des chiffres similaires à ceux de 2015". Cette nouvelle demande de financements souligne que le précédent appel tablait sur 350.000 arrivées en 2015, le HCR doublant ainsi le nombre de migrants et de réfugiés attendus cette année.

    Depuis le 1er janvier, un total de 520.957 arrivées via la Méditerranée ont déjà été enregistrées, dont 387.520 en Grèce et 131.000 en Italie, selon les derniers chiffres mis à jour par l’agence onusienne. 18% d’entre eux sont des enfants et 13% des femmes.

    Dans ce rapport sur ce qu’il appelle "l’initiative spéciale méditerranéenne", un plan pour une réponse d’urgence à cet afflux de migrants, le HCR demande pour ses opérations dans la zone 77,4 millions de dollars supplémentaires (70 millions d’euros) à sa demande initiale présentée le 8 septembre. Le financement concerne des activités pour la période de juin 2015 à décembre 2016. Le budget total qu’il cherche à recueillir pour cette opération s’élève désormais à 128 millions de dollars. [....]

    Lire la suite dans Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?700-000-migrants-prevus-en-Europe

  • La France française, un verrou à faire sauter

    Alors que l’enveloppe de l’aide au logement au profit des Français les plus modestes a été abaissée pour permettre de financer l’accueil des migrants explique le gouvernement, un article paru sur le site de Courrier International, relaye les propos du « spécialiste du Moyen-Orient Juan Cole dans le magazine américain The Nation.  Il  affirme que « La prochaine crise de réfugiés, ce sera le Yémen ». « Depuis le début de l’intervention militaire (saoudienne, en mars 2015), le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays est en forte hausse, avec 1,5 million de personnes.» «Quelque six millions de personnes ne sont plus très loin de connaître la famine », « plus de 125 000 personnes ont déjà quitté le pays, et des milliers d’autres suivent chaque semaine, embarquant sur des cargos vers Djibouti et la Somalie, pour ensuite essayer de rejoindre l’Egypte »…avant de gagner la terre promise européenne. Une menace autrement moins importante que les propos récents de Mme Morano, qui menaceraient le vivre-ensemble et notre indépassable avenir multiculturaliste… si l’on en croit le microcosme politico- médiatique.

    Samedi soir sur France 2, Nadine Morano nous l’avons dit, a cité de manière approximatives  une réflexion de De Gaulle rapportée par Alain Peyrefitte et qu’elle a fait sienne, refusant de s’en excuser :    «C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » Le sénateur FN David Rachline a rappelé que ladite citation avait fait l’objet il y a quelques années d’une affiche du Front National de la Jeunesse (FNJ).

    Le site fdesouche souligne avec raison que «  des cadres de Les Républicains  aux historiens autorisés du Général De Gaulle, en passant par les journalistes qui n’ont cessé d’attaquer les propos de Nadine Morano, tous ont répété en boucle que la citation de De Gaulle était un propos rapporté par ( A.  Peyrefitte dans son livre  C’était De Gaulle, NDLR), ce qui la disqualifiait ». Pourtant, ce blogue met en ligne « des phrases similaires de De Gaulle, dans un de ses livres, écrites de sa propre main. » En l’espèce dans le tome baptisé  Le renouveau  (1968-1962) de ses  Mémoires d’espoir. Il  écrivait à propos des nations européennes : « Toutes étant de même race blanche, de même origine chrétienne, de même manière de vivre, liées entre elles depuis toujours par d’innombrables relations de pensée, d’art, de science, de politique, de commerce, il est conforme à leur nature qu’elles en viennent à former un tout, ayant au milieu du monde son caractère et son organisation».

    Il fallait s’y attendre, c’est de bonne guerre, les députés Front de Gauche ont réclamé  hier que le gouvernement inscrive à l’ordre du jour du Sénat la proposition de loi supprimant le mot race de notre constitution. Le 16 mai 2013, le racisme avait été en effet  officiellement aboli en France. Conformément à l’engagement du candidat François Hollande, et sur proposition du FG à l’Assemblée et des députés martiniquais, réunionnais et guyanais composant le groupe GDR , le terme de  race  avait été supprimé de notre législation.  Mais le texte n’ était jamais passé devant le Sénat.

    Répétons-le une nouvelle fois pour que cela ne souffre d’aucune ambiguïté le racisme biologique n’a jamais eu cours au FN qui a toujours considéré nos compatriotes ultramarins comme des Français à part entière,  citoyens de  la plus grande France. Ce qui n’est aucunement en contradiction avec notre refus d’une immigration de peuplement qui prend aussi des proportions très dommageables et inquiétantes dans les territoires d’outre-mer.

    Mais comme nous le notions alors sur ce blogue, la gauche bien pensante, oscillant perpétuellement entre pensée magique et déni du réel aux relents totalitaires à la Lyssenko,  s’évertue à nous faire croire que c’est en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la fièvre, que c’est en supprimant le mot race que disparaîtra le racisme

    Alors certes, il est loisible de s’interroger sur les motivations de cette saillie de Mme Morano. Marine a souligné jeudi qu’elle  « s’est pris les pieds dans le buzz »,  mais que si «ses propos (citant de manière tronquée De Gaulle) peuvent être entendus de façon blessante par nos camarades d’Outre-Mer », il ne fallait pas non plus « chercher des polémiques là où il n’y en a pas », notait-elle aussi dimanche .

    Interrogé par Le Parisien, mercredi 30 septembre, Florian Philippot, a expliqué que « quand (il a) connu Nadine Morano, il y a un an, comme concurrente aux européennes, elle (lui) expliquait que l’immigration c’était formidable. C’était même une chance. Son énorme problème, c’est qu’il y a zéro conviction, aucune colonne vertébrale idéologique (…) ».

    Mais là n’est pas tant l’essentiel puisque cette affaire Morano, démontre une nouvelle fois le décalage existant d’une part entre les dirigeants des Républicains et de l’autre  le ressenti d’une large frange de leurs électeurs pour laquelle  les racines historiques de la France sont une réalité charnelle. A la suite de cette polémique Nicolas Sarkozy a fait part de son souhait d évincer Nadine Morano de la tête de liste départementale en Meurthe-et-Moselle. Cette dernière, interrogée par Le Point, a promis des représailles sévères : « Nicolas Sarkozy, ce n’est même pas la peine qu’il songe à se présenter à la présidentielle, je le dézinguerai ! »

    Le président de l’UDI, allié de LR, Jean-Christophe Lagarde, que certes la culture n’étouffe pas, a qualifié Nadine Morano de «porte-parole du Ku Klux Klan.» Même son de cloche de Nathalie Kosciusko-Morizet, député de l’Essonne, vice-présidente des Républicains : « Je trouve la tonalité de cette déclaration exécrable. La République française ne fonctionne pas sur les bases idéologiques de l’apartheid. »

    Philippe Richert, tête de liste Les Républicains en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, a expliqué dans un communiqué qu’il ne peut «conduire une liste intégrant des personnes qui ne seraient pas entièrement en phase avec notre approche » (sic). Franck Riester, député LR de Seine-et-Marne, a précisé qu’il fallait que Nadine Morano «fasse son mea culpa». Reprenant également les éléments de langage du PS, Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes,  a été encore plus affirmatif : «ce qu’elle a dit est une faute, c’est contraire à toute réalité historique». Ce que disait De Gaulle cité par Mme Morano est donc contraire  à toute réalité historique  selon le gaulliste Ciotti…

    L’ex ministre Bruno Lemaire y va également de son commentaire hors sujet  «la France n’est pas une race, ni une religion, ni une couleur de peau»), à l’instar du député-maire sarkozyste de de Tourcoing, Gérald Darmanin qui feint ( ?) lui aussi de ne rien comprendre à l’affichage gaulliste de Mme Morano : «Je crois que le Bachaga Boualem et Félix Eboué ne voient pas le lien entre être de race blanche et être Français… »

    Le FN, lui, rappelle Bruno Gollnisch, affirme qu’« être Français cela s’hérite ou cela mérite ». Or, seule une immigration maîtrisée est le gage d’une assimilation harmonieuse. A contrario, les flux migratoires massifs que nous subissons conduisent à la communautarisation, menacent bien évidemment la sécurité, la prospérité, la paix, la pérennité de notre nation.

    Les grands prêtres du progressisme multiculturaliste, obnubilés par leur sans frontièrisme, leur volonté d’éradiquer les différences, de faire sauter le verrou des nations, obstacle à la gouvernance mondiale, taxent de racisme les Français qui entendent tout simplement rester maitres chez eux, qui sont fiers de leur identité, de leur héritage, des valeurs de notre civilisation qui ne sont pas réductibles à l’abstraction des droits de l’homme.

    Dans les colonnes de Valeurs actuelles, Philippe de Villiers a estimé que la politique d’accueil des migrants était un « projet de sauvetage électoral ». « Ils veulent faire de la France un grand Kosovo islamique, sous clé américaine. » Nous aimerions être certain que ce projet là n’est pas poursuivi également par les dirigeants d’une  droite atlanto-bruxelloise, qui, pour la seule période 2007-2012,  a fait entrer légalement un million d’immigrés sur notre sol.

    http://gollnisch.com/2015/10/01/la-france-francaise-un-verrou-a-faire-sauter/

  • Sarko sacrifie Morano

     

    « Ils veulent sa peau », disions-nous hier, à propos de Nadine Morano, « coupable » d’avoir dit que « la France est un pays majoritairement de race blanche ». « Ils » vont l’avoir ! Mais ce n’est pas la gauche, les mouvements « antiracistes » ou la justice, « ils », ce sont ses amis politiques. Au premier chef Nicolas Sarkozy qui a convoqué les instances du parti afin qu’elles lui retirent l’investiture pour les élections régionales.
    D’ordinaire, quand, à droite, il y a un « dérapage », selon la métaphore routière désormais consacrée, les responsables de la formation à laquelle appartient le fautif l’abandonnent rapidement après l’avoir soutenu un instant du bout des lèvres. Là, rien de tel ! La gauche politico-médiatique n’a même pas eu le temps de demander la tête de l’élue européenne que le parti l’a déjà décapitée.

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    On se dit que son propos doit être abominable pour justifier un traitement aussi expéditif, or, elle n’a que repris une phrase du général de Gaulle, rapportée par Peyrefitte dans C’était de Gaulle : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » Rien n’y fait ! Tête de liste LR en Alsace, Philippe Richert ne veut plus d’elle : « Nos valeurs constituent un socle qui rassemble les membres de la liste de la droite et du centre sur lequel nous ne souhaitons pas transiger. Les positions de Nadine Morano ne sont pas compatibles avec cette approche. » Sa position étant donc que la France n’est pas un pays majoritairement de race blanche, affirmation qui constitue le socle des valeurs de la droite et du centre alsaciens !

    À l’initiative de Yazid Knibiehly, lycéen en classe de première à Strasbourg et bien connu de sa concierge, une pétition circule demandant son exclusion du parti. Yazid – signifiant « le meilleur » en arabe – Knibiehly n’avait pas besoin de se dévouer, NKM l’avait précédé, bientôt rejointe par des élus européens pour exiger son exclusion. Nadine Morano n’est pas de nos amis politiques, mais nous espérons que cette amère expérience l’empêchera désormais de prendre part au procès en sorcellerie dont sont régulièrement victimes des personnalités du Front national.

    Sarkozy et les autres avaient espéré qu’elle se désavouerait elle-même en expliquant qu’on l’avait mal comprise, qu’elle n’avait pas dit cela et qu’elle pensait même le contraire. C’est ce que ses homologues font d’ordinaire. Mais, non ! Elle persiste : « Évidemment que je maintiens mes propos, je n’ai rien dit de répréhensible. » Sarkozy aurait voulu quoi ? Qu’elle dise : « La France n’est pas majoritairement de race blanche, d’ailleurs vous n’avez qu’à regarder dans le métro il y a plus de Noirs et d’Arabes que de Blancs » ? À notre avis, ce démenti aurait aggravé son cas…

    Disons-le en terminant : nous sommes inquiets pour Anne Hidalgo qui, samedi, organise, avec la RATP, une « nuit blanche » à Paris. Cette persistance à appeler « blanche » une nuit noire depuis toujours, ne dissimulerait-elle pas un racisme latent ? Nous laissons cela à l’appréciation du tribunal médiatique…

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/