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immigration - Page 1279

  • Carnages djihadistes à Paris : ce n’est qu’un début – Par Guillaume Faye

    Les carnages à Charlie Hebdo, dans le magasin casher et à Montrouge ne sont qu’un début, un signe avant-coureur. En tout, 17 morts, dont 10 journalistes, 4 Juifs et 3 policiers et une trentaine de blessés. En ces journées, la guerre civile ethnique a commencé, menée en France sous la bannière de l’islam. Plus rien ne pourra l’arrêter, sauf une victoire d’un côté ou de l’autre, car jamais une guerre ne cesse d’elle-même par armistice sans vaincus ni vainqueurs.

    Plus grave que le 11 septembre ?

    Ces tueries suivent les attentats meurtriers commis par des ”loups solitaires”, au cri de « Allah Akbar ! » en lançant des voitures dans la foule ou en attaquant au couteau (à Joué-lès-Tours, Nantes, Dijon). Cet acte de guerre s’inscrit dans une offensive tous azimuts (pensée comme contre-offensive et vengeresse) de l’islam contre l’Occident et plus spécifiquement contre la France qu’il entend conquérir. Cette guerre, le terrorisme n’en est que la partie visible de l’iceberg ; la partie immergée, c’est l’islamisation, offensive grandissante sur tout le territoire, dont l’intimidation par le terrorisme n’est qu’un des aspects. Après les tueries de Merah et de Nemmouche, la saga sanguinaire continue. Et les angéliques crient : ”il n’y a pas de guerre de civilisations ! ”. Remarquez, d’un certain point de vue, ils ont raison car, en fait, c’est la guerre de la civilisation contre la barbarie.

    Paradoxe : par leur portée symbolique, ces attaques sont plus marquantes que celles du 11 septembre 2001 à New-York, pourtant autrement plus meurtrières (3.000 morts). À l’époque, on n’avait pas vu une pareille mobilisation, avec manifs géantes qui ont attiré 50 chefs d’État et de gouvernement. En effet, les attaques de Paris, venues de l’intérieur, ont été une opération militaire de commandos qui a frappé les esprits. Ces raids, ces rezzous, peuvent se répéter à l’infini, alors que les attentats du 11 septembre, comme ceux de Madrid et de Londres, supposent une lourde logistique. C’est la logique de la guérilla de terrain, autrement plus angoissante et imparable que celle du terrorisme classique.

    Islam et barbarie

    Partout la barbarie islamique prend de l’ampleur, Boko Haram au Nigéria, Syrie, Irak, Algérie, etc. avec son cortège de décapitations, de massacres de civils, de viols, d’esclavagisme, d’enfants tueurs enrôlés, de spoliations, de persécutions, de prises d’otages, de pillages, d’exécutions sommaires, etc. Relisez l’histoire, rien de nouveau. Quand se décidera-t-on à ouvrir les yeux ? Ils ne se cachent même pas, à la différence des nazis et des communistes (Staline, Mao, Pol-Pot, etc.), ils ne maquillent même pas leurs crimes. Ils en sont fiers ; ils les étalent au nom d’Allah, ils les filment et les diffusent. Si l’on commettait de telles abominations au nom du christianisme, ne se poserait-on pas des questions sur la nature de ce dernier ? Pourquoi ne pas le faire quand il s’agit de l’islam, qui est devenu en France intouchable ? Intouchable (péché d’”islamophobie”), par peur, tout simplement.

    Vous avez dit ”liberté d’expression” ?

    On a manifesté au nom de la liberté de pensée et d’expression pour défendre Charlie Hebdo. C‘est assez hypocrite de la part d’un État et d’une idéologie dominante qui, par ailleurs, répriment la liberté d’expression quand elle provient de ceux qui ne participent pas de cette idéologie. J’ai été condamné à une très forte amende par la justice française en l’an 2000 pour mon livre La colonisation de l’Europe, discours vrai contre l’immigration et l’islam. (L’Aencre) qui pourtant ne comportait aucune caricature ni propos offensants mais une argumentation contre l’immigration et l’islamisation. Cause de la condamnation : islamophobie. Éric Zemmour, après d’autres ennuis judiciaires, a été remercié de I-Télé pour son livre Le suicide français. Où est la ”liberté d’expression” ? Deux poids, deux mesures. Charlie Hebdo, lui, étant gauchiste (et non pas du tout subversif) bénéficiait d’une sorte d’immunité judiciaire. En réalité, l’État français, gauche et droite confondues, a préparé la voie à l’intolérance islamique en criminalisant l’”islamophobie”. Pour ménager un électorat et acheter la paix civile. C’est raté. Au nom de la tolérance, il est puni de critiquer l’islam intolérant ! Ce n’est pas la peine de se réclamer hypocritement de Voltaire ! On oublie que sa pièce (médiocre par ailleurs) Mahomet a été interdite de représentation à Genève il y a peu de temps.

    Stratégie d’intimidation

    Les meurtres des journalistes de Charlie Hebdo, font partie d’une stratégie d’intimidation qui joue sur les peurs. Il s’agit de dissuader toute critique de l’islam totalitaire. Cette dissuasion peut marcher. Par une sorte d’étrange concomitance, l’attentat contre Charlie Hebdo a eu lieu le jour même de la sortie du roman malheureusement prophétique de Houellebecq, Soumission, qui décrit en 2022 la prise de pouvoir de l’islam en France, du fait de la lâcheté et de la collaboration des élites, ce qui est bien vu. Mais, l’auteur a décidé, suite aux récents événements, d’annuler la promotion de son roman, par une sorte d’autocensure. On comprend que Michel Houellebecq ait peur : en 2004, Theo Van Gogh, le cinéaste qui avait réalisé le film Submission, (exactement le même titre que son roman Soumission, traduction de ”islam”) avec la courageuse Somalienne Ayaan Hirsi Ali, sur l’oppression des femmes par l’islam et qui mettait en scène Allah, a été égorgé par un musulman marocain. Houellebecq n’ose pas monter au front et s’exposer en faisant la promotion de son roman. C’est un des premiers exemples du processus d’intimidation.

    L’immigration comme cause efficiente

    Dans tout processus, fait ou événement, Aristote (dans La Métaphysique, Livre I) distinguait plusieurs causes très diverses qui l’avaient provoqué. La plus importante était la cause efficiente, le ”moteur” sans lequel rien n’aurait pu avoir lieu.

    Critiquant l’”union nationale” à laquelle appelait François Hollande, Jean-Marie Le Pen a eu cette remarque très juste : « je n’ai pas envie de soutenir l’action gouvernementale impuissante et incohérente face à un problème [le terrorisme musulman] qui touche évidemment de très près à l’immigration massive subie par notre pays depuis quarante ans ». Car le cœur du problème est là : la France est le déversoir d’une immigration invasive de peuplement en très grande majorité musulmane et à forte fécondité. Et l’on ne s’attaque pas à cette vraie cause, du fait de l’idéologie cosmopolite et antiraciste. Les gouvernants sont à la fois pour l’immigration incontrôlée des musulmans en Europe et contre les dangers du djihadisme. Ils s’imaginent que les masses musulmanes vont devenir par enchantement ” républicaines”, ”laïques”, ”démocrates”. Une telle incohérence montre à quel point de sidération nos élites sont parvenues. Le déni de réalité (dans ce domaine comme en économie) et la stupidité ont atteint un paroxysme pathologique qui n’a été égalé dans l’histoire qu’au IVe siècle lorsque les élites romaines faisaient entrer dans la romanitas les Barbares pour les protéger des …invasions barbares. (Michel De Jaeghere, Les derniers jours, la fin de l’empire romain d’Occident, Les Belles Lettres). Ce qui nous arrive est la conséquence à la fois de l’idéologie assimilationniste (tout le monde pourra s’assimiler à la France républicaine) et de l’idéologie communautariste de Terra Nova qui inspire le PS (une France paisible, une ”nouvelle France” multiethnique serait possible, même avec l’islam) qui sont les deux faces de la même utopie délirante qui débouche à chaque fois sur la guerre civile. Celle qui, précisément, commence.

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  • "La nation Islamique est déchirée par l'extrémisme et court à sa perte"

    Dans un discours prononcé à Al-Azhar, le 28 Décembre 2014, le Président Égyptien Abd Al-Fattah Al-Sisi appelle à lutter contre l'idéologie extrémiste et dit: "Nous devons changer radicalement notre religion." Appelant à un "discours religieux qui est en accord avec son temps". Al-Sisi a averti que "la nation Islamique est déchirée par l'extrémisme et court à sa perte". C’est la première fois dans l’histoire du monde qu’un chef musulman, et à Al-Azhar même, ose formuler avec un brillant courage cette critique.

    Michel Janva

  • Quand la culture de l’excuse n’a plus aucune limite…

    On poursuit l’« apologie du terrorisme » partout, la traque de ceux qui ne sont pas Charlie n’en finit pas, et la liberté d’expression s’est arrêtée au périmètre qui encercle les gens biens, c’est-à-dire les gens de gauche.

    Et il en est une, Virginie Despentes, fille de gauche bien entendu, qui s’est pourtant servi des Inrocks pour déclarer son amour des frères Kouachi qui, les pauvres chéris, étaient tout simplement rejetés par la société. Il faut bien que ce soit toujours de notre faute, nous les sales Français, quoi qu’il arrive.

    Hallucinant.

    […] J’ai été Charlie, le balayeur et le flic à l’entrée. Et j’ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes. Ceux qui venaient de s’acheter une kalachnikov au marché noir et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que vivre à genoux. J’ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage. J’ai aimé aussi leur désespoir.

     

    Leur façon de dire – vous ne voulez pas de moi, vous ne voulez pas me voir, vous pensez que je vais vivre ma vie accroupi dans un ghetto en supportant votre hostilité sans venir gêner votre semaine de shopping soldes ou votre partie de golf – je vais faire irruption dans vos putains de réalités que je hais parce que non seulement elles m’excluent mais en plus elles me mettent en taule et condamnent tous les miens au déshonneur d’une précarité de plomb. Je les ai aimés dans le mouvement de la focale écartée en grand, leur geste devenait aussi une déclaration d’amour – regarde-moi, prends-moi en compte. On ne tire pas sur ce qu’on ne voit pas.

    Je les ai aimés dans leur maladresse – quand je les ai vus armes à la main semer la terreur en hurlant “on a vengé le Prophète” et ne pas trouver le ton juste pour le dire. Du mauvais film d’action, du mauvais gangsta-rap. Jusque dans leur acte héroïque, quelque chose qui ne réussissait pas. […]

    http://www.contre-info.com/quand-la-culture-de-lexcuse-na-plus-aucune-limite#more-36371

  • Pour un Pegida français (Présent 8275)

    Ambiance de résistance dans la petite salle qui accueillait dimanche les journalistes dans un hôtel parisien pour une conférence de presse, en remplacement de la manif interdite.

    Une du numéro 8275 de "Présent"

    Une du numéro 8275 de “Présent”

    Alors que la manifestation contre l’islamisation organisée par Riposte Laïque et Résistance Républicaine était interdite par la préfecture, une manifestation haineuse « contre l’islamophobie » avait lieu dimanche au même moment, Place du Châtelet, avec des manifestants criant « Allah Akbar », dénonçant pêle-mêle dans leur discours l’attitude d’une partie des juifs de France, l’impérialisme français et réclamant le retrait des troupes françaises…

    « Le ministre Cazeneuve est intervenu directement dans l’interdiction de notre manifestation, laissant entendre que nous étions islamophobes et que réclamer l’expulsion des islamistes attiserait la haine et la division chez les Français », a déclaré Christine Tasin, présidente de Résistance Républicaine. « On est en train de nous imposer l’interdiction de critiquer l’islam dans un pays non-musulman. »

    Le gouvernement français ne veut surtout pas d’un Pegida à la française et fera tout pour l’éviter. De même qu’Angela Merkel est décidée à tout pour briser le mouvement Pegida.

    Devant de nombreux journalistes dont la moitié venue de pays étrangers, Mélanie Dittmer, la jeune représentante allemande de Pegida (vêtue en permanence d’un gilet pare-balles en raison des menaces qui pèsent sur elle) a pu s’exprimer. Aux côtés de Pierre Cassen, de Christine Tasin et de l’écrivain Renaud Camus, elle était entourée de Pierre Renversez (Belgique), Armando Manocchia (Italie) et Jean-Luc Addor (Suisse). Alors que Renaud Camus dans une intervention de combat (prévue pour être prononcée dehors en pleine manif, a-t-il précisé) affirmait que « des incivilités quotidiennes à l’effroyable barbarie, la soumission et la lutte armée avaient déjà commencé mais pas de notre fait », les représentants des mouvements européens ont rappelé que la vraie solidarité avec les victimes des attentats passait par le courage de nommer l’islam. Ils ont tour à tour dénoncé l’islamisation, appelé à la résistance et à la défense de notre civilisation et de notre mode de vie.

     

    « C’est une déception terrible d’avoir été interdit, a déclaré Pierre Cassen, président de Risposte Laïque. Nous aurions été très nombreux Place de la Bourse et nos discours auraient détonné sur l’enfumage général. Nos amis de Montpellier, Bordeaux et Lyon ont tenu, sans être interdits, leurs premiers rassemblements. Des Pegida voient le jour en Belgique, en Espagne, en Italie et en Suisse. Ce lundi, par dizaine de milliers, les Allemands redescendront dans la rue. [NDLR : La police a interdit tout rassemblement public à Dresde en raison d’un risque terroriste, mais elle est autorisée à Dusseldorf.] Et le mot d’ordre “Islamistes hors de France”, qu’ils ont voulu nous interdire de scander, sera sur toutes les lèvres. Les Français auront alors la confirmation que ceux qui nous gouvernent, non seulement sont incapables de les protéger, mais organisent délibérément leur mise en danger et leur remplacement. »

    Caroline Parmentier

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  • Radio Courtoisie : « Les 14 mensonges sur l’immigration » (Audio)

    Le lundi 19 janvier 2015, dans son “Libre journal” diffusé sur Radio Courtoisie, Henri de Lesquen recevait Jean-Yves Le Gallou de la Fondation Polemia, Gérard Pince, auteur de l’ouvrage Les Français ruinés par l’immigration et André Posokhov, pour leurs rapports respectifs sur les coûts de l’immigration.

     

    Au chapitre des mensonges abordés lors de l’émission:

    - Le mythe du héros immigré.
    - Pas de lien entre immigration et insécurité.
    - Pas de lien entre immigration et chômage.
    - L’immigration ne coûte rien à la France.
    - La France a toujours été une terre d’immigration.
    - Pas de différence de nature entre l’immigration actuelle et celle que la France a connu jusqu’en 1950.
    - La France est une population métissée, les Français sont de toutes origines.
    - La solution c’est l’intégration des immigrés.
    - La politique d’immigration actuelle est compatible avec la tradition républicaine.
    - Les Français de souche ont une dette envers les immigrés (au titre de la colonisation, du racisme…)
    - L’islam est une religion de paix et d’amour, pas d’amalgames.
    - L’islam est compatible avec l’identité de la France.
    - Il est impossible d’inverser les flux migratoires.
    - La population d’immigrés n’augmente pas en France.

    http://fortune.fdesouche.com/372085-radio-courtoisie-les-14-mensonges-sur-limmigration-audio#more-372085

  • Six thèses sur l’angélisme qui nous gouverne : être Charlie ne suffira pas

    Vincent Coussedière, agrégé de philosophie et auteur de Eloge du populisme (Elya éditions).

    Discours dénonçant le risque d’amalgame chez les Français, usage du mot terrorisme pour désigner l’islamisme…

    Vincent Coussedière dénonce en six points l’angélisme ambiant en France.

    1) Etre fidèle à Charlie aujourd’hui, c’est rompre l’unanimité et la bien-pensance de façade, c’est rompre l’identification du «Je suis Charlie». Ce slogan est déficient dans chacun de ses termes. Il ne s’agit pas de dire «je» mais de dire «nous», pour marquer la différence entre une identification individuelle de «spectateur» et une réaction politique par définition collective. Il ne s’agit pas non plus d’«être», c’est-à-dire de se substituer à la victime par identification imaginaire. Il s’agit de «faire», c’est-à-dire d’agir contre ceux qui se déclarent nos ennemis. Enfin il ne s’agit pas seulement de Charlie, mais de policiers, de juifs, c’est-à-dire de personnes libres et reconnues comme telles en tant que citoyennes de l’Etat français. Ce sont les Français et la France qui sont attaqués. Et la réponse doit se faire à ce niveau. «Nous sommes français», et c’est parce que nous sommes français que nous défendons Charlie comme tous les autres qui ont été attaqués dans leur liberté de vivre en France.

    2) Nous sommes français et nous avons des ennemis qu’il faut nommer. Il ne s’agit pas de lutter contre le terrorisme qui est une abstraction qui permet de noyer le poisson. Le terrorisme est un moyen utilisé par notre ennemi. Il ne suffit pas encore à définir notre ennemi. Notre ennemi est l’islamisme et cela encore est trop général, car il y a concurrence et émulation entre différents groupes islamistes appuyés par différents Etats. Ces ennemis ne frappent pas aujourd’hui parce que jusqu’à présent ils auraient échoué, mais parce qu’ils l’ont décidé. Et il faut expliquer pourquoi ils l’ont décidé. Ils l’ont décidé parce que nous sommes aussi entrés en guerre contre eux, et il aurait fallu expliquer clairement aux Français le risque que nous prenions et pourquoi. Cela n’a pas été fait. Le terrorisme n’est pas un phénomène météorologique qu’on pourrait conjurer avec des alertes oranges. Il faut cesser de prendre les Français pour des imbéciles.

    3) Une fois nommé l’ennemi : l’islamisme, il ne suffira pas de combattre sa variante terroriste pour l’endiguer. Car le terrorisme n’est qu’un des moyens utilisés par l’islamisme pour mener à bien son projet, projet qu’il s’agit aussi d’identifier et qui est bien un projet d’islamisation de notre société. Il faudra cesser de taxer d’«islamophobe» (terme lancé sur le marché des «idées» par Khomeiny, pour interdire toute critique de l’islam et de l’islamisme, et repris aujourd’hui bêtement par la vulgate médiatico-politique) tous ceux qui agissent pour améliorer la connaissance et la dénonciation de ce projet de domination, car c’en est un. La terreur n’est que le versant complémentaire d’un projet d’islamisation «par le bas» qui instrumentalise l’échec de l’assimilation républicaine et se substitue à elle. Quelle crédit accorder désormais aux politiques qui prétendent combattre le terrorisme sans affronter le terreau de l’islamisation?

    4) Il ne suffira pas de brandir le tabou de l’«amalgame» pour désamorcer le risque bien réel et en partie déjà effectif de guerre civile dans notre pays. La première chose qu’auraient dû faire nos élites politiques, au contraire de ce qu’elles ont toutes cru nécessaire de faire, ce n’était pas de brandir le risque de l’«amalgame», mais c’était de féliciter le peuple français de sa patience et de sa générosité, de n’avoir justement, jusqu’à présent, jamais cédé à l’amalgame. Car l’amalgame entre islam et islamisme, c’est d’abord aux musulmans français qu’il s’agit de faire la preuve qu’il n’est pas pertinent. Demander aux Français non musulmans de ne pas faire d’«amalgame», dès la première réaction aux événements, comme l’ont fait aussi bien F. Hollande que N. Sarkozy et M. Le Pen, c’était renverser la responsabilité et la charge de la preuve. Pourquoi les Français devraient-ils être savants en matière d’islam et être rendus responsables de la difficile articulation entre islam et islamisme? C’est aux musulmans, par définition «savants» en islam, qu’il appartient de ne pas s’amalgamer à l’islamisme et de montrer à leurs concitoyens, par leurs paroles et par leurs actes, qu’il n’y a pas lieu d’avoir peur et que cet amalgame est effectivement infondé. Ce discours empressé et unanime à dénoncer le risque d’amalgame pose deux problèmes : il est le symptôme d’une forme de lâcheté à l’égard des musulmans français, qu’on ne met pas au pied du mur en les forçant à affronter le lien problématique entre islam et islamisme, comme si, en décrétant d’emblée qu’il n’y avait aucun rapport, on voulait leur éviter le travail de la réforme ; il est le symptôme d’un mépris du peuple français, dont on méconnaît l’intelligence et qu’on soupçonne par avance de faire cet amalgame avant qu’il ait eu lieu.

    5) Charlie est peut-être devenu le symbole de la liberté française. Pour ma part je ne suis pas sûr qu’il ait toujours été le parangon de cette liberté. La liberté n’est pas la licence et l’irresponsabilité à l’abri d’un Etat maternel et protecteur, fût-il gaullien. Il y a quelque chose de tragique et d’hégélien dans cette histoire. SiCharlie est devenu le symbole d’une liberté véritable et admirable, s’il est devenu admiré et a gagné de nouveaux lecteurs, c’est depuis cette affaire des caricatures de 2006. C’est parce qu’il a rencontré le maître islamiste et qu’il a relevé le défi que Charlie est devenu libre. Ici, l’ironie de l’Histoire est tragique, carCharlie, pour continuer à être lui-même, a dû renouer avec des valeurs bien éloignées de son anarchisme soixante-huitard. Il a dû prouver sa liberté devant le risque de mort, et reconnaître la liberté de ceux qui l’ont longtemps protégé, pas assez longtemps malheureusement: les policiers. Ceux qu’on brocardait autrefois dans la stupidité du slogan CRS-SS… Aujourd’hui, tous ceux qui croient qu’«être Charlie» peut s’afficher comme un slogan publicitaire du type «Touche pas à mon pote» ou «Agriculture biologiquement certifiée» restent incapables de mesurer ce changement dans les conditions de l’exercice de la liberté. Ils n’ont pas compris la leçon qu’il faut tirer de cet événement tragique qui clôt une page de notre histoire, la page de l’irresponsabilité gauchiste.

    6) Comment peut-on prendre au sérieux l’appel à l’unité nationale de la part de ceux qui, à droite comme à gauche, n’ont cessé de la détricoter depuis 40 ans? L’unité nationale ne sera pas le produit de l’indignation morale et des masses rassemblées pour l’exprimer. Le peuple n’est ni la foule ni la masse, mais une certaine forme de sociabilité en laquelle on «communie» chaque jour dans les paroles et les gestes banals de la vie quotidienne, une «décence commune», comme dirait Michéa reprenant Orwell, que se sont acharnées à détruire nos élites par l’étau de l’immigration incontrôlée et de l’individualisme consommateur déchaîné. Le peuple n’est ni la foule ni la masse, mais l’exercice d’une souveraineté collective à travers un Etat digne de ce nom, c’est-à-dire capable de maintenir son indépendance, dont les ressorts ont également été détruits par les européistes béats qui découvrent tout aussi béatement aujourd’hui qu’ils «sont Charlie» alors qu’ils n’ont rien fait depuis si longtemps pour le prouver en étant tout simplement des défenseurs de la liberté française qui inclut la liberté pour Charlie d’être Charlie.

    Vincent Coussedière, 15/01/2015

    Source : FIGAROVOX/TRIBUNE

    http://www.polemia.com/six-theses-sur-langelisme-qui-nous-gouverne-etre-charlie-ne-suffira-pas/

  • Strasbourg : conférence de Guillaume Faye sur la colonisation de l’Europe le 13 février

    Guillaume Faye tiendra une conférence à Strasbourg le 13 février prochain. Il sera l’invité de la quatrième édition du Cercle Eugène Ricklin.

    Le Cercle Eugène Ricklin recevra donc, le vendredi 13 Février 2015 à 19 heures (Strasbourg), Guillaume Faye qui abordera l’épineux sujet de “La Colonisation de l’Europe, situation et solutions.” Participation aux frais : 5 euros.

    Les inscriptions se font par mail (alsace@bloc-identitaire.com), en précisant le nombre d’accompagnants.

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    http://fr.novopress.info/181236/strasbourg-conference-de-guillaume-faye-sur-la-colonisation-de-leurope-le-13-fevrier/

  • COMMUNIQUE DE RESISTANCE REPUBLICAINE ET DE RIPOSTE LAIQUE

    Conférence de presse européenne de résistance à l’islamisation de nos pays

    Le préfet Boucault, sous la pression de son ministre Cazeneuve, du maire écolo du 2e arrondissement Boutault, d’organisations musulmanes et de l’extrême gauche, a donc, avec un dossier totalement vide, décidé d’interdire le rassemblement du 18 janvier, organisé par Résistance républicaine et Riposte Laïque. Cette décision, hautement politique, a été cautionnée par les juges du tribunal administratif, qui ont considéré, de manière étrange, qu’appeler à expulser des islamistes qui sèment la mort dans notre pays était « un appel à la haine et à la division ».

    18 janvier

    Comme nous l’avions annoncé, nous organiserons donc, ce jour, à 15 heures, à Paris, une conférence de presse européenne, avecl’animatrice de Pegida Dusseldorf et Cologne, Melanie Dittmer, le responsable belge de Pegida Wallonie Pierre Renversez, le député suisse Jean-Luc Addor, l’italien Armando Manocchia, qui perpétue le souvenir d’Oriana Fallaci, et le philosophe Renaud Camus. Par mesure de sécurité pour les organisateurs et les intervenants, nous n’annoncerons le lieu de la conférence de presse que par téléphone, aux journalistes qui en feront la demande avant 14 heures.

    Nous nous réjouissons par ailleurs que la manifestation organisée par Vigilance halal à la ferme des Mille veaux ait été un succés, que se soit tenu un rassemblement à Lyon, et que se tiennent, cet après-midi, d’autres initiatives de ce type à Montpellier et à Bordeaux.

    Nous ne faiblirons pas dans notre résistance à l’islamisation, malgré un pouvoir totalitaire prêt à tout pour interdire la libre critique du dogme islamique et nous invitons les patriotes qui, venus à Paris pour demander que les islamistes soient jetés hors de France ne pourront se rassembler place de la Bourse à aller boire un verre avec les autres patriotes dans les cafés autour de la Bourse ou dans les rues adjacentes. Signes de ralliement, cocarde, pin-s, foulard, parapluie…  aux 3 couleurs, Et  à défaut de signe, rien n’empêche chacun de porter la bonne parole autour de lui…
    La Résistance, c’est maintenant.

    Christine Tasin et Pierre Cassen

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/communique-de-resistance-republicaine-et-de-riposte-laique_126050.html#more-126050

  • Leur « union nationale », c’est la « soumission »

    Tout cela était malheureusement prévisible

    « Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux » (Guy Debord).

    C’est un indicible écœurement que toute personne intègre devrait ressentir devant le déferlement de glu sentimentale et d’obscénité auquel a donné lieu le massacre commis à l’encontre des journalistes de Charlie Hebdo. Et de mensonges, aussi. Notamment celui d’une France unie et debout face à l’intolérance, alors que la comédie de l’union nationale qui se joue devant nous, du NPA à l’UOIF en passant par l’UMPS, n’est rien d’autre que la manifestation de la soumission de la France institutionnelle devant l’islam le plus barbare.

    Lire aussiTrop forts, ces musulmans !

    Comment, en effet, qualifier l’invitation des Frères musulmans de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France) à participer à la manifestation du 11 janvier, sinon de capitulation et de consentement à l’islamisation de la société française ? Comment ne pas voir que cette mascarade ne fait finalement que donner raison à Houellebecq : l’unité nationale du moment se réalisant sur le dos du Front national et des « méchants » du moment, les Zemmour, Camus, Millet et Finkielkraut qu’une certaine presse commence déjà à rendre responsable du carnage, du fait d’un climat « nauséabond » et « islamophobe » qui règnerait dans le pays ?

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