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immigration - Page 1280

  • Radio Courtoisie : « Les 14 mensonges sur l’immigration » (Audio)

    Le lundi 19 janvier 2015, dans son “Libre journal” diffusé sur Radio Courtoisie, Henri de Lesquen recevait Jean-Yves Le Gallou de la Fondation Polemia, Gérard Pince, auteur de l’ouvrage Les Français ruinés par l’immigration et André Posokhov, pour leurs rapports respectifs sur les coûts de l’immigration.

     

    Au chapitre des mensonges abordés lors de l’émission:

    - Le mythe du héros immigré.
    - Pas de lien entre immigration et insécurité.
    - Pas de lien entre immigration et chômage.
    - L’immigration ne coûte rien à la France.
    - La France a toujours été une terre d’immigration.
    - Pas de différence de nature entre l’immigration actuelle et celle que la France a connu jusqu’en 1950.
    - La France est une population métissée, les Français sont de toutes origines.
    - La solution c’est l’intégration des immigrés.
    - La politique d’immigration actuelle est compatible avec la tradition républicaine.
    - Les Français de souche ont une dette envers les immigrés (au titre de la colonisation, du racisme…)
    - L’islam est une religion de paix et d’amour, pas d’amalgames.
    - L’islam est compatible avec l’identité de la France.
    - Il est impossible d’inverser les flux migratoires.
    - La population d’immigrés n’augmente pas en France.

    http://fortune.fdesouche.com/372085-radio-courtoisie-les-14-mensonges-sur-limmigration-audio#more-372085

  • Six thèses sur l’angélisme qui nous gouverne : être Charlie ne suffira pas

    Vincent Coussedière, agrégé de philosophie et auteur de Eloge du populisme (Elya éditions).

    Discours dénonçant le risque d’amalgame chez les Français, usage du mot terrorisme pour désigner l’islamisme…

    Vincent Coussedière dénonce en six points l’angélisme ambiant en France.

    1) Etre fidèle à Charlie aujourd’hui, c’est rompre l’unanimité et la bien-pensance de façade, c’est rompre l’identification du «Je suis Charlie». Ce slogan est déficient dans chacun de ses termes. Il ne s’agit pas de dire «je» mais de dire «nous», pour marquer la différence entre une identification individuelle de «spectateur» et une réaction politique par définition collective. Il ne s’agit pas non plus d’«être», c’est-à-dire de se substituer à la victime par identification imaginaire. Il s’agit de «faire», c’est-à-dire d’agir contre ceux qui se déclarent nos ennemis. Enfin il ne s’agit pas seulement de Charlie, mais de policiers, de juifs, c’est-à-dire de personnes libres et reconnues comme telles en tant que citoyennes de l’Etat français. Ce sont les Français et la France qui sont attaqués. Et la réponse doit se faire à ce niveau. «Nous sommes français», et c’est parce que nous sommes français que nous défendons Charlie comme tous les autres qui ont été attaqués dans leur liberté de vivre en France.

    2) Nous sommes français et nous avons des ennemis qu’il faut nommer. Il ne s’agit pas de lutter contre le terrorisme qui est une abstraction qui permet de noyer le poisson. Le terrorisme est un moyen utilisé par notre ennemi. Il ne suffit pas encore à définir notre ennemi. Notre ennemi est l’islamisme et cela encore est trop général, car il y a concurrence et émulation entre différents groupes islamistes appuyés par différents Etats. Ces ennemis ne frappent pas aujourd’hui parce que jusqu’à présent ils auraient échoué, mais parce qu’ils l’ont décidé. Et il faut expliquer pourquoi ils l’ont décidé. Ils l’ont décidé parce que nous sommes aussi entrés en guerre contre eux, et il aurait fallu expliquer clairement aux Français le risque que nous prenions et pourquoi. Cela n’a pas été fait. Le terrorisme n’est pas un phénomène météorologique qu’on pourrait conjurer avec des alertes oranges. Il faut cesser de prendre les Français pour des imbéciles.

    3) Une fois nommé l’ennemi : l’islamisme, il ne suffira pas de combattre sa variante terroriste pour l’endiguer. Car le terrorisme n’est qu’un des moyens utilisés par l’islamisme pour mener à bien son projet, projet qu’il s’agit aussi d’identifier et qui est bien un projet d’islamisation de notre société. Il faudra cesser de taxer d’«islamophobe» (terme lancé sur le marché des «idées» par Khomeiny, pour interdire toute critique de l’islam et de l’islamisme, et repris aujourd’hui bêtement par la vulgate médiatico-politique) tous ceux qui agissent pour améliorer la connaissance et la dénonciation de ce projet de domination, car c’en est un. La terreur n’est que le versant complémentaire d’un projet d’islamisation «par le bas» qui instrumentalise l’échec de l’assimilation républicaine et se substitue à elle. Quelle crédit accorder désormais aux politiques qui prétendent combattre le terrorisme sans affronter le terreau de l’islamisation?

    4) Il ne suffira pas de brandir le tabou de l’«amalgame» pour désamorcer le risque bien réel et en partie déjà effectif de guerre civile dans notre pays. La première chose qu’auraient dû faire nos élites politiques, au contraire de ce qu’elles ont toutes cru nécessaire de faire, ce n’était pas de brandir le risque de l’«amalgame», mais c’était de féliciter le peuple français de sa patience et de sa générosité, de n’avoir justement, jusqu’à présent, jamais cédé à l’amalgame. Car l’amalgame entre islam et islamisme, c’est d’abord aux musulmans français qu’il s’agit de faire la preuve qu’il n’est pas pertinent. Demander aux Français non musulmans de ne pas faire d’«amalgame», dès la première réaction aux événements, comme l’ont fait aussi bien F. Hollande que N. Sarkozy et M. Le Pen, c’était renverser la responsabilité et la charge de la preuve. Pourquoi les Français devraient-ils être savants en matière d’islam et être rendus responsables de la difficile articulation entre islam et islamisme? C’est aux musulmans, par définition «savants» en islam, qu’il appartient de ne pas s’amalgamer à l’islamisme et de montrer à leurs concitoyens, par leurs paroles et par leurs actes, qu’il n’y a pas lieu d’avoir peur et que cet amalgame est effectivement infondé. Ce discours empressé et unanime à dénoncer le risque d’amalgame pose deux problèmes : il est le symptôme d’une forme de lâcheté à l’égard des musulmans français, qu’on ne met pas au pied du mur en les forçant à affronter le lien problématique entre islam et islamisme, comme si, en décrétant d’emblée qu’il n’y avait aucun rapport, on voulait leur éviter le travail de la réforme ; il est le symptôme d’un mépris du peuple français, dont on méconnaît l’intelligence et qu’on soupçonne par avance de faire cet amalgame avant qu’il ait eu lieu.

    5) Charlie est peut-être devenu le symbole de la liberté française. Pour ma part je ne suis pas sûr qu’il ait toujours été le parangon de cette liberté. La liberté n’est pas la licence et l’irresponsabilité à l’abri d’un Etat maternel et protecteur, fût-il gaullien. Il y a quelque chose de tragique et d’hégélien dans cette histoire. SiCharlie est devenu le symbole d’une liberté véritable et admirable, s’il est devenu admiré et a gagné de nouveaux lecteurs, c’est depuis cette affaire des caricatures de 2006. C’est parce qu’il a rencontré le maître islamiste et qu’il a relevé le défi que Charlie est devenu libre. Ici, l’ironie de l’Histoire est tragique, carCharlie, pour continuer à être lui-même, a dû renouer avec des valeurs bien éloignées de son anarchisme soixante-huitard. Il a dû prouver sa liberté devant le risque de mort, et reconnaître la liberté de ceux qui l’ont longtemps protégé, pas assez longtemps malheureusement: les policiers. Ceux qu’on brocardait autrefois dans la stupidité du slogan CRS-SS… Aujourd’hui, tous ceux qui croient qu’«être Charlie» peut s’afficher comme un slogan publicitaire du type «Touche pas à mon pote» ou «Agriculture biologiquement certifiée» restent incapables de mesurer ce changement dans les conditions de l’exercice de la liberté. Ils n’ont pas compris la leçon qu’il faut tirer de cet événement tragique qui clôt une page de notre histoire, la page de l’irresponsabilité gauchiste.

    6) Comment peut-on prendre au sérieux l’appel à l’unité nationale de la part de ceux qui, à droite comme à gauche, n’ont cessé de la détricoter depuis 40 ans? L’unité nationale ne sera pas le produit de l’indignation morale et des masses rassemblées pour l’exprimer. Le peuple n’est ni la foule ni la masse, mais une certaine forme de sociabilité en laquelle on «communie» chaque jour dans les paroles et les gestes banals de la vie quotidienne, une «décence commune», comme dirait Michéa reprenant Orwell, que se sont acharnées à détruire nos élites par l’étau de l’immigration incontrôlée et de l’individualisme consommateur déchaîné. Le peuple n’est ni la foule ni la masse, mais l’exercice d’une souveraineté collective à travers un Etat digne de ce nom, c’est-à-dire capable de maintenir son indépendance, dont les ressorts ont également été détruits par les européistes béats qui découvrent tout aussi béatement aujourd’hui qu’ils «sont Charlie» alors qu’ils n’ont rien fait depuis si longtemps pour le prouver en étant tout simplement des défenseurs de la liberté française qui inclut la liberté pour Charlie d’être Charlie.

    Vincent Coussedière, 15/01/2015

    Source : FIGAROVOX/TRIBUNE

    http://www.polemia.com/six-theses-sur-langelisme-qui-nous-gouverne-etre-charlie-ne-suffira-pas/

  • Strasbourg : conférence de Guillaume Faye sur la colonisation de l’Europe le 13 février

    Guillaume Faye tiendra une conférence à Strasbourg le 13 février prochain. Il sera l’invité de la quatrième édition du Cercle Eugène Ricklin.

    Le Cercle Eugène Ricklin recevra donc, le vendredi 13 Février 2015 à 19 heures (Strasbourg), Guillaume Faye qui abordera l’épineux sujet de “La Colonisation de l’Europe, situation et solutions.” Participation aux frais : 5 euros.

    Les inscriptions se font par mail (alsace@bloc-identitaire.com), en précisant le nombre d’accompagnants.

    Conf-FAYE.jpg

    http://fr.novopress.info/181236/strasbourg-conference-de-guillaume-faye-sur-la-colonisation-de-leurope-le-13-fevrier/

  • COMMUNIQUE DE RESISTANCE REPUBLICAINE ET DE RIPOSTE LAIQUE

    Conférence de presse européenne de résistance à l’islamisation de nos pays

    Le préfet Boucault, sous la pression de son ministre Cazeneuve, du maire écolo du 2e arrondissement Boutault, d’organisations musulmanes et de l’extrême gauche, a donc, avec un dossier totalement vide, décidé d’interdire le rassemblement du 18 janvier, organisé par Résistance républicaine et Riposte Laïque. Cette décision, hautement politique, a été cautionnée par les juges du tribunal administratif, qui ont considéré, de manière étrange, qu’appeler à expulser des islamistes qui sèment la mort dans notre pays était « un appel à la haine et à la division ».

    18 janvier

    Comme nous l’avions annoncé, nous organiserons donc, ce jour, à 15 heures, à Paris, une conférence de presse européenne, avecl’animatrice de Pegida Dusseldorf et Cologne, Melanie Dittmer, le responsable belge de Pegida Wallonie Pierre Renversez, le député suisse Jean-Luc Addor, l’italien Armando Manocchia, qui perpétue le souvenir d’Oriana Fallaci, et le philosophe Renaud Camus. Par mesure de sécurité pour les organisateurs et les intervenants, nous n’annoncerons le lieu de la conférence de presse que par téléphone, aux journalistes qui en feront la demande avant 14 heures.

    Nous nous réjouissons par ailleurs que la manifestation organisée par Vigilance halal à la ferme des Mille veaux ait été un succés, que se soit tenu un rassemblement à Lyon, et que se tiennent, cet après-midi, d’autres initiatives de ce type à Montpellier et à Bordeaux.

    Nous ne faiblirons pas dans notre résistance à l’islamisation, malgré un pouvoir totalitaire prêt à tout pour interdire la libre critique du dogme islamique et nous invitons les patriotes qui, venus à Paris pour demander que les islamistes soient jetés hors de France ne pourront se rassembler place de la Bourse à aller boire un verre avec les autres patriotes dans les cafés autour de la Bourse ou dans les rues adjacentes. Signes de ralliement, cocarde, pin-s, foulard, parapluie…  aux 3 couleurs, Et  à défaut de signe, rien n’empêche chacun de porter la bonne parole autour de lui…
    La Résistance, c’est maintenant.

    Christine Tasin et Pierre Cassen

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/communique-de-resistance-republicaine-et-de-riposte-laique_126050.html#more-126050

  • Leur « union nationale », c’est la « soumission »

    Tout cela était malheureusement prévisible

    « Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux » (Guy Debord).

    C’est un indicible écœurement que toute personne intègre devrait ressentir devant le déferlement de glu sentimentale et d’obscénité auquel a donné lieu le massacre commis à l’encontre des journalistes de Charlie Hebdo. Et de mensonges, aussi. Notamment celui d’une France unie et debout face à l’intolérance, alors que la comédie de l’union nationale qui se joue devant nous, du NPA à l’UOIF en passant par l’UMPS, n’est rien d’autre que la manifestation de la soumission de la France institutionnelle devant l’islam le plus barbare.

    Lire aussiTrop forts, ces musulmans !

    Comment, en effet, qualifier l’invitation des Frères musulmans de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France) à participer à la manifestation du 11 janvier, sinon de capitulation et de consentement à l’islamisation de la société française ? Comment ne pas voir que cette mascarade ne fait finalement que donner raison à Houellebecq : l’unité nationale du moment se réalisant sur le dos du Front national et des « méchants » du moment, les Zemmour, Camus, Millet et Finkielkraut qu’une certaine presse commence déjà à rendre responsable du carnage, du fait d’un climat « nauséabond » et « islamophobe » qui règnerait dans le pays ?

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  • Pour le sénateur Philippe Esnol (PRG) : “Un marché à Mantes-la-Jolie, c’est l’Arabie saoudite”

    Après Malek Boutih, le sénateur Philippe Esnol tient à rappeler certaines vérités face à la montée de l’islamisme en France.
    Celui qui a quitté le PS pour rejoindre le PRG dénonce la connivence entre certains élus locaux et le communautarisme religieux pour des raisons électoralistes. “On a reçu l’ordre de fermer les yeux sur le port de la burka” déclare-t-il au journal Le Point.

    Mais Philippe Esnol va plus loin :

    Avez-vous déjà fait un tour sur un marché à Mantes-la-Jolie ? C’est l’Arabie saoudite ! Une femme non voilée s’y sent mal à l’aise. J’ai été l’un des premiers au PS à défendre, avec Manuel Valls, l’interdiction de la burka. À l’époque, nos camarades socialistes nous traitaient d’”intégristes laïques”…

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  • Attentats : une marche pour rien ?

    Il faut se demander si nous ne sommes pas, une fois de plus, en train de céder à l’ivresse des mots et à l’euphorie d’une cohésion nationale miraculeusement retrouvée.

    Ils mangèrent du raisin vert et leurs enfants ont eu les dents agacées 1…

    Comme le disait volontiers Edouard Balladur, « Il ne faut pas bouder son plaisir ». Ne boudons donc pas notre plaisir de voir la France, pour une fois, rassemblée. Mais il faut se demander si nous ne sommes pas, une fois de plus, en train de céder à l’ivresse des mots et à l’euphorie d’une cohésion nationale miraculeusement retrouvée. Or, c’est précisément là que le bât blesse. Car la France reste coupée en deux.

    En fait, si nous n’y prenons pas garde, nous sommes aujourd’hui, et encore plus demain, confrontés à une situation de guerre civile latente ou potentielle à caractère religieux.

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  • "Nous ne devons pas voir l'immigration économique comme ayant une quelconque utilité"

    Viktor Orban, Premier ministre hongrois, a participé à la manifestation de Paris. Face aux menaces terroristes, il déclare :

    « Nous ne devons pas voir l'immigration économique comme ayant une quelconque utilité, parce qu'elle ne fait qu'apporter des troubles et des menaces aux peuples européens. Par conséquent, l'immigration doit être stoppée. C'est la position de la Hongrie. »

    « La Hongrie ne deviendra pas une destination pour les immigrants. Nous ne le permettrons pas, du moins tant que je serai Premier ministre et que ce gouvernement sera au pouvoir. »

    « Nous ne voulons pas voir parmi nous de minorité significative qui aie des caractéristiques et un passé culturels différents. Nous voulons que la Hongrie reste la Hongrie. »

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Manuel Valls a-t-il bloqué des écoutes sur le "clan" Kouachi ?

    Depuis plusieurs semaines, l'affaire empoisonnait les relations entre le sommet de l'exécutif et les deux principaux services de renseignements français, la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure). Bien avant les attentats contre Charlie Hebdo et le supermarché casher de la porte de Vincennes, les chefs de ces deux services - Patrick Calvar (DGSI) et Bernard Bajolet (DGSE) - avaient fait connaître leur mécontentement. 
    En cause, selon des sources concordantes : les interdictions de procéder à des interceptions de communications à l'intérieur et à l'extérieur du territoire français, édictées par une proche collaboratrice du Premier ministre Manuel Valls, chargée de les autoriser ou de les interdire, après avis consultatif de la CNCIS (Commission nationale consultative des interceptions de sécurité). Selon les cas qui nous ont été rapportés, ces interdictions préalables ont frappé des écoutes sur au moins une ambassade étrangère en France et sur des "cibles" de nationalité française se trouvant en territoire étranger. 
    403 ou BMW ? 
    Dimanche 11 janvier, l'ancien directeur de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), avant d'être transformée en DGSI, le préfet Bernard Squarcini, a lâché le morceau lors de son passage dans l'émission Le Grand Rendez-vous Europe 1-i>Télé-Le Monde. Selon ses propos, confirmés au Pointpar d'autres sources, les services avaient bien écouté l'un des frères Kouachi,"mais ça ne donnait rien, et ensuite intervient le gros dispositif juridique qui existe en France : le président de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) vous dit de vous arrêter parce que l'objectif que vous avez demandé dans cette écoute n'apparaît pas ou n'est pas actif". 
    Aux yeux de Squarcini, il s'agit bel et bien d'"une faille du dispositif dans son ensemble". "Le service de renseignements ne peut travailler qu'avec la boîte à outils qu'on lui fournit. Si vous devez réparer une 403, ça va, si vous devez réparer une BMW, il faut peut-être changer de boîte à outils." 
    "Ils sont stricts, limite obtus" 
    En clair, les services auraient demandé à ce que les écoutes qui leur avaient été accordées sur la "cible" Kouachi soient étendues à son entourage. Cette mesure aurait été refusée. Une source connaissant cette affaire explique : "Ils sont extrêmement stricts, limite obtus. Ils autorisent la cible stricto sensu en appliquant les textes à la lettre : pour eux, c'est l'individu qui peut être écouté, pas le clan. Alors qu'on est en guerre !" Pourtant, les exégètes avaient remarqué que, dans ses rapports d'activité, la CNCIS avait fait évoluer ses textes. 
    En évoquant ces dernières années des "cibles" et non plus des "lignes" téléphoniques, elle indiquait implicitement que, justement, une écoute pouvait concerner tous les téléphones d'une personne, ses ordinateurs, le tout pouvant être étendu à son entourage. Sauf que ça, c'était avant que le précédent président de la CNCIS Hervé Pelletier, désigné par Nicolas Sarkozy et "démissionnaire", ne soit remplacé en juin 2014 par Jean-Marie Delarue. Le décret signé du président de la République François Hollande nomme Jean-Marie Delarue pour six ans, jusqu'en juin 2020. 
    "Des gars madrés" 
    Fils d'Émile Pelletier, ancien ministre de l'Intérieur du général de Gaulle, Hervé Pelletier fut président de la chambre criminelle de la Cour de cassation. À la CNCIS, il fut un interlocuteur comme les apprécient les services de renseignements, n'aimant rien tant que les "gars madrés, qui connaissent la vie". Jean-Marie Delarue, conseiller d'État honoraire et ancien contrôleur général des lieux de privation de liberté, est quant à lui un "vrai juriste, engagé dans un rapport de force avec le gouvernement". 
    Cet expert connaissant l'affaire estime que Jean-Marie Delarue "veut poser la question de la place de la CNCIS et transformer cette autorité administrative qui fournit des avis consultatifs au gouvernement en véritable organisme de contrôle des interceptions techniques". Combat de titans pour le contrôle des services... 
    Guerre souterraine 
    Dans la technostructure du renseignement français, on évoque une guerre souterraine, très secrète et qui aurait dû le rester, qui opposerait actuellement deux tendances lourdes : d'une part, celle des services qui souhaitent qu'au nom du "pragmatisme" on leur lâche un peu la bride en ces temps troublés ; d'autre part, celle de juristes représentés par le président de la commission des Lois de l'Assemblée et président de la délégation parlementaire au renseignement, le député socialiste Jean-Jacques Urvoas, membre de la CNCIS, en phase avec Jean-Marie Delarue. 
    Les récriminations des premiers sont fortes à l'égard des seconds. À tel point que les services estiment qu'ils font l'objet de la part de la CNCIS de mesures de pure "rétorsion". Alors que la pratique du contrôle des écoutes consistait auparavant en un contrôle de conformité a posteriori, elle est passée progressivement à un contrôle a priori. Concrètement, la CNCIS remet son avis avant que l'interception ne soit mise en place. Et, à tout le moins jusqu'à l'attentat contre Charlie Hebdo, ses avis positifs ou négatifs ont toujours été suivis à la lettre par Matignon. Qui n'y a pourtant jamais été tenu... 
    Des écoutes jamais commencées 
    Ce point est d'ailleurs rappelé dans un communiqué très inhabituel diffusé le 12 janvier, lendemain de l'intervention de Bernard Squarcini, par la CNCIS. Signé par les trois membres de la commission, à savoir le sénateur UMP François-Noël Buffet, le député PS Jean-Jacques Urvoas et le président Delarue, ce texte, ciselé au millimètre, dément les accusations de Squarcini, mais de façon curieuse. Il souligne que les accusations porteraient sur le fait que des écoutes sur les auteurs des attentats "avaient cessé", alors même que les services jurent qu'elles n'ont jamais pu avoir lieu. "À aucun moment, la CNCIS n'a manifesté d'opposition dans ces affaires sur des demandes présentées", affirme-t-elle dans le communiqué. 
    Des sources bien informées ne citent d'ailleurs pas seulement des affaires de terrorisme, mais aussi d'autres, également récentes et tout aussi étonnantes. La CNCIS s'est repliée aux abris en précisant dans son texte qu'elle n'évoquera ces affaires qu'avec "des autorités publiques, quelles qu'elles soient, dès lors qu'elles sont habilitées au secret de la défense nationale". Ce qui exclut la presse ! Circulez, y a rien à voir !