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Nicolas Sarkozy est pour l’immigration de masse !
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Pour le sénateur Philippe Esnol (PRG) : “Un marché à Mantes-la-Jolie, c’est l’Arabie saoudite”
Après Malek Boutih, le sénateur Philippe Esnol tient à rappeler certaines vérités face à la montée de l’islamisme en France.
Celui qui a quitté le PS pour rejoindre le PRG dénonce la connivence entre certains élus locaux et le communautarisme religieux pour des raisons électoralistes. “On a reçu l’ordre de fermer les yeux sur le port de la burka” déclare-t-il au journal Le Point.Mais Philippe Esnol va plus loin :
Avez-vous déjà fait un tour sur un marché à Mantes-la-Jolie ? C’est l’Arabie saoudite ! Une femme non voilée s’y sent mal à l’aise. J’ai été l’un des premiers au PS à défendre, avec Manuel Valls, l’interdiction de la burka. À l’époque, nos camarades socialistes nous traitaient d’”intégristes laïques”…
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Attentats : une marche pour rien ?
Il faut se demander si nous ne sommes pas, une fois de plus, en train de céder à l’ivresse des mots et à l’euphorie d’une cohésion nationale miraculeusement retrouvée.
Ils mangèrent du raisin vert et leurs enfants ont eu les dents agacées 1…
Comme le disait volontiers Edouard Balladur, « Il ne faut pas bouder son plaisir ». Ne boudons donc pas notre plaisir de voir la France, pour une fois, rassemblée. Mais il faut se demander si nous ne sommes pas, une fois de plus, en train de céder à l’ivresse des mots et à l’euphorie d’une cohésion nationale miraculeusement retrouvée. Or, c’est précisément là que le bât blesse. Car la France reste coupée en deux.
En fait, si nous n’y prenons pas garde, nous sommes aujourd’hui, et encore plus demain, confrontés à une situation de guerre civile latente ou potentielle à caractère religieux.
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"Nous ne devons pas voir l'immigration économique comme ayant une quelconque utilité"
Viktor Orban, Premier ministre hongrois, a participé à la manifestation de Paris. Face aux menaces terroristes, il déclare :
« Nous ne devons pas voir l'immigration économique comme ayant une quelconque utilité, parce qu'elle ne fait qu'apporter des troubles et des menaces aux peuples européens. Par conséquent, l'immigration doit être stoppée. C'est la position de la Hongrie. »
« La Hongrie ne deviendra pas une destination pour les immigrants. Nous ne le permettrons pas, du moins tant que je serai Premier ministre et que ce gouvernement sera au pouvoir. »
« Nous ne voulons pas voir parmi nous de minorité significative qui aie des caractéristiques et un passé culturels différents. Nous voulons que la Hongrie reste la Hongrie. »
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Manuel Valls a-t-il bloqué des écoutes sur le "clan" Kouachi ?
Depuis plusieurs semaines, l'affaire empoisonnait les relations entre le sommet de l'exécutif et les deux principaux services de renseignements français, la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure). Bien avant les attentats contre Charlie Hebdo et le supermarché casher de la porte de Vincennes, les chefs de ces deux services - Patrick Calvar (DGSI) et Bernard Bajolet (DGSE) - avaient fait connaître leur mécontentement.En cause, selon des sources concordantes : les interdictions de procéder à des interceptions de communications à l'intérieur et à l'extérieur du territoire français, édictées par une proche collaboratrice du Premier ministre Manuel Valls, chargée de les autoriser ou de les interdire, après avis consultatif de la CNCIS (Commission nationale consultative des interceptions de sécurité). Selon les cas qui nous ont été rapportés, ces interdictions préalables ont frappé des écoutes sur au moins une ambassade étrangère en France et sur des "cibles" de nationalité française se trouvant en territoire étranger.403 ou BMW ?Dimanche 11 janvier, l'ancien directeur de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), avant d'être transformée en DGSI, le préfet Bernard Squarcini, a lâché le morceau lors de son passage dans l'émission Le Grand Rendez-vous Europe 1-i>Télé-Le Monde. Selon ses propos, confirmés au Pointpar d'autres sources, les services avaient bien écouté l'un des frères Kouachi,"mais ça ne donnait rien, et ensuite intervient le gros dispositif juridique qui existe en France : le président de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) vous dit de vous arrêter parce que l'objectif que vous avez demandé dans cette écoute n'apparaît pas ou n'est pas actif".Aux yeux de Squarcini, il s'agit bel et bien d'"une faille du dispositif dans son ensemble". "Le service de renseignements ne peut travailler qu'avec la boîte à outils qu'on lui fournit. Si vous devez réparer une 403, ça va, si vous devez réparer une BMW, il faut peut-être changer de boîte à outils.""Ils sont stricts, limite obtus"En clair, les services auraient demandé à ce que les écoutes qui leur avaient été accordées sur la "cible" Kouachi soient étendues à son entourage. Cette mesure aurait été refusée. Une source connaissant cette affaire explique : "Ils sont extrêmement stricts, limite obtus. Ils autorisent la cible stricto sensu en appliquant les textes à la lettre : pour eux, c'est l'individu qui peut être écouté, pas le clan. Alors qu'on est en guerre !" Pourtant, les exégètes avaient remarqué que, dans ses rapports d'activité, la CNCIS avait fait évoluer ses textes.En évoquant ces dernières années des "cibles" et non plus des "lignes" téléphoniques, elle indiquait implicitement que, justement, une écoute pouvait concerner tous les téléphones d'une personne, ses ordinateurs, le tout pouvant être étendu à son entourage. Sauf que ça, c'était avant que le précédent président de la CNCIS Hervé Pelletier, désigné par Nicolas Sarkozy et "démissionnaire", ne soit remplacé en juin 2014 par Jean-Marie Delarue. Le décret signé du président de la République François Hollande nomme Jean-Marie Delarue pour six ans, jusqu'en juin 2020."Des gars madrés"Fils d'Émile Pelletier, ancien ministre de l'Intérieur du général de Gaulle, Hervé Pelletier fut président de la chambre criminelle de la Cour de cassation. À la CNCIS, il fut un interlocuteur comme les apprécient les services de renseignements, n'aimant rien tant que les "gars madrés, qui connaissent la vie". Jean-Marie Delarue, conseiller d'État honoraire et ancien contrôleur général des lieux de privation de liberté, est quant à lui un "vrai juriste, engagé dans un rapport de force avec le gouvernement".Cet expert connaissant l'affaire estime que Jean-Marie Delarue "veut poser la question de la place de la CNCIS et transformer cette autorité administrative qui fournit des avis consultatifs au gouvernement en véritable organisme de contrôle des interceptions techniques". Combat de titans pour le contrôle des services...Guerre souterraineDans la technostructure du renseignement français, on évoque une guerre souterraine, très secrète et qui aurait dû le rester, qui opposerait actuellement deux tendances lourdes : d'une part, celle des services qui souhaitent qu'au nom du "pragmatisme" on leur lâche un peu la bride en ces temps troublés ; d'autre part, celle de juristes représentés par le président de la commission des Lois de l'Assemblée et président de la délégation parlementaire au renseignement, le député socialiste Jean-Jacques Urvoas, membre de la CNCIS, en phase avec Jean-Marie Delarue.Les récriminations des premiers sont fortes à l'égard des seconds. À tel point que les services estiment qu'ils font l'objet de la part de la CNCIS de mesures de pure "rétorsion". Alors que la pratique du contrôle des écoutes consistait auparavant en un contrôle de conformité a posteriori, elle est passée progressivement à un contrôle a priori. Concrètement, la CNCIS remet son avis avant que l'interception ne soit mise en place. Et, à tout le moins jusqu'à l'attentat contre Charlie Hebdo, ses avis positifs ou négatifs ont toujours été suivis à la lettre par Matignon. Qui n'y a pourtant jamais été tenu...Des écoutes jamais commencéesCe point est d'ailleurs rappelé dans un communiqué très inhabituel diffusé le 12 janvier, lendemain de l'intervention de Bernard Squarcini, par la CNCIS. Signé par les trois membres de la commission, à savoir le sénateur UMP François-Noël Buffet, le député PS Jean-Jacques Urvoas et le président Delarue, ce texte, ciselé au millimètre, dément les accusations de Squarcini, mais de façon curieuse. Il souligne que les accusations porteraient sur le fait que des écoutes sur les auteurs des attentats "avaient cessé", alors même que les services jurent qu'elles n'ont jamais pu avoir lieu. "À aucun moment, la CNCIS n'a manifesté d'opposition dans ces affaires sur des demandes présentées", affirme-t-elle dans le communiqué.Des sources bien informées ne citent d'ailleurs pas seulement des affaires de terrorisme, mais aussi d'autres, également récentes et tout aussi étonnantes. La CNCIS s'est repliée aux abris en précisant dans son texte qu'elle n'évoquera ces affaires qu'avec "des autorités publiques, quelles qu'elles soient, dès lors qu'elles sont habilitées au secret de la défense nationale". Ce qui exclut la presse ! Circulez, y a rien à voir ! -
Pourquoi la Belgique est un refuge prisé par l’islamisme radical ?
Le raid mené jeudi soir par la police belge, et qui s’est soldé par la mort de deux jihadistes présumés, a remis en lumière la menace que représentent pour la Belgique les djihadistes de retour de Syrie.
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Il n’y a qu'en France qu’on n’a pas le droit de manifester contre l’islamisation
Extrait d'un communiqué de Pierre Cassen et Christine Tasin, organisateurs de la manifestation contre l'islamisation, qui vient d'être interdite :
"Ce régime ne recule devant rien pour interdire toute expression qui ne convienne pas à sa vision du monde. Les juges du tribunal administratif viennent de confirmer, malgré un dossier vide, la décision inique du préfet Boucault. Celui-ci, a décrété, ce vendredi 16 janvier, de manière tardive, que le rassemblement intitulé « Islamistes hors de France » organisé par Riposte Laïque et Résistance républicaine serait interdit, sous le prétexte qu’il inciterait à la haine et à la division. On croit rêver, à un moment où, partout en France des soldats d’Allah menacent de tuer un maximum de policiers et de Français.
Depuis les assassinats commis dans les locaux de Charlie Hebdo, puis ceux du lendemain, nous assistons à un gigantesque lavage de cerveau orchestré par ce gouvernement et nombre de journalistes. Alors qu’une guerre est déclarée à notre pays par les représentants les plus radicaux de l’islam, on assiste, depuis la manifestation de dimanche, à une énorme manipulation. Il s’agit de faire passer les musulmans pour les principales victimes de ces attentats. De manière politicienne, ce régime tente d’organiser une union nationale autour d’un président de la République massivement désavoué. La promotion du multiculturalisme, de l’islam et de l’immigration est mise en avant, et on vient à accuser les Zemmour, Houellebecq ou Marine Le Pen d’être coupables des crimes commis par les soldats d’Allah ! Plus grave, Hollande menace d’instituer un délit d’islamophobie !
Nous remarquons qu’il n’y a que dans la France de Hollande-Valls-Taubira qu’on n’a pas le droit de manifester contre l’islamisation de notre pays. En Espagne, en Suisse, en Italie, en Belgique, dans la foulée de Pegida en Allemagne, des patriotes se mobilisent, devant la violence grandissante de militants islamistes. En France, des mouvements naissent à Montpellier, Lyon, Bordeaux et Vannes, entre autres. (...)"
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Vague anti-islamiste en Europe (Présent 8274)
Ces manifestations du lundi contre l’islamisation, commencées à Dresde, en Allemagne, en octobre dernier, s’amplifient et font des émules ailleurs en Europe. A Paris ce sont Riposte laïque et Résistance républicaine qui invitent les patriotes à venir le dimanche 18 janvier à 14 h 30 place de la Bourse exiger que l’on boute les islamistes hors de France. Des rassemblements sont aussi prévus à Lyon, Montpelier et Bordeaux.
En Espagne, une manifestation du même type a été interdite par la mairie de Madrid, car elle devait se dérouler devant une mosquée, mais les initiateurs du mouvement PeGiDa espagnol promettent d’organiser une autre manifestation prochainement ou de se joindre à une marche contre l’islamisation, prévue pour le 23 janvier à Madrid et à Valence.
Ce mouvement semble vouloir essaimer aussi, à en croire les réseaux sociaux, en Scandinavie, en Grande-Bretagne, au Benelux, en Suisse, en Italie, en Bulgarie et même aux Etats-Unis. PeGiDa, rappelons-le, est une abréviation de « Patriotische Europäer Gegen die Islamisierung des Abendlandes » (Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident). Les manifestations se sont répandues depuis l’automne dans toute l’Allemagne sous d’autres noms et elles se déroulent tous les lundis. A Dresde, où elles attirent le plus de monde, il y avait le 12 janvier, après les attaques islamistes en France, 25 000 personnes selon la police et 40 000 selon les organisateurs. Un record.
Parallèlement, on a vu éclore des manifestations anti-PeGiDa et, d’après les médias allemands, environ 100 000 personnes (pour toute l’Allemagne) défilaient lundi dernier pour une Allemagne ouverte aux immigrés et à l’islam.
La chancelière Angela Merkel y participait, elle qui comme l’establishment a des mots très durs pour le mouvement populaire contre l’islamisation, et elle a déclaré que l’islam faisait partie de l’Allemagne.
Néanmoins, les organisateurs des manifestations PeGiDa, qui rejettent tout lien avec l’extrême droite, soulignent qu’ils ne sont pas contre les musulmans en général mais contre l’islam radical et contre l’immigration massive incontrôlée, l’Allemagne étant devenue la première terre d’immigration en Europe.
Et c’est sans doute parce que le peuple se dresse contre le développement de l’islam radical en Allemagne et en Europe que des musulmans radicaux menacent déjà d’attaquer les marches du lundi avec les moyens que l’on connaît. Le quotidien allemand Die Welt faisait état le 13 janvier d’un document de l’Office fédéral de police criminel (BKA) de 25 pages, « uniquement à usage interne », qui s’inquiète que l’Allemagne pourrait être la prochaine cible des islamistes. Le document, qui rapporte de nombreuses déclarations de soutien aux frères Kouachi et à Amedi Coulibaly sur l’internet allemand, mentionne également les menaces d’un « fou d’Allah », connu de la police, indiquant comme cible possible d’une attaque islamiste les marches PeGiDa.
Olivier Bault
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Coups de filet dans les milieux islamistes
La vaste opération antiterroriste menée hier en Belgique a permis d'arrêter 13 personnes, dans le cadre du démantèlement d'un groupe qui s'apprêtait à commettre des attentats pour tuer des policiers. Deux autres personnes visées par l'enquête auraient été appréhendées en France. L'opération menée hier à Verviers a permis la saisie d'armes et d'explosifs ainsi que la découverte d'uniformes de la police.
En France, le Quai des Orfèvres et la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) ont placé en garde à vue une douzaine de personnes soupçonnées d'être en lien avec Amedy Coulibaly et les frères Kouachi. Les suspects, pour la plupart bien connus des services de police, animaient un «réseau de soutien logistique très actif», susceptibles d'avoir notamment fourni des armes, des planques et des véhicules aux terroristes. Il s'agirait de huit hommes et de quatre femmes. Plusieurs perquisitions sont menées depuis vendredi matin, à Grigny et à Fleury-Mérogis (Essonne), à Montrouge (Hauts-de-Seine) ainsi qu'à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Les gardés à vue peuvent être entendus pendant une durée de 96 heures.
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C’est pas pour rire
Marseillaise entonnée à l’assemblée (une première depuis 1918 !); discours martial et républicain sur le vivre ensemble de Manuel Valls, ovationné debout par les députés; Najat Vallaud-Belkacem applaudit par les mêmes pour le simple fait d’avoir (enfin!!!) réclamé le retour d’un peu d’autorité à l’école et pour n’avoir pu nier les centaines d’incidents qui ont émaillé dans les établissements scolaires pluriels la minute de silence en mémoire des vicitmes des attentats; François Hollande exaltant la « fierté d’être Français » et sa « fierté » devant la mobilisation de nos compatriotes …Le chef de l’Etat, la majorité, et plus largement les partis du Système, c’est dans l’ordre des choses, vont tenter de surfer le plus longtemps possible la vague de l’unité. Il s’agit de faire oublier leurs échecs, leurs responsabilités, leurs turpitudes…et d’essayer de re-ghettoïser le FN, de le maintenir « à distance » de cette concorde nationale. Il est tout aussi logique, dans ce contexte de réflexe régimiste qui suit généralement une attaque majeure, une tentative de déstabilisation de notre pays , que le Premier ministre ait enregistré une progression de sa cote de popularité (41%, + 7 points) dans le dernier sondage TNS Sofres/Figaro Magazine. Pour les mêmes raisons, le « premier flic de France », le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, gagne 12 points et François Hollande 5. La gestion de la crise par ce triumvirat est saluée par plus de 80% des Français dans le sondage Harris Interactive publié également mardi. Pour autant, il n’y aura pas de miracle à attendre pour l’exécutif, dans notre pays, plongé dans une crise profonde, multiforme dont le pire est certainement à venir. Ainsi selon un sondage CSA pour BFMTV, pour 67% des personnes interrogées, les attentats de la semaine dernière n’ont rien changé à l’image (mauvaise) qu’ils avaient du chef de l’Etat.
Florian Philippot, l’a dit, étant « un des responsables de la situation actuelle, avec ses camarades de l’UMPS, Valls ne mérit(ait) (hier à l’assemblée) aucun applaudissement». Le secrétaire général du FN, Nicolas Bay, était tout aussi fondé à relever que «Valls fait son numéro. L’UMP applaudit. Rien de nouveau à l’horizon: maintien de Schengen, immigration massive, laxisme judiciaire».
Les actes terroristes sanglants de la semaine dernière vont être utilisés jusqu’a la corde nous l’avons dit, pour tenter de marginaliser le FN qui a eu le grand tort de ne pas avoir trompé les Français, d’avoir prévenu depuis plus de trente ans des conséquences des politiques menées par la droite et la gauche au pouvoir . Cela n’a pas empêché d’ores et déjà le Front National d’ enregistrer ces derniers jours une vague record d’adhésion…
Bruno Gollnisch le notait dans Présent et le souligne de nouveau dans son entretien vidéo depuis le Parlement européen mise en ligne hier sur notre blogue, l’un des « objectifs » de la manifestation de dimanche était de « préparer à une union sacrée de nature à contrer la montée du Front National ».
Ancien responsable de l’officine antinationale SOS racisme, député PS, Malek Boutih en en fait l’aveu implicite. Dans un entretien accordé au site du Point, il déroule les éléments de langage qui seront ceux de la campagne anti FN de ces prochains mois.
« Je ne crois pas à l’automaticité de la montée du FN dit-il. Au contraire, le drame que nous venons de vivre vient complètement perturber sa conquête politique. Elle (Marine, NDLR) avait son plan. Et, en quelques heures, elle a dû décider si elle se joignait à la marche républicaine ou pas. Première erreur : elle a refusé de défiler à Paris. C’est qu’elle n’a pas compris ce qui se passait. Elle n’a pas mesuré le sursaut républicain, ce besoin d’être ensemble et de se parler. Marine Le Pen a commis une erreur stratégique à un moment où les Français sont attentifs à la moindre fausse note politique. Sa faute est lourde, car elle survient à un moment historique. Par son attitude, elle a démontré qu’elle n’avait pas encore la dimension de son ambition. Et elle commet une deuxième faute en préférant défiler en province, brouillant ainsi son message initial… Hollande n’est pas tombé dans le piège de la division. Il l’a reçue à l’Élysée. Elle va ramer maintenant… ».
Une grille le lecture dont M. Boutih ne paraît pas pourtant si convaincu puisqu’il confesse quelques lignes plus bas, juste avant de tresser des lauriers à Sarkozy pour son antifascisme, son angoisse de ne pas voir se vœux se réaliser : «L’esprit des Français est disponible à une offre politique nouvelle, à nous d’être à la hauteur. Et si la classe politique actuelle n’apporte pas les réponses, c’est le FN qui le fera »…
Sociologue, politologue, spécialiste es FN, Sylvain Crépon douche plus lucidement les espoirs antifrontistes de l’UMPS dans l’entretien accordé au site du Nouvel Obs. « Passés la sidération dit-il, le deuil et les réflexions sur ce qu’il s’est passé, le FN va revenir à ses thématiques et récupérer ses électeurs. Si les élections avaient lieu demain, peut-être que François Hollande ferait un meilleur score mais je ne pense pas que ça aura d’incidence (…).La symbolique et la concorde nationale ne nuisent pas au Front National ».
Lui nuisent d’autant moins ajouterons nous, que les Français qui sont descendus dans la rue ne l’ont pas fait tant pour défendre la ligne éditoriale de Charlie hebdo que pour dire ni non au chantage du terrorisme islamiste et oui à la liberté d’expression. Ce sont ces dernières raisons qui ont conduit nos compatriotes à se ruer sur le nouveau numéro de Charlie mis en kiosque mercredi pour, à travers cet achat, manifester symboliquement leur résistance à l’agression .
Mais pour faire de la liberté d’expression un bien commun, il convient de parler le même langage, de partager peu ou prou la même vision du monde. Et c’est là toute la difficulté dans une France à laquelle les belles âmes antiracistes, cosmopolites, immigrationnistes, internationalistes refusent son identité helléno-chrétienne, mais qu’elles veulent « pluriculturelle » et « métissée ». Mots magiques, mantras répétés sur tous les tons comme un gage de progrès et d’avenir indépassable. Dans les faits, une France qui ne parvient plus à assimiler des populations immigrées trop nombreuses, en voie de babélisation, multiconflictuelle, dont les communautés ne partagent pas (plus) forcement les mêmes valeurs, les mêmes repères mais que les dogmes républicains, la laïcité, sont censés réunir, fédérer.
Pour autant, aujourd’hui, c’est la doxa libérale-libertaire célébrée au sein de notre république post soixante-huitarde, largement responsable du déclin français, qui heurte la sensibilité, l’intelligence, le bon sens de très nombreux Français. Elle est d’ailleurs encore plus largement inaudible et /ou choquante pour une large partie de l’humanité…que «nous» avons invité à venir s’installer et vivre chez nous.
RFI a interrogé à travers le monde des personnes afin qu’elles réagissent à la sortie de Charlie Hebdo dans les kiosques et à sa Une mettant en scène le prophète. La réponse d’un étudiant malien, mise en ligne sur le site de cette radio, résume assez bien un jugement très répandu dans les pays musulmans: «Je condamne ce qui s’est passé. On ne doit pas aller assassiner des innocents parce qu’ils ont fait des dessins. Mais d’un autre côté, ce n’est pas bon, dans la religion musulmane, que les gens fassent des caricatures du prophète Mahomet. Ça heurte les sensibilités. Il faut aussi respecter, parce que la liberté d’expression a aussi ses limites. »
Des « limites» ou plus exactement d’absence de limites, il était question dans la chronique qu’Eric Zemmour a consacrée jeudi 8 janvier sur RTL à la tuerie dans les locaux de Charlie Hebdo. Il y voyait la fin d’un cycle, « notre 11 septembre », l’acte de décès de « la parenthèse enchantée » dixit Françoise Giroud, «née en 68 ». «Charlie Hebdo symbolisait cette volonté farouche d’oublier le tragique de l’Histoire, incarnait l’esprit pacifique, l’utopie libertaire, désireuse de s’affranchir de toutes les contraintes, de repousser toutes les limites ». «Depuis quarante ans on n’avait pas refermé cette parenthèse, quitte à prendre tous les risques, à entretenir toutes les illusions, a refuser tous les avertissements, a brûler tous les prophètes… ».
Egalement journaliste, écrivain et essayiste, Jean-Michel Vernochet, sur Kontre Kulture, poursuivait la réflexion là ou Eric Zemmour s’était arrêté, sachant que « l’esprit pacifique » de Charlie évoqué par ce dernier était tout de même fortement à géométrie variable…
« Faire de l’humour ce n’est pas humilier» dit-il, un constat que le pape François a rappelé hier aux médias qui l’interrogeait, dans l’avion qui le conduisait aux Philippines. La liberté d’expression est un «droit fondamental», a-t-il souligné. «Tuer au nom de Dieu est une aberration». Mais la liberté d’expression n’autorise pas tout et elle doit s’exercer «sans offenser». «Car si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s’attendre à un coup de poing, et c’est normal. On ne peut provoquer, on ne peut insulter la foi des autres, on ne peut la tourner en dérision!», a-t-il insisté.
Or, explique M. Vernochet «Charlie hebdo humiliait les musulmans. Cela n’excuse en rien (cette tuerie épouvantable, NDLR) mais il faut comprendre que parfois il y a des relations de cause à effet». Est-il nécessaire de rappeler, ouvrons ici une parenthèse, qu’au nombre des dessins parus dans l’hebdomadaire, qui concentrait quasi exclusivement ses attaques les plus salissantes sur les catholiques, la papauté, l’islam, celui représentant le prophéte dans une posture sexuelle avec une tête de porc? Comment cela peut-il être appréhendé, même par le croyant le plus modéré, le plus pacifique? Comme de l’humour potache?
« La ligne éditoriale de Charlie avance encore Jean-Michel Vernochet, n’était pas celle de véritables journalistes mais de gens qui justement prêchaient la haine, creusaient la fracture sociale, entretenaient une certaine forme d’islamophobie et ce n’est pas républicain. On nous dit que Charlie hebdo n’était pas politiquement correct. Or Charlie était profondément, absolument et totalement politiquement correct». D’où «la mobilisation» (financière notamment) de «l’Etat» au profit d’un journal soutenu par le « groupe Lagardère qui est une vaste entreprise commerciale privée -supercapitaliste Arnaud Lagardère qui est déjà au nombre des mécènes du quotidien L’Humanité, NDLR- et qui jouait sur l’obscénité et la provocation». Alors «ceci n’excuse pas cela, cela ne justifie pas cela, déplorons les morts mais attention à ceux qui veulent jouer avec le feu surtout quand les braises sont tout à fait ardentes.»
La responsabilité et l’honneur du Front National résident dans ce refus de hurler avec les loups et d’attiser les tensions rappelle Bruno Gollnisch. Un FN qui n’a jamais attaqué les immigrés, pas plus que leur religion, mais qui continuera à dénoncer la folle politique d’immigration et les extrémistes, de toute obédience, qui entendent s’attaquer à la France et à son âme pour en détruire la nature et la physionomie.
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