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immigration - Page 1318

  • Le « petit peuple » de souche, méprisé par l’oligarchie et discriminé par rapport aux immigrés

    Thèse : nous assistons à une fracture majeure dans la société française, à la fois sociologique, politique, culturelle et idéologique (et…ethnique) entre deux blocs nouveaux qui ne sont plus ni la gauche ni la droite traditionnelles : un bloc délaissé et défavorisé constitué par les classes populaires de souche, en déshérence et contraintes à une ”émigration intérieure” à la fois géographique et morale ; et un autre bloc constitué par la bourgeoisie ”bobo”, ouverte à la mondialisation, et par les nouvelles populations immigrées en majorité islamiques et largement protégées, en croissance constante. Globalement, l’oligarchie politique et médiatique favorise le second bloc, ce qui est probablement suicidaire. Et le Front National s’impose comme le porte-parole du premier bloc. Réussira-t-il ? 

    Ce bouleversement est analysé dans cet article, en cinq parties : 1) Ridiculiser les classes populaires de souche. 2) L’antipopulisme, idéologie de la haine du peuple de souche. 3) La déportation intérieure des classes populaires de souche. 4) Le calvaire des ”petits Blancs” 5) La guerre des deux France. 

    Ridiculiser les classes populaires de souche.

    L’amuseur Nicolas Canteloup s’est permis sur la station Europe 1 une saillie polémique contre le journaliste Jean-Jacques Bourdin qui interviewe les politiques sur RMC, la station concurrente et détestée. Hors de toute réalité, il sous-entendait que Bourdin et RMC roulaient pour le FN et flattaient le ”populisme” et la vulgarité. ”Radio Bière Foot” et ”Radio Marine Championne” ont été les qualificatifs employés par Canteloup. Bourdin a eu un coup de sang qui se comprend, puisque son émission est une des rares à être non partisane et à donner la parole à tout le monde. Cette affaire est très significative : RMC serait ”vulgaire”, la radio des petites gens, qui pensent mal, qui votent pour Marine Le Pen, bref les Beaufs.

    Déjà, l’expression néologique « les beaufs », inventée par le caricaturiste gauchiste Cabu dans les années 70 dans Charlie–Hebdo, commençait à inaugurer ce mépris de la classe médiatique parisienne de gauche pour les classes populaires ”de souche”, brocardées et ridiculisées. ”Beauf” est la contraction de ”beau-frère”. C’est intéressant, car cela vise les liens inter-masculins des familles nombreuses françaises autochtones des couches modestes, un modèle détesté par les bobos parisiens. Le beauf est caricaturé selon le stéréotype du bonhomme vulgaire, chasseur, raciste, macho, voire aviné. Les innombrables comiques bas de gamme, masculins et féminins, qui encombrent les médias, tous membres de l’oligarchie médiatique, ne cessent de prendre pour cible les valeurs, les références culturelles enracinées et ”ringardes” des couches populaires de souche. L’affaire du ”mariage pour tous” l’a largement démontré. Le petit peuple de souche serait raciste, sexiste, enraciné, bref, ridicule et dépassé. En revanche (énorme contradiction) les immigrés musulmans ne sont pas critiqués quand ils revendiquent leurs traditions médiévales, notamment antiféminines ou leurs mœurs obscurantistes. Cherchez l’erreur.

    Pis encore : les sans dents. Si le rondouillet François Hollande, roi des ”petites blagues”, qui aurait eu une meilleure carrière à la télé chez Drucker qu’à l’Élysée, a employé cette expression condescendante, révélée par sa maîtresse éconduite Valérie Trierweiller, c’est le signe d’un état d’esprit dans la bourgeoisie de gauche : le mépris, à la limite du dégoût, pour le ”petit peuple”, dont les dents ne sont pas impeccables et resplendissantes de blancheur comme celles des stars de la télé. François Hollande a eu beau se fendre dans Le Nouvel Observateur d’une interview affligeante dans laquelle il explique qu’il a consacré toute sa vie au peuple et qu’il vient d’un milieu pauvre et modeste, il n’empêche que ce fieffé menteur est un énarque, apparatchik du PS, qui possède à Mougins (une des communes les plus chères de France) une agréable propriété. François Hollande est devenu l’emblème de cette bourgeoisie parisienne de gauche méprisante envers son propre peuple. Le méprisant est devenu méprisable. 

    L’antipopulisme, idéologie de la haine du peuple de souche

    Il s’agit de discréditer, de déligitimer les classes populaires autochtones. Ceux qui les défendent sont présentés comme des ”populistes”, c’est-à-dire des démagogues fascisants. L’ennemi, c’est le petit peuple de souche. Le concept de ”populisme” a joué un rôle central. Il vise, dans une logique pseudo-démocratique, ou plutôt antidémocratique et oligarchique, à neutraliser l’opinion populaire, détestée par les élites au pouvoir. On a assisté à un bouleversement idéologique et sociologique majeur dans l’imaginaire de la gauche : les classes populaires autochtones, jadis alliées, sont devenues des obstacles, des ennemis. L’invasion migratoire a beaucoup influencé : la bourgeoisie de gauche a joué la carte des immigrés contre les Français de souche des classes moyennes et ouvrières. L’association métapolitique Terra Nova (à la stratégie remarquable), inspiratrice du PS, a théorisé l’idée suivante : la gauche doit se détourner des classes populaires blanches, ”mal pensantes” et se concentrer sur la bourgeoisie progressiste et éclairée et surtout sur la ”nouvelle France” des immigrés, en majorité musulmans. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui ont permis l’élection de François Hollande. D’où le projet du vote des étrangers. Ce bouleversement, noté par certains politologues avec réticence, est fondamental : jadis, globalement, les classes populaires votaient à gauche et la bourgeoisie à droite. Aujourd’hui, on assiste à une inversion.

    Mais ce matraquage antipopuliste reste sans effet sur les classes populaires, qui sont moins imbéciles que ne le croient les propagandistes officiels. Elles voient bien que la manipulation de concepts comme ”démocratie citoyenne” ou ”république” vise à légitimer un pouvoir oligarchique antipopulaire. Les réformes ”sociétales” (mariage homo, théorie du genre, etc.) sont destinées aux bobos ; les réformes ”sociales”, elles, sont uniquement destinées aux immigrés, les classes populaires autochtones en étant exclues de fait, sauf pour les financer. (1) La diabolisation du terme ”populisme” signifie donc que l’opinion du peuple autochtone de souche est devenue illégitime. La démocratie ne signifie plus la volonté du peuple mais celle de l’oligarchie. Tout cela au nom de la morale des Droits de l’homme et du détournement de la notion de ”république”. Comme l’avait bien vu Jean Raspail, c’est la république contre la Nation. La Nation de souche est le pays réel et non pas légal, donc non représentatif aux yeux des dirigeants. 

    Dans les émissions politiques radios et TV, les classes populaires de souche n’ont jamais la parole. On critique beaucoup la Russie de Poutine où les médias seraient aux ordres du pouvoir. Mais en France, plutôt que de dénoncer la paille dans l’œil de l’autre, voyons la poutre dans la nôtre. En France, les grands médias audiovisuels et écrits ne donnent la parole qu’à un cercle très restreint d’intervenants, triés sur le volet. Le système médiatique français n’a rien de ”démocratique” : il est presque entièrement manipulé et circonscrit par la caste politiquement correcte. Mot d’ordre : l’opinion populaire de souche doit être exclue de tous les débats. 

    Les milieux homosexuels parisiens sans aucun problème financiers, les Femen, les faux réfugiés étrangers, les clandestins sans papiers, les récidivistes, etc. bénéficient de tous les soins de l’État français et des médias. Ils sont dans l’air du temps. En revanche, les classes populaires de souche, en particulier non fonctionnaires, ne sont pas dans l’air du temps. Elles peuvent crever en silence. Les trotskistes embourgeoisés du PS détestent le peuple de souche et les méduses de la droite et du centre s’en moquent comme de leur première chemise. 

    La haine de la France profonde et populaire, attachée aux traditions, est donc un des fondamentaux de la classe médiatique et politique au pouvoir. Le même symptôme se retrouve dans d’autres pays d’Europe. Dans leur majorité (pas à 100% évidemment), les médias, les intellectuels, les institutions européennes parlementaires, judiciaires et administratives, les appareils gouvernementaux, bref l’oligarchie antidémocratique qui gouverne (comme en URSS, sous le label ”démocratique”) ne cessent de pencher, sous prétexte, de Droits de l’homme, en faveur de la protection de l’immigré clandestin privilégié et des délinquants en majorité d’origine immigrée. Tout ce qui ressemble à la protection et à la préférence envers les catégories populaires européennes est assimilé au péché populiste, raciste et fasciste. Par une sinistre inversion, l’État de droit ne protège plus le peuple, il le dépouille de ses défenses. Il est implicite, d’autre part, que les classes moyennes autochtones, doivent payer et se taire. Les envahisseurs se ravissent de cette maladie mentale. Et tous les autres pays du monde extra-européen nous regardent en pensant que nous sommes devenus fous. 

    La déportation intérieure des classes populaires de souche

    Dans La France périphérique, comment on a sacrifié les classes populaires (Flammarion), le géographe Christophe Guilluy démontre que 61% de la population française a été reléguées hors des grandes agglomérations ; les classes populaires se concentrent dans les villes petites et moyennes enclavées et dans les espaces ruraux. Comme l’a relevé le sociologue Dominique Lorrain, les ”banlieues sensibles” ne sont nullement abandonnées mais au contraire privilégiées dans d’énormes proportions par les investissements publics – sans aucun résultat en matière de paix sociale. Les mensonges des médias sur les ”quartiers immigrés défavorisés” sont dignes de la propagande soviétique. L’image misérabiliste de banlieues ghettos où seraient parqués des immigrés afro-maghrébins condamnés à la pauvreté est à la fois un fantasme et une propagande. Le revenu moyen dans les banlieues d’immigrés est la plupart du temps de 20% supérieur à celui des zones périphériques ou éloignées où vivent les classes populaires de souche, les ”petits Blancs” ignorés. Abreuvées de subventions, d’allocations, d’aides de toute nature, la Seine Saint Denis ou les banlieues marseillaise, lyonnaise, lilloise, etc. sont, en terme de PIB, beaucoup plus aisées que la Meuse, l’Ariège, le Cantal. Précisons qu’aux aides, payées par les classes moyennes de souche ultra-fiscalisées, s’ajoutent les revenus substantiels des trafics, dont celui de stupéfiants, de moins en moins réprimés. Chiffre sans appel destructeur de légendes : 85% des ménages pauvres (qui gagnent moins de 993€ par mois, soit 60% sous le salaire médian) n’habitent pas dans les ”quartiers sensibles ” immigrés.

    Le cœur des grandes villes, liées à l’économie mondialisée, connaît une ”gentrification” : employés et ouvriers on fui, rebutés par la cherté, laissant la place aux cadres du secteur tertiaire, les ”bobos” partisans de l’ouverture dans tous les domaines. Dans les banlieues adjacentes, vivent les immigrés à qui sont réservés les logements sociaux. Les classes populaires françaises de souche, qui refusent de cohabiter dans les HLM avec ces populations qui les détestent et les rejettent pratiquent progressivement l’émigration intérieure vers les zones périphériques micro-urbaines ou semi-rurales enclavées, sans créations d’emplois, loin des métropoles dynamiques. Ils sont les invisibles, les vrais exclus. 

    À quelque chose, malheur est bon : à cette relégation des classes pauvres de souche, correspond la fin du modèle de l’assimilation et du mélange entre classes populaires françaises et immigrées ; donc une possibilité de préserver, de sanctuariser une identité française et européenne populaire, à la fois contre l’islamisation, le métissage ethno-culturel et le cosmopolitisme. Car la problématique de l’assimilation a changé de nature, s’est inversée : il n’est plus possible, pour des raisons démographiques de nombre, d’assimiler et d’intégrer des immigrés minoritaires à la culture autochtone ; il s’agit d’éviter l’assimilation de l’identité populaire de souche aux nouvelles populations, donc sa destruction définitive.

    Néanmoins, ce phénomène a pour contrepartie la fin de la prospérité et de l’ascension sociale pour les classes populaires autochtones, au bénéfice des immigrés. Selon Christophe Guilluy, précité : « le problème social et politique de la France , c’est que pour la première fois depuis la révolution industrielle, la majeure partie des catégories populaires ne vit plus là où se crée la richesse [...] Les seuls phénomènes d’ascension sociale dans les milieux populaires se constatent dans les catégories immigrées des métropoles. Cadres ou immigrés, tous les habitants des grandes agglomérations tirent bénéfice d’y vivre. [...] Les catégories populaires n’ont plus de perspectives d’ascension sociale ».

    Parfois même, des retraités ou des couples avec enfants fuient dans certaines zones périphériques enclavées, non pas seulement pour des raisons économiques, mais parce que la présence des immigrés y est moins forte ou insignifiante et donc la criminalité basse et l’environnement général (notamment scolaire) meilleur. Il s’agit des ”réfugiés ethniques”, un phénomène qui signe la disparition de l’unité de la France. 

    Les petites villes où se réfugient les classes modestes de souche sont traitées par les autorités centrales de manière inique. Non seulement elles ne bénéficient pas des privilèges des centres des grandes métropoles ni des subventions débordantes des banlieues, mais l’État les dépouille de leurs services publics et de leurs ressources économiques. Comme à Joigny, dans l’Yonne, où les deux tribunaux, la maternité, le service chirurgical de l’AP, la garnison de 400 hommes ont été supprimés. Le ”petit Blanc” est implicitement perçu comme un salaud intrinsèque, un gêneur qui doit se débrouiller.

    Le calvaire des ” petits Blancs”

    La pauvreté, voire la misère pudique des ”petits Blancs” dont personne ne parle, laisse indifférents les bobos amoureux des Beurs-Blacks des banlieues favorisées. Pis encore : non content d’avoir chassé des centres les classes modestes, le pouvoir les poursuit jusque dans leurs refuges des petites villes : il leur impose, par les règles toujours plus dures des logements sociaux obligatoires (réservés aux non-Européens par discrimination ethnique de fait) la présence de ces immigrés qu’ils fuyaient. 

    Contrairement aux immigrés, privilégiés par les oligarchies, et qui se disent par ruse cynique défavorisés et opprimés (technique islamique) afin d’ obtenir toujours plus, les classes modestes de souche se sentent, elles, réellement trahies par leurs dirigeants, délaissées, défavorisées, subtilement discriminées. D’où une possible révolte, qui gronde déjà. Les ”petits Blancs”, on ne les voit jamais à la télé et les médias ne parlent que fort peu de leur vie quotidienne, en comparaison des tonnes de larmes versées sur les ”quartiers défavorisés” où vivent les prétendus exclus. 

    De même, le racisme anti-Blancs, fait objectif qui pourrit la vie des classes populaires qui n’ont pas pu déménager des banlieues, est banni du discours, censuré. Malheur à celui qui l’invoque, comme Copé en a fait l’expérience. Au contraire, on invente un racisme anti immigrés à la fois pour victimiser de fausses victimes et culpabiliser de faux coupables. Subtil langage totalitaire qui retourne la réalité.

    Dans les faits, les logements sociaux (lois SRU) sont attribués selon des critères ethniques et raciaux aux immigrés – Français de papier ou étrangers– Les Français de souche modestes n’en bénéficient pas. Et, de toutes façons, ils ne font pas de demandes pour habiter dans des HLM où ils cohabiteraient avec des populations qu’ils ne supportent pas. Non par racisme contre ces populations, mais parce qu’ils savent bien au quotidien que les vraies victimes du racisme, du harcèlement quotidien, ce sont eux. 

    À côté de la discrimination économique, les classes populaires de souche sont les premières, voire les seules, à affronter et à subir les effets de l’immigration de masse. La bourgeoisie des centres-villes, qui est souvent ”antiraciste”, pro-immigration, qu’elle vote PS ou pour le centre ou la droite, en est globalement préservée. L’immigré(e), c’est surtout la femme de ménage clandestine payée au noir. En revanche, les classes populaires autochtones prennent de plein fouet l’immigration, surtout quand elles n’ont pas les moyens de quitter les quartiers envahis où une cohabitation forcée devient un calvaire : racisme quotidien, criminalité angoissante, présence envahissante de l’islam. Un sentiment de dépossession s’installe. Le ”petit peuple” n’a qu’un seul vrai bien : sa propre patrie. Quand celle-ci l’abandonne et s’effondre sous ses pieds comme un château de sable, il n’a que deux solutions : le désespoir ou la révolte.

    L’oligarchie et les médias victimisent les ”jeunes des banlieues” qui ne sont nullement à plaindre mais au contraire privilégiés ; ils sont totalement indifférents, voire hostiles, aux classes moyennes et modestes de souche. De plus, ils sont tellement amoureux de leurs protégés qu’ils ferment les yeux sur leur antisémitisme obsessionnel, après avoir minimisé le niveau explosif de leur criminalité. De plus, du fait de la discrimination positive en faveur de la ”diversité”, les embauches dans des postes peu ou moyennement qualifiés, notamment celles des grands groupes, pratiquent une préférence ethnique systématique en faveur des immigrés, même étrangers, au détriment des Français de souche. On préfère les laisser au chômage, même avec une qualification supérieure. La grande distribution est en pointe dans cette pratique raciste dissimulée.

    Dépossédés de leur culture, de leurs mœurs par l’alliance de l’oligarchie et de sa clientèle immigrée majoritairement islamisée, les classes populaires de souche ne sont pas seulement chassées de leur habitat traditionnel et défavorisées économiquement ; l’oligarchie veut aussi les ”défranciser”, les ”déseuropéaniser”. Les programmes de l’Éducation nationale bannissent l’Histoire de France et le patriotisme français comme le sentiment européen au profit d’une histoire truquée et réécrite souvent islamophile. Les références ancestrales, mémorielles, autochtones, historiques ou culturelles sont découragées ou interdites. L’immigré (surtout musulman) a droit à sa mémoire, à sa tradition, à ses mœurs. Pas le petit Français (ou Européen) de souche. L’ennemi, c’est l’identité française et européenne des classes populaires. Il faut les déraciner. Il faut les détruire. Il faut ”changer de peuple”, comme le préconise le think tank Terra Nova inspirateur du PS. Un ethnocide soft est en train de se produire. Avec une incroyable perversion maladive et masochiste, puisque les auteurs de ce sabordage sont eux-mêmes, la plupart du temps, Français de souche.

    La guerre des deux France

    La « naissance d’une contre-société » et une « guerre culturelle des deux France » est la prédiction de Christophe Guilluy, précité. (2) En effet, ou bien ces ”invisibles” du pays de souche se cachent dans leurs zones en attendant de disparaître, comme des hérissons apeurés dans leur terrier, ou bien ils s’imposent comme nouvelles classes révolutionnaires. On en eut l’avant goût avec la révolte des ”bonnets rouges” de Bretagne, qui a fait exploser les anciens clivages de classe issus du XIXe siècle : petits salariés précaires du privé, chômeurs, patrons de TPE assommés par les taxes et les charges, agriculteurs, artisans, commerçants prolétarisés. À cette révolte trans-classes, de nature économique, s’ajoute une exaspération contre les privilèges de l’appareil des fonctionnaires, contre l’insécurité et le parasitisme endémique des masses immigrées protégées et excusées, contre le laxisme judiciaire, contre la dégradation de l’Éducation nationale provoquée par l’oligarchie égalitariste (pour les autres) qui met, elle, ses enfants dans le privé payant et élitiste, contre le matraquage fiscal des foyers avec enfants des classes moyennes modestes, contre l’islamisation, etc. Des phénomènes semblables se produisent dans d’autres pays européens, notamment en Grande Bretagne où le déclassement des ”petits Blancs” de la working class est préoccupant.

    Toutes ces révoltes et frustrations hétéroclites peuvent former un cocktail explosif. Le FN peut les fédérer, les démultiplier, les synthétiser, leur donner un sens révolutionnaire. Encore faudrait-il que le FN en ait la volonté et la capacité, si jamais il parvient au pouvoir. Actuellement, c’est le Front National qui regroupe l’électorat de ces classes populaires. L’analyse est complexe : il est vrai que la gauche a essayé de faire monter en puissance, depuis Mitterrand, le FN pour carboniser la droite plan-plan. Mais aujourd’hui, le FN, comme un Golem devenu incontrôlable, risque de dévorer les partis de gauche. Problème : le FN le pourra-t-il ? Aura-t-il la force révolutionnaire, le caractère et la compétence pour accomplir un travail titanesque ? Pas évident. Mais ce qui affole l’oligarchie parisienne de gauche, c’est cette montée du FN qui n’est pas tant perçu comme une parti d’ ”extrême droite” (concept devenu inopérant) que comme le parti du peuple, en particulier du peuple de souche des classes pauvres ou en voie de prolétarisation.

    Cette guerre des deux France, en gestation fœtale, s’apparente à une nouvelle lutte de classes, mais avec une puissante dimension ethnique et culturelle (immigration extra-européenne plus islamisation), ce qui constitue une nouveauté radicale et explosive dans l’histoire de ce pays (3). La ” nouvelle classe” bourgeoise ou ”hyper classe” (parce que liée à l’économie-monde) est objectivement l’alliée des masses immigrées toujours plus islamisées. Avec l’appoint, fragile mais réel, des millions de salariés protégés et privilégiés des fonctions publiques et parapubliques. 

    La situation décrite ici peut donc déboucher sur un processus révolutionnaire, mais sans aucune certitude. Une chose est sûre : l’oligarchie et les bobos seront un jour victimes de leurs protégés immigrés et islamisés. L’avenir n’est écrit nulle part dans les détails, mais une chose est sûre : il va y avoir du sport et toutes les composantes d’une guerre civile sont en train de se mettre en place. La question est : qui va écrire le scénario et quand ?

    Guillaume Faye

    notes

    1. L’énorme paradoxe, c’est que les immigrés musulmans sont, eux aussi, et sur deux points, le mariage homo et la théorie du genre, totalement opposés à l’oligarchie et à l’idéologie dominante. Mais ils s’en moquent. Leur conquête de la France – qui pour la plupart n’est pas leur patrie – ne passe pas par ce genre de combat. 

    2. Cf Interview de CH. Guilluy par Guillaume Perrault, Le Figaro, 12/09/2014 « La France périphérique est devenue une contre société ». 

    3 Cf. ma brochure La nouvelle lutte de classes, Éd. du Lore.

    source : Le blog de Guillaume Faye 

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EuEEpVkpyFKcVoyJxE.shtml

  • Plenel, porteur de valises de l’islam

    Voulant par tous les moyens faire accepter l’islam et toujours plus de musulmans aux Français, Plenel ose tout.   

    En 1896, en pleine affaire Dreyfus, Zola publiait un texte « Pour les juifs », quelque temps avant son inoubliable « J’accuse ». Notre Plenel ne pouvait pas faire moins, et sort ce jour « Pour les musulmans ». Pour justifier sa défense de l’islam et de ceux qu’il estime les boucs émissaires de la société française, il nous fait, entre autres, le coup des juifs et celui de l’Algérie.

    Le premier parallèle est sordide. Plenel ose comparer le sort des juifs, sous Vichy, à celui réservé aujourd’hui aux musulmans dans notre pays et en Occident. C’est une relativisation de la barbarie nazie, et signifie que, finalement, Hitler et ses complices n’ont pas été bien méchants. C’est occulter, d’autre part, le fait que c’est au nom de l’islam que se perpétue, ce jour, la haine des juifs, comme on l’a vu récemment à Barbès ou à Sarcelles. Et, n’en déplaise à l’enfumeur de Médiapart, dans nombre de pays musulmans, Mein Kampf demeure le livre le plus vendu. En France, « l’intégralité » des agressions antisémites ne vient pas des militants du FN (quel dommage, n’est-ce pas, Edwy ?), mais de jeunes Maghrébins, comme a dû le reconnaître, les larmes aux yeux, le président de la Licra, au lendemain des crimes de Merah.

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  • Un islamiste, proche du groupe qui voulait assassiner des dirigeants identitaires, est membre de la filière djihadiste démantelée à Lyon

    Cette semaine, six personnes ont été interpellées dans la région lyonnaise dans le cadre d’une enquête sur des filières de recrutement de djihadistes vers la Syrie.

    Les interpellations ont été menées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en juillet par le parquet antiterroriste de Paris. Ce coup de filet a notamment été réalisé à Meyzieu et Vaulx-en-Velin.

    L’un des suspect serait lié au groupe islamiste Forsane Alizza (Les Cavaliers de la fierté), dissous en 2012. Il paraît utile de rappeler que c’est ce groupe qui avait projeté d’assassiner Fabrice Robert, le président du Bloc identitaire.

  • France : prison ferme après avoir déposé une tête de porc devant une mosquée

    C’est à peine croyable, cela se passe à Mayotte devant des tribunaux français ! En plus de la prison ferme pour la jeune femme qui a déposé la tête, une peine de prison avec sursis est infligée au conducteur de la voiture ! Sans compter les 16 000€ de dommage et intérêt et les 3000 euros d’amende chacun. Du jamais vu !

    Lu sur7sur7 : Deux femmes de gendarmes ont été condamnées mercredi à neuf mois de prison dont trois ferme pour avoir déposé une tête de porc devant une mosquée à Mayotte, île française de l’Océan indien, un « pari » pris lors d’un réveillon alcoolisé. L’époux d’une des accusées a été condamné à 6 mois de prison avec sursis.

    Les trois accusés, originaires de métropole, n’étaient pas présents à leur procès devant le tribunal correctionnel de Mamoudzou. Les faits, remontant à la nuit du nouvel an dernier, avaient beaucoup ému la population mahoraise, musulmane à 90%.

    Après un réveillon très arrosé, le couple était reparti de chez leur hôtesse avec une tête de porc que cette dernière leur avait fournie, pour honorer un pari. C’est la femme qui avait déposé la viande devant la mosquée de la commune de Labattoir, en Petite Terre, son mari conduisant la voiture.

    Les trois personnes étaient poursuivies pour « provocation à la haine, à la violence ou à la discrimination en raison de l’appartenance à une religion » ou « complicité ».

    Les trois ont été condamnés à 2 ans de mise à l’épreuve et à indemniser l’association de la mosquée de Labattoir, partie civile, à hauteur de 16.000 euros. En outre, ils devront s’acquitter chacun de 3.000 euros d’amende.

    http://www.contre-info.com/

  • Islamo-barbarisme (Présent 8189)

    Tant qu’on ne désignera pas l’ennemi, on est condamné à perdre

    Lundi, au moment même où les Rafales français menaient leurs premiers vols de reconnaissance au-dessus du territoire irakien, s’ouvrait donc à Paris la fameuse conférence internationale sur l’Irak réunissant une trentaine de pays. Une réunion au cours de laquelle tous se sont vaguement engagés à apporter « une réponse globale » à la menace des djihadistes de l’Etat islamique, symboliquement rebaptisé « Daech ». Symboliquement parce que, dans cette guerre qui a été déclarée à l’Occident depuis longtemps déjà et qui vise à convertir la planète entière, il ne faut surtout pas parler d’islam ni d’islamistes.

    Front intérieur

    Islamo-barbarisme (Présent 8189)Avec ses chiens de garde du politiquement correct et ses milices antiracistes, la France – personne ne s’en étonnera – est bien sûr en pointe dans ce domaine. Et la place manque, ici, pour rappeler les incessants appels à « ne pas faire d’amalgame », ainsi que les innombrables périphrases utilisées par notre classe politico-médiatique chaque fois qu’un Mérah ou qu’un Nemmouche massacre des innocents au nom d’Allah. Pour autant, elle n’en a pas l’exclusivité.

    Chacun a encore en mémoire la grotesque déclaration d’Obama, au lendemain de la décapitation de James Foley par les islamo-terroristes de l’EI, nous expliquant que ce groupe musulman ne parle « au nom d’aucune religion » ! Et hier encore, Yves Brunaud pointait très justement du doigt, en une de Présent, la lâcheté d’un David Cameron dédouanant l’islam après l’égorgement de David Haines.

     

    Une attitude que l’on peut, certes, expliquer, comme le faisait récemment Eric Zemmour, par le fait qu’on ne peut à la fois nous vanter à longueur de journée « l’islam religion de paix » et nous montrer un islam religion de guerre, dans un pays qui prône le multiculturalisme et le vivre-ensemble. Mais peut-être plus encore par le fait que l’ennemi islamiste est dans nos murs et y mène déjà son djihad.

    Constructions de mosquées, port du voile, menus halal, piscines réservées… Pas un jour, en effet, sans une revendication de plus. Et pas un jour sans une concession supplémentaire. Surtout, à force d’immigration massive, l’Occident a « libanisé » son sol et favorisé la naissance d’enclaves où ne sont plus écoutés que les mollahs. Présentrappelait récemment la situation catastrophique de la Grande-Bretagne, où la population musulmane croît dix fois plus vite que la population de souche et devrait, selon certains experts, être majoritaire en 2050. Déjà, les rassemblements de fous d’Allah lançant des fatwas en toute liberté y sont quasi quotidiens, des patrouilles musulmanes y font régner la terreur et l’on y fabrique chaque jour toujours plus de candidats au djihad. La France, avec ses banlieues islamisées et ses 900 djihadistes, la Belgique, avec ses quartiers bruxellois sous le joug de la loi islamique, ou encore l’Allemagne, avec sa police de la charia patrouillant dans les rues de Wuppertal, en sont au même point.

    La vérité, c’est que les responsables occidentaux ne sont plus maîtres de leurs décisions et se demandent aujourd’hui comment intervenir en Irak sans provoquer un embrasement sur leur propre sol.

    Véritable visage de l’islam

    En cela, la présence, dans la coalition de John Kerry, du Qatar ou encore de l’Arabie saoudite, qui ont abondamment financé les barbares de l’EI, qui arrosent les pires mouvements islamistes de la planète et « investissent » aujourd’hui dans nos banlieues ethniques, prend tout son sens. Les Occidentaux pensent éviter d’apparaître aux yeux de leursmusulmans comme – horresco referens – de « nouveaux croisés » et espèrent limiter la casse sur leur sol. Quant à ces pays, qui ne reconnaissent que la charia et refusent toute interprétation autre que littérale du Coran, ils trouvent là l’occasion d’éliminer un élève devenu gênant parce que trop révélateur du véritable visage de l’islam.

    Franck Delétraz

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  • "Il y a des familles polygames qui touchent 18.000 euros par mois !" (RMC)

  • Percée historique de la droite patriote en Suède

    Assisterait-on à un réveil des peuples chez nos cousins scandinaves ? En effet, la formation patriotique (les Démocrates de Suède) est devenue la troisième formation du pays aujourd’hui à l’issue des élections législatives, “avec quelque 10,5% des voix, contre 5,7% il y a quatre ans”. Un signe dans un pays gangrené par l’immigration et l’islamisation.

    “C’est un nouveau triomphe personnel pour leur président, Jimmie Åkesson, 35 ans, qui a fait de cette formation anti-immigration, autrefois marginale dans l’électorat, une force qui compte. Toutefois, les Démocrates de Suède (SD) restent frappés d’ostracisme par les sept autres partis du Riksdag , qui ont exclu de discuter avec eux.”

    Pour lire l’article dans son intégralité

    http://fr.novopress.info/174957/percee-historique-droite-patriote-en-suede/

  • L'islam : le nouveau clivage politique

    Selon Ivan Rioufol :

    "Le vrai clivage? Ce n'est plus la droite contre la gauche ; cette opposition-là ne produit que de vaines disputes. Ce pourrait être les libéraux contre les dirigistes ; cependant, ce serait considérer l'économie comme la clef de voûte des crises. Or l'inquiétude identitaire, née du rouleau compresseur de la mondialisation, est celle qui, partout, réveille les peuples. Les Écossais, par exemple, semblent attacher de plus en plus de poids à leur libre destin, en dépit des surenchères de Londres pour tenter de faire échec au prochain vote sur l'indépendance. En France, un même désir de retour à la nation originelle fédère de nombreux citoyens, par-delà les partis. Mais c'est l'islam qui, en l'occurrence, sert de révélateur à la fracture politique. Celle-ci oppose ceux qui défendent la pérennité de l'unité nationale aux partisans de sa dissolution dans la «diversité», au prétexte d'une culpabilisation occidentale enfouie.

    Un choix est à faire entre la nation laïque et le communautarisme islamisé. La présidentielle se jouera prioritairement sur ce terrain existentiel, dont dépendent les enjeux européens. L'alternative est cautionnée majoritairement par les classes moyennes, qui trouvent un écho auprès du Front national. Pour autant, ce nouveau clivage n'est pas celui que les dirigeants osent pour l'instant reconnaître. À droite comme à gauche, les élites ont avalisé un multiculturalisme de fait, en renonçant à maîtriser l'immigration de masse et à l'intégrer dans la société d'accueil.Toutefois, l'irrésistible ascension de Marine Le Pen les oblige à ouvrir les yeux et à prendre position. Lui laisser le thème de la nation et de sa protection serait lui offrir la victoire en 2017. Déjà, les derniers sondages la mettent largement en tête au premier tour. [...]"

    Toutefois, ce sujet est également un clivage au sein même du FN, comme l'a montré la polémique qui a fait suite au communiqué d'Aymeric Chauprade cet été.

    Michel Janva

  • Euractiv, le site euro-atlantiste qui réclame la tête d’Aymeric Chauprade

     La bombe géopolitique lancée par Aymeric Chauprade le 11 août dernier sur son blogue, appelant à un renouveau de la diplomatie française face à la menace islamique dans le monde, n’en finit pas de faire des vagues. Ce géopolitologue réputé, auteur de nombreux ouvrages de référence et par ailleurs député européen sous les couleurs du Front National, explique regretter les “vieux” régimes laïcs arabes et y défend la “solidarité civilisationnelle” avec le monde chrétien en Orient. Face à la menace globale du djihad musulman, Aymeric Chauprade appelle également à une réponse globale, allant du Rafale pulvérisant a coups de missile des pick up sans trier les ressortissants par nationalité jusqu’aux forces spéciales et moyens spéciaux. Il ne s’agit donc pas tant de peine de mort mais bien de guerre.

    Nous ne devons pas [...] considérer [les djihadistes] comme des égarés mais comme des ennemis qui reviendront bientôt en France, forts de leur expérience militaire, l’esprit affranchi de toute limite après les exactions commises (viols, tortures, décapitations). Nous devons les éliminer in situ et ce devrait être le rôle de nos services spéciaux de s’en occuper dès maintenant. Nous ne pouvons prendre le risque d’attendre qu’ils reviennent. Arrêtés et emprisonnés en France ils seront de puissants moteurs de conversion à l’islam dans les prisons et donc un facteur supplémentaire de propagation du fondamentalisme islamique dans notre pays.

    En réaction à cette mesure imposée par le bon sens, les officines atlantistes (les mêmes qui défendent les djihadistes en Syrie contre Bachar Al-Assad, des groupuscules nationalistes en Ukraine contre la Russie ou porno-libertaires en Europe de l’Ouest contre les valeurs traditionnelles) appellent à une sanction contre Aymeric Chauprade. C’est ainsi que le site Euractiv, qui promeut l’idéologie de l’Union européenne et plus largement pro-OTAN, s’interroge sur les potentielles sanctions que mériterait ce député patriote, et n’hésite pas à parler de “dérapage”, mot sidérant employé dès qu’une opinion ne convient pas à l’idéologie dominante : « Depuis la montée en puissance des partis d’extrême droite lors des élections européennes de mai 2014, et notamment celle du Front national qui a remporté 24 sièges contre 3 sous la mandature précédente, les risques (sic !) de dérapages se multiplient » et d’effectuer des comparaisons pour le moins douteuses avec les propos d’un autre député afin de discréditer Chauprade.

    Alors que la France et la Belgique se disputent le palmarès des exportations de terroristes en Syrie et en Irak, faut-il attendre le retour de centaines de Mohamed Merah et de Mehdi Nemmouche en Europe pour que la raison l’emporte ?

    http://fr.novopress.info/174648/euractiv-le-site-euro-atlantiste-qui-reclame-la-tete-daymeric-chauprade/

  • « Politique de la ville » : ces banlieues qui croulent sous le fric

    « Ghettos… relégation… damnés de la terre » : ce qu’on dit des quartiers et habitants de la « politique de la ville » est-il vrai ? Ou est-ce de la propagande ? Sur les fameux « quartiers chauds », les médias et les politiciens font d’ordinaire du misérabilisme : dans les « quartiers pauvres » et « territoires de relégation » croupirait une « jeunesse abandonnée et méprisée… moins dangereuse qu’en danger » ; des damnés de la terre condamnés à « une vie de galère », ne quêtant au fond « qu’un peu d’attention et de reconnaissance ». Or, confronté aux faits, cet hugolien catéchisme est parfaitement faux.

    Manque d’équipements urbains, sociaux, etc. (expliquant la révolte et la violence) : FAUX ! Voici les (classiques) plaintes des habitants de la « cité des Poètes », à Pierrefitte (93), scène du récent lynchage d’un jeune nomade : « Ici, il n’y a pas un ciné, pas un centre commercial, pas une piscine, pas un parc pour les enfants, rien… » (Le Monde, 19/06/2014). Mais on verra plus bas que, dans des cités disposant de tous les équipements sociaux possibles (La Villeneuve, à Grenoble, par exemple), de pires crimes encore sont perpétrés ! Puisqu’il se commet autant d’exactions, voire plus, dans les cités disposant d’équipement sociaux modernes que dans celles qui en sont dépourvues, là n’est donc pas l’explication de ces violences.

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