Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

immigration - Page 1325

  • Bolzano : des présumés réfugiés protestent….

    ..."nous voulons de l'argent et nous ne voulons pas aller à pied" 
    Leur installation à l'Hôtel Alpi à Bolzano ne leur plait pas à tous. Certains d'entre eux se plaignent "d'un traitement inadéquat" et se demandent pourquoi, l'état italien leur ayant soi-disant promis de l'argent, ils n'ont rien reçu depuis un mois. 
     
    Ces pseudos réfugiés ignorent qu'en Italie il y a des chômeurs avec 4 enfants qui n'ont pas été payés depuis des mois. D'ailleurs, un d'entre eux s'est suicidé en mars.... 
     
    En outre, ils se plaignent aussi du fait qu'ils doivent parcourir à pied la distance entre l'hôtel et l'endroit où sont servis leurs repas gratuitement, bien entendu. [...]
     

  • LES MÉDIAS FACE À L’ISLAM : SOUMISSION ?

    SourceOjim
    SUJET À LA FOIS PÉRILLEUX ET RÉCURRENT ENTRE TOUS, COMMENT L’ISLAM EST-IL TRAITÉ PAR LES MÉDIAS FRANÇAIS ? APRÈS UN MOIS PARTICULIÈREMENT CHARGÉ EN ACTUALITÉS AYANT TRAIT À UN CERTAIN ISLAM EN GUERRE CONTRE LE CHRISTIANISME – PROFANATION DU CIMETIÈRE DE CASTRES, NOYADES DE MIGRANTS CHRÉTIENS PAR DES MIGRANTS MUSULMANS ET ATTENTATS DÉJOUÉS CONTRE DES ÉGLISES -, L’OJIM SE PENCHE SUR CETTE QUESTION CRITIQUE.

    La guerre que mène contre l’Occident l’Islam radical, du 11 septembre 2001 jusqu’à aujourd’hui, comporte plus qu’à aucune autre époque une dimension médiatique et spectaculaire. On sait depuis Sun Tzu, et davantage encore depuis Clausewitz, que la guerre se mène et se gagne bien au-delà du choc des hommes. Dans un monde à la fois globalisé et hyper-médiatisé, le combat sur le plan de l’image est stratégiquement essentiel. Au point, d’ailleurs, que la destruction des Twin Towers, à New York, fut avant tout, en termes militaires, un attentat visuel. 3000 morts chez l’ennemi, si on les compare aux carnages des guerres classiques, ce n’est pas grand-chose. Mais la diffusion de telles images d’apocalypse hollywoodienne en boucle sur toute la planète, voilà quel était le remarquable succès stratégique de l’attaque. Depuis, Al Quaeda s’est vu supplantée par Daech, et l’État Islamique, quant à lui, mitraille toujours en premier lieu sur le front médiatique. Exploitant le constat publicitaire sordide qu’on pourrait résumer par : « Plus c’est gore, plus ça buzze », leurs atrocités diverses permettent à ces excellents communicants de cumuler les vues sur YouTube. Le piratage de TV5 Monde, le 8 avril dernier, par une branche internet se réclamant de l’État Islamique, témoignait encore de l’efficacité de leurs techniques comme de l’importance allouée à cette dimension du combat. Dans un tel contexte, l’information et son traitement dans nos médias deviennent un exercice très complexe puisqu’ils se jouent désormais sur un champ de bataille : on sort du cercle civil pour se retrouver aux prises avec des problématiques militaires. L’information devient un enjeu stratégique, qu’on le veuille ou non, sauf que le pays n’étant pas non plus soumis à une quelconque loi martiale, une certaine ambiguïté dans la marge de manœuvre vient ajouter encore une difficulté supplémentaire. Ainsi, d’un côté, il serait absurde de reprocher aux médias de traiter des agressions islamiques sans employer un filtre particulier. D’un autre côté, le filtre en question, s’il ne doit pas empêcher la mission d’information du grand public, doit également être jugé pour ses conséquences militaires.

     

    « CE QUE VEULENT LES DJIHADISTES »
    Dans Challenges, le 23 avril dernier, un professeur à Sciences-Po, Jean-Pierre Filiu, s’exprime sur la stratégie djihadiste après les attentats ratés de Sid Ahmed Ghlam (l’expression d’« attentats déjoués » comme l’ont répétée la plupart des médias par réflexe pavlovien, est complètement fallacieuse puisque personne n’a déjoué ces attentats, ils n’ont simplement pas pu être perpétrés parce que le terroriste s’est trahi tout seul). « Leur objectif fondamental est de déclencher une spirale de violence inter-communautaire en France comme dans les pays voisins, en suscitant, par des provocations terroristes, des représailles aveugles contre les populations musulmanes », expose le professeur, avant de continuer : « C’est ainsi qu’ils avaient diversifié leurs cibles de janvier dernier, espérant provoquer les juifs par le massacre de l’Hyper Cacher, les laïcs par l’attentat contre Charlie Hebdo et les forces de l’ordre par le meurtre de policiers. Ce plan a été mis en échec par la mobilisation citoyenne du 11 janvier. Ils se tournent désormais contre les églises. Mais demain, cela pourra être les écoles ou les centres commerciaux, l’objectif étant toujours de prendre les musulmans en otages ». Si l’on voit très bien, en effet, l’intérêt pour l’E.I. de fomenter une radicalisation des musulmans d’Europe afin que ceux-ci leur servent de « cinquième colonne », ce qui reste très étrange dans la rhétorique de Jean-Pierre Filiu, c’est, alors que des Chrétiens sont visés en raison de leur foi, qu’il lui semble que les seules victimes véritables in fine soient les musulmans : « représailles aveugles contre les populations musulmanes », « prendre les musulmans en otages », voici ce qui est conclusif dans son discours. Et le fait que soient ciblées des populations chrétiennes est complètement relativisé – alors même que les chrétiens fournissent actuellement, dans le monde, un terrible contingent de martyrs. En effet, ils ne représentent qu’une catégorie parmi d’autres (Juifs, laïcs, forces de l’ordre, voire scolaires ou commerçants ?) Pourtant les quatre dernières catégories ne sont, bien sûr, résolument pas pertinentes. Le journal satirique a été châtié pour blasphème, les forces de l’ordre représentent l’État français : il n’y a aucune diversification des cibles.

    PRESSE UNANIME
    Comme en témoigne la revue de presse de L’Obs du 23 avril, les réactions au lendemain de l’arrestation de Sid Ahmed Ghlam sont à peu près unanimes. S’il est temps de « regarder les choses en face », comme l’affirme Bruno Dive dans Sud Ouest, voire de « mettre hors d’état de nuire des prédicateurs qui sévissent sur notre territoire », tel que le recommande Patrick Chabanet dans le Journal de la Haute Marne, l’essentiel demeure pour tous de ne pas se laisser entraîner dans une guerre de religion ou de laisser « importer une fracture sociétale fondée sur la différence de religion » comme le formule par une périphrase pédante et absurde, Hervé Chabaud dans L’Union. Pour Philippe Waucampt, dans Le Républicain Lorrain, « tuer des fidèles à la sortie de la messe vise à susciter une réaction en chaîne contre les mosquées afin d’en arriver à une radicalisation des musulmans sur notre territoire. » Ainsi, comme pour notre professeur à Sciences-Po, on a la sensation dans cette manière d’appréhender les choses, que les chrétiens sont moins la vraie cible des djihadistes qu’un moyen détourné d’atteindre les musulmans eux-mêmes. Et que ce sont donc ces derniers qu’il faut entourer d’attentions, rassurer, ne pas amalgamer et protéger des représailles aveugles qui pourraient éventuellement s’abattre sur eux après un bain de sang chrétien, et bien que cela soit fort hypothétique et n’ait encore jamais eu lieu, et comme si le possible bain de sang chrétien n’avait en lui-même aucune capacité à susciter la fameuse « indignation » que Stéphane Hessel avait, il y a cinq ans, mise à la mode.

    LE CHOIX STRATÉGIQUE
    Il y a cependant plusieurs objections qui peuvent être faites à cette réaction générale des médias, laquelle, on l’a vu, et c’est en effet opportun, se situe dans un prisme stratégique. La première est qu’elle n’a rien à opposer à la pression symbolique djihadiste, en termes de rapports de force. Des chrétiens sont visés par des musulmans radicaux ? On court au secours… des musulmans modérés. La deuxième objection tient au choix de la ligne de front symbolique. Certes, les djihadistes veulent la porter sur notre territoire en soulevant les nombreuses populations musulmanes qui s’y trouvent par une tentative de radicalisation de toutes les tensions. Or, en proférant comme des mantras les mots de « vivre-ensemble » et de « padamalgam », experts, politiques et médias, optent pour une tactique passive qui consiste à voiler, atténuer, retenir, des tensions suffisamment brûlantes pour que notre pays « forme le plus gros bataillon des volontaires européens. » Une hausse de « vocations » qui fut spectaculaire après les attentats de Charlie Hebdo, ce qui prouve, par ailleurs, que Jean-Pierre Filiu se trompe, et que la politique du « padamalgam » n’aura porté strictement aucun fruit concret, stratégiquement parlant. Ne pouvant faire l’économie d’un combat en interne comme à l’extérieur, nous pourrions au contraire définir nous-mêmes la ligne de fracture, plutôt que de nous la voir imposée. À ce titre, l’injonction de Jacques de Guillebon dans Causeur de février dernier : « Musulmans, désamalgamez-vous ! », correspond à une attitude à la fois moins hypocrite et surtout, plus efficace.

    OBJECTIFS PARALLÈLES
    Enfin, et surtout, le scénario de la radicalisation des tensions intercommunautaires comme objectif essentiel des djihadistes, tel qu’il est retenu par les médias, omet un certain nombre d’aspects importants. Comme le fait que d’autres objectifs, en dehors de celui-ci, sont visés et atteints ! On apprend par exemple, ces derniers jours, que Luz ne caricaturera plus Mahomet. Comme on se doute que ce héros de Charlie ne se privera pas de continuer à caricaturer le pape, que peut-on en conclure, si ce n’est que la punition que les djihadistes ont administrée aux caricaturistes aura porté ses fruits ? 130% en un an, c’est la hausse du nombre de volontaires « français » pour le djihad : comment nier que l’objectif de promotion de la cause est également atteint ? Comment ne pas voir que si la plupart des Français sont saisis d’effroi devant les actes terroristes, d’autres, aussi minoritaires soient-ils, en sont galvanisés ? Enfin, les méthodes de ce prosélytisme ont beau être abjectes, il faut reconnaître qu’elles fonctionnent ! Après les attentats de Paris, on enregistrait une hausse de 30% des conversions dans les principales mosquées. Afin d’éviter « l’amalgame », les médias ne cessent, in fine, de chanter les louanges de l’Islam et c’est précisément par « désamalgamisme » qu’Éloïse, à tout juste 18 ans, a épousé la foi musulmane, parce qu’elle « a eu envie de donner une autre image de la religion. » Si la kalachnikov a des retombées, directes ou indirectes, si positives pour la promulgation de la foi, pourquoi changer d’outils ? Or, voilà justement ce dont les médias, au nom d’une lecture totalement biaisée du problème, se rendent très objectivement complices.

    ISLAMOLÂTRIE
    On finit par se demander si la prétendue volonté de ne pas accentuer les tensions n’est pas en fait simplement une excuse, peut-être inconsciente, pour une grande partie de la presse, afin de pouvoir se laisser aller à une islamolâtrie non dépourvue de relents quasi libidinaux. Parce qu’elle est la religion de l’immigré, prolétaire de substitution pour la gauche passée du socialisme à l’antiracisme après le virage libéral de 1983, l’Islam suscite un soutien instinctif chez la plupart des journalistes. En outre, une étrange convergence de lutte se noue à un niveau encore une fois informel mais pourtant tangible. Car les cibles des djihadistes : la nation française et le christianisme, ne sont-elles pas au fond, les mêmes que celles des médias de gauche qui depuis trente ans n’ont cessé d’attaquer l’une et l’autre ? Sur ce point, comment ne pas voir que les balles des islamistes ne font que succéder aux crachats des journalistes de gauche ? Et comment ces derniers pourraient-ils soudainement retourner leur veste en raison des circonstances ? Alors il leur reste une option pour éviter le reniement : protéger les musulmans modérés des djihadistes, leur allouant le statut envié de victimes d’élection au détriment des chrétiens et de la France. Et au détriment, également, du plus élémentaire bon sens.

    TRAITEMENT PRÉFÉRENTIEL
    Cette « élection victimaire préférentielle » pour l’Islam conduit alors nos journalistes à des distorsions de réactions ou de relations des faits très librement assumées et dont, au cours de ce mois d’avril 2015, les chrétiens furent les victimes systématiques. Selon l’arithmétique odieuse qui veut qu’afin que les musulmans soient davantage désignés comme victimes, il faut que les chrétiens ne le soient pas, ou le soient moins, on arrive à un traitement biaisé de l’information. Si, lorsqu’un enfant palestinien meurt sous les bombes, lorsqu’un migrant se noie après le naufrage de son embarcation, lorsqu’un Noir se fait tabasser par trois Skinheads (ce qui n’arrive plus très souvent, il est vrai…), les éditos « indignés » se succèdent et rivalisent de trémolos, quel silence gêné après que des migrants chrétiens ont été jetés à l’eau par des migrants musulmans ! On relate les faits sobrement, de préférence au conditionnel… On perçoit très clairement qu’il s’agit d’un sujet sur lequel, étrangement, le journaliste n’a vraiment aucune envie de s’épancher, et l’on constate donc que ses « émotions », sa « compassion », sa « grande sensibilité d’humaniste », tout cela est en réalité complètement téléguidé par l’idéologie la plus froide, la plus stricte, la plus obtuse.

    DISTORSIONS/1
    Cette différence de traitement des religions a pu se vérifier encore, ce mois-ci, lors de la profanation du cimetière de Castres. Un musulman, le 15 avril, y profane plus de 200 tombes chrétiennes. « C’est clairement le symbole de la croix, du Christ, qui a été visé », témoigne le maire dans Le Figaro. Les choses paraissent assez limpides, quand une nuance survient, pour le moins surprenante, exprimée dans Libération par la « vice-procureure » de Castres, Charlotte Beluet, laquelle précise que si l’homme interpellé « répète en boucle des prières musulmanes », selon elle, « il n’y a pas de revendication religieuse. » Le Monde confirme : « Mais rien n’a pu venir éclairer les actes dont l’homme, “seul” lors des faits, est suspecté, et notamment pas une revendication religieuse. » En effet : « La piste d’un acte à caractère religieux a cependant perdu de sa pertinence dans l’après-midi, quand le parquet a décidé “d’hospitaliser d’office” un suspect placé en garde à vue à la mi-journée, car il était “dans un état délirant, inaccessible à la communication”». Comme le remarque alors Novopress, les médias, de la même manière que lors des divers « accidents » de janvier dernier, transforment le musulman agressif en « déséquilibré ». Ainsi les gens ne sont-ils pas victimes de l’offensive d’une religion particulière à travers certains d’entre ses fidèles, mais de la démence en général.

    DISTORSIONS/2
    « Où s’arrête la haine, où commence la folie ? La “théorie du fou”, qui consiste à “psychiatriser” les agresseurs… » lit-on dans Les Inrocks, le 23 mars dernier, et l’on s’étonne de lire ensuite : « qui consiste à psychiatriser les agresseurs islamophobes pour gommer la dimension politique, fait bondir les associations musulmanes. » Il s’agit bien entendu d’un autre fait. Un meurtre atroce commis par Thomas sur son voisin Mohammed avec lequel il entretenait de bonnes relations jusque là. Lorsque la compagne de la victime se met à prier en arabe, Thomas déclare qu’il n’y a pas d’Islam mais qu’il est lui-même Dieu. C’est d’ailleurs, ce qu’il répétera ensuite aux policiers, non pas qu’il hait les musulmans, mais qu’il est, lui, le vrai Dieu. On qualifiera alors son acte de crise de démence schizophrène, ce qui paraît tout de même assez manifeste. Pourtant dans ce cas précis, et non dans les autres, on se demande, Les Inrocks se demandent si la folie n’aurait pas bon dos et, vu que la victime est musulmane, si ce n’est pas l’islamophobie qu’il faut incriminer envers et contre tout. Le résultat, c’est que la profanation d’un cimetière chrétien par un musulman n’est pas l’œuvre d’un musulman, mais d’un fou tandis que le meurtre d’un musulman par un fou, en revanche, devient le meurtre d’un musulman par un islamophobe. Toujours dans le même article, l’imam d’une mosquée à Poitiers, se plaint de ne pas bénéficier d’une protection policière pour son édifice religieux. On lui a expliqué que « les mosquées ne seraient pas visées par des menaces “terroristes” mais par des menaces de “droit commun”, souvent le fait de “gens stupides mais qui ne tuent pas vingt personnes d’un coup” ». Et le journaliste de relever : « en dépit du précédent créé par Anders Behring Breivik en Norvège. » Sauf qu’Anders Breivik n’a pas tué un seul musulman ! En somme, des attentats meurtriers sont organisés par des islamistes pour décimer des chrétiens en pleine messe ; des enfants juifs se font tuer à bout portant dans leur école par les mêmes islamistes, mais il faudrait s’offusquer qu’on ne déploie pas des militaires autour des mosquées afin de défendre celles-ci de quelques tags et de trois tranches de jambon !

    RELATIVISME
    Enfin, l’autre grand moyen rhétorique utilisé est celui du relativisme envers et contre tout. Sur France Inter, le 4 avril, Abdallah Zekri affirme, par exemple, que « La radicalisation n’est pas à sens unique. Il y a ceux qui se radicalisent pour devenir terroriste et d’autres qui se radicalisent contre l’islam et les musulmans. » – « Ah oui ? Combien de morts, de ce côté là ? », a-t-on envie de demander. Et surtout, quelle invraisemblable mauvaise foi que de mettre sur le même plan la violence meurtrière des agresseurs et celle, verbale, des victimes ! Alors qu’on serait en droit d’attendre, et même d’exiger, que Zekri se « désamalgame » en condamnant fermement la radicalisation de certains de ses coreligionnaires, le voilà qui la relativise. Et pour bien relativiser, le mieux est encore d’accuser les chrétiens – aujourd’hui qu’ils se font exterminer comme jamais – d’être tout aussi susceptibles de violence que leurs frères musulmans.

    DOMMAGES COLLATÉRAUX
    Le 23 avril, Daniel Cohn-Bendit, dans sa chronique matinale sur Europe 1, associe l’idée de vengeance à la civilisation judéo-chrétienne. Manière de suggérer, à l’heure où l’Islam djihadiste, tous les jours, empile les cadavres que ce doit bien être la faute de chrétiens, encore, tout cela, depuis le début. Idée que le père Mathieu Rougé a balayé dans Le Figaro en donnant par la même occasion une leçon d’histoire et de théologie à celui qui aurait peut-être dû suivre quelques cours à la Sorbonne au lieu de se contenter d’y animer les grèves. Mais le pire aura sans doute été le journaliste Paul Moreira, lequel arguera d’appels au meurtre soi-disant présents dans les discours du Christ, encore une fois dans le but affiché de relativiser la violence islamique. Il persistera et signera, après que de nombreuses réactions eurent tenté de lui faire entendre raison. « J’ai toujours vu Jésus comme une sorte de hippie sympa qui venait rabibocher tout le monde. Et il est vrai que c’est le texte de loin le moins violent. Mais, à ma grande surprise, j’ai découvert deux épisodes des Évangiles où le Christ convoquait une violence meurtrière. » N’ayant jamais eu la curiosité d’ouvrir la Bible, à son âge, ne comprenant rien aux subtilités de l’exégèse et s’exprimant comme un ado sur son mur Facebook, Moreira divulgue donc sans honte des idées fausses dans le seul but de servir un but idéologique : relativiser la violence islamique en salissant, au besoin, le christianisme.

    SOUMISSION
    Le roman de Michel Houellebecq, Soumission (Flammarion), paru en librairie le jour même des attentats à Charlie Hebdo, décrit des élites françaises usées et mûres pour collaborer à une islamisation du pays si d’aventure un parti musulman se trouvait en position de former un gouvernement. Tous les événements ayant trait aux différentes offensives islamiques en France depuis lors – meurtres, profanations de cimetières chrétiens, noyades de chrétiens en chemin pour l’Europe, projets d’attentats dans les églises –, tous ces événements n’ont fait que donner raison à l’écrivain. En effet, empêtrés dans leurs réflexes idéologiques, les réactions des médias n’ont cessé de servir objectivement la cause des djihadistes, lesquels convertissent, embrigadent, défendent les intérêts de l’Islam, terrorisent les chrétiens et mettent au pas les journalistes. Mieux, depuis quelques mois, il semble qu’à chaque fois qu’un musulman commet un crime, un journaliste se met à cracher sur les chrétiens, fussent-ils en première ligne. Si le scénario de Houellebecq s’avérait plausible, on finirait par se demander si ces crachats sont une vieille habitude redécouverte à la faveur des événements, ou bien de discrets signes d’allégeance aux possibles futurs maîtres.

  • Un think tank proche du PS fait des listes ethniques

    Lu dans Minute, qui fait sa une sur l'affaire Ménard :

    "Dans un petit ouvrage paru l’an dernier, Perpignan, une ville avant le Front national ?, les auteurs ont procédé exactement comme Robert Ménard. Pour mieux comprendre « les relations entre comportements électoraux et présence d’une population originaire des mondes arabomusulmans », ils ont dressé « un tableau statistique permettant de quantifier le nombre de personnes ayant un prénom d’origine arabo-musulmane » à partir des listes électorales ! Et ils ont pu établir que… « les personnes originaires des mondes arabo-musulmans représentent 10,7 % de l’électorat à Perpignan » !

    Où est la différence avec le comptage auquel Robert Ménard a procédé ? Il n’y en a pas. Ou plutôt si : le livre en question est édité par la Fondation Jean-Jaurès, un « think tank » qui se présente pudiquement comme « proche du Parti socialiste » ! Et cet ouvrage (au demeurant passionnant) est signé par trois auteurs irréprochables dont Nicolas Lebourg, es qualités de « spécialiste des extrêmes droites », et Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop. Ce qui suffit à établir la preuve que les statistiques ethniques, à défaut d’être autorisées, sont largement tolérées, à condition de ne pas en déduire que le résultat qu’on découvre pose des problèmes, et à l’identité, et à l’économie de la France."

    Michel Janva

  • Immigration clandestine – Bruxelles rassure l’ONU : « Aucun immigré ne sera renvoyé hors d’Europe »

    Federica Mogherini discute actuellement avec l’ONU de la possibilité d’une intervention navale contre les passeurs d’immigrés de la Méditerranée. Double langage difficile à tenir pour celle qui plaide pour la manière forte mais qui assure en même temps que personne ne sera renvoyé à son point de départ.

    La politicienne italienne Federica Mogherini, ancien ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de gauche de Matteo Renzi, est désormais le Haut Représentant de l’Union européenne « pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ».
    Lundi, à New York, Mme Mogherini a présenté au Conseil de sécurité les nouveaux plans de l’Union européenne sur « l’urgence migratoire », pour lesquels elle souhaite obtenir le soutien de l’ONU. Elle a tenu avant toute chose à « rassurer » ses auditeurs : « aucun réfugié ou migrant [sic] intercepté en mer ne sera renvoyé contre son gré. Notre première priorité est de sauver des vies et d’éviter de nouvelles pertes en mer ».
    Comme aime à le faire la gauche italienne, Mme Mogherini a cité « le pape François, selon lequel “l’histoire des migrants nous fait pleurer et nous fait honte.” Je vous lance un appel pour que nous cessions de pleurer et d’avoir honte », a affirmé le chef de la diplomatie européenne.

    Ces démonstrations de bons sentiments sont vraisemblablement destinées à amadouer les représentants du Conseil de Sécurité, notamment la Russie et la Chine, par principes réticentes à toute ingérence extérieure dans les affaires des Etats, c’est aussi pourquoi Federica Mogherini a plaidé pour une opération uniquement navale qui permettrait d’arraisonner les bateaux de passeurs.

    http://fr.novopress.info/

  • Le mariage frauduleux, l’arme de naturalisation massive

    Le Figaro titrait hier "Des élus en croisade contre les mariages frauduleux", un article repris et commenté par Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire, où elle montre que la marge de manœuvre des élus de bonne volonté pour lutter contre la fraude au mariage est plus qu'étroite :

    [...]"Si ces élus partent « en croisade », c’est en caleçon et avec une passoire sur la tête : comment pourrait-il en être autrement quand toute la gauche réunie, celle qui tient au creux de sa main le gouvernement, encourage résolument le mariage pour tous, vraiment pour tous, y compris les fraudeurs ? Quand il n’y a presque jamais de poursuites pénales ? Quand, selon les mots de l’ancien maire socialiste de Toulouse Pierre Cohen, elle considère que tout cela, c’est « faire la chasse aux sans-papiers pour faire plaisir à un certain électorat de la droite dure » ?

    La « chasse » aux sans-papiers, la droite « dure ». C’est la reductio ad mechantum. Quand les socialistes, eux, ne sont qu’amour, caresses et bisous. Un amour mortifère grâce auquel prolifèrent les filières véreuses rackettant toujours plus de candidats, le fonds de commerce étant inépuisable."[...]

    Marie Bethanie

  • Le préfet veut imposer la mosquée au maire FN de Mantes-la-Ville

    Depuis qu'il a été élu maire de Mantes-la-Ville, Cyril Nauth (FN) s'oppose à ce que l'ancienne trésorerie municipale soit transformée en mosquée :

    "Rebondissement inattendu pour la mosquée de Mantes-la-Ville. Erard Corbin de Mangoux, le préfet des Yvelines, a décidé de se mêler en personne de ce sujet complexe. Il s’apprête à envoyer un courrier à la Communauté d’agglomération de Mantes-en-Yvelines (CAMY) lui proposant de vendre directement à la communauté musulmane l’ancienne trésorerie municipale afin de la transformer en salle de prière. 

    Une convention signée fin 2013 prévoyait que la CAMY vende d’abord ces locaux à la ville pour que cette dernière les cède ensuite à l’association des musulmans de Mantes-sud (AMMS). Mais l’arrivée du FN au pouvoir en mars 2014 a bouleversé ce scénario. Le nouveau maire Cyril Nauth refusant d’honorer la convention (...) Pour contourner le refus municipal, la stratégie du préfet consisterait donc à écarter Mantes-la-Ville de cette opération."

    Le préfet a donc bien pris les choses en main pour faciliter et encourager la création de cette mosquée :

    "(...) Le préfet des Yvelines Erard Corbin de Mangoux a choisi de s’emparer du dossier. C’est un de ses courriers qui est à l’origine de la décision de la CAMY. Adressé à Paul Martinez, le président (SE) de l’agglo, il « invite les élus du conseil communautaire à débattre de ce sujet et d’envisager la possibilité d’une vente directe à l’association » indique Erard Corbin de Mangoux 

    Cyril Nauth dénonce le procédé :

    "Si cette vente directe se fait, cela voudrait dire que le préfet ignore la souveraineté des communes et outrepasse ses droits. Ce serait scandaleux (...)

    Avec cette décision et cette délibération qu’on nous promet, les autorités préfectorales et Paul Martinez s’assoient sur la volonté du maire que je suis. Je regrette et je dénonce cette manœuvre antidémocratique (...) Ils ont attendu que les élections départementales soient passées pour œuvrer de la sorte parce qu’ils savent que ça m’aurait fait gagner des voix  : c’est dégueulasse  !"

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ménard compte sur les députés (Présent 8353)

     

    Robert Ménard le sait : contrairement à ce que voudraient couvrir les hurlements des médias, il n’est pas seul. De nombreux élus, de très nombreux Français ne sont pas indifférents au fait que la majorité des élèves de leurs écoles sont musulmans. Ce qui veut dire que dans quelques années, le voile, le halal, les préceptes coraniques seront majoritaires dans ces quartiers-là, quand ce n’est pas déjà le cas.

    8353-P1

    8353-P1

    Le tribunal a rejeté lundi le référé déposé par la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) qui demandait à la justice d’agir en urgence contre la mairie de Béziers. Pour la bonne raison que la police n’a trouvé aucun fichier sur les élèves musulmans et qu’il n’en existe aucun. Un peu de justice quand même.

    Un peu de courage !

    Mais Robert Ménard ne compte pas en rester là. C’est pour cela soit dit en passant que l’on a élu des maires comme lui, c’est pour que les choses bougent, pour ne pas reprendre de l’UMPS jusqu’à la mort. Le maire de Béziers a écrit aux députés, les appelant à un peu de courage à contre-courant. Pour une fois. Il leur demande de légiférer pour autoriser les statistiques ethniques. Les exhortant à « créer les conditions d’un débat » indispensable :
    « Que l’on se félicite de l’immigration ou que l’on s’en inquiète, notre république ne peut pas continuer à installer des politiques sans connaître exactement la réalité statistique auxquelles on prétend les appliquer. (…) Je ne peux imaginer que je sois le seul maire de France qui ait procédé à un tel calcul. Mais, assurément, je suis le seul à l’avoir dit. »
    Robert Ménard ne manque pas de rappeler que Valls s’était dit favorable en 2009 à une proposition de loi permettant les statistiques ethniques et que Rebsamen ministre du Travail, avait reconnu en 2010 que de telles listes existaient grâce aux commissions d’attribution de logements…
    Selon un tout récent sondage réalisé par l’Institut Odoxa, 55 % des Français sont favorables à la constitution de statistiques ethniques. Les députés vont-ils les entendre ?

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • La peine de mort, Taubira et la justice française

    Les promoteurs du vivre-ensemble, les défenseurs d’un monde bisounours aseptisé et les disciples d’une société festive vont pouvoir, une fois de plus, constater avec effroi et réprobation que la France apaisée n’est plus de mise.

    Les promoteurs du vivre ensemble, les défenseurs d’un monde Bisounours aseptisé et les disciples d’une société festive vont pouvoir, une fois de plus, constater avec effroi et réprobation que la France apaisée n’est plus de mise.

    La troisième édition de l’étude annuelle sur les fractures françaises produite par Ipsos/Sopra Steria indique que 52 % des Français se déclarent favorables à la peine de mort, soit 7 % de plus par rapport à l’an dernier. 34 ans après son abolition, cette sentence suscite toujours débats et prises de position enflammées.

    La hausse que révèle ce sondage n’est pas conjoncturelle : le nombre des partisans de la peine capitale n’aurait cessé de croître depuis 2012 – et même quelques années auparavant selon les différentes études. Sa nouveauté réside, en revanche, dans la progression observée au sein des sympathisants socialistes : 36 % d’entre eux y seraient favorables soit 15 % de plus que l’année dernière. Cette importante augmentation concerne également cadres et retraités (10 et 8 % de hausse par rapport à 2014).

    Lire la suite

  • Voyage au bout de la guerre civile

    Celine, dans son voyage, avait saisi une nuit opaque, angoissante et mortelle d'où surgit une guerre qui ne semblait poursuivre d'autres buts que ceux de broyer l'homme et l'anéantir. Au cours d'un autre voyage, à l'issue d'une autre nuit dangereuse et vraie, un parti politique a jailli de décombres électoraux pour plonger dans une guerre qui risque, elle aussi, de le broyer avant de l'anéantir. Ce n'est pas la même guerre. Ce n'est pas la même nuit Mais c'est le même voyage. Microcosmique, terrible, halluciné. Céline est allé jusqu'aux racines de la désespérance humaine en mettant à nu, avec une rage fulgurante, les derniers liens les rattachant à la logique de l'absurde. Le parti républicain est allé jusqu'aux sources de sa vocation première en mettant à plat, au milieu d'un embrasement fratricide, l'ultime filiation le soudant encore au destin de l’américanisme. Même quête haletante, mêmes questions vitales, même démarche pour l'authentique. Condition de l'espèce ou condition d'un groupe de cette espèce, quelle différence ? Aucune. La glaise est la même. On "travaille" l'homme comme on "travaille" des hommes. Des hommes censés regarder dans la même direction. Au bout de son voyage, Céline a conclu que l'homme était à la fois victime d'une lancinante fatalité et d'une guerre civile l'extérieur et l'intérieur. Au bout du même voyage, un observateur pourrait également conclure que le parti républicain est à la fois corseté par une obsédante révolution démographique (l'extérieur : le Blanc bientôt minoritaire) et par une décisive effervescence intestine (l'intérieur la recherche fiévreuse d'une âme). Céline n'a pas eu à touiller bien fort pour étayer son pessimisme. De même, on n'aura pas à gratter bien profond pour écailler le vernis du 4 novembre.

    Que s'est-il passé ce 4 novembre ? Un double choc. Sous les apparences d'une rituelle série d'élections visant à renouveler représentants, sénateurs et gouverneurs, on a vu surgir, au-delà d'une forte poussée de l'opposition, d'un côté, un bras de fer, et, de l'autre, une guerre civile. Le bras de fer est né du rejet par les urnes du président Barack Obama, devenu malgré lui la victime de fausses législatives mais d'un vrai plébiscite : le parti républicain, maître de la Chambre et du sénat, se devra d'acculer à la défensive jusqu'en janvier 2017 un pouvoir exécutif qui bataillera avec une fureur nourrie par un désaveu. La guerre civile, issue d'une vieille fracture qui serpente à l'intérieur du parti républicain, dresse les uns contre les autres gardiens tutélaires, sourcilleux, d'une doctrine se voulant intangible et, en face, veilleurs permanents, ombrageux, d'un message se voulant absolu. Une fracture large, profonde, irréductible. Elle a généré deux camps hostiles qui, au Congrès, se côtoient dans les mêmes travées, longent les mêmes couloirs, fréquentent les mêmes cafétérias. Deux partis en un : ils s'épient, se suspectent, se dénigrent Ils agissent sous la même étiquette politique mais parviennent souvent à s'affronter et parfois à se haïr. D'un côté, on trouve les modérés ; de l'autre les "durs". D'un côté, ils s'appellent les orthodoxes ; de l'autre, les rebelles. Les orthodoxes mêlent l'orgueil d'un capitalisme libéral qui triomphe des errements d'un étatisme socialisant, la fierté d'une initiative individuelle qui éclipse le bureaucratisme fossoyeur de projets et la fidélité à des mœurs ancestrales qui préfèrent l'esprit du compromis aux réflexes du harcèlement Sur cette façade centenaire, les rebelles, relégués aux infamantes extrémités idéologiques, tirent à boulets rouges au nom d'un traditionalisme frileux, d'une fiscalité injuste, d'une classe moyenne trahie, d'une immoralité envahissante, d'une nation qui se délite. Conservatisme contre populisme le parti républicain est devenu la chaudière de l’Amérique.

    AMNISTIER5 MILLIONS D'ILLÉGAUX

    Une chaudière qui resta en veilleuse du 5 au 20 novembre : il fallut bien quinze jours aux trois états-majors — celui des démocrates, des orthodoxes et des rebelles — pour compter leurs billes et tirer des plans. Mais le 20 novembre au soir, Obama se chargea de rappeler à un pays ricanant de ses déboires qu'il avait encore le droit de dormir à la Maison Blanche et accessoirement d'y prononcer des discours. Celui de ce jeudi-là — quinze minutes de mots définitifs sur un ton impérial — baignera dans les mémoires et marquera l'histoire : l'Américano-kenyan annonça aux 205 millions de Blancs (sur une population totale de 320 millions d'habitants) que la dissolution de la nation qu'ils ont imaginée, bâtie puis gérée pendant plus de deux siècles, était officiellement programmée. Car, comment ne pas voir dans cette intervention présidentielle sur l'immigration illégale la volonté, l'obstination, presque la rage, d'intégrer désormais aux structures institutionnelles américaines le moindre étranger briseur de lois, le plus humble violeur de frontières ? Obama mit l'accent sur la « compassion pour l'Autre », sur « notre peuple venu d'ailleurs », sur « l'accueil, vocation d'un continent » — trois impostures subversives — avant de lâcher son coup de cymbales : cinq millions de clandestins recevront dans les plus courts délais un permis de séjour illimité, le droit de chercher un emploi, l'accès à toutes les aides sociales. Finis les risques de chasses policières ou de déportation. On raye d'un trait de plume cinq millions de fantômes pour en taire d'abord des résidants, puis des citoyens à part entière. Un délai entre les deux statuts, histoire de ne pas effrayer les bien-pensants. On passe avec un cynisme superbe de l'illégalité la plus corrosive à la légalité la plus insolente. Au nom souverain, incontournable, de la réunion des familles. Cette même "réunion" qui est en train de tuer l'Europe et que Valéry Giscard d'Estaing, l'un des premiers, exhiba pour amorcer l'invasion de la France « toutes les misères du monde ».

    Aujourd'hui aux États-Unis, c'est cinq millions de clandestins qui sortiront de l'ombre. Mais demain ? A l'évidence, il faudra une autre initiative du même genre pour permettre à une autre tranche de cinq millions de clandestins — la bonne mesure anesthésiante : substantielle, mais pas trop — de pénétrer à leur tour la tête haute dans l'Eldorado. Car, où serait la justice si on laissait dans l'ombre comme des parias ceux qui réclament en silence leurs droits inaliénables ? Et après-demain ? Avec certitude, il sera nécessaire de poursuivre l’opération puisqu'on n'aura pas encore atteint le bout du tunnel, le fond des bas-quartiers de l'Amérique où grouillent plus de vingt millions de soutiers du globalisme — un réservoir alimenté par 3 000 arrivées quotidiennes d'illégaux — jetés là par les manipulateurs qui pensaient bien pouvoir s'en servir un jour sous un président plus invertébré, plus malléable, plus opportuniste que les autres. On fabriqua donc Obama, l'homme lige, l'homme précieux, l'exécutant imputrescible qui a, par sa fonction, rendu "présentable" ce tombereau de boue anti-nationale, cette scandaleuse machination. Cependant, l'audace méprisante du valet buta sur un mot que ses patrons ne voulaient pas voir cité : amnistie. Ce mot fait peur. Il contient une charge d'indignation propre à cristalliser l'écœurement et à enflammer les énergies. Mot dangereux. Il est réservé à l'opposition, qui s'en sert comme d'un slogan pour condamner le fait du prince, les calculs indignes. Avec raison : comment désigner autrement que par amnistie cette suppression arbitraire et radicale de millions de passés vécus en marge des lois ? Une amnistie imposée par décret. C'est tout le drame. Obama va décréter l'amorce de la dissolution de la nation. Obama va décréter la mise en place d'une formidable pompe aspirante branchée sur le tiers-monde. Et Obama va décréter le financement des aides sociales aux ex-illégaux par l'argent des contribuables. Un décret qui lui permettra d'éviter le Congrès où le sénat lui est acquis mais où la Chambre lui est hostile.

    COMPLICES DU GAUCHO-LIBÉRALISME

    En préférant l'épreuve au dialogue, Obama fait d'une pierre cinq coups : il se venge de l'humiliation du 4 novembre, reprend l'initiative tombée chez l'adversaire, ancre davantage les démocrates parmi les minorités raciales, rassemble les morceaux de son legs au pays et aggrave le divorce entre les Hispaniques et le parti républicain. La balle étant désormais dans le camp de l'opposition, on passa sans transition, dès le lendemain du fameux discours, des gesticulations d'un bras-de-fer à l'effervescence d'une guerre civile. Car Obama a en réalité atteint un sixième but, et non des moindres. jeter les uns contre les autres orthodoxes et rebelles, embraser les luttes intestines, déstabiliser le parti adverse en l'obligeant à afficher sur la place publique les passions exacerbées des deux camps qui l'habitent. Dans les cou loirs du Congrès résonnèrent tous les cris du dépit et de l'outrage : « Acte illégal ! », « Viol de la constitution ! », « Crise de régime ! », « Perversion de la présidence ! », « Décision anti-démocratique ! ». Obama ravalé au rang de dictateur tropical et les États-Unis à celui d'une république bananière. On vit les deux patrons du parti, John Boehner, speaker de la Chambre, et Mitchell McConnell, futur chef du sénat, s'arracher les micros afin de condamner une « attitude inacceptable et dangereuse pour les institutions ». A leurs côtés, les affidés venus amplifier l'écho du courroux — John Cornyn, sénateur du Texas, Steve King, sénateur de l'Iowa, Tom Coburn, sénateur de l’Oklahoma, Mo Brooks, représentant de l'Alabama, entre autres — s'épanchèrent ensuite dans la presse aux ordres, qui les renvoya comme des bernés devant le fait accompli. Obama avait bel et bien marqué un point Lorsque les cris retombèrent au bout de vingt-quatre heures, Boehner et McConnell durent piteusement convenir qu'il leur fallait maintenant chercher une riposte à cette "sournoiserie" dont l'impudence les mettait sur la défensive. Washington donna à ce moment-là l'étrange spectacle d'une capitale surréaliste : un président, ivre de rancoeur, martelant son diktat meurtrier vomi par 62 % des citoyens.

    Les rebelles, troisième acteur de ce drame national, s'offrirent le luxe de déployer contre Obama un large éventail de leur arsenal — processus de destitution, procès pour trahison, lynchage médiatique — à l'occasion du dernier en date de ses forfaits. Ils le font depuis six ans pour le moindre de ses faits et gestes. Mais ils ont voulu, cette fois-ci plus que les autres, ajouter à cet objectif nécessaire une cible privilégiée : les orthodoxes. Les rebelles les accusent d'abord d'être complices du gaucho-libéralisme pour mettre en place au sein des institutions américaines les relais nécessaires au Nouvel ordre mondial. Ils les accusent ensuite de maintenir le peuple américain dans une sorte de léthargie prolongeant un système politique profitable aux élus mais inadapté aux défis lancés au pays. Ils les accusent enfin de dissimuler sous un verbiage électoraliste le choix qui est le leur depuis le début de cette affaire d'immigration illégale l'amnistie pour tous les clandestins. En un mot, les rebelles accusent l'état-major, les caciques et les ténors du parti républicain de dénaturer leur mission, pervertir leurs campagnes, gangrener le principe même d'une opposition au pouvoir en place. Un triptyque de charges fondamentales sans cesse déployé, complété, réactualisé. La semaine dernière, cette réactualisation prit les allures d'une bombe à retardement Une fuite en haut lieu fit, en effet, courir le bruit qu'un accord secret avait été conclu entre Obama, Boehner et McConnell. Selon les termes de cet accord, Obama prenait l'initiative d'annoncer son décret sur la légalisation des cinq millions de clandestins avant le 20 janvier prochain et, en échange, voyait abandonner contre lui toute menace d'une procédure de destitution (impeachment)) qu'une opposition digne de ce nom serait en droit d'envisager. Une destitution d'autant plus vraisemblable, d'autant plus menaçante, que les républicains disposent d'une belle majorité chez les représentants (chambre d'accusation) et chez les sénateurs (assemblée du jury). Mais pourquoi le 20 janvier 2015 ? Ce jour-là, le 114e Congrès entrera en fonction avec ses nouveaux élus et comme principales vedettes Boehner et McConnell. Les deux compères ne voulaient pas avoir à gérer un décret qui leur brûle déjà les doigts. Ils ont sans doute trouvé plus astucieux de le laisser entre les mains de l'actuel 113e Congrès, qui va se charger de la sale besogne — et n'a plus que six semaines à vivre.

    LE LÉVIATHAN, MONSTRE VISQUEUX

    Six semaines ! C'est précisément le temps que les esprits forts accordaient en 2007, très généreusement, aux rebelles pour s'ébattre et disparaître sans laisser de traces. Huit ans après, non seulement ces francs-tireurs, ces trublions dont on se moque parce qu'on les craint, ne sont pas morts, mais ils occupent certains postes-clé, imprègnent les débats au Congrès et taraudent l'état-major d'un parti qui a fait élire Lincoln, Nixon et Reagan. Pourquoi cette présence, cette longévité ? Parce qu'elle vient de loin. D'un malaise profond. Révolte viscérale, massive, presque écrasante parce qu'elle va à l'essentiel. Au début, des foules ont jailli — 20 000, 50 000, jusqu'à 100 000 personnes — dans les rues pour s'exprimer. Ni barricades, ni affrontements, ni jacqueries. Des foules indignées. Les dépenses de l'État les consternent. Le déficit budgétaire les affole. L'assurance santé les trouble. Elles voient l'Amérique glisser sur la pente du socialisme vers le gouffre de l'assistanat Les nerfs se tendent, les réflexes s'aiguisent, les esprits s'échauffent. Les bilans officiels puent la manipulation et le mensonge : c'est bien quinze millions de chômeurs, cinquante millions de pauvres et douze zéros après le chiffre de la dette publique. Insupportable ! Pour ces cris sortis des entrailles, il n'existe ni gauche ni droite. vieux clivage usé qui masque la cible, ce Léviathan, monstre visqueux enfanté par les requins d'une classe politique égoïste et cynique. Rejet d'un ordre qui n'est pas celui de l'Amérique. Ce rejet ne date pas d'Obama. Il remonte à plus loin. Avant Bush, avant Clinton et Reagan, à des décennies en arrière : lent travail de maturation et puis, un jour, l'étincelle. La classe moyenne blanche sent qu'on lui vole son pays. Le voile se déchire : Dante sur les rives du Mississippi. Vision d'épouvante : un establishment crispé sur ses privilèges, un étatisme mangeur de richesses, une fiscalité broyeuse d'épargne, un libre-échangisme destructeur d'emplois, une économie soumise aux apatrides, une éducation livrée au multiculturalisme et des frontières offertes aux envahisseurs. Les foules passèrent de la rue à Internet et du même coup, la rébellion se dota d'un visage, d'un outil et d'un nom.

    UNE FORCE JAILLIE DE LA BASE

    Le visage celui du Blanc écœuré. L'outil : les média sociaux. Le nom : Tea Parties. L'ensemble constitue la droite nationale américaine où s'entrelacent une bonne dose de populisme, de christianisme, de constitutionnalisme et de libertarianisrne. Qu'importent les nuances : tous veulent sauver l'Amérique qu'ils ont dans leur cœur, pas celle qu'on leur impose. Mais d'abord, pourquoi Tea Parties ? En décembre 1773, deux cents patriotes, ulcérés par les taxes frappant les produits du colonisateur, jettent dans le port de Boston les cargaisons de thé de trois navires venus d'Angleterre. L'acte de défi passa à la postérité sous le nom de Tea Party. Et les annales du pays ne tardèrent pas à assimiler ce geste provocateur au coup d'envoi de la guerre d'indépendance. Geste d'insurgés dont on retrouve la charge symbolique 241 ans plus tard — Washington remplaçant Londres. Qu'est-ce qu'une Tea Party ? Une force. Une force qui jaillit de la base, sans calculs politiciens ni tactiques partisanes. Une force qui se manifeste n'importe où, à n'importe quel moment et pour n'importe quelle raison. Une force qui jouit d'une grande autonomie et ne supporte ni programmes établis, ni mots d'ordre, ni consignes nationales. Combien sont-elles, ces Tea Parties ? Des milliers : chaque État a les siennes mais deux émergent : Tea Party Nation et Tea Party Patriote. Toutes ensemble, ce sont des millions d'Américains reliés par Internet et tous d'accord sur trois points : secouer l'inertie sclérosante des responsables du parti républicain ; dénoncer la frénésie des dépenses du gouvernement de Washington ; stimuler un retour à l'esprit d'un strict fédéralisme américain. De ces trois points, le premier paraît à tous les militants le plus important : balayer un régimisme douceâtre planifiant des batailles ambiguës, des discours interchangeables, des votes timorés, des alliances contre-nature et des fiefs inexpugnables. D'où de "sanglantes" primaires en 2010 et l'entrée en fanfare au Congrès quelques semaines plus tard de 87 élus des Tea Parties. D'où la victoire de l'un des espoirs des Tea Parties, David Brat, lors des primaires de juin dernier en Virginie, où le numéro deux du parti républicain à la Chambre, Eric Cantor, dépensa six millions de dollars pour rien. A 50 ans, Brat est bien placé pour rêver de la Maison Blanche. D'autres y pensent aussi. Ce sont surtout trois sénateurs : Rand Paul, du Kentucky ; Marco Rubio, de Floride ; et Ted Cruz, du Texas. Tous trois furent élus en 2010 et 2012 avec les voix et les fonds des Tea Parties. Tous trois s'efforcent de plomber les modérés dès qu'ils se montrent — la guerre civile jusqu'au vote de novembre 2016. Avec ce paradoxe : le candidat officiel du parti républicain pourrait être un rebelle.

     

    Paul SIGAUD.Rivarol 27 novembre 2015