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immigration - Page 1325

  • L’immigrationnisme à Sciences-Po

     La très active association des anciens élèves de Sciences-Po a organisé, le 10 décembre dernier, une conférence d’actualité sur la question : « Immigration clandestine ; une nouvelle vague ? ».

    Ce titre semblait résonner comme un cri d’alarme poussé par des veilleurs attentifs à l’égard d’un nouveau déferlement humain. Très vite il a été loisible de constater qu’il n’en était rien.

    Des intervenants de la même ligne de pensée et un public qui l’était moins.

    Trois intervenants étaient sur l’estrade et couraient peu de risques d’un profond désaccord réciproque.

    Le plus connu était Benjamin Stora, historien institutionnalisé de la Guerre d’Algérie et « président du Conseil d’orientation du Musée de l’histoire de l’immigration », musée où, il y a quelques jours, l’hôte de l’Elysée commit un discours appelé à une célébrité comparable à celui prononcé par Pierre Laval le 22 juin 1942.

     

    Henri Labayle est professeur de droit et spécialiste du droit européen de l’immigration et de la sécurité intérieure européenne. Il dirige le Réseau universitaire européen « Droit de l’espace de liberté, sécurité, justice ». Il représentait au sein du débat l’autorité de l’idéologie européenne en matière d’immigration.

    Enfin, François Gemenne, enseignant et chercheur belge, expert des questions de géopolitique de l’environnement, représente, même s’il l’a peu exprimé en la circonstance, un courant de pensée important en faveur d’une gouvernance mondiale des migrations et qui vise, à terme, à superposer une autorité planétaire aux pouvoirs publics nationaux pour gérer celles-ci.

    Peut-on rappeler aux organisateurs que le principe d’une table ronde est de permettre à des intervenants d’opinions opposées de confronter leurs points de vue pour le plus grand intérêt du public ? Cela, une fois de plus, n’a pas été le cas. Les échanges, à l’exemple de ceux de la table ronde de l’émission C dans l’air du 18 août 2014 avec les mêmes participants, ont été monocolores.

    En revanche, il a été surprenant de constater que le public était partagé et que certains auditeurs ont montré une liberté d’esprit et de parole revigorante à l’égard des orateurs.

    Un thème de la conférence d’actualité peu abordé

    Le sujet de la conférence était censé être l’immigration clandestine. Ce thème est en prise directe avec l’actualité puisque les médias et les politiques, tel Eric Ciotti qui a présenté un rapport très alarmant à l’Assemblée nationale sur ce sujet, ne cessent de dénoncer l’engorgement du système d’asile français qui apparaît à bout de souffle. Cette situation dramatique a inspiré au gouvernement un projet de loi sur le droit d’asile qui est en cours de discussion au Parlement.

    Or, pendant les deux heures du débat, le problème crucial que posent à la France les dérives du droit d’asile fut peu abordé. Alors de quoi fut-il question ? Une fois de plus l’assistance entendit les poncifs du message immigrationniste qui, en novlangue, oppose sa propre « sérénité » aux « fantasmes », aux « peurs » et aux propos « passionnels » du public tout en luttant contre les « idées reçues ». Surtout pas de « jugements simples » face à des « situations complexes ». Laissez parler les sachants !

    Quelques informations biaisées pour commencer

    D’emblée, H.Labayle affirma que les étrangers ne représentaient que 4% de la population en Europe.

     

    Ce professeur feint de confondre étrangers et immigrés. Les étrangers sont des immigrés non naturalisés. Les immigrés directs et leurs descendants directs, qu’ils soient naturalisés ou non, représentent en France environ 12 millions de personnes, autour de 18% de la population française, et compte non tenu de l’ignorance du vrai chiffre des immigrés clandestins.

    Si l’on écoute B. Stora, France et immigration sont les deux faces de la même bataille. Les immigrés ont porté le rayonnement intellectuel de la France. Pour B. Stora l’exemple emblématique est Picasso.

    Encore une fois l’amalgame est grossier et relève d’une vision qui oublie la réciprocité. Si la France des années folles a accueilli beaucoup d’artistes et d’auteurs étrangers c’est que notre pays offrait un climat de liberté et une hospitalité qui n’existaient nulle part ailleurs. Toutefois Hemingway est resté un auteur américain et Foujita est reparti au Japon. Par ailleurs, l’effervescence culturelle purement française entre les deux guerres fut extraordinaire.
    La France, on l’oublie trop souvent, a, entre les deux guerres, donné l’hospitalité à environ 170.000 juifs fuyant un contexte hostile alors que les autres pays, notamment anglo-saxons, manifestaient une grande réticence. Les Russes blancs échappant à l’horreur communiste ont été heureux de trouver chez nous un havre accueillant. Reconnaissants envers notre pays, ils ont, au terme d’une intégration parfois très dure, honoré leur dette à son égard et produit relativement peu de délinquants, de trafiquants de drogues et de violeurs.

    Non, l’Europe n’est pas historiquement une terre d’immigration. C’est une terre d’invasion et il n’est pas exclu que cela continue. Oui, c’est une terre de diversité, mais intra-européenne. L’Ukraine partagée entre des Orientaux orthodoxes et des Occidentaux catholiques est un bon exemple. On joue sur les mots.

    A la question posée sur l’apport de l’immigration à la France, B. Stora a répondu à côté et insisté sur le fait que de nombreux immigrés possèdent un bon niveau professionnel. C‘est vrai mais pour lesquels ? L’immigration de travail ne représente guère plus de 10% de l’immigration légale. La part la plus élevée est celle du regroupement familial et de l’immigration clandestine.

    F. Gemenne reproche à la société française d’avoir élevé « des frontières intérieures qui empêchent les immigrés de réaliser leur projet économique ». C’est faux. La France a toujours cherché à intégrer puis assimiler les immigrés : Italiens, Espagnols, Portugais, Polonais, etc. L’école a été un vecteur déterminant. Aujourd’hui, devant cette marée humaine le système d’assimilation a explosé et ne fonctionne plus. L’impéritie de la caste dirigeante française débordée par le nombre, l’influence de la religion a poussé les immigrés, notamment musulmans, à se constituer en ghettos, puis en communautés.

     

    F. Gemenne considère que gauche et droite sont tombées dans le piège tendu par « l’extrême droite » qui pose les bonnes questions. Mais il n’existe pas de piège. Il y a seulement une réalité dont elles sont responsables et dont elles nient l’existence.

    Une dialectique à décoder

    Les immigrationnistes ont un talent certain pour embarquer les auditeurs dans des considérations savantes qui ont pour objectif de faire diversion et d’enliser les oppositions. Le décodage de cette dialectique nécessiterait un livre. Contentons-nous de quelques exemples que nous avons entendus.

    F. Gemenne a insisté sur la diversité des pays européens face à l’immigration et sur la concentration des demandeurs d’asile sur seulement cinq pays de l’Union européenne. Et alors ? Que la Lituanie ne soit pas touchée pour l’instant par l’immigration n’empêche pas que l’Europe occidentale est submergée, qu’en France le droit d’asile est détourné et que c’est cela qui nous préoccupe.

    Qu’il n’y ait pas qu’une immigration Nord/Sud et que les flux migratoires touchent beaucoup de pays limitrophes comme la Turquie et le Liban sont des réalités. Cela n’empêche pas que, chaque année, l’équivalent d’une ville comme Rennes entre en France et que ce n’est plus tenable.

    Que les demandes de visa proviennent dans l’ordre de Russie, d’Ukraine et du Maghreb est à vérifier et peut-être vrai pour l’Europe. Cela ne l’est pas pour la France principalement ciblée par le Maghreb et l’Afrique subsaharienne.

    Le décodage de cet « enfumage » ne serait possible que si, une fois pour toutes, il y avait lors de ces débats égalité des intervenants en nombre et en qualité. A Sciences-Po, et c’est regrettable pour les anciens élèves, ce ne fut pas du tout le cas.

    L’internationalisation d’un problème considéré comme mondial

    La dialectique des intervenants joue sur plusieurs niveaux qui sont choisis selon les besoins du moment : le niveau individuel, celui de la nation, celui de l’Europe et celui du monde entier. Chacun présente son petit fonds de commerce.

    Pour F. Gemenne la question de l’asile n’est pas une affaire nationale mais internationale. Pourquoi s’attacher à sauver les chrétiens persécutés d’Orient et oublier les femmes violées du Kivu ou du Congo ? Un tel choix à caractère national et confessionnel serait bien évidemment intolérable à ses yeux.

    H. Labayle a tenu un discours quelque peu contradictoire. Selon lui, les Etats-nations européens, affaiblis face aux géants de demain comme la Chine et l’Inde, ne peuvent renoncer à leur mission de protection ; mais, plutôt que d’être tentés par le « repli sur soi», vieille tarte à la crème des immigrationnistes, ils doivent reconnaître leur échec. La bonne échelle est désormais à ses yeux l’échelle européenne.
    Cependant il constate et souligne la faillite de l’UE dans ce domaine. L’absence de solidarité des pays européens à l’égard de l’Italie a conduit ce pays à abandonner « Mare nostrum » au profit de « Triton » géré par Frontex. Lorsque l’on sait l’inefficacité de cet organisme européen face à la déferlante actuelle il est loisible de se demander si confier la gestion du problème à Bruxelles est une solution adaptée.

    La submersion est présentée comme un phénomène inéluctable

    Si on écoute F. Gemenne, qu’on le veuille ou non, il existe un processus de restructuration planétaire. Le monde entier est attiré par les lumières de l’Occident. C’est un phénomène inéluctable auquel il est vain de vouloir s’opposer. Il n’y a pas de remède ni de solution. Les frontières ne servent à rien. Leur système a volé en éclats. Le jour où le migrant a décidé de partir c’est perdu. Elever des murs constitue une illusion et n’a aucun impact sur les fleuves migratoires. Cela rend simplement les migrations plus dangereuses.

    On connaît ce type d’argument. Il est à rapprocher du fameux sens de l’histoire lénino-marxiste qui était opposé à tous ceux qui défendaient la démocratie occidentale pendant la Guerre froide. Nous avons vu quelle orientation a pris ce sens ! C’étaient les mêmes propos que tenaient les collaborateurs pendant l’Occupation : ne rêvez pas, ils ont gagné, ils sont les plus forts, faire quelque chose est une illusion et ne sert à rien, le tout accompagné d’un hochement de tête plein de commisération.

    Une leçon de morale

    Après l’internationalisation et l’inéluctabilité du phénomène nous arrivons au troisième pilier de la trilogie : la morale. F. Gemenne, qui est très fort sur ce thème, a rappelé opportunément que le 10 décembre était la Journée internationale des Droits de l’homme. Pour lui la question fondamentale est contenue dans l’article 13 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme : « Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. » Il soutient que nos pays l’ignorent alors que les droits de l’homme sont au cœur du projet européen. La contradiction est, selon lui, flagrante et les conséquences criminelles : 3.500 personnes noyées en 2014.
    Il semble oublier deux choses :

    -la Déclaration universelle n’a jamais proclamé que l’on avait le droit de s’installer dans le pays que l’on veut ; cette interprétation est particulièrement malhonnête ;

    -par ailleurs, des pays ont réussi à contrôler l’immigration clandestine ; c’est aujourd’hui le cas de l’Australie qui a mis en place un système de contrôle de ses côtes qui permet d’éviter les décès par noyade.

    Leurs solutions

    Un grand reproche adressé à ceux qui s’opposent à l’immigration incontrôlée est de proposer des solutions du type « YAKA ». Les intervenants de Sciences-Po n’ont pas été de reste. La société européenne doit s’ouvrir et réfléchir aux causes du phénomène migratoire, Elle doit changer son regard et appréhender les nouvelles réalités en engageant la lutte contre les discriminations.
    Le discours politique doit s’inverser. Si B. Stora est sceptique à l’égard des politiques, il fait tout de même cet aveu : les seuls à tenir le bon discours ce sont les patrons.

    Comme on peut le voir, il y eut peu de solutions concrètes proposées. Une timide jeune femme, au fond de la salle, demanda pourquoi il n’était pas envisagé d’accueillir des immigrés pour les employer, les former et les rendre à leur pays pour qu’ils y soient utiles. Elle demanda aussi ce qu’il en était de l’immigration choisie. H. Labayle bondit pour clore de manière péremptoire ce sujet brûlant : « L’immigration choisie est un échec ». Et au Canada, c’est aussi un échec ? Quant à la première question il n’y fut pas répondu. Comment procéder au Grand Remplacement, qui est la seule chose qui compte, si les immigrés n’étaient que de passage ?

    Conclusion. Une grande oubliée : la France

    Pendant cette conférence la France fut la grande oubliée. Le projet économique, social, familial des candidats à la migration, l’interprétation fallacieuse des Droits de l’homme, le caractère mondial des migrations, le caractère nécessairement européen de toute politique migratoire des pays du Vieux Continent ont représenté les seules références qui comptaient.

    L’utilité de l’immigration dans un contexte dramatique de chômage, le poids sur les finances publiques, les répercussions dramatiques sur la vie des Français et les conséquences de ce mascaret humain sur le destin de la civilisation française n’ont pas réellement représenté des sujets d’intérêt pour les intervenants. B. Stora a bien évoqué l’émigration définitive de Français jeunes et de bon niveau (80.000 par an, selon Jean-Paul Gourévitch) et l’a expliqué par la mondialisation. Il ne lui est visiblement pas venu à l’esprit que les deux phénomènes constituaient les deux faces du Grand Remplacement et de la disparition de la France.

     André PosokhowConsultant pour Polémia, 26/12/2014

    Voir : Rapport Posokhow :

    http://www.polemia.com/84-milliards-cout-budgetaire-de-limmigration-selon-le-rapport-posokhow/

    http://www.polemia.com/limmigrationnisme-a-sciences-po/

  • 18 janvier : Rassemblement à Paris pour exiger l’expulsion des islamistes

    Alors que chaque lundi, des milliers d'Allemands manifestent désormais contre l'islamisme, 2 associations (Riposte laïque et Résistance républicaine) appellent à un rassemblement à Paris le 18 janvier pour « exiger l’expulsion de tous les islamistes de France ». Voici leur appel :

    « La situation s’aggrave chaque jour en France et dans le monde, où les islamistes multiplient attentats et actes de barbarie. Dans une vidéo, les djihadistes de l’Etat islamique ont appelé les musulmans de France à frapper les infidèles, notamment en les écrasant avec des voitures, ou en les égorgeant avec des couteaux. Les événements dramatiques de Joué-lès-Tours, Dijon et Nantes, ont montré que ces appels pouvaient être entendus. Niant ces évidences, ce gouvernement cherche à faire passer systématiquement les terroristes pour des déséquilibrés ou des loups solitaires. Le peuple de France ne peut attendre passivement de subir ces violences. Nous proposons donc d’initier ce qui devra être une suite de rassemblements et manifestations patriotes, un mouvement populaire, à l’image de Pegida en Allemagne, rassembleur de tous, individus, associations, partis politiques… marquant le refus de l’islamisation de notre pays, avec toutes ses conséquences. Nous donnons rendez-vous aux Parisiens le dimanche 18 janvier, place de la Bourse, à 14h30, pour un premier rassemblement avec les prises de parole de différents responsables français et européens conscients des dangers mortels qui guettent nos compatriotes, afin d’exiger que tous les islamistes soient boutés hors de France. »

    Michel Janva

  • Ce que PEGIDA nous dit

    Les Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident (Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes) essaiment dans toutes les grandes villes allemandes. Né à Dresde, au cri de « Nous sommes le Peuple », PEGIDA est en croissance exponentielle et se déclinera lundi 5 janvier à Cologne (KÖGIDA), Berlin (BÄRGIDA), Bonn (BOGIDA) et dans des dizaines d’autres villes.

    Spontané et populaire, le mouvement rassemble des retraités, des petites gens, des travailleurs pauvres excédés par les sacrifices qu’on leur demande et par les médias qui mentent, sur fond de violence islamique, d’immigration massive, et d’un flot continuel de demandeurs d’asile.

    Le mouvement a pris de court la classe politique allemande. Le patronat (l’immigration chance/nécessité pour l’industrie allemande !), les autorités religieuses (parce qu’il faut pouvoir accueillir toute la misère du monde !) et le parti de la chancelière, fort lié aux deux groupes précédents et qui craint pour l’image de l’Allemagne, l’ont condamné avec une rare vigueur. Dans ses vœux pour 2015, Merkel exhorte ses compatriotes à ne pas suivre les racistes et les haineux…

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  • Immigration : 17 Etats américains poursuivent Obama

    Lu dans Présent :

    "Le fédéralisme des États-Unis a toujours été l’un des piliers institutionnels du pays, sans cesse soumis à deux sortes de pressions antagonistes : l’une, partie de Washington, cherchant à rogner sournoisement la marge de manœuvre dont jouit légalement chaque État ; l’autre, issue des États fédérés, souhaitant protéger leur autonomie face aux pulsions expansionnistes du pouvoir fédéral. Les Pères fondateurs avaient prévu cet inévitable bras de fer. Et d’ailleurs, les présidents successifs ont tous eu, plus ou moins, les mêmes réflexes centralisateurs aux dépens des petites républiques que représentent les cinquante Amériques en miniature. Mais l’histoire de la rapacité washingtonienne nous apprend que c’est Barack Obama qui est allé le plus loin dans les attaques contre les principes fondamentaux du fédéralisme. Le 20 novembre dernier, il annonça qu’il allait – par simple décret – permettre à plus de cinq millions d’immigrants illégaux de devenir, à plus ou moins brève échéance, des citoyens à part entière.

    Cette décision présidentielle, qui a toutes les allures d’un véritable diktat puisqu’il marginalise complètement le Congrès, fit l’effet d’une bombe non seulement dans le monde politique, mais dans le pays tout entier. Chaque État se sentit humilié dans ses prérogatives et meurtri dans sa définition. De plus, toucher à un dossier aussi brûlant, c’était du même coup faire preuve d’arrogance et même de provocation.Dix-sept États décidèrent de poursuivre devant la justice l’État fédéral représenté par Obama. Une initiative peu commune qui montre bien le degré d’exaspération atteint par la mosaïque américaine. Dix-sept États – pour l’instant – dont le courroux s’exprime à travers cinq griefs condamnant le trop fameux décret : il viole la Constitution car il court-circuite les élus sur un problème crucial ; il va provoquer une nouvelle marée de clandestins le long de la frontière méridionale ; il augmentera dans chaque État les charges financières provoquées par la présence d’étrangers ; il détourne le pouvoir fédéral de sa véritable mission qui est de faire appliquer les lois existantes ; enfin, il pervertit l’esprit des institutions qui donnent au Congrès – et non au Président – la responsabilité des arsenaux législatifs.

    Parmi les dix-sept États plaignants, on trouve les deux Carolines, l’Alabama, la Louisiane et surtout le Texas. C’est lui qui a pris cette initiative judiciaire au nom de sa propre vulnérabilité face à l’invasion permanente du tiers-monde. Un Texas écœuré par l’inertie des pouvoirs publics de Washington et furieux de constater que le seul geste d’Obama, dans cette affaire d’immigration, est un geste non seulement contraire aux principes fondateurs, mais également contraire aux intérêts du pays. L’attorney general(ministre de la justice) du Texas, Greg Abbott, a donc été chargé de déposer la plainte commune devant une cour fédérale. Abbott semble être un personnage à suivre. Il est à ce poste depuis 2002, mais le 4 novembre dernier il se présenta à l’élection devant prolonger ou renouveler le pouvoir exécutif local. Abbott rafla une substantielle majorité de voix grâce à ses positions nationalo-droitistes et notamment à sa ferme défense de la vie. Voilà donc Abbott futur gouverneur du Texas. Il prendra ses fonctions le 20 janvier 2015. Et promet d’être, au cours des deux prochaines années, l’un des plus irréductibles adversaires d’Obama."

    Michel Janva

  • Face à la menace de l’État islamique, l’Occident n’a plus le choix

    Patrick Karam et Elie Haddad plaident pour une révision de la stratégie et des alliances de la coalition pour combattre Daech.

    Depuis un an, la Coordination Chrétiens d’Orient en danger n’a cessé d’alerter sur les risques de contagion de la situation en Orient.

    Avec l’enfoncement du Levant dans la barbarie, nous commençons à en subir les répercussions en Occident, à travers des phénomènes comme la radicalisation et la banalisation du discours communautaire et religieux ainsi que la stigmatisation en retour des musulmans. La spirale enclenchée menace nos valeurs et nos sociétés : endoctrinement et conversions massives de jeunes, départ par milliers vers les terres du djihad et risques pour la sécurité nationale. Tant que les sanctuaires extrémistes ne seront pas détruits, les actes de violence sur nos sols iront en s’amplifiant.

    Nos pays ont toujours un temps de retard et commettent des erreurs dont profitent nos ennemis, comme l’illustre l’épisode de la chute de Mossoul. Pour affaiblir le premier ministre chiite irakien al-Maliki, proche de Damas et de Téhéran, qui marginalise les sunnites, l’Occident lui refusa un appui aérien. La catastrophe stratégique et humanitaire qui s’ensuivit érigea Daech de simple pion régional en acteur mondial se jouant des grandes puissances, avec un territoire agrandi, un effectif de 30 000 combattants, multiplié par trois en quelques mois, dont de nombreux Occidentaux formés au pire, équipé avec du matériel militaire sophistiqué récupéré sur l’armée irakienne en déroute, des moyens financiers conséquents et un trésor de guerre dépassant désormais 3 milliards de dollars. La politique d’isolement de Damas pour ne pas renforcer le régime dictatorial de Bachar el-Assad, la mise au ban de l’Iran du fait des contentieux passés et de la question du nucléaire, la mise à l’écart de l’Égypte, en raison des critiques liées à la prise de pouvoir et aux méthodes musclées contre les Frères musulmans, le double jeu de la Turquie avec les mouvements terroristes, la non-prise en compte des risques pour le Liban et la Jordanie… tout cela conduit à l’impasse stratégique dont tirent profit les extrémistes et dont sont victimes les minorités notamment chrétiennes qui résident depuis deux millénaires dans la région. [....]

    La suite sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Face-a-la-menace-de-l-Etat

  • PEGIDA : appel à mobilisation du 5 janvier

    Pegida («Patriotische Europäer gegen die Islamisierung desAbendlandes»)(Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident) désigne un mouvement contre l’immigration musulmane en Allemagne. Depuis le mois d’octobre 2014, ils manifestent chaque lundi à Dresde.

    Les manifestants protestent contre la politique d’asile du gouvernement, dénoncent « l’islam radical » et refusent « l’islamisation de l’Allemagne ».

    Des demandes ont été formulées sur la politique d’immigration, la «tolérance zéro» contre les groupes religieux radicaux et les immigrés délinquants. Dans les discours , ont été demandé et exprimé la prévention contre «l’islamisation de l’Occident», le désir de «préservation et de protection de l’identité allemande».

    Source

    http://www.fdesouche.com/549489-pegida-appel-mobilisation-5-janvier-2015

  • Les « chances pour la France » se sont encore bien amusées le 31 décembre

    Le ministère de l’Intérieur est fier de vous annoncer les chiffres de la nuit dernière :

    940 voitures ont été incendiées sur le territoire français contre 1067 l’an dernier, ce qui représente une baisse de 12 %.

    Par ailleurs, 308 interpellations ont eu lieu contre 322 l’an dernier pour 251 gardes à vue contre 221 l’an passé.

    « Il n’y a pas eu d’incident majeur (sic), note Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, interrogé sur BFMTV. Il y a des foyers éparpillés. Les incendies ont notamment eu lieu dans l’Est, le Bas-Rhin. En région parisienne, la Seine-Saint-Denis a été particulièrement touchée ».

    La baisse de 12% est probablement le résultat de la politique intransigeante et efficace que mène l’État contre les colons extra-européens.

    http://www.contre-info.com/

  • Dix ans après la France, l’Italie vit sa crise des banlieues, mais cela n'a rien à voir

    «Droit au logement, droit au travail, nous ne les avons pas, ils ne les auront pas.» 

    C’est le nouveau slogan scandé en Italie du Nord au Sud, de la périphérie de Naples à Bergame, en passant par Bologne et bien d’autres villes encore. Mais c’est dans une paisible banlieue romaine que tout a commencé, à Tor Sapienza, avec, début octobre, une première manifestation regroupant 200 personnes protestant contre l'ouverture d'un centre d'accueil pour immigrés. Le 15 novembre, ce sont près de 5.000 personnes qui protestaient dans le centre de Rome pour demander un plus grand contrôle de l'immigration et plus de sécurité.

    Antonio Castronovi habite Tor Sapienza. Lorsque, en novembre, il observe ses voisins manifester avec violence contre la présence d’un centre pour réfugiés, il est frappé. Non pas par les insultes racistes – «sales nègres on va vous brûler» –, ni par les menaces de mort adressées aux réfugiés politiques barricadés dans le centre d’accueil. Ce qui a choqué l’auteur de Le periferie nella città metropolitana («Les banlieues dans la ville métropolitaine»), c’est l’expression désespérée d’un besoin de revanche sociale :

    «On reproche à ces immigrés leur position de privilégiés.» 

    Ce sentiment d’infériorité par rapport au dernier arrivé est partagé par les riverains des banlieues les plus dégradées de la ville. Comprendre comment cette ancienne bourgade communiste s’est transformée en théâtre de violentes protestations virant au racisme, et en terrain d’infiltration du mouvement d’extrême droite Casapound, c’est mettre un doigt sur la fragmentation géographique et sociale des banlieues. Si, dix ans après la France, l’Italie s’apprête à vivre sa crise des banlieues, les manifestations et les causes du malaise sont loin d'être similaires. Difficile à croire quand on entend les propos racistes lancés à l’encontre des immigrés, ce quartier périphérique de l’est de Rome a pourtant été créé par un militant antifasciste dans les années 1920: le cheminot Michele Testa.

    Dans les années 1960, des usines comme Peroni, Litograf ou Fiorucci s’installent dans le village. «Tor Sapienza devient alors une zone ouvrière, de gauche, plutôt paisible, jusqu’à la fermeture de certaines usines, évènement qui crée un premier malaise», explique Adriana Goni Mazzitelli.

    Une explosion complexe 

    Dans les années 1970, dans le cadre d’une vaste action de lutte contre la pauvreté à Rome, Tor Sapienza s’agrandit avec la construction de case popolari (HLM) de grands immeubles où sont logées des personnes qui étaient à la rue. Le docteur en anthropologie culturelle poursuit:  

    «Du jour au lendemain, plusieurs milliers de personnes sans travail s’installent dans ces immeubles, censés abriter également des magasins, magasins qui ne verront jamais le jour.» 

    La première fracture est née : les anciens habitants de Tor Sapienza ne voient pas de bon œil les nouveaux venus installés dans la partie haute du quartier, le quartier Morandi, qui est celui qui se révolte aujourd’hui.

    Car, si ce sont les habitants du quartier historique qui commencent à manifester pacifiquement, les nouveaux venus d’antan prennent vite le relais. L'anthropologue explique:

    «Ils vivent dans des conditions désastreuses, et les mouvements d’extrême droite comme Casapound et Forza Nuova sont venus souffler sur les braises. Il s’agit d’une explosion complexe, mais on peut comprendre la rage de ces habitants, qui se révoltent contre une situation hors de contrôle, plus que contre les immigrés.» 

    Et c’est bien la première différence avec les émeutes des banlieues françaises en 2005: si les habitants des banlieues faisaient front commun contre l’Etat, la périphérie italienne est sociologiquement divisée.

    Le risque de diffusion 

    Comme Tor Sapienza, nombre de banlieues ont connu un bouleversement de leur composition sociale dans les années 1970 avec la construction des HLM. Antonio Castronovi raconte:

    «L’installation d’une population pauvre dans ces immeubles s’est faite hâtivement, et ces case popolari n’ont depuis jamais subi d’intervention. Aujourd’hui, elles s’effondrent. Au malaise social, renforcé par la crise, s’ajoute le malaise lié au logement, et les anciens exclus se révoltent.» 

    C’est pourquoi, si personne ne semble vraiment s’étonner de ce qui s’est passé à Tor Sapienza, tout le monde s’accorde pour mettre en garde contre une situation qui peut exploser ailleurs: «ailleurs en Italie, notamment au centre-sud mais aussi à Turin ou Milan, et puis évidemment dans les autres banlieues de la capitale», estime l’urbaniste Paolo Berdini. Pour lui, les banlieues italiennes ont connu une croissance trop importante, «bien plus qu’en France: dans la périphérie romaine, des quartiers ne bénéficient même plus de transports les reliant au centre-ville!».

    La comparaison avec la France est dans toutes les têtes: les épisodes de violence à Tor Sapienza évoquent les émeutes de Clichy-sous-Bois en 2005, notamment dans la crainte d’une diffusion de la crise. Mais les raisons sous-jacentes à ces manifestations divergent. Mafia, rapport à l’immigration, gestion politique: c’est un mal-être tout italien que connaissent les banlieues du bel paese.

    Sur le banc des accusés, on trouve tout d’abord le «modèle Rome», mis en place par l’ancien maire Walter Veltroni dans les années 2000.

    «C’était un incroyable artifice publicitaire qui vantait l’efficacité de la politique de la capitale par rapport au reste de l’Italie, étant donné que le PIB de Rome à l’époque affichait une croissance vertigineuse.» 

    Dans ce sillage, un nouveau plan d’aménagement censé relancer les investissements privés est approuvé. Paolo Berdini, qui a collaboré à l’ouvrage Rome Moderne, déplore:

    «La ville a trop grandi, les périphéries se sont dilatées et aujourd’hui il n’y a même plus l’argent pour les transports en commun, surtout pour une banlieue qui est de plus en plus éloignée.» 

    L'anthropologue Federico Bonadonna n’a pas de mots beaucoup plus tendres pour le modèle Rome, et critique la politique d’accueil inconditionné de l’ancien maire Veltroni:

    «Entre 2001 et 2006, près de 10.000 personnes sont évacuées des bidonvilles et placées dans des centres d’accueil ouverts à l’occasion, comme les onéreux “villages de solidarité” à destination des Roms, qui entre 2004 et 2008 ont coûté près de 15 millions d’euros l’année.» 

    L’enquête qui a abouti, début décembre, au démantèlement d’un vaste réseaux mafieux à Rome, conforte ces critiques.

    Système mafieux 

    Un système de corruption aurait permis de fausser des appels d'offres et de bénéficier de fonds publics destinés entre autres à des centres d'accueil pour réfugiés. Luca Odevaine, ancien chef de cabinet adjoint de Walter Veltroni et qui se chargeait de la création des centres d’accueil, a été arrêté pour association mafieuse. C’est à travers lui que la mafia romaine a fait de l’immigration une mine d’or. Luca Odevaine aurait reçu 5.000 euros par mois pour les services rendus, en particulier à l’entrepreneur Salvatore Buzzi, à la tête d’un empire qui vivait sur le business des Roms et de l’immigration, et qui a affirmé que les immigrés «sont plus rémunérateurs que la drogue». 

    L’argent était donc détourné, et les structures d’accueil «ont été installées dans des banlieues romaines déjà en voie d’effondrement. Roms et immigrés deviennent ainsi les boucs émissaires des habitants de ces quartiers, dans une Italie qui vit une mutation sociologique importante», pointe Federico Bonadonna.

    Si la confrontation entre les habitants historiques des banlieues et les immigrés se passe mal, c’est aussi qu’il s’agit d’un phénomène récent. N’ayant pas eu d'histoire coloniale longue, le pays n’a été confronté aux étrangers qu’au début des années 1990 – si l'on exclut la présence des Erithréens dès les années 1940. «Vingt-cinq années, ce n’est pas beaucoup pour changer une culture peu habituée à se confronter à autrui», estime Federico Bonadonna, qui milite pour la mise en place d’un modèle d’intégration positif, tout en ayant le courage d’intervenir avec fermeté dans les contextes criminels pour les éradiquer. 

    «En Italie l’immigration a pendant longtemps été perçue comme un phénomène passager, les nouveaux venus occupaient donc au départ des zones centrales, les quartiers près des gares», précise Adriana Goni Mazzitelli. Ce n’est que maintenant qu’ils s’installent là où vit la classe moyenne inférieure italienne. 

    Apaiser le malaise des banlieues italiennes est alors un vaste chantier: du logement à l’intégration des immigrés en passant par le développement des transports, les banlieues nécessitent d’une stratégie politique et sociale à grande échelle. 

    Mais on doute que les investissements arrivent vite, dans une ville toujours empêtrée dans les scandales mafieux: il ne se passe pas un jour dans la capitale italienne sans qu’une nouvelle information vienne confirmer l’ampleur du réseau criminel romain. 

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/12/dix-ans-apres-la-france-litalie-vit-sa.html

  • Max Gallo "souvent d’accord" avec Eric Zemmour

    Dans l’émission « L’Invité d’Audrey Crespo-Mara », diffusé sur LCI le 24 décembre : Hommage appuyé, bien qu’inattendu, de l’historien et ancien ministre de Mitterrand, Max Gallo, à Eric Zemmour :

     

    « Je suis assez souvent d’accord avec lui et, dans son livre, il y a beaucoup de points qui me paraissent très intéressants : les thèmes de souveraineté, d’indépendance, les questions liées à l’immigration. Zemmour a un mérite, c’est de mettre le doigt sur les questions qui fâchent et il le fait avec la sincérité d’un patriote républicain et, de ce point de vue là, je le soutiens ! ».

    (texte paru dans "Minute")

    Même s’il n’est pas républicain, un patriote est toujours à soutenir.

    La partie concernant Zemmour commence au bout d’1 minute 40.

  • Front National de Libération

    C’est un bon nom pour le grand mouvement dont la France et l’Europe ont un besoin urgent, en vue du renversement de la colonisation en cours.

    Front National de Libération, FNL, c’est un bon nom pour le grand mouvement dont la France et l’Europe ont un besoin urgent, en vue du renversement de la colonisation en cours, avant qu’il soit tout à fait trop tard. On ne pourra pas nous accuser d’hostilité essentialiste à l’égard des Algériens : nous prendrons pour modèle leur propre force de libération, non sans lui conférer, j’espère, plus de douceur.

    Un pareil nom ferait également référence au Front national, bien sûr. Il ne s’agirait pas de le gêner si peu que ce soit : plutôt de lui rappeler l’ordre des urgences.

    Une troisième allusion serait au Front national primitif, celui de la Résistance. On a longtemps eu scrupule à suggérer des similitudes entre la situation actuelle et la période de l’Occupation ; on pensait grossir le trait en parlant de collaboration et de collaborateurs, et l’on n’arrivait pas à croire tout à fait que le gouvernement voulût vraiment changer de peuple et de civilisation. Pourtant, si n’était pas suffisant l’invraisemblable régime de deux poids deux mesures qu’applique la Justice contre le peuple indigène, on dispose à présent de déclarations et de photographies très explicites de MM. Cazeneuve, Valls ou Hollande lui-même pour signifier clairement où vont leurs préférences.

    Lire la suite