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immigration - Page 1397

  • Payer ses impôts est un devoir glorieux !

    Il est glorieux de payer près de 2 milliards pour faire bénéficier de notre système carcéral une population pénale à 70 % d’origine étrangère.

    « Payer ses impôts est un devoir glorieux ». La formule est du regretté président Mao-Tsé-toung. Et c’est vrai !

    Oui, il est glorieux de payer des impôts pour effacer les dettes (4 millions) du journal L’Humanité. Et apporter 2 milliards de subventions (directes et indirectes) à la presse écrite car il faut bien aider les miséreux à se faire entendre : Le Point (Pinault propriétaire), Les Échos (Arnault), Le Monde (la banque Lazard et Pierre Bergé), Libération (Rothschild), la PQR (les banques mutualistes et le Crédit agricole).

    Oui, il est glorieux de payer des impôts pour subventionner à hauteur d’un milliard des syndicats de moins en représentatifs, et de plus en plus inutiles, sinon nuisibles.

    Oui, il est glorieux de subventionner (État et collectivités territoriales) à hauteur de près d’un milliard des associations politiquement correctes : SOS Racisme, France terre d’asile, la LICRA, le CRAN, la LGBT et tant d’autres qui le valent bien ; et ils en ont bien besoin pour nous formater et nous censurer.

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  • Résistance dans les rues de Paris ce Dimanche 8 décembre.

    La France c’est Noël, la France c’est Pâques, pas de jours fériés pour l’Aid ou Kippour

    Vous êtes d’accord avec ce slogan ? Alors venez nous rejoindre dimanche 8 décembre à 14 h place Denfert-Rochereau.
    N’oubliez pas les drapeaux français. Résistance républicaine en proposera à la vente, à 6 euros pour le drapeau français et 10 euros celui avec le logo de Résistance républicaine.

    8 decembre-Paris

  • Et si nous faisions l’Union sacrée contre le racisme anti-blanc ?

    Nos gouvernants veulent voir disparaître notre histoire, chassée des manuels scolaires, remplacée par celle des empires africains.

     
     

    Nous avons touché le fond de la haine anti-Français, de la haine anti-blanc, la semaine dernière quand un certain Joyce, se disant surveillant en école primaire, a tweeté sa jubilation parce que, systématiquement, il punit les petits « babtous » (toubab, en verlan, comprendre « tout blanc », mot originaire d’Afrique de l’Ouest).

    Résistance républicaine n’aura les 5 ans requis pour porter plainte au tribunal contre le racisme qu’en 2015 : nous avons donc signalé la chose au procureur de la République.

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  • Feu vert pour la libre circulation des turcs en Europe

     

    Communiqué de Bruno Gollnisch
    Député au Parlement européen
    Membre du Bureau politique du Front National

    L’Union européenne vient de conclure un accord avec la Turquie pour la facilitation d’obtention des visas qui doit être signé à Ankara le 16 décembre prochain. Certes, cet accord s’accompagne d’un accord dit « de réadmission » visant à obliger la Turquie à accepter sur son territoire les clandestins qui y auraient transité avant d’entrer sur le territoire de l’UE. Certes également, il est prévu une période d’observation de trois ans sur l’application du second accord, avant d’exempter totalement de visas les citoyens turcs désirant faire de courts séjours en Europe. Certes, l’Union européenne a aussi conclu ce type d’accords avec d’autres pays, l’Albanie, la Bosnie, des républiques d’Asie centrale… dont on sait que les ressortissants ne voyagent que pour le tourisme, les études ou les affaires.

    Mais justement. C’est l’occasion de faire savoir aux citoyens français que le gouvernement ne décide plus vraiment de qui a le droit d’entrer en France. C’est Bruxelles qui négocie ce type d’accords. Les ministres des États membres, réunis au Conseil, doivent les approuver, mais à la majorité qualifiée. Non seulement il n’y a pas de droit de veto, mais n’importe quel Ministre peut faire l’affaire pour signer. Le dernier accord de ce type en date, avec l’Azerbaïdjan, a été approuvé lors d’un Conseil « Jeunesse, Culture et Sports ». En présence de Mmes Filippetti et Fourneyron, et M. Peillon, mais sans M. Valls ! Belle manière de noyer le poisson en même temps que l’information ! Bien sûr, les parlements nationaux ne sont pas consultés : seul le Parlement européen l’est.

    Voilà l’Union européenne ! Des fonctionnaires qui négocient, des ministres qui décident de dossiers qui ne sont pas de leur compétence, et des parlements nationaux réduits au silence !

    Le Front National réaffirme le droit de chaque État à décider souverainement de qui a le droit d’entrer et séjourner sur son territoire, à quelles conditions et pour quelle durée. Ces domaines sont trop sérieux pour les laisser aux eurocrates !

    http://www.gollnisch.com/2013/12/05/feu-vert-pour-la-libre-circulation-des-turcs-en-europe/

  • Antiracisme identitaire versus antiracisme égalitaire

    XXIXe Université du Club de l’Horloge
    Voici le résumé d’un texte fort : l’intervention de Jean Violette sur antiracisme et immigration à l’université du Club de l’Horloge des 23 et 24 novembre 2013, consacrée au « Cosmopolitisme, idéologie dominante mondiale ». Le texte s’ouvre par l’étude pertinente de l’opposition entre antiracisme identitaire (qui respecte la diversité des peuples) et antiracisme égalitaire (qui veut imposer le magma mondial par la coercition). Nos lecteurs trouveront en PDF l’intégralité de la conférence de Jean Violette, en cliquant en bas de cette présentation.
    Polémia
    Antiracisme/immigration
    Il est impossible de dissocier ces concepts et les réalités qu’ils recouvrent :
    -Pour l’oligarchie le problème n’est pas l’immigration mais le « racisme » des autochtones. Si l’on supprimait le racisme par une répression et une éducation appropriée, alors l’immigration deviendrait une vraie chance pour tous.
    -Le discours antiraciste a donc pour fonction d’inverser les rapports de causalité en nous faisant croire que ce serait le racisme prétendu des autochtones qui provoquerait les difficultés de l’immigration. Mais comme le dit très bien Pierre-André Taguieff dans son Dictionnaire historique et critique du racisme (PUF 2013), « le racisme n’explique rien ; il est plutôt à expliquer ».
    -En fait c’est l’immigration, c’est-à-dire « le grand remplacement » des peuples européens programmé par l’oligarchie, qui provoque les phénomènes que l’on veut diaboliser sous l’accusation de « racisme ».
    Une idéologie de combat
    L’accusation de « racisme »  ne relève pas de la morale mais d’une idéologie de combat, une idéologie de combat qui sert à empêcher tout débat et toute remise en cause de l’immigration et à diaboliser le droit des Européens à rester eux-mêmes. Il faut donc savoir de quoi l’antiracisme est le nom aujourd’hui : de l’immigrationnisme et du « grand remplacement ».
    La mise en cause de l’idéologie antiraciste officielle ne signifie pas, bien entendu, que l’on se prononce en faveur du racisme car il y a deux sortes d’antiracisme :
    -un antiracisme différentialiste ou identitaire : mais il est censuré par le Système ;
    -un antiracisme égalitaire : c’est malheureusement ce dernier qui est imposé aujourd’hui en France par le Système, car il est une composante essentielle du projet cosmopolite.
    Antiracisme identitaire et antiracisme égalitaire : deux formes d’antiracisme incompatibles
    -L’antiracisme identitaire se fonde sur l’existence des différences humaines et la diversité des civilisations. Il considère qu’il convient de respecter et de préserver cette diversité, comme une richesse. Il se prononce pour la préservation de toutes les identités, y compris la nôtre. Cet antiracisme croit que chaque civilisation possède son équilibre et sa dynamique propre. Il se prononce pour un monde multipolaire et se méfie de toute tentative d’instaurer un gouvernement mondial.
    -L’antiracisme égalitaire, au contraire, ne reconnaît pas la diversité humaine et nie, bien sûr, l’existence des races. Il considère que tous les peuples et toutes les civilisations sont identiques et donc appelés à un même développement historique. Il affirme que l’avenir de l’humanité réside dans le métissage, les migrations et la disparition des nations.
    L’antiracisme identitaire se fonde sur la nature humaine. L’antiracisme égalitaire la récuse et continue de se fonder sur l’anthropologie fantaisiste du XVIIIe siècle.
    On rappellera à cet égard la déclaration significative de Pascal Lamy, directeur général de l’OMC, qui affirmait à propos de l’Union européenne que « l’intégration politique implique un changement de perspective anthropologique et l’établissement d’un cadre dans lequel les cousins deviennent des frères et les voisins deviennent cousins » (Forum économique de Bruxelles le 19 juin 2013). « Changement de perspective anthropologique » : ce qui revient à revendiquer une posture antinaturelle. Changeons la vie !  Une posture prétentieuse propre à tous les cosmopolites et à tous les égalitaristes.
    Ces deux formes d’antiracisme sont irréductibles. L’antiracisme différentialiste respecte les identités. L’antiracisme égalitaire est une idéologie de combat contre les identités.
    -L’antiracisme différentialiste est en phase avec le XXIe siècle : il tire les conséquences d’un monde divers où les Européens, de plus en plus minoritaires, ne peuvent plus prétendre incarner le « one best way » de l’humanité et encore moins l’imposer.
    -L’antiracisme égalitaire est un résidu des lubies du XIXe siècle et un ethnocentrisme camouflé. L’antiracisme égalitaire n’est qu’une nouvelle version de la prétention occidentale – précisément anglo-saxonne –  à incarner le stade suprême du développement humain.
    Il s’inspire d’ailleurs en tout des pratiques américaines (discrimination positive, politique de quotas, mixité scolaire imposée [busing], politiquement correct, enseignement antiraciste obligatoire, judiciarisation des rapports sociaux, harcèlement de la part des représentants attitrés des « minorités », mise en place d’une logique de prohibition pudibonde, théorie du genre, etc.). Les antiracistes égalitaires se fondent aussi sur une vision idéalisée de l’Amérique, celle du melting-pot, qui, comme le montre pourtant Samuel Huntington dans son livre Qui sommes-nous ? (Simon & Schuster, 2005) en réalité ne fonctionne plus : l’Amérique est devenue une juxtaposition de communautés où l’élément wasp fondateur de l’identité américaine décline.
    L’opposition entre antiracisme égalitaire et antiracisme identitaire est donc centrale et frontale. Elle reflète la grande querelle de notre temps : l’opposition – de moins en moins pacifique – entre ceux qui entendent soumettre le monde à leur idéologie et à leurs intérêts via la superpuissance américaine – dont le cosmopolitisme est le nom – et tous ceux qui refusent ce diktat. Cette opposition est métapolitique, culturelle, sociétale, politique, économique, et militaire.
    -L’antiracisme identitaire reste une valeur ayant un contenu universel : le respect de l’identité, de la culture et de la souveraineté de chaque peuple.
    -L’antiracisme égalitaire n’est pas une valeur mais une idéologie, c’est-à-dire un discours à finalité politique. C’est l’idéologie de ceux qui veulent soumettre le monde à leur diktat et à leurs intérêts.
    Cet antiracisme égalitaire s’articule principalement autour de différents mots d’ordre qui sont aussi des tabous de l’idéologie dominante :
    -l’inexistence des races et des différences humaines ;
    -la lutte contre les discriminations ;
    -la lutte contre l’exclusion ;
    -la suprématie des droits de l’homme sur la citoyenneté et la nationalité ;
    -la défense des droits des immigrés ;
    -l’assimilation  au racisme du nationalisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie ;
    -la dénonciation des « phobies »  (ex. : islamophobie) ;
    -la promotion du métissage (mélange) comme impératif sociétal catégorique ;
    -la promotion de la société multiculturelle ;
    -le racisme anti-blanc n’existe pas : seuls les Européens et les Français en particulier sont racistes.
    Ce nouveau décalogue sert de moyen d’intimidation contre ceux que l’on veut diaboliser et de justification pour déconstruire l’identité.
    L’auteur de ces lignes apporte ensuite la démonstration que :
    -L’antiracisme égalitaire est un antihumanisme et l’arme idéologique du néo-capitalisme mondialisé ; qu’il véhicule un individualisme radical qui se nomme idéologie des droits de l’homme ;
    -La déconstruction de l’identité par l’idéologie antiraciste égalitaire repose sur deux mécanismes principaux : l’affirmation des droits absolus de l’individu ; le concept de discrimination ;
    -La cible de l’antiracisme égalitaire n’est pas le racisme mais l’identité des hommes en général et des Européens en particulier ;
    -La mise en scène du prétendu racisme vise à délégitimer le droit des Européens à vouloir rester eux-mêmes ;
    -L’antiracisme égalitaire n’est ni une valeur ni une morale, ce n’est pas sa fonction. La fonction de l’antiracisme égalitaire est de bâtir un ordre moral répressif ;
    -Les antiracistes égalitaires sont des idiots utiles ou des cyniques calculateurs, au service d’intérêts sordides ;
    -Malgré la répression, l’antiracisme égalitaire implose sous le poids des réalités et la révolte des autochtones.
    Jean Violette, 23/11/2013
    L’intégralité de la communication de Jean Violette en PDF : cliquer ICI
    http://www.polemia.com/antiracisme-identitaire-versus-antiracisme-egalitaire/

  • De la pommade aux immigrés : au Sénat également, le PS met le paquet

    PARIS (NOVOpress) - Aucune occasion n’étant trop belle pour flatter leurs électeurs Français de papier, les socialistes n’en perdent pas une. Après le gag de la mutualité (les politiques), après la foire du Théâtre du Rond-Point (les artistes subventionnés), c’est au tour du Sénat d’être le lieu d’un nouveau sketch, mais sous un verni pseudo scientifique cette fois.

    Ainsi, le Sénat a accueilli le 1er décembre dernier, une “rencontre” sur le thème “France/Maghreb”, sous le haut patronage du président du Sénat le socialiste Jean-Pierre Bel, en vue de mettre en avant les apports de l’immigration afro-maghrébine en France.

    Mis à part deux noms solides venus se commettre dans une foire étonnante (François Clément, arabisant et historien à l’Université de Nantes, spécialiste de l’Occident musulman médiéval ; et Pascal Boniface, directeur et fondateur de l’Institut de relations internationales et stratégiques), la liste des participants offre le spectacle étonnant du ban et de l’arrière-ban des responsables politiques et associatifs mués en historiens improvisés, et de professeurs d’Université très engagés à gauche.

    Selon l’adage bien connu, “qui contrôle le passé contrôle l’avenir”, le Parti socialiste démultiplie les efforts consistant à réécrire l’Histoire de France sous un jour favorable à l’idéologie immigrationniste. Les Français sont-ils prêts à se laisser confisquer leur mémoire ?

    http://fr.novopress.info/

  • « L'identité malheureuse » de Alain Finkielkraut

    « Alain Finkielkraut prononce avant tout avec ce livre un vibrant et bienvenu plaidoyer en faveur de l’identité nationale »
    La sortie du dernier livre de l’auteur de « La Défaite de la pensée » a donné lieu dans une certaine presse à un déluge de commentaires absolument délirants ! Dans « Le Monde », Jean Birnbaum estime ainsi qu’Alain Finkielkraut « ne s’appartient plus lui-même », Jean-Marie Durand des « Inrocks » dénonce sa « mélancolie revêche », son « humeur maladive », Frédéric Martel dans « Slate  »  parle de « la faillite d’une grande intelligence », d’un « esprit devenu malade » et qu’il faut « combattre », enfin, pour Aude Lancelin de « Marianne » il n’est qu’ « un agité de l’identité ». Finkielkraut serait donc un aliéné, un malade qu’il faut enfermer, sinon abattre ! Ces propos totalitaires de plumitifs soi-disant libertaires suffiraient à justifier l’achat de « L’identité malheureuse », mais, au-delà de la réaction à de telles infamies, il importe de lire et de faire lire cet essai car son contenu est essentiel. (DM)
    La notion d’identité, réponse romantique à la notion d’égalité
    Avant de traiter le thème de l’identité stricto sensu, Finkielkraut aborde notamment la question de la « mixité française » en évoquant la question du port du voile ou de la burqa dont il approuve l’interdiction, au nom, certes, de la laïcité, mais surtout de la défense « d’un mode d’être, d’une forme de vie, d’un type de sociabilité », c’est-à-dire d’une « identité commune ». C’est à partir de ce concept qu’il s’attache au sujet principal de son livre (l’identité française), dans un long chapitre intitulé « Le vertige de la désidentification ».
    Il rappelle d’abord que c’est le romantisme qui a introduit la notion d’identité comme réponse à la notion d’égalité conçue par la philosophie des Lumières et mise en pratique par la Révolution. A la suite d’Edmond Burke, auteur de Réflexions sur la Révolution de France, les penseurs politiques du romantisme souligneront l’importance de « l’appartenance, de la fidélité, de la filialité, de l’inscription dans une communauté singulière ». Plus tard, Maurice Barrès écrira que « l’individu s’abîme pour se retrouver dans la famille, la race, la nation, et proclamera sa volonté de défendre avant tout son « cimetière », c’est-à-dire « la suite de [ses]descendants » qui ne font « qu’un seul et même être ».
    Contre « l’oikophobie », la détestation de son propre pays
    Depuis, certains intellectuels s’efforcent de déconstruire tout ce qui touche à l’identité nationale. A la prétendue xénophobie des Français, ils opposent « l’oikophobie », (oikos signifie « maison »), c’est-à-dire la détestation de son propre pays. Pour les « oikophobes », l’immigration de peuplement est une chance pour la France, et les étrangers doivent nous apprendre « au moins à devenir étrangers à nous-mêmes, à nous projeter hors de nous-mêmes, assez pour ne plus être captifs de cette longue histoire occidentale et blanche qui s’achève » (Alain Badiou).
    Commentant l’abandon du débat sur l’identité nationale et la dissolution de la Maison de l’Histoire de France, Finkielkraut  écrit : « La France n’occupe plus le tableau. […] Elle n’est plus un singulier collectif, le substrat d’une aventure ou d’un destin, mais un réceptacle d’histoires multiples ». Le dessein des « oikophobes » est de « neutraliser l’identité domestique, cette chimère assassine, au profit des identités diasporiques et identitaires ». Désormais, poursuit-il, « l’origine n’a droit de cité qu’à condition d’être exotique » et « notre identité n’est faite que de diversité ». Dans le même temps, alors que s’exerce une véritable dynamique « d’effacement des frontières et de nivellement des différences », le Système gère la désintégration nationale, phase ultime avant la mort de l’identité française.
    S’il dénonce avec virulence et pertinence les ravages de la société multiculturelle (on regrette cependant qu’il passe sous silence les méfaits de la mondialisation), Alain Finkielkraut prononce avant tout avec ce livre un vibrant et bienvenu plaidoyer en faveur de l’identité nationale. On ne peut que s’en réjouir !
    Didier Marc, 28/11/2013
     Alain Finkielkraut, L‘identité malheureuse, Stock, octobre 2013, 240 p.
    http://www.polemia.com/lidentite-malheureuse-de-alain-finkielkraut/

  • Des immigrants de deuxième génération « laïques et parfaitement intégrées »

    ... habitant la France, l'Allemagne, la Suède et la Belgique, sont partis en Syrie combattre aux côtés des rebelles.

    Qu'est-ce que cela aurait été si ces individus n'avaient pas été intégrés à notre société laïque.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/des-immigrants-de-deuxi%C3%A8me-g%C3%A9n%C3%A9ration-la%C3%AFques-et-parfaitement-int%C3%A9gr%C3%A9es-.html

  • Immigration : "Nous sommes à l’heure d’une barbarie qui ne dit pas son nom"

    Malika Sorel-Sutter a été membre du collège du Haut Conseil à l’intégration (HCI) et de sa mission « Laïcité ». Elle a publié deux ouvrages remarqués sur l’immigration et l’intégration. Elle répond à La Nef :

    "Pour quelles raisons l’intégration culturelle a-t-elle échoué ?

    Pour de nombreuses raisons. Je vais en citer quelques-unes. Les Français l’ignorent, mais sur le flux transalpin de 1870-1940, seul un Italien sur trois s’est finalement intégré, alors même que les Italiens sont très proches des Français en raison des nombreuses pages d’histoire qu’ils partagent. La religion participe aussi de la culture. Elle a largement façonné les mentalités au long des siècles. Il en va de même pour l’héritage grec, romain, la Renaissance, les Lumières, les révolutions populaires ; toutes ces pages ont nourri les peuples européens, en ont fait ce qu’ils sont devenus. Toute distance culturelle se traduit par une différence de systèmes de principes et de valeurs qui sous-tendent les identités. Plus la distance culturelle est conséquente, plus le processus d’intégration sera difficile. Il était irresponsable de laisser croire que des extra-européens pourraient mieux s’intégrer que des Italiens. Les élites ont menti sur ce point, mais elles ont de surcroît créé les conditions qui ont rendu l’intégration quasi impossible : importance des flux migratoires qui ont abouti à la reconstitution des sociétés d’origine sur la terre d’accueil ; évolution des programmes scolaires pour les adapter à l’arrivée massive d’élèves de cultures non européennes quand il eût fallu, au contraire, intensifier la transmission de la langue française, des principes et valeurs, de l’histoire ; adoption d’une posture morale de repentance et de culpabilisation qui a enlaidi, aux yeux des migrants et de leurs enfants, l’image de la France. Peut-on s’intégrer à une France affublée des pires tares ? Non.

    En quoi le fait que l’immigration actuelle soit majoritairement musulmane change-t-il le problème ?

    Comme je l’ai évoqué précédemment, la distance culturelle est centrale. Si l’immigration de masse avait été d’origine indienne, l’intégration aurait été tout aussi ardue. Les Indiens sont très éloignés des Français ; cela s’observe aussi bien au travers du statut des femmes dans les familles que dans le cloisonnement entre leurs différentes couches sociales. L’intégration des musulmans est un défi difficile à relever parce que les musulmans sont issus de peuples qui ne partagent guère d’héritage culturel avec les Français de souche européenne. Quant aux pages d’histoire commune, elles ont souvent été conflictuelles et n’ont pas été surmontées. La distance culturelle se traduit au quotidien par une conception différente des principes de liberté, d’égalité et de fraternité. Quant à la laïcité, elle n’est pas un principe organisateur des sociétés sources de l’immigration, sauf pour la Turquie il fut un temps. Au HCI, nous avons été alertés par l’inquiétude des acteurs de terrain suscitée par la poussée de revendications, que ce soit dans les entreprises, les hôpitaux ou les universités. La citoyenneté partagée aura du mal à perdurer en l’absence d’une communauté de principes et de valeurs. Le propos n’est pas de hiérarchiser entre les systèmes de principes et de valeurs, mais seulement de comprendre que l’intégration ne peut être obtenue sans l’adhésion des concernés. [...]

    Comment expliquez-vous que l’on ne fasse rien pour relancer notre démographie déclinante ?

    Une part importante de nos élites (politiques, médias, intellectuels, monde des affaires…) agit, et ses actes le démontrent, comme si l’être humain se réduisait à sa part matérielle – son enveloppe charnelle. Lorsqu’un migrant se déplace, nos élites ne voient ni l’esprit, ni l’âme, seulement un corps, et les corps sont perçus comme interchangeables. C’est la raison pour laquelle le déclin démographique est le cadet de leur souci. Pour elles, il suffit d’importer des migrants et le problème de la natalité européenne est réglé. Je m’en suis rendu compte dans des réunions auxquelles j’ai pu assister, y compris en présence de responsables d’instances politiques européennes. Malgré les apparences, notre époque a tourné le dos aux Lumières et à leur humanisme. Nous sommes à l’heure d’une barbarie qui ne dit pas son nom, qui ne se voit pas car elle n’est pas sanguinaire, qui réduit l’homme à l’état d’objet dénué de sensibilité, et vierge de toute l’histoire qui l’a précédé et dont il peut être l’héritier.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mélenchon ou la fable du fiancé éconduit

    Jean-Luc Mélenchon voulait faire mieux [le 1er décembre 2013] que les « bonnets rouges  » à Carhaix : 100.000 manifestants, a-t-il compté ; 7.000, lui a répondu la police.

    La «  marche pour une révolution fiscale  » de Jean-Luc Mélenchon a atteint hier le record… de divergence dans le comptage des troupes. 100.000 manifestants selon les organisateurs, 7.000 selon la police. Du jamais-vu, qui veut sans doute dire beaucoup.
    Le gouvernement ne veut surtout pas voir ressurgir le «  danger Mélenchon  » qu’il avait entrevu dans la présidentielle. Le leader du Front de gauche a son honneur à sauver. Il voulait [le 1er décembre 2013] faire mieux que les «  bonnets rouges  » qui manifestaient eux aussi sur la fiscalité la veille à Carhaix.

    Par le miracle du comptage, les « drapeaux rouges » de Mélenchon ont jugé avoir fait mieux que les «  bonnets rouges  » (100.000 donc contre 40.000). La police leur a trouvé moins (7.000 contre 17.000 estimés à Carhaix).

    L’histoire de Jean-Luc Mélenchon ressemble depuis deux ans à celle de l’homme qui courtise patiemment une femme avant qu’elle ne choisisse de partir avec un autre.

    Il a été le premier à sentir croître les « désespérés  » de François Hollande, le premier à dénoncer une politique fiscale «  injuste ». Or ce sont d’autres, «  bonnets rouges  » en tête, qui en ont récolté les fruits. Ils ont su attirer les médias et retenir l’attention du gouvernement.

    Et lui ? Quoi de pire pour l’homme aux formules qui tuent de ne plus être le «  Mélenchon qui fait peur » ? Il a déjà perdu dans l’opinion son bras de fer avec Marine Le Pen, il a vu les communistes s’allier avec les socialistes pour les municipales, il est devenu dans les sondages l’homme qui « en fait trop  ».

    Pour rien au monde, il ne voulait en plus devenir transparent. Hier, Jean-Luc Mélenchon n’a peut-être pas mobilisé autant qu’il le souhaitait, mais il a montré que le gouvernement le craignait toujours. Mince victoire, qui n’ôte rien à son problème de fond. Son verbe et sa capacité d’indignation sont salués, mais ils ne portent pas. Il analyse comme personne le climat social, mais c’est vers d’autres que l’on se tourne.

    Pourquoi ? Trop favorable à l’immigration quand le « peuple de gauche » ne l’est plus ? Trop lié à l’histoire partisane du pays quand les Français rejettent les partis ? Peut-être.

    Lui ne désarme pas, comme les éternels amoureux : la cause à venir sera la bonne, se persuade-t-il.

    Les Echos

    http://fortune.fdesouche.com/336687-melenchon-ou-la-fable-du-fiance-econduit#more-336687