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immigration - Page 1459

  • « Une révolution sous nos yeux - Comment l'islam va transformer la France et l'Europe » de Christopher Caldwell (1/2)

    Au lendemain de la parution aux Etats-Unis, en 2009, du livre de Christopher Caldwell, Reflections on the Revolution in Europe dans sa version originale, le professeur Alain Besançon, membre de l’Institut, présentait l’ouvrage dans un commentaire ayant pour titre : « Un livre qui devrait faire scandale ! ». Il concluait en émettant le vœu qu’il « soit traduit, lu et discuté. Il en vaut la peine » (1). Hélas, il n’en fut rien jusqu’à ce qu’un éditeur français, les éditions du Toucan, plus courageux que ses confrères qui s’y étaient refusés, entreprenne en octobre 2011 la traduction et la publication de cet opus, avec une préface de la démographe Michèle Tribalat (2).
    La présentation de Une révolution sous nos yeux se fera en deux parties, en voici la première.

    La sortie du livre en librairie fut discrète. Contrairement à la grande presse anglo-saxonne de 2009, les médias français d’aujourd’hui, à quelques rares exceptions, se gardent bien d’en parler. Et pourtant, l’éditeur américain l’avait présenté en son temps comme « une sorte d’explosion qui s’apprête à frapper la scène politique britannique, un ouvrage aux idées si renversantes qu’il en changera le débat sur la question la plus importante de la politique européenne ».

    Que pouvait donc avoir écrit Christopher Caldwell, chroniqueur au Financial Times et rédacteur au Weekly Standard pour provoquer un engouement dans la grande presse britannique et un ostracisme quasi total dans les médias français ?

    La thèse de Caldwell est simple mais précise et peut se résumer en quelques mots : Caldwell, fort d’un séjour prolongé en Europe et armé d’une documentation importante – le nombre des notes du livre en fait foi – décrit la progression fulgurante de l’immigration en Europe et s’interroge sur la question de savoir si les Européens peuvent conserver la même Europe avec des gens différents. A notre connaissance, Caldwell est le premier à poser la question dans toute son étendue et sa complexité. La réponse est tout aussi simple et précise, c’est NON.

    Le livre s’articule en trois grandes parties et douze chapitres. La construction est claire, les titres et sous-titres très explicites, et la lecture facile et passionnante. Il est toujours intéressant de se faire ausculter par un étranger qui, inévitablement, sort des concepts habituels et des contraintes du politiquement correct, nécessité absolue pour traiter un tel sujet en toute liberté.

    I - Rivers of Blood (Rivières de sang)

    La première partie, sous le titre Immigration, est un constat froid, parfois glacial, exempt de tout pathos. Le décor est dressé, tout est dit sur l’immigration extra-européenne. D’entrée de jeu, on voit le cheminement se tracer : « L’Europe occidentale s’est changée en société multiethnique. »

    Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les pays occidentaux, et notamment la France avec ses colonies, ont fait appel à une main-d’œuvre extérieure à la métropole pour satisfaire leur économie en plein développement. Le besoin était réel et s’inscrivait dans l’euphorie des fameuses Trente Glorieuses, de l’explosion de la croissance, du plein emploi… Mais la prévision de l’avenir a été négligée : aucun programme sur le long terme, aucune disposition prévoyant dans la durée le devenir de cet apport de population n’ont été envisagés. Considérés comme une main-d’œuvre d’appoint, on n’imaginait pas que ces immigrés se fixeraient en Europe et « personne ne supposait qu’ils seraient un jour éligibles aux dispositifs de protection sociale ». « L’idée selon laquelle ils conserveraient les habitudes et les cultures de leur village, de leur clan, des mosquées et des bourgs marchands du Sud était bien trop exotique pour que l’on s’y attarde. »

    Au cours des années, l’Europe est devenue pour la première fois de son histoire un continent de migrants. Le bien–être, revenu après les épreuves de la dernière guerre encore récente, a laissé les sociétés européennes dans l’inconscience totale.

    Et pourtant, il y eut quelques alertes, sinon des mises en garde. La plus spectaculaire fut le célèbre et très controversé discours d’Enoch Powell, Rivers of Blood (prononcé à une réunion de l'Association des conservateurs à Birmingham le 20 avril 1968) (3) où il « parla de l’arrivée encore modeste de sujets de “couleur” des anciennes colonies » et « laissa entendre qu’à long terme, l’Angleterre connaîtrait des ghettos similaires à ceux de l’Amérique, ceux-là mêmes qui se consumaient à l’heure où il s’exprimait ».

    Ce discours n’est pas passé inaperçu et il a provoqué un débat démocratique sur l’immigration, débat qui s’est déroulé sous forme d’affrontements politiques, sans, comme toujours, tenir compte de l’opinion populaire qui se trouve aux premières loges face à l’adversité. Il n’y a donc eu aucune prise de conscience politique sérieuse. Or Powell ne s’était pas trompé puisque « la population non blanche de Grande-Bretagne, à peine plus de 1 million d’individus à l’époque, atteindra 4,5 millions en 2002 » tandis que la France, en 2004, comptait près de 5 millions d’immigrés dont 36% étaient français, essentiellement des Algériens issus des anciens départements de l’Algérie ou nés en France.

    Le député tory Powell, qui sera exclu de la société politique (4), se morfondait à la vue du spectacle qui s’offrait aux yeux des Britanniques : comme il l’avait prévu, les Anglais supportaient de moins en moins cette immigration inflationniste et cela s’est rapidement traduit par des réactions sanglantes de part et d’autre pouvant aller jusqu’à l’attentat terroriste comme celui du 7 juillet 2005 dans les transports en commun à Londres.

    La honte

    Selon Caldwell, Powell n’a pas perçu la honte qui imprègne les peuples occidentaux : « Après deux méfaits de dimension historique, le colonialisme et le nazisme, le climat moral dominant l’Europe depuis la fin de la dernière guerre est celui de la repentance ». Cette repentance, intégrée comme règle d’or dans la nouvelle morale occidentale qui inhibe les élites, sous influences diverses, et par voie de conséquence les peuples, est rapidement devenue la cause principale de l’immigration de masse. Les peuples sont culpabilisés. Ils doivent « éprouver du repentir pour avoir perpétré, encouragé, ou passivement observé les atrocités du fascisme, vingt ou trente ans plus tôt ». (…) « Quand ils s’adressaient aux Africains, aux Asiatiques et à d’autres immigrants en puissance, les Européens de l’après-guerre éprouvaient un sentiment d’illégitimité qui n’a cessé de s’approfondir avec le temps. » Ce sentiment de honte, malgré quelques réticences, est néanmoins admis par l’ensemble comme un phénomène de puissance. Cette immigration de masse est bien là et elle n’est pas l’affaire d’individus isolés. Elle est organisée pour exiger une vie meilleure.

    Avec la sécheresse du statisticien Caldwell dresse un état des lieux : sur 375 millions d’habitants en Europe, 40 millions vivent en dehors de leur pays de naissance, dont une minorité presque négligeable d’Européens se déplaçant vers un autre pays d’Europe.

    L’auteur fait bien la distinction entre immigration intra-européenne et immigration musulmane. Il ne traite que la seconde, c’est-à-dire celle « en provenance de pays et de cultures non européens », celle qui est créatrice de « sociétés multiethniques et multiculturelles ». Il ne tombe pas dans le poncif connu : « La France, terre d’accueil, a toujours accueilli au cours des siècles des étrangers venus s’y installer… » Il se démarque également de l’immigration aux Etats-Unis à laquelle on est tenté de comparer celle qui envahit l’Europe. Pour lui, cette comparaison n’a pas lieu d’être : les nombreux immigrants en provenance de l’Amérique du Sud – les latinos – de religion catholique et de culture post-occidentale « correspondent généralement à une version archaïque de leurs congénères américains ». Ils s’intègrent facilement, au pire dès la deuxième génération.

    Déséquilibre démographique

    Les Européens n’ont pas suffisamment d’enfants, leur fécondité décline d’année en année. Le nombre des non européens va croissant et deviendra prédominant. La population autochtone chute dans pratiquement tous les Etats de l’Union et, en règle générale, cet état de fait ne préoccupe pas les Européens qui pour beaucoup ne s’en rendent même pas compte.

    « Marie-toi, car par toi je surpasserai les peuples. » (Verset du hadith, Ibn, 1 : 599). La culture musulmane, rappelle-t-il, est semée de messages vantant les avantages pratiques de la procréation pendant que les Européens votent des lois malthusiennes.

    L’européanisation des immigrants

    Selon Caldwell, qui a une vue pessimiste de la situation européenne, « le débat européen sur l’immigration trahit le sentiment de peur panique refoulée qu’inspire l’état de la civilisation européenne » et « l’adaptation des minorités non européennes [pour combien de temps ?] découlera de la perception qu’auront de l’Europe [la France] les autochtones et les nouveaux arrivants : civilisation florissante ou civilisation décadente ? »

    Voici quelques axiomes relevés dans le texte de Caldwell :

    • « Les cultures “avancées” ont toujours sous-estimé leurs vulnérabilités vis-à-vis des cultures primitives » ;
    • « L’immigration n’améliore pas, ne valorise pas la culture européenne [française]. L’Europe [la France] ne fait pas bon accueil à ses tout nouveaux habitants, elle leur cède la place » ;
    • « L’immigration renforce les pays solides et les cultures fortes, mais elle peut submerger les plus faibles » ;
    • « L’immigration, en Europe, n’est pas diversifiée, même si les individus concernés le sont » ;
    • « Accueillir davantage de groupes ethniques ne revient pas à ajouter à l’Europe ce qu’elle possède déjà, mais à la transformer » ;
    • « La médiocrité spirituelle que les immigrés islamiques perçoivent dans l’Occident moderne n’est pas imaginaire et pourrait être la plus grande entrave à la préservation de la culture européenne. »

    Caldwell se veut être un observateur éclairé, mais à la vue de ce qu’il a observé au cours de son périple européen, il se transforme parfois en procureur au réquisitoire implacable. Il en a conscience : « Sans un certain laconisme et une certaine brusquerie, rien de sérieux ne peut s’énoncer. Border chaque raisonnement de précautions oratoires de certes et de nonobstant aurait rendu le livre pénible à écrire et sa lecture assommante ». Au risque d’être choqué, le lecteur est prévenu et peut en conséquence poursuivre sa lecture.

    II - Immigration de réfugiés

    Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, l’immigration, pour des raisons déjà évoquées, était donc nécessaire et ce jusqu’en 1970.

    C’est alors que la saturation économique s’est fait sentir et que « l’immigration de main-d’œuvre » donna vite la place à une « immigration de réfugiés ». Si, à cette époque, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne ont officiellement fermé leurs portes aux travailleurs étrangers, de nouveaux prétextes ont été avancés pour expliquer en quoi et pourquoi l’immigration était toujours une nécessité : le principal de ces prétextes relève de l’humanitaire. En s’étendant sur les formes de pénétration sur le continent européen, Caldwell se livre à un historique assez conforme à la réalité.

    Selon lui, Britanniques, Allemands et Français devaient offrir un asile à ceux qui étaient menacés, dans leur pays, de violences, de pauvreté ou de persécutions politiques. Des milliers d’étrangers arrivèrent par voie terrestre, maritime ou aérienne en provenance de tous les pays déshérités du monde. Le programme économique de l’après-guerre se transformait en devoir moral et Caldwell s’étonne : « Si l’immigration était rendue économiquement nécessaire pour une pénurie de main-d’œuvre dans les années 1960, pourquoi était-elle aussi nécessaire dans une période prolongée de chômage à deux chiffres comme celle que l’Europe a connue après les années 1980 ? ».

    Caldwell porte un jugement sévère sur les Européens qui « étaient incapables de savoir si ces immigrants étaient de pauvres hères, des travailleurs dévoués ou d’impitoyables envahisseurs » (…) Et il poursuit : « En de telles circonstances, ce qu’il fallait à l’Europe, c’était le code moral qui l’éclairerait sur les devoirs envers ces populations. Mais elle n’en a aucun. » Enfin, pour lui, « Se mettre en quatre pour tous ces gens ne serait que pure folie, mais les éconduire ne serait que pure racisme. » On retrouve ici la culpabilité et la honte, que n’a pas vues Powell, enfouies au plus profond de l’Européen réputé ex-colonialiste. Qui plus est, il est à craindre que, par les mots qui vont suivre, il décèle un peu de lâcheté chez ces mêmes « Européens [qui] espèrent que le monde prendra leur paralysie pour de l’hospitalité », cette hospitalité, reconnaît-il en citant Hans Magnus Enzensberger, qui soulève un paradoxe : « L’hôte est sacré, mais il n’a pas le droit de rester. »

    Cette première partie du livre consacrée à l’Immigration est véritablement l’assise de l’ouvrage de Caldwell. On y découvre tout sur les fondements de l’immigration de la deuxième moitié du XXe siècle, son histoire, ses méthodes et son évolution. Le chapitre 3, A qui profite l’immigration ? avec ses trois sous-chapitres, Le devoir d’hospitalité, Asile et droits de l’homme et Asile et démocratie montre bien les difficultés et l’ambiguïté des gouvernements et des peuples vis-à-vis de ces populations qu’ils considèrent comme des « réfugiés ». Clôture cette première partie un 4e chapitre dont le titre, La peur déguisée en tolérance, dans sa concision de cinq mots, résume tout et annonce les écueils et les incompatibilités qui rendent la coexistence pacifique entre autochtones et immigrés difficile.

    Une forme de conflit ethnique est sous-jacente mais, au sortir de la guerre, on ne peut pas s’engager dans une « nouvelle conflagration européenne ». Alors… Il a fallu purger l’Europe de son nationalisme (5) et de tout ce que ce mot honni représentait. Caldwell montre ainsi la naissance du « politiquement correct » avec la tolérance élue comme valeur première. Tout naturellement, on est arrivé à la « criminalisation de l’opinion » avec l’idéologie de la tolérance qui se durcit par une codification par la loi. Ce fut en France la loi Pleven de 1972 et la loi Gayssot de 1990, suivie par l’Allemagne et la Suisse qui lui emboîtèrent le pas avant que le virus ne gagne presque toute l’Europe.

    A suivre…

    « Une révolution sous nos yeux – Comment l’islam va transformer la France et l’Europe » de Christopher Caldwell (2/2)

    René Schleiter  6/12/2011 Polémia

  • Préface (La Désinformation autour de l'immigration) de Pierre Milloz

    La première édition de La désinformation autour de l’immigration, parue en 2009, a déjà connu, compte tenu de son succès, cinq rééditions depuis cette date ! Aujourd'hui, la situation décrite et analysée dans cet ouvrage n’a fait que s’aggraver, d’où une nouvelle édition largement augmentée et actualisée.
    C’est avec l’aimable autorisation de son rédacteur, Pierre Milloz, que Polémia en publie ci-après la nouvelle préface. Pierre Milloz, à qui rien de ce dramatique sujet n’est étranger, veut ne pas désespérer : « Si l'on s'en tient à une froide analyse de la situation présente, on n'est certes pas porté à l'optimisme. Pourtant le sentiment national, l'attachement à la patrie sont si répandus, si étroitement liés à la nature humaine qu'il faut croire qu'ils retrouveront leur force en France et susciteront un sursaut des Français.» Acceptons-en l’augure.

    Polémia 

    Le titre même de son livre le prouve : M. Arnaud Raffard de Brienne veut aller au-delà du réquisitoire classique contre le phénomène migratoire. Car les ouvrages ne manquent pas qui dénoncent les méfaits d'une immigration incontrôlée et l'auteur ici ne s'est pas borné à un travail de plus sur ce thème. Il a en outre voulu susciter une réflexion sur une question clef : comment un peuple comme le nôtre, fort d'une histoire millénaire, peut-il accepter passivement de se laisser ainsi submerger ?

    Répondant à cette question, Arnaud Raffard de Brienne montre, dans un style aisé et incisif, comment une propagande d'esprit totalitaire, menée avec persévérance depuis une quarantaine d'années aussi bien par les gouvernements de droite et de gauche que par les médias, s'applique à anesthésier l'opinion publique française et l'empêche de prendre conscience du drame qui se joue aujourd'hui.

    Tous les procédés sont magistralement démontés et le lecteur bénéficie d'une analyse très claire et convaincante qui va jusqu'au cœur du système : trucage du langage, silence officiel et médiatique sur des nuisances imputables aux immigrés, mensonges répétés (quelle qu'en soit l'invraisemblance), assertions défiant le bon sens sur les conséquences économiques de l'afflux migratoire, désinformation sur les chiffres etc. etc.

    A lire cette description, on se dit avec l'auteur, qu'une telle convergence d'efforts pour endormir l'opinion est sans doute la marque d'une volonté appliquée à atteindre un objectif plus large que la seule immigration.

    Et il est vrai que celle-ci n'est qu'une partie d'une évolution de type cosmopolite qui menace l'existence des nations européennes. En France cette évolution prit corps quelques mois après la mort du général De Gaulle, sous la forme d'une loi : la loi Pleven du 1er juillet 1972. Née d'un projet gouvernemental (Georges Pompidou étant président de la République), elle est sans doute le premier texte normatif d'inspiration cosmopolite de l'histoire de France et fut votée à l'unanimité par l'Assemblée nationale (celle-ci, élue en juin 1968, était très majoritairement de droite, la gauche n'y atteignait pas 19% des sièges).

    Ce texte est capital. Il va bien au-delà de ce qu'annonce son intitulé (lutter contre le racisme) : il prohibe toute discrimination qui serait fondée sur l'appartenance à une nation, et par conséquent sur l'appartenance à la nation française. Ainsi était posé le principe selon lequel un Français et un étranger doivent être traités identiquement.

    L'esprit cosmopolite d'indifférenciation universelle venait de s'affirmer par la loi et, devenu dominant, il allait orienter la politique française. Les gouvernements français ne considéreraient plus de la même façon l'impératif qui, pour tous leurs prédécesseurs, avait été l'alpha et l'oméga de la politique : affirmer et défendre la spécificité et l'identité françaises dans le monde. Au contraire : tout allait se passer comme si la défense de cette identité constituait à leurs yeux une discrimination immorale et comme si la seule politique valable, celle qui s'attache à ce qu'ils nomment les valeurs « humanistes », ne pouvait que tendre à l'effacer. « Sublimation idéologique d'un grand naufrage », écrit brillamment M. Arnaud Raffard de Brienne.

    C'est dans ce cadre doctrinal qu'est intervenue une mesure particulièrement néfaste. Au moment même où l'immigration de travail était suspendue (et M. Arnaud Raffard de Brienne insiste à juste titre sur l'étrangeté de la coïncidence), il était décidé de faire appel à une immigration de peuplement, propre à modifier l'identité française. Ce fut l'œuvre du décret du 29 avril 1976 sur le regroupement familial, signé du Premier ministre M. Jacques Chirac. La volonté, constamment affirmée (et encore par le récent plan contre l'antiracisme adopté en Conseil des ministres le 15 février 2012) de réserver à cette immigration un accueil encourageant, confirme a posteriori l'importance de ce décret.

    Celui-ci s'inscrit bien dans une série de mesures et d'initiatives de même sens. La multiplication des naturalisations notamment sous la présidence de M. Chirac, la loi du 3 janvier 1973 interdisant les avances de la Banque de France à l'Etat, les successives négociations multilatérales qui ont supprimé nos frontières économiques, le traité de Maastricht par lequel la France renonçait à sa souveraineté monétaire, le traité de Lisbonne qui validait des dispositions institutionnelles de l'Union Européenne pourtant déjà rejetées par référendum, le retour dans le commandement américain de l'OTAN relèvent de la même évolution : notre pays se voit ôter méthodiquement, un par un, tous les moyens de s'affirmer.

    Reste évidemment à savoir quel est le motif ultime de cette mise en œuvre de l'idéologie cosmopolite. C'est en invoquant les deux guerres du XXe siècle que ses partisans ont pu faire recevoir par les peuples une doctrine qui heurte le sentiment naturel d'appartenance à une nation. Mais ce simple argument n'aurait pas suffi si des forces puissantes et plus matérielles n'avaient appuyé la propagande cosmopolite mondiale. Au premier rang, il y a l'hégémonie des Etats-Unis qui donnent à leur tentative impériale le masque d'une idéologie universaliste. Parallèlement, se mêle la conception économique propre à ce que certains appellent une superclasse mondiale : celle-ci voit dans l'effacement des particularités nationales et l'uniformisation de la planète les moyens de renforcer la vigueur de l'économie. M. de Rothschild n'écrivait-il pas dès juillet 1970 : « La structure qui doit disparaître, le verrou qui doit sauter, c'est la nation » ?

    Faut-il désespérer ? Si l'on s'en tient à une froide analyse de la situation présente, on n'est certes pas porté à l'optimisme. Pourtant le sentiment national, l'attachement à la patrie sont si répandus, si étroitement liés à la nature humaine qu'il faut croire qu'ils retrouveront leur force en France et susciteront un sursaut des Français.

    Pierre Milloz http://www.polemia.com
    Juillet 2012

    Pierre Milloz, préface de l’ouvrage de Arnaud Raffard de Brienne, La Désinformation autour de l’immigration (Nouvelle édition, augmentée et actualisée, juillet 2012), éditeur Atelier Fol FER, collection L’Etoile du Ber, juillet 2012, 266 pages.

  • Les immigrés à Paris. Ce que la France passe sous silence

    Les films consacrés aux immigrés dus au journaliste russe Alexandre Rogatkine ont suscité une vive réaction en Russie et à l’étranger. Le Monde a réagi au film « Etrangers 2 » montrant les banlieues de Paris contrôlées par les immigrés. Le quotidien a critiqué le film en déclarant que les problèmes soulevés étaient imaginaires. Les experts estiment que les Français n’ont pas apprécié que quelqu’un évoque un problème qu’ils ne réussissent pas à maîtriser et qu’ils préféreraient passer sous silence.

    De nos jours toute personne visitant Paris est tenue de savoir non seulement où elle doit aller et ce qu’elle peut regarder, mais aussi quels quartiers éviter. La zone à risque, ce sont toutes les banlieues de tristes HLM. C’est précisément dans ces quartiers que le groupe russe a réalisé ses tournages. Ce qui a fortement déplu à la population locale, raconte Alexandre Rogatkine :

    « Nous avons été prévenus que nous ne pourrions rien filmer dans les quartiers arabes. A quoi nous avons répondu que c’est aussi la France, pratiquement le centre de l’Europe. Mais les gens nous ont répété que dès que nous y mettrions les pieds avec une caméra « on », nous risquerions de prendre des coups. Nous n’en avons rien cru et avons mis en marche la caméra. Nous n’avions même pas eu le temps sortir de la voiture que notre opérateur a eté frappé au visage».

    La police a refusé d’aider les journalistes et a même essayé de les empêcher de travailler. Les policiers ne maîtrisent pas ces quartiers et préfèrent ne pas s’y aventurer. Ces ghettos sont contrôlés par les communautés ethniques et les trafiquants de drogue contre lesquels la police a recours aux méthodes « limites » évoquées dans le film par Olivier Decrock, secrétaire général du Parti radical de gauche : « Les trafiquants de drogue gardent sur les toits des immeubles de vieux lits et des fours à micro-ondes qu’ils jettent sur les policiers qui, avec les pompiers, incendient les maisons pour contraindre les délinquants à sortir ».

    Même abstraction faite de la criminalité, il s’avère de toute façon que les immigrés occupent la France région par région. De nombreuses villes et leurs banlieues ne conservent qu’une apparente ressemblance avec l’Europe, leur organisation intérieure étant depuis alignée sur celle de l’orient, a expliqué à Alexandre Rogatkie Dmitri de Kochko, habitant de Saint-Ouen :

    « Dans les cantines des écoles on ne sert pas de viande de porc. On exerce parfois une pression sur les enfants non musulmans pour qu’ils n’en mangent pas. Dans les piscines de certaines villes, il existe un horaire spécial pour les femmes. Il ne serait pas étonnant que demain des bus pour les hommes et des bus pour les femmes fassent leur apparition ».

    De nombreux experts estiment que la situation actuelle résulte de longues années d’une politique d’immigration erronée. La France est devenue un des premiers Etats européens à accueillir les immigrés. Au XIX siècle, c’étaient les ressortissants des pays européens en quête de travail ou demandant l’asile politique. Après l’éclatement de l’empire colonial dans les années 1960, la France a vu affluer les habitants de ses anciennes colonies recherchant en Europe une vie meilleure. Un tournant dans l’histoire de l’immigration est intervenu en France dans les années 1970 lorsque que les autorités ont décidé de redresser la situation économique aux frais d’une main-d’oeuvre bon marché et ont ouvert les frontières. Plusieurs tentatives ont faites pour endiguer les flux d’immigration. Ainsi plusieurs accords fixant le nombre de personnes autorisées à se rendre en France ont été conclus avec l’Algérie. Mais la base législative était mal conçue.

    De l’avis des spécialistes, quelque 6 millions d’immigrés vivent actuellement en France. Pendant la crise, nombre d’entre eux ont perdu leur emploi et ont sombré dans le banditisme. Il va de soi que les Français sont mécontents. Cela s’est traduit notamment lors de la dernière présidentielle, marquée par le « vrai faux triomphe » de Marine Le Pen, présidente du Front national. Il n’est pas exclu qu’au cours des prochaines années le nombre des partisans de Mme Le Pen s’accroisse étant donné l’incapacité du gouvernement socialiste en place à résoudre le problème de l’immigration, estime Piotr Tcherkassov, directeur du Centre d’études historiques françaises de l’Institut d’histoire universelle de l’Académie des sciences de Russie :

    « François Hollande est arrivé au pouvoir grâce notamment aux voix des anciens immigrés. Au cours des prochaines années, il sera extrêmement difficile d’aborder ces problèmes. L’administration socialiste, le parti socialiste au pouvoir et le président en personne devront alors abandonner nombre de leurs slogans électoraux en matière de politique des migrations, ce qui n’est pas du tout évident ».

    La quasi-totalité des pays européens sont confrontés à des problèmes du même genre. Les habitants des pays africains et arabes fuient les crises économiques et politiques et se rendent en Europe où leur arrivée ne réjouit depuis longtemps personne. L’année dernière la région a été déjà frappée par une vague d’immigration. Des milliers de clandestins venant de Tunisie, d’Egypte et de Libye en secoués par les révolutions ont franchi la Méditerranée pour envahir l’île italienne de Lampédouse. Le gouvernement italien a délivré sans problème des visas à tout le monde, après quoi les réfugiés se sont dirigés vers l’Allemagne et la France plus prospères. La situation peut se reproduire dans un proche avenir : 17 000 Syriens ont déposé des demandes d’asile dans les missions diplomatiques de pays européens. Les parlements et les politiques se sont mis d’urgence à élaborer des lois eurpéennes afin de protéger la région contre l’invasion des immigrés. Pourtant, cela ne réglera pas les problèmes existants qui requièrent une solution dans les pays d’Europe.

    source: Anastasiya Pershkina dans La Voix de la Russie

    http://fr.altermedia.info

  • L'immigration, un élément destructeur de l' « identité française »

    « L’apport de l’immigration à l’identité française » : tel est l’un des sujets de réflexion imposés au « débat » sur l’identité nationale organisé par Eric Besson.
    Une première remarque s’impose : l’identité d’une nation ne se modèle pas à la guise d’un pouvoir provisoire ; l’identité d’une nation s’inscrit dans le temps long.
    « La France vient du fond des âges », disait le général De Gaulle.

    Le socle humain gallo-romain

    Selon l’Histoire de la population française de Jacques Dupâquier (PUF, 1988), le peuplement français remonte pour l’essentiel à la période gallo-romaine. En ce sens, il n’est pas faux de parler de « nos ancêtres les Gaulois ». Car c’est vrai, aujourd’hui encore, pour l’immense majorité des Français.

    Les « grandes invasions » : une immigration  numériquement bien modeste


    Les « grandes invasions » ont duré du IVe au IXe siècle. Mais l’entrée des « Barbares » dans l’Empire romain n’a porté que sur un petit nombre de personnes ; le peuplement d’origine de la France, à quelques pour cent près, n’a pas été modifié.
    L’apport des « grandes invasions » n’a cependant pas été sans importance dans la constitution de l’identité nationale : la France y a trouvé son nom et certaines de ses institutions féodales et royales les plus anciennes ; la langue romane s’est enrichie de noms francs, alamans, visigoths ou vikings ; et la toponymie de bien des régions - la Bretagne, la Normandie notamment -  s’est transformée. Mais globalement les « Barbares » se sont romanisés et christianisés. L’assimilation gallo-romaine a fonctionné.

    De Charlemagne à la Révolution : peu de changement dans le socle de population


    A partir de la fin du haut Moyen Age le peuplement français ne subit plus que des modifications limitées. Ainsi les guerres de religion et la révocation de l’Edit de Nantes privent la France d’une partie de ses élites nobles protestantes ; et l’Alsace sera repeuplée de Suisses et d’Alamans venus combler les pertes de la guerre de Trente Ans.
    A ces exceptions près, le socle de la population française à la veille de la Révolution reste le même qu’au temps de Charlemagne. Et le restera jusqu’à la fin du XIXe siècle.


    1885/1970 : un courant d’immigration européenne

    Plusieurs courants d’immigration arrivent en France, à partir de 1885 : polonaise, italienne et belge d’abord ; espagnole et portugaise durant les « trente glorieuses ».
    Ces immigrations de race blanche, de culture européenne et de religion catholique s’assimileront très rapidement ; et leur apport à l’identité française paraît somme toute modeste.
    Certes, il reste dans la région Nord des particularismes polonais et en Lorraine ainsi que dans certaines villes du Midi des traditions italiennes mais celles-ci se sont intégrées à la culture française au même titre que les cultures régionales : on trouve trace de ces immigrations dans les chants, les habitudes culinaires ou certaines expressions.
    Mais, fondamentalement, l’identité française n’a pas été modifiée.

    Les vagues d’immigration maghrébine et africaine


    Les immigrations maghrébines et africaines des quarante dernières années changent radicalement la donne.
    D’abord, elles sont beaucoup plus massives que les précédentes : 80.000 à 100.000 personnes par an dans les années 1980/1990, 150.000 à 200.000 personnes par an depuis 2000.
    Ensuite, elles concernent des hommes et des femmes venus de civilisations profondément différentes de la civilisation française : civilisation arabo-musulmane pour les uns ; civilisation africaine pour les autres.
    Et ces immigrations ne sont pas en cours d’assimilation ; bien au contraire, les problèmes d’intégration qu’elles posent s’aggravent année après année.

    Le recul de la civilité française

    La présence d’une abondante immigration noire et africaine dans certaines régions est même un élément destructeur de l’identité nationale.
    En effet, la transmission de la langue, de l’histoire et de la culture françaises, à travers l’école, devient difficile sinon quasi impossible là où les enfants d’origine française sont dramatiquement minoritaires. Dans certains quartiers on assiste même à une assimilation à l’envers : par défrancisation générale.
    Les paysages urbains sont eux-mêmes modifiés par la destruction du tissu commercial traditionnel au profit des commerces ethniques et des enseignes déracinantes. Le bazar et le bidonville s’imposent comme nouvelle forme urbaine dans des pans entiers de plusieurs départements jusqu’ici français.
    La perte des repères débouche souvent sur une dégradation des comportements : agressivité gratuite, violence camouflée sous capuche ou simples crachats devenus une pratique courante ; des signes indiscutables d’un recul de la civilité et de la civilisation.
    La progression de l’islam dans les banlieues – et la crainte de toute attitude susceptible d’être qualifiée « d’islamophobe » – remet en cause les valeurs mêmes de notre civilisation : la liberté de penser par soi-même, l’esprit de libre examen, le respect de la personne, y compris de la femme.
    Dans ces conditions, parler « d’apport de l’immigration à l’identité française » relève, intellectuellement, de la novlangue et, politiquement, de l’imposture.
    Jean-Yves Ménébrez http://www.polemia.com
    03/10/2009

  • Télévision russe : elle dénonce l’augmentation des tensions inter-ethniques en France

    Il s’agit d’un reportage de Russia Tody, diffusé hier à la télévision russe, qui s’interroge sur l’augmentation des tensions inter-ethniques en région parisienne. Arpentant un quartier de la capitale française un jour de Marseille, on entend le journaliste déclarer à l’antenne : « A première vue on pourrait croire qu’il s’agit de Téhéran ou de Beyrouth plutôt que de la capitale française. Ce quartier est situé à quelques pas de la célèbre Tour Eiffel. On aurait eu peine à croire, il y a seulement vingt ans, que les Français de souche deviennent ici une minorité déclinant rapidement« . La substitution de population, en France, n’est plus un mystère pour personne…

    http://www.contre-info.com/

  • Gaspard Proust : « On ne peut pas non plus accueillir toute la misère du monde, on a déjà la CGT et SOS racisme » (vidéo)

    Salut les terriens – Canal + – 1/12/12

  • Le Tableau de Bord de l'immigration / Les chiffres clefs

    L’immigration est comme la langue d’Esope. Cela peut être la meilleure ou la pire des choses : la meilleure quand elle participe à la construction ou au raffermissement d’une nation ou d’une société ; la pire si elle concourt à leur destruction.

    Une immigration devrait, en principe, répondre aux besoins d’une économie. C’est le cas dans la plupart des pays développés, notamment anglo-saxons. La France a conçu une spécialité bien particulière : une immigration qui répond surtout aux besoins des migrants, nullement à ceux de l’économie française, une sorte de Sécurité sociale à l’échelle et à l’usage du tiers-monde.

    Il en va de l’immigration comme de la consommation d’alcool ou de tabac : elle est acceptable en quantités raisonnables mais l’abus en est dangereux. C’est là que les chiffres seront utiles pour la poursuite de nos débats portant sur l’épineux problème des coûts, coûts budgétaires certes, mais aussi coûts économiques, coûts publics mais aussi coûts privés, coûts micro-économiques mais aussi coûts macro-économiques.

    A partir de quel niveau les flux migratoires deviennent-ils de difficilement supportables à difficilement tolérables ? Car, comme le disait Paracelse, « C’est dans la dose qu’est le poison ».

    Or, il apparaît que, malgré les lois de 2003, 2006 et 2007, les frontières de la France restent des « passoires » à l’immigration.

    En matière de chiffres, on a vu apparaître les estimations les plus fantaisistes. Aussi bien paraît-il raisonnable de s’appuyer sur une source dont l’authenticité ne saurait être mise en cause. Il s’agit des remarquables Rapports au Parlement du Secrétariat général du Comité interministériel de contrôle de l’immigration, dont le huitième rapport est paru en décembre 2011.

    Il y a deux façons d’appréhender les chiffres de l’immigration, la délivrance de visas et le nombre de permis de séjour délivrés. Mais, on s’en doute, les deux séries de chiffres sont fort proches l’une de l’autre. Il sera plus aisé de s’appuyer le plus souvent sur le nombre de titres de séjour délivrés chaque année en France selon la présentation figurant ci-après sous forme de PDF.

    (Tous les chiffres sont étayés dans le document complet, cliquer ici.)

    Yves-Marie Laulan
    Colloque de l’Institut de géopolitique des populations http://www.polemia.com
    16/02/2012

    Voir aussi :

    Synthèse des travaux du colloque «Peut-on raisonnablement calculer le coût de l'immigration
    Le coût de l'immigration annuelle supplémentaire : 18 milliards d'euros
    L'impact macro-économique de l'immigration

  • Ils veulent faire disparaître les Scandinaves !

    Par René Blanc  

    Heureux royaume des trolls et des elfes, a-t-on coutume de dire de la Norvège, si riche et si sereine. Oubliant simplement que les pays sont ce que leurs habitants en font. Heureuse Norvège d’avoir été peuplée par des Norvégiens. Et comment ne pas s’interroger sur ces immenses espaces glacés, ces neiges à l’infini, ce promontoire européen si formidablement ingrat, battu par les tempêtes et le froid, le brouillard et la nuit à n’en pas finir deux mois par an. Et qui pourtant a été transformé en ce qui dans toutes les enquêtes apparaît comme la nation la plus privilégiée de la planète. Si chichement dotée par la nature quand on la compare aux joyaux tropicaux qui ont tout pour eux depuis la nuit des temps : le soleil et la chaleur, la pluie et la richesse des sols, la vigueur des plantes, le foisonnement de la vie animale. Mais qui, depuis l’aube de l’humanité, portent en eux, comme une malédfiction fatale, des populations sans volonté, sans vision et sans génie. Epargné depuis toujours par ces esprits casseurs qui ont désertifié les Tropiques, voici que le Septentrion voit surgir ces hordes. La fin est proche.

    Bien sûr que tout cela est en train de disparaître à grande vitesse. Plus qu’ailleurs, malgré la discrétion observée autour de ce phénomène, les forces de destruction de l’Europe sont à l’ouvrage. Et avec d’autant plus de hargne que ce pays résiste et qu’il aura rejeté avec insolence et détermination, la mascarade qu’est l’Europe de Francfort. Les Norvégiens sont en voie de disparition, physique, morale, intellectuelle, culturelle. Au point qu’une dépêche de l’Agence Reuters datée du 22 juillet 2011 tout de suite après le massacre opéré par Breivik, pouvait affirmer que « le Grand Oslo possède 1,4 million d’habitants ce qui en fait la capitale d’Europe qui croît démographiquement le plus vite, grâce à l’immigration ». Comme en France, et afin de ne pas alarmer les populations indigènes, les dirigeants norvégiens ne publient pas de statistiques ethniques. Pourtant, comme en France, toutes sortes d’instruments permettent de mesurer les évolutions. Et elles sont dramatiques.

    En 2012 sur les 5 millions d’habitants que compte le pays, 660.000 sont d’origine immigrée (13,1 %). Certes la moitié vient d’Europe, mais les originaires du sous-continent indien à eux seuls sont 220.000. Et ne figurent pas bien entendu dans ces chiffres les clandestins. Plus de 400.000 (62,2%) sont naturalisés. A Oslo ils sont 26 %. A Drammen 18 %. En 2010 il y eut 57.000 immigrés ce qui représenta 90 % de la croissance démographique. Un chiffre illustrera la catastrophe biologique qui guette ce pays : 27 % des nouveaux nés possédaient une origine immigrée. Il existe bien, incontestablement, une volonté du régime norvégien d’imposer à ce pays, rapidement, un métissage de nature à faire disparaître définitivement les caractéristiques raciales qui étaient les siennes depuis plusieurs milliers d’années. Le grand Viking blond/roux aux yeux clairs indispose à l’évidence les petits hommes bruns qui dominent cette planète et grouillent dans les couloirs de l’ONU. Ils ne plaisent pas, surtout, aux salauds kollabos, anti-racistes, multiraciaux siégeant à tous les niveaux de la direction globale et dont on ne peut douter que la volonté de métisser à tout prix les sociétés blanches répond d’abord à une haine mortifère de ces sociétés. 

    Le rouleau compresseur métis avance 

    Les projections pour 2060 prédisent plus de 7millions d’habitants. Toutes les mesures confirment qu’alors les Blancs seront minoritaires. Que rien ne soit fait pour inverser la tendance et qu’au contraire le pouvoir fasse tout ce qu’il peut pour l’accélérer montre assez clairement que les renégats dirigeant ce pays le mènent délibérément à sa disparition.

    Ce n’est pas qu’il en irait différemment si les Conservateurs étaient au pouvoir. On a vu, durant le quinquennat Sarkozy, la formidable progression de l’Islam en France, la préférence accordée aux élites maghrébines dans toutes les branches de l’économie, de la culture, des media, du service public, des loisirs, la société multiraciale et pluriculturelle devenue le modèle privilégié par l’Etat. 

    En tout cas depuis 2006 la destruction méthodique de tout ce qui est norvégien en Norvège est menée à bien par […]

    http://rivarol.over-blog.com 

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  • La France est en guerre et personne ne veut le dire

    L'écrivain engagé Renaud Camus dit clairement que la France est en guerre et que ce que les médias appellent actes de violences ou incivilités sont en fait des actes de guerre menés contre la France et sa civilisation.

    Où voyez-vous des actes de guerre en France qui rappellent le début de la guerre d'Algérie ?

    Ce qui rappelle le début de la guerre d’Algérie c'est l’extrême euphémisation du discours imposé par le complexe médiatico-politique. On disait « les évènements », on dit « les affrontements ». Le caractère de conflit territorial est totalement nié.

    Pourquoi êtes-vous en colère contre les médias ?

    Parce qu’ils imposent (presque) unanimement un système de lecture du monde qui est une formidable machine à ne pas voir, à ne pas dire, à ne pas comprendre. L’antiracisme, car c’est de lui qu’il s'agit, depuis qu’il a cessé d’être une morale pour se transformer en idéologie, en endoctrinement, en instrument de pouvoir et de répression, est devenu ce que j’ai appelé, empruntant l’expression à Alain Finkielkraut, Le Communisme du XXIe siècle (éditions Xénia). Il sert, menaces à l’appui, à dissimuler ce qui survient : à savoir le changement de peuple, le Grand Remplacement, la contre-colonisation.

    Pourquoi avoir fondé un parti politique ?

    Parce qu’il n’en existait aucun qui répondît à l’urgence de la situation et nommât ce qui arrive, la conquête du territoire. Il y avait bien le Front national, qui au moins paraissait conscient de la réalité des choses, mais la présence à sa tête de Jean-Marie Le Pen, à l’époque, empêchait de s'en rapprocher, a fortiori d’y adhérer.

    Pourquoi vos maisons d'édition ont arrêté votre contrat ?

    Ça, c’est plutôt à elles qu’il faut le demander…

    Est-ce que la France est une terre d'immigration depuis des siècles ?

    Absolument pas. C’est l'une des plus cyniques inventions de l’historiographie collaborationniste, au service du parti dévot. Entre le VIe et le XXe siècle, la France a eu une population aux composantes stables. Une première vague d'immigration se manifeste à partir de la fin du XIXe siècle, mais c’est encore une immigration d'individus, et facilement assimilables en une ou deux générations parce que de même civilisation, chrétienne et européenne : Belges, Italiens, Polonais. L’immigration de masse ne commence qu’avec le dernier tiers du XXe siècle et très vite il n’est plus question d’intégration car si la France a toujours su et pu intégrer des individus, elle ne peut pas intégrer des peuples, surtout s’ils appartiennent à des civilisations totalement étrangères à la nôtre et souvent hostiles. Faut-il créer comme sous le modèle de De Gaulle un gouvernement des Forces françaises libres? Nous n’en sommes pas là. De vastes parties du territoire sont encore sous le contrôle du gouvernement national. Le problème est qu’il est lui-même largement entre les mains d'inconscients ou de cyniques, qui s’accommodent très bien de la colonisation en cours ou qui la favorisent.

    Assistons-nous à la réécriture de l'Histoire de France ?

    Ah ça, totalement. Elle est grandement favorisée par la Grande Déculturation, l’effondrement du système d'éducation, l’enseignement de l’oubli, l’industrie de l’hébétude.

    Pourquoi les populations maghrébines veulent à tout prix venir en France alors qu'elles ont chassé la France de leurs pays ?

    Quand les Russes ont chassé les Français de Russie, en 1812, ils les ont poursuivis jusqu’à Paris. Mais ils ne sont restés que deux ou trois ans. Et ils n’étaient qu’une armée, pas un peuple.

    Est-ce que la France est comme le Kosovo avec des zones musulmanes, africaines et chrétiennes ?

    La France moderne s’ingénie à devenir ce que la France classique s’est évertuée des siècles durant à ne pas être, une ex-Yougoslavie, des Balkans, un autre Liban, un panier de crabes.

    Puisque nous parlons de populations différentes. Parlez-nous du traitement des statistiques sur la démographie !

    Statistiques et sociologie sont au parti dévot ce que la biologie de Lyssenko était au stalinisme.

    Avez-vous lu « Les Yeux grands fermés » de Michèle Tribalat? Votre avis ?

    Une des rares voix clamant dans le désert, comme celle de Richard Millet en littérature.

    Les immigrés disent être plus français que les Français et nomment les Français «souchiens ou sous-chiens». Cela vous choque ?

    C’est peut-être vrai de quelques milliers d’entre eux, qui aiment plus la France que ne l’aiment ses indigènes déculturés. De la part des autres, ce n'est qu'une revendication territoriale — cela ne fait que me confirmer dans ce que je pense : qu'une conquête est en cours, par colonisation de peuplement.

    Que pensez-vous du rôle des organisations humanitaires qui comme le Mrap interdisent de parler des faits ?

    Qu’elles sont les auxiliaires intéressées du Grand Remplacement.

    Le fait que Poutine interdise de telles organisations en Russie est donc une bonne idée ?

    Il n’est pas nécessaire de les interdire. Il suffit de ne pas les subventionner.

    Renaud Camus La voix de la Russie
    Propos recueillis par Olivier Renault
    20/08/2012

  • Immigration de masse : la grande catastrophe

    L’immigration de masse n’est pas une chance pour la France. C’est une catastrophe. Une grande catastrophe : identitaire, sécuritaire, scolaire, administrative, sanitaire, économique, sociale, budgétaire, environnementale, politique, diplomatique, démographique ; c’est aussi une catastrophe pour les libertés. Il est temps de rappeler les faits, dans toute leur réalité, c’est-à-dire dans toute leur brutalité. Sans haine, bien sûr, mais aussi sans faux semblants, ni tartufferies, ni concessions aux convenances de la bien-pensance.

    – Catastrophe identitaire. Beaucoup de Français de souche européenne se sentent devenir étrangers dans leur propre pays. Dans certains quartiers, ils deviennent une minorité opprimée. Des coutumes étrangères – voile islamique, boubous, djellabas – leur sont imposées dans l’espace public. Des règles alimentaires musulmanes s’implantent dans leurs abattoirs et s’imposent dans leurs assiettes. Les paysages urbains sont transformés par l’édification de mosquées monumentales, expression d’une prise de contrôle symbolique du territoire français. Les programmes scolaires et leurs mises en œuvre sont « adaptés » aux exigences de minorités venues d’ailleurs. Les principes républicains (laïcité, mérite, égalité de droit) sont bafoués. La France devient multiculturelle et donc multiconflictuelle.

    – Catastrophe sécuritaire. Du strict point de vue des faits, il est incontestable que la très grande majorité des trafiquants de drogue sont noirs ou arabes. Les violences faites aux femmes, les agressions dans les écoles, les rencontres sportives entre amateurs qui tournent mal, sont concentrées dans les quartiers de l’immigration et les périphéries qu’ils impactent. Plus généralement, l’explosion de la délinquance, depuis les années 1970, est en relation directe avec la progression de l’immigration. Dans les prisons, de l’ordre des deux tiers des personnes incarcérées ne sont pas des Français de souche. Plus de la moitié des détenus sont musulmans. Près de 800 quartiers sont devenus des zones de non-droit où les pompiers et les SAMU s’exposent à être caillassés et où les médecins hésitent à s’aventurer.

    – Catastrophe pour les libertés. La montée de l’insécurité liée à l’immigration limite dans les faits la liberté d’aller et venir (dans certains quartiers ou moyens de transport) des honnêtes citoyens. La lutte contre l’insécurité n’a pas porté sur ses vraies causes mais a provoqué une multiplication des lois sécuritaires potentiellement dangereuses pour les libertés : inflation du nombre des incriminations pénales, extension des délais de garde à vue, essor de la vidéo-surveillance, développement de la sécurité privée. Pour imposer, sans débat et sans consultation des Français, une politique migratoire insensée les gouvernements successifs ont fait voter des lois liberticides : lois Pleven (1972), Gayssot (1990), Toubon (1994), Taubira (2002) qui sont des atteintes successives à la liberté d’expression, en même temps qu’une véritable régression civilisationnelle.

    – Catastrophe scolaire. Les réformes pédagogiques et le collège unique ont débouché sur une dégradation de l’acquisition des connaissances par les élèves. Ce phénomène est grandement amplifié par l’hétérogénéité croissante des classes en raison d’une immigration qui accentue les différences entre élèves, s’agissant des capacités cognitives, de la maîtrise de la langue française et de l’acceptation du contenu des programmes (histoire, littérature, biologie). L’affectation des enseignants débutants dans les banlieues de l’immigration rend leur recrutement de plus en plus difficile et conduit souvent au découragement de ceux qui ont choisi le métier de professeur. Cet ensemble de faits explique qu’aux tests internationaux PISA, les performances des élèves scolarisés en France déclinent davantage que dans les pays voisins. A contrario, c’est la Finlande, pays européen le plus homogène ethniquement, qui obtient les meilleurs résultats internationaux.

    – Catastrophe administrative. Certains immigrés sont amenés à importer des pratiques frauduleuses souvent jugées normales dans leur pays d’origine : fausses déclarations, corruption active de fonctionnaire ou menaces. Les fonctionnaires de police, des préfectures, des services du permis de conduire, les agents des services sociaux mais aussi les enseignants sont exposés à ces comportements.

    – Catastrophe pour la santé publique. Compte tenu des contraintes budgétaires qui l’encadrent et de l’allongement de la vie, le système sanitaire français est au bord de la rupture financière. L’immigration apporte des déséquilibres supplémentaires : un nombre croissant de bénéficiaires non cotisants (CMU, CMU complémentaire, Aide médicale d’Etat), du tourisme médical offrant l’accès à des lits d’hôpitaux parfois en nombre insuffisant, l’essor de maladies rares en France (tuberculose, SIDA) mais fréquentes dans les départements à forte immigration africaine (93, 95 notamment). L’organisation même des services d’urgence est perturbée par des comportements compulsifs, voire agressifs, de personnes ne suivant pas le parcours de soins habituel. Or cette augmentation de la demande médicale n’ayant été ni anticipée ni financée, les hôpitaux sont conduits à recruter des médecins étrangers sous-payés et parfois sous-qualifiés.

    – Catastrophe pour l’emploi. Le chômage dépasse le seuil de 10% de la population active, 15% en prenant en compte le chômage partiel. C’est une cause majeure de malaise social et de déficit budgétaire. L’immigration n’est pas seule en cause mais amplifie le phénomène. Le taux de chômage des étrangers africains ou maghrébins est le double du taux français, selon l’INSEE. Le taux de chômage des jeunes issus de l’immigration maghrébine ou africaine est aussi le double de celui des jeunes Français d’origine européenne (1). On connaît l’antienne cent fois répétée : « Les étrangers font le travail que les Français ne veulent plus faire ». Pour être plus exact, il faudrait dire : « …ou plutôt que les étrangers déjà installés et les immigrés de la seconde génération ne veulent plus faire non plus ». Les immigrés qui entrent aujourd’hui en France maintiennent au chômage des étrangers déjà présents ; et ce sont les parents des chômeurs de demain.

    – Catastrophe pour les salaires. Sous l’effet de la poursuite inconsidérée de l’immigration, les salaires baissent dans de nombreux secteurs et métiers : ouvriers du bâtiment et travaux publics, employés de la restauration ou des services d’aide à la personne, artisans mais aussi techniciens et ingénieurs, notamment dans l’informatique, sont concernés. Ce sont les jeunes actifs entrant sur le marché du travail qui sont les premières victimes de ce phénomène. L’ouverture des frontières offre un immense réservoir de main-d’œuvre aux sociétés industrielles capitalistes tandis que l’Etat-providence assure à tous un revenu minimal : d’où le développement simultané du chômage, de la baisse des salaires et de la montée des déficits. Difficile de faire pire !

    – Catastrophe budgétaire. Dans un pays en sous-emploi, l’immigration est un boulet économique : toute entrée de personnes supplémentaires sur le territoire accroît les charges sociales et les frais généraux de la nation, sans recettes correspondantes. En appliquant les modes de calcul du prix Nobel Maurice Allais on peut estimer à 18 milliards d’euros, chaque année, les coûts d’investissement (logements, hôpitaux, écoles, transports, prisons) et les charges de fonctionnement (écoles, aides et prestations sociales) liés à l’entrée de plus de 200.000 étrangers supplémentaires. Ceux qui prétendent, contre tout bon sens, que l’immigration améliore les comptes français oublient deux choses : que la France est en sous-emploi et qu’il est inexact de comparer une population immigrée jeune à une population française âgée puisque celle-ci compte… de vieux immigrés naturalisés. Enfin, une partie des salaires et des aides sociales perçues repart, à hauteur de plusieurs milliards d’euros, vers les pays d’origine, ce qui creuse le déficit de la balance des paiements française.

    – Catastrophe environnementale et pour l’aménagement du territoire. L’immigration de masse aboutit à déstructurer les espaces urbains ; elle provoque le white flight (2) et amplifie la crise du logement et la rurbanisation du territoire ; résultat : l’artificialisation des sols s’accélère ; tous les dix ans l’équivalent de la surface d’un département est artificialisé, ce qui détruit des paysages, fruits d’un équilibre millénaire. La gestion des déchets dans les quartiers de l’immigration et dans de nombreux campements Roms pose des problèmes environnementaux graves.

    – Catastrophe dans les transports. En trente ans, la situation dans les transports publics des grandes métropoles s’est profondément dégradée : d’abord, parce que les réseaux de transport doivent déplacer davantage d’usagers sans disposer pour cela de recettes supplémentaires correspondantes ; ensuite, parce que les comportements irresponsables (blocage des fermetures de portes des trains, descente sur les voies de chemin de fer), les actes de vandalisme et les agressions, particulièrement fréquents sur les lignes desservant les banlieues de l’immigration, se répercutent sur l’ensemble des réseaux, générant des retards à répétition. Les vols de métaux, commis par des mafias souvent venues d’ailleurs, sont une cause additionnelle de perturbations.

    – Catastrophe politique. Selon la Constitution, « la souveraineté appartient au peuple », et « la loi est l’expression de la volonté générale » ; or, pour qu’un groupe humain fasse peuple, il faut qu’il partage des valeurs, des coutumes et des comportements communs. Cela suppose l’assimilation. La communautarisation ethnique et religieuse s’y oppose. Les minorités monnaient leurs voix. Ce qui conduit les maires à « courtiser l’islamisme » (3) et le parti socialiste à fonder sa stratégie électorale sur le remplacement des classes populaires françaises par les minorités étrangères.

    – Catastrophe pour la souveraineté française. A terme, nos options de politique étrangère risquent d’être prises au regard des réactions éventuelles de minorités arabophones ou islamisées présentes sur notre sol ; d’ores et déjà, celles-ci sont la cible de spectaculaires opérations d’influence de la part des Etats-Unis et du Qatar, sans compter le financement de mosquées par l’Arabie Saoudite, le Maroc, l’Algérie ou la Turquie.

    – Catastrophe démographique. A moyen et long terme, c’est à une substitution de population que nous assistons. C’est déjà le cas en Seine-Saint-Denis où plus de la moitié de la population est noire ou maghrébine. C’est aussi le cas dans la grande majorité des 800 quartiers « sensibles ». Ce pourrait être, à terme, le cas de l’ensemble de la France menacée de « grand remplacement », selon la juste expression de l’écrivain Renaud Camus. Ce génocide lent a deux causes : l’arrivée de populations étrangères fécondes, en raison notamment de l’immigration nuptiale (entrée en France de jeunes femmes avec un taux de fécondité élevée) ; mais aussi le découragement de bien des familles de souche européenne qui se heurtent à des difficultés croissantes pour se loger, pour se déplacer et pour trouver des écoles adaptées à leurs enfants. La surnatalité ou la seule irruption étrangère est aussi une cause de la dénatalité française. Ce phénomène a été observé par le passé dans l’effondrement de nombreuses civilisations, notamment méso-américaines. La catastrophe démographique est évidemment de loin la plus grave car elle est potentiellement irréversible.

    Faire face à la crise existentielle du peuple français

    Certes, l’ensemble des difficultés françaises ne saurait être réduit à l’immigration. La crise existentielle du peuple français est la cause majeure de l’abaissement français. Mais il serait vain d’envisager – par aveuglement, paresse intellectuelle, lâcheté morale, opportunisme médiatique ou cynisme politique – un quelconque relèvement français (ou européen) sans que soit posée la question de l’immigration. Pour une raison simple : oser s’attaquer au problème de l’immigration, c’est la première étape du redressement, car c’est le tabou le plus fort qu’il faut briser : celui de la mauvaise conscience et de la repentance.

    Polémia
    30/11/2012

    Polémia reviendra dans un prochain texte sur les causes profondes de l’immigration et les forces qui en portent la responsabilité.

    Notes

    (1) Sources INSEE : Nombre de chômeurs et taux de chômage selon la nationalité, le sexe et l'âge en 2009 : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATnon03323 et ministère de l’Intérieur, Infos migrations, mai 2011.
    (2) « White flight désigne la migration des personnes de race europoïde de zones urbaines qui ont vu un taux d'immigration de populations allogènes augmenter significativement. » « L’expression, née aux Etats-Unis, est utilisée pour l’exode des populations blanches des centres-villes américains après la fin de la ségrégation raciale. » (Sources : Wikipedia et Wiktionnaire.)
    (3) Selon le titre d’un livre de Joachim Veliocas, de l’Observatoire de l’islamisation.