Arilès pour Kabyles.net
immigration - Page 1458
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L’Europe s’islamise à l’insu de son plein gré
L’ISLAM SE FOUT DE L’IDENTITÉ DES PEUPLESQuand j’étais adolescent, je pensais que mes ancêtres étaient des idiots, des incapables et des imbéciles pour avoir accepté il y a presque 15 siècles cette religion de malheur. J’avais honte de mon peuple d’origine. J’oubliais qu’il avait simplement été battu à la guerre et qu’il s’est soumis à ses vainqueurs qui s’empressent depuis de réécrire son histoire.Cette histoire tordue que j’ai apprise moi-même à leur école et que j’ai dû désapprendre seul, par l’effort et la persévérance. En regardant la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Espagne et bien d’autres pays encore, je me rends compte que même des peuples avertis peuvent se faire islamiser dans le dos, par petites touches innocentes. En fait, c’est leur environnement politique, culturel et économique qui s’islamise sous les coups de boutoir de nouvelles populations nord africaines inassimilables.Comme d’habitude, les djihadistes islamisent le « contenant » et les chefs d’abord, puis le « contenu humain » s’adapte petit à petit après une ou deux générations. C’est une colonisation tranquille des esprits et de l’espace. Les dirigeants français nient cela, bien entendu. C’est comme lorsqu’on regarde la grande aiguille d’une montre : On la fixe des yeux et on jure qu’elle ne bouge pas, mais on la retrouve quand même à un autre endroit après « quelque temps ». On n’y a vu que du feu !Français, Françaises, ne vous étonnez pas si un jour les islamistes vous obligent à réécrire votre propre histoire. Je veux dire : ne vous en étonnez pas si par hasard vous vous en apercevez. Ils vous interdisent déjà, par leur simple présence, d’évoquer la bataille de Poitiers et de citer le nom de Charles Martel. En attendant de vous obliger à enseigner dans vos écoles que Charles Martel n’a pas combattu l’islam, mais certains soldats musulmans indisciplinés qui s’étaient adonnés au pillage.Ø Ils vous obligent déjà à réviser votre identité nationale en vous amenant à dire publiquement que l’islam est l’une des racines de la France, en attendant de devenir sa seule racine.Ø Ils affirment déjà que Victor Hugo était musulman, que le commandant Cousteau était bigot 5 fois par jour et que Bonaparte était en admiration devant le génie de la civilisation islamique.Ø Vous écoutez déjà doctement Malek Chebel vous parler de l’Âge d’Or de l’islam et d’une lecture chouette du Coran sans que personne ne lui rit au nez en direct.Ø Vous laissez déjà Bouteldja vous insulter impunément sur tous les plateaux de télévision et le MRAP vous trainer en justice à la moindre respiration non halal.Ø Vous écoutez déjà Tariq Ramadan vous ressasser que le djihad est un combat défensif, sans que personne ne lui demande de quoi les musulmans étaient-ils allés se défendre en Afrique du Nord, en Espagne, dans les Balkans, en Inde, à Vienne et à Poitiers.Ø Vous mangez déjà hallal sans le savoir et à ce train, bientôt vous fermerez vos charcuteries et vos terrasses de bars, sans le savoir non plus. Ils vous ont déjà mis à genoux en vous forçant à admettre comme vérité le plus gros mensonge de l’Histoire, à savoir que l’Occident a découvert la philosophie, les mathématiques, les sciences, l’astronomie et la technologie grâce à l’islam qui vous les a généreusement transmises (en oubliant quand-même de les transmettre aux musulmans).Ø Bientôt, vous aurez honte en vrac de Pierre et Marie Curie, de Voltaire, de Pasteur, de Flaubert, de Claude Levis Strauss, de Molière, de Louis IV et de Jean Moulin. Ces renégats avaient trahi les racines islamiques de la France !L’islam se fout de la vérité, de l’histoire et de l’identité des peuples. La seule chose qui compte pour lui est que ces peuples se soumettent à sa loi. Il exige donc qu’en gage de soumission, ces peuples révisent eux-mêmes leur histoire, travestissent eux-mêmes la vérité, renient d’eux-mêmes leur identité collective, changent eux-mêmes leurs référents culturels, profanent eux-mêmes leurs anciens lieux de cultes et discréditent eux-mêmes leurs propres symboles. C’est ce qu’ont fait tous les peuples conquis par l’arabo-islamisme. C’est ce que font la majorité des élites intellectuelles, la quasi-totalité des élus, la plupart des artistes et quasiment tous les média français. Il ne reste que le petit peuple qui enrage en silence. Et encore, ce petit peuple est lui-même infesté de gens à la naïveté suicidaire.Je dis aux Français qui collaborent et aux Français qui dorment : la France, et au-delà toute l’Europe, est à un stade bien avancé de son islamisation par le haut. Vous avez déjà accepté l’islam dès le moment où vous vous plaignez de l’islam radical et des salafistes. Cela sous-entend que vous n’avez pas de problème à vivre sous le joug d’un islam temporairement plus mou. Ne vous faites pas d’illusion : même l’islam le plus ramolli ne renoncerait pas à la charia. Même si les chefs de l’islamisme en France promulguaient un moratoire de 100 ans sur tout ce qui gêne les Français, la charia demeurera une épée de Damoclès qui s’abattra fatalement sur vos têtes un jour, tant que vous n’opposez pas massivement et officiellement un refus ferme et sans appel à l’islam. Tariq Ramadan le sait fort bien. Le fait d’essayer d’obtenir de lui une condamnation de la lapidation est considéré par ce rusé islamiste comme une sorte de négociation de votre islamisation. Ainsi donc, la France négocie son islamisation et semble être disposée à prononcer la « chahada » [profession de foi islamique] pour peu que certaines pratiques barbares soient condamnées et abandonnées par leurs futurs chefs musulmans. Sarkozy pensait qu’un président de la République qui met son cul en l’air sous la contrainte, ça peut passer, mais ordonner la lapidation d’une femme, ce n’est pas envisageable. « Pas envisageable pour le moment », répondit Tariq Ramadan en parlant de moratoire.Vous avez déjà fait de l’islam une religion d’État dés lors que vos dirigeant traitent avec l’UOIF et le CFCM, et leur transfèrent une partie de l’autorité de l’État en signe d’allégeance. L’islam est religion d’État en France du moment que vos dirigeants le célèbrent, le cajolent, le subventionnent, le protègent, lui et lui seul. En bon État islamique, la France gère les questions de hidjab, de burqa, de prières de rues, de hallal, de sacrifice de moutons, de rupture de jeûne pendant le ramadan et de « mondanités islamiques » avec les dignitaires musulmans supposément modérés. Ces dignitaires traitent les élus du peuple, notamment les maires, en véritables chefs de tribus dont il faut obtenir allégeance et loyauté. Et ils les obtiennent !Quand Dalil Boubekeur parle, il se présente en second chef d’État, la tête haute, le verbe facile et une assurance à toute épreuve. L’islam est désormais chez lui en France. Une mini république islamique dans la République. Le coucou a pondu son œuf. Plus que quelques « chefs de tribus » récalcitrants à réduire et le pays sera déclaré « dar el islam ». Les ennuis des Français seront terminés. Il ne leur restera plus qu’à apprendre les modalités techniques de la pratique islamique par la méthode Assimil. Le Maroc et l’Algérie fourniront (fournissent déjà) des professeurs payés à même les impôts - oh pardon, la « zakat » - du contribuable français.Les Français du petit peuple ne sont pas myopes. Ils voient les pressions que subissent leurs élus de la part d’une population musulmane communautariste organisée en strates :Ø la masse des musulmans pratiquants brandit comme menace de troubles à l’ordre public,Ø les musulmans modérément radicaux considérés par leurs chefs comme des réservistes,Ø les militants islamistes qui s’occupent de propagande, de lobbysme et de djihad juridique,Ø les salafistes qui font diversion etØ les terroristes qui terrorisent.Ils forment un ensemble de joueurs qui travaillent en concert dans un seul objectif : faire plier la République en faisant plier les élus et les institutions. Tous enfoncent le même clou : la charia, but ultime de la doctrine islamique.Croyez-vous que tous les africains du nord ont été islamisés un par un le lendemain du débarquement de Oqba ? Non. Il a fallu islamiser d’abord les chefs de tribus, puis marquer l’environnement physique, politique, culturel par des marqueurs musulmans. Dans cet environnement devenu désormais familier aux autochtones, les chefs n’ont eu aucun mal à islamiser leurs peuplades « en gros ». La charia suit plus tard pour veiller à ce que le processus demeure irréversible. C’est ce qu’essaient de faire les conquérants musulmans en France. Tariq Ramadan est le premier à jurer qu’il n’est pas question de charia en France. Mais dans son for intérieur il ajoute : « pour le moment ». Quel musulman, aussi modéré soit-il, serait prêt à renier définitivement et publiquement la charia ? Au mieux, il la remet à plus tard. Les plus culottés prétendent que ce sont les autres qui ont un intellect déficient et comprennent mal la charia.N’étant plus à armes égales avec l’Occident, les conquérants islamistes ne baissent pas les bras pour autant. Ils se battent, mènent leur djihad ouvertement, mobilisent des troupes de plus en plus nombreuses, tissent des alliances avec des organisations non gouvernementales, infiltrent le monde politique, achètent littéralement la conscience des élus et utilisent la moindre faille de la loi pour la tourner à leur avantage. Comme cerise sur le gâteau, ils autorisent çà et là quelques attentats et quelques meurtres, manière de montrer la capacité de nuisance de cette idéologie immonde et tétaniser ainsi toute velléité de résistance. Ils montent haut la barre pour amener les Français à accepter un SMIG islamique dans un premier temps.Les gauchistes français ne comprennent pas que ce qu’ils appellent salafistes sont aux modérés (Moussaoui, Boubekeur, Ramadan et autres prédicateurs) ce qu’est l’aviation aux fantassins. L’aviation brise toute défense sérieuse, ce qui permet aux fantassins d’avancer à découvert jusqu’à encercler le QG ennemi et forcer les généraux à la reddition. « Les généraux » français, sont ici les élus du peuple et le gouvernement. Ils sont en train de se rendre un par un.Enfin, en France, les conquérants islamistes font leur boulot de conquérants, mais ceux qui sont censés défendre la patrie - c’est-à-dire les élus, les ministres, la société civile, les intellectuels…- ne font pas leur boulot de patriotes. C’est pour cela que l’islam pénètre en France comme dans du beurre. Sans la moindre résistance. Ceux qui essaient de résister sont de simples citoyens qui finissent neutralisés par la loi, discrédités par le politiquement correct ou intimidés par le prêt à penser matraqué jour et nuit par les média. À la moindre incartade, ils sont trainés devant les tribunaux sous l’œil goguenard des emburkées et autres kamissés, plus arrogants que jamais. Ce n’est pas pour vous décourager, mais je doute fort que les islamolucides virtuels arrivent à faire dissoudre l’UOIF, ni le CFCM, ni à faire interdire de cité le pyromane Tariq Ramadan, ni même à faire fermer le site oumma.com, cette mosquée géante chargé de la propagande islamiste, du lavage de cerveaux et du salissage de patriotes français. Ce n’est plus le ver qui est dans le fruit, mais le fruit qui est empêtré dans un enchevêtrement de vers gluants. En France, ceux qui se présentent en sauveurs de Marianne se regardent le nombril, crient cocorico, raillent les islamistes au lieu de les combattre sur le terrain, se perdent en jérémiades et demeurent sur la défensive face au MRAP, à la LICRA, à SOS Racisme et autres « intellectuels » français, collabos notoires ayant pignon sur rue. Ces terribles résistants virtuels finissent par disparaître, comme Bivouac ID et Liberty vox ou réduits à défendre leur peau comme Riposte laïque.En France, il est désormais fasciste de combattre le fascisme. On est en plein 1984 ! Du délire ! Il parait que le fascisme ne doit pas être combattu quand il a faim, quand il est au chômage et quand il est porté à bras le corps par des centaines de millions de personnes sans ressources, sans culture, sans instruction et surtout sans vergogne.Les islamistes (activistes musulmans) sont bien plus puissants que vous. Ils sont soutenus par de riches pays arabo-musulmans qui les utilisent comme Cheval de Troie pour faire chanter les pays occidentaux, presque tous en crise financière depuis des années. « Nous vous fournirons les capitaux pour relancer votre économie et du pétrole pour votre industrie et, en échange, nous vous fourgons la charia et les gens chargés de la faire respecter ». Marché de dupes. Seul le peuple pourrait faire la différence. Mais il doit renoncer à plusieurs acquis et revenir à un mode vie dans la simplicité volontaire. La lutte contre l’islamisation des pays européens passe par la réduction du train de vie des citoyens. Les riches souverains musulmans pensent que les Occidentaux sont des êtres cupides, émasculés, veules, ramollis, aux valeurs dévoyées, réduits à leur estomac et à la consommation de biens futiles. Ils seraient donc à vendre.En France, le petit peuple sait qu’il se fait entuber mais il ne sait pas quoi faire. La gauche et la droite ? C’est kifkif collabo. L’extrême droite ? Ce n’est pas beau. L’extrême gauche ? Déjà bouffée par la gauche. La monarchie ? Et que fera-t-on de la révolution française ?Les Français savent que leurs gouvernements successifs collaborent avec l’islamisme mondial afin d’avoir en contrepartie des investissements et un meilleur accès à l’énergie. C’est pour cela qu’ils se taisent et font profil bas face aux militants islamistes de plus en plus arrogants et exigeants. Ils font un effort quotidien colossal pour reculer chaque jour leur seuil de tolérance. Ce qui me fait dire que ces gens-là ne sont plus catholiques, mais bouddhistes.Formatés par près d’un siècle de propagande gauchisante prônant un mode vie rentier et un humanisme angélique, les Français font confiance à leur gouvernants qui les traitent comme des enfants. On les occupe par une course narcissique effrénée à la beauté plastique, à la mode de chiffons et de gadgets pour qu’ils oublient leur condition d’esclaves inconscients. Ils ne savent pas qu’ils vivent au-dessus de leurs moyens depuis des décennies et qu’ils ont développé une accoutumance au confort.La gauche caviar, plus capitaliste que jamais ! En France, les syndicats n’arrangent rien. Ces organisations obsolètes qui pensent les entreprises comme des kolkhozes ne veulent pas voir que la lutte n’est plus entre ouvriers et patronat, mais désormais entre pays pourvoyeurs d’énergie et de capitaux d’un côté et les français d’un autre côté. La souveraineté de la France est en jeu alors que le français de gauche pense encore à son bulletin de paie. Il est prêt à raser les murs pour aller travailler. Travailler pour payer les services prodigués à une armée d’immigrants clandestins pudiquement dénommés « sans-papiers ». Payer des allocations familiales à des bandes de délinquants déracinés, cancres, apatrides et incultes. Payer sa subvention télé pour se faire endoctriner non-stop par des merdeux hissés au rang de stars de la télévision. Payer les traites de sa voiture qui se fera cramer au prochain soulèvement de bandits en herbe affectueusement dénommés « jeunes ».Je n’ose même pas parler de cette novlangue en vogue tellement elle me débecte. Comme par exemple le concept de « islamistes radicaux » qui indique que ces élites des média n’ont pas seulement accepté l’islam, mais aussi sa forme politique qu’est l’islamisme, tant qu’il n’est pas radical. Dire que ce sont des Français qui ont inventé le néologisme « islamiste » pour distinguer le musulman qui milite pour la charia du musulman qui ne milite pas (sans toutefois être en désaccord avec l’islamiste). Bah ! Maintenant l’islamiste est fréquentable. Le méchant, c’est désormais « l’islamiste radical ». Mais comment font-ils pour distinguer l’islamiste de l’islamiste radical ?Quand ils auront accepté « les islamistes radicaux » sous la contrainte, ils vous diront alors que les nouveaux méchants sont les « islamistes radicaux intégristes ». Enfin, harcelés, relancés sans répit, encerclés, acculés dans votre conscience, vous finirez par accepter tout, pourvu qu’on ne pose pas de bombes dans vos salles de cinémas en sursis. Comme pour les autres peuples conquis, ce seront vos dirigeants et vos élites qui vous auront islamisés. Dans le futur, les islamistes pourront dire à vos descendants que leurs aïeux ont embrassé l’islam de leur propre gré, comme un seul homme, subjugués par les valeurs hautement supérieures de l’islam. C’est ce qu’ils disent aux descendants de tous les peuples conquis. Comment vous dire que l’islam est déjà en lui-même un radicalisme, un extrémisme, un intégrisme absolu ?Accepter l’islam, c’est accepter l’islamiste, l’islamiste radical, l’islamiste intégriste, l’islamiste salafiste, l’islamiste terroriste et la charia. C’est un kit. Tout vient avec, dans le même emballage. Le dernier berger perdu dans les Pyrénées le sait, mais pas les vedettes chiantes de la télévision française, ni les journalistes, ni les ministres, ni les députés, ni les maires, ni les intellectuels.À partir de mon coin perdu, je capte TV5 Monde. Quand je vois le « beau monde » qui défile sur le plateau de l’émission « On n’est pas couché », je vois une France qui s’est couchée, justement. Et puis, comment les Français du peuple arrivent-ils à endurer pendant des années cet animateur fade et ridicule, en plus de ses invités pour la plupart insipides, voire stupides ? C’est du Ardisson craché.Bon courage aux Français. -
Génération Identitaire déclare la guerre à l’islamisation de la France (vostfr)
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Et si nous, Européens de souche, nous nous faisions respecter ?
Le 15 octobre 2012, Houria Boutelja, porte parole du Parti des indigènes de la République, comparaîtra devant la cour d’appel de Toulouse, sur appel formulé par le Parquet et l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française), à la suite d’une relaxe qu’elle avait obtenue du tribunal correctionnel de la même ville. En effet l’AGRIF l’avait poursuivie pour « injure raciale » pour avoir employé, lors d’une émission de télévision, le terme « souchiens » pour désigner les Français de « souche ».
A l’heure où l’on parle beaucoup de « racisme anti-français », cette instance tombe à pic. On peut imaginer que Jean-François Copé et ses contradicteurs attendent avec intérêt la décision qui sera rendue par la cour d’appel. D’ici là, Michel Geoffroy, avec son style badin et incisif, incite les Européens de « souche » à reprendre la main et à se faire respecter.
PolémiaL’islam est une religion de paix et d’amour et les musulmans démontrent d’ailleurs chaque jour leur incontestable apport au progrès de la science, de la culture et des mœurs. Forts de cet heureux exemple, nous devons donc, nous Européens de souche, faire aussi respecter nos valeurs et notre identité dans l’espace public.
Lorsque des enseignants blasphèment la religion grecque, romaine, celte ou chrétienne, ou lorsqu’ils insultent la mémoire de nos ancêtres devant nos enfants, nous devons leur manifester fermement notre réprobation à la sortie de la classe. Nous devons aussi inciter nos enfants à contester en classe les affirmations de ces mauvais maîtres afin d’éclairer ces derniers sur leur attitude d’exclusion à notre égard. Nous devons faire en sorte que l’étude de textes ou d’auteurs qui donnent une image dégradante de notre identité, de notre culture et de notre histoire soit proscrite. Nous devons aussi agir auprès des éditeurs et producteurs pour que les ouvrages scolaires et, d’une façon générale, les œuvres destinées à la diffusion ne comportent pas de propos insultants ou des stéréotypes dévalorisants à l’encontre des Européens de souche.
Lorsque des hommes de culture, des médias ou des politiciens critiquent ou se moquent de nos valeurs, de notre religion, de notre clergé ou de notre histoire, nous devons leur manifester notre réprobation. Les films qui salissent notre religion ou la mémoire de nos pères, ainsi que ceux qui les produisent et les diffusent, doivent être boycottés. Nous devrons aussi veiller à ce que, dans les productions audiovisuelles, le rôle du méchant ne soit pas systématiquement tenu par des Européens de souche.
Nous devons exiger que les élus, les médias et les commerces saluent nos fêtes religieuses : par exemple, que la Ville de Paris organise une soirée musicale pour fêter la fin du carême. Nous souhaitons aussi que Noël soit dignement célébré comme une grande fête européenne et que des sapins décorent les lieux recevant du public et les écoles.
Nous souhaitons que les collectivités publiques financent nos associations culturelles et favorisent, par exemple par la cession gratuite de terrains à bâtir, la construction de nouvelles églises, de nouveaux monastères et presbytères. Nous souhaitons aussi qu’elles encouragent la formation de nos prêtres.
Nous souhaitons que nos lieux de culte et nos sépultures soient protégés de toute dégradation et fassent l’objet d’une protection adéquate. Nous ne souhaitons pas que ceux qui ne partagent pas notre foi puissent accéder à nos églises ou nos temples, a fortiori si leur tenue n’est pas décente ni conforme à nos usages.
Lorsque nos compatriotes français de souche sont victimes de violences ou d’accidents graves, nous souhaitons que les pouvoirs publics leur manifestent leur sollicitude et leur soutien : et que, par exemple, le président de la République se déplace pour les réconforter personnellement ainsi que leurs familles.
Nous voulons aussi que, lorsqu’un de nos compatriotes commet un délit, ce qui est bien sûr extrêmement rare, les pouvoirs publics veillent à ne faire aucun amalgame avec le reste des Européens de souche, qui sont foncièrement tolérants, ouverts aux autres, travailleurs, respectueux des lois et pacifiques. Nous devons aussi manifester notre soutien à ceux d’entre nous qui sont interpellés par les forces de l’ordre, afin de les aider psychologiquement et de prévenir toute injustice.
Nous voulons également que les forces de l’ordre ne contrôlent pas systématiquement les Français de souche, comme elles le font trop souvent. Nous souhaitons que les services de sécurité, publics ou privés, soient composés d’Européens de souche lorsqu’ils sont appelés à intervenir dans une zone où nous résidons ou que nous fréquentons. Nous souhaitons que ces interventions soient cependant les plus rares possibles.
Nous voulons que notre langue, qui est la manifestation de notre identité et dans laquelle les plus grands chefs-d’œuvre universels de notre culture ont été rédigés, soit enseignée et respectée : nous voulons qu’elle soit correctement enseignée dans nos écoles et que son mauvais usage, en particulier dans les médias, soit sanctionné. Nous souhaitons de même que l’enseignement des humanités soit rétabli.
Nous devons exiger que les principes de notre religion soient respectés dans la vie courante : nous voulons que les boucheries certifient que la viande qui nous est vendue n’a pas fait l’objet d’un abattage rituel et que les animaux n’ont pas souffert inutilement ; que les cantines servent régulièrement du porc ou du cheval et permettent de manger du poisson le vendredi ; ou que l’on serve aussi des repas avec du porc à bord des avions et des trains grandes lignes. Nous devons aussi bénéficier d’aménagements d’horaires en période de carême, ainsi que du report, durant cette période, des séances des tribunaux et des événements sportifs.
De même nous ne voulons pas d’une représentation dégradée de la personne humaine alors que Dieu a fait l’homme à son image, ni qu’une présentation impudique de la féminité nous soit imposée dans l’espace public au nom du prétendu art contemporain ou de la publicité.
Nous souhaitons pouvoir être accompagnés de nos femmes et de nos filles lorsque nous nous rendons dans un lieu public, un établissement sportif ou dans une piscine.
Nous revendiquons aussi le droit de porter en tout lieu notre tenue traditionnelle : que les hommes puissent porter veste et cravate et que les femmes puissent mettre des robes, des jupes ou des manteaux de fourrure, sans se faire insulter ou agresser.
Nous souhaitons aussi, afin de prévenir toute discrimination à notre encontre et de favoriser une heureuse diversité, que des quotas d’emplois soient réservés aux Européens de souche dans toutes les professions, en particulier dans les services à la personne. De même pour l’accès au logement social, aux classes préparatoires aux grandes écoles et aux bourses d’enseignement. Les grandes entreprises doivent financer aussi des fondations destinées à favoriser notre promotion sociale et notre formation.
Une législation adaptée doit censurer les propos et les comportements portant atteinte à notre image, à notre histoire, à nos valeurs, à notre religion et à notre identité. L’europhobie et la francophobie doivent être proscrites comme toute incitation à la haine et à la discrimination. Les campagnes de repentance portant uniquement sur des actes reprochés aux seuls Européens doivent aussi cesser pour cette raison. Au contraire, les hauts faits et les accomplissements de notre culture doivent être célébrés, comme est célébré l’apport des allogènes à l’identité européenne.
Si nous pratiquons de la sorte, et si bien sûr nous avons beaucoup d’enfants, non seulement nous assurerons la promotion de nos valeurs et de l’identité européenne dans la société, mais nous sommes sûrs de bénéficier également de la bienveillante attention des autorités !
Michel Geoffroy http://www.polemia.com
5/10/2012 -
Une grande transformation par Georges FELTIN-TRACOL (arch 2011)
En 2009, le journaliste Christopher Caldwell faisait paraître Reflections on the revolution in Europe, clin d’œil appuyé à l’ouvrage contre-révolutionnaire du Whig Edmund Burke publié en 1790. Les Éditions du Toucan viennent de sortir sa traduction française sous le titre d’Une révolution sous nos yeux. Alors que les maisons d’éditions institutionnelles se gardent bien maintenant de traduire le moindre ouvrage qui irait à l’encontre de la pesante pensée dominante, saluons cette initiative qui permet au public francophone de découvrir un point de vue divergent bien éloigné de l’agencement ouaté des studios de radio et des plateaux de télévision.
Éditorialiste au Financial Times (le journal officiel de la City) et rédacteur au Weekly Standard et au New York Times Magazine, Christopher Caldwell relève du courant néo-conservateur anglo-saxon. Il en remercie même William Kristol, qui en est l’une des têtes pensantes. L’édition française est préfacée par la démographe Michèle Tribalat qui, avec son compère Pierre-André Taguieff, semble ébaucher une sensibilité néo-conservatrice dans l’Hexagone plus charpentée que les guignols de la triste revue Le meilleur des mondes.
On pourrait supposer qu’Une révolution sous nos yeux est un lourd pensum ennuyeux à lire composé de douze chapitres réunis en trois parties respectivement intitulées « Immigration », « L’islam » et « L’Occident ». Nullement ! Comme la plupart des enquêtes journalistiques anglo-saxonnes, les faits précis et détaillés sont étayés et argumentés. Il faut avouer que le sujet abordé est risqué, surtout en France…
« Ce livre, avertit l’auteur, évitera l’alarmisme et la provocation vaine, mais il évitera aussi l’euphémisme et cette façon de se coucher (à titre préventif) qui caractérise tant d’écrits sur les questions relatives à l’ethnicité (p. 53). » Qu’aborde-t-il donc ? « Ce livre, répond Caldwell, traite de l’Europe, de comment et pourquoi l’immigration et les sociétés multi-ethniques qui en résultent marquent une rupture dans son histoire. Il est écrit avec un œil rivé sur les difficultés que l’immigration pose à la société européenne (p. 52). »
Partant des déclarations prophétiques en avril 1968 du député conservateur Enoch Powell au Midland Hotel de Birmingham consacrées aux tensions raciales à venir, l’auteur estime que « l’immigration n’améliore pas, ne valorise pas la culture européenne; elle la supplante. L’Europe ne fait pas bon accueil à ses tout nouveaux habitants, elle leur cède la place (p. 47) ». Pourquoi ?
Les racines du mal
Avant de répondre, Christopher Caldwell rappelle que « l’immigration de masse a débuté dans la décennie postérieure à la Seconde Guerre mondiale. […] En Grande-Bretagne, en France, aux Pays-Bas et en Scandinavie, l’industrie et le gouvernement ont mis en place des politiques de recrutement de main-d’œuvre étrangère pour leurs économies en plein boom (p. 25) ». Par conséquent, « l’Europe devint une destination d’immigration, suite à un consensus de ses élites politiques et commerciales (p. 25) ». Il insiste sur le jeu du patronat qui préfère employer une main-d’œuvre étrangère plutôt que locale afin de faire baisser les salaires… Il y a longtemps que l’immigration constitue l’arme favorite du capital (1). Or « les effets sociaux, spirituels et politiques de l’immigration sont considérables et durables, alors que ses effets économiques sont faibles et transitoires (pp. 69 – 70) ».
Il importe d’abandonner l’image du pauvre hère qui délaisse les siens pour survivre chez les nantis du Nord… « Pour Enoch Powell comme pour Jean Raspail, l’immigration de masse vers l’Europe n’était pas l’affaire d’individus “ à la recherche d’une vie meilleure ”, selon la formule consacrée. C’était l’affaire de masses organisées exigeant une vie meilleure, désir gros de conséquences politiques radicalement différentes (p. 31, souligné par l’auteur). » Dans cette « grande transformation » en cours, en raison du nombre élevé de pratiquants parmi les nouveaux venus, l’islam devient une question européenne ou, plus exactement, le redevient comme au temps du péril ottoman et des actes de piraterie maritime en Méditerranée jusqu’en 1830… Dorénavant, « l’immigration jou[e] un rôle aussi perturbateur que le nationalisme (p. 402) ».
Très informé de l’actualité des deux côtes de l’Atlantique, Christopher Caldwell n’hésite pas à comparer la situation de l’Europe occidentale à celle des États-Unis. Ainsi, les remarques politiques ne manquent pas. L’auteur estime par exemple que, pour gagner les électeurs, Nicolas Sarközy s’inspire nettement des méthodes de Richard Nixon en 1968 et en 1972.
À la différence de Qui sommes-nous ? de Samuel P. Huntington qui s’inquiétait de l’émergence d’une éventuelle Mexamérique, Caldwell pense que les Latinos, souvent catholiques et occidentalisés, peuvent renforcer et améliorer le modèle social étatsunien. L’auteur remarque même, assez justement, que « les Américains croient que l’Amérique, c’est la culture européenne plus l’entropie (p. 447) ». En revanche, l’Europe est confrontée à une immigration pour l’essentiel musulmane. L’Europe ne serait-elle pas dans le même état si l’immigration extra-européenne était principalement non-musulmane ? L’auteur n’y répond pas, mais gageons que les effets seraient semblables. Le problème majeur de l’Europe n’est pas son islamisation qui n’est qu’une conséquence, mais l’immigration de masse. Il serait temps que les Européens comprennent qu’ils deviennent la colonie de leurs anciennes colonies…
L’injonction morale multiculturaliste
Si cette prise de conscience tarde, c’est parce que « le multiculturalisme, qui demeure le principal outil de gestion de l’immigration de masse en Europe, impose le sacrifice des libertés que les autochtones européens tenaient naguère pour acquises (p. 38) ». L’imposture multiculturaliste (ou multiculturelle) – qui est en fait un monothéisme du marché et de la consommation – forme le soubassement fondamental de l’Union européenne et des « pays occidentaux [qui] sont censés être des démocraties (p. 435) ». Néanmoins, sans la moindre consultation électorale, sans aucun débat public véritable, « sans que personne ne l’ait vraiment décidé, l’Europe occidentale s’est changée en société multi-ethnique (p. 25) ».
À la suite d’Alexandre Zinoviev, d’Éric Werner et d’autres dissidents de l’Ouest, Christopher Caldwell observe la démocratie régresser en Occident avec l’adoption fulgurante de lois liberticides contre les hétérodoxies contemporaines. En effet, « l’Europe de l’après-guerre s’est bâtie sur l’intolérance de l’intolérance – un état d’esprit vanté pour son anti-racisme et son antifascisme, ou brocardé par son aspect politiquement correct (p. 128) ». Après la lutte contre l’antisémitisme, l’idéologie multiculturaliste de la tolérance obligatoire s’élargit aux autres minorités raciales et sexuelles et renforce la répression. Il devient désormais tout aussi grave, voire plus, de dénigrer un Noir, un musulman, un homo ou de nier des faits historiques récents que de violer une fillette ou d’assassiner un retraité ! « Peu à peu, les autochtones européens sont […] devenus moins francs ou plus craintifs dans l’expression publique de leur opposition à l’immigration (p. 38). » Rôdent autour d’eux de véritables hyènes, les ligues de petite vertu subventionnées grassement par le racket organisé sur les contribuables. Et garde aux « contrevenants » ! Dernièrement, une Londonienne, Emma West, excédée par l’immigration et qui l’exprima haut et fort dans un compartiment de transport public, a été arrêtée, accusée de trouble à l’ordre public et mise en détention préventive. « Le journal Metro puis un journaliste de la chaîne américaine C.N.N. ont lancé un appel à la délation sur Twitter (2) ». La police des transports a même appelé à la délation sur Internet pour connaître l’identité de cette terrible « délinquante » ! Sans cesse soumis à une propagande « anti-raciste » incessante, « les Européens ont commencé à se sentir méprisables, petits, vilains et asexués (p. 151) ». Citant Jules Monnerot et Renaud Camus, Caldwell voit à son tour l’antiracisme comme « le communisme du XXIe siècle » et considère que « le multiculturalisme est presque devenu une xénophobie envers soi-même (p. 154) », de l’ethno-masochisme ! Regrettons cependant que l’auteur juge le Front national de Jean-Marie Le Pen comme un parti « fasciste », doctrine disparue depuis 1945…
La mésaventure d’Emma West n’est pas surprenante, car « l’État-nation multiculturel est caractérisé par un monopole sur l’ordre moral (p. 413) ». Les racines de ce nouveau moralisme, de ce néo-puritanisme abject, proviennent du traumatisme de la dernière guerre mondiale et de l’antienne du « Plus jamais ça ! ». « Ces dernières années, l’Holocauste a été la pierre angulaire de l’ordre moral européen (p. 356) ». Il était alors inévitable que « le repentir post-Holocauste devient le modèle de régulation des affaires de toute minorité pouvant exiger de façon plausible d’un grave motif de contrariété (p. 357) ». Être victime est tendance, sauf quand celle-ci est blanche.
Dans cette perspective utopique d’harmonie interraciale, il paraît certain qu’aux yeux des tenants du politiquement correct et du multiculturalisme, « l’Islam serait tout simplement la dernière catégorie, après le sexe, les préférences sexuelles, l’âge et ainsi de suite, venue s’ajouter au langage très convenu qu’ont inventé les Américains pour évoquer leur problème racial au temps du mouvement des droits civiques (pp. 234 – 235) ». Pour Christopher Caldwell, c’est une grossière erreur, lui qui définit l’islam comme une « hyper-identité ».
Le défi musulman
Le choc entre l’islam et l’Occident est indéniable : le premier joue de son dynamisme démographique, de son nombre et de sa vigueur spirituel alors que le second se complaît dans la marchandise la plus indécente et la théocratie absconse des droits de l’homme, de la femme, du travelo et de l’inter… Les frictions sont inévitables entre la conception traditionnelle phallocratique musulmane et l’égalitarisme occidental moderne. Allemands et Scandinaves sont horrifiés par les « crimes d’honneur » contre des filles turques et kurdes « dévergondées » par le Système occidental. Les pratiques coutumières de l’excision, du mariage arrangé et de la polygamie choquent les belles âmes occidentales qui exigent leur interdiction pénale. Mais le musulman immigré n’est-il pas lui même outré par l’exposition de la nudité féminine sur les panneaux publicitaires ou de l’homoconjugalité (terme plus souhaitable que « mariage homosexuel ») ?
Caldwell rappelle que le Néerlandais Pim Fortuyn combattait l’islam au nom des valeurs multiculturalistes parce qu’il trouvait la religion de Mahomet trop monoculturelle et donc totalitaire. Des mouvements populistes européens (English Defence League, Vlaams Belang, Parti du Peuple danois, Parti de la Liberté de Geert Wilders, etc.) commettent l’erreur stratégique majeur de se rallier au désordre multiculturel ambiant et d’adopter un discours conservateur moderne (défense de l’égalité homme – femme, des gays, etc.) afin d’être bien vus de la mafia médiatique. Par cet alignement à la doxa dominante, ils deviennent les supplétifs d’un système pourri qui reste l’ennemi prioritaire à abattre.
Pour l’auteur d’Une révolution sous nos yeux, l’islam est dorénavant la première religion pratiquée en Europe qui connaît l’immense désaffection des églises. L’homme étant aussi un être en quête de sacré, il est logique que la foi mahométane remplit un vide résultant de décennies de politique laïciste démente. Et ce ne seront pas les tentatives désespérées de Benoît XVI pour réévangéliser le Vieux Continent qui éviteront cette incrustation exogène parce que Caldwell démontre – sans le vouloir – le caractère profondément moderniste du titulaire putatif du siège romain : l’ancien cardinal Ratzinger est depuis longtemps un rallié à la Modernité !
Dans ce paysage européen de l’Ouest en jachère spirituelle, « les musulmans se distinguent par leur refus de se soumettre à ce désarmement spirituel. Ils se détachent comme la seule source de résistance au multiculturalisme dans la sphère publique. Si l’ordre multiculturel devait s’écrouler, l’Islam serait le seul système de valeur à patienter en coulisse (p. 423) ». Doit-on par conséquent se résigner que notre avenir d’Européen soit de finir en dhimmi d’un quelconque califat universel ou bien en bouffeur de pop corn dans l’Amérique-monde ?
Puisque Caldwell souligne que « l’immigration, c’est l’américanisation (p. 446) », que « l’égalité des femmes constitu[e] un principe ferme et non négociable des sociétés européennes modernes (p. 317) » et que « vous pouvez être un Européen officiel (juridique) même si vous n’êtes pas un “ vrai ” Européen (culturel) (p. 408) », il est temps que, hors de l’impasse néo-conservatrice, le rebelle européen au Diktat multiculturel occidental promeuve une Alter-Europe fondée sur l’Orthodoxie traditionnelle ragaillardie, un archéo-catholicisme antétridentin redécouvert et des paganismes réactivés, une volonté de puissance restaurée et des identités fortes réenracinées. « L’adaptation des minorités non-européennes dépendra de la perception qu’auront de l’Europe les autochtones et les nouveaux arrivants – civilisation florissante ou civilisation décadente ? (p. 45) » Ni l’une ni l’autre; c’est la civilisation européenne qu’il faut dans l’urgence refonder !
Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com
Notes
1 : Pour preuve supplémentaire, lire la chronique délirante d’Ariel Wizman, « Pourquoi les immigrés sont les meilleurs alliés du libéralisme », dans L’Express, 7 décembre 2011.
2 : Louise Couvelaire, dans M (le magazine du Monde), 10 décembre 2011. Pour soutenir au moins moralement Emma West, on peut lui envoyer une carte postale à :
Mrs Emma West
co HMP Bronzfield
Woodthorpe Road
Ashford
Middlesex TW15 3J2
England• Christopher Caldwell, Une révolution sous nos yeux. Comment l’islam va transformer la France et l’Europe, préface de Michèle Tribalat, Éditions du Toucan (25, rue du général Foy, F – 75008 Paris), coll. « Enquête & Histoire », 2011, 539 p., 23 €.
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Le Pen-Valls sur France 2 : 1 à 0 – par Marc Noé
Hier soir, dans l’émission « Des paroles et des actes » sur France 2, le face à face de Marine Le Pen et de Manuel Valls devrait avoir ouvert les yeux de pas mal de nos compatriotes. La présidente du FN se montra précise et pragmatique, alors que le ministre donna dans le doctrinal et la déclaration de « bonnes intentions ».En effet, autant dans la première partie de l’émission le ministre de l’intérieur aura eu l’occasion de se livrer à un long monologue bourré de formules toutes faites sous l’œil complaisant des journalistes très compréhensifs, autant dans la seconde, face à Marine Le Pen, il aura peiné à cacher son agacement et sa difficulté à répondre clairement à des questions pourtant claires… elles.À commencer par la question sur l’immigration où Manuel Valls eut tendance à mélanger le nombre des clandestins avec celui des régularisés, les chiffres de l’immigration économique avec ceux des visas en y mêlant encore celui des étudiants étrangers, celui des demandeurs d’asile, ceux du regroupement familial… Ce qui ne le gêna nullement pour dire que c’est Marine Le Pen qui ne connaissait pas les dossiers.En règle générale, à chaque question pourtant précise de la présidente du Front National, le ministre de l’intérieur fit semblant de répondre en « dissertant » hors sujet et en martelant des propos parfois surprenants. Exemple : à un moment, Valls pensa pouvoir contredire Marine Le Pen en affirmant que tout était fait pour diminuer l’immigration… pour conclure que, comparativement aux chiffres de 2011 (sous Sarkozy), rien ne serait changé !En termes de « tout et son contraire » dans la même phrase, il faut le faire !Mais Valls n’est pas à une contradiction près. Sa manière de noyer le poisson sous de belles formules grandiloquentes fit encore des merveilles lorsque le sujet « Grèce » fut abordé. Marine Le Pen eut beau lui expliqué que l’Europe payait pour rembourser les banques, le ministre continua de répéter qu’il fallait bien aider les Grecs… C’est beau la foi !Même aveuglement encore lorsque Valls annonça que l’économie française allait mieux. Là encore, la présidente du FN tenta de lui faire comprendre que tous les compteurs étaient au rouge et que tous les économistes s’accordaient à le constater… mais rien n’y fit. Valls continuait de croire à une embellie. Méthode Couhé oblige !Mais la cerise sur le gâteau fut naturellement gardée pour la fin, lorsque Marine Le Pen évoqua les problèmes du communautarisme qui engendrent de graves atteintes à la laïcité. Valls ré-enfourcha alors son fier destrier pour pourfendre ceux qui viendraient à violer cette « règle d’or de la république ». Exit les sapins et les Pères Noël interdits sur certaines places publiques ou écoles… exit les repas « halal » dans les cantines scolaires… exit les différentes pressions et chantages de certaines familles musulmanes… Tout cela, le ministre feignit de l’ignorer par un discours d’ordre général qui se voulait ferme… Mais personne ne fut dupe.Au final, les téléspectateurs retiendront surtout l’image d’une présidente qui « tient la route » face à un ministre qui se croit droit dans ses bottes parce-qu’il tient des propos énergiques en apparence… Mais qui parle de tout sauf de la réalité !À ce niveau de « responsabilité », c’est tout de même grave pour un ministre de ne pas voir les choses… de l’intérieur !
- La vidéo intégrale -http://www.francepresseinfos.com/ -
Billet du jour : Cécile Duflot a des idées... dévastatrices !
Les français sont désormais habitués à cet anti-cléricalisme à géométrie variable, aussi féroce contre l’Eglise Catholique que soumis à Israël. La République maçonnique, dans sa tradition anti religieuse et anti-goys (non-juifs), maintient son hostilité à toute forme de contrôle de l’immigration, et persiste à classer à l’extrême droite, tout organisme ou parti politique qui affirme qu’un clandestin doit être reconduit à la frontière sans conditions.Rappelons au passage que le Parti Solidaire Français qualifie d'extrême droite l'extrême du capitalisme. En effet, si dans une logique parlementaire la droite est la famille du capital, l'extrême droite ne peut alors être que l'extrême de cette logique financière. L'extrême droite c'était Nicolas Sarkozy, la droite aujourd'hui, c'est François Hollande! Bienvenue dans cette France ou le socialisme du P.S est pro sioniste, capitaliste et se laisse pousser par la tempête mondialiste sans opposer de résistance, bien au contraire.
Le Canard Enchaîné qui n’en est pas encore à militer ouvertement pour le contrôle de l'immigration, publie deux articles qui ont toute leur places dans Minute ou Riposte Laïque, en jouant la carte de la « stigmatisation des populations déjà victimes du racisme et de la discrimination » !Dans le premier, le « journaliste », Didier Hassoux, nous apprend que l’arrivée massive de « nouveaux étrangers en situation irrégulière » dans le langage Canard Enchaîné (en clair, des clandestins sans autorisation de circuler sur le territoire) risque de mettre, cet hiver, la politique d’hébergement d’urgence dans l’impossibilité de fonctionner en région parisienne!Selon l’auteur de l’article, il y aurait en Seine-Saint-Denis, plus de 7.000 sans-papiers recensés au 31 juillet 2011, et 1000 de plus en 2012, soit une progression de 15 % en un anLes malheureux nouveaux venus, sous les conseils judicieux d'élus qui trahissent le Peuple, avaient occupés, non pas une mosquée (comme cela aurait du être le cas pour des musulmans), mais la basilique de Saint-Denis. Matignon, ne voulant pas froisser l’Union européenne, il n'était pas question de les expulser.Le premier ministre, J.M.Ayrault a donc demandé à Cécile Duflot de trouver des solutions. Un lieu d’hébergement leur était proposé dans le Val d’Oise, mais là encore, les clandestins défendus par toutes le officines antiracistes (financées par nos impôts), se sont octroyés le luxe de le refuser, expliquant que ce lieu était trop loin de Paris. Ces derniers ont d’autre part imposés l'exigence de demeurer tous ensemble.C'est alors que la République trouve la solution ; un hôtel trois étoiles, à 150 euros la nuit, près du Stade de France à Saint-Denis. Toujours selon l’article, l’hébergement d’urgence, dans la seule Ile-de-France, serait réservé entre 80 et 95 % à des étrangers en situation irrégulière. Ce qui coûte annuellement 410 millions d’euros au contribuable français, en plus du plan d’urgence supplémentaire de 50 millions d’euros réclamé par Cécile Duflot... Car la ministre du Logement à d'autres tours dans son sac à main en nous pondant la douce suggestion de régulariser les 8000 clandestins! Ce qui, d'après elle, leur donnerait accès plus facilement aux logements sociaux...Premier article décoiffant, mais, à côté de lui, dans le même esprit, un dénommé I.B. nous suggère un papier intitulé : « Allah santé de l’Etat ». On y apprend qu’un ancien « imam » d’Argenteuil, kurde irakien, Yashar Ali, est assigné à résidence, dans une petite ville bretonne, Arostrenen, depuis cinq années et demi. Pour le garder à l’œil, la République lui offre le gite et le couvert, à hauteur de 1.500 euros par mois. Mais avant d’être envoyé en Côtes d’Armor, le sympathique imam avait été logé, durant trois ans, dans un hôtel trois étoiles, en Lozère, à Mende. Depuis huit ans, ce brave disciple du salafisme en France, nous a donc coûté la bagatelle de 155.000 euros.On est en droit de s’interroger, à la lecture de tels articles, sur la réaction de nos compatriotes, qui, en région parisienne, fréquentent tous les jours les transports en commun, avec ses heures d'attentes interminables, dans des conditions de confort difficiles, avec des retards de plus en plus fréquents. Les clandestins exigent la proximité parisienne, et ils l’obtiennent !Dans un contexte où le gouvernement Hollande-Ayrault demande 33 milliards d’économies en 2013! Après le serrage de ceinture de 7 milliards pour cette année 2012, quel va être l'avenir des millions de retraités, qui ont cotisé toute leur vie, lorsqu'ils apprendront ce à quoi vont servir leurs futurs prélèvements, souvent sur de petites retraites, eux qui, déjà en grand nombre ne peuvent plus se soigner, quand les clandestins bénéficient de l’AME ou de l’ASPA! Bien entendu, sans avoir jamais donné un centime à la France.Ceux qui ont des logements précaires ou qui dorment dans leur voiture, faute de pouvoir se payer un toit, apprécieront également les largesses de la ministre du logement. La France déjà victime des banques et de la diaspora de ses richesses, les classes moyennes, qui subissent un véritable holocauste fiscal, et qui doivent s'acquitter des loyers astronomiques, savoureront également ces quelques chiffresL’explication est pourtant fort simple : le Parti Socialiste ose parler de justice sociale, quand les Français modestes sont victimes de sa préférence immigrée… Tout est dit...Le Parti Solidaire Français, demande au gouvernement de suspendre toutes les aides au logement aux non français et de répondre défavorablement à la demande de régularisation de ces clandestins qui n'ont aucun passe droit sur la population française en règle! Population française qui je le rappel détient le droit à disposer comme il l'entend de l'entière surface de son territoire selon les principes bancales de la démocratie moderne (normalement souveraineté du peuple) et de la République (historiquement, cause de la plèbe et plaidée par le tribun). Toute personne qui prend la décision de quitter sa Patrie pour venir « squatter » celle des autres, se met ouvertement au service du capital apatride, et devient par conséquent un traître Pour nous le combat de la gauche, la véritable gauche, celle des français qui aiment la France, se situe en premier lieu contre ceux qui exploitent nos travailleurs et ceux qui participent à la destruction de leur outil de travail ainsi qu'à leur droit à disposer d'eux mêmes. La Vraie gauche, reste consciente que « l'immigration est l'arme du capital » et que cette phrase de Karl Marx devrait être inscrite à la porte de tous les grands syndicats nationaux. Sans cela, démagogie, mensonges et spoliations resteront l'avenir des enfants de France!Défendez la France face au mondialisme, rejoignez la Révolution Nationale et Socialiste!Thomas WERLET http://partisolidaire.blogspot.fr -
La grande Albanie : Un projet américain contre le monde orthodoxe ?
Par Alexandre Latsa
Mercredi dernier, le Premier ministre albanais Sali Berisha a prôné l’octroi de la nationalité albanaise à tous les Albanais, où qu’ils résident. Cette déclaration a été faite lors d’une visite de la ville de Vlora où l’indépendance de l’État Albanais a été prononcée, il y a juste 100 ans. A l’époque l’Albanie venait tout juste de se libérer du joug ottoman.
Cette déclaration fait suite a une autre déclaration, commune cette fois, que Sali Berisha avait fait avec son homologue Kosovar Hashim Thaçi il y a quelques semaines, promettant l’union de tous les Albanais. L’endroit était, il faut le dire bien choisi, puisque l’immense majorité des habitants du Kosovo y est aujourd’hui d’origine albanaise, ce qui n’a pas toujours été le cas.
Lors de la guerre des Balkans en 1913, les Serbes constituent encore la majorité de la population. En 1941, le Kosovo est rattaché à la Grande Albanie (déjà) sous protectorat fasciste italien. Après la guerre, le maréchal Tito interdira l’immigration albanaise car la Yougoslavie ne pouvait selon lui être forte qu’avec une Serbie la plus faible possible. En 1974, c’est du reste lui qui attribue au Kosovo le statut de province autonome, statut qui sera supprimé par Slobodan Milosevic en 1989, alors que les Serbes ne représentent déjà plus que 15 % de la population.
Lorsqu’en 2008 le Kosovo se déclare indépendant, près d’une décennie après l’intervention militaire occidentale, peu de commentateurs mettent le doigt sur l’Albanité dominante de ce nouveau petit état. L’heure est au contraire à la fête pour ce peuple soi disant oppressé et qui accède enfin à la liberté.
Au sein de la plupart des pays Occidentaux et de l’Union Européenne, la reconnaissance est instantanée, sans que ne se pose la question du traitement de la minorité serbe et de l’avenir qui lui était réservé, malgré le terrible précédent de 2004, lorsque les chrétiens avaient été victimes de pogroms, les églises brulées, et les droits humains les plus élémentaires bafoués. Il est vrai que l’Europe, pardon l’UE, avait à cette époque d’autres priorités : l’organisation essentielle d’une gaypride a Belgrade.
Il aura donc fallu seulement quatre ans pour que la farce de l’indépendance du Kosovo apparaisse enfin publiquement. Seulement quatre ans pour que le Premier ministre albanais donne raison aux nationalistes serbes qui ont eux toujours affirmé affronter non pas les Kosovars (les habitants de la région du Kosovo étant des serbes) mais bel et bien des Shqiptars, dans un nouvel épisode du conflit ancestral qui oppose depuis prés de 6 siècles dans les Balkans les Slaves orthodoxes aux fils de convertis de l’empire Ottoman.Le soutien occidental à la création du Kosovo et l’acharnement contre la Serbie peuvent sembler complètements inexplicables. Pourtant de 1991 à 2008, une seule et même logique a animé les stratèges américains: la destruction de la Serbie, afin que celle-ci soit la plus faible possible a l’avenir, au moment historique inévitable ou elle allait de nouveau se tourner vers la Russie. Bien sûr, il fallait dans le même temps une Russie également affaiblie au maximum.
Si de 1991 à 2000 une guerre militaire et médiatique a été menée contre la Serbie de Milosevic en vue de son anéantissement, dans le même temps, c’est une guerre économique et morale qui était menée contre la Russie d’Eltsine. La croisade contre le monde communiste s’est transformée en croisade contre le monde orthodoxe, et contre son centre névralgique et politique le plus souverain : la Russie.
Le théoricien du containment russe en Eurasie, Zbigniew Kazimierz Brzezinski, affirmait lui-même en 2007 que: « Le principal ennemi de l’Amérique était désormais l’église orthodoxe russe ». La création de la grande Albanie peut sans doute être vue dans ce sens historique et géostratégique. Elle est une nouvelle allumette jetée, une allumette qui pourrait créer une étincelle et déclencher un nouvel incendie dans le brasier balkanique. Cet incendie aurait pour conséquence d’affaiblir un peu plus l’Europe, mais aussi de déstabiliser un peu plus le monde orthodoxe (Macédoine, Grèce, Monténégro, Serbie…) et de freiner son rapprochement avec la Russie.
Par ricochet, c’est donc l’influence russe en Europe de l’Est qui serait remise en cause, et donc son rapprochement avec l’Europe de l’Ouest. Ce faisant, l’Amérique aurait atteint une nouvelle fois son objectif essentiel : éviter un rapprochement continental et européen entre les mondes catholiques et orthodoxes.
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L’immigration, une chance pour la France ? (France 3 CSOJ)
France 3 Ce soir ou jamais
avec Jean Paul Gourévitch, Essayiste, Vincent Cespedes, Philosophe, Anne-Marie Le Pourhiet, Constitutionaliste, Eric Naulleau, Editeur et écrivain, Peggy Sastre, Philosophe, Catherine Corsini, Cinéaste,Benjamin Coriat, Economiste, Philippe Manière, EconomisteJean Paul Gourevitch est consultant international sur l’Afrique et les migrations. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur les aspects sociaux et économiques de l’immigration en France, parmi lesquels « L’immigration, ca coûte ou ca rapporte (Larousse, 2009), ou encore « Combien nous coûte l’immigration irrégulière » (Contribuables associés, 2011).
Il vient de publier chez Contribuables Associés une monographie intitulée « L’immigration en France : Dépenses, recettes, investissements, rentabilité », qui actualise sa première étude sur le sujet publiée en 2008. Il estime que chaque année l’immigration coûte 17,412 milliards d’euros à la France, soit 0.9 point de PIB, et que ce déficit n’est pas tenable longtemps en temps de crise.
CSOJ http://www.fdesouche.com/ -
UNION EUROPÉENNE Fatalisme immigrationniste
Un rapport du Comité économique et social européen vient de le confirmer : en réponse au vieillissement de la population, les élites en sont réduites à promouvoir une immigration accrue.
C'est un rapport assez hallucinant qui a été adopté par le Comité économique et social européen (CESE) les 15 et 16 septembre 2010 et publié au Journal officiel de l'Union européenne du 15 février 2011, sur le thème du « rôle de l'immigration légale dans un contexte de défi démographique ». Le seul titre du document est édifiant !
Jargon technocratique
Cet « avis exploratoire » est révélateur de l'état d'esprit des élites européennes ainsi que de la coupure entre elles et les peuples d'Europe. On peut notamment y lire « qu'il est nécessaire d'adopter une approche holistique pour faire face au défi démographique, en agissant sur de nombreux aspects économiques, sociaux et politiques ». On appréciera l'emploi du terme « holistique », à rattacher au procédé technocratique de tournures jargonneuses qui rend la compréhension par le profane plus complexe. « Approche globale » eût été sans doute plus approprié si ce rapport avait été adressé aux principaux intéressés (les peuples d'Europe.)
Et de continuer : « L'immigration légale fait partie de la réponse de l'UE à cette situation démographique. [...] En dépit de quelques différences nationales, l'UE et les États membres doivent disposer d'une législation ouverte qui permette une immigration pour raisons de travail au travers de canaux légaux et transparents, tant pour les travailleurs hautement qualifiés que pour les activités moins qualifiées. Compte tenu du défi démographique, le CESE est d'avis qu'il faut modifier les directives en vigueur et élaborer de nouveaux instruments législatifs. » On en revient au raisonnement assez calamiteux et faux selon lequel face au vieillissement de la population européenne, la seule solution serait l'augmentation de l'immigration.
Approche partielle
Peu importe, donc, que les immigrés, qui arrivent déjà en nombre sur notre continent, ne constituent pas une « force d'appoint » ayant pour finalité de « rajeunir » la population, mais, au contraire, en forment une nouvelle qui s'y substituera. Les Européens ne sauraient se définir uniquement en termes de retraités ou d'actifs : l'Europe est une civilisation, une mosaïque de cultures, une identité, une spiritualité... Les immigrés y arrivent en masses telles que, loin de s'y intégrer, ils importent avec eux leur modèle de vie et leur culture, bien éloignés du modèle européen. Or, concevoir les Européens en simple force de travail dont on peut palier le vieillissement par une simple substitution d'individus venus d'autres continents, c'est bien là une approche purement matérialiste et économique des choses, une conception abjecte de l'homme réduit au simple état de "ressource humaine".
Il existe d'autres solutions face au déficit démocratique : politique nataliste, mécanisation de l'industrie, recul équitable de l'âge de la retraite, rationalisation et amélioration des formations professionnelles... À croire que, pour les auteurs de ce rapport, l'immigration en Europe n'est pas source de déracinement, de crise identitaire profonde, d'insécurité, de frictions communautaires... Deux récents sondages, plaçant le candidat d'extrême droite, Marine Le Pen, en tête du premier tour de l'élection présidentielle de 2012, auraient peut-être dû alerter les technocrates européens. Il n'en est rien puisque ce rapport, prenant les devants, évacue la question d'un simple revers : « L'intolérance, le racisme et la xénophobie contre les immigrants et les minorités prennent de l'ampleur en Europe. Il faut que les responsables politiques, les dirigeants sociaux et les médias fassent preuve d'un sens élevé des responsabilités et d'une grande pédagogie politique et sociale pour prévenir ces attitudes. Il faut aussi que les institutions de l'UE agissent de manière décidée et que les organisations de la société civile soient très actives dans la lutte contre ces idéologies et ces comportements. » Tout un programme dont la nature authentiquement orwellienne peut faire frémir ! Non seulement les inquiétudes, bien légitimes, des citoyens européens face à l'immigration sont réduites à de simples manifestations « d'intolérance » et de « racisme », mais ce rapport appelle les politiques et les institutions à un travail de « pédagogie », doux euphémisme signifiant "propagande", quand il ne s'agit pas d'un arsenal législatif répressif et liberticide.
Populisme
Un tel rapport ne peut que susciter l'indignation. Pas de surprise ainsi à constater jour après jour ce que Éric Zemmour appelait « la montée tranquille des droites populistes en Europe » dont l'Histoire nous a pourtant si souvent montré qu'elles n'apportaient aucun remède aux maux qu'elles prétendaient combattre. Elles s'incarnent aujourd'hui dans l'imaginaire de nombre de gens, comme le dernier bastion. Un bastion plein de promesses vengeresses des damnés du rêve européen qui aura tout raté. Un gâchis dont l'oligarchie républicaine est pleinement complice... mais dont le contrecoup – insécurité, terrorisme, repli communautaire, destruction du tissu social, islamisation – sera intégralement subi par les jeunes générations d'Européens et par leurs enfants.
Stéphane Piolenc L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 17 mars au 6 avril 2011 -
« Une révolution sous nos yeux - Comment l'islam va transformer la France et l'Europe » de Christopher Caldwell (2/2)
Polémia poursuit la publication de la présentation du livre de Christopher Caldwell, avec les troisième et quatrième partie où l’on découvrira d’une part les « écueils et incompatibilités » opposant les deux grandes entités que sont l’Occident et l’Islam et, d’autre part, en forme de conclusion, une hypothétique ouverture vers l’avenir.
A la fin de ce texte, un commentaire reçu d’un essayiste anglo-saxon, résidant en Europe, qu’il connaît tout autant que les Etats-Unis, fournit un éclairage presqu’inattendu sur les véritables motivations de l’auteur.III - Ecueils et incompatibilités
Avec sa franchise de marbre, Caldwell introduit la deuxième partie de son livre, titrée L’Islam, par ces mots : « Si les Européens avaient compris, quand l’immigration en provenance de Turquie, du Maroc, d’Algérie et d’ailleurs débuta dans les années 1950 et 1960, que des milliers de mosquées seraient disséminées d’un bout à l’autre de l’Europe un demi-siècle plus tard, jamais ils ne l’auraient autorisée. »
Ici, l’auteur égrène écueils et incompatibilités de culture et de comportement qui ne peuvent, le pense-t-il, que faire obstacle à une intégration. Nous nous limiterons à n’en citer que quelques-uns sans omettre les deux les plus fondamentaux : la religion et le sexe.
– La protection sociale. Comme souvent, Caldwell procède par aphorisme : « Les économies complexes des Etats Providence comme celles qui se sont développées en Europe ces soixante dernières années ne naissent généralement pas dans les sociétés multiethniques. »
– La mobilité. « Les migrations déclenchent des migrations secondaires, ce que le sociologue Rogers Brubaker appelait les “migrations sans mélange ethnique”. »
– La diversité et le mépris de soi. « La diversité décrit à la fois une réalité sociologique (…) et une idéologie. Cette idéologie était en parfait accord avec la neutralité entre cultures adoptées par les bâtisseurs de l’idéal européen. Et pourtant, la diversité n’a jamais réellement pu devenir un idéal stable ou neutre, car les Européens n’en savaient pas assez sur les autres cultures pour la faire advenir. »
– Antagonisme entre Occident et Islam. Cet antagonisme est très ancien. Citant l’historien Henri Pirenne : « Les deux puissances – l’Europe en tant qu’Occident et l’Islam en tant que civilisation – sont apparues dans l’histoire ensemble et ont représenté un défi l’une pour l’autre. »
– Les populations musulmanes. « La nouvelle immigration, essentiellement musulmane, était moins gérable et moins soluble que les précédentes. »
– Régénération de quartiers en déshérence. Le résultat escompté s’est produit un peu partout en Europe. Mais cette vision de l’immigration, celle des élites qui habitent les beaux quartiers, était trompeuse. Il y a plus de ghettos que des Kreuzberg [à Berlin].
– Les zones de non-droit. Caldwell connaît bien le cas de Chanteloup-les-Vignes. Il est typique et le lecteur comprendra bien comment on passe, « d’un pas de somnambule », de la tentative d’intégration à la ségrégation pure et simple.
– Violence, délinquance et émeutes. « La violence relative des quartiers musulmans est un obstacle de taille à la mixité sociale et à l’intégration. »
– Les espaces de la Charia. « Dès qu’il devint évident que certains émigrés proposaient d’instaurer des cultures étrangères dans des pays européens, l’immigration (…) apparut sous un jour différent. » Par ailleurs, la propension au développement des lieux de culte répond à une certaine résurgence religieuse. Caldwell donne, par exemple sur l’appartenance des jeunes immigrés, étudiants et autres, à la religion islamique, des chiffres surprenants. Un long chapitre est consacré à La crise de la foi en Europe, et tente de placer les deux cultes, chrétien et musulman, l’un par rapport à l’autre. Jusqu’à aujourd’hui le dialogue interreligieux tiendrait du vœu pieux. Une chose est certaine : les musulmans restent fidèles à leur religion, les chrétiens s’en écartent. Le jour où le rapport de forces sera inversé, que se passera-t-il ?
– Le sexe. « Les musulmans d’Europe viennent de cultures où les femmes sont strictement subordonnées à leur mari et aux hommes en général. (…) C’est un fait sociologique universel. » (…) « Adopter le style européen de sexualité et de relations entre sexes est la seule exigence non négociable que l’Europe impose. »IV - Quel avenir se réserve l’Europe ?
Pour Caldwell, qui ne croit pas à l’intégration en Europe, l’immigration, c’est l’américanisation. Les Etats-Unis seraient le modèle du genre. Donc devant « les problèmes abyssaux » que l’Europe va rencontrer, la solution serait qu’elle devienne davantage comme l’Amérique. Mais on a vu que Caldwell rejetait la comparaison entre Europe et Amérique. Le melting-pot américain fonctionnerait-il avec des musulmans ? On ne connaît aucune expérience en la matière.
Un second modèle d’immigration serait peut-être plus adapté : le système du millet de l’Empire ottoman qui a fonctionné pendant plusieurs siècles avec des populations de différentes religions, mais qui a disparu au début du XXe siècle du fait de l’appétit expansionniste de ses voisins européens.
Comme nous l’avons déjà dit, Caldwell ne croit pas à l’intégration de masse. Néanmoins, il termine son puissant ouvrage par une légère pointe d’optimisme : « Les Européens ne peuvent qu’espérer que les nouveaux venus, surtout musulmans, s’assimileront pacifiquement », phrase rapidement compensée par un retour à la réalité crue : « Quand une culture peu sûre d’elle, malléable et relativiste rencontre une culture ancrée, confiante et renforcée par des doctrines communes, c’est généralement la première qui change pour s’adapter à la seconde. »
« Il est sûr que l’Europe sortira changée de sa confrontation avec l’Islam. » Quel verdict !
Un livre à lire, qui force à la réflexion.
René Schleiter 6/12/2011 Polémia
Titre original : Reflections on the Revolution in Europe, Doubleday, 2009.
Le commentaire d’un Anglo-Saxon :
Polémia a confié le livre de Christopher Caldwell, en sa version originale, à un ami anglo-saxon qui connaît bien la politique américaine. Nous voulions savoir ce qu’il en pensait et surtout comment il interprétait la démarche de ce journaliste américain néo-conservateur bien en cour. Il faut lire cette note avec détachement, en se rappelant que l’auteur du livre est américain, proche des néo-conservateurs et en oubliant tout préjugé français et européen.
Le 28 octobre dernier, Polémia avait publié une interview que Christopher Caldwell avait recueillie auprès de Marine Le Pen. (6)
Voici la note que notre ami nous a fait parvenir (il a demandé à conserver l’anonymat).Je suis en train de le relire – et je suis surpris, et troublé, par le nombre de noms d’amis, d’auteurs et de publications NEO-CONS qu’il mentionne comme étant des gens qui ont lu et vérifié le manuscrit et visiblement l’ont approuvé. La question est POURQUOI ?
Celui qui domine entre tous est le « Tsar » des néo-cons, Leon William Kristol, qui pendant des années a écrit dans l’organe des néo-cons, The Weekly Standard. Il a aussi écrit pour le New York Time Magazine, The Financial Times, etc. !!! Toutes ces publications étant des publications grand public.
Lisez la liste des noms de la page 365 [533, version française] sous le titre de « Remerciements ». C’était le 18 février 2009, tout à fait à la fin de l’ère Bush/néo-cons !!!
A mon avis, ce livre essaie, d’une manière très sophistiquée, d’adopter un parti pris antimusulman acceptable au sein de l’élite europeo-américaine. Une politique néo-con.
Je continue de penser que c’est l’un des livres les plus remarquables et le plus documenté et rempli de statistiques utiles que je connaisse. Je ne connais pas d’autre livre comme celui-là sur le marché.
Les statistiques sont révélatrices – et choquantes – et utiles pour les auteurs et penseurs dits de droite – pour nous aider à clarifier et étayer nos arguments à propos de cette « crise de la culture européenne » !
Mais il nous faut prendre conscience que Caldwell a bénéficié d’un accès privilégié à des banques de données auprès de ces grands médias que sont The Financial Times, The New York Times, The Weekly Standard – appartenant tous à l’Etablissement.
Par conséquent, il faut être PRUDENT mais, comme toujours, il faut s’appuyer sur les informations réunies et distribuées par l’Etablissement quand on ne dispose pas de réseaux propres. Donc il faut évaluer avec soin les arguments de Caldwell – ainsi que leur portée – qui sont là pour étayer un parti pris essentiellement antimusulman ; non pas de manière brutale, « raciste » ou « sectaire », mais simplement en jouant de manière subliminale sur les cerveaux intoxiqués par le système d’éducation « maçonnique » en vigueur en Europe en général et dans les cercles de l’élite franco-anglaise en particulier : l’endoctrinement fondé sur le concept « Liberté, Egalité, Fraternité » a poussé les néoconservateurs à cette immigration désordonnée et aujourd’hui ils s’inquiètent de ce monstre qu’ils ont laissé échapper !
Ce livre est très utile mais ce n’est qu’un outil, un outil non pas pour la libération de l’Europe, mais pour les propres objectifs des disciples de William Kristol…
(En Europe, décembre 2011)
(Traduction de l’anglais pour Polémia – RS)
Note :