23/07/2023
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Ce que les enquêteurs ont toujours espéré s’est enfin réalisé. La science a parlé. Il y a eu une correspondance entre l’ADN masculin prélevé sur la couverture bleue et un autre profil du Fichier national automatisé des empreintes génétiques, qui a vu le jour en 1998 à la suite de l’affaire Guy Georges. C’est celui d’un certain Anouar T., la trentaine, condamné un an plus tôt à six mois de prison pour des faits de violences à Villers-Cotterêts, dans l’Aisne. Ses empreintes avaient alors été prélevées, le flux des correspondances génétiques a fait le reste. Les analyses sont formelles, il s’agit du frère de la fillette abandonnée sur le bas-côté de la route il y a trente ans.