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immigration - Page 686

  • Jean Messiha : « Si ces manifestants se sentent de tout cœur avec ce qui se passe en Algérie, le plus efficace, c’est d’aller l’exprimer là-bas »

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    Des manifestations sont organisées en France pour protester contre la situation en Algérie. Réaction de Jean Messiha, qui analyse par ailleurs la situation en Algérie.

    http://www.bvoltaire.fr/jean-messiha-si-ces-manifestants-se-sentent-de-tout-coeur-avec-ce-qui-se-passe-en-algerie-le-plus-efficace-cest-daller-lexprimer-la-bas/

  • Immigration. Quel impact sur le marché du travail ?

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    L’immigration que la France connait de façon croissante n’a pas que des conséquences sur son peuplement et sa composition culturelle. Elle a des impacts concrets sur le marché du travail.

    Alors que l’économie du pays stagne depuis plusieurs années, le recours massif aux travailleurs étrangers, qu’ils soient issus de l’Union européenne ou de pays tiers, aboutit à restreindre le nombre de postes accessibles aux autochtones et tire à la baisse les rémunérations. L’augmentation du nombre d’expatriations de français pourrait bien être le symptôme de la substitution d’une partie croissante de travailleurs français par des travailleurs étrangers.
    Le travail détaché : le dumping social organisé

    Le principe de libre circulation des biens et des personnes dans les pays de l’union européenne concerne aussi le monde du travail. Il trouve une traduction dans la possibilité pour les entreprises de détacher temporairement des salariés pour travailler dans un autre pays européen que celui où elles sont basées. Destiné à faciliter la mobilité des travailleurs, le détachement est devenu une véritable aubaine dans certains pays.

    Un des intérêts du recours au travail détaché – outre des formalités allégées par rapport à l’expatriation – vient du fait que les cotisations sociales continuent à être payées dans le pays d’origine. Un récent rapport parlementaire parlait pudiquement à ce sujet d’un « avantage économique réel » (1). La France figurant parmi les pays ayant les cotisations sociales les plus élevées en Europe (2), le travail détaché y est en plein essor. La Cour des comptes constatait en 2016 (3) que « la France apparaît comme le deuxième pays d’accueil de travailleurs détachés (..), largement après l’Allemagne ». L’augmentation du nombre de travailleurs détachés en France est vertigineuse : de 7 500 en 2000, ils sont passés à 517 000 en 2017 (chiffres 2018 non connus à ce jour) (4).

    Outre le manque à gagner en termes de cotisations sociales, c’est tout un tissu de petites et moyennes entreprises qui est menacé, en particulier dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (5). Ce sont autant d’emplois qui ne pourront pas être pourvus par des artisans et des salariés français.

    Le phénomène a pris une telle ampleur qu’en 2016, le gouvernement Valls a menacé de ne plus appliquer la directive sur les travailleurs détachés (6). Le Premier ministre de l’époque n’avait pas de mots assez durs pour fustiger le dumping social « insupportable » et le fait que les cotisations sociales des travailleurs détachés n’abondaient pas les caisses de la sécurité sociale.

    Résultat d’un compromis entre pays européens, une nouvelle directive sur le travail détaché a été adoptée en juin 2018. Elle vient d’être transposée en France par ordonnance (7). La « victoire » du président Macron dans la négociation de cette directive, annoncée par certains organes de presse à l’époque (8), a un goût amer : les mesures concernant la rémunération versée aux salariés et la limitation de la durée du détachement devraient avoir peu d’impact. D’une part, car elles ne correspondent pas à la réalité du travail détaché (en terme de salaire versé et de durée moyenne des prestations)(9). D’autre part car elles ne mettront pas un terme à l’intérêt économique de recourir à ce type d’emplois.

    Pire, sous la pression de pays d’où sont issus de nombreux travailleurs détachés exerçant en France, le projet de taxe que devaient payer les entreprises ayant recours à ce type de prestation a été abandonné en rase campagne (10). Le dumping social a encore de beaux jours en France, avec son corollaire, la destruction d’emplois…
    L’immigration de travail extra-européenne : braconnage de compétences et rémunération en berne

    En dépit du chômage de masse que connait la France, de plus en plus de travailleurs extra européens viennent travailler en France. Le nombre de premiers titres de séjour délivrés pour le travail a en effet triplé depuis 2007 (11). De 11 000 nouveaux titres de travail délivrés cette année-là, on passe à 32 800 en 2018. Le gouvernement Philippe accompagne, voire accélère, la tendance à la hausse que l’on observe depuis plusieurs années.

    La Loi asile et immigration adoptée en 2018 par les députés En marche en est un exemple. Elle élargit de façon significative les critères d’accès au marché du travail français aux extra-européens(12). Des titres de travail peuvent notamment être octroyés aux étrangers « participant au développement économique, à l’aménagement du territoire et au rayonnement de la France » et aux demandeurs d’asile.

    Le marché du travail des cadres est particulièrement concerné par la concurrence entre salariés nationaux et étrangers. Si une tension sur ce marché a été observée ces derniers temps (13), la volonté « d’attirer des talents étrangers en France » pour y faire face n’est pas sans conséquence. Elle se traduit par :

    – La chasse aux compétences à l’étranger, notamment au Maghreb. Cette pratique amène un journaliste marocain à parler de braconnage (14). L’afflux d’ingénieurs maghrébins, en particulier dans le secteur informatique, pourrait bien être la conséquence de la politique salariale des entreprises françaises, qui s’adaptent aux nouvelles « règles du jeux » posées par les pouvoirs publics.

    Face à des rémunérations peu attractives, on trouve d’un côté des cadres et des jeunes diplômés français qui ne veulent pas dévaloriser leurs qualifications, et de l’autre, des jeunes étrangers, moins regardants sur le salaire, dont le travail en France est autorisé pour certains métiers. On vous laisse deviner l’issue de cette concurrence. Les conséquences sont tangibles au Maghreb, avec une fuite des cerveaux vers l’Europe, qui ruine l’effort de formation fait par ces pays.

    On trouve là une illustration de ce que développe Paul Collier, un universitaire anglais (15) dans un ouvrage récemment traduit en France : l’immigration, « loin d’être une chance, (…) fragilise l’Europe et appauvrit l’Afrique ».

    – Une tension à la baisse sur les salaires. La possibilité de recruter des salariés peu exigeants en termes de rémunération a un impact sur les salaires « proposés » en France. Des baisses des rémunérations des postes les plus qualifiés sont même observées depuis plusieurs années (16). Les postes moins qualifiés ne sont pas en reste.

    Cette situation aboutit à ce que de plus en plus de français s’expatrient, attirés par un meilleur salaire à l’étranger. Selon les dernières estimations, ils seraient 2,5 millions à vivre en dehors de nos frontières. Un chiffre en augmentation de 5% par an(17).

    Sous la pression à la baisse du coût du travail, c’est une substitution partielle de salariés sur le marché du travail qui a lieu sous nos yeux, accompagnée, voire promue, par les politiques libérales et « progressistes ». C’est aussi un changement de population et de culture.

    Le travail clandestin : des régularisations facilitées

    Une autre forme de concurrence avec les travailleurs français vient du travail non déclaré réalisé par des étrangers. Les effets sur le marché du travail sont là encore négatifs : les entreprises françaises employant régulièrement leurs salariés et payant leurs cotisations sociales subissent une concurrence déloyale. C’est également un manque à gagner en termes de recettes fiscales, sociales, etc.

    Si le travail réalisé par les étrangers sans titre organise une concurrence déloyale, c’est aussi un moyen pour les étrangers en situation irrégulière… d’être régularisés ! « L’admission exceptionnelle au séjour » est ainsi accordée chaque année à plusieurs milliers d’étrangers sur la base d’une activité professionnelle réelle mais non déclarée (18). Ce type de mesure, comme le travail détaché et l’ouverture toujours plus grande du marché du travail aux étrangers, est prise sous la pression des institutions européennes (19).

    Pendant ce temps, le chômage en France reste à un niveau très élevé(20). Le nombre de chômeurs de longue durée continue sa progression. Comme si ceux-ci étaient désormais considérés comme un stock incompressible composé d’individus inemployables. La population jeune n’est pas en reste : l’OCDE estime à 2,8 millions le nombre de jeunes en France qui ne sont ni en emploi, ni en formation. Parmi eux, 40% seraient issus de l’immigration (21). Dans ces conditions, l’ouverture toujours plus grande du marché du travail français et la pression à la baisse sur les rémunérations ne sont pas sans risque. La révolte des gilets jaunes et la montée des partis dits populistes pourraient bien en être une illustration.

    Paul Tormenen

    Texte repris du site Polémia

    (1) « Rapport d’information sur le détachement des travailleurs au sein de l’Union européenne ». Assemblée nationale. 19 octobre 2017.

    (2) « Salaires et coût du travail en Europe ». Insee. 2017.

    (3) « La lutte contre la fraude au travail détaché ». Cour des comptes. 2019.

    (4) « Travailleurs détachés, combien sont-ils ?». Le Figaro, 12 février 2017.

    (5) « Rapport d’information sur la proposition de directive relative à l’exécution de la directive sur le détachement des travailleurs ». Assemblée nationale. 29 mai 2013.

    (6) « La France menace de plus appliquer la directive sur le travail détachés ». Challenge. 4 juillet 2016.

    (7) Ordonnance 2019-116 du 20 février 2019 concernant le détachement de travailleurs effectué dans le cadre d’une prestation de services.

    (8) « Travailleurs détachés, la victoire de Macron ». Libération. 24 octobre 2017.

    (9) « Ordonnance Travail de transposition de la directive du 28 juin 2018 sur le détachement du salarié ». Hervé Guichaoua. 23 février 2019.

    (10) « Le gouvernement abandonne la taxe sur le travail détaché ». BFM TV. 20 décembre 2017.

    (11) « L’admission au séjour. Les titres de séjour ». Ministère de l’intérieur. 15 janvier 2019.

    (12) « Etude d’impact de la loi asile et immigration ». Assemblée nationale. 20 février 2018.

    (13) « 2019, vers un nouveau record pour l’emploi des cadres ». La Tribune. 20 février 2019.

    (14) « Pénurie d’informaticiens en France : la chasse aux compétences maghrébines tourne au braconnage ».Chankou.overblog. 22 février 2019.

    (15) « ‘L’émigration permanente vers l’Europe prive l’Afrique de ses jeunes les plus brillants’. » Le Figaro. 15 février 2019. Voir également l’article sur le livre « Exodus » sur le site de Michèle Tribalat.

    (16) « Emplois, rémunérations, les diplômés des grandes écoles moins bien lotis qu’on le croit ». Capital. 16 juin 2015.

    (17) « L’expatriation des ingénieurs, un phénomène croissant ». Jobingénieur.« Hausse du nombre d’expatriés français ». RFI. 10 mars 2017.

    (18) « Plan caché de régularisation de sans-papiers : de quoi s’agit-il ? ». Le Figaro. 19 avril 2018.

    (19) « Le recrutement des travailleurs immigrés. France 2017 ». Page 300. OCDE.

    (20) « Chômage: Le nombre de demandeurs d’emploi a baissé de 1,1% au quatrième trimestre ». 20 minutes. 25 janvier 2019.

    (21) « En France, 40% des jeunes sans emploi sont issus de l’immigration ». Valeurs actuelles. 21 janvier 2019.

    https://fr.novopress.info/213878/immigration-quel-impact-sur-le-marche-du-travail/

  • La gauche, l'islamisme et leur mystère

    6a00d8341c715453ef0240a4438b17200c-320wi.jpgLa dernière édition de Valeurs actuelles,[1] titrait la semaine écoulée, sur les islamo-gauchistes. L'hebdomadaire conservateur enquête en effet "chez les anti Finkielkraut au cœur d'une dérive française".  Et il mettait en exergue trois représentants emblématiques de cet islamo-gauchisme : Hamon, Plenel et Ramadan. Une telle plongée devrait ouvrir les yeux de tous ceux qui, en toutes circonstances, mettent en accusation et désignent pour méchants du film, les populistes (pouah !), les nationalistes, coupables de tous les maux.

    Le mariage de la gauche et de l’islamisme ne produit pas seulement des attitudes absolument indignes, il relève de l’absurdité.

    Absurde en effet, du moins en apparence, ce paradoxe, l'un des plus surprenants du spectre politique européen. Il peut être appelé à juste titre l'islamo-gauchisme. L'expression ne détonne même plus.

    Sans appartenir en rien à la vieille gauche, on peut sans trop de polémique la créditer d'un complexe à la fois laïc, égalitaire, à prétention scientifique, tourné vers ce que les réactionnaires considèrent comme une illusion : le progrès.

    L'islamisme au contraire, sous aucun de ces aspects, n'adhère à de telles références.

    La sacro-sainte laïcité devrait naturellement s'opposer à tout ce qu'enseignent les différentes écoles théologiques et jurisprudentielles coraniques. La religion y inspire chaque chose. Elle se mêle de chaque action, s'insinue dans la moindre pratique, si possible en imitant le comportement supposé du fondateur, il y a quelque quatorze siècles[2]. Les hiérarchies sociales, familiales, conjugales, lui paraissent immuables, dictées par des lois divines.

    Tous ceux qui voudraient, à l'instar des Occidentaux, faire de la Science ou bien un absolu, ou bien une réalité que les écritures sacrées ne sauraient préempter, paraissent, au musulman pieux, des chiens d'infidèles. Quant à l'évolution du monde vers une sorte d'aimable un point oméga, téléologie implicite et optimiste de toutes les gauches, voilà qui paraît, là aussi, aux croyants de l'islam au mieux une billevesée, au pire un blasphème. La fin des temps ne se révélera pas au terme de jours meilleurs mais au contraire dans le chaos et la douleur.

    L'incompatibilité des deux visions du monde paraît totale.

    Et pourtant, tous les jours, ce sont bien des gens classés à gauche qui font mine de prendre parti, en Europe, pour accorder plus de places aux adeptes de l'islam.

    À divers égards, on peut penser qu'il s'agit d'une simple tactique électorale. Dans la politologie américaine, le parti démocrate fédère les voix des minorités ethniques.

    Cela s'est progressivement installé aussi bien en France.

    Le progrès économique a privé les partis marxistes de leur clientèle prolétarienne d'autrefois. Le parti communiste en est réduit en France à des pourcentages de misère, y compris dans ses vieux bastions rouges. Quant aux socialistes, il y a bien longtemps que son problème a pu être dénoncé comme un complexe de "prolophobie". L'expression semble avoir été inventée par un conseiller en communication de l'équipe Hollande[3]. Sa clientèle ne se situe même plus dans les fiefs résiduels de la CGT, chez les personnels à statut, mais dans les couches moyennes de la fonction publique. Le mythe, le soupçon antiraciste, a pu bénéficier au second tour, pendant un quart de siècle aux politiciens socialistes. Ce fut toute l'habileté d'un Mitterrand de dessiner un échiquier à partir des années 1980, puis de la campagne de SOS Racisme.

    Depuis, la pratique quotidienne a sans doute détruit, au bout de quelque 30 ans, une part de cette mythologie antiraciste auprès des populations qu'elle ne parvient plus à rassembler que du bout des lèvres, au second tour.

    Mais la gauche du nouveau monde, de plus en plus, est bel et bien devenue le parti des complaisances pour l'islamisme et pour tous ses corollaires, les bandes voyoucratiques de casseurs et de pillards, les trafics de drogue, l'antisémitisme des banlieues mais aussi les profanations quotidiennes, impunies et ignorées des médias, des églises et des cimetières chrétiens.

    Cette gauche du nouveau monde est ainsi devenue le parti de la destruction méthodique du pays et de l'Europe.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Numéro 4298 du 28 février au 6 mars
    6a00d8341c715453ef0240a490dc9a200b-120wi.jpg[2] cf. "Qui était Mahomet" par Henri Lammens.
    [3] cf. article "Il faut chasser des instances du PS les réflexes de prolophobie". François Kalfon, secrétaire national du PS aux études d'opinion, retrace la relation du parti aux électeurs populaires et analyse la situation actuelle.

    https://www.insolent.fr/2019/03/la-gauche-lislamisme-et-leur-mystere.html

  • “Leur” Europe et celle de Guillaume Faye

    europe-tableau-Delecluze.jpgL’agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information (ENISA) entend prendre toute sa part dans cette nouvelle mission sacrée consistant à lutter contre les fakes newsfausses nouvelles et autres infox qui menaceraient la pérénité de la doxa progressiste et bruxelloise et qui seraient de nature à entacher la validité des scrutins électoraux. Dans cette optique, l’ENISA a appelé à la mise en place de législations dans chacun des pays de l’UE. Une préoccupation relayée par l’ancien Premier ministre belge, Guy Verhofstadt, qui préside au parlement européen l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe (ALDE). «Notre démocratie et l’intégrité des prochaines élections sont en jeu. Une régulation est indispensable » a déclaré ce dernier. Propos approuvés par Stanislas Guerini, patron de LREM, pour qui le RN est un vecteur « fausses informations sur le sujet européen», et qui voit dans l’ALDE « un allié naturel ». On a certes les amis qu’on mérite… Infox qui étaient au coeur des préoccupations des Assises du journalisme dont la 12e édition se déroulait à Tours cette fin de semaine, en présence du ministre de la Culture, ex LR rallié au macronisme Frank Riester.

    A cette occasion un sondage Viavoice a été diffusé et relayé par le JDD sur la perception des médias par nos compatriotes. Une enquête qui pointe l’incertitude des Français sur la fiabilité des informations auxquelles ils ont accès avec la montée en puissance continue des réseaux sociaux et d’internet comme vecteurs de diffusion de nouvelles et d’analyses. «85% des sondés pensent qu’aujourd’hui, il y a de plus en plus de rumeurs ou de fausses informations sur Internet et les réseaux sociaux ; 72% qu’il est de plus en plus difficile de distinguer le site d’un média sérieux relayant de vraies informations, et des sites relayant toutes sortes d’informations non vérifiées. » Ils sont 66% à «(attendre) en priorité des médias qu’ils vérifient les informations fausses, les rumeurs, la désinformation (+5 points par rapport à 2018)», 56% estiment que « le journalisme doit être en priorité un intermédiaire entre pouvoir et contre-pouvoir »

    Pour autant, les critiques sur les gros médias institutionnels pleuvent : «63% des Français, médias et journalistes disent tous la même chose ou presque (…).  Pour 77% des sondés, les médias privilégient toujours les informations sensationnelles ou la violence quand 72% pensent que les médias ne donnent pas la parole à tous les points de vue de manière équitable. 70% estiment que les contenus des médias sont influencés par leurs actionnaires qui les financent tandis que 66% pensent que les contenus des médias sont influencés par les personnalités politiques au pouvoir puisque c’est en partie l’Etat qui les finance. 64% disent que les journalistes sont trop proches du pouvoir et des élites politiques et économiques. »   Ce constat, ce sentiment,  a-t-il  poussé certains Gilets jaunes très remontés  à s’introduire samedi à Tarbes dans un temple maçonnique appartenant à la secte  du Grand Orient de France (GODF)Une effraction qui a donné l’occasion à Christophe Castaner, lui aussi expert en fake news, de se livrer à son triste numéro d’amalgame habituel sur twitter avec sa finesse légendaire : «Après les juifs, les francs-maçons… Quand la bêtise rivalise avec l’intolérance la plus crasse.»

    En fait d’intolérance, Jérôme Bouvier, président de Journalisme & Citoyenneté et organisateur de ses Assises du journalisme faisait part de ses inquiétudes: «Les médias :tous les mêmes? Si l’on accepte l’idée que 35.000 journalistes parlent d’une même voix, que des milliers de médias disent la même chose, comment s’étonner que l’on puisse ensuite faire siffler le parti des médias dans les meetings politiques? ». Il est vrai que cette même enquête relève que «72% des Français pensent que certains responsables politiques ont une part de responsabilité dans cette violence à l’égard des journalistes, en instrumentalisant la colère des gens, ils sont même 15% (et 8% des sondés ne se prononcent pas) à  comprendre les agressions de journalistes. »

    La fronde des Gilets Jaunes est bien évidemment passée par là, sachant que «53% des Français estiment que la plupart des médias ont mal couvert le mouvement des Gilets jaunes» (35% des sondés estiment les médias ont davantage donné la parole à l’exécutif ). Les violences ont été encore nombreuses lors de cet Acte XVII de la mobilisation et elles n’ont pas toujours retenu l’attention des JT. C’est là où l’utilité des réseaux sociaux, des sites alternatifs se révèle: ils obligent au moins les gros médias à ne pas faire totalement l’impasse sur une réalité que les bailleurs de fonds et les soutiens de la macronie ne souhaiteraient pas forcément voir étaler au grand jour.

    C’est d’ailleurs un lanceur d’alerte qui ne craignait pas d’exposer une critique radicale du Système qui nous a quittés la semaine dernière en la personne de Guillaume Faye. Paix à son âme, Sit tibi terra levis. Né en 1949, essayiste, intellectuel de la Nouvelle droite, membre du GRECE jusqu’au milieu des années 80, célébré ces dernières années par le mouvance identitaire dont il était une référence,  son poids dans   le débat des idées a été souligné aussi bien par le politologue Stéphane François dans un article publié sur le site d’extrême gauche antifa La Horde,  que sur celui en toute logique de novopress.

    Nous ne partagions pas, note Bruno Gollnisch,  toutes les vues et analyses de Guillaume Faye, héraut de la nation européenne, mais le FN l’avait reçu dans le cadre d’un colloque au début des années 2000. Les préoccupations qui étaient celles de l’auteur de L’Archéofuturisme et de La colonisation de l’Europe sur les conséquences de l’invasion migratoire ne nous étaient pas totalement étrangères. Nous l’avions cité à plusieurs reprises sur notre blogue et nous partagions notamment son procès du « réalisme » des politiciens de l’Etablissement, qu’il opposaitil y a quarante ans, dans son  Nouveau discours à la nation européenne , au volontarisme de ceux qui luttent contre le déclin de notre pays, de notre civilisation. La défense du réel, n’est pas en effet le réalisme des démagogues …

    « La fausse sagesse des réalistes écrivait-il, habillée d’une compétence et d’un savoir imaginaires, est bien la plaie de notre époque. Rien de plus pratique pour ne pas agir et ne pas exercer sa décision, sa volonté, son choix que d’évoquer la sagesse, la prudence, la compétence, que de laisser faire le temps. Or le temps joue toujours contre l’homme (…). Le réalisme : grand argument des irréalistes et des faussaires (…). Seuls les vaincus sont réalistes, mais au fond d’eux-mêmes, ils savent bien que le réalisme en politique, ce n’est que le mot poli pour lâcheté. »

    Il disait vrai quand il rappelait que « le risque majeur qui pèse sur l’Europe » provient de la conjonction de  «deux facteurs»: «une pression migratoire gigantesque en provenance majoritaire d’Afrique corrélée à une dénatalité et à un vieillissement démographique considérables de l’Europe (…). S’il se poursuit, ce déclin démographique de l’Europe sera synonyme de déclassement économique, de paupérisation, de perte d’influence et de puissance.» « La démographie détermine l’histoire et oriente le destin des peuples et des États. Plus encore que les évolutions politiques, idéologiques, religieuses. La démographie est l’infrastructure principale et non pas l’économie (position marxiste et libérale). Les menaces catastrophiques sur l’identité européenne, par exemple, avec l’immigration et l’islamisation incontrôlées, relèvent de la démographie.»

    Il parlait d’or également, quand il s’inquiétait du soft génocide en cours en France et dans nos nations européennes, par l’utilisation d’agents corrosifs  qu’il exposait en les détaillant : «Encourager l’immigration», «Favoriser l’islamisation», «Appauvrir et taxer les classes populaires et moyennes autochtones», «Mener une politique antifamiliale et antinataliste», «Pratiquer la discrimination positive», «Assurer l’impunité judiciaire des délinquants d’origine étrangère», «Détruire la transmission culturelle dans l’Éducation nationale», «Réprimer et punir tous les résistants à l’idéologie dominante»…

    Dans  L’Archéofuturisme, paru il y a 21 ans, Guillaume Faye expliquait aussi  en quelques lignes les vraies raisons de l’hostilité des partis du Système au FN.

    Le FN expliquait-il, « est un empêcheur de tourner en rond. Il brise en la dévoilant et en ne la pratiquant pas la règle du jeu de la classe politique, c’est-à-dire le carriérisme appuyé sur le pacte gauche-droite. Il fait de la politique là où il était convenu qu’on fit des affaires. Il a des idées et pousse au débat, là où est entendu que les idées sont dangereuses (parce qu’elles divisent et réveillent l’esprit du peuple) et qu’on ne remet pas impunément en cause un système fondé sur la décérébration du peuple par les élites de la société du spectacle. Il exige du pouvoir des solutions concrètes aux difficultés pratiques, là où il semblait évident qu’un gouvernement doit communiquer et manœuvrer pour être réélu et non pas  réussir pour convaincre. Il rompt la loi du silence en osant révéler une vérité sociale et politique catastrophique ».

    Bref, « le FN est diabolisé, non point pour d’hypocrites raisons morales, mais parce qu’il est trop démocratique et trop politique, parce qu’il menace directement la carrière de politiciens influents, de partis institués, de lobbies les plus divers, par le danger permanent qu’il fait peser de convaincre le peuple ».

    Propos qui n’ont rien perdu de leur pertinence et que certains seraient bien inspirés de méditer, quand bien même, comme tout outil humain, le FN/RN n’est pas parfait.

    https://gollnisch.com/2019/03/11/leur-europe-et-celle-de-guillaume-faye/

  • Éric Zemmour: «Ces prénoms qui disent l’avenir de la France»

    Dans L'Archipel français, Jérôme Fourquet livre une analyse documentée, chiffrée et précise de l'état de la société française. Un travail remarquable et hardi, qui porte un coup très rude aux partisans des dénis de réalité. https://bit.ly/2NMvs3b

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  • Nicolas Bay en déplacement au Centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (61)

  • Les féministes oublient les mosquées et s’en prennent à plusieurs paroisses en ce 8 mars 2019

    Les féministes oublient les mosquées et s’en prennent à plusieurs paroisses en ce 8 mars 2019

    Les militantes du féminisme en Espagne sont allées bien au delà de la revendication en s’en prenant au patrimoine historique de la ville de Madrid. Bien curieusement, les églises catholiques ont été les seuls monuments dégradés par des graffitis insultants et blasphématoires, laissant de côté les mosquées, alors que la religion musulmane n’est pas spécialement connue pour la défense du droit des femmes…

    L’archevêché de Madrid a publié un communiqué dans lequel il fait part de son mécontentement face à ces agissements “contre la Foi catholique”. De plus, les militantes de la “cause féministe” ont saboté de nombreuses portes d’édifices religieux (catholiques) en mettant de la silicone dans les serrures des portails. L’Archevêché de Madrid, toujours, a exprimé sa vive douleur et sa condamnation de ce type d’actes qui n’ont que pour d’autre but que de détruire la convivence dans la société”.

    Il est impensable qu’en un jour qui se veut en défense des intérêts de la femme, et donc du rejet de la violence, de tels actions inqualifiables aient ainsi pu se produire, en toute impunité. L’Archevêque de Madrid a rajouté que “la vraie égalité nait dans le respect de toutes les personnes et donc des leurs croyances”.

    Des féministes possédées du démon profanent la cathédrale de Logroño : « vous boirez le sang des avortements »

    https://www.lesalonbeige.fr/les-feministes-oublient-les-mosquees-et-sen-prennent-a-plusieurs-paroisses-en-ce-8-mars-2019/

  • Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XXX)

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    Même si le mouvement des Gilets Jaunes semble marquer le pas dans l’opinion… Même si la propagande gouvernementale et la surmédiatisation du Grand Débat n’en finissent pas… La défiance vis-à-vis d’Emmanuel Macron ne faiblit pas. De même que la critique de notre société.
    Malgré la répression gouvernementale, rien n’est donc réglé.

    Le mouvement des Gilets Jaunes semble marquer le pas dans l’opinion

    64 % des personnes interrogées soutiennent toujours le mouvement, des gilets jaunes. 77 % trouvent la mobilisation « justifiée » contre 74 % au mois de janvier. (Baromètre mensuel YouGov pour Le HuffPost et CNews réalisé entre mercredi 30 et jeudi 31 janvier 2019)

    56 % des personnes interrogées estiment que le mouvement des Gilets Jaunes devrait s’arrêter – même s’ils sont encore 58 % à l’approuver – contre 43 % qui pensent l’inverse. 64 % estiment que les manifestations du samedi 9 février 2019 sont désormais « éloignées des revendications initiales du mouvement ». (sondage Elabe pour BFM TV réalisé les 12 et 13 février 2019)

    55 % des personnes interrogées souhaiteraient que le mouvement des Gilets jaunes s’arrête, après plus de trois mois de mobilisation. 45 % souhaitent qu’il se poursuive. (Sondage Odoxa réalisé pour France Inter, L’Express et la presse régionale les 20 et 21 février 2019)

    La défiance vis-à-vis d’Emmanuel Macron ne faiblit pas

    64 % des personnes interrogées ont « une mauvaise opinion » d’Emmanuel Macron et 36 % se déclarent satisfaits. (Sondage Ifop/Fiducial pour Paris-Match et Sud-Radio des 8 et 9 février 2019)

    68 % des personnes interrogée sont insatisfaites de l’action d’Emmanuel Macron. (Sondage Odoxa réalisé pour France Inter, L’Express et la presse régionale les 20 et 21 février 2019)

    66 % des personnes interrogées jugent qu’Emmanuel Macron instrumentalise le grand débat national dans l’intérêt des élections européennes55 % trouvent que le Président de la République est « trop présent dans les médias ». (Enquête Odoxa-Dentsu Consulting réalisée pour Franceinfo et Le Figaro les 13 et 14 février 2019)

    « L’effet grand débat » s’essouffle et la cote de popularité du Président de la République recule en mars de trois points, à 31 %46 % des personnes interrogées estiment que le Président ne défend pas bien les intérêts français à l’étranger. (Tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio réalisé du 28 février au 1er mars 2019)

    Français toujours très critiques vis-à-vis de la société actuelle

    – 52 % des personnes interrogées qualifient d’élevé l’indice de corruption des hautes instances en France. (Sondage IFOP Sputnik Opinions des 9 au 20 août 2018)

    – L’immigration reste la principale préoccupation des Européens, avec 40 % des mentions, ce qui constitue une augmentation de 2 points de pourcentage depuis le printemps 2018.
    Le terrorisme arrive en seconde position des inquiétudes avec 20 %.
    Les Français sondés ont désigné à 33 % l’immigration comme principal problème de l’UE. Le terrorisme est également en seconde position, mentionné par 22 % des personnes interrogées. (Eurobaromètre standard 90.3 réalisé du 8 au 22 novembre 2018 ; du 8 au 19 novembre en France),

    – Près de sept personnes interrogées sur dix (67 %) souhaitent que les enfants de jihadistes français restent en Irak et en Syrie.
    89 % des personnes interrogées se disent « inquiètes », dont 53 % même « très inquiètes » du retour des djihadistes en France. (Sondage Odoxa – Dentsu consulting pour franceinfo et Le Figaro des 27 et 28 février 2019)

    – 78 % des personnes interrogées jugent la société actuelle injuste (dont 28 % très injuste).
    63 % sont convaincues qu’en France la réussite sociale est jouée d’avance et dépend beaucoup des origines des gens.
    42 % sont convaincues que la société dans laquelle vivaient leurs parents était plus juste.
    48 % vivent des fins de mois difficiles, dont 35 % parviennent difficilement à finir les fins de mois en se restreignant et 13 % sont obligés de puiser dans leurs réserves ou d’emprunter.
    37 % ont été à découvert au moins à plusieurs reprises ces 12 derniers mois, le 18 du mois en moyenne.
    Seulement une personne sur cinq déclare avoir la possibilité d’épargner.
    Selon les catégories socio-professionnelles, de 40  % à 60  % des personnes interrogées ont déclaré, lors de cette enquête, avoir subi un net déclin financier en 2018.
    47 % des Français seulement sont optimistes pour leur avenir personnel.
    45 % pensent que quand leurs enfants auront leur âge, ils vivront moins bien qu’eux, contre 15 % qu’ils vivront mieux.
    70 % sont pessimistes sur l’avenir de la société française (dont 26 % très pessimistes).
    (Sondage Elabe, Institut Montaigne, France Info et PQR réalisé du 14 décembre 2018 au 8 janvier 2019)

    – 59  % des personnes interrogées anticipent 2019 comme une année de « difficultés économiques » et seulement 7  % comme une année de « prospérité ». (Sondage Odoxa pour BFM Business, Challenges et Aviva Assurances réalisé les 2 et 3 janvier 2019)
    -En cas de référendum, 40 % des personnes interrogées voteraient pour le Frexit, 55 % pour le rétablissement de la peine de mort, 76 % pour le retour de l’ISF. (Sondage IFOP pour Valeurs actuelles des 18 au 21 janvier 2019)

    Michel Geoffroy 09/03/2019

    https://www.polemia.com/et-si-lon-donnait-la-parole-aux-francais-xxx/

  • Le Hijab vous souhaite la bienvenue !

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    La chronique de Philippe Randa

    À défaut d’arrêter le progrès, on n’arrête pas non plus le vivre ensemble. Ainsi, après le burkini sur les plages, voici le temps du hijab sur les panneaux de bienvenue : en Suède, on entre donc dans la ville de Gävle avec le sourire d’une dame « symbole de la grande diversité de la ville » !

    Comme on pouvait s’y attendre, la facétie en irrite plus d’un.

    « Il faut penser à ce que cela signifie. Certaines portent ce vêtement, le hijab, volontairement. Mais pas toutes. Pour des millions de femmes dans le monde, ce vêtement représente un manque de liberté », s’est insurgé le député démocrate suédois Roger Hedlund, membre du conseil municipal de Gävle.

    Ça n’est pas venu à l’esprit de Johan Adolfsson, responsable de la communication pour la municipalité de Gävle pour qui, la femme en question est « une des nombreuses femmes musulmanes de Gävle… »

    « Actuellement, nous apprend le site LesObservateurs.ch, la Suède ne connaît pas d’interdiction générale des vêtements islamiques, tels que le hijab, la burqa ou le niqab. Toutefois, les employeurs individuels peuvent interdire aux employés de porter des symboles religieux, philosophiques ou politiques pendant les heures de travail. En revanche, la police et les pompiers sont autorisés à porter le hijab. »

    Il est bien loin l’époque où ceux qui martelaient que l’immigration était une chance pour la France, voulaient nous convaincre qu’il fallait aider les immigrés à s’intégrer d’abord pour mieux qu’ils s’assimilent ensuite grâce aux sacro-saintes « valeurs républicaines ». Aujourd’hui, il faut « vivre avec leurs valeurs »… en attendant demain, de « vivre leurs valeurs » ? On ne cache pas sa joie à cette idée !

    Lire EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Emmanuelle Ménard : « Ce défilé de femmes voilées, en cette journée de la Femme, était juste une provocation »

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    8 mars, Journée internationale de la femme. À cette occasion, Emmanuelle Ménard, députée de l’Hérault, a voulu rendre hommage à une belle figure de femme, Jacquette de Bachelier, qui vivait à Béziers aux XVIe et XVIIe siècles. Par ailleurs, la députée explique pourquoi la municipalité de Béziers a décidé d’interdire un stand de femmes portant le voile islamique à l’occasion du Salon de la femme et du bien-être.