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immigration - Page 722

  • LA POLOGNE ET L’ITALIE TOMBENT D’ACCORD POUR RENFORCER LES FRONTIÈRES DE L’UE

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    z24345050IHMatteo-Salvini-i-Joachim-Brudzinski-na-wspolnej-ko.jpgLa Pologne et l’Italie se sont mis d’accord pour renforcer la frontière extérieure de l’Union européenne, a annoncé le ministre polonais des Affaires étrangères Joachim Brudzinski à l’issue des négociations avec le Premier ministre italien Matteo Salvini.

    Ce dernier a pour sa part souligné que Rome et Varsovie étaient disposés à coopérer en vue de construire une «nouvelle Europe».

    «La Pologne et l’Italie prendront part au nouveau printemps de l’Europe, à la renaissance des valeurs européennes», a affirmé M.Salvini au cours d’une conférence de presse.

    Selon lui, l’Europe d’aujourd’hui est «gouvernée par les bureaucrates», mais la situation sera différente après les élections européennes qui auront lieu en mai prochain.

    Lors de son séjour en Pologne, Matteo Salvini doit également se réunir avec le chef de file du parti au pouvoir Jaroslaw Kaczynski afin de discuter d’une nouvelle alliance eurosceptique.

    https://fr.sputniknews.com/international/201901091039572821-pologne-italie-frontieres-ue/

  • Étrangers terroristes, fichiers, décision

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    Xavier Raufer est criminologue, essayiste, expert en questions de terrorisme Il a publié des ouvrages consacrés à la criminalité, au terrorisme et à l'insécurité urbaine.

    Il participe régulièrement à diverses publications de presse ou émissions télévisées.

    On lira avec intérêt les réflexions, informations, explications et détails évidemment intéressants, qu'il a publiés récemment. LFAR

    Par  Xavier Raufer 

    9772656.jpgL'appareil d'Etat français dispose de nombre de fichiers administratifs  judiciaires ou de renseignement, voués à cibler et suivre tous types de criminels, terroristes, escrocs, aliénés, etc. En vrac : STIC (système de traitement des infractions constatées), Fichier des personnes recherchées (FPR) dont les « Fiches S » sont une subdivision ; Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) ; Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions terroristes (FIJAIT), etc. 

    Répondant à divers besoins, gérés par maintes instances du continuum régalien de l'Etat, ces fichiers lui donnent la cruciale profondeur stratégique en matière de menaces et permettent le suivi d'individus problématiques ou dangereux. 

    Or ces fichiers sont immenses : FPR, environ 400 000 individus, Fiches S, 25 000, dont un peu moins de 10 000 pour les  djihadis-salafis, FSPRT, environ 20 000, etc. Ils sont aussi complexes : les fiches S comportent 16 catégories, pour autant de profils. Ainsi, le récent terroriste de Strasbourg, Cherif Chekatt, était-il fiché S11 (surveillance basse). 

    Le premier danger est donc ici de retomber dans un travers ainsi décrit, vers 1968, par des humoristes : « La France compte 20 000 gauchistes, dont 100 000 fichés par la police ». 

    De plus, ceux qui garnissent ces fichiers retiennent souvent d'impalpables297155448.jpg critères de sélection, comme la radicalisation qui, dans la tête d'un individu, va du raptus sans lendemain à l'engagement d'une vie. Il est donc délicat de décider du sort d'un individu ciblé sur la seule inscription, plus ou moins durable, dans un fichier visant d'abord à la surveillance et l'alerte, et moins ou pas du tout, à évaluer une dangerosité. Admettons cependant que le criblage fin de tous ces fichiers révèle un socle récurrent de quelques milliers de fanatiques résolus et dangereux. Qu'en faire ? 

    Deux cas de figure : ils sont Français, ou étrangers. Pour les étrangers, l'expulsion se peut, s'il y a « menace grave pour l'ordre public ». A fortiori, « très grave ». L'expulsion s'opère alors au cas par cas, et exige des preuves. Le terroriste agissant en réseau avec, par exemple, le Moyen-Orient, peut être aussi jugé en Cour d'assises pour « intelligence avec l'ennemi ». Car bien sûr, le terroriste du terrain préparant un attentat, informe son état-major (disons, al-Qaïda ou l'Etat-islamique) situé dans la zone des combats Irak-Syrie. Ou, si le terroriste est dans l'action directe, on peut le juger pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes ». Mais à titre symbolique, l'intelligence avec l'ennemi est plus redoutable et inquiétante pour le terroriste putatif. Avec l'état d'urgence, elle exprime le conflit grave, lors duquel l'Etat frappe fort et frappe large. 

    Deux obstacles en tout cas : 

    ■ Ces divers processus sont lents et complexes ; certains comme la Cour d'assises, hors de prix. Un haut magistrat a récemment révélé au signataire qu'un procès d'assises coûtait en moyenne 600 000 euros. Ainsi, la France a expulsé vingt fanatiques étrangers - dangereux en 2018. Peut-être irait-on jusqu'à une centaine - mais des milliers, sûrement pas, dans le présent système judiciaire, inadapté et impécunieux. 

     La  justice française vit mal le collectif. Depuis un demi-siècle, la France affronte des criminalités collectives : terrorisme, crime organisé, mais la justice française s'adapte mal à ces nouvelles formes d'hostilité, de prédation ou de conflit « à basse intensité ». Faute de moyens sans doute, mais aussi, de culture criminologique et d'expérience de l'international. Exemple: au fil des ans, le signataire a fréquenté maintes conférences internationales sur le crime organisé, le terrorisme, etc. Or il n'y a croisé qu'une seule fois, un magistrat français s'exprimant couramment en anglais - ou toute autre langue. 

    Venons-en à l'obstacle crucial en matière de lutte antiterroriste : la timidité des dirigeants de la France. Depuis Charlie-Hebdo et l'Hyper-casher, on a vu des gouvernants tétanisés multiplier les actes symboliques, des rites de deuil collectif à l'empilage de lois nouvelles pas toujours utiles. Et hésiter ou renoncer, par bienséance, « antiracisme » mal placé, etc., à prendre des décisions fortes, voire brutales, prouvant à l'ennemi – car ennemi il y a bien - qu'on a fini de rire et que désormais, les coups lâchés font mal. 

    La lâcheté politique s'exprime toujours ainsi : il faut attendre, attendre encore et toujours... il manque un rapport, un article de loi... Tel dispositif est imparfait... Attendre donc, jusqu'au parfait polissage du dernier bouton de guêtre. Or bien sûr, là n'est pas la bonne voie. Mao Zedong, bourreau de son peuple mais grand seigneur de la guerre, a ouvert en la matière deux voies fécondes,  ainsi exprimées « Se lancer dans la guérilla pour apprendre à faire la guerre » et « Oser lutter, oser vaincre ».

    Partant de là, on peut sidérer l'ennemi, lui ravir l'initiative, le refouler hors des frontières.

    Faire jouer à ses dépens le ressort ultime de toute entreprise criminelle, mafieuse ou terroriste : l'effet de déplacement. Quand les braqueurs trouvent les banques trop blindées, ils ne filent pas s'inscrire à Pôle-emploi mais ciblent les supermarchés - ou les particuliers à domicile. Quand les terroristes se brûlent par trop les doigts en touchant à la France, ils ciblent un autre pays - car cette guerre-là est planétaire et donc, frapper les infidèles ici ou ailleurs, peu importe au fond. 

    C'est ainsi que, de 2015 à 2018, domine le sentiment que l'obstacle majeur sur la voie de la victoire contre le terrorisme est l'absence de décision politique forte. Or décider est l'essence même du politique. 

    Alors : expulser des fichés S, ou toute autre catégorie de fanatiques dangereux ? Chasser de France des terroristes, leurs relais logistiques ou propagandistes ? Cibler efficacement les Mohamed Merah et Chérif Chekatt en temps utile - c'est à dire, avant le bain de sang ? Bien sûr ; cela tient à un mot : décider. 

    Ici, pour conclure, le rappel philosophique de ce que la décision a de1883060776.jpg redoutable – surtout pour qui l'élude : «Les décisions ne s'obtiennent pas du fait de discourir à leur sujet, mais du fait qu'est créée une situation et que sont appliquées des dispositions, au sein desquelles la décision est inéluctable et où toute tentative pour l'éluder revient en fait à la décision la plus grave ». (Martin Heidegger). 

    Xavier Raufer 

    Docteur en géopolitique et criminologue.

    Il enseigne dans les universités Panthéon-Assas (Paris II), George Mason (Washington DC) et Université de Sciences politiques et de droit (Pékin) 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/10/etrangers-terroristes-fichiers-decision.html

  • Italie : arrestation de 15 trafiquants qui organisaient des traversées de combattants djihadistes en les faisant passer pour des réfugiés

    Après avoir reçu des informations d’un ancien djihadiste, la police italienne a arrêté 15 passeurs appartenant à une organisation soupçonné d’avoir aidé des djihadistes à entrer clandestinement en Europe en tant que demandeurs d’asile, via des traversées en bateau.

    Les arrestations ont eu lieu cette semaine dans les villes de Palerme, Trapani, Caltanissetta et Brescia.

    L’ancien djihadiste a fait sauter le couvercle de l’opération en disant à la police : « Il y a une armée de kamikazes en Italie ».

    Les procureurs ont ajouté que l’organisation, qui a en grande partie fait passer clandestinement des djihadistes de Tunisie, « constitue une menace actuelle et concrète pour la sécurité nationale car elle est capable de fournir à plusieurs migrants illégaux un passage maritime caché, sûr et rapide.’

    (…)

    Il Giornale

    http://www.fdesouche.com/1139127-italie-arrestation-de-15-trafiquants-qui-organisaient-des-traversees-de-combattants-djihadistes-en-les-faisant-passer-pour-des-refugies

  • Gilles-William Goldnadel : « Ce sont les mêmes qui crient au loup s’agissant des gilets jaunes et qui ne veulent pas voir la forêt islamiste »

    Benjamin Griveaux vient de déclarer qu’« il y a un antisémitisme qui est en train de remonter dans le pays ». Réaction décapante de Me Gilles-William Goldnadel au micro de Boulevard Voltaire.

    Benjamin Griveaux a déclaré ce matin que l’antisémitisme grimpait et que ceux qui ne le voyaient pas s’en rendaient complices.
    Il parle évidemment d’un antisémitisme supposé venant des gilets jaunes.
    Faites-vous le même constat que le secrétaire d’État ?

    J’avoue qu’à chaque fois que le porte-parole de ce gouvernement ouvre la bouche, c’est pour dire une incongruité. Et celle-ci est de taille. Les gilets jaunes n’est pas un mouvement, mais un faux mouvement. C’est une sorte d’auberge espagnole en France, où chacun veut y apporter ce qu’il veut bien y trouver.
    Je sais bien que beaucoup, même à droite, regardent ce mouvement avec les yeux de Chimène. Je vous mentirais en vous disant que tel est mon regard, car on y trouve de tout, y compris des choses sympathiques d’ailleurs. Je continue de regarder beaucoup de choses avec sympathie. Il n’en demeure pas moins que, dès le départ, il ne me plaisait pas que la loi ne soit pas respectée par certains.
    Moi qui suis un défenseur acharné de l’État de droit, de la démocratie et des forces de l’ordre, beaucoup de choses ne me plaisent pas.
    J’ai l’impression que ce mouvement, qui était à revendication et identitaire, sans doute par le truchement des médias qui font un peu leur marché pour trouver à quel porte-parole tendre le micro, est désormais davantage axé sur les questions économiques. Et il tient davantage de l‘économie insoumise que de la culture patriotique. Je peux me tromper, mais c’est la grande impression que me donne ce mouvement en ce début janvier.

    On a l’impression que chacun peut y trouver ce qu’il cherche…

    C’est exactement cela. C’est pour cela que je vous ai parlé de l’auberge espagnole en France. Je ne suis donc pas un soutien inconditionnel des gilets jaunes, loin s’en faut. Ceci posé, comment voulez-vous, même si ce mouvement est polymorphe et polyphonique, ne pas trouver des abrutis et des antisémites, y compris venant des deux bords extrêmes de la sphère politique. C’est le contraire qui serait anormal.
    Ce faisant, j’observe que ce n’est pas parce qu’il y a trois gilets jaunes ‘’avinés’’ dans un métro qui s’en prennent à une vieille dame juive, puis quelques abrutis de chez Dieudonné qui font la quenelle à Montmartre que l’on doit immédiatement considérer que l’antisémitisme en France est en train de grimper. C’est réellement prendre le détail pour un tout et une toute petite partie de rien, ou presque, pour un phénomène ascendant.

    Vous aviez noté sur Twitter qu’aujourd’hui est commémoré l’attentat de Charlie Hebdo, mais également celui de l’hypercacher.

    Si cette constatation apocalyptique de monsieur Griveaux s’était arrêtée là, ma colère aurait été limitée. Mais ça ne se passe pas comme cela au sein de ce gouvernement, de cette classe politique et de cette classe médiatique.
    En réalité, en même temps qu’on veut voir ce qui ne s’y trouve pas, on ne veut pas voir ce qui s’y trouve. C’est bien commode. Ce sont les mêmes qui crient au loup s’agissant des gilets jaunes, qui ne veulent pas voir du tout la forêt islamiste. Rendez-vous compte que l’on commémore l’hypercacher et que c’est aussi aujourd’hui l’ouverture du procès Medhi Nemmouche, le Français auteur de l’attentat du musée juif de Bruxelles. Ces gens-là ne parlent jamais de cet antisémitisme islamique criminel qui n’est même plus dans sa phase ascendante, puisqu’il en est à son apogée.
    Ces gens-là n’insistent pas sur le fait qu’on ne peut pas parler de shoah, dans beaucoup d’écoles de banlieues. Ces gens-là n’ont jamais un mot pour ce qui se passe sur la toile et sur Twitter, où des gens comme moi sont insultés à longueur de journée.
    Monsieur Griveaux a parlé sur France Inter de son épouse, juive sans doute, qui avait été insultée par Ryssen. Mais nous sommes insultés tous les jours. Je sais de quoi il parle, puisque c’est moi qui ai fait condamner Ryssen encore récemment. De là à en tirer la conclusion que cet antisémitisme-là serait dans une phase ascendante, c’est d’une bêtise sans nom.

    http://www.bvoltaire.fr/gilles-william-goldnadel-ce-sont-les-memes-qui-crient-au-loup-sagissant-des-gilets-jaunes-et-qui-ne-veulent-pas-voir-la-foret-islamiste/

  • Perles de Culture n°195 : « Le pape dictateur »

    Anne Brassié et Arthur de Watrigant vous conseillent les films « Happy Prince », « L’empereur de Paris », « L’homme fidèle » et « Edmond ». Jeanne Smits présente ensuite l’ouvrage d’Henry Sire « Le pape dictateur » aux Presses de la Délivrance.

    https://www.tvlibertes.com/perles-de-culture-n195

  • La France subit-elle une immigration de peuplement ?

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ La politique d’immigration de la France peut-elle être qualifiée de peuplement ? Les termes habituellement utilisés sont issus des catégories administratives : regroupement familial, études, asile, travail, etc. Pourtant, selon Paul Tormenen, différentes caractéristiques d’une véritable politique de peuplement par l’immigration seraient bien présentes dans notre pays.

    La politique d’immigration de peuplement est déclinée en une série de mesures et d’actions administrées par le pouvoir politique. Elle s’applique tant dans la gestion des entrées sur le territoire national que dans la gestion des migrants légaux et clandestins présents en France. Des mesures récentes ne viennent que renforcer cette tendance.

    La politique de peuplement en matière d’arrivées d’étrangers

    Les entrées illégales : La maîtrise des frontières est une dimension essentielle de ce qui « fait nation ». La France a abdiqué cette prérogative en signant l’accord de Schengen en 1985. Cet accord permet cependant dans certaines circonstances une suspension temporaire de la libre circulation entre pays européens. Compte tenu de la pression migratoire et de la menace terroriste, le contrôle des frontières nationales a été rétabli jusqu’en avril 2019. Mais comme l’indique une note des autorités françaises adressée au Conseil de l’Union Européenne (1), « il ne s’agit pas de contrôles systématiques mais d’une possibilité de procéder à des vérifications d’identité aux frontières, par dérogation aux règles de la libre-circulation dans l’espace Schengen ».

    Les conséquences de la politique de contrôle aléatoire et non systématique des entrées sur le territoire sont tangibles. Par exemple dans la ville de Bayonne, près la frontière franco-espagnole, une centaine de clandestins arrivent chaque jour, souvent en taxi, comme le relate la presse quotidienne régionale (2). Plus globalement, le Pôle national d’analyse migratoire estime que le nombre de clandestins qui entrent annuellement en France est passé de 26 000 en 2014 à 79 500 en 2017 (3).

    Le gouvernement a délibérément décidé de ne pas procéder, à tous les points de passage aux frontières, à des contrôles systématiques et continus. La frontière franco-espagnole est ainsi devenue la nouvelle porte d’entrée des clandestins dans notre pays (4). L’immigration de peuplement est donc favorisée dans le cas des entrées illégales par le laxisme du pouvoir politique dans sa gestion des frontières.

    Les entrées légales : L’immigration de peuplement est également organisée par l’octroi de titres de séjour toujours plus nombreux. Des spécialistes de la question (5) en soulignent l’ampleur depuis plusieurs années, ainsi que les transformations que ce phénomène implique dans la société française. Les chiffres de l’INSEE montrent une envolée depuis 2012 des premiers titres de séjour délivrés à des immigrés extra-européens (6), ceci bien que notre pays ne brille pas par sa cohésion sociale et le dynamisme de son économie. 262 000 nouveaux titres de séjour ont ainsi été délivrés en 2017. Le fait que l’immigration de travail soit très minoritaire dans le nombre de premiers titres de séjour délivrés illustre la volonté d’organiser une immigration de peuplement. C’est-à-dire une action délibérée visant à accroitre la population du pays avec des étrangers.

    La politique de peuplement passe par la répartition administrée des mineurs étrangers et des demandeurs d’asile

    La politique de peuplement passe également par l’accueil inconditionnel des mineurs étrangers et des demandeurs d’asile et leur répartition sur le territoire.

    Les jeunes étrangers sont de plus en plus nombreux à se prévaloir de leur minorité pour demander une prise en charge au titre de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Ils seraient selon les chiffres officiels 40 000 en ce début d’année (7). Le phénomène a pris une telle ampleur que de nombreux départements connaissent une saturation de leurs capacités d’accueil. Pour « résoudre » ce problème, ou à tout le moins en réduire les effets, le gouvernement a décidé par Décret ministériel pris en 2016 d’appliquer une clef de répartition des orientations des mineurs étrangers. L’objectif est de « répartir de manière proportionnée les mineurs entre les départements » (8). Il en résulte que des départements qui étaient jusqu’à maintenant à l’écart des flux d’immigration se voient imposer de fait la création de structures d’accueil pour les jeunes étrangers et/ou de les loger à l’hôtel (9). On commence à assister à des arrivées en nombre de jeunes étrangers dans les chefs-lieux et autres communes de départements, à la recherche d’une prise en charge impliquant hébergement, nourriture, loisirs, formation et recherche d’emploi.

    Les demandeurs d’asile sont également de plus en plus nombreux dans notre pays (10). Près de 120 000 ont fait cette démarche en 2017. A l’arrivée, seule une minorité se verra reconnaitre le statut de réfugié. Il est vrai que le « benchmarking » (comparaison entre pays) tourne souvent à « l’avantage » de la France (11). Les règles françaises permettent à des ressortissants de pays sûrs de demander l’asile et de s’inscrire dans le processus d’assistance sociale (demande d’asile, prise en charge, allocations, etc.). Ainsi, les ressortissants d’Albanie et d’Haïti figurent parmi les pays en tête du nombre des demandes d’asile en France (12). Des pays que l’on ne peut pas considérer comme des « zones de conflit ». Le phénomène a atteint une telle ampleur que la Cour des comptes parlerait de l’asile en France comme d’une nouvelle filière d’immigration clandestine (13).

    Comme pour les mineurs étrangers, les structures d’accueil, essentiellement présentes dans les métropoles, sont arrivées à saturation. A tel point que les centres d’hébergement d’urgence prévus pour les SDF logent des demandeurs d’asile et que des campements sauvages émergent dans différentes villes. L’étude d’impact de la Loi asile et immigration (14) fait le constat en février 2018 que « les flux de demandeurs d’asile sont en constante progression dans certains territoires. Les régions de l’Île-de-France, d’Auvergne-Rhône-Alpes, des Hauts-de-France et du Grand-Est sont principalement concernées ».

    Sous l’impulsion du Président de la République qui a fait en septembre 2017 de la « mise à l’abri » des migrants, indistinctement légaux et clandestins, une priorité (15), des centres d’accueil et d’hébergement voient le jour dans de nombreux points du territoire. La Cimade, une association d’aide aux migrants, en dresse une cartographie impressionnante (16). Des crédits toujours plus importants sont alloués pour créer de nouvelles structures (17).

    Pour y établir les migrants, une répartition administrée a également été mise en place avec la Loi asile et immigration promulguée en 2018 (article 13) (18). Cette répartition des demandeurs d’asile est organisée selon un schéma national d’accueil. « Le projet de loi entend équilibrer la répartition de ces flux sur le territoire national » et « mettre en place un mécanisme d’orientation directive des demandeurs d’asile vers une région déterminée dans certaines conditions », peut-on lire dans l’étude d’impact du projet de Loi. Si les demandeurs d’asile ayant obtenu une réponse positive auront le choix de s’établir où bon leur semble, ils auront été préalablement répartis de façon administrée et installés en différents points du territoire. Comme le relate l’Observatoire du journalisme, la presse quotidienne régionale annonce les ouvertures de nouvelles structures d’accueil pour les demandeurs d’asile et mineurs étrangers en province comme autant de bonnes nouvelles (19).

    On le voit, la politique du gouvernement aboutit à accueillir un nombre toujours croissant d’étrangers en France. L’immigration de peuplement est rendue possible par :

    • l’absence de maîtrise des frontières nationales,
    • un nombre croissant et élevé de titres de séjour délivrés,
    • l’accueil inconditionnel des mineurs étrangers et demandeurs d’asile,
    • le nombre dérisoire de reconduites à la frontière ou dans le pays d’origine,
    • la répartition administrée sur le territoire des mineurs étrangers et des demandeurs d’asile.

    En matière de flux, les entrées en France, tous motifs confondus, ne font qu’augmenter. Les jeunes étrangers et demandeurs d’asile présents sur le territoire sont répartis en différents points du pays en application de ratios, les départements les moins pourvus étant sommés de rattraper rapidement un retard sans doute considéré comme insupportable. Nous sommes donc en présence d’une politique gouvernementale visant à organiser un peuplement sur l’ensemble du pays. Quant à l’avis de la population, c’est un autre problème…

    Paul Tormenen 05/01/2018

    (1) « Les contrôles aux frontières prolongés jusqu’en avril 2019 ». Le Figaro. 5 octobre 2018.

    (2) « Afflux de clandestins à la frontière franco-espagnole : un problème de prise en charge pour les médias ». OJIM. 12 novembre 2018

    (3) « Les frontières avec l’Italie et l’Espagne sous pression ». Le Figaro. 19 mars 2018

    (4) « Pourquoi l’Espagne est devenue la nouvelle route des migrants ». Le Progrès. 22 octobre 2018.

    (5) « Immigration, la catastrophe, que faire ? ». Jean-Yves Le Gallou. 2016. « Une guerre sans fin ». Pierre Lellouche. 2017. Les ouvrages de la démographe Michèle Tribalat et de Jean-Paul Gourévitch.

    (6) « Les chiffres de l’immigration en France ». Le Figaro. 20 juin 2018.

    (7) « Congrès de l’ADF-Départements, l’amorce d’un dégel ? ». Assemblée des Départements de France. 18 novembre 2018

    (8) Décret 2016-840 du 24 juin 2016. Legifrance. JO 26 juin 2016. Décision du 26 avril 2018 fixant pour l’année 2018 les objectifs de répartition proportionnée de l’accueil des mineurs. JO 10 mai 2018.

    (9) « Montpellier, la situation complexe de ces mineurs étrangers protégés ». Le Midi Libre. 2 novembre 2018.

    (10) « La France débordée par les demandes d’asile ». Le Figaro. 29 août 2018.

    (11) « Oui, les migrants font du benchmarking ». Le Figaro. 1er juin 2018.

    (12) Chiffres clefs. Demandes d’asile. Ministère de l’intérieur. 12 juin 2018.

    (13) « Ce que révèle le rapport confidentiel de la Cour des comptes sur le droit d’asile ». 20 minutes. 13 avril 2015.

    (14) Etude d’impact. Projet de Loi asile et immigration. Assemblée nationale. 20 février 2018.

    (15) « Emmanuel Macron veut « une réorganisation en profondeur » de la politique d’asile et d’immigration ». La Gazette des communes. 6 septembre 2017.

    (16) Dispositif d’accueil des demandeurs d’asile, état des lieux. Cimade. 18 novembre 2018.

    (17) Rapport sur le projet de Loi de finances. Assemblée nationale. 11 octobre 2018.

    (18) Loi n° 2018-778 du 10 septembre 2018 pour une immigration maîtrisée. Article 13. JO 11 septembre 2018.

    (19) « L’accueil des migrants en maisons de retraite vu par la PQR : un filet d’eau tiède ». OJIM. 13 mai 2018.

    https://www.polemia.com/france-subit-immigration-peuplement/

  • Yves Cochet propose de limiter les naissances en France pour mieux accueillir les migrants chez nous

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    “Limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes”. C’est le projet pour sauver la planète décrit par Yves Cochet, membre d’Europe Ecologie Les Verts, dans un entretien au Nouvel Observateur. Considérant que les pays occidentaux polluent le plus, ce militant remplaciste souhaite qu’ils cessent d’enfanter. Il s’agirait, selon cet ancien ministre de Lionel Jospin, du premier geste écologique.

    Pour inciter les peuples blancs à disparaître pour laisser la place aux immigrés, Yves Cochet propose de supprimer les allocations familiales à partir du troisième enfant. Un projet de Grand Remplacement écologique qualifié par l’essayiste Laurent Alexandre de « masochisme suicidaire ».

    Curieusement, Yves Cochet omet de remarquer que l’immigration vers l’Europe conduit à augmenter l’empreinte carbone des immigrants venant de pays moins développés. Une mesure écologique serait donc d’arrêter cette immigration massive !

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  • Vandalisme, violences, voyoucratie

    6a00d8341c715453ef022ad3cc9bcf200b-320wi.jpgOn faisait état, ce 8 janvier, venant après l’effondrement du mois précédent, d'une légère remontée de la popularité du chef de l'État, et plus encore, de celle du chef de gouvernement dans les sondages d'opinion.[1]Emmanuel Macron gagnerait ainsi 5 points et Édouard Philippe 7 points.

    Il faut, selon toute vraisemblance, attribuer cette double embellie, et aussi la préférence inhabituelle pour le Premier ministre, au désir d'un véritable retour à l'ordre public. Elle reflète en fait la lassitude face aux violences.

    Celles-ci ont été largement commises au nom, ou plutôt aux marges, d'un mouvement de protestation, initialement populaire. Mais on doit bien se représenter que les forces du désordre ne se limitent ni aux gilets jaunes, ni même aux black blocs. Les incendies rituels de voitures pendant la nuit de la Saint-Sylvestre ont commencé il y a quelque 20 ans dans les quartiers islamisés de la banlieue de Strasbourg. Ils ont essaimé, depuis, d'année en année, sur l'ensemble des grosses agglomérations de l'Hexagone. Le phénomène dépasse désormais les 1 000 départs de feu recensés. On en dissimule de plus en plus le chiffrage qui avoisine probablement celui de 1 200 cette année.

    Nous ne nous trouvons pas en présence de violences marginales mais d'un vandalisme volontaire, systématique, largement communautaire. Et le nihilisme destructeur des casseurs choque de plus en plus nos concitoyens, qui n'entendent pas se soumettre au bon vouloir de la voyoucratie.

    De son côté, le pouvoir actuel se sait démonétisé, déstabilisé, divisé. Ses revirements ridicules sur la taxe d'habitation l'ont encore montré incapable de tenir sur une ligne d'action constante, cohérente et positive. Il se réclame donc maintenant de la lutte contre le désordre.

    On ne cherchera même pas à rappeler ici en détail la manière dont il a été élu. Ni la destruction concertée de la candidature Fillon, dont les propositions dérangeaient les intérêts des grands habiles, ni les promesses de réformes d'un candidat, lui-même inventé de toutes pièces, ne doivent cependant être oubliées.

    Une impressionnante statistique fait état de 5 339 gardes à vue de manifestants appréhendés entre le 17 novembre et le 5 janvier, qui pourront être fichés comme émeutiers. Les interpellations ont connu un pic enregistré le 8 décembre, 2 000 dans toute la France – dont la moitié à Paris. Sur le nombre, 815 ont été jugés et 152 incarcérés sur l'ensemble du pays. Environ 900 personnes ont fait l'objet de convocations ultérieures, tel Éric Duret qui doit comparaître en février pour port d'arme et organisation d'une manifestation non déclaré.

    La masse de procédures qui en résulte submerge en ce moment des institutions judiciaires pauvres en moyens matériels. La magistrature syndiquée s'emploie de son côté à saboter le rétablissement de l'ordre public. Elle s'appuie dans cette manœuvre instinctive surtout une armada de commentateurs, d'inspecteurs administratifs des travaux finis, de donneurs de leçons, et de brillants sophistes. Aux yeux de ces gens, les policiers représentent la méchanceté intrinsèque d'une société inégalitaire par essence. Au contraire les pillards, les briseurs de vitrines bénéficient d'une indulgence systématique, eu égard à leurs enfances malheureuses, aux manques de soins, à la maltraitance, que sais-je encore.

    L'un des arguments servis en boucle, dans ce pseudo-débat, invoque à l'envi un sacro-saint droit de manifester. Précisons quand même qu'un tel principe n'existe pas en droit et n’est pas mentionné dans la Constitution.

    Il ne saurait être assimilé à la liberté d'expression. Or, on entend même invoquer la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789. On gagnerait à se souvenir de la rédaction même de ce texte de référence plus rhétorique que concrète. Elle proclame en effet, dans son article 4 que "la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui" et elle précise : "article 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi." Et "article 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi."

    Le droit de bloquer la circulation et, encore moins celui de saccager, ne sont évidemment pas prévus dans la législation positive. Celle-ci permet certes de se rassembler librement mais elle soumet l'organisation d'un défilé à une déclaration préalable des responsables de la manifestation. Aujourd'hui certains ministres communiquent sur leur adhésion à une proposition de loi de Bruno Retailleau. Celle-ci a été adoptée par la droite majoritaire au Sénat. Elle tend à renforcer ces obligations et à mieux définir et sanctionner les désordres. Rien ne devrait s'y opposer. Mais la mission du pouvoir exécutif, celle d'appliquer les lois existantes, s'est depuis deux mois soldée par un échec. Les Français ne devraient pas l'oublier, sauf à témoigner une fois de plus de leur mémoire courte.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. enquête Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio.

    https://www.insolent.fr/2019/01/vandalisme-violences-voyoucratie.html

  • Dans quel Etat j’erre?

    europe-des-nations-276x300.jpgLouis Aliot l’a annoncé (confirmé) sur BFMTV lundi, c’est le jeune (23 ans) et  talentueux  Jordan Bardella, responsable de Génération Nation et Conseiller régional d’Ile-de-France, qui sera la tête de liste du RN pour les élections européennes. Hier, ce sont l’ex ministre des Transports Thierry Mariani et le magistrat et ancien député Jean-Paul Garraud qui ont officiellement déclaré qu’ils rejoignaient la liste du RN et de facto, quittaient LR, dont ils auraient été de toute façon exclus. En septembre dernier, M. Garraud, cofondateur avec M. Mariani du courant La droite populaire au sein de l’UMP, avait déclaré: « Je partage la philosophie et les orientations du Rassemblement National parce qu’il y a des choses que je ressens profondément comme l’identité et la souveraineté. C’est par le politique qu’on peut agir. Dans l’urgence, je suis prêt à aller au bout de la démarche. »

    Thierry Mariani, né en 1958, encarté au RPR dès 1976, n’a pas eu, bien sûr, toujours des mots aimables vis-à-vis de l’opposition nationale, populaire et sociale qu’il a combattu sur le terrain électoral. Mais il a su évoluer, comme beaucoup de nos compatriotes  confrontés au choc du réel. En septembre 2012, au moment ou M. Mariani formulait déjà des propositions très fermes pour contenir l’immigration, nous nous interrogions: « la grande question est de savoir si l’UMP est  réformable  de l’intérieur, ou si le destin des membres (sincères) de La droite populaire n’est pas justement de larguer les amarres, de quitter un parti voué à l’implosion comme l’a affirmé Marine Le Pen et de s’allier à terme avec l’opposition nationale autour d’une plateforme commune ?»

    M Mariani a donc fait le choix de larguer les amarres avec un parti miné par ses incohérences internes, l’immigrationnisme, l’atlantisme, le mondialisme d’une large partie des ses figures. Lui le gaulliste, n’avait pas hésité à saluer en 2013  la mémoire d’un ex militant de l‘OAS, l’écrivain  Dominique Venner, héraut du combat identitaire. Ex ministre des transports de Sarkozy l’américain, dont l’intervention en Libye a eu les calamiteuses répercussions que l’on sait, il s’est signalé par son soutien ces dernières années à la République arabe syrienne en lutte contre le terrorisme islamiste et par son souhait d’un rapprochement avec la Russie. Il motive aujourd’hui son ralliement au courant national au nom de son attachement, plus que jamais, à «la question de l’identité et de l’immigration.» «On rejoint la liste du RN avec Jean-Paul Garraud parce qu’aujourd’hui, c’est celle qui correspond le plus à nos convictions pour changer l’Europe. » «Chez Les Républicains, on est dans une impasse stratégique avec une absence de liste claire.»

    Ce combat pour la défense de l’identité des peuples européens, au sein d’une Europe des nations souveraines et des libres coopérations,  suscite encore et toujours la haine des supplétifs de l’euromondialisme. On le constate en Allemagne où la main des idiots utiles d’extrême gauche apparaît derrière la série d’attaques (huit depuis la mi-décembre) menées contre les permanences du parti anti-immigration et eurosceptique Alternativ für Deutschland (Alternative pour l’Allemagne, AfD). Un attentat à la bombe a même été perpétré le 3 décembre en Saxe contre des bureaux de l’AfD. Ce lundi 7 janvier, Frank Magnitz, député et responsable local de l’AfD,  a été très violemment agressé par trois individus cagoulés dans sa ville de Brême,  «frappé à terre presqu’à mort» a constaté son collègue et camarade Jörg Meuthen. M. Magnitz a échappé certainement au pire grâce à l’intervention d’un ouvrier travaillant sur un chantier à proximité. Bruno Gollnisch se joint au député et coprésident de l’ENL,  Nicolas Bay, qui a souhaité bon courage à Frank Magnitz et a apporté son soutien à l’AfD dans cette épreuve.

    Une violence qui, comme en France, est implicitement encouragée outre-Rhin contre les nationaux, les patriotes, tous ceux qui ont le front de refuser le multiculturalisme et l’effacement de toutes les frontières. Et les gouvernements européens qui ne veulent pas de cette politique bruxelloise du laisser-faire, laisser-passer,  laisser-couler, sont désignés à la vindicte avec une hargne qui contraste avec toutes les belles paroles sur  la paix et l’unité qui doit régner entre membres de l’UE.

    En septembre dernier, furieux du refus de la Hongrie  et de la Pologne d’accueillir des quotas d’immigrés clandestins (migrants, réfugiés...), le ministre socialiste des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian,  affirmait qu’il ne fallait pas « laisser (le) sujet (de l’immigration) aux populistes et aux marchands d’illusions », et qu’il fallait mettre à l’amende lesdits gouvernements. « Chaque État membre est libre d’élire les dirigeants qu’il souhaite, mais notre vision de l’Union européenne comme cercle premier d’alliance et de valeurs n’est pas compatible avec des gouvernements qui n’en respectent pas les principes fondamentaux, ne se sentent aucunement liés par la solidarité communautaire. (Ces pays) ont une approche utilitariste de l’Union, dans laquelle ils ne choisiraient que ce qui les intéresse, et en premier lieu la redistribution d’argent ». « Nous ne sommes pas prêts à payer pour cette Europe-là » claironnait M. Le Drian.

    Les Européens, eux, ne veulent plus payer tout court pour la folle politique d’immigration. Nouveau chantage, deux ONG immigrationnistes allemandes, Sea-Eye et Sea-Watchfinancées parGeorge Soros, complices de fait des trafiquants d’êtres humains, des mafias de passeurs, retiennent sur deux navires plusieurs dizaines de clandestins au large de Malte. Ils intiment l’ordre aux gouvernements européens de les accueillir et sont soutenus dans leur démarche une nouvelle fois par le pape François qui ne semble décidemment pas pleinement  conscient (?) de ce qui se trame dans cette affaire… L’Afp rapporte que «selon une source diplomatique européenne, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, le Luxembourg, le Portugal et Malte se sont dits prêts à accueillir une partie de ces migrants. De même que la Roumanie, qui assure la présidence tournante de l’UE et a accepté à ce titre d’en recevoir cinq.»

    «Mais aucun accord n’a encore été trouvé pour qu’ils débarquent à Malte. Le Premier ministre maltais,Joseph Muscat (gauche), a expliqué dimanche qu’il voulait éviter de créer un « précédent » (…). En Italie, le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini (Ligue), a réitéré (lundi) son refus (…) :  Quand les navires arrivaient dans les eaux italiennes, c’était notre problème (…). Je ne comprends pas pourquoi (…) s’il y a 49 personnes dans les eaux maltaises sur des navires allemand et néerlandais, c’est encore le problème des Italiens.  L’intérêt de ces femmes et de ces enfants est qu’on ne les contraigne plus à risquer leur vie en traversant le désert et en embarquant pour enrichir des passeurs afin qu’ils s’achètent drogue et armes.»

    Et c’est cette Union Européenne en pleine dérive totalitaire, dont le joug est rejeté sans cesse plus avant par des peuples européens qui ont soif de protections et de respect de leurs identités particulières qui prétend avoir rang d’«Etat»! Donald Trump, jamais avare d’une petite vacherie, voire d’une humiliation quand il s’agit de rabattre le caquet de ses adversaires, ne veut plus marcher dans la combine.

    Le journal L’opinion note ainsi que «L’administration américaine a subrepticement décidé, il y a quelques semaines, de rétrograder le statut diplomatique de la délégation de l’Union européenne à Washington au rang d’organisation internationale, et non plus d’Etat. Elle n’a pas jugé bon d’en informer l’ambassadeur de l’UE aux Etats-Unis, David O’Sullivan. Le pot aux roses a été découvert à l’occasion de différents événements officiels, notamment les funérailles de George Bush senior, auxquelles le diplomate n’a pas été invité. L’information, révélée par la radio allemande Deutsche Welle, n’a pas été confirmée par la Commission européenne. Laquelle, faute de toute notification officielle, évoque simplement  des changements récents dans la manière dont les directives diplomatiques sont mises en œuvre par le protocole américain.  Nous sommes en discussion avec les services pertinents au sein de l’administration américaine pour voir les implications que cela pourrait avoir, a déclaré lundi une porte-parole de l’institution (…). Les Européens n’envisagent pourtant pas de contre-mesure, histoire de ne pas mettre d’huile sur le feu.  Nous restons amis des Etats-Unis et cette amitié ne va pas s’étioler, a récemment rappelé la Haute représentante de l’UE, Federica Mogherini. » Voilà une information qui ne manquera pas de réjouir M. Trump,  lui qui a été traîné dans la boue et traité de nombreux noms d’oiseaux par la quasi totalité des dirigeants de la technostructure européiste depuis sa campagne victorieuse contre la «formidable» Hillary Clinton

    https://gollnisch.com/2019/01/09/dans-quel-etat-jerre/

  • Près de Toulouse, deux gardiens de prison fichés « S » sont soupçonnés de radicalisme islamiste

    Deux surveillants de la maison d’Arrêt de Seysses, près de Toulouse, et de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur (Tarn) embarrassent l’administration pénitentiaire.

    L’affaire fait plus qu’embarrasser l’administration pénitentiaire. Selon les informations de Mediacités, deux gardiens de prison, l’un travaillant à la maison d’Arrêt de Seysses (Haute-Garonne), l’autre à l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur (Tarn), sont suspectés de radicalisation islamiste. Les deux surveillants font l’objet d’un suivi étroit par la Sous-Direction Anti-Terroriste de la Direction Nationale de la Police Judiciaire, en lien avec la section anti-terroriste du Tribunal de Grande Instance de Paris, qui a une compétence nationale.

    Ces deux gardiens de prison sont non seulement fichés « S » mais inscrits au Fichier de traitement des Signalements pour la Prévention de la Radicalisation à caractère Terroriste (FSPRT), bien plus sélectif

    Mediacités

    http://www.fdesouche.com/1138157-pres-de-toulouse-deux-gardiens-de-prison-fiches-s-sont-soupconnes-de-radicalisme-islamiste