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immigration - Page 721

  • Les réfugiés, une chance pour la France ? Le ministère du Logement lance un concours de propagande

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    « Les réfugiés, une chance pour la France », tel est l’intitulé du concours de création en communications lancé par le ministère du Logement et adressé aux étudiants de cette filière.

    Le sous-titre précise l’intention, « Imaginez la campagne qui donnera aux Français l’envie d’accueillir ». L’explication qui suis l’intitulé est pétrie de bien-pensance, en effet cette campagne entend « surmonter les clichés », « faire vivre les valeurs de la République » ou encore « gagner la bataille de l’insertion » tout cela « au service d’un monde plus fraternel ».

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  • L’illibéralisme fleurit dans l’ancienne Europe communiste

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    Par Javier Portella, écrivain espagnol francophone, essayiste ♦ Lorsque, en regardant une carte, on pense à la situation politique, sociale et culturelle de l’Europe (c’est d’elle que je parle, non pas du machin de Bruxelles), on ne peut que se pincer en songeant à tout ce qui sépare les pays de l’Est et de l’Ouest de notre grande patrie.

    Moi surtout, qui ai jadis roulé ma bosse dans les pays soumis alors au joug soviétique, je me pince encore plus fort. Non pas, toutefois, à cause du changement connu par le monde soumis hier à une décomposition telle qu’elle risquait d’emporter les assises mêmes de la civilisation. Je me pince parce que, en changeant de signe, la plupart de ces pays-là (la Hongrie, la Tchéquie, la Slovaquie, la Pologne, l’Estonie, la Russie…)[1] sont devenus le plus ferme rempart dressé contre ce qui maintenant se décompose et court des risques pareils – mais de façon tout à fait différente – dans la partie occidentale de l’Europe.

    Il ne s’agit pas seulement de l’affrontement entre les gouvernements qui refusent et ceux qui encouragent l’immigration qui risque de remplacer l’être et le sens de l’Europe. Il s’agit de ce qui sous-tend un tel affrontement. Il s’agit de la lame de fond qui, de l’Irlande jusqu’aux rives de l’Elbe, fait que des élites dépravées, mues par leur soif mondialiste et disposant du consensus majoritaire (pour l’instant) de la population, prétendent rejeter toute forme d’identité : culturelle, historique, nationale… voire sexuelle. Ou ce qui revient au même, elles visent (qu’elles s’en aperçoivent ou pas) à n’être strictement rien : rien que d’amorphes zombies agissant au gré de leurs caprices, divertissements et convoitises économiques.

    C’est à tout le contraire que visent les peuples soumis hier au communisme. Ce qui est en jeu chez eux, c’est de continuer à être ce que, pendant plus de cinq mille ans, de façons différentes mais rassemblées dans le faisceau d’une même civilisation, nous avons tous été : des hommes pleins de sens et confrontés au non-sens, marqués par le destin, conscients de notre identité.

    L’identité

    L’identité : voilà le mot clé. Voilà l’enjeu qui se dresse de part et autre de ce nouveau rideau séparant ceux qui prétendent assumer leur être et ceux qui, voulant s’en défaire, prétendent arracher leur chair et leur sang, souhaitent ne plus avoir de signes d’identité : ni historique,ni nationale, ni même sexuelle (celle qui distingue les hommes et les femmes dont le sexe, selon certains délires, ne serait pas déterminé par la nature mais par la volonté).

    Certes, le mur qui sépare les uns et les autres est traversé de bien des fêlures. Les choses sont loin d’être univoques en Europe occidentale, dont les peuples commencent à se révolter contre le pari que leur super-classe apatride fait en faveur du néant. La frontière est mouvante entre les deux formes d’être au monde qui sont en jeu (l’Italie est, par exemple, en train de passer maintenant du côté de ceux qui misent sur l’identité), mais cette frontière est encore nettement délimitée : c’est celle de l’ancien rideau de fer.[2]

    Pourquoi ?

    Pourquoi l’expérience de l’horreur que fut le communisme a fini par déboucher sur des sociétés qui sont spirituellement les plus saines aujourd’hui de l’Europe ? Et l’inverse. Pourquoi dans les sociétés riches et démocratiques d’Occident l’expérience de leur paisible bien-être (qu’une croissante précarité entame toutefois) a par contre débouché sur une telle décomposition ?

    Pour deux raisons.

    Une décomposition plus visible qu’une autre

    Tout d’abord, parce que la décomposition communiste était telle – tellement grossière, tellement impudente, tellement effrontée – que, n’ayant pas réussi à tromper ses victimes, elle a fini par s’effondrer sans marquer personne. C’est tout le contraire qui se passe avec la décomposition déployée en Occident avec tant d’adresse, de subtilité et de leurres que ce n’est que maintenant qu’on commence à s’en apercevoir vraiment.

    La déchéance qu’entraîne le nihilisme libéral est, en effet, d’un raffinement si diabolique que ses deux grands artifices – une égalité de conditions et une liberté politique qui restent purement formelles – ont réussi à s’incruster dans le cœur des populations convaincues que la mainmise qu’elles endurent – celle notamment de la « pensée unique » et du « politiquement correct » – n’est rien d’autre que l’expression même de leur liberté.

    Or, si cela explique l’emprise du nihilisme libéral en Occident, cela n’explique pas pourquoi c’est l’illibéralisme – entendons : la démocratie affermie sur l’identité et sur certains principes substantiels – qui a percé parmi ceux qui ont, des années durant, si profondément convoité le mirage du mode occidental – c’est-à-dire libéral – de vie.

    C’est un autre paradoxe qui permet de le comprendre.

    Totalitarisme politique contre totalitarisme du profit

    En-dessous de toute la décomposition du monde communiste, en-dessous de tout son ramassis fait de matérialisme graisseux, de ressentiment égalitaire, d’individualisme grégaire, d’internationalisme prolétarien ; en-dessous, plus généralement, de toute sa désacralisation du monde (qui se rattache, d’ailleurs, à la désacralisation découlant des principes philosophiques des Lumières) ; en-dessous de tout cela, quelque chose d’autre pointait.

    Tout ne fut pas rasé par le communisme. Plus exactement, son rasage se déployait dans un espace que, loin de le démolir, le communisme encourageait même : l’espace public, politique, historique. Pour immonde qu’un tel monde fût, le monde restait une affaire propre à la polis ; il ne relevait pas encore de l’oikos, de l’espace domestique, économique, privé. C’était le pouvoir politique – non pas le pouvoir du Marché – qui écrasait tout. C’était le gouvernement – non pas la « gouvernance » – qui exerçait le pouvoir. C’était l’internationalisme révolutionnaire – non pas le mondialisme financier – qui prétendait dissoudre les patries (et les laissait, malgré tout, subsister). C’était au nom de l’Histoire – non pas de la soif du profit – que la beauté était étranglée et la poussière de la laideur partout éparpillée.

    Eh non, ce n’est pas pareil ! Ce n’est pas pareil que la beauté et la noblesse soient écrasées au nom de quelque chose où résonne encore l’écho de la grandeur ; ou qu’elles soient emportées par les eaux doucement empoisonnées et dépourvues de la moindre grandeur où la soif marchande s’abreuve. Oui, bien sûr… Pour ceux qui enduraient le communisme dans leur chair, pour les morts et les déportés du Goulag, une telle distinction est parfaitement dépourvue de sens. Mais pour les autres, elle est tout à fait valable : pour ceux qui survécurent à l’enfer, pour ceux qui renaquirent quand le cauchemar prit fin. Parce que le communisme prend fin, on en sort – il n’aura finalement duré que soixante-dix ans –, tandis que du tunnel du libéralisme on finira un jour par en sortir, mais personne ne sait quand.

    Non seulement on sort du communisme, mais c’est en sortant de lui que peut atteindre tout son éclat la seule chose qui, sous sa tyrannie, est restée inentamée : l’histoire, la collectivité, l’espace public… Il n’y a là, d’ailleurs, aucun mérite de la part du communisme : c’est dans un tel espace que, d’une façon ou d’une autre, toutes les sociétés se sont inscrites tout au long de l’histoire.

    Sauf une. Sauf la société dont les dirigeants se sont alliés au communisme pendant la guerre civile européenne ; ont remis entre les mains de Staline la moitié de l’Europe ; se sont imaginés, quand le Mur de Berlin s’est effondré, qu’ils allaient devenir les seules maîtres de la terre (ce qui a d’ailleurs failli être le cas pendant les années où un ivrogne appelé Boris Yeltsin commandait la Russie).

    Ce sont ces mêmes dirigeants – aujourd’hui devenus la super-classe mondialiste – qui maintenant regardent,effrayés, comment leurs desseins sont mis en question par des peuples qui, tenant à leur identité, fiers de leur histoire, ne sont pas prêts à se laisser choir dans l’abîme sans fond du néant.

    Javier Portella 15/11/2018

    [1] Nul doute que la vision du monde aujourd’hui dominante en Russie s’inscrit dans le même registre – « illibéral », dirait Viktor Orbán… et maudirait Emmanuel Macron – où se placent la plupart des pays hier soumis à l’URSS. Un même élan collectif les porte, même si cela déplaît aux pays (je pense, par exemple, à la Pologne) qui ressentent encore la douleur de leurs blessures historiques– ce qui est une réaction bien compréhensible… tout autant que bien regrettable.

    [2] Même l’Allemagne est traversée par cette frontière.À un de ses côtés se place l’ancienne République fédérale, dont l’état d’esprit est bien différent de celui qui marque l’ancienne Allemagne de l’Est, devenue aujourd’hui le principal rempart du combat contre l’immigration et le multiculturalisme.

    https://www.polemia.com/illiberalisme-fleurit-ancienne-europe-communiste/

  • Si les Européens n’arrêtent pas l’invasion migratoire en cours, ils disparaîtront et leur civilisation avec eux (fin)

    ( Voici la deuxième et dernière partie) 

    • La fin probable de la civilisation européenne

    Les cinq conséquences catastrophiques de l’invasion

    Les conséquences catastrophiques de l’invasion migratoire sont au nombre de cinq (voir cette chronique). L’augmentation forte de la population qui résulte de l’immigration massive entraîne premièrement une dégradation continue des conditions de vie quotidienne : hausse du prix du logement dans les agglomérations, pollution, bétonnisation, thrombose des transports…

    Elle provoque deuxièmement une pression à la baisse des salaires et à la dégradation des conditions d’emploi dans tous les secteurs où les emplois sont occupés majoritairement par des immigrés, en situation régulière ou non.

    Elle entraîne troisièmement la dégradation des services publics, l’envolée des impôts et la dégradation constante des comptes publics. Les principaux services publics (sécurité sociale, hôpitaux, école, logement social) sont en voie d’implosion, débordés par le nombre, par les besoins sociaux des immigrés, par leur comportement et la pression qu’ils exercent. Le financement de l’immigration de masse est également l’une des causes principales du matraquage socio-fiscal qui pèse pour l’essentiel sur les Français moyens de souche : les prélèvements obligatoires, supportés pour l’essentiel par « la classe moyenne », représentent désormais 45 % du revenu national annuel, ce qui constitue un record mondial. Ce matraquage n’empêche pas la dégradation des comptes publics (déficits et dette) de se poursuivre. Celle-ci va de toute évidence déclencher prochainement un processus de régression des prestations, allocations et pensions de retraite servies à la population de souche.

    L’invasion migratoire, quatrièmement, est la source principale et presque exclusive de la délinquance massive (vols, braquages, rackets, agressions « gratuites », viols, actes émeutiers, insultes et menaces, « incivilités » …) à laquelle viennent s’ajouter les actes terroristes. 3,5 millions de délits et de crimes sont officiellement enregistrés chaque année, soit près de 10 000 par jour. Selon les enquêtes dites de victimation, ce nombre déjà énorme est en réalité trois fois plus élevé, la plupart des victimes ne se faisant pas connaître. En outre un nombre croissant de points du territoire, les « zones sensibles », échappent désormais à la loi commune et sont désormais passés sous le contrôle des caïds et des imams, avec l’assentiment des pouvoirs publics. La France et l’Europe sont en voie d’ensauvagement, de tiers-mondisation et d’islamisation.

    L’invasion migratoire entraîne, cinquièmement, un processus de mise en minorité progressive des Français de souche européenne dans leur propre pays. Ces Français de souche doivent supporter d’ores et déjà une cohabitation obligée avec les immigrés dans tous les lieux et les moments de la vie quotidienne : logement, transports, écoles et universités, hôpitaux, maisons de retraite, services publics…. Pour éviter les incidents, ils doivent en permanence rester vigilants, surveiller leur expression, s’interdire d’exprimer leur opinion et baisser les yeux en public. Au rythme pris par l’invasion, les Français de souche européenne seront mis en minorité dans les classes d’âge les plus jeunes – les moins de trente ans – d’ici deux décennies.

    Trois camps en présence désormais, protagonistes de la guerre civile qui commence

    Il y a désormais trois France, qui sont les protagonistes de la guerre civile qui a commencé (voir cette chronique). Le premier camp est celui des immigrationnistes, qui veulent aller au bout du processus de mondialisation et d’immigration massive. Ce camp immigrationniste est lui-même composé de plusieurs strates. La première est celle des dirigeants, qui organisent l’immigration. Ceux qui l’applaudissent et y collabore avec enthousiasme forment une deuxième strate. Les immigrationnistes les plus nombreux sont les résignés. L’immigration ne les enchante pas. Ils cherchent d’ailleurs à s’en protéger pour eux-mêmes. Mais, pour des raisons morales, par crainte de déclencher des affrontements majeurs ou afin maintenir le statu quo le plus longtemps possible, ils refusent la mise en œuvre d’une politique d’arrêt de l’invasion. Sans enthousiasme, ils continuent à voter pour les partis immigrationnistes et font le choix de se taire, afin de préserver leur carrière, leur statut social, leur réputation, leur pension de retraite, leur épargne et leur tranquillité (voir cette chronique).

    Le deuxième camp est celui des immigrés, allié pour l’heure aux immigrationnistes. Parmi les immigrés les islamistes radicaux sont pressés d’en découdre. La majorité cependant sont « modérés » car ils savent que le temps joue pour eux, que leur nombre ne cesse d’augmenter et que leur prise de contrôle de l’Europe surviendra inévitablement à moyen terme. Dans ces conditions il n’y a aucune chance pour que la situation s’améliore et ce pour une raison toute simple : les immigrés ne souhaitent aucunement s’intégrer. Une grande partie même nous hait, comme les textes de rap le montrent depuis plus de trente ans. Qu’ils soient des braves gens ou des racailles, les immigrés sont tous conscients de leur force, de leur nombre et de notre immense faiblesse. Ils sont tous tout à fait conscients de participer à un processus historique de revanche et de conquête de l’Europe (voir cette chronique).

    Ceux qui veulent résister à l’invasion forment le troisième camp. Ces dissidents du Système sont pour l’heure largement minoritaires : ils sont 10,6 millions à avoir voté pour Marine Le Pen en 2017, soit deux fois moins que les électeurs de M. Macron.

    **

    Trois scénarios sont désormais envisageables. Le Système parviendra-t-il à ses fins, en dissolvant définitivement l’Europe dans un monde occidental libéral-libertaire et métissé, dominé par les Etats-Unis ? L’Europe, recouverte par les populations africaines et orientales, sombrera-t-elle dans le chaos et l’islamisation, échappant par là-même à l’orbite américaine ? Un sursaut des populations européennes se produira-t-il, qui conduira à l’arrivée de pouvoirs forts se donnant pour objectif de préserver la civilisation, le territoire et les peuples européens, de les restaurer dans leurs droits et de mettre fin au Système ?

    Dans cette dernière hypothèse, l’agenda de ces nouveaux pouvoirs s’imposerait de lui-même : arrêter l’immigration et procéder à une remigration massive ; répudier la tutelle américaine ; juger, dans le cadre d’un nouveau Nuremberg, la classe dirigeante européenne pour Haute trahison…

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2018/11/07/si-les-europeens-narretent-pas-linvasion-migratoire-en-cours-ils-disparaitront-et-leur-civilisation-avec-eux/

  • Si les Européens n’arrêtent pas l’invasion migratoire en cours, ils disparaîtront et leur civilisation avec eux

    Chronique de Paysan Savoyard (n°212 – novembre 2018)

    La première chronique de ce blog a 10 ans. Je profite de ce petit anniversaire pour publier une nouvelle version du texte « de référence », qui vise à synthétiser le propos d’ensemble du blog.

    La France et l’Europe sont en train d’être envahies par une immigration originaire pour l’essentiel d’Afrique et du Proche-Orient. Cette immigration de masse est voulue et organisée par la classe dirigeante occidentale. Si l’invasion migratoire n’est pas interrompue d’urgence et si une grande partie des immigrés ne regagnent pas leur pays d’origine, la population de souche européenne va devenir minoritaire sur son propre territoire d’ici le milieu du siècle. La civilisation européenne aura alors disparu.

    • L’invasion de l’Europe

    Pour ce qui est de la France, l’immigration non européenne a commencé à la fin des années cinquante, avec l’arrivée de travailleurs maghrébins souhaitée par le patronat. L’accueil des familles dans les années soixante-dix puis celui des demandeurs d’asile du monde entier depuis les années deux-mille ont transformé cette immigration en invasion.

    L’invasion migratoire suit plusieurs canaux. L’immigration légale tout d’abord : les immigrés non européens supplémentaires qui s’installent légalement en France métropolitaine sont 200 000 par an (voir cette chronique). L’immigration illégale est d’au moins 100 000 par an (dont 70 000 demandeurs d’asile déboutés mais non expulsés ; voir cette chronique). Les naissances originaires de l’immigration non européenne atteignent 300 000 par an en France métropolitaine, soit 40 % du total des naissances. Ce taux est en progression constante (voir cette chronique).

    Au total, compte-tenu des décès et des quelques départs, le nombre net des immigrés non européens supplémentaires qui naissent ou s’installent en France métropolitaine est actuellement compris entre 4 et 500 000 par an (voir cette chronique).

    Quant au nombre des immigrés non européens déjà installés en France métropolitaine, il ne fait pas l’objet, cela va sans dire, de statistiques officielles. En se fondant sur les flux annuels et sur la comparaison avec les taux de natalité des pays de l’ouest européen qui échappaient jusqu’à très récemment à l’immigration, on peut considérer que ce nombre est compris entre 15 et 18 millions, en se situant probablement dans le haut de cette fourchette.

    • L’invasion migratoire est voulue et organisée par la classe dirigeante

    Cette immigration invasive ne constitue en rien un phénomène irrépressible, comme il en est par exemple des tremblements de terre ou des raz-de-marée : l’invasion migratoire est voulue. Elle est souhaitée, encouragée, accompagnée, organisée par la classe dirigeante européenne et occidentale.

    Soixante ans de politique immigrationniste

    Malgré la pression démographique africaine il serait tout à fait possible de mettre fin à l’invasion, en France comme ailleurs en Europe : en n’accordant plus de visas ; en renvoyant les clandestins et les délinquants ; en réservant la nationalité et les prestations sociales aux seuls Français d’origine européenne ; en accordant une aide incitative au départ… Depuis soixante ans maintenant, les gouvernements font l’inverse. Ils ont adopté, confirmé et multiplié les mesures, les lois et les décisions destinées à provoquer, à encourager et à organiser l’immigration : délivrance massive de visas et de titres de séjour ; accès aux services publics, au logement social et aux allocations de toutes natures dans les mêmes conditions que les Français de souche européenne ; accueil et prise en charge des demandeurs d’asile qui se présentent à la frontière ; attribution massive de la nationalité à la naissance ou par naturalisation… Tout dernièrement, la loi asile et immigration, destinée officiellement à favoriser la reconduite des migrants en situation irrégulière, comprend en réalité différentes mesures qui visent à augmenter encore l’immigration : installation en France des frères et sœurs des réfugiés mineurs ; maintien des étudiants étrangers en France à l’issue de leurs études ; venue en France de jeunes « au pair » (voir cette chronique).

    La classe dirigeante accompagne sa politique immigrationniste d’une propagande de tous les instants et annonce sans détours qu’elle a l’intention de poursuivre dans la même voie. Expliquant que l’immigration va augmenter du fait des guerres qui se produisent en Afrique et au Moyen-Orient, du fait également des désordres climatiques et environnementaux, la classe dirigeante nous avertit : les populations européennes n’auront d’autre choix que d’absorber cette immigration supplémentaire et d’accepter l’augmentation des efforts et des crédits consacrés à l’intégration (voir par exemple cet édito du Monde). M. Macron n’avait pas caché pendant sa campagne qu’il considérait l’immigration comme « une chance d’un point de vue économique, culturel, social ».

    L’immigrationnisme a une motivation économique : accroître les profits

    Cette politique d’encouragement de l’immigration massive a deux motivations. La première est économique : il s’agit d’augmenter les profits de la classe dirigeante. Celle-ci veut organiser un monde, occidental du moins, géré comme un ensemble unique, sans frontières, à l’intérieur duquel capitaux, biens, services et main-d’œuvre circulent librement. Libre circulation des capitaux et suppression des droits de douane ont permis de mettre en œuvre différents mécanismes qui sont autant de sources de profit pour les détenteurs du capital : délocalisations, dumping fiscal, financiarisation, élargissement du marché favorable aux groupes de grande taille… Quant à l’immigration elle permet de dégrader le niveau des salaires et les conditions de travail des emplois non délocalisables. Elle permet également d’augmenter le nombre des consommateurs, étendant là encore les dimensions du marché.

    La mondialisation économique, dont l’immigration de masse est l’un des éléments, a commencé il y a une trentaine d’années. Elle a entraîné une envolée des profits : les riches sont beaucoup plus nombreux ; et ils se sont très fortement enrichis (voir notamment cet article et cette chronique).

    L’immigrationnisme a une motivation idéologique : mettre en œuvre l’universalisme

    La deuxième motivation de l’immigration massive organisée par la classe dirigeante est idéologique (voir cette chronique) : la classe dirigeante européenne occidentale est universaliste et favorable dès lors à un monde sans frontières. Parmi les principales composantes de l’idéologie moderne, celle des Lumières, qui a inspiré la révolution française, l’individualisme et l’universalisme sont intimement liés : libre de toute appartenance, l’individu n’est redevable envers aucun groupe, communauté ou institution. En particulier il n’a pas d’allégeance envers une patrie ou un territoire national : il doit donc pouvoir circuler librement et s’installer là où il le désire.

    En prenant le pouvoir il y a deux cents ans, les modernes ont entendu rompre en tout point avec la société traditionnelle. La lutte des modernes contre ce qui peut subsister de la société traditionnelle se poursuit aujourd’hui : mariage homo et PMA, pour combattre la famille ; laïcité pour lutter contre la religion chrétienne ; exaltation du progrès par haine de la tradition ; promotion du mondialisme pour abattre les patries…. A cet égard, l’immigration de masse est à la fois le moyen de mettre en œuvre l’universalisme et de remporter une victoire définitive contre la « réaction » et la tradition : l’homme moderne, l’homme nouveau, sera un nomade, sans appartenance nationale ni identitaire.

    Un totalitarisme doucereux et sournois s’est mis en place

    Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire mis en place par la classe dirigeante en France, en Europe et dans le monde occidental, présente toutes les caractéristiques du totalitarisme (voir cette chronique). L’idéologie y est prédominante. Le système de pouvoir permet de contrôler toutes les institutions et organisations. La propagande est omniprésente. La société est neutralisée et les dissidents pourchassés. Le Système cherche à contrôler les esprits, en conduisant chacun à adhérer à ses valeurs et à ses objectifs.

    S’il est de nature totalitaire, le Système n’est certes pas encore aussi féroce que l’ont été ses devanciers, le communisme et le nazisme : on peut parler d’un totalitarisme doucereux et sournois. Au demeurant, il ne lui sera probablement pas nécessaire de parvenir jusqu’aux extrêmes que le communisme et le nazisme ont atteints. Son objectif ultime en effet n’est pas le contrôle total des sociétés européennes mais leur destruction même par absorption dans un Système mondial : voulant construire un monde sans frontières qui partage le même système d’économie de marché et les mêmes valeurs universelles libérales-libertaires, le Système vise à diluer le peuple européen dans un peuple nouveau, universel, composé notamment des immigrés du monde entier.

    À suivre

  • « Carton jaune » pour Merkel : à Stuttgart et en Saxe-Anhalt, la CDU rejette le pacte de l’ONU pour les migrations

    La CDU de Saxe-Anhalt s’est prononcée contre le Pacte sur les migrations des Nations Unies et s’oppose ainsi à la position de la chancelière fédérale. Lors du congrès de Röblingen am See, une majorité de délégués a voté pour un texte demandant au gouvernement fédéral de rejeter ce pacte. Pour justifier la motion qu’il a présentée, Lars-Jörn Zimmer, député au parlement régional, a déclaré que la signature de l’Allemagne en bas de ce traité faisait courir le danger d’être contraints « d’ouvrir les portes sans conditions ».

    Parmi ceux qui ont soutenu la motion figurent également Holger Stahlknecht, responsable régional nouvellement élu, et le secrétaire général Sven Schulze. Stahlknecht, qui est ministre de l’Intérieur dans le gouvernement régional dirigé par la CDU, a parlé d’un « carton jaune pour le gouvernement fédéral ».

    […]

    Die Zeit


    Le comité directeur de la CDU de Stuttgart s’est prononcé mercredi soir [14 novembreà la majorité contre la signature par le gouvernement fédéral du Pacte de l’ONU sur les migrations. Ce pacte aura « d’importantes conséquences pour la République fédérale d’Allemagne », peut-on lire dans la motion déposée par la section de Stuttgart-Est […] C’est ainsi qu’on peut redouter que « sans passer par les parlements, une tradition de droit international soit de ce fait créée qui, après quelques années seulement, sera considérée comme contraignante par les juges et les tribunaux internationaux ». Par ce pacte, y lit-on encore, « un droit à l’immigration sera créé pour tous ceux qui, avec la meilleure volonté du monde, ne peuvent être reconnus ni comme personnes persécutées ni comme réfugiés ».

    […]

    (Traduction Fdesouche)

    Stuttgarter Nachrichten

    http://www.fdesouche.com/1108177-carton-jaune-pour-merkel-a-stuttgart-et-en-saxe-anhalt-la-cdu-rejette-le-pacte-de-lonu-pour-les-migrations

  • À Issy-les-Moulineaux, la municipalité courtise l’islam !

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    La majorité municipale de la mairie d’Issy-les-Moulineaux, dirigée par l’inoxydable André Santini, n’en fait jamais assez… Cette fois-ci, c’est le projet de méga-centre culturel accompagné d’une mosquée de plus de 1.000 places à horizon 2020 qui attend les Isséens.

    C’est lors d’une réunion publique, le 16 octobre dernier, que les habitants, venus nombreux, ont découvert ce projet décidé de longue date et en catimini. Le projet initial de 2015 avait, pour le coup, totalement échappé aux riverains car porté en partie par la communauté d’agglomération SPL Seine Ouest Aménagement, qui a piloté l’affaire, à l’écart de toute consultation citoyenne…

    La réunion publique a été, pour les riverains consternés par l’ampleur du projet, l’occasion de faire entendre leur voix dans un climat survolté. Pour la municipalité, il s’agit ni plus ni moins d’un projet pharaonique puisque l’actuelle salle de prière existante de 300 places passerait à 1.000 dans deux salles distinctes ; l’une réservée, aux hommes (800 places), l’autre aux femmes (200). Au diable la parité !

    Ce projet s’accompagne d’un centre cultuel surdimensionné : deux bibliothèques (l’une à usage exclusivement masculin et l’autre pour les femmes) ainsi que des salles de classe.

    Outre que l’objectif purement électoraliste de ce type de projet communautariste ne trompe absolument personne, de nombreuses interrogations demeurent.

    À commencer par la construction elle-même, pour laquelle l’architecte, lors de la réunion publique, n’a pas été en mesure de fournir la moindre photo ni le moindre plan… consternant!

    Plus grave, se pose la question du financement de ce projet qui semble bien opaque car noyé dans un projet global. La mosquée, dont le coût est estimé à cinq millions d’euros, bénéficiera d’une plus-value de cinq millions (!) liée à la vente d’un terrain municipal sur lequel est, entre autres, construite la salle de prière actuelle.

    Le projet s’autofinance sur le dos du contribuable. L’affectation de cette manne financière s’effectue donc sans contrôle ni concertation dans une ville où la taxe d’habitation a pourtant bien augmenté de 17,8 % en 2017 (hausse ayant rapporté à la ville un total de 3,6 millions d’euros).

    Les promoteurs du projet ont tenu à rassurer les personnes présentes ; un loyer serait versé par l’association musulmane. De quel montant ? Pour quelle durée ? Avec quelle garantie ? Nul ne sait… À titre de comparaison, l’ensemble des subventions versées aux différents lieux de culte dans la ville depuis 1996, soit vingt-deux ans, ne dépasse pas 800.000 euros (sur plus de vingt ans, donc !) et répond à des critères légaux très stricts.

    Ce projet surdimensionné est dangereux ; augmenter les effectifs d’une salle de prière musulmane de 300 à 1.OOO personnes n’est pas anodin. Faciliter l’apprentissage du Coran et de la langue arabe encore moins. Le quartier, déjà marqué par la radicalisation et l’insécurité générée par le trafic de drogue, en paiera le prix. Au détriment de tous, riverains musulmans ou non, qui souhaitent vivre dans la paix et la sécurité.

    Nul ne conteste la nécessité de proposer un lieu de culte décent à la communauté musulmane, mais est-il opportun de favoriser à ce point une communauté plutôt qu’une autre ? À titre d’exemple, dans cette même ville, la communauté maronite a, récemment, consacré un nouveau lieu de culte sans un sou de financement public. C’est également là, tout près de cette salle, qu’au début du XXe siècle, l’église Sainte-Lucie a été édifiée avec les seuls dons des paroissiens. Autres temps, autres mœurs ?

    L’enquête diligentée pour la déclaration d’utilité publique a reçu, fait rarissime, un avis négatif de son commissaire. La réunion publique menée sans ménagement par le 1er maire adjoint Thierry Lefevre a exacerbé les passions ; les riverains et opposants au projet ont été systématiquement dévalorisés. Bref, pas de réponse aux nombreuses interrogations. Pourtant, les riverains ont le droit de réclamer la transparence et le respect des règles de la loi de 1905, de chercher à éviter tout trouble à l’ordre public dans ce climat de tension générale pour le pays… en un mot, de décider de l’avenir de leur ville !

    Dans ce contexte, la résistance s’organise : réunions, porte-à-porte, tractages, création d’un collectif afin de se faire entendre. Décidément, ce projet de mosquée ne passe pas chez les Isséens et pourrait bien, s’il n’est pas abandonné, se transformer en long chemin de croix pour la majorité municipale.

    Louis Lefort

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • La République s’apprête à traiter avec l’islam ...

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    Le concordat inutile

    Droit public de l'islam. La République a été capable de casser tous ses liens avec l’Église catholique qui a façonné et accompagné l’histoire de France, au nom de la laïcité, et elle s’apprête à traiter avec l’islam en lui accordant pour assurer sa paix des privilèges exorbitants.

    La conclusion du Rapport de l’Institut Montaigne sur La fabrique de l’islamisme est claire : si l’on veut éviter le séparatisme islamiste, il faut arracher les musulmans de France à l’idéologie islamiste, imaginée, promue et financée par l’étranger ; il faut créer un islam de France, et cet islam de France doit avoir une structuration française et un financement français pour garantir son indépendance. « En France, une réorganisation du culte pour lutter contre l’islamisme est indispensable et se traduirait par la création d’une institution chargée d’organiser et de financer le culte musulman (formation et rémunération des imams, construction des lieux de culte, travail théologique et lutte contre l’islamophobie et l’antisémitisme) : l’association musulmane pour l’islam de France (AMIF) (1). Cette institution viendrait pallier les lacunes organisationnelles et les conflits d’intérêts des organes actuels. En effet, la place prépondérante laissée aux pays d’origine des familles musulmanes et la mauvaise gestion de l’argent lié au commerce du halal, du pèlerinage et des dons individuels empêchent l’émergence d’un islam géré en France par des Français en fonction des intérêts des musulmans de France ».

    Et qui mieux que les musulmans serait capable de porter cette structure, son discours ? Personne. L’État doit donc s’engager dans la voie concordataire, avec les musulmans de France, et déployer son action anti-islamiste, et donc pro-musulmane, dans toutes les dimensions de son pouvoir : culturelle, éducative, diplomatique. « Il convient aussi d’assurer avec l’Arabie saoudite que l’AMIF aura un rôle central dans l’organisation du pèlerinage […] Plus largement, une coopération religieuse avec le Maghreb et les pays du Golfe est à envisager sérieusement ».

    Le concordat théorique

    Le Rapport, dans sa conclusion, évoque les quartiers arrachés à la loi républicaine et la masse des musulmans modérés, inaudibles et invisibles : « [L’État doit] mettre en place des dispositifs et plans d’action interministériels de reconquête républicaine dans les quartiers où c’est nécessaire. Il doit enfin assurer un travail de communication intense, qui encourage les musulmans modérés, jusqu’ici trop silencieux, à s’emparer des débats qui agitent l’islam. ». Le Rapport examine assez brièvement quartiers et musulmans dans leur différentes qualifications dans le premier chapitre L’islamisme en France : de la communauté au communautarisme de la partie IV du rapport Situation de l’islamisme en Occident. Il constate la sécession de fait, la compare avec d’autres « quartiers » européens, démontre que le halal commercial est un outil de soupçon permanent par rapport à la pureté et la licéité des mœurs mais aussi des produits comme des agents de l’État ! Enfin il dénonce la manière dont les élus ont acheté une fragile paix sociale aux « grands frères » (ceux qui avaient engagé la guerre…). Dans son rapport de 2016, 28% des musulmans seraient des sécessionnistes, selon Hakim El Karoui : ces opposants « se définissent davantage par l’usage qu’ils font de l’islam pour signifier leur révolte que par leur conservatisme. […] 28 % des musulmans de France peuvent être regroupés dans ce groupe qui mélange à la fois des attitudes autoritaires et d’autres que l’on pourrait qualifier de “sécessionnistes”. » C’est un groupe composé à 50% de jeunes.

    Il faut donc, d’après le rapport, réintégrer les sécessionnistes et donner une voix aux musulmans sécularisés, ces 46% qui sont « soit totalement sécularisés, soit en train d’achever leur intégration dans le système de valeurs de la France contemporaine ». Hubert Champrun remarquait alors, dans Monde & Vie, que les sécularisés étaient quand même réputés, de l’aveu même du Rapport, « faire évoluer [les valeurs républicaines] par leurs spécificités religieuses. » La solution concordataire permettrait donc d’homogénéiser toute la population musulmane en continuant à lui laisser développer ses spécificités : l’islam de France sera un islam en France, organisé et financé par les musulmans de France sous le contrôle diplomatique de l’État en charge de coordonner les discussions théologiques avec les autres grands pays musulmans, autrement dit de réguler le flux intellectuel qui justifiera l’évolution douce des mœurs françaises ! Comme il est dit ailleurs, il n’est pas certain que c’est de ce genre de concordat qu’a besoin la France.

    Le concordat de fait

    Mais ce concordat à la mode AMIF est inutile… car il existe déjà un concordat de fait. La France n’a pas jugé bon de procéder comme le Canada à d’officiels accommodements raisonnables ; elle s’est contentée de promulguer des lois tout en incitant à ne pas les faire respecter. Si Redoine Faïd a pu rester caché trois mois en se déplaçant en burqa, dont le port dans l’espace public est illégal, c’est que personne ne contrôle, verbalise, arrête les femmes en burqa – parce que la hiérarchie conseille de ne pas contrôler, comme en témoignent les policiers. Si Gérard Collomb parle de deux populations « côte à côte » (tout en laissant son successeur face à face avec ce problème), c’est que tout a été fait pour que la population musulmane, sécularisée ou non, puisse se constituer de manière autonome. Manuel Valls parlait d’apartheid, ce qui avait effarouché les bons esprits). D’une part, en refusant tout traitement statistique qui aurait pu alerter officiellement sur les mutations démographiques en cours. D’autre part, en favorisant l’afflux d’immigrés musulmans, le sommet de l’absurdité étant atteint avec la Fraternité comme principe d’absolution des passeurs qui introduisent illégalement des immigrés (cf. Politique Magazine n° 172). Tout l’appareil judiciaire fonctionne en permanence dans la validation des mœurs islamistes, voile ou burkini par exemple, en amont et en aval, dans l’installation de zones de non-droit par le laxisme des jugements prononcés et des peines effectuées, les juges refusant de considérer et la lettre de la loi et le contexte sécessionniste des infractions. Les procédures sont compliquées à loisir et détournées à l’envi sans que jamais elles soient modifiées dans un sens efficace. Même le combat intellectuel est mené par la Justice contre les adversaires de l’islamisme, comme en témoigne le procès Bensoussan : non seulement le parquet avait jugé recevable la première plainte, mais il a fait appel du jugement de relaxe ! Et a laissé plaider le CCIF, pourtant irrecevable… Le CCIF et le PIR instrumentalisent une justice qui leur aplanit toute difficulté.

    L’islamisme a gagné

    Plus le péril est avéré, moins les politiques suivent, plus les discours de tolérance sont gravement pontifiés aux tribunes officielles. L’examen du budget prouve qu’aucun moyen n’est réellement dégagé pour les expulsions ; la police et la gendarmerie crient famine ; et Muriel Pénicaud, ministre du Travail, débloque 15 millions pour l’intégration professionnelle des « réfugiés »… terme dont on sait qu’il ne veut plus rien dire. Tout le discours politique, sans parler du monde des médias et de la culture, sur les bienfaits économiques de l’immigration, sur les bienfaits culturels de la diversité et du multiculturalisme, n’est qu’une justification de la constitution d’une « nation islamiste », aux niveaux local, régional et national. C’est fait.

    Dans ces conditions, pourquoi un concordat ? Quels bénéfices réels la France tirerait-elle d’une population musulmane constituée en bloc officiel, les activistes libérés de leurs pénibles devoirs de besogneuse infiltration ou de harcèlements judiciaires, les indécis encouragés à basculer dans la revendication identitaire ; et la majeure partie des musulmans qui n’ont que faire d’un islam de France, car ils sont bien prêts de se laisser dissoudre dans la société telle qu’elle est – curieuse vertu de ses défauts, puisqu’elle dissout tout ! –,découragés et assignés à une soumission labellisée par l’État ?

    Le concordat arrimerait irrémédiablement les Français musulmans et les musulmans résidant en France à l’islam sans détacher le prétendu islam de France de la communauté des croyants, rattachés à leurs commandeurs saoudien ou marocain ou leurs califes. Le concordat ferait de la France une « terre de fidèles », avec ce que cela signifie, dans le fantasme et la règle islamiques, comme droits nouveaux et possibilités nouvelles.  

    Philippe Mesnard

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/11/15/la-republique-s-apprete-a-traiter-avec-l-islam-6105582.html

  • Non à la crise identitaire en Europe : oui à une politique nataliste, non à l’immigration de peuplement

    Depuis le Parlement européen, Marie-Christine Arnautu (RN) évoque la fracture béante qui oppose les élites européistes, partisanes du changement des peuples, à un nombre croissant de nations européennes (Hongrie, Pologne, Italie…) résolument favorables, elles, à une politique à la fois nataliste et anti-immigration.

    “À l’heure où l’ONU s’apprête à établir un Pacte mondial sur les migrations, sorte de gouvernance supranationale destinée à consacrer le droit de migrer au prétexte que la « riche » Europe devrait pallier son déficit démographique en faisant venir des millions d’immigrés, plusieurs États occidentaux adoptent une tout autre approche, fondée sur une politique nataliste forte, au nom du droit des peuples à préserver leur indépendance, leur civilisation, leur identité et leur culture.

    Le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, lors d’une conférence sur les migrations et la sécurité organisée par l’Autriche, le 13 septembre dernier, a parfaitement résumé la politique que tout dirigeant européen soucieux du bien de son peuple devrait suivre : « Je suis payé par les citoyens pour faire en sorte que nos jeunes aient de nouveau des enfants, comme c’était le cas il y a des années. Et non pas pour déraciner les meilleurs jeunes d’Afrique afin qu’ils viennent remplacer les Européens qui n’ont plus d’enfants […]. En Italie, notre besoin, c’est de permettre à nos enfants d’avoir des enfants, et non pas d’avoir de nouveaux esclaves pour remplacer les enfants que nous n’avons pas. » 

    Tandis que l’unité de la France, du Royaume-Uni, de l’Espagne, de l’Allemagne, etc. se disloque sous les coups de boutoir du communautarisme islamique, de la dictature des minorités imposée par les activistes LGBTIQ, du fanatisme des féministes radicales et de la culpabilisation des Européens obtenue par des décennies d’antiracisme militant, tandis que ces mêmes pays s’acharnent à détruire le socle de la famille en instaurant l’indifférenciation sexuelle et en bouleversant les règles de la filiation, des pays comme la Hongrie, la Russie, l’Italie empruntent le chemin inverse. Rejetant avec vigueur ce modèle mortifère des soi-disant « progressistes », ils proposent des alternatives qui sont la voie de la renaissance des peuples européens.”

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/non-a-la-crise-identitaire-en-europe-oui-a-une-politique-nataliste-non-a-limmigration-de-peuplement/100993/

  • Damien Rieu : « L’armée prend cette affaire très au sérieux. Il faut obliger les médias à ne plus passer ces faits-là sous silence. »

    Damien Rieu, lanceur d’alerte qui a mobilisé l’opinion au moment de l’affaire Médine, revient sur cette vidéo d’un soldat de l’armée de terre affirmant, le 13 novembre : « Ne vous engagez pas dans l’armée, vous travaillerez avec des porcs. »

    Il dénonce aussi les projets du gouvernement de contrôler l’information et les vidéos pour éviter la sortie de ce type d’affaires.

     

    Vous avez alerté l’Armée de terre après la réception sur Twitter d’une vidéo montrant un soldat français masqué disant : « ne vous engagez pas dans l’Armée, vous travaillerez avec des porcs ».
    Comment avez-vous récupéré cette vidéo ?

    Depuis que je lance des alertes, les gens m’envoient parfois des vidéos de ce qu’ils voient sur leurs réseaux sociaux ou reçoivent de leurs amis. Dans le cas de cette vidéo, quelqu’un qui avait Snapchat me l’a envoyée. Je l’ai mise ensuite sur Twitter. Beaucoup de monde a été indigné et a partagé la vidéo.

    L’Armée de terre vous a répondu que des sanctions très lourdes seraient prises contre ce militaire. En savez-vous plus ?

    Non, je n’en sais pas plus. Je n’ai pas eu plus de précisions. Mais il n’y a pas de raison de douter de cela. L’Armée de terre prend cela très sérieusement.
    L’auteur de cette vidéo m’a appelé pour me dire que c’était une blague et qu’il fallait la prendre au second degré. Je ne sais pas si c’est vrai ou pas. Je n’ai pas les éléments de réponse. L’Armée déterminera si c’était du premier ou du second degré. Même si c’est du second degré, je pense que faire cela un 13 novembre dans le contexte actuel, ce n’est pas très malin et que ça mérite en effet une sanction au moins symbolique.

    On vous a connu lanceur d’alerte au moment de l’affaire Médine. Vous aviez ensuite rencontré Médine pour débattre avec lui. Vous en recevez beaucoup des documents de ce type ?

    Nous sommes plusieurs sur Twitter soit à chercher soit à diffuser des informations. Le travail est fait par fdesouche notamment. Je ne sais pas si vous avez suivi, mais hier, des révélations ont été faites grâce à une caméra cachée. Une Canadienne a réussi à piéger une directrice d’une ONG qui expliquait comment elle briefait les migrants pour qu’ils inventent des histoires. Elles leur disaient de raconter combien ils étaient persécutés.
    Il y a donc un vrai travail d’investigation et de veille à faire. Nous sommes plusieurs à le faire sur les réseaux sociaux, y compris à l’étranger. Je crois que c’est très important pour la démocratie. Pour montrer que le réel illustre nos diagnostics.
    Nous voulons partager au maximum ces informations et continuer à obliger les médias. Il y a un vrai enjeu de ce point de vue. Les médias par eux-mêmes ne vont jamais sur ces sujets-là. Il faut les obliger à parler de ces sujets. Le JDD fait un article sur la vidéo du militaire. On parvient à obliger les médias qui essayent bien souvent de passer sous silence tout cela à parler de ces phénomènes en les faisant buzzer sur les réseaux sociaux.

    Au final, vous faites le travail que les médias ne font pas…

    Les médias ne parlent jamais des vidéos de violence. Castaner veut renforcer la répression contre les vidéos. Il veut négocier avec les hébergeurs pour que les vidéos montrant des actes de violence soient retirés le plus rapidement possible. Ils savent très bien que ça indigne les gens. Les gens sont de fait en colère. Or, ce qu’on ne voit pas, n’existe pas. Si on continue à diffuser des vidéos de ce qui se passe dans la rue, comme des agressions ou des choses scandaleuses comme on a vu avec le militaire, le gouvernement est obligé de réagir face à la réalité. Il ne peut pas la cacher. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Castaner veut les censurer. Il va falloir se mobiliser dans les mois à venir contre ce projet de mesures. Elles seraient très graves pour les libertés et pour la diversité d’opinion.

    Cela fait écho au braquage de cette professeure en plein cours. Cela avait été révélé grâce à un téléphone portable. La conséquence était que nos responsables voulaient interdire le téléphone portable. On agit finalement non pas sur l’insécurité, mais sur ce qui la révèle…

    C’est tout à fait cela. C’est ce que Blanquer a dit, même si ses propos ont été, semble-t-il, un peu tronqués. Il n’aurait pas dit que cela.
    Sans le téléphone portable et les réseaux sociaux, nous n’aurions pas su. La prof n’aurait pas porté plainte.
    On voit dans cette affaire que si les faits ne sortent pas et ne sont pas partagés sur les réseaux, ils n’existent pas. Il en va donc de la transparence et de la justice. Et pour que les choses avancent, il faut que ces vidéos existent. Il faut protéger la liberté d’information.

    Damien Rieu

    http://www.bvoltaire.fr/damien-rieu-larmee-prend-cette-affaire-tres-au-serieux-il-faut-obliger-les-medias-a-ne-plus-passer-ces-faits-la-sous-silence/

  • Les MNA : ces immigrés clandestins “Mineurs Non Accompagnés”

    Les MNA : ces immigrés clandestins “Mineurs Non Accompagnés”

    C’est le nouveau problème des départements, qui voient croître ces mineurs, ou soit-disants tels, pour lesquels il faut débourser pas moins de 50 000€ par an. Minute écrit :

    Conseiller départemental de Gironde, à majorité socialiste, Grégoire de Fournas, élu du Rassemblement national, raconte à Minute :

    Il y a un mois, en séance plénière, il y avait une délibération pour aider ces mineurs isolés à communiquer avec leurs familles, restées au pays. J’ai alors souligné que, puisqu’on avait des contacts avec les familles, ils n’étaient plus des mineurs isolés. On pouvait donc organiser le retour dans leur pays. Les socialistes m’ont répondu qu’ils y avaient songé, mais encore faut-il qu’un tel retour corresponde « au projet de vie du jeune ».

    Bref, ils assument totalement d’organiser et de faciliter l’immigration. Avec les conséquences que l’on connaît…

    https://www.lesalonbeige.fr/les-mna-ces-immigres-clandestins-mineurs-non-accompagnes/