immigration - Page 797
-
VIOLENCES À L'ÉCOLE : ET SI ON PARLAIT DES VRAIES RAISONS ?
-
La Marche de la Reconquête prend forme
Communiqué de la Dissidence Française
La mobilisation prend de l'ampleur ! Plusieurs organisations nationalistes ont répondu à notre appel au rassemblement et ont apporté leur soutien à la Marche de la Reconquête : Terre & Peuple (Pierre Vial), Alexandre Gabriac (Civitas), le Parti Nationaliste Français (Yvan Benedetti), l'Action Nationale et Radicale, les sections du Calvados et de Seine-Saint-Denis du Parti de la France, ainsi que Synthèse Nationale (Roland Hélie).
Contre l’immigration massive et pour l'application immédiate de la préférence nationale, tous les nationalistes et patriotes français sont appelés à se joindre à nous et à participer à cette Marche de la Reconquête, pour faire entendre notre voix et ne plus laisser la rue aux ennemis de notre pays !Cette manifestation a été déclarée en préfecture et s’élancera le samedi 10 novembre 2018 à 15h, Place de la Bourse à Paris (2ème Arr.).
-
Interview de Patrick Jardin, père d’une victime du Bataclan : « Ces morts auraient pu être évités et trois ans après rien n’a changé »
Patrick Jardin a perdu sa fille Nathalie dans le massacre du Bataclan. Le Monde a consacré un article à sa « haine », le journaliste Claude Askolovitch l’a qualifié d’homme « qu’on ne peut pas aider » parce qu’il refuse de se soumettre au discours obligatoire de l’islam « religion de paix » et à l’éloge du vivre ensemble.
— Le 13 novembre, c’est la date anniversaire tragique, trois ans après, de la tuerie islamiste du Bataclan. Votre fille Nathalie, 31 ans, éclairagiste de la salle de concert, est morte ce soir-là. Connaissez-vous aujourd’hui les circonstances de la mort de votre fille ?
— Non. Aujourd’hui je ne sais toujours pas ni où exactement, ni comment est morte ma fille. Je sais qu’elle avait réglé tous ses projecteurs puis qu’elle était partie à l’Opéra Rock à côté, boire un verre. Je sais aussi que dès qu’elle a entendu les premiers coups de feu elle est retournée à l’intérieur du Bataclan alors que le patron de l’Opéra Rock a tenté de l’en empêcher. Elle lui a dit : « J’ai mes potes qui y sont, il faut que j’y retourne. » Je crois que ce sont ses dernières paroles.
— Qui était Nathalie ?
— C’était une fille brillante et passionnée avec un cœur énorme. Elle a eu son bac S avec mention, elle a fait l’EFAP, l’école des attachés de presse, puis un doctorat de communication et enfin une école d’ingénieur lumière. Elle était passionnée par son boulot et par la musique. Elle était joyeuse, drôle, entière, elle savait ce qu’elle voulait. Ma fille était quelqu’un de formidable.
— Tout au long de cette nuit de cauchemar et le jour suivant, vous avez cherché votre fille sans relâche. Le lendemain dimanche, alors que vous n’avez toujours aucune information de toute la journée, vous vous trouvez fortuitement en présence du Premier ministre Manuel Valls et du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Vous dites : « Ce jour-là j’aurais dû mettre mon poing dans la figure de Valls. »
— Oui, car j’étais dans la détresse et je pensais bêtement qu’en m’adressant à lui il m’aiderait à retrouver Nathalie. Mais, lui, la seule chose qui lui importait, c’était que je ne fasse pas un scandale devant les caméras. Il était très préoccupé de cela. J’ai été choqué par son attitude, par la maladresse et la bêtise d’un Premier ministre face à l’une des victimes d’un terrorisme dont il est en grande partie responsable.
— Vous affirmez que les terroristes ont torturé et égorgé les victimes du Bataclan. Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer cela ?
— Il y a des témoignages de policiers consignés dans les 1 417 pages du rapport de la commission d’enquête parlementaire. De même plusieurs des hommes du RAID qui sont entrés dans le Bataclan avec la BRI sont ressortis en vomissant, indiquant que ce qu’ils avaient vu était « épouvantable ». Alors que ce sont des hommes rompus à toutes les situations, ils ont affirmé n’avoir jamais vu de choses aussi terribles. Enfin au procès de Jawad Bendaoud, le logeur des terroristes, le père de l’une des victimes est venu témoigner en pleurs à la barre disant que lorsqu’il est allé reconnaître le corps de son fils à la morgue il n’avait plus d’yeux dans les orbites.
— Vous n’observez pas le discours obligé des proches de victimes des attentats : « Vous n’aurez pas ma haine », « Au nom du vivre ensemble », etc. Pourquoi ?
— Parce que je ne peux pas comprendre que l’on puisse pardonner à ceux qui ont perpétré un tel carnage et de telles souffrances. Et puis pour pardonner il faut que l’on demande pardon, or ce n’est pas le cas, loin de là. Certains musulmans se sont même réjouis de ces attentats et cela me révolte.
— Savez-vous si d’autres parents de victimes d’attentats sont dans le même état d’esprit que vous ?
— Non, je ne pense pas. Il y en a qui se battent au quotidien avec leurs avocats mais je n’en connais pas d’aussi virulent que moi. Je ne leur en veux pas, chacun se bat avec ses propres armes et sa propre sensibilité.
— On vous a beaucoup reproché de « faire le jeu de l’extrême droite », d’avoir été « récupéré par la fachosphère », pourquoi vous êtes-vous rapproché des médias alternatifs ?
— Je ne me suis pas rapproché de qui que ce soit, j’ai appelé TOUS les hommes politiques à lutter à mes côtés afin d’empêcher l’inacceptable, à savoir la tenue du concert de Médine au Bataclan. Le problème, c’est qu’il n’y a que des gens de droite qui m’ont répondu et il n’en a pas fallu plus pour que les journaleux me traitent de « facho », c’était tellement facile. J’ai été victime de la couardise et du manque de courage des politiciens de gauche. Pour moi peu importe qui luttait à mes côtés et de quel bord il était, l’essentiel était d’avoir le même but. Mon combat n’était pas celui d’un parti politique. Nous avons gagné. Je me suis battu pour empêcher une énième et insupportable provocation islamiste et parce que pour moi c’était comme si l’on tuait ma fille une seconde fois.
— Que répondez-vous à ceux qui comme Edouard Philippe ou Benjamin Griveaux prônaient la tenue de ce concert au nom de la « liberté d’expression », justement en réponse à l’ennemi terroriste et totalitaire ?
— La liberté d’expression s’arrête là où commencent la liberté et la sécurité des autres (première des libertés). On ne peut pas tout accepter sous le prétexte de la soi-disant liberté d’expression. Surtout lorsque le rappeur islamiste en question appelle au meurtre. Quant à Edouard Philippe, lui, c’est différent, il connaît très bien Médine, ils fréquentent le même club de boxe et Edouard Philippe a subventionné ce club lorsqu’il était maire du Havre.
— Trois ans et un nouveau gouvernement après, est-ce que les choses ont changé en France en matière de menace terroriste et d’islamisation ?
— Trois ans après rien n’a changé. Nous sommes toujours à la merci d’un attentat islamiste sanglant. La menace n’a pas reculé. Les responsables politiques n’ont tiré aucune expérience ni aucune conclusion des attentats précédents. Depuis, il y a eu d’autres morts. Les Français sont menacés chaque jour d’une nouvelle tuerie sous une forme ou sous une autre.
— Pensez-vous qu’il y a une défaillance de l’Etat dans le traitement des fichés S et des djihadistes ?
— Bien entendu. Comment expliquez-vous que l’un des terroristes du Bataclan qui était fiché S ait réussi à se faire refaire un autre passeport ? Certains fichés S plus dangereux que les autres sont astreints à un contrôle judiciaire strict mais seulement de 6 heures à 18 heures, cela leur laisse du temps libre pour commettre leurs méfaits. Les fichés S étrangers ou binationaux devraient être expulsés et ceux qui sont Français devraient être enfermés. Il y va de la sécurité de nos concitoyens, c’est une question de vie ou de mort.
— Vous préparez un livre. Que cherchez-vous aujourd’hui, que réclamez-vous, quel est votre combat pour la mémoire de Nathalie ?
— Je travaille effectivement à écrire un livre dans lequel je dénonce les manquements de l’Etat dans ces attentats. Je veux démontrer que ces centaines de morts et de blessés qui souffrent encore dans leur chair et auxquels je pense chaque jour, auraient pu être évités. Je cherche à ouvrir les yeux des Français pour qu’il n’y ait plus jamais d’autres Nathalie. La première des mesures à prendre est de faire reculer l’islamisation de notre pays, cela commence par là.
Propos recueillis par Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 2 novembre 2018
-
Ode aux migrants. On vous aime!
-
Le halal : marqueur du communautarisme musulman et pompe à fric
Dans l’islam, le mot ḥalal (en arabe : « permis », « licite ») désigne tout ce qui est autorisé par la charia (la loi islamique). En particulier pour la nourriture. Son contraire est le « haram » (ce qui est illicite). Tout ça est bien connu.
Essayons maintenant d’articuler ensemble quatre faits :
- L’extension du domaine du halal est très importante: tant géographiquement (les rues, les quartiers, les villes), que par les catégories de produits concernés : la certification halal, jusqu’alors concentrée sur la viande, s’étend maintenant à d’autres produits alimentaires (bonbons, sauces, céréales, fruits secs ; en Malaisie, même l’eau peut avoir un label halal) comme à des produits non concernés jusqu’à présent, comme les produits cosmétiques.
- Cette extension est récente. Selon Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue et auteur d’un livre au titre explicite Le marché halal ou l’invention d’une tradition,« en Europe occidentale, jusqu’aux années 1980, la plupart des autorités musulmanes considéraient les nourritures des gens du Livre (juifs, chrétiens, musulmans) comme halal, à l’exception du porc. » Hormis quelques juristes d’écoles rigoristes et des groupes islamistes originaires du continent indien, les autorités religieuses, y compris les plus radicales « considéraient que les musulmans pouvaient consommer la nourriture des pays de tradition chrétienne et juive ».
Deux indications plus précises sur cette chronologie récente : c’est en 1999 qu’a été créé le World halal food council (conseil mondial pour la nourriture halal). L’un de ses objectifs est : « Achieve worldwide standard to adhere to islamic sharia » (atteindre les normes mondiales de conformité à la sharia islamique). La grande mosquée de Paris est membre associé de cette organisation et a fait paraître un guide détaillé (en 2000 ?) intitulé « Le guide de traçabilité de la viande halal et ses dérivés ». Selon ce guide, non seulement l’aliment halal ne doit bien sûr « ni constituer ni contenir quoi que ce soit jugé illégal conformément à la loi islamique », mais en plus, « il ne doit pas avoir été préparé, transformé, transporté ou entreposé à l’aide d’instruments ou d’installations non conformes à la loi islamique ; et au cours de sa préparation, de sa transformation, de son transport ou de son entreposage, il ne doit pas avoir été en contact direct avec des aliments ne répondant pas aux dispositions halal ». Contribuant ainsi encore plus à l’extension du domaine du halal à des activités connexes.
- Cette extension conduit à une séparation communautaire très nette. L’islamisation de la consommation a fait en sorte que les musulmans ne puissent plus déjeuner avec des non-musulmans. Dans certaines entreprises, on voit des salariés musulmans réclamer des cantines séparées pour ne pas avoir à toucher des couverts ou des plats que la présence de non-musulmans rend impurs.
- Dernier fait, la citation introductive et éclairante deAnouar Kbibech, vice-président du CFCM, le 30 octobre devant la commission de l’Assemblée nationale pour la révision de la loi de bio-éthique, pour présenter le cadre général de réflexion au sein de l’islam : « Dans la religion musulmane, le principe de base c’est que tout est permis sauf ce qui est interdit.Quand il y a une interdiction, elle est justifiée, elle est expliquée. »
Autrement dit, ce qui devrait être signalé, c’est ce qui est interdit pour les musulmans, et le reste serait donc autorisé. Or, c’est exactement le contraire qui se produit avec le signalement des produits halal. Comment tenter d’expliquer cette contradiction ?
Deux facteurs paraissent essentiels :
- Le halal est un instrument d’identification communautaire musulmane mondial.Jusqu’aux années 1980, les musulmans présents dans les pays occidentaux n’avaient pas besoin de cette désignation pour vivre leur foi.Mais les Frères musulmans et les salafistes en particulier ont répandu l’idée que les musulmans avaient des « besoins » spécifiques : ils ont déclaré illicite l’alimentation des pays non musulmans et ont appelé à manger des produits définis comme licites. Plus le domaine du halal augmente, plus la communautarisation s’accroit et se rend visible. Le halal peut donc être considéré comme un des instruments de la conquête de l’occident par l’islam (cf livre de Jean-Frédéric Poisson).
- Le halal est un marché et une pompe à fric. Un marché pour les entreprises engagées elles aussi dans un phénomène de mondialisation (on parlerait de marché de niche si la « niche » ne grossissait pas autant…) ; une pompe à fric pour le culte musulman, qui y trouve l’une de ses trois sources officielles de financement, avec les dons des fidèles et les bénéfices tirés de l’organisation des pélerinages à La Mecque.
Comment marche cette pompe à fric ? C’est une idée géniale dans sa simplicité et qui explique aussi l’extension du domaine du halal par des intérêts financiers : comme il apparaît très mauvais pour les affaires de taxer des produits déclarés illicites puisqu’ils ne seront par définition pas achetés…, on crée un label halal pour les produits autorisés, donc un processus de certification ;et on ajoute la notion de traçabilité(cf l’extension du domaine du halal à toutes sortes d’activités complémentaires, décrites dans le guide de traçabilité de la mosquée de Paris).
Processus de certification : Les productions certifiées halal sont taxées, comme la plus connue, la viande. Par kilogramme de viande, la certification halal coûterait entre 10 à 15 centimes d’euro, prélevés dès l’abattage, qui rapporterait quelque 50 millions d’euros de chiffre d’affaires par an (en France) aux organismes habilités à produire cette certification (source : Wikipedia, 18/10/2018).
Traçabilité : Maintenant, prenons l’exemple (réel) d’un établissement producteur de produits chimiques de base (chlore, soude…). L’un de ses clients est une usine agro-alimentaire qui produit, entre autres, des produits halal. Dans le cadre de la conformité aux contraintes telles que décrites dans le guide de traçabilité, ce client demande à ses fournisseurs de lui donner un certificat de conformité halal. Ledit établissement de produits chimiques reçoit donc annuellement la visite du représentant de la mosquée certificatrice. En échange d’un versement (5000€), ce représentant donne le certificat qui convient. Ce n’est pas du racket, il n’y a aucune violence. Plutôt de la soumission volontaire. Il serait intéressant de connaître le montant global des redevances halal attachées, en France, à ce processus de certification des établissements producteurs et distributeurs, en plus de celles attachées aux produits eux-mêmes.
En opposition au principe de base de la religion musulmane selon lequel « tout est permis sauf ce qui est interdit », l’extension récente du domaine du halal s’explique bien par la volonté de communautarisation musulmane et l’objectif de gains maximaux.
https://www.lesalonbeige.fr/le-halal-marqueur-du-communautarisme-musulman-et-pompe-a-fric/
-
RAPPEL Samedi 10 novembre, 15 h, Place de la Bourse à Paris : MARCHE DE LA RECONQUÊTE ORGANISÉE PAR LA DISSIDENCE FRANÇAISE
Vincent Vauclin, Président de la DF, à la 12e Journée de Synthèse nationale :
-
Jean-Pierre… présent !
Le résultat du référendum sur l’indépendance de la Nouvelle Calédonie a été annoncé hier. Comme prévu mais avec une avance un peu moindre que ce qui était annoncé par les sondages, le NON au divorce avec la France l’a emporté avec 56,4% des voix. C’est une bonne nouvelle pour tous les habitants de la Nouvelle-Calédonie, Caldoches comme Canaques. C’est une bonne nouvelle plus généralement pour la France, son poids dans la géopolitique mondiale et pour le maintien de la grande puissance (par la taille) maritime qu’elle est encore. La campagne pour le maintien de la Nouvelle Calédonie dans la France fut menée activement par le FN pendant trente ans pour conjurer les manœuvres enclenchées visant à abandonner ce territoire français. Ces dernières années Marine Le Pen, et plus particulièrement Louis Aliot encore tout récemment, se sont rendus sur le Caillou pour soutenir les partisans du maintien dans la France, notamment bien sûr la courageuse représentante du FN puis du RN sur l’ile, Bianca Hénin.
Cette défaite des indépendantistes (soutenus en sous-main par des puissances régionales soucieuses de chasser la France de ce coin du pacifique…) aurait été certainement plus éclatante sans les magouilles dénoncées par Bianca Hénin, qu’elle évoquait lors de la manifestation organisée en 2015« contre le largage de la Nouvelle Calédonie . » C’est la composition du corps électoral participant au référendum notait-elle, qui est la preuve flagrante de l’escroquerie socialiste, «le fait que des radiations soient tripatouillées depuis dix ans maintenant, ce qui entraîne une élimination ethnique sur nos listes électorales ». En effet, le projet de loi le gouvernement prévoyait une inscription automatique pour deux catégories d’électeurs : ceux admis à participer à la consultation du 8 novembre 1998 et ceux relevant du droit coutumier. Les autres devront effectuer les démarches nécessaires. Ce que dénonçait les loyalistes, non indépendantistes, majoritaires au Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Le fait que les natifs du Caillou soient obligés de fournir des justificatifs pour figurer sur la liste électorale spéciale. »
Le résultat de ce référendum coïncide avec le trentième anniversaire de la mort de Jean-Pierre Stirbois. Alors Secrétaire général du FN (depuis 1981) il succomba le 5 novembre 1988, âgé de 43 ans, à un accident de voiture à Pontchartrain (Yvelines) au retour d’une réunion publique et à l’issue d’une campagne épuisante pour la défense de la Nouvelle-Calédonie française. Imprimeur, Jean-Pierre rejoignit le FN en 1977 avec son épouse Marie-France qu’il avait rencontré dans les comités Tixier-Vignancour. C’était aussi un vieux camarade (ainsi que Marie-France ) de Bruno Gollnisch depuis l’époque ou ils se lièrent d’amitié à la faculté de Nanterre en 1967.
Si la morale chrétienne nous invite à pardonner, il ne faut rien oublier pour autant et nous nous souvenons de la joie mauvaise qui salua chez certains de nos adversaires le décès de ce militant et dirigeant frontiste. L’arbre percuté par sa voiture fut qualifié à l’époque de « providentiel » par Jean-François Kahn. En novembre 2012, Benjamin Biolay , au détour d’une de ses chansons, ironisa lui aussi sur le décès de Jean-Pierre Stirbois. Ce que rappelle Boulevard Voltaire dans l’article consacré le 31 octobre à l’anniversaire de sa mort. « La vengeance est un plat que certains mangent froid comme Stirbois s’est mangé son cèdre. » écrivait Biolay, tandis que « dans son ensemble la presse salit la mémoire du défunt et trouva l’accident plutôt bienvenu. À l’image de Charlie Hebdo, qui titra Les arbres sont sympas. »
Surtout, l’article rappelle a bon escient que « l’action (de J-P Stirbois) a eu une dimension historique. » «C’est l’un des premiers hommes politiques français (avec Jean-Marie Le Pen) à avoir discerné l’ampleur des problèmes migratoires et avoir eu l’audace d’en faire un thème électoral. Grâce à un travail de terrain exemplaire (….) il a montré qu’il était possible de construire un électorat autour de la défense de l’identité française et de la lutte contre l’immigration. Ses propos paraissaient vifs ; ils sont, hélas, en deçà de la situation que nous subissons aujourd’hui. « Le tonnerre de Dreux – 16 % aux élections municipales de 1983 – fut une étape décisive dans l’émergence du Front National, son succès électoral aux élections européennes de 1984 (11 % des suffrages) et l’implantation durable de ce parti.Enfin, beaucoup l’ont oublié (…) mais Jean-Pierre Stirbois fut un promoteur de l’union des droites. Il réussit à s’allier au RPR Jean Hieaux pour chasser de la mairie de Dreux l’immigrationniste Françoise Gaspard. Ce bel édifice se heurta à une puissante campagne de diabolisation menée par les lobbies de l’immigration : le CRIF, les chrétiens progressistes, la LICRA, des obédiences maçonniques, les associations subventionnées et SOS Racisme firent tout pour obtenir du RPR le refus de tout accord avec le FN. Les Français le payent aujourd’hui de trente ans d’immigration incontrôlée. Pourtant, trente ans après, le modèle de Jean-Pierre Stirbois à Dreux (la lutte contre l’immigration et l’alliance des droites) reste une nécessité pour la survie du peuple français et des peuples européens. »
Une délégation du RN, menée par Steeve Briois, se recueillera aujourd’hui devant sa tombe au cimetière de Montparnasse, car comme le note le député-maire d’Hénin-Beaumont, «Aujourd’hui encore, il reste un modèle de militantisme, de dévouement à la cause nationale, et de courage, moral comme physique. »
Si Stirbois eut en effet la prescience comme JMLP de l’importance que prendrait à l’avenir la question cruciale de l’immigration massive, ladite question n’a pas perdu, bien au contraire, de sa centralité dans le débat politique. Elle explique en tout cas très largement qu’un Mouvement comme le RN, identifié par nos compatriotes comme le plus ferme et le plus résolu dans sa défense de l’identité française, ait pris la tête des intentions de vote aux élections européennes de mai prochain. Dans un sondage Ifop pour la Lettre de L’Expansion diffusé hier, la liste RN est ainsi créditée de 20% d’intentions de vote – + 3 points par rapport à la dernière enquête Ifop publiée fin août. Elle est à égalité avec la liste LREM-MoDem et des ralliés de droite au macronsime qui reste stable, mais qui perdrait un point dans l’hypothèse où l’ex ministre socialiste Ségolène Royal prendrait la tête de la liste socialiste. Loin derrière la liste LR obtiendrait 14% (-1), LFI 11% (-3), EELV 7% (-0,5), DLF 6,5% (stable), le PS 6% (pas de changement non plus, mais 7,5% des intentions de vote si Mme Royal conduisait la liste). Enfin, les listes PC et UDI sont créditées de 3 % chacune, les listes de l’UPR (1,5%, +1), du NPA (1%, -1) et des Patriotes (1%, pas de changement) ferment le ban.
Le décalage entre la réalité telle qu’elle est perçue par nos compatriotes et la volonté des élites de l’occulter ou de la dénaturer au nom de l’idéologie qui est la leur est en tout cas de plus en plus criant. Il semblerait que loin de vouloir suivre les docteur Morphine de l’établissement, d’accepter d’être conduit sans moufter vers le néant par le joueur de flute d’Hamlin de l’Elysée, la conscience du péril finisse par faire bouger VRAIMENT les lignes. Français lucides qui devront être plus nombreux encore pour faire mentir l’analyse du philosophe David Fleming, que nous avons déjà cité: «Nous savons que nous marchons vers la catastrophe, pourquoi ne réagissons nous pas ? ». Parce que, affirme Fleming, «une société n’a tendance à reconnaître un risque que si elle voit des solutions pour y remédier. C’est la raison pour laquelle les risques auxquels nous nous attaquons ne sont pas vraiment les risques majeurs –ceux qui touchent à la menace d’anéantissement de peuples entiers –par submersion démographique-, ou même de l’homme- mais les risques individuels. »
Laurent Nuñez, ex patron de la DGSI, secrétaire d’État qui seconde Christophe Castaner au ministère de l’Intérieur entend-il s’attaquer aux risques majeurs qui fracturent la société française? Invité vendredi sur l’antenne d‘Europe 1 , il a été invité à s’exprimer sur les risques d’implosion des banlieues minées par le communautarisme dont fit état Gérard Collomb lors de sa passation de pouvoir: « On vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face, nous sommes en face de problèmes immenses » avait-il déclaré . M Nuñez, lui s’est voulu rassurant : «Je vois dans ces quartiers une force et une énergie républicaine énorme…»
A en croire Valeurs actuelles, l’ex ministre de l’Intérieur aujourd’hui candidat à sa propre succession à la mairie de Lyon , tiendrait en off une analyse encore plus inquiétante de la situation. Il aurait confié le 13 février dernier, lors d’un déplacement à Orléans à un journaliste de cet hebdomadaire, que la situation sécuritaire est « très inquiétante. » «Ce que je lis tous les matins dans les notes de police reflète une situation très pessimiste. Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble…» La responsabilité de l’immigration dans cette situation serait «énorme» selon M. Collomb., qui a dit le désir du gouvernement, via la loi asile-immigration, de réguler l’immigration illégale, quand bien même l’immigration dite légale « reste un problème…» a-t-il avoué. Il aurait enfin confessé que la sécession, la partition de notre territoire national que craignait aussi François Hollande était «un risque (qui le préoccupait)» et qu’il restait peu de temps pour agir: «Je dirais que, d’ici à cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible. Oui, on a cinq, six ans, pour éviter le pire. Après...» Nous remarquerons pour notre part que cet avertissement de M. Collomb qui aurait dû en toute logique être largement relayé par les confrères de VA et l’ensemble des médias est resté cantonné à une diffusion assez confidentielle. Ne pas vouloir regarder la réalité en face n’en a jamais fait diminuer la dangerosité, bien au contraire… encore une minute monsieur le bourreau ?
-
Témoignage d'une habitante de Calais sur la situation avec les migrants.
-
Europe: Une tempête menace à la frontière, selon des experts: « Maintenant, d’autres arrivent »
À la frontière croate, à seulement 224 kilomètres de l’Autriche, plus de 20 000 migrants espèrent avoir une chance de percer en Europe centrale.
L’exécutif est inquiet. Alarmiste? Hystérique? Le danger de l’immigration clandestine est-il trop souvent et trop fortement relayé par le gouvernement fédéral?
Notre journal a interrogé des experts de l’exécutif ayant les meilleures relations dans les Balkans.
Les informations les plus récentes des officiers de liaison sur la situation dans la région frontalière entre la Bosnie et la Croatie à Velika-Kladusa, à 224 kilomètres de Spielfeld, se trouvent sur le bureau du chef du département au ministère de l’Intérieur. Leur analyse: une tentative décisive d’au moins 20 000 migrants à ce poste frontalier avec l’Europe centrale pourrait être imminente.
« Ils sont armés, presque tous ont un couteau »
« Les Croates essaient vraiment de gérer cela seuls. Ils ont également positionné des forces spéciales lors de cette transition », déclarent les analystes du groupe III (Migration) du ministère de l’Intérieur à Vienne.
Mais il y a des développements inquiétants, les responsables disent:
-
Du djihad à la guérilla urbaine, le pas est-il franchi ?
C’est avec consternation que les autorités ont constaté que, malgré leurs efforts (15.000 policiers mobilisés, autant qu’au Texas pour lutter contre la vague migratoire !), les incidents du 31 octobre (s’il est possible d’appeler « incidents » des voitures incendiées, des forces de l’ordre caillassées, un centre commercial pris d’assaut), non seulement avaient eu lieu, mais s’étaient étendus à nombre de quartiers jusque-là sans histoire, et qu’ils étaient le fait de jeunes de plus en plus jeunes (treize-quinze ans), que les médias complaisants appellent des enfants. Il « n’y a eu que » 116 interpellations qui, probablement, seront sans suite. La veille, pourtant, « la purge », c’est-à-dire l’appel à s’attaquer à tout ce qui représente l’autorité et l’État, avait été lancée. Plus tôt, des rappeurs appelaient à assassiner tous les Blancs – hommes, femmes et enfants. Excusez du peu. Bien entendu, on a crié au canular. Surtout pas de vagues, les moutons doivent être égorgés sans bêler.
Ces appels sont, en clair, des « fatwas » citoyennes, des appels, au niveau national, à la guérilla urbaine avec constitution de groupes par quartiers. Plus besoin d’attentats djihadistes, plus besoin de kamikazes, plus besoin de se radicaliser.
Car, aujourd’hui, ce sont certains jeunes, radicalisés ou non, qui mènent le combat. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont rien à perdre et qu’ils ne croient pas aux valeurs qui rassemblent la nation. Nos peuples faits de vieux et de fatigués espèrent toujours qu’ils auront disparu avant de voir les réalités. Sauf que les prédictions se réalisent. En 40, on espérait que la guerre n’arriverait pas devant chez soi. Les habitants de Nîmes ou de Gaillac faisaient semblant de vivre comme si de rien n’était ; et puis, un jour, ils sont arrivés…
Les djihadistes sont en train de gagner. La violence s’étend maintenant partout, dans les quartiers, à l’école, dans les rues. Leur bras armé ? Les jeunes déboussolés, livrés à eux-mêmes et sûrs de leur impunité. La nature fait naître des fauves, l’éducation, des citoyens. La théorie rousseauiste de l’angélisme est malheureusement une fable. Des dizaines de cités en France, présentant, comme le disait pudiquement en 2016 un ministre de Hollande, des « similitudes potentielles avec Molenbeek », sont, de fait, devenues des zones où ce n’est pas la loi de la République qui est en vigueur. Désormais, la cible est claire : s’en prendre à l’ordre et à la culture occidentale.
Mais que font nos élites ? Sont-elles autistes ? Attendent-elles un embrasement pour agir ? Ou pensent-elles pouvoir se sauver, comme les aristocrates de 1789, si cela tourne mal ?
Leurs remèdes sont toujours les mêmes. Rien qui fâche les sphères mondialistes et internationalistes : discours compassionnels, déclarations tartarinesques, réunions interministérielles, décrets et lois. Comme les concernés ne reconnaissent ni les lois ni les règles de la République, il s’agit de cautères sur une jambe de bois.
Alors, quoi faire ? Certains, défaitistes, nous disent : c’est trop tard, l’inversion est devenue impossible. Il n’est jamais trop tard. L’exemple de l’Italie, des pays de l’Est et même des États-Unis prouve le contraire. Certes, ce ne sera pas facile, car c’est toute une frange de la population qui a fait sécession. Il faut des mesures fortes et de masse : interdiction et arrestation des manifestants qui se cachent derrière masques et foulards. Pour les récidivistes, envoi dans des camps de rétention où civisme, discipline militaire et cours tout court essaieraient, pour les moins violents, de les réinsérer dans la société.
Tout cela demande un courage que nos dirigeants, occupés à leurs petites affaires, n’ont pas. Dans ce vide politique, l’apparition d’un gouvernement autoritaire ne peut être exclue. Si cela arrivait, nos dirigeants actuels, qui nous affirment le craindre, en seraient les premiers responsables et les vrais coupables.