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immigration - Page 808

  • Révolution populiste en Allemagne ? Un mouvement de gauche veut "en finir avec la bonne conscience sur la culture de l’accueil"

    arton51903-4fd96.jpgUne figure de proue de la gauche radicale lance un mouvement pour durcir la politique migratoire.

    Rassembler la gauche pour contrer l’extrême droite ? C’est le projet controversé de la star politique allemande Sahra Wagenknecht, qui compte réduire l’influence du parti Alternative für Deutschland (AfD), la première force d’opposition au Bundestag, en durcissant les positions de gauche sur l’asile.

    Inspirée du succès de Podemos en Espagne, de La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon ou de Syriza en Grèce, Aufstehen (Traduisez : « Debout ! » ou « Réveil ! ») va tenter de mobiliser très à gauche, mais sur le thème de la politique migratoire qui bouleverse le paysage politique allemand depuis 2015. Âgée de 49 ans, née d’un père iranien et d’une mère allemande, la Présidente du groupe parlementaire de la gauche radicale (Die Linke) veut « mettre la pression » sur les partis de gauche pour qu’ils engagent une « autre politique migratoire », dit-elle. Sahra Wagenknecht veut en finir avec la « bonne conscience de gauche sur la culture de l’accueil » et ces « responsables vivant loin des familles modestes qui se battent pour défendre leur part du gâteau ».

    Crainte pour les bas salaires

    « Une frontière ouverte à tous, c’est naïf. Ce n’est surtout pas une politique de gauche », insiste-t-elle. Les milliards dépensés par le gouvernement pour accueillir les demandeurs d’asile en 2015 « auraient pu aider beaucoup plus de nécessiteux en Allemagne », dit-elle. « Plus de migrants économiques signifie plus de concurrence pour décrocher des jobs dans le secteur des bas salaires. Le nombre de logements sociaux n’est pas non plus illimité », estime-t-elle.

    Le lancement de ce nouveau mouvement de gauche, prévu le 4 septembre, a été mal perçu, surtout chez les sociaux-démocrates dont le déclin se poursuit inexorablement depuis la reconduite de la « grande coalition » avec Merkel. Le Parti social-démocrate (SPD), grand absent dans le débat sur la politique des réfugiés, se fait régulièrement dépasser par l’extrême droite dans les sondages. « Sahra Wagenknecht se met à rêver d’une gauche populiste en Allemagne », a dénoncé Thomas Oppermann, le Président du groupe parlementaire SPD, qui l’accuse de monter les pauvres et les réfugiés les uns contre les autres.

    Pour Die Linke, Aufstehen constitue une menace existentielle. Sahra Wagenknecht défend les mêmes causes que son propre parti, mis à part la politique migratoire. « Un mouvement qui nous affaiblit n’est pas acceptable », a déploré Bernd Riexinger, chef de Die Linke.

    Mais le succès de son entreprise reste à prouver. Il est mis surtout en doute par les politologues. « Les mouvements de protestation naissent en général dans la rue. Aufstehen a été organisé d’en haut avec une personnalité très marquée politiquement », constate Gero Neugebauer, politologue à l’Université Libre de Berlin (FU).

    Problème de crédibilité

    Par ailleurs, l’ancienne chef de la « plateforme communiste » du parti a un problème de crédibilité. Omniprésente dans les talk-shows télévisés, cette brillante économiste fait désormais partie de l’establishment et des « élites » dénoncées par l’extrême droite. « Je ne comprends pas l’objectif de ce rassemblement, sinon celui de faire encore plus de pub à Sahra Wagenknecht dans les médias », a déploré Annalena Baerbock, la Présidente du Parti écologiste.

    Si les chances de réussite de ce rassemblement apparaissent réduites, les responsables politiques allemands restent néanmoins très prudents dans leurs pronostics. Depuis l’entrée de l’extrême droite au Bundestag, les Allemands sont confrontés eux aussi au populisme. Plus rien ne paraît impossible.

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Revolution-populiste-en-Allemagne-Un-mouvement-de-gauche-veut-en-finir-avec-la-bonne-conscience-sur-51903.html

  • Alain de Benoist : « L’Union européenne est en train de se casser sur la question des migrants »

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    Par Alain de Benoist

    Ces derniers jours, Alain de Benoist a donné à Boulevard Voltaire plusieurs entretiens qui nous intéressent à l'évidence. Celui-ci [16.08] traite de l'impact de la crise des migrants sur l'Union Européenne. Une idée intéressante et positive d'Alain de Benoist, que nous avons nous-mêmes développée à plusieurs reprise ici, est que « L’Europe se disloque, mais aussi se recompose ». Même s'il ne faut pas se cacher les difficultés et les limites de cette recomposition embryonnaire, il y a là la perspective d'une Europe des Etats, des nations et des peuples, qui pourrait se construire enfin sur de bons et sains principes.     LFAR   

    En s’amplifiant, la crise des migrants semble en train d’aboutir à une crise institutionnelle en Europe. Quand la fronde anti-migratoire ne concernait que des pays « mineurs » et « lointains » (Pologne ou Hongrie), la Commission européenne pouvait encore traiter cette affaire par le mépris. Mais quand c’est l’Italie, pays fondateur de l’Europe, qui tape du poing sur la table, l’affaire ne prendrait-elle pas une autre tournure ?

    Les historiens de l’avenir retiendront que l’Union européenne, qui avait survécu tant bien que mal à un élargissement hâtif, à un déficit de démocratie permanent et à la crise de l’euro, est aujourd’hui en train de se casser sur la question des migrants. C’est un tournant effectivement historique, mais peut-on s’en étonner ? Au fil des années, les pathologies sociales liées à l’immigration ont fini par occuper la première place dans les préoccupations des Européens. Les gens ne supportent tout simplement plus ce qu’ils perçoivent comme une « invasion » ou une « submersion », et ils le supportent d’autant plus mal qu’ils ont l’impression que les flux ne sont pas près de se ralentir. Plus important encore, ils ne croient plus ceux qui, depuis des années, leur expliquent doctement que l’immigration est une « chance » économique et démographique, et qu’il faut avoir le cœur singulièrement sec pour ne pas y voir aussi une « obligation morale ». Les Français sont volontiers xénophobes, mais absolument pas racistes (les Allemands, c’est le contraire). Ils savent bien que ce ne sont pas les « préjugés » qui leur gâchent la vie. Bref, ils voient ce qu’ils voient, et ils savent qu’ils le voient.

    L’Europe se disloque, mais aussi se recompose. Les pays d’Europe centrale, qui ne veulent pas se transformer à leur tour en caravansérails, se retirent du jeu. On dit qu’ils se replient sur eux-mêmes, mais ils s’associent entre eux. Non seulement les pays du groupe de Visegrád (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie) s’opposent frontalement aux consignes immigrationnistes de la Commission de Bruxelles, mais ils ont aussi rallié l’Initiative des trois mers, lancée il y a trois ans par le président polonais Andrzej Duda et la présidente croate Kolinda Grabar-Kitarović, qui comprend également les trois pays baltes, l’Autriche, la Slovénie, la Croatie, la Roumanie et la Bulgarie. Ce bloc de douze pays et de 120 millions d’habitants, s’étendant de la Baltique à l’Adriatique et à la mer Noire, pourrait bien constituer l’embryon d’une autre Europe.

    Les sondages montrent que la question migratoire arrive depuis longtemps en tête des préoccupations des Français et des Européens, et que l’hostilité à l’immigration ne fait que croître. Pourquoi les gouvernements n’en tiennent-ils pas compte, alors que cela risque de leur coûter politiquement très cher ?

    D’abord parce qu’ils sont tétanisés par les lobbies associatifs et médiatiques, qui répètent soir et matin les mantras du politiquement correct. Ils ne veulent les affronter à aucun prix. Mais la raison la plus profonde est qu’ils sont eux-mêmes acquis à l’idéologie dominante. Or, du point de vue de l’idéologie dominante, l’immigration n’est pas un problème et ne peut pas en être un, puisque les cultures et les peuples comptent pratiquement pour rien. Seuls comptent les individus. Toute réglementation de l’immigration revient à violer le principe libéral selon lequel on ne peut accepter l’utilisation des aspects contingents de l’identité des individus, à commencer par leur origine ou leur appartenance socioculturelle, pour légitimer des « inégalités de traitement ».

    Le libéralisme aborde la question dans une optique purement économique : l’immigration se résume à une augmentation du volume de la main-d’œuvre et de la masse potentielle des consommateurs. Elle se justifie, en outre, par l’impératif de libre circulation des hommes, des capitaux et des marchandises. Un million d’extra-Européens venant s’installer en Europe, c’est donc seulement un million d’individus qui viennent s’ajouter à d’autres millions d’individus. Le problème, c’est que les habitants du pays d’accueil, eux, ne voient pas arriver des « individus » mais des contingents de Maliens, de Sénégalais, de Maghrébins, de Pakistanais, etc., dont ils constatent qu’ils sont porteurs de mœurs difficilement conciliables avec les leurs. C’est ce qui fait toute la différence.

    En Italie, l’union des populistes de gauche (M5S) et de droite (la Ligue) est une nouveauté par rapport à l’Autriche, par exemple, avec sa coalition droite-extrême droite. Ce phénomène est-il spécifiquement italien ou peut-il survenir dans d’autres pays, dont la France, toujours à la recherche de son éternelle « union des droites » ?

    Les phénomènes politiques de grande ampleur s’exportent rarement à l’identique d’un pays à l’autre, mais y prennent plutôt des formes différentes. Il en va ainsi des mouvements populistes, qui ne cessent aujourd’hui de monter dans toute l’Europe, mais qui s’y configurent de manière variable. Ils ont, cependant, un trait essentiel en commun. C’est que le sentiment d’insécurité culturelle suscité par la vague migratoire ne suffit pas à expliquer le populisme. Il ne commence à y avoir de populisme que là où l’insécurité économique et sociale s’ajoute à l’insécurité culturelle, essentiellement dans les couches populaires et dans une partie (grandissante) des classes moyennes. C’est pour cela que le clivage « exclus d’en bas contre nantis d’en haut » se substitue de plus en plus au clivage gauche-droite. Et c’est exactement ce qui se s’est passé en Italie, pays en première ligne face aux flux migratoires, mais qui a aussi été très gravement touché par la crise financière de 2008. N’en doutons pas, c’est ce qui va se produire de plus en plus ailleurs. 

     Intellectuel, philosophe et politologue

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier 
  • Les identitaires autrichiens entièrement acquittés des accusations de « mafia » et de discours haineux

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    Les 17 militants du Mouvement identitaire autrichien accusés d’avoir formé une organisation criminelle de discours haineux ont été déclarés innocents de toutes les accusations majeures, deux accusés ayant été contraints de payer des amendes mineures par un juge de Graz.

    A l’issue de l’affaire, les 17 militants anti-migration de « droite-hipster » ont été disculpés des accusations portées contre eux plus tôt ce mois-ci par les procureurs de Graz qui ont utilisé la loi anti-mafia du pays pour tenter de prétendre que les militants s’engageaient dans la promotion d’un discours de haine, rapporte Kronen Zeitung.

    Alors que tous les militants ont été disculpés des accusations majeures, deux d’entre eux ont été condamnés à des amendes : 240 euros pour des dommages matériels et 720 euros pour avoir blessé au coude un membre de la faculté de l’Université de Klagenfurt en 2016 lors d’une manifestation contre un cours universitaire sur l’intégration des migrants dans la population active autrichienne.

    En ce qui concerne l’incident, le procureur a fait remarquer : « Vous n’êtes pas un front de patriotes pour moi, mais un front de lâches. »

    À l’époque, l’activiste Luca Kerbl prétendait que le professeur l’avait agressé et avait tenté de le détenir après que le groupe ait quitté la salle de classe.

    Les charges de l’affaire découlent en grande partie d’une action du groupe en avril 2016 dans laquelle ils ont déposé une banderole indiquant « Islamisation Kills » sur le toit du siège du Parti Vert de Graz.

    Alors que le procureur dans cette affaire a tenté d’affirmer que l’expression « l’islamisation tue » était un discours de haine, le juge a jugé que la bannière n’était « pas une critique de l’islam, mais du Parti Vert et de l’islamisme radical ».

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  • Naturalisation : la Suisse refuse de se coucher devant la culture musulmane

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    Quand un étranger demande la nationalité de son pays d’accueil, il paraîtrait naturel qu’il adhérât à ses principes et à ses valeurs. Bref, qu’il marquât sa volonté d’intégrer sa nouvelle communauté. C’est d’ailleurs, en théorie, une des conditions pour obtenir la nationalité française. Oh ! Oh ! Vous raisonnez comme un facho ! Cette évidence ne s’impose pas partout en Europe, comme le prouvent les deux exemples suivants.

    À Lausanne, la nationalité suisse a été refusée à un couple de musulmans qui refusait de serrer la main de personnes du sexe opposé, voire de répondre à leurs questions. L’un des membres du comité de naturalisation a expliqué, pour justifier cette décision, que « la Constitution et l’égalité entre hommes et femmes l’emportent sur la bigoterie ». Le couple dispose d’un mois pour déposer un recours.

    Nul doute que si l’affaire s’était passée en France, il trouverait de nombreux appuis parmi nos dirigeants « progressistes » et les associations antiracistes, plus prompts à défendre les cultures étrangères que la culture française. Horreur ! En avril dernier, le Conseil d’État a validé le rejet de la naturalisation d’une Algérienne qui avait refusé de serrer la main d’un représentant du préfet, lors de sa cérémonie d’accueil dans la nationalité française. Quelle intolérance, n’est-ce pas ? Il va falloir changer la loi ou la Constitution pour que le Conseil d’État ne tombe plus dans de pareils errements.

    Dans le même temps, en Suède, un tribunal a condamné une entreprise à verser 3.822 euros de dommages-intérêts à une Algérienne, de confession musulmane : elle n’avait pas voulu serrer la main du responsable de l’entreprise, ce qui avait provoqué l’annulation de son entretien d’embauche. La Justice suédoise a estimé que le refus de serrer la main pour des raisons religieuses était protégé par la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH). Exemple à suivre ?

    Il est probable que l’Europe va redoubler d’attention pour repérer et réprimer tous les pays qui feraient preuve, à ses yeux, de « discrimination religieuse ». La femme algérienne, à qui le tribunal suédois a donné raison, s’est confiée à la télévision : « Je crois en Dieu, ce qui est très rare en Suède », a-t-elle déclaré, ajoutant que « dans [son] pays, on ne peut pas traiter différemment les hommes et les femmes » : c’est pourquoi « [elle n’a] de contact physique ni avec les hommes ni avec les femmes ». Non contente d’avoir gagné son procès, elle donne une leçon d’égalité aux pays occidentaux. Sans doute se moque-t-elle d’eux, mais ce serait pire si elle était sincère !

    Cette anecdote montre, une fois de plus, la fragilité de nos démocraties face à la montée des revendications religieuses et communautaires, qui ne s’embarrassent guère de scrupules puisqu’elles prétendent être l’expression de la vérité. Sous prétexte de respecter « les droits de l’homme » (je vais me faire accuser de sexisme pour ne pas dire « les droits humains »), on cède devant les manifestations d’une identité étrangère, criant haro sur ceux qui ont le culot de défendre l’identité française. C’est ainsi qu’on se couche devant ceux qui, loin de vouloir intégrer notre société et ses usages, veulent imposer leurs propres conceptions.

    Par une sorte de perversion de l’esprit ou, pire, par la volonté délibérée d’effacer ce qu’il reste de notre culture chrétienne, des dirigeants politiques et associatifs prennent plaisir à saper les fondements de notre société. C’est pour l’enrichir, paraît-il !

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/naturalisation-la-suisse-refuse-de-se-coucher-devant-la-culture-musulmane/

  • Les Suisses découvrent les immigrés accueillis en France

    5 jeunes femmes ont été tabassées par des jeunes français de cité « d’origine maghrébine ». « Ils ont shooté dans leur tête ! ».

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/les-suisses-d%C3%A9couvrent-les-immigr%C3%A9s-accueillis-en-france.html

  • Une Yézidie réfugiée en Allemagne, rencontre par hasard son tortionnaire

    Une adolescente yézidie asservie par l’État islamique est retournée en Irak après avoir rencontré l’un de ses tortionnaires dans les rues d’une ville près de Stuttgart, en Allemagne, où il résidait en tant que réfugié. Ashwaq Ta’lo a déclaré qu’elle marchait dans la rue en février dernier lorsqu’elle a aperçu Abu Humam, un ancien gardien de l’Etat islamique, qui l’avait achetée en Irak pour 100 dollars.

    « J’avais des sueurs froides en regardant attentivement son visage ». « C’était Abu Humam, avec la même barbe effrayante et le même visage hideux. »

    L’adolescente a déclaré que Humam avait immédiatement proféré des menaces en lui disant:

    « Je suis Abou Humam et je sais vous étiez avec moi pendant un moment à Mossoul. Je sais où tu vis, avec qui tu vis et ce que tu fais. »

    Ta’lo a dénoncé Humam aux autorités, mais la police allemande a signifié qu’elle ne pouvait pas l’arrêter parce que le tortionnaire djihadiste a obtenu un statut de réfugié politique. L’adolescente a décidé de quitter l’Allemagne et est retournée au Kurdistan irakien pour vivre avec son père. « Je ne reviendrai jamais ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’État face à l’immigration : où est le bon sens et l’intérêt supérieur de la patrie ?

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    La France, c’est-à-dire l’État qui la dirige et la représente, devrait pour certains, par exemple les associations ou les ONG qui ne parlent que pour elles-mêmes, accueillir les migrants recueillis en mer au nom de la solidarité, humaine et européenne, et en vertu du droit maritime, afin notamment de sauver son « honneur ». Des individus, d’ailleurs, se donnent le droit d’aider les migrants illégaux, ou proposent de les recevoir en Corse ou à Sète, sans la moindre légitimité pour le faire.

    La notion de l’honneur appartient à la morale subjective. Elle n’a guère sa place dans le comportement des États qui doivent avant tout être pragmatiques et efficaces, sauf lorsqu’il s’agit de respecter des engagements internationaux. C’était l’un des arguments du général de Gaulle : il fallait continuer le combat pour respecter notre alliance avec le Royaume-Uni. Mais on remarquera qu’il y en avait deux autres : le bon sens et l’intérêt supérieur de la patrie. Ces deux-là sont évidemment absents, aujourd’hui, chez les partisans de l’immigration. Il est absurde de favoriser une immigration africaine en provenance de pays dénués de liens avec le nôtre comme l’Érythrée, par exemple, dont la population musulmane et peu formée n’apportera dans notre pays que des problèmes supplémentaires. Il n’est pas dans l’intérêt de la France de laisser entrer des étrangers en faisant semblant de croire qu’il s’agit de réfugiés politiques quand leur profil montre à l’évidence qu’ils sont avant tout des migrants économiques dont notre pays n’a nul besoin et qu’on aura le plus grand mal à faire repartir ensuite. Les hommes jeunes qui sont une large majorité des clandestins, une fois installés, n’auront de cesse que de se faire régulariser et de faire venir leur famille. Il n’y a aucun honneur à être dupe, et cela vaut pour le respect des traités. Le sauvetage en mer doit s’imposer en cas de naufrage accidentel. Or, nous faisons face à un détournement pervers du droit qui consiste à organiser le sauvetage sous la menace du naufrage au bénéfice de passeurs immondes dont les ONG se font les complices plus ou moins conscients et volontaires. Ce système entretient le trafic migratoire et ses tragédies humaines.

    Le rôle de l’État est d’assurer le bien commun du peuple dont il a la charge, au premier rang duquel se situe la sécurité. En dehors des vrais demandeurs d’asile qui ne seraient qu’une poignée, des opposants victimes de la répression d’une dictature uniquement, lesquels devraient être identifiés sur place, en Afrique, dans ces « centres d’accueil » dont on parle comme de l’Arlésienne, sans jamais les voir, il n’y a ni devoir ni intérêt, pour l’État, à ouvrir nos frontières à la vague migratoire. Son pouvoir n’est légitime que par l’onction de la volonté populaire ; or, celle-ci est, avec bon sens, de plus en plus hostile à l’immigration. On a envie de crier « au fou » lorsque des partisans acharnés de celle-ci prétendent qu’il faut changer les mentalités ! Certes, le pouvoir populaire n’est pas absolu, mais celui des minorités ne l’est pas davantage. Le droit suprême, en l’occurrence celui qui est inscrit dans notre « Déclaration », affirme notamment que la souveraineté réside dans la nation, et donc que ni la Corse ni le port de Sète n’en détiennent ne serait-ce qu’une partie. Elle professe également que la liberté, la propriété et la sûreté sont trois des droits fondamentaux qui doivent être sauvegardés.

    Il convient donc de rappeler aux élus qui sont à la tête de notre pays que toute politique qui porte atteinte, par ses effets, à la liberté, à la propriété ou à la sécurité des Français est une trahison à l’égard du mandat qu’ils ont reçu du peuple souverain ! Les quartiers où la police n’ose plus pénétrer, les fêtes ou les manifestations qui se terminent en pillages ou en incendies, la multiplication des attaques à l’arme blanche sont pourtant des signaux assez effrayants pour savoir ce que l’honneur, le bon sens et l’intérêt supérieur de la patrie imposent maintenant. Vouloir « sauver l’honneur » en douce en accueillant 60 passagers de l’Aquarius pour satisfaire une partie de sa clientèle politique revient à encourager le trafic et à trahir sa mission.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/letat-face-a-limmigration-ou-est-le-bon-sens-et-linteret-superieur-de-la-patrie/

  • C'est un migrant qui a égorgé le passager du bus

    L’homme soupçonné d’avoir égorgé un passager dans un bus parisien le 8 août, mis en examen et écroué jeudi, est un étranger en situation irrégulièredéjà connu des services de police pour différents types d’infractions.

    Alain Lamy analyse ce terrorisme de proximité :

    "Dans le crime de masse, il appartient à la branche artisanale : c’est l’auto-entrepreneur de l’attentat, l’assassin du quotidien ; appelons-le le terroriste de proximité. Lui, il ne tue pas en se réclamant de Daesh, il n’a même pas besoin de crier : « Allahou akbar ! ». Non, lui, il va acheter un couteau de cuisine à Carrefour, et il poignarde sa voisine de quatre-vingts ans.

    Avant, il a fait ses armes dans la drogue et la prédation, et s’est mêlé à d’autres ambitieux, qui tuent leur temps en tuant des individus isolés. Ils en choisissent un, blanc, lui demandent une cigarette, lui reprochent de les avoir regardés, et lui tombent dessus à sept ou huit, le tabassent et le laissent pour mort après lui avoir volé son smartphone et vingt euros. Si Anne-Sophie Lapix en parle, le lendemain, ce sera pour évoquer une « rixe » ou un « crime gratuit ».

    Encouragé, notre homme lance donc sa petite entreprise. Encore une fois, ce n’est pas lui qui se fera sauter dans une salle de spectacle ou foncera dans une foule avec une estafette louée ; non, lui, il travaille dans le local : il essaie de violer une lycéenne à la sortie d’une boîte de nuit, et poignarde le jeune homme qui l’a défendue. Si Laurent Delahousse en parle, le lendemain, ce sera en évitant de dire son nom, sa nationalité, en indiquant qu’il est « déséquilibré », et en rangeant son attentat Leader Price parmi les faits divers.

    Ce terrorisme artisanal, qui s’est tellement banalisé que nous ne voyons plus qu’il est du terrorisme, s’étend partout, désormais ; on le trouve à Périgueux, à Mons, à Châtellerault, à Dunkerque, à Aix, à Metz – partout, donc. Il continuera de prospérer tant qu’on le considèrera de façon isolée, seul dans son genre alors qu’il se produit tous les jours en France, tant qu’on jugera ces tueurs comme s’il s’agissait de types qui ont provoqué une bagarre dans un bal du samedi soir après avoir trop bu, tant qu’on refusera de les voir comme les membres du terrorisme islamiste, dont ils occupent un segment de marché en apparence moins spectaculaire que celui de leurs « grands frères » de Daesh, mais qui se révèle jour après jour plus meurtrier."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/cest-un-migrant-qui-a-%C3%A9gorg%C3%A9-le-passager-du-bus.html