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immigration - Page 902

  • Pologne - Immigration, catholicité, UE : les dirigeants polonais ont la parole sur TVL

  • Marine Le Pen soutient totalement le personnel pénitentiaire

    “Je soutiens totalement les revendications et la colère du personnel pénitentiaire”, a déclaré Marine Le Pen dans Les 4 Vérités ce lundi 23 janvier alors que des dizaines de prisons partout en France étaient encore bloquées.

    Très clairement, nous avons dans les prisons françaises des condamnés pour terrorisme qui sont des gens qui ont commis des actes de guerre et auxquels on accorde un système carcéral de droit commun. C’est une véritable folie.

    Il faut pour ces terroristes ou pour ces radicalisés un droit particulier, une procédure pénale particulière, des juridictions particulières et un système carcéral particulier.

    La présidente du FN a donc apporté son soutien total au personnel pénitentiaire :

    Le gouvernement continue une politique de laxisme total à l’égard des fondamentalistes islamistes. Il ne prend pas la mesure de la dangerosité de ces personnes. Et ce sont les gardiens de prison qui paient et en réalité l’ensemble des Français qui paient la note.

  • Surveillants de prison : La situation ne devrait pas s’apaiser de si tôt

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Depuis quelques semaines, la tension est palpable entre l’administration pénitentiaire et les surveillants de prison. La semaine dernière par exemple, plus d’une centaine de prisons étaient bloquées par des surveillants en colère.

    Les négociations entre les deux partis se poursuivent mais n’ont toujours pas abouties. Les blocages devraient donc continuer dans les prochains jours.

    Le conflit actuel est impressionnant par sa durée et son ampleur. Les surveillants s’opposent au climat de violence auxquels ils font actuellement face.

    On recense depuis plusieurs mois un nombre croissant d’agressions de surveillants par des détenus, dont certaines par des islamistes. Le projet propose aux syndicats des surveillants proposait une création de 1100 emplois sur 4 ans avec un renforcement de la sécurité des surveillants. Un projet rejeté dans son ensemble par les syndicats car pas assez ambitieux

    Les surveillants remettent aussi en cause le taux de surpopulation carcérale qui atteint les 200% dans certaines régions comme l’Île-de-France ou le Sud Est.

    Une surpopulation aussi dans le viseur des Nations Unies qui épinglent régulièrement la France sur le sujet. Les derniers ministres de la Justice en particulier Christiane Taubira ont tenté de mettre en place de nouvelles punitions permettant de désemplir les prisons mais mettant potentiellement en danger la sécurité des Français.

    Pendant ce temps là, la situation s’est compliqué dans 2 nouvelles prisons.

    Dans les prisons de Maubeuge et Sequedin, des dizaines de détenus ont refuse de rejoindre leurs cellules. De nouvelles tensions qui devraient s’ajouter à celles déjà présentes.

    https://fr.novopress.info/

  • Aide aux migrants : que dit la loi et qui sont ceux qui favorisent l’invasion migratoire en France ?

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    En 2017, la France a reçu un nombre record de demandes d’asile. En France, des initiatives se mettent en place multiplient pour aider les migrants, notamment l’hébergement de ces derniers par des particuliers. Mais qu’en dit la loi ?

    Dans ce reportage, France 24 met en avant des militants pro-immigrationnistes tels que Cédric Herrou et présente également le site Infomigrants.net, qui vise à mieux favoriser l’installation de populations immigrées sur notre sol.

  • Robert Ménard : "Stopper au maximum l’arrivée de nouveaux migrants, favoriser leur intégration, expulser tous ceux qui sont en situation irrégulière"

    Comme Philippe de Villiers l'a expliqué en évoquant le Grand remplacement sur BFM TV, Robert Ménard estime également qu'Emmanuel Macron devra relever le défi de l'immigration-invasion s'il veut satisfaire réellement les Français. Extraits de son interview :

    On vous sent parfois comme indulgent à l’égard d’Emmanuel Macron

    (...) Je ne suis pas de ceux qui pratiquent la politique du pire. Peut-être, aussi, que notre petite expérience du pouvoir à Béziers (...) me conduit à davantage prendre en compte le poids du réel, des contraintes. Mais, surtout, je juge sur pièces. Et, pour l’instant, c’est plus encore pour ce qui n’est pas fait par Emmanuel Macron que je serai critique. En clair, si j’approuve sa politique, par exemple, dans le domaine de l’école, je ne peux que constater son silence sur tout ce qui touche à la crise d’identité que vit notre pays. Or, cette question est au cœur de l’immense malaise de ceux que je rencontre tous les jours. Un pays qui doute de lui-même aura le plus grand mal à se ressaisir, à mettre en œuvre les mesures qui s’imposent pourtant. Comment demander toujours plus d’efforts à ceux qui n’ont presque rien quand on continue à ouvrir nos frontières à ceux-là mêmes qui viennent les concurrencer sur le marché du travail ou leur imposer des modes de vie étrangers à tout ce qu’ils sont ?

    Le ministre de l’Intérieur fait preuve, pourtant, d’un certain courage face aux associations pro-migrants…

    Si vous me demandez de choisir entre Gérard Collomb et la CIMADE, je n’hésiterai pas, vous vous en doutez. Reste à savoir sur quoi débouchera, concrètement, le projet de loi sur l’immigration. Ce sera un vrai test pour le gouvernement de monsieur Macron. On rentre dans le dur. Aura-t-il le courage de faire les choix que – faut-il le rappeler – l’immense majorité des Français soutiennent : une baisse draconienne de l’immigration, la fin des avantages accordés aux clandestins en matière d’accession aux soins, l’accueil des véritables réfugiés politiques mais l’expulsion des déboutés du droit d’asile, etc. L’immigration régulière explose et a battu tous les records en 2017 : 262.000 migrants sont arrivés en France. Avec sa conséquence immédiate : 70 millions d’euros de plus votés au budget pour l’AME, l’aide médicale d’État. Le « en même temps » ne peut pas fonctionner face à ce qui est vécu comme une menace pour l’ADN de notre pays. On ne peut pas, éternellement, éluder la question de flux migratoires sans précédent. Qui plus est quand ces migrants sont porteurs d’une culture, d’un mode de vie si différents des nôtres et auxquels un grand nombre d’entre eux ne veulent pas renoncer, refusant du coup toute idée d’intégration et, encore moins, d’assimilation.

    L’islam serait donc incompatible avec nos valeurs républicaines ?

    Quand, sondage après sondage, il ressort que bon nombre de personnes issues de l’immigration – dont certaines appartiennent à la troisième, voire à la quatrième génération installée en France ! – déclarent donner la priorité aux enseignements de l’islam sur les valeurs de notre pays qui, sur le papier, est le leur, on est en droit de s’interroger. Il ne s’agit pas de montrer du doigt tous les musulmans mais de poser les questions qui fâchent. Comment en est-on arrivé là ? Suffit-il de mettre en cause l’école ? La pauvreté, le chômage qui frappent particulièrement cette population sont-ils les seules explications ? L’islam est-il une religion comme les autres ? Entretient-il le même rapport avec le pouvoir politique ? Ces quelques questions – et il y en a bien d’autres – suffisent à battre en brèche les poncifs qu’on nous sert à longueur de journée dans la plupart des médias ou des discours à l’Assemblée nationale.

    Mais alors, comment s’y prendre ?

    En adoptant cette méthode conservatrice que j’essaie de brosser au fil des semaines dans ces interviews. Partir de l’expérience vécue, faire preuve de bon sens, trier entre ce que nous voulons conserver et les changements nécessaires. La très grande majorité des musulmans de France sont français, et donc appelés à y rester. Il n’y aura pas de grands départs à destination de leurs pays d’origine. Il nous faut, en revanche, réduire à leur plus simple expression les regroupements familiaux qui ne font qu’accentuer le poids de cette immigration de peuplement (...)

    Mais tout cela ne va pas changer la donne… 

    Stopper au maximum l’arrivée de nouveaux migrants, tout faire pour favoriser leur intégration, expulser tous ceux qui sont en situation irrégulière : vous avez un autre programme ? Je n’en ai pas d’autre. Ce qui ne veut pas dire qu’en attendant qu’un gouvernement prenne les mesures qui s’imposent, nous restions les bras croisés. Si nous voulons faire en sorte que de plus en plus de musulmans sortent des griffes des plus extrémistes d’entre eux, il nous faut encourager ceux qui choisissent le camp de la France. Je le constate tous les jours, dans les quartiers où se concentrent la majorité des populations d’origine immigrée : c’est malheureusement les plus radicaux qui font la loi, qui n’hésitent pas à menacer leurs coreligionnaires qui dialoguent avec des élus comme moi. Il nous faut être aux côtés de ces derniers. Dans ce domaine, il nous faut faire preuve de pragmatisme. Tout le reste n’est que rhétorique et fanfaronnades (...)

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Immigration – Des Paras italiens lancent au pape : « Ça suffit, Bergoglio ! L’ennemi est dans la maison ! »

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    Italie – Francesco Crippa, président de la section provinciale de Brianna de l’Association Nationale des Parachutistes Italiens, ne supporte plus les messages du pape en faveur de la submersion migratoire et a diffusé sur les réseaux sociaux un message explicite :
     
    « Ça suffit Bergoglio ! Nous avons un ennemi dans la maison et beaucoup trop de gens continuent à faire semblant de rien. Les paroles de celui qui l’a précédé devraient réveiller nos consciences de chrétiens et l’isoler ».
     
     
     
    Bien sûr, Francesco Crippa n’est pas mandaté pour parler au nom de tous les parachutistes. Il précise d’ailleurs :
     
    « C’est mon avis personnel de chrétien et de croyant qui n’approuve pas l’attitude de ce pape et son prêche. Avez-vous remarqué que la Place Saint Pierre le dimanche est à présent toujours à moitié vide et les cadrages de prises de vues des Télévisions sont toujours filmées par le bas ? »
     
    Mais il ne fait aucun doute que cet homme très connu parmi les bérets rouges italiens s’exprime avec l’assentiment de beaucoup de ses camarades. Ils savent, eux, le prix qu’il faudra payer tôt ou tard pour se débarrasser de cette situation.
     
  • Après la guérilla, la reconquête ! par Thierry DUROLLE

    reconquete-300x300.jpgLe contexte global et local étant pour le moins morose, pour ne pas dire alarmant, beaucoup se demandent combien de temps cette engeance ploutocratique que l’on nomme Système va bien pouvoir se maintenir en place. Tout le monde y va de son pronostic, nous ne sommes pas loin du tiercé. Récemment, Laurent Obertone a couché son scénario pour la France sur papier dans un roman d’anticipation nommé Guérilla.

    Ce dernier était plutôt bien écrit, pas déplaisant à lire même si le lecteur restait un petit peu sur sa faim. L’humour acide d’Obertone, nourri de l’absurdité de notre société ethno-masochiste, iréniste et hédoniste camoufle quand même pas mal de questions concernant notre avenir. Pas de réponses dans Guérilla, juste un scénario implacable qui se joue telle une partition tâchée de sang, exempt de quelconque parti pris malgré diverses forces en présence décrites par l’auteur dans son roman (racailles, gauchistes, islamistes, identitaires, oligarques).

    À l’inverse, vient de paraître à la Diffusion du Lore, un court roman d’anticipation qui, lui, prend position. Reconquête d’Alcide Gaston décrit des événements dramatiquement similaires à ce que nous pouvons vivre. Par contre, comme son nom l’indique, la trame de l’action est justement la reprise de ce qui a trop longtemps était perdu et laissé à l’ennemi. Plus proche des Cahiers de Turner que deGuérilla donc, Reconquête affiche ouvertement sa nature politique, que nous pouvons qualifier de Droite radicale.

    L’intrigue tourne autour d’un père de famille, ancien militant nationaliste, qui galère pour faire manger les siens dans une société atteinte d’une lente décrépitude. Mais, un jour, un attentat islamiste d’une envergure sans précédent, suivi d’une répression féroce et délirante contre le camp national, au sens large, contraint notre héros à rentrer en clandestinité pour agir.

    Un style brut de décoffrage, garanti sans langue de bois, et animé par un sentiment d’urgence absolue : voilà comment on se prend Reconquête dans la figure. Le niveau stylistique n’a pas la prétention d’égaler les grands auteurs français il est vrai. Espérer de Reconquête d’avoir la saveur d’un petit roman pour bourgeoise parisienne c’est comme espérer de Jacques Attali qu’il devienne maraîcher bio en Ardèche.

    L’histoire n’est pas très élaboré, et l’on reste un peu sur sa faim une fois le livre terminé. Peut-être aurait-il gagné à être plus développé… À moins qu’une suite soit prévu ? Fait à remarquer, et contrairement à Obertone, Alcide Gaston cite nommément des groupuscules et des personnalités telles Alain Soral qui devient au fil de l’intrigue la nouvelle coqueluche des médiats style BFM WC ! Si vous avez aimé Guérilla et Les Carnets de Turner, la lecture de Reconquête vous replongera sans doute dans cette ambiance bien particulière…

    Thierry Durolle

    • Alcide Gaston, Reconquête, La Diffusion du Lore, 2017, 164 p., 19 €.

  • Tandis que Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, va présenter sa loi immigration…

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    Par Marc Rousset, économiste et ancien haut dirigeant d’entreprise 

    Les 220.000 avortements en France favorisés par une folle politique libertaire et laxiste et payés par nos impôts correspondent à l’immigration légale de 200.000 extra-Européens et celle de 20.000 clandestins par an.

    Tandis que Gérard Collomb, en ce début année, va présenter son projet de loi Immigration – qui ne sera peut-être encore que de la poudre de perlimpinpin, pour reprendre l’expression du président – et qu’il nous ressort la vieille rengaine usée de la politique de la ville, coûteuse, ruineuse, inefficace et complètement à côté de la plaque, Trump et Poutine, à la tête de deux hyper puissances, agissent concrètement et nous montrent l’exemple.

    Aux États-Unis, la chute d’admission des réfugiés au quatrième trimestre 2017 a été de 79 % : 5.323 au lieu de 25.671 réfugiés au quatrième trimestre 2016 (dont 13 % seulement de musulmans et 60 % de chrétiens). Les États-Unis, mais aussi Israël, la Hongrie, les pays de l’Europe de l’Est et l’Australie nous montrent donc l’exemple.

    Poutine, lui, en ce début d’année 2018, a décidé de faire un cadeau aux jeunes parents russes. Une allocation supplémentaire de 3.700 euros sera accordée dès le premier enfant sur une période de dix-huit mois. La Russie est donc à l’antipode de la politique du socialiste Hollande et du grand-père par alliance sans enfants Macron qui s’attaque au principe de l’universalité des allocations familiales, sachant très bien qu’en faisant cela, c’est à la classe moyenne française qu’il s’attaque.

    Les 220.000 avortements en France favorisés par une folle politique libertaire et laxiste et payés par nos impôts correspondent à l’immigration légale de 200.000 extra-Européens et celle de 20.000 clandestins par an. Ils devraient être limités et combattus par une loi nouvelle revue et corrigée beaucoup plus stricte qui reviendrait à l’esprit de la loi Veil. De Gaulle, devant l’Assemblée constituante en 1945, n’avait-il pas déclaré que « si le peuple français ne se multiplie plus, alors la France ne pourrait plus rien être qu’une grande lumière qui s’éteint ».

    La France et l’Europe doivent donc à la fois arrêter l’immigration et favoriser la natalité, afin de survivre et de garder leur identité. L’Europe, avec son taux de fécondité de 1,6 enfant par femme, ne fait plus d’enfants et devient le seul endroit au monde qui appartient à tous les immigrés de la terre. Comme a pu le dire Frauke Petry, ancienne responsable de l’AfD en Allemagne : « L’Union européenne ne veut plus des peuples, mais des populations. »

    Le nombre de naissances en France métropolitaine a baissé pour la sixième année consécutive, soit 747.000 naissances seulement en 2016. L’indice de fécondité est passé à 1,89 : en dessous du taux de reproduction minimum des populations à l’identique, qui est de 2,1 enfants par femme et ce, malgré l’apport significatif d’une population immigrée extra-européenne avec un taux de fécondité de 2,6 par femme (selon un ouvrage de l’INSEE publié en 2012) .

    Il faut savoir que, même avec une immigration zéro, la population d’origine immigrée continuerait d’augmenter en France. La France, selon ses prévisions actuelles, devrait compter 74 millions d’habitants en 2050, dont 30 % de population d’origine immigrée. On n’intègre plus, on assimile encore moins, aujourd’hui dans notre pays. Alors, avec de telles perspectives statistiques, comment ne pas imaginer qu’on pourrait aller droit vers une guerre civile ? 2050, c’est dans 32 ans seulement, soit le temps pour un enfant de devenir un homme !

    L’Allemagne, avec un taux de fécondité toutes origines par femme de 1,39, tout comme l’Italie, perdent 150.000 autochtones par an. L’Allemagne est morte et commence tout juste à le savoir sans avoir encore réagi. Selon Thilo Sarrazin, dans son ouvrage best-seller Deutschland schafft sich ab, si l’Allemagne du 8 mai 1945 avait connu le même taux de natalité que les Palestiniens, il y aurait aujourd’hui 600 millions d’Allemands…

    Marc Rousset 09/01/2018

    Source : Boulevard Voltaire
    https://www.polemia.com/tandis-que-gerard-collomb-ministre-de-linterieur-va-presenter-sa-loi-immigration/

  • LES MÉTROS PARISIENS NE MARQUENT PLUS L’ARRÊT : TROP DE DROGUÉS SUR LES QUAIS !

    À Paris, il y a la clientèle de madame Hidalgo. Celle qui pense voiture électrique et pistes cyclables, qui pique-nique aux beaux jours sur une nappe à carreaux en bord de Seine, flâne aux terrasses des bistrots devant un burger bio et frites de patates douces, celle qui porte ses fringues Claudie Pierlot à la ressourcerie où l’on sirote son thé vert devant un prolo de pacotille et son accordéon musette.

    Et puis il y a les autres. Ceux qui, bien obligés, se tapent les transports en commun et constatent que leur Paris à eux est devenu invivable. Ils ne vivent pas dans le même monde, n’habitent pas les mêmes quartiers, n’ont pas les mêmes horaires et, surtout, ont à subir tout ce que les premiers chassent de leur environnement avec la bénédiction complice des autorités.

    Clochards, drogués, prostituées, vendeurs d’objets volés, de cigarettes ou de faux papiers et immigrés clandestins grouillent au milieu de la crasse et des rats. On les pousse d’un arrondissement à l’autre, mais depuis des décennies que le phénomène gangrène le nord de la capitale, il n’a cessé de croître.

    En 2012, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, inaugurait en grande pompe dans le quartier Barbès-Château Rouge (XVIIIe) la première « zone de sécurité prioritaire (ZSP) parisienne ». En janvier dernier, cinq ans après, donc, la commissaire de police de cet arrondissement déclarait au Parisien : « Depuis huit mois, la délinquance est de plus en plus volatile. Elle a également investi la place de la Chapelle (hors ZSP). Les revendeurs, notamment, sont changés régulièrement par les réseaux, et nous avons perdu les contacts qui nous étaient précieux. Les mineurs, aussi, souvent algériens et tunisiens, ont fait leur apparition en masse. » Des gosses qui vivent dans la rue, sniffent de la colle et détroussent les passants.

    Et aujourd’hui ? Aujourd’hui, c’est pire encore : le « nettoyage » de surface n’a fait que déplacer le problème, transformant les stations de métro en cour des miracles. Envahies par les fumeurs de crack, elles sont devenues des coupe-gorge, si bien, comme le rapporte Le Parisien de ce vendredi, que les métros, désormais, n’y marquent plus l’arrêt. Mais les belles âmes balayent tout cela d’un revers de main, préférant dénoncer « les mains aux fesses »… Pourtant, « la situation est devenue explosive, au point qu’à l’appel de l’UNSA-RATP, certains conducteurs de trains de la ligne 12 ont récemment décidé de ne plus marquer l’arrêt à certaines stations, lorsque les quais sont envahis de toxicomanes. Une question de sécurité. La leur et celle des usagers. »

    Voilà bientôt trente ans, les fumeurs de crack squattaient le bassin de la Villette. On les a repoussés dans l’arrondissement voisin. Le ballet continue, en sous-sol désormais, sur les lignes 4 et 12 : « Errant inlassablement entre Jules-Joffrin, Marcadet-Poissoniers, Marx-Dormoy, Simplon, Porte-de-la-Chapelle. Chassés de leurs anciens territoires […] par les opérations d’éviction successives. »Ils sortent parfois à l’air libre : « Ils s’éparpillent même au-delà de leur secteur habituel, fréquentant parfois les stations Grands-Boulevards, Bonne-Nouvelle et Strasbourg-Saint-Denis, Stalingrad, Gare-du-Nord et Gare-de-l’Est », écrit Le Parisien.

    J’en témoigne : voulant un jour prendre le RER à la station Havre-Caumartin, je suis tombée dans un véritable campement où des zombies vivotaient dans le noir au milieu de leurs déjections. Faut-il rappeler que cette station dessert les grands magasins qui attirent des milliers de touristes ?

    Que fait la gauche socialiste depuis dix-sept ans qu’elle dirige cette ville ? Pour quels résultats, la salle de shoot installée gare du Nord ? Et les camps de migrants baladés sous le métro aérien ?

    80 % des cadres parisiens veulent fuir la ville. On a compté un million de départs d’Île-de-France en cinq ans. 
Je m’en vais moi aussi et, ce printemps, je vous écrirai depuis le bord de mer…

    http://www.bvoltaire.fr/metros-parisiens-ne-marquent-plus-larret-de-drogues-quais/