Intervention de Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, ancien député européen. Journée Désislamiser l’Europe, le 4 mars 2017, à Béziers. Source : www.islamisation.fr
immigration - Page 920
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Désislamiser l’Europe : intervention de Jean-Yves Le Gallou à Béziers [rediffusion]
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Immigration : la complicité des ambassades et consulats français en Afrique
Le 3 juillet 2017, Jean-René Lecerf, président du Conseil départemental du Nord, a dévoilé un élément important au sujet de l’immigration massive qui nous submerge.
« Beaucoup de ces jeunes qui arrivent, qui sont guinéens pour un grand nombre d’entre eux, arrivent non pas par bateaux après avoir risqué leur vie, mais par Roissy ou par Orly. »
« Ce qui veut dire qu’il y a des visas qui leur ont été délivrés par des agents qui dépendent du gouvernement français, qui sont des agents des ambassades ou des consulats, (…) qui n’ont vérifié, ni la fiabilité des documents d’identité, ni la fiabilité des domiciles d’accueil qu’ils indiquent. »
« Lorsque je dis cela aux autorités nationales ou préfectorales, ils me répondent : « Ah monsieur le président ! Comme si vous ne saviez pas que la corruption existe à un niveau généralisé sans ce type de responsabilité ! « »
Mais l’absence de volonté des autorités françaises de mettre fin à cette corruption généralisée dans les ambassades et les consulats français en Afrique ne fait que confirmer l’idée que l’immigration de grand remplacement est bien un plan orchestré à haut niveau.
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Patrice Quarteron s'est levé contre la haine de la France de l'intérieur
Très belle leçon de Fatiha Boudjahlat :
"Afficher les couleurs nationales, aimer son pays, assumer sa fierté d'être français ont valu à Patrice Quarteron de se faire traiter de facho, mais aussi, et il y a plus à en dire, de «bounty» et de traître. Ces insultes sont devenues classiques quand il s'agit de désigner les enfants d'immigrés bien dans leurs baskets françaises et aimant la France. Elles sont complétées par celles de «harki», de «collabeur», de «nègre de maison», termes dont j'ai été moi-même gratifiée. Elles renvoient à une trahison supposée: celle de son vrai pays, celui des origines, au bénéfice de son faux pays, celui où l'on vit. Elles sont les manifestations des métastases indigénistes et gauchistes de l'identité qui n'ont rien à leurs symétriques identitaires.
La violence se déchaîne parce qu'il est noir. Et un bon noir, un vrai noir digne, qui s'assume, ou un bon arabe n'est pas censé aimer la France sauf à avoir une mentalité d'esclave. Il est question d'authenticité. On est un vrai arabe, un vrai musulman, un vrai enfant d'immigré etc quand on vante le bled et que l'on cultive l'indifférence voire le mépris à l'endroit de la France (...)
Le patriotisme est brocardé, dénoncé, moqué, criminalisé quand il concerne la France, mais il est respecté, vanté, normalisé quand il concerne le pays d'origine. Houria Bouteldja, égérie du Parti des Indigènes de la République, écrit ainsi dans son ouvrage Les Blancs, les Juifs et Nous: «J'ai laissé mon pays libre, comme une étoile scintillante. Je suis allé au pays des impies, le pays de l'obscurité» , et plus loin, avec un talent poétique certain: «Ô mes frères, mes soeurs, Ô mes frères mes soeurs, des Français je suis dégoutée. J'accepte de ne porter qu'un tricot mais je ne veux pas qu'on m'appelle «bicot». O mon Dieu, ma foi est meilleure que la leur. Celui qui critique le pays [l'Algérie], que la rivière l'emporte.» Que n'entendrait-on pas si ces mêmes propos avaient été tenus à l'endroit de ceux qui critiquent la France! Et il faut être honnête, je n'ai jamais vu un élève asiatique afficher le drapeau du pays de ses parents, alors que tant de mes élèves affichent sur les écrans des ordinateurs du collège, sur leurs carnets de correspondance les drapeaux des pays du bled, Afrique du Nord et Afrique noire.
La nostalgie entretenue par les parents et par les pairs se vit sur le mode du combat, du conflit de loyauté. Cette volonté obsessionnelle de déraciner ces enfants est pourtant «la plus dangereuse maladie des sociétés humaines.» . Ce n'est pas anecdotique, c'est politique et c'est donc emblématique. Ceux là-mêmes qui voient du nationalisme quand il s'agit du drapeau français ne sont en rien gênés par l'esprit cocardier de ces jeunes, pourvu qu'il se fasse au bénéfice d'un pays autre que la France. Ce n'est donc pas le patriotisme en lui-même qui est rejeté, c'est la France (...)
Patrice Quarteron a raison: c'est le drapeau Français qui est honni, quand ceux du bled ou de la Palestine fleurissent dans les manifestations festives, sportives ou politiques. Ce n'est pas le drapeau qui gène, c'est la France.
Quand c'est un autre pays, c'est un patriotisme sain et juste. Quand c'est la France, c'est l'expression d'un nationalisme destructeur d'altérité. Un élu de Saint-Denis, Madjid Messaoudène, a fait la promotion sur son compte twitter de boîtes de mouchoir aux couleurs de l'Algérie. Jamais il ne lui serait venu à l'esprit d'avoir le même esprit cocardier vis-à-vis de la France. Il se dit binational comme une immunité diplomatique, mais ne dit jamais de bien de la France, n'affiche jamais ses couleurs, au contraire de l'Algérie. La binationalité consiste dans son cas et dans le cas de beaucoup de ceux qui ont insulté Patrice Quarteron à lier une nationalité de raison, la nationalité française, celle que l'on subit, à une nationalité de cœur, celle du pays des parents, qui suscite tendresse et nostalgie.
Les contempteurs de Patrice Quarteron se dépêchent de préciser qu'ils sont Français, comme une bravade. Qu'ils sont donc ici chez eux. Chiche. Qu'ils en tirent toutes les conséquences: être ici chez eux implique un sentiment d'appartenance, pas une rente viagère. Mais ils ajoutent qu'ils n'ont pas choisi d'être français, qu'ils n'ont pas choisi de naître et de vivre en France. Ont-ils plus choisi d'avoir des parents algériens ou marocains? Cela ne les empêche pas d'afficher les couleurs de ces pays. Ils présentent le fait de vivre en France comme une fatalité, une souffrance. Mais il y a pourtant un opting out, un droit de sortie de la France: les frontières sont ouvertes. Pourquoi ne pas l'exercer, puisque la vision de Français d'origine étrangère et aimant la France les insupportent à ce point? Houria Bouteldja répond dans le même livre, à la page 109: «Ce sera notre éternel dilemme: rester et subir l'humiliation, partir et crever la dalle». Mais alors, leur patriotisme, leur amour de leur pays tient à peu de choses: au pouvoir d'achat et au standing. Il est vénal. Eux construisent le dilemme, l'alternative. Eux construisent un conflit de loyautés qui empoisonne la vie des jeunes (...)
L'État a trop mis en avant sa neutralité. Au point de ne plus offrir de contenu éthique, de chemin vers la vie bonne. Au point de ne plus offrir de vie collective riche, de ne plus constituer une transcendance. Celle là même qui permet de se dépasser et d'être meilleur. Il faut enseigner et assumer la vertu civique, dont Vauvenargues écrit qu'elle se confond avec «la préférence de l'intérêt général au particulier.» C'est l'exemple que nous offre la joie de Patrice Quarteron. La joie de faire gagner son pays. Mais il est vrai que l'État Français a été trop laïque vis-à-vis de lui-même, autorisant et protégeant tous les cultes sauf celui de l'État, et que, réduit à un guichet de prestations et à un ensemble de procédures, il ne peut susciter affection et allégeance. Laissons le french bashing aux ennemis de la France, assumons d'aimer la France. Le patriotisme républicain s'apprend, s'il s'enseigne. Associons-le à la bravoure, à la victoire. Il faut redonner le goût d'aimer la France, ailleurs que lors des veillées funéraires. Apprenons à servir plutôt qu'à se servir, au sens de Bernanos, c'est-à-dire en «gardant vis-à-vis de ce qu'on sert une indépendance d'esprit absolue. C'est la règle des fidélités sans conformisme, c'est-à-dire des fidélités vivantes.» Dans le même ordre d'idée, Mark Twain définissait le patriotisme comme le fait de «défendre son pays en toute circonstance, et son gouvernement, seulement quand il a raison.» Au final, soyons humbles. Contentons nous de demander pour la France ce que Houria Bouteldja ressent et exige pour l'Algérie".
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Vidéo de l'arrestation du terroriste au couteau d'Hambourg - Il a crié allahu akbar
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Les dernières statistiques prouvent-elles le Grand Remplacement ?
Tôt ou tard dans des pays de l’Union européenne, il naîtra moins de descendants d’« autochtones » que d’enfants d’immigrés.
Les bien-pensants nient avec véhémence que les immigrés venus d’autres continents remplacent progressivement les « autochtones » européens (j’utilise ce terme avec précaution, alors qu’il est employé sans aucune restriction pour les « progressistes « dès qu’il s’agit d’anciennes colonies). Le « Grand Remplacement » ne serait qu’un fantasme de la fachosphère, vaste conglomérat d’individus dont les avis sont immédiatement rejetés avec indignation par les partisans du « camp du bien », quelles que soient les preuves apportées.
Pourtant, les chiffres sont têtus (et ne mentent pas) et même Libération, chantre de la pensée correcte, est obligé de les admettre en relayant une étude d’Eurostat, office statistique de l’Union européenne. Depuis deux ans, le nombre de décès égale celui des naissances dans l’Union européenne (autour de 5,1 millions). Par contre, 2 millions d’immigrés extra-européens sont venus s’installer dans notre continent en 2015, et 1,5 en 2016. Trois bébés pour un migrant !
Et encore, ces chiffres officiels sous-estiment peut-être la réalité, du moins pour la France. Il n’y aurait chez nous, selon cette étude, que 65.900 arrivées alors que l’INSEE certifie qu’elles seraient 220.000, en y incluant les clandestins et les originaires de l’Union européenne.
Les bien-pensants, pour nous rassurer, mettent en avant que 35 % des arrivées sont des regroupements familiaux ; cela signifie qu’un migrant venu seul fera ensuite venir sa femme et ses enfants, voire ses parents ou ses frères et sœurs et, donc, que les deux millions d’immigrés de 2015 généreront, au final, plus de six millions d’entrants, plus que les naissances !
L’autre grand contingent de ces nouveaux arrivés est formé de réfugiés, tandis que l’immigration « choisie » (personnes disposant d’un contrat de travail) représente moins de 10 % du total ; cela pose évidemment le grave problème de l’insertion dans le marché de l’emploi d’immigrés souvent sans qualifications. En Allemagne, seulement 42.000 réfugiés sur 1.500.000 auraient trouvé du travail. Les experts les plus pessimistes estiment que, dans vingt ans, 50 % seront toujours au chômage ; l’immigration serait donc un total non-sens économique. L’Union européenne pourra-t-elle supporter longtemps ce fardeau ?
Une bonne partie des bébés européens ont des parents immigrés. En France, combien de nouveau-nés ont des aïeux originaires d’Afrique ou d’Asie. 20 % ? 35 % ? Difficile de le dire, car tous les fichages dits ethniques sont interdits par la loi. Même compter les prénoms est légalement dangereux. Mais au vu de ces chiffres, on peut avancer que, tôt ou tard dans des pays de l’Union européenne, il naîtra moins de descendants d’« autochtones » que d’enfants d’immigrés. La première à basculer sera l’Allemagne. Et nous ? Quand viendra notre tour, s’il arrive ? En 2050 ? En 2100 ?
Nier ce « Grand Remplacement » paraît absurde. Le problème est, à mon sens, le suivant : faut-il le craindre ? Simplement le déplorer ? Le trouver naturel, neutre et sans importance ? Ou faut-il carrément s’en réjouir et trouver que c’est une formidable occasion ? À chacun sa réponse.
http://www.bvoltaire.fr/dernieres-statistiques-prouvent-grand-remplacement/
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Chalon-sur-Saône, samedi 5 août, le Parti de la France s'opposera à l'installation de migrants dans la ville
Samedi 5 août à 14h, place de Beaune à Chalon-sur-Saône, le Parti de la France organise un rassemblement contre l'arrivée de migrants dans l'ancien hôtel Formule 1 de la ville. Merci à tous les patriotes qui peuvent s'y rendre de venir soutenir les militants du PdF face à l'invasion étrangère !
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Un général italien explique comment régler l’invasion migratoire en quelques jours
Il y a, en ce moment, un général qui fait beaucoup parler de lui en Italie. Non pas qu’il ait démissionné puisqu’il est à la retraite après avoir commandé l’armée de l’air dont il est l’un des pilotes les plus décorés, mais parce qu’il s’est déclaré très préoccupé par l’invasion migratoire.
Le général de corps d’armée Vincenzo Santo n’a pas hésité à répondre ce que personne n’avait jamais osé imaginer lorsque le journaliste du quotidien LiberoIl Giornale – lui a demandé si l’immigration était un phénomène historique qu’il était impossible d’arrêter.
« Il suffit d’utiliser l’armée pour la mission qui est à l’origine de sa création, celle de défendre nos frontières. Il est tout à fait possible de mettre le holà à cette immigration désordonnée et massive. En quelques jours, l’armée italienne pourrait y mettre fin. »
Ce soldat très étoilé n’est pas n’importe qui. Il fut numéro deux de l’OTAN en Afghanistan, ancien chef d’état-major de l’ISAF (International Security Assistance Force/Force internationale d’assistance à la sécurité) et, à 71 ans, il est vice-président de l’Institut des affaires internationales, le think tank le plus en vogue en Italie. Il collabore également à l’un des plus importants sites d’information sur la défense et a des relations militaires dans de nombreux pays. Il est, en France, chevalier de l’ordre national du Mérite. Il explique comment il voit l’implication de l’armée italienne dans ce combat pacifique mais indispensable qu’il faut mener contre cette véritable invasion des côtes européennes.
« Nous avons les outils pour contrôler la côte libyenne sans y poser le pied. Les routes migratoires qui nous concernent convergent vers Tripoli. La zone à contrôler est beaucoup plus petite que ce que vous pensez. Tout d’abord, nous devons mettre en œuvre le blocage des navires ONG pour les empêcher de pénétrer dans les eaux libyennes. En même temps, nos forces spéciales captureront les trafiquants et les conduiront en prison. Bien sûr, il n’est pas question d’attendre les autorisations des organismes internationaux ni de respecter la souveraineté nationale de la Libye ou d’un autre pays. N’oublions pas que la nôtre est violée chaque fois qu’un navire ou qu’un canot débarque sur nos rivages sa cargaison humaine. »
La révolte gronde dans l’armée, les douanes et la population qui n’en peut plus de voir débarquer par dizaines de milliers ces migrants venus d’Afrique, très rarement avec des femmes, qui envahissent villes et villages avant de se disséminer à travers l’Europe, vivant dans des conditions d’hygiène indignes et dangereuses. « Comment peut-on avoir confiance dans nos institutions quand un migrant qui a poignardé à Milan un policier est aussitôt relâché ? ». Et le Général Santo d’expliquer qu’il est facile d’imaginer la frustration de ceux qui sont quotidiennement sur la route pour assurer la sécurité des citoyens.
La création de camps en Libye ne résoudra rien tant qu’y régnera la confusion politique et la présence de djihadistes. « En outre, pour des raisons humanitaires, nous ne pouvons confier aux Libyens la gestion de camps éventuels qui devraient être créés et financés en Tunisie et en Égypte, et peut-être en Algérie. » Et ce général hors normes d’évoquer le problème des clandestins dont il croit nécessaire de les arrêter afin de les réexpédier par avion vers leurs pays d’origine, et pour ce faire, « il faut bien entendu augmenter nos forces de police ».
« Il faut confier aux policiers la mission de retrouver ces clandestins afin de les mettre à la disposition des diverses autorités consulaires, dans le but de procéder à leur identification, même s’ils ont fait disparaître leurs documents et prétendent qu’ils ont été volés ou retenus par les trafiquants afin de rendre plus difficile la recherche de leur pays d’origine. Mais je suis convaincu que si l’on veut remonter à la nationalité du clandestin, on réussit toujours. »
Qu’il nous serait agréable de rêver que quelques-uns de nos courageux généraux se mettent à s’exprimer comme le général Vincenzo Santo !
http://www.bvoltaire.fr/general-italien-explique-regler-linvasion-migratoire-quelques-jours/
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« C’est un mensonge de dire que ça n’a rien à voir avec l’islam »
L’abbé Fabrice Loiseau est le fondateur et supérieur des Missionnaires de la Miséricorde divine, communauté qui repose sur trois piliers : la miséricorde, l’adoration et l’évangélisation, en particulier auprès des musulmans. Un an après l’assassinat du père Hamel par des terroristes islamistes et fort de son expérience de terrain, il donne sa vision de l’islam en France et sur une possible cohabitation avec les chrétiens.
"Dans le cadre de notre communauté, les Missionnaires de la miséricorde, je distingue bien la question des personnes, de celle de l’Islam. Je vois dans tout musulman un frère et un chercheur de Dieu. On doit garder cette charité, cette compréhension du phénomène religieux, de la vertu naturelle de religion, et donc du respect du chaque homme. C’est ce que le Concile nous invite à découvrir.
En même temps, j’avoue avoir un jugement sévère sur l’Islam et sur la manière dont cette religion peut être vécue dans beaucoup d’endroits, et particulièrement en France. L’assassinat du père Hamel mais aussi les 260 morts des attentats en 2 ans n’ont fait que conforté hélas la gravité de la situation. Je pense qu’il y a un gros problème théologique dans l’Islam aujourd’hui. Il a toujours été, mais tout particulièrement aujourd’hui et en France. Je vois que l’UOIF est incapable d’analyser un tel événement. Je condamne tout à fait ceux qui disent que cela n’a rien à voir avec l’Islam. On est bien d’accord qu’il ne s’agit pas de tous les musulmans et de tout l’Islam.
Toutefois, hélas, cette interprétation violente prend ses sources dans le Coran et dans les hadiths. Il est inutile de dire que cela n’a rien à voir avec l’islam. C’est un mensonge de dire cela. J’ai peur que nous allions vers une impasse."
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Immigration, droit du sol, multiculturalisme: l’Italie découvre les débats français
En Italie, pas un jour ne passe sans que la presse ne rapporte des faits divers impliquant des migrants. La semaine dernière, en Sicile, une contrôleuse de train s’est fait agresser par des immigrés clandestins montés sans billets ; une rixe a opposé Albanais et Nord-africains dans une prison, tandis que des migrants guinéens commettaient des déprédations près de la gare de Milan.
Il suffit de parcourir la botte pour constater la profusion de vendeurs à la sauvette africains, la plupart du temps paisiblement occupés à refiler leur camelote. Face à l’afflux incontrôlé de migrants (plus de 83 000 arrivées depuis le début de l’année), le gouvernement de grande coalition centriste appelle en vain l’Union européenne à la rescousse. Et propose d’instaurer le droit de sol, ce qui pourrait provoquer un nouvel appel d’air. Une révolution dans une contrée jusqu’ici préservée de l’immigration massive. Décryptage avec le spécialiste du populisme Marco Tarchi.
Daoud Boughezala. L’Italie est en première ligne du défi migratoire qu’affronte l’Europe. Vos compatriotes souhaitent-ils majoritairement fermer leurs frontières aux migrants?
Marco Tarchi1. Selon les plus récents sondages, les retombées de l’immigration sont devenues la première préoccupation des Italiens et une majorité d’entre eux souhaite l’arrêt des flux. Cependant, une forte minorité se borne à demander la répartition des migrants – réfugiés ou immigrés pour des raisons économiques – parmi les pays de l’Union européenne.
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Gagnez 400€ chaque mois pour oeuvrer au grand remplacement
Voilà un scandale dénoncé par Minute :
"[...] Les familles citoyennes et volontaires toucheront 380 euros par mois [versé par le département du Nord] par mineur accueilli pour, explique-t-on encore, « favoriser leur intégration sociale et culturelle », un aveu même pas masqué que ces migrants, loin d’être des « réfugiés » qui ont vocation à repartir une fois que leur pays est redevenu vivable, sont venus en France pour s’y installer. [...] De plus, les familles d’accueil subventionnées pourront choisir : au catalogue, il y a des Afghans, des Guinéens et... des Maliens. Oui, des Maliens, ressortissants, donc, d’un pays où l’opération Barkhane, menée par l’armée française, est supposée les protéger ! Nos soldats vont donc se faire casser la gueule chez eux pour qu’ils déboulent chez nous ! Comme quoi la double peine, du moins pour les Français, n’a pas été abolie.
Dans les faits, le département du Nord n’a rien inventé. En juin dernier, le département du Bas-Rhin s’est également lancé à la recherche de familles bénévoles pour l’accueil de mineurs migrants. En Alsace, l’opération intitulée « Réseau d’accueil solidaire » a pour but de loger chez l’habitant des jeunes âgés de 13 à 16 ans. Président du conseil départemental, Frédéric Bierry (Les Républicains) a lui aussi souligné « un engagement citoyen et une démarche solidaire ». La « novlangue » fait décidément des ravages. Là aussi, si les familles sont bénévoles, « le département versera une indemnité d’entretien au tiers bénévole afin de couvrir les frais courants liés à la prise en charge du jeune (nourriture, eau-électricité, fournitures scolaires, santé, déplacement du jeune et du bénévole...). Le montant de cette indemnité sera de 373,50 €/mois ». [...]
Dans la Vienne, selon les tarifs en vigueur, prendre chez soi un sans toit rapporte 14,22 € par jour, soit, pour un mois de trente jours, environ 426 euros. [...]"