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immigration - Page 919

  • En 2016, 450 personnes ont été victimes d’attaques à l’acide dans la capitale britannique

    En 2016, plus de 450 personnes ont été victimes d’attaques à l’acide dans la capitale britannique – trois fois plus qu’en 2014. Ces attaques ont lieu principalement dans l’est de Londres. Les arrondissements les plus touchés par les agressions à l’acide sont Newham, Barking & Dagenham et Tower Hamlets.

    Tower Hamlet et Newham abritent une population musulmane très importante : environ un tiers des habitants. Il s’agit notamment d’une immigration bangladaise. Or, au Bangladesh, pays musulman à 89 %, le vitriolage est monnaie courante. Ainsi en venant en Angleterre, ils ont importé cette pratique barbare.

    Rappelons que les Rohingyas, qui font pleurer le Pape François, sont justement une population musulmane originaire du Bangladesh. 

     

    "Douleurs atroces", "peau qui fond"… : les attaques à l’acide se multiplient à Londres 
    On en dénombrait 166 en 2014, puis 261 l’année suivante et 454 en 2016

  • LES ÉTATS-UNIS SE DÉSENGAGENT DU PACTE MONDIAL SUR LA MIGRATION : TRUMP TIENT SES PROMESSES !

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    Le 2 décembre 2017, l’administration américaine a annoncé (communiqué officiel) : « La mission américaine auprès de l’ONU a informé son secrétaire général que les États-Unis mettaient fin à leur participation au Pacte mondial sur la migration. »

    En septembre 2016, l’Assemblée générale des Nations unies (193 membres) avait adopté à l’unanimité un texte appelé Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants visant à améliorer la gestion internationale des migrants (accueil, aide aux retours…). Le Haut-Commissaire aux Réfugiés avait été mandaté pour proposer un Pacte mondial sur les migrants et réfugiés dans son rapport annuel à l’Assemblée générale en 2018. Ce pacte mondial devait alors être signé.

    « La Déclaration de New York comprend plusieurs dispositions qui sont incompatibles avec les politiques américaines d’immigration et de réfugiés et les principes édictés par l’administration Trump en matière d’immigration », a exposé, dans un communiqué, la mission des États-Unis auprès de l’ONU. L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley (d’origine indienne sikh), a ajouté : « L’Amérique est fière de son héritage en matière d’immigration et de son leadership dans le soutien aux populations migrantes et réfugiées à travers le monde » mais « l’approche mondiale de la Déclaration de New York est incompatible avec la souveraineté américaine ».« Nos décisions sur les politiques d’immigration doivent toujours être prises par les Américains et les seuls Américains », a insisté Nikki Haley.

    Après son retrait de l’accord transpacifique (qui, du coup, est mort-né), de l’UNESCO, de l’accord de Paris, et son projet de taxation des produits importés nonobstant l’OMC (vote dans quinze jours), cette nouvelle décision prouve que Trump tient ses engagements de campagne, qu’il a une ligne (qu’il dissimule sous ses tweets qui plaisent à ses électeurs et abusent ses opposants et des journalistes superficiels), que les jours du multitaléralisme sont comptés. Nous ne pouvons que nous en réjouir : la France devra suivre ce que nous avions, lors de son élection, nommé l’effet brise-glace de Donald Trump. Le retour à la souveraineté des nations, et donc à la démocratie, est une grande et bonne nouvelle.

    http://bvoltaire.com/etats-unis-se-desengagent-pacte-mondial-migration-trump-tient-promesses/

  • La Commission européenne appelée à couper les fonds à la Hongrie : pour lui faire payer sa gestion des migrants ?

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    La Hongrie dénonce une attaque politique. L’objet de sa colère, c’est une lettre, dans laquelle la Commission européenne est appelée à couper les fonds à Budapest.

    Dans ce courrier, une demande surprenante : la Commission européenne est appelée à couper les fonds à Budapest, jusqu’à ce que “les libertés démocratiques fondamentales soient rétablies et la corruption combattue.” La correspondance, datée du 23 novembre, est signée par un ancien ministre des Finances allemand, et trois ex-commissaires européens.

    Janos Lazar, porte-parole du Premier ministre, s’insurge :

    C’est une attaque politique de la gauche. Les libéraux et les socialistes, les opposants du Fidez et les chrétiens-démocrates l’ont réclamée à la Commission européenne. Ca n’a rien à voir avec la vraie vie et la réalité.

    Il semble surtout que Bruxelles souhaite faire payer la Hongrie pour son refus d’accueillir plus de migrants…

  • Immigration, asile et intégration. Échec et mensonge du gouvernement face au Sénat

    Par André Posokhow, consultant 

    Encore heureux qu’il existe un contrôle parlementaire des projets de loi des gouvernements et de la confection des budgets annuels grâce aux travaux des commissions ! Cela a été le cas de l’avis présenté par François-Noël Buffet sur l’asile, l’intégration et l’immigration (*) le 23 novembre 2017 au nom de la commission en charge de l’examen du projet de loi de finances pour 2018. Les constats auxquels il procède n’ont rien de rassurant.

    Surtout il permet de s’apercevoir que le gouvernement, aidé par l’administration, n’hésite pas à tordre certains chiffres présentés à la représentation nationale alors qu’il est contraint à la transparence envers l’Europe de Bruxelles.

    Après avoir entendu les ministres G. Collomb et J. Gourault, la Commission des lois du Sénat, réunie le 22 novembre 2017, a examiné, sur le rapport pour avis de M. François-Noël Buffet, les crédits alloués par le projet de loi de finances pour 2018 à la mission « Immigration, asile et intégration ».

    Sur proposition de son rapporteur, la commission a donné un avis défavorable à l’adoption des crédits de cette mission et s’est montrée particulièrement critique à l’égard du gouvernement sur sa politique dans ce domaine. Il est vrai que les constats de la commission n’ont rien de rassurant.

    L’immigration régulière : des flux en hausse

    En 2016, 227.923 titres de séjour ont été accordés à des étrangers souhaitant résider durablement en France, soit une augmentation de 4,78% par rapport à 2015. L’immigration régulière de longue durée est principalement familiale (38,83% du flux en 2016). L’immigration de travail reste marginale (10%).

    La commission constate une hausse substantielle des régularisations d’étrangers en situation : 30.632 en 2016, soit une hausse de 31% par rapport à 2012, notamment sous l’effet de la « circulaire Valls » du 28 novembre 2012.

    Au total, 2,83 millions d’étrangers disposent d’un titre de séjour français, 70% d’entre eux bénéficiant d’une carte de résident valable dix ans et renouvelable de plein droit sauf menace pour l’ordre public.

    Un dispositif d’intégration en souffrance

    Entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017, 101.448 contrats d’intégration républicaine (CIR) ont été conclus. Le rapporteur constate que la loi du 7 mars 2016 n’a pas eu les effets escomptés. Ainsi, à l’issue de la formation linguistique du contrat d’intégration républicaine, seuls 61,4% des stagiaires ont acquis le niveau A1.

    Par ailleurs, le périmètre des visites médicales de l’OFII a été drastiquement réduit ces dernières années. Le rapporteur déplore que cette réduction ait été réalisée au détriment des enjeux de santé publique, notamment en ce qui concerne les étudiants étrangers.

    Dès lors, sans un changement de méthode et un renforcement des moyens, la politique d’intégration se trouve dans une impasse.

    * * *

    La gestion difficile du droit d’asile et de la crise migratoire

    En 2016, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a enregistré 85.696 demandes d’asile, soit une augmentation de 7% par rapport à 2015 et de 62%. La pression est particulièrement forte dans les outre-mer.

    D’après les premières estimations du gouvernement, la demande d’asile devrait approcher les 94.300 demandes en 2017, soit une hausse de 10% par rapport à 2016.

    Les délais de traitement des demandes d’asile (449 jours) apparaissent largement supérieurs aux objectifs fixés : 240 jours.

    La lutte contre l’immigration irrégulière : un échec et une donnée chiffrée mensongère

    Des chiffres ignorés ou dissimulés ?

    Il n’existe aucune donnée précise concernant le nombre d’étrangers en situation irrégulière présents sur le territoire français.

    Seul le nombre de bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat (AME) pourrait donner une indication pertinente : il s’établit à 311.310 personnes au 31 décembre 2016, soit une hausse de près de 49% par rapport au 31 décembre 2011.

    Dans les faits, selon le rapport, le nombre d’étrangers en situation irrégulière est probablement nettement supérieur, contrairement à ce qu’a affirmé récemment G. Collomb.

    La lutte contre l’immigration clandestine est le parent pauvre de la mission « Immigration, asile, intégration »

    Le chef de l’État a annoncé sa volonté d’accroître significativement le nombre de reconduites à la frontière et d’expulser l’ensemble des étrangers en situation irrégulière ayant commis un délit.

    Le projet de loi de finances pour 2018 reste toutefois nettement en deçà de l’affichage officiel. Les crédits de la lutte contre l’immigration irrégulière ne représentent en effet que 6% de la mission « Immigration, asile et intégration ». Dans le PLF pour 2018, ces crédits sont d’ailleurs en baisse de 7% par rapport à 2017.

    La lutte contre l’immigration irrégulière constitue par conséquent, une nouvelle fois, le parent pauvre de la mission « Immigration, asile et intégration », ce qui met en cause la sincérité des déclarations présidentielles.

    L’échec des éloignements forcés

    Le gouvernement a créé un nouvel indicateur au sein du programme 303 (« Immigration et asile ») : le nombre de retours forcés exécutés. Il convient de noter que celui-ci a baissé entre 2015 et 2016, passant de 15.458 à 12.961.

    Le rapporteur, de son propre chef, a comparé le chiffre des éloignements prononcés en 2016 que le gouvernement renâclait à communiquer (92.076) avec celui des éloignements exécutés (16.489) et avec celui des éloignements forcés exécutés (12.961), soit un ratio de 14%, ce qui apparaît complètement insatisfaisant et permet de comprendre le manque de transparence du gouvernement.

    Il faut souligner que l’une des raisons de ces résultats consternants est la mauvaise volonté des pays d’origine à délivrer des laissez-passer consulaires, documents pourtant indispensables aux procédures d’éloignement. Une fois de plus on ne peut que dénoncer la faiblesse sinon la lâcheté des gouvernements français qui ont pourtant entre leurs mains une arme lourde : le blocage des transferts de fonds des immigrés vers leur pays.

    Des chiffres insincères

    Le décompte des éloignements exécutés d’étrangers en situation irrégulière fait l’objet d’une ventilation selon trois types d’éloignement : les éloignements spontanés, les éloignements aidés et les éloignements forcés. Ceux-ci, dont le total en 2016 s’élève, comme nous l’avons vu, à 12.961, regroupent trois catégories : les réadmissions des ressortissants de pays tiers vers l’UE, les renvois de ressortissants de l’UE dans leur pays et surtout les retours forcés de ressortissants de pays tiers hors UE.

    Le nombre de renvois exécutés forcés vers les pays tiers hors UE indiqué par le rapporteur dans son avis s’élève à 6.166 (voy. le tableau en annexe).

    Ce chiffre est inexact et de nature à tromper les parlementaires et le public. En effet la politique d’éloignement donne lieu à un financement par l’UE au travers du Fonds asile migration et intégration (le FAMI) auquel l’administration française a adressé, le 16 février 2017, un rapport d’exécution et une demande d’acompte.

    Dans ce rapport il est indiqué que :

    « Le projet FAMI 2014-2020 conditionne la réalisation du projet sur la base du coût moyen des billets des pays selon la procédure méthodologique jointe et la liste annexée sur la base de l’étude Ernst & Young. A ce titre, le nombre de retours réalisés en 2016 dans le fichier GESTEL transmis par la DCPAF est de 2.429 contre une prévision de 5.800 pour les motifs exposés ci-après. Les données transmises par la Direction des statistiques, des études et de la documentation (DSED) de la DGEF font état de 6.166 retours forcés vers les pays tiers hors UE. »

    Ainsi l’administration, qui a manqué de transparence à l’égard des parlementaires, a été contrainte de communiquer les vrais chiffres d’éloignement forcés exécutés à Bruxelles, nettement inférieurs à ceux affichés officiellement.

    Un tel constat ne peut que renforcer les soupçons qui pèsent sur les données chiffrées communiquées par les pouvoirs publics français au titre de la problématique de l’immigration.

    André Posokhow 27/11/2017

    (*) Voir : Sénat – Commission des lois. Avis budgétaire « Immigration, l’asile et intégration » (PDF), François-Noël Buffet, Sénateur du Rhône, novembre 2017.

    https://www.polemia.com/immigration-asile-et-integration-echec-et-mensonge-du-gouvernement-face-au-senat/

  • Esclaves en Libye : les larmes de la manipulation (redif)

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    18 novembre, le monde découvre grâce à une vidéo de CNN l’existence de marché d’esclaves en Libye. Le parallèle avec le petit Aylan est vite fait. La presse et le monde pleurent. Les coupables sont tout désignés l’Europe et sa politique migratoire.

    Une émission présentée par Jean Yves Le Gallou et Hervé Grandchamp.

  • La Russie se prépare à l'idée d'affronter une Europe devenue musulmane au-delà de 2050

    6a00d83451619c69e201b7c93924f1970b-800wi.jpgC'est en substance une des vérités dérangeantes énoncées par les invités russes des Assises nationales de la recherche stratégiques, qui ont eu lieu ce 30 novembre à l'École Militaire.

    Organisé par le Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique ce colloque avait pour thème les menaces "hybrides", c'est-à-dire en novlangue militaire, celles représentées par la stratégie d'acteurs, étatiques ou non, recourant à l'ensemble des leviers d'action à leur disposition, et pas seulement à l'emploi de la force, ou à la menace de celui-ci, pour arriver à leurs fins. Un peu ce que font les États-Unis sur l'ensemble du globe depuis la fin de la 2ème guerre mondiale...

    Parmi les invités, plusieurs russes dont des généraux et un ancien ministre de l'Intérieur, ainsi que des commentateurs de l'actualité (leur identité figure au lien ci-dessus). Ils n'y sont pas allés par quatre chemins pour décrire la décadence française et européenne, évoquant sans détour l'invasion migratoire extra-européenne, l'abandon des valeurs traditionnelles, et les évolutions sociétales mortifères. Leur propos a suscité de fortes réactions d'un public habituellement policé, divisé entre applaudissements nourris et sifflets soutenus.

    Saluons une fois n'est pas coutume Alain Bauer, co-organisateur de cette journée, qui a su ramener le calme en soulignant l'intérêt qu'il y a à écouter des voix discordantes. Un souci de pluralité qui l'honore.

    Surtout, guettons avec impatience la parution des actes de ces assises!

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • BÉRÉNICE LEVET : « J’AI FAIT OBSERVER À MARLÈNE SCHIAPPA QUE SI RÉGRESSION IL Y AVAIT, C’ÉTAIT BIEN EN RAISON DE L’INTRODUCTION, SUR NOTRE SOL, DE MŒURS ÉTRANGÈRES AUX NÔTRES ! »

    « Personne ne veut aborder la question qui fâche, ou que si elle doit être abordée, il faut absolument la noyer, la relativiser, la généraliser… »

    Bérénice Levet, vous êtes philosophe et vous étiez invitée face à Marlène Schiappa dans l’émission « L’Info du vrai » du 22 novembre, présentée par Yves Calvi. Il y était question de la régression de l’égalité entre les filles et les garçons, en France, dès l’école primaire…Une passe d’armes a frappé le téléspectateur. Pouvez-vous nous raconter ?

    L’émission portait sur les suites de la campagne contre le harcèlement et les agressions sexuelles, le risque de voir les choses tourner à la déclaration de guerre contre les hommes – enjeu majeur et totalement nié par la secrétaire d’État – et le rôle que l’école pouvait jouer afin de prévenir et guérir ce destin apparemment fatal des femmes, à en croire la croisade actuelle, d’être la victime de l’autre sexe. Le reportage dans une école primaire alors diffusé n’appuyait guère la thèse d’une régression de l’égalité, tout au contraire. « Les petites filles ne se laissent pas faire », disait la journaliste. Et les enfants interrogés témoignaient d’un humour, d’une distance dont nos belles âmes militantes sont totalement dépourvues. Une petite fille racontait, par exemple : « Les garçons disent parfois qu’on ne sert à rien mais tout de suite après, ils rigolent. »

    Lorsqu’on est revenu en studio, pour ma part, j’ai relevé ce point, et surtout je me suis impatientée de ce qu’on continue à peindre la réalité comme si les années 1970 n’étaient pas passées par là. Les garçons et les filles, depuis ces années-là, grandissent dans une atmosphère de parfaite égalité, ce qui ne signifie pas nécessairement d’indifférenciation sexuelle. Là est, me semble-t-il, la confusion qui alimente cette campagne de lutte contre le harcèlement et les agressions. L’enjeu est d’abord la criminalisation des hommes qui s’obstinent à voir des femmes dans les femmes et à n’y être pas indifférents, mais c’est une autre question.

    Pour me contredire et appuyer la thèse d’une régression de l’égalité, Marlène Schippa invoqua des cas empruntés à son expérience municipale précédente. Ainsi avait-elle été sollicitée par une directrice d’école qui se trouvait démunie face à des familles qui interdisaient à leurs petits garçons de donner la main à leurs camarades filles au motif qu’elles étaient impures. La secrétaire d’État cita également le cas, de plus en plus fréquent, de petites filles de sept ou huit ans que leurs parents excluent d’envoyer à la piscine, au nom de l’interdit de montrer son corps devant des petits garçons. J’ai alors fait observer, afin de la contraindre à nommer les choses, que si régression il y avait, si refus de la mixité des sexes il y avait, c’était bien en raison de l’introduction, sur notre sol, de mœurs étrangères aux nôtres.

    Elle s’est d’abord dérobé et m’a objecté que « la Manif pour tous n’avait pas une vision progressiste de la place de la femme » et Marine Le Pen n’aurait pas « particulièrement soutenu le droit à l’IVG » – confondant, au passage, Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen, la première ne s’étant pas prononcée, me semble-t-il, contre le droit à l’avortement. Mais Yves Calvi avait entendu mon objection et m’a relayée. Il lui a demandé sans détour si les cas qu’elle avait mentionnés concernaient des familles musulmanes. Elle a bien été obligée de le reconnaître, mais en préférant parler de « familles radicalisées », de « familles salafistes ».

    On peut reconnaître à Yves Calvi le mériter d’avoir fait son boulot de journaliste en mettant les pieds dans le plat et en poussant Marlène Schiappa dans ses retranchements… mais il a fallu que vous l’y aidiez un peu ! 

    Reconnaissons en effet à Yves Calvi de ne s’être pas lui-même complu dans le déni. Je lui en sais gré. Toutefois, sans vouloir me donner le beau rôle, je ne pense pas que, de lui-même, il l’aurait conduite à nommer les choses. Mais il est pleinement conscient de la tentative de dérobade de la secrétaire d’État : « Il s’agissait de familles musulmanes » mais, constate-t-il, « vous ne l’avez pas dit. » 

    On a le sentiment que personne ne veut aborder la question qui fâche, ou que si elle doit être abordée, il faut absolument la noyer, la relativiser, la généraliser… jusqu’à la perdre de vue, en somme ! C’est bien ce qu’a fait Marlène Schiappa en évoquant les familles de la Manif pour tous, comme si elles étaient comparables aux familles salafistes.  

    Naturellement qu’on se refuse à regarder le réel en face et qu’on pratique la politique du deux poids deux mesures. La jubilation, l’ivresse que suscite cette campagne contre le harcèlement et les agressions viennent en très grande partie de ce qu’il s’agit d’incriminer et de criminaliser les hommes blancs hétérosexuels. Quelle aubaine que cette campagne pour ceux qui, précisément, veulent détourner leur regard des inégalités et de la domination bien réelles que subissent les femmes sous l’emprise des mœurs musulmanes dans les territoires perdus de la République et de la nation !

    Que concluait, il y a quelques semaines encore, Marlène Schiappa de sa traversée dans le quartier de La Chapelle-Pajol en réponse au collectif de femmes qui s’était formé afin d’alerter sur le harcèlement, les insultes, les agressions dont elles faisaient l’objet de la part de migrants ? Que tout allait très bien, « les lois de la République protègent les femmes, elles s’appliquent à toute heure et en tout lieu ».

    C’est pourquoi ce néo-féminisme doit être vivement dénoncé. Ces militantes sont totalement absentes des terrains où il conviendrait de porter le fer, dans ces enclaves ayant fait sécession d’avec nos mœurs, nos lois, nos principes, dont le principe de l’égalité et, précieux entre tous, celui de la mixité des sexes. Les femmes qui se dressent vaillamment contre leur assujettissement s’y retrouvent bien seules. On aimerait, cependant, les voir aux côtés de Nadia Remadna, la présidente de la Brigade des mères à Sevran, pour ne prendre qu’un exemple.

    Et c’est dans l’indifférence parfaite qu’elles peuvent apprendre qu’en plein cœur de Paris, dans le XIe arrondissement, il est des boulangeries où les hommes sont systématiquement servis avant les femmes, ainsi que le rapportait, parmi d’autres exemples tout aussi édifiants, Géraldine Smith dans son essai Rue Jean-Pierre Timbaud. Une vie de famille entre barbus et bobos.

    Lorsqu’il s’est agi des viols de Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre 2015, on les cherchait en vain. Et pour cause : les agresseurs étaient musulmans. Entre deux maux – la violence faite aux femmes et la crainte de se rendre suspect d’islamophobie, de faire le jeu du Front national -, les égéries (hommes et femmes) du néo-féminisme n’hésitent pas un instant. Elles sacrifient les femmes. La barbarie peut croître, leur conscience est sauve : elles restent du côté de ceux qu’elles ont définitivement rangés dans le camp des opprimés, des reprouvés, des damnés de la terre. Qu’on se souvienne de Caroline De Haas, si sonore aujourd’hui, de Clémentine Autain…

    Propos recueillis par Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/jai-observer-a-marlene-schiappa-regression-y-avait-cetait-bien-raison-de-lintroduction-sol-de-moeurs-etrangeres-aux-notres/

  • NOS UNIVERSITÉS SONT ISLAMISÉES : EN DEHORS DE CÉLINE PINA, QUI OSERA LE DÉNONCER ?

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    Les musulmans ont compris que la conquête politique se gagne d’abord par les batailles idéologiques.

    « Pourquoi l’université est une cible privilégiée des islamistes et de leurs faux-nez, les Indigènes de la République ? », s’interroge ingénument, sur son blog, l’élue socialiste de la région Île-de-France, Céline Pina, par ailleurs auteur, en 2016, d’un brûlot remarqué intitulé Silence coupable et éloquemment sous-titré « Islamistes : ils ne sont grands que parce que nos élites sont à genoux ». Sa dénonciation d’un Salon de la femme musulmane à Pontoise l’avait sortie de l’anonymat puisqu’elle avait dû endurer les griefs bilieux des responsables de son parti.

    Et la même de répondre : « Si l’Université est aussi massivement investie, c’est pour la même raison que Tariq Ramadan, qui n’est pas universitaire, se présente comme professeur à Oxford : le titre universitaire notabilise, renforce et donne autorité autant à l’homme qu’à l’idéologie. C’est une arme de légitimation massive », ajoutant que « c’est ainsi que pour crédibiliser leur idéologie, la hisser à la hauteur d’un savoir et lui donner les apparences de la science, les islamistes tentent de noyauter le monde universitaire ».

    C’est un fait éminemment constatable que, depuis une vingtaine d’années, nombre d’universités en France sont progressivement investies par un islam à visage voilé. Les modus operandi sont divers, de la petite association étudiante à vocation cultuelle dont on finit par découvrir qu’elle abrite une salle de prière clandestine – comme ce fut le cas, il y a quelques années, à l’IUT de Saint-Denis – à l’intégration, au sein des équipes pédagogiques, de maîtres de conférences dont, pour certains profils, un observateur avisé se demanderait, perplexe – mais finalement peu dupe –, comment l’impétrant a-t-il pu décrocher et sa thèse et sa qualification par le Conseil national des universités (CNU) et son poste au sein de l’université ?

    Le phénomène n’est pas seulement local, puisque le ministère de l’Enseignement supérieur, qui est seul habilité à délivrer les diplômes autant qu’à certifier les formations dispensées au sein des universités, doit faire face à la concurrence effrénée et pullulante des instituts mahométans privés de formation (tels l’Institut européen des sciences humaines, émanation des Frères musulmans, l’Institut d’études islamiques de Paris, l’Institut international des sciences islamiques, l’Institut méditerranéen d’études musulmanes d’Aix-en-Provence ou encore l’Institut Avicenne des sciences humaines basé à Lille). 

    Résultat : l’État se laisse tranquillement déborder, faible de sa résignation comme de son aboulie. Un DU de finance islamique finira par ouvrir à Paris-Dauphine en 2010 quand, un an auparavant, l’Institut européen des sciences humaines de Saint-Denis précité avait obtenu, par arrêté du recteur d’académie de Créteil, la reconnaissance de ses formations initiales en langue arabe et en théologie musulmane.

    Le phénomène n’est pas seulement national puisqu’en Suisse, l’université de Fribourg accueille un Centre suisse pour l’islam et la sociét et que l’Institut d’études de la culture et de la religion musulmanes a été créé au sein de l’université Goethe de Francfort, portant ainsi à cinq (avec Erlangen-Nuremberg, Tübingen, Osnabrück et Münster) le nombre d’universités allemandes dispensant des cours de théologie islamique.

    Pendant ce temps, comme une bombe explosant en silence, les Étudiants musulmans de France (EMF) viennent de décrocher leur premier siège au sein du conseil d’administration de l’université de Lille. Une victoire idéologique incontestable pour ces islamistes à peine pubères qui ne craignent pas de s’afficher aux côtés des racistes anti-blancs des Indigènes de la Républiques, d’apporter leur soutien au Secours islamique de France ou aux anti-islamophobes du CCIF jusqu’à même faire partie, encore récemment, du bureau national de l’UOIF.

    Une chose est certaine : les musulmans ont compris que la conquête politique se gagne d’abord par les batailles idéologiques. La porosité intellectuelle de l’université française permet ce gramscisme islamique.

     Docteur en droit, journaliste et essayiste