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immigration - Page 946

  • Sans vergogne, sans style, sans culotte

    Cette fin de semaine, la Fête de l’Humanité n’a pas surpris le chaland ou les observateurs par la qualité de ses prestigieux visiteurs: le psychanalyste mélenchoniste Gérard Miller (les plus anciens se souviennent de la fessée verbale que lui avait administré Jean-Marie Le Pen sur le plateau d’Antenne 2 en 1995), Audrey Pulvar et ses lunettes qui ont (même) fait jaser en son temps Bruno Roger-Petit , l’archéo socialiste Gérard Filoche, des insoumis médiatiques comme Clémentine Autain, François Ruffin (qui animait le débat au comique involontaire sur le thème Comment faire reculer le FN dans les quartiers populairesle héros hébergeur de clandestins Cédric Herrou, Benoit Hamon, Anne Hidalgo… Les habituels représentants des officines antinationales, immigrationnistes financées également avec nos impôts avaient aussi pignon sur fête, notamment ceux qui dans l’entourage de la famille d’Adama Traore (paix à son âme) veulent acclimater sous nos latitudes des Black Lives Matter à la française, et autres collectifs en faveur de la régularisation des immigrés clandestins…

    Certes, ceux qui se rendent à ce rendez-vous incontournable annoncé à grands renforts de pub privilégient les concerts plutôt que les récitals de pipeaux des ateliers politiques ou encore le discours final du secrétaire national du PCPierre Laurent. Un homme dont le regard triste traduit toute la difficulté de la tâche: éviter (ou accompagner?) la mort thérapeutique d’un parti vidé de sa substance par les vipères lubriques trotskystes de La France Insoumise (LFI)… terrible revanche de l’histoire…

    Nos compatriotes, toutes catégories sociales confondues, veulent avant tout que leurs enfants puissent grandir demain dans une France libre, sûre, prospère, sans chômage de masse et ne partagent certainement  pas les obsessions multiculturalistes d’une extrême gauche qui vit sur la détestation d’une France charnelle, enracinée… française tout simplement. Français qui s’inquiètent pareillement à juste titre d’une des conséquences de la babélisation des sociétés européennes, à savoir le terrorisme.

    Bruno Gollnisch le rappelait, les extrémistes qui tuent au nom d’Allah ont beau faire sous nos latitudes infiniment moins de morts que les accidents de la route ou les infections nosocomiales, ces attentats-là  frappent durablement les esprits  et sonnent peut-être l’émergence d’une guerre civile, d’une balkanisation-libanisation définitive de notre territoire. François Hollande lui même avait confié ses inquiétudes aux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme (propos retranscris dans leur livre Un président ça ne devrait pas dire ça). Il évoquait « l’accumulation de bombes potentielles liées à une immigration qui continue. Parce que ça continue ». « Comment peut-on éviter la partition? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire: la partition. »

    Un terrorisme qui a encore  frappé la ville de Londres vendredi avec une attaque dans le métro qui a fait une trentaine de blessés. Donald Trump a crée l’émoi des bien-pensants en estimant dans un tweetque face à cette situation, « le décret anti-immigration des Etats-Unis devrait être étendu, plus dur et plus spécifique. Mais stupidement, ce ne serait pas politiquement correct! »

    Politiquement correct, le député mélenchoniste Alexis Corbière l’est lui jusqu’au bout de la barbe. Sur le plateau de l’émission de Laurent Ruquier samedi soir sur France 2, cet enseignant trotskyste sans-culotte n’a pas eu besoin de forcer son talent pour se coucher devant les assauts de la chroniqueuse Christine Angot. La fameuse Mme Angot, modèle de pertinence, d’élégance, de style, de finesse comme en témoignent son immense oeuvre littéraire que le monde entier nous envie et l’intelligence de ses admonestations. Le pauvre Corbière à dû se justifier de ce que la candidate de LFI face à Manuel Valls à Evry aux législatives, Farida Amrani (n’allait pas croire qu’elle ait été choisie pour bénéficier d’un vote communautaire), n’avait pas refusé officiellement au second tour les voix de l’humoriste Dieudonné (horresco referens), candidat dans cette même circonscription.

    Le mélenchoniste qui a par ailleurs avoué qu’il lui était plus facile de se faire élire dans le 9-3 que dans son pays d’origine, Béziers, face à Emmanuelle Ménard ou Robert Ménard, en a fait des tonnes pour montrer patte blanche, quand bien même la charge de Mme Angot était particulièrement stupide: quel est le candidat qui fait un tri dans les voix qui se portent sur lui pour en refuser?! Il a donc rappelé que comme Manuel Valls, « (il a)  été le premier a demander l’interdiction des spectacles de Dieudonné. » « J’ai rien à voir avec ce salopard antisémite, ni mes amis » a-t-il ajouté avant de rappeler son combat actif  pour la poursuite de l’immigration et l’aide aux clandestins (sans -papiers). Il ne faudrait pas non plus désespérer Saint-Denis…

    Désespérée ou à tout le moins passablement  énervée, la grande majorité des 8000 étudiants du campus de l’université de Reims l’est aussi  depuis l’annonce de la fermeture de celui-ci pour raison de sécurité. En l’espèce parce qu’une quarantaine d’immigrés clandestins et leurs enfants s’y sont installés pour réclamer sans tarder des papiers, la régularisation de leur situation et les avantages financiers afférents.  

    Même le président du conseil départemental de Charente-Maritime, président LR de l’Assemblée des départements de France (ADF) le très européiste Dominique Bussereau « tire  la sonnette d’alarme »  nous informe Le Figaro devant les conséquences  de la poursuite de l’invasion migratoire.  «Nous sommes confrontés, dit-il,  à des difficultés croissantes dans la prise en charge des mineurs étrangers non accompagnés »  – baptisés désormais dreamers (rêveurs) outre-Atlantique par les agences de com et les amis de M. Soros chargés d‘imposer une novlangue moins anxiogène aux populations  rétives à l’immigration, NDLR . «C’est une situation d’urgence. Le chiffre de 13.000 mineurs en 2016 a presque doublé en un an. Au niveau national, cela représente une hausse de 30 % à 40 % (…). Les mineurs étrangers coûtent 1 milliard d’euros par an aux départements. »

    Bien  évidemment M. Bussereau ne fait pas amende honorable en confessant la responsabilité de ses amis politiques dans cette situation chaotique. Il ne  s’est jamais dans le passé prononcé pour le retour des frontières,  un arrêt de l’immigration et a toujours conspué le programme du FN dans ce domaine, appelant même à voter PS pour faire barrage aux candidats de l’opposition nationale. Les sans-culottes sont décidément partout!

    https://gollnisch.com/2017/09/18/vergogne-style-culotte/

  • La SNCF en alerte : l’Etat islamique ordonne de faire dérailler des trains !

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    8947-20170919.jpgFace aux incitations récentes et précises de la propagande de Daesh, les autorités alertent sur les risques de nouveaux modes opératoires djihadistes en France comme le sabotage des voies ferrées, les incendies de forêt ou encore l’empoisonnement de la nourriture.

    Une note confidentielle de sept pages de la Direction générale de la police nationale met en garde les services de police contre une mutation des actions terroristes et notamment l’« incitation récente » de la propagande islamiste à « planifier un déraillement de train ». La DGPN demande une vigilance particulière sur toutes les « remontées d’informations » qui concerneraient « une intrusion ou une tentative de sabotage dans les emprises dédiées à la circulation des trains ».

    Les nouvelles consignes de l’Etat islamique, qui invite à « gagner la confiance des mécréants en dissimulant sa radicalisation », appellent également « les loups solitaires » à perpétrer en Europe des « incendies de forêt ou empoisonnement de nourriture ».

    La note de police évoque l’incitation persistante durant les trois derniers mois, à la fabrication d’engins explosifs, avec la diffusion de « tutoriels » (modes de fabrication informatique). L’explosion d’une bombe artisanale dans le métro de Londres vendredi illustre exactement ce mot d’ordre. L’engin improvisé qui a explosé, a priori pas complètement, dans le métro à Parsons Green, a fait 29 blessés dont certains grièvement brûlés au visage. L’attaque a été revendiquée par l’Etat Islamique.

    La DGPN évoque encore le risque de « vol de produits ou de matériaux sensibles notamment dans les universités » mais également les menaces d’attentats dans les établissements scolaires ou universitaires, sur les sites touristiques « symboles du mode de vie occidental » ou lors d’événements attirant de la foule. Elle recommande aux établissements recevant du public de développer « des procédures de confinement » en cas d’alerte. Un processus déjà activé lors des attaques du Louvre ou du parvis de Notre-Dame.

    La Direction générale de la police nationale rappelle les attaques aux véhicules-béliers et voitures piégées et demande aux loueurs « d’assurer la traçabilité des personnes à qui sont remis des véhicules » et de « signaler sans délai tout comportement suspect » ou « tout vol de véhicules ».

    Mardi dernier, le ministre de l’Intérieur a annoncé que douze attentats ont été déjoués depuis le début de l’année. Parmi les plus récents, le 22 août, un « projet contre les boîtes de nuit parisiennes visant en particulier des établissements gays », un projet d’attaque à la kalachnikov contre un fonctionnaire de police le 4 septembre à Saint-Ouen et la découverte d’un atelier clandestin d’explosifs le 6 septembre à Villejuif. La note de la DGPN vient confirmer que non seulement la menace islamiste reste au plus haut en France mais qu’elle évolue constamment.

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard parus dans Présent sous le titre « Attentats : le réseaux ferré visé ? »

    https://fr.novopress.info/207290/sncf-alerte-etat-islamique-ordonne-faire-derailler-des-trains/

  • Notre ennemi serait le terrorisme. Eh bien, non ! – par Xavier de Boissard

    Le premier danger est s’abriter derrière des mots mal définis, rassurants, et de préférence en « isme ».

    Après l’attentat dans le métro, vendredi dernier, M. Sadiq Khan, maire de Londres, a déclaré : « Nous ne nous laisserons jamais ni intimider ni battre par le terrorisme. »

    Propos guerriers, et, certes, nous sommes en guerre, tout le monde s’accorde à le penser, même MM. Hollande et Valls l’ont proclamé. C’est dire qu’il y a là une évidence !

    Mais M. de La Palice aurait pu le dire : si guerre il y a, il y a nécessairement un ennemi qui nous la fait, mais cet ennemi, est-ce le terrorisme ?

    Le terrorisme n’est rien d’autre qu’un acte de guerre. Ce n’est pas l’ennemi mais seulement un de ses modes d’action. Imagine-t-on Churchill disant, en pleine bataille d’Angleterre, « Notre ennemi c’est le bombardement » ? Non, l’ennemi, c’était l’Allemagne. La Grande-Bretagne était en guerre contre l’Allemagne, rien de plus, rien de moins.

    Il nous faut donc nous poser LA question : cette guerre actuelle, asymétrique, aux multiples modes et théâtres d’opérations (Europe, Amérique, Moyen-Orient, Afrique, Asie), qui donc nous la fait et à qui devons-nous donc la faire ?

    Dans l’immense confusion des mots (terrorisme, islamisme, radicalisme, djihadisme…), plus personne ne s’y retrouve. Serait-ce un fait exprès ?

    Nous le savons depuis Clauzewitz : « La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens. » Alors, ce terrorisme – qu’il soit qualifié d’islamiste, islamique, musulman, qu’importe -, au service de quelle politique est-il ?

    À les entendre, nos terroristes et djihadistes de tout poil visent à l’instauration de la charia et du califat qui la fera respecter par l’exercice de son pouvoir politique. Sont-ils les seuls ? N’ont-ils donc pas d’alliés servant la même cause mais « par d’autres moyens » ?

    Sans même avoir à chercher bien loin, restons-en aux proclamations des uns et des autres :

    – Les Frères musulmans proclament « Le Coran est notre Constitution ».

    – Certaines personnalités musulmanes ne cachent pas leurs intentions conquérantes en Europe, tel le cheikh Youssouf al Qaradawi, de l’UOIE (Union des organisations islamiques européennes, dont la branche française est l’UOIF), qui déclarait en 2002 : « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons. »

    – Tariq Ramadan : La France est une culture maintenant musulmane. La langue française est une langue de l’islam. »

    – Et Tareq Oubrou, vous savez, cet imam modéré, décoré par Alain Juppé et œuvrant à Bordeaux, qui déclarait dans les années 90 – déjà ! – qu’« en l’absence du califat – aboli par Mustafa Kemal “d’origine juive déguisé en musulman” (sic) – qui est le symbole de la force et de la réunion des musulmans, la Oumma se trouve en situation de péché, car le califat est une obligation. Sans califat, les musulmans sont pécheurs, sauf ceux qui luttent pour l’instauration du califat. »

    En clair dans cette guerre nous percevons bien qui est l’ennemi : ce n’est pas l’islam religion, celle-ci comme les autres a sa légitimité, ses grandeurs et ses beautés, mais bien, quel que soient ses modes d’action, l’islam politique qui prétend régenter notre société. Le premier danger est de refuser de le désigner comme tel et de s’abriter derrière des mots mal définis, rassurants, et de préférence en « isme ».

    Xavier de Boissard

    Texte repris du site Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/207278/notre-ennemi-serait-le-terrorisme-eh-bien-non-par-xavier-de-boissard/#more-207278

  • «L’Etrange Mort de l’Europe : immigration, identité et islam» de Douglas Murray présenté par Michèle Tribalat

    Douglas Murray est un écrivain, journaliste et commentateur politique britannique. Il exprime régulièrement à la télévision, à la radio et dans de nombreux périodiques un point de vue critique envers l’islam.

    En 2017, son livre The Strange Death of Europeimmigration, identity and islam, est un grand succès de librairie en Grande-Bretagne.

    • Culpabilisme et exaltation des autres : l’Europe a perdu de vue ce qu’elle était

    Culpabilisme et détestation de soi

    Les Européens se complaisent dans la détestation de soi, de leur civilisation, de leurs traditions et de leur Histoire. Celle-ci ne leur inspire que remords et aspiration à la repentance. Ils y trouvent élévation, exaltation et, au bout du compte, jouissance dans l’autoflagellation. C’est particulièrement vrai pour ce qui est de leur passé colonial pourtant glorieux.

    Ce masochisme se retrouve chez ce politicien norvégien qui, violé chez lui par un Somalien, exprima sa culpabilité d’avoir privé ce malheureux, en le dénonçant, de sa vie en Norvège. Il n’est certainement pas étranger à Angela Merkel qui a vu dans la crise migratoire de 2015 une occasion de laver le passé de l’Allemagne.

    Il y a cependant un point sur lequel nous souhaitons émettre une réserve. D. Murray parle des Européens. En fait pas tous, seulement certains. Une grande partie de nos populations ne partage pas ces sentiments. Ce sont les « élites », ou plutôt la caste dirigeante, qui frappent nos poitrines comme les deux présidents de la République française qui sont allés s’avilir outre-Méditerranée en dénonçant la colonisation française comme un crime contre l’humanité.

    L’exaltation des autres

    L’objectif est l’inclusion forcée de cultures qui ne sont pas celles de l’Europe, l’acceptation imposée de religions et de coutumes qui ne sont pas les nôtres, la soumission empressée à des règles juridiques et sociales qui nous sont étrangères, voire qui nous répugnent. C’est le refus de l’assimilation et une politique d’implantation sur notre territoire de communautés souvent hostiles qui mènera à des partitions. En un mot c’est le multiculturalisme.

    Pour qu’il aboutisse il est indispensable d’exalter l’autre. C’est particulièrement vrai avec l’islam. Plus la réalité fait douter de la « religion de paix et de tolérance », plus on vante les mérites passés des civilisations islamiques. Comme l’a déclaré l’érudit Chirac à Philippe de Villiers stupéfait : l’Europe doit autant à l’islam qu’au christianisme.

    La conséquence évidente et tragique est que l’Europe ne peut plus rien opposer à l’immigration massive. En particulier D. Murray se demande combien de temps une société fondée sur la tradition chrétienne peut survivre sans se référer à celle-ci. Or pour les Eglises d’Europe devenues des ONG compassionnelles, le message de religion est celui d’une forme de politique de gauche et d’action en faveur de la diversité et du bien-être social.

    • Les nouveaux dissidents

    Les dissidents de D. Murray

    1. Murray cite à juste titre des noms de dissidents qui, ayant engagé leur propre vie, peuvent être qualifiés de résistants. C’est le cas de Salman Rushdie, victime d’une fatwa de mort, de Pim Fortuyn, assassiné par un défenseur de la cause animale (sic) et de Ayaan Hirsi Ali, Somalienne réfugiée aux Pays-Bas qui abandonna la religion islamique. Menacée, elle a bénéficié d’une protection policière.
    2. Murray aurait également pu citer le cas de Robert Redeker menacé de mort à la suite de l’une de ses tribunes consacrée à l’islam et à la liberté d’expression parue dans Le Figaro en 2006.

    Les dissidents que D. Murray aurait pu citer

    Il est un peu étonnant que D. Murray n’ait pas cité Enoch Powell, homme politique et écrivain britannique dont le célèbre discours du 20 avril 1958 marqua la fin de sa carrière politique, ainsi que Christopher Caldwell, journaliste américain, auteur de Une révolution sous nos yeux / Comment l’islam va transformer la France et l’Europe.

    Mais surtout le contenu de l’ouvrage de D. Murray se retrouve depuis plusieurs années dans les nombreuses publications parues en France sur l’invasion migratoire.

    A tout seigneur tout honneur, Jean Raspail fut et demeure un visionnaire stupéfiant de ce qui arrive à l’Europe, avec son Camp des saints. Renaud Camus, créateur du concept du Grand Remplacement, impose son talent littéraire et son intransigeance. Eric Zemmour ne fut pas pendu mais tout de même condamné pour avoir dit la vérité.

    J.Y. Le Gallou, auteur de Immigration : la catastrophe. Que faire ?, Gérard Pince dans Le Choc des ethnies, Guillaume Faye dans Comprendre l’islam et Malika Sorel Sutter, auteur de Décomposition française peuvent être considérés comme les dissidents les plus marquants. Mais il existe beaucoup d’autres auteurs qui, en France, ont élevé ou élèvent leur voix sur le thème de l’invasion migratoire et de l’islam, à commencer par Michèle Tribalat elle-même, ce qui, semble-t-il, ne lui vaut pas que des éloges à l’INED.

    Quant à l’évaluation du coût financier de l’immigration, sans citer Polémia, il faut évoquer les travaux de Pierre Milloz, qui fut un pionnier dans les années 1990, et l’excellent et dense petit ouvrage de G. Pince : Les Français ruinés par l’immigration.

    Tous ces dissidents se heurtent aux obstacles et aux contraintes qu’élèvent les immigrationnistes et le politiquement correct.

    • La dissidence face aux obstacles et aux contraintes selon D. Murray

    L’inéluctabilité

    L’arrivée de migrants est inévitable, nous ne pouvons rien y faire, il faut se résigner car de toute façon la responsabilité nous incombe. C’est la version migratoire du sens de l’histoire.

    La politique du fait accompli

    Sans crier gare et sans consulter les populations des natifs au carré les dirigeants européens les mettent devant le fait accompli. D. Murray cite Tony Blair mais c’est la crise migratoire de 2015 qui vit Merkel appeler sans concertation à l’accueil d’un million de migrants en Europe.

    Le déni

    On appelle réfugiés syriens des migrants économiques érythréens. Les chiffres de l’immigration illégale sont ignorés. Il est affirmé que la France n’est plus une terre de forte immigration. On prétend, comme Lamassoure le fit dans le Figaro, que les terroristes, citoyens français de papier, sont au fond nos propres enfants.

    • Complicité et camouflage des informations dérangeantes

    Pratique courante, les informations dérangeantes, même monstrueuses, sont occultées. L’affaire Sarah Halimi, les viols de la Saint-Sylvestre en Allemagne ont été cachés et ne sont apparus au grand jour que grâce à la réinfosphère. L’un des cas les plus graves fut celui de viols collectifs de nombreuses jeunes filles en Angleterre qui furent tus par les autorités britanniques pendant des années.

    La diversion

    Si des faits graves se produisent, on enflamme les débats sur des sujets secondaires. Après la tuerie de Nice ce fut l’affaire du burkini.

    Vous n’aurez pas ma haine

    Comme après Charlie-Hebdo et le Bataclan, on manipule l’opinion et on dérive les sentiments des parents et des témoins vers les marches blanches, les bougies, les pleurnicheries afin d’éviter le ressentiment et les appels à la résistance et au châtiment.

    La propagande

    La diversité est représentée comme un bien et indispensable pour combler le déficit démographique européen et permettre le paiement des retraites.

    L’intimidation

    Le racisme, quand ce n’est pas le nazisme, est soulevé face à la moindre objection. Et pourtant, comme l’a dit Harouel « Plutôt fasciste que mort ».

    Douglas Murray s’inquiète du pouvoir pris par les associations antiracistes qui luttent contre les discriminations. Elles ont cherché à prendre de plus en plus d’influence et à gagner des sources de financement.

    La répression

    Murray cite le cas du journaliste suédois licencié pour avoir évoqué dans un article un sondage largement hostile à l’immigration.

    En France, sur le fondement des lois mémorielles liberticides, les condamnations pénales pleuvent en contradiction avec la liberté d’expression.

    Le déni, le mensonge venant d’en haut encouragent la radicalisation des envahisseurs.

    • Le « Que faire ?» de D. Murray

    L’auteur ne semble guère proposer de solutions. Tout au plus il ne fait qu’inviter les politiciens à reconnaître le bien-fondé de certains griefs. C’est timide. Qu’il lise les propositions de R. Camus et des Identitaires. En fait il ne va pas au bout de ses constats.

    Ces politiciens, en réalité, n’y peuvent pas grand-chose. Soit ils subissent, soit ils exécutent consciemment une politique venue d’ailleurs. Celle-ci, inspirée par l’oligarchie mondialiste, théorisée par l’ONU et toutes les organisations internationales périphériques, relayée par l’Europe de Bruxelles, appliquée délibérément et obstinément par les gouvernements français depuis 40 ans, est déterminée à faire disparaître les verrous des Etats nations et à établir au sein de l’Europe un magma humain de consommateurs sans frontières subventionnés par les autochtones pour le plus grand profit de cette oligarchie.

    • Conclusion.

    D. Murray évoque « l’étrange mort de l’Europe»

    Non. Si l’Europe et sa civilisation inégalée sont en grand danger elles ne sont pas encore mortes.

    L’émergence du populisme, l’élection de D. Trump, le Brexit, la détermination de la Russie à défendre des valeurs traditionnelles et la résistance des pays de Visegrad laissent apparaître un réel espoir.

    Mais le temps presse et la course contre la montre peut être perdue.

     André Posokhow Consultant 23/07/2017

    Douglas Murray, The Strange Death of Europe : Immigration, Identity, Islam, (Anglais)), éditions Bloomsbury Continuum, 4 mai 2017, 352 pages.

    https://www.polemia.com/letrange-mort-de-leurope-immigration-identite-et-islam-de-douglas-murray-presente-par-michele-tribalat/

  • Immigration: souviens-toi des Indiens d’Amérique

    Dans le port de Karlshamn, au sud de la Suède, est érigée une statue émouvante, œuvre du sculpteur Axel Olsonn : ce monument en hommage aux migrants met en scène Karl-Oskar et Kristina, personnages du roman de Vilhelm Moberg Les Émigrants. Un homme jeune, campé sur ses jambes chaussées de fortes bottes, les bras ballants, le regard fixé vers l’avenir, et une jeune femme, en larmes, le visage tourné vers l’arrière, pleine de nostalgie pour ce qu’elle s’apprête à quitter. Cette sculpture nous rappelle qu’au XIXesiècle, plus d’un million de personnes fuirent la misère qui régnait dans le pays pour chercher une vie meilleure aux États-Unis. Beaucoup s’embarquèrent de cet endroit, dans le port de Karlshamn.

    par Anne-Laure Boch

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  • Militaire attaqué à Châtelet par un homme armé d’un couteau : l’agresseur a invoqué Allah

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    Le parquet antiterroriste a été saisi après qu’un homme a attaqué au couteau un militaire de l’opération Sentinelle ce vendredi matin à Châtelet.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, l’assaillant, rapidement maîtrisé par le militaire, aurait tenu des propos faisant référence à Allah…

    Il s’agit de la septième attaque contre des militaires de la force Sentinelle, mise en place dans le cadre du plan Vigipirate après les attentats de janvier 2015.

    https://fr.novopress.info/207231/militaire-attaque-a-chatelet-par-un-homme-arme-dun-couteau-lagresseur-a-invoque-allah/

  • IMMIGRATION : LES SONDAGES DISENT QU’UNE RÉVOLUTION SE PRÉPARE

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    Les Français sont lucides et donc très critiques sur les méfaits et les coûts de l’immigration.

    Les élites ont beau multiplier le matraquage idéologique qui, par sa stupidité, se retourne souvent contre elles (voir ces manuels d’histoire présentant les « invasions barbares » comme des « arrivées de migrants »!), les Européens et les Français sont lucides et donc très critiques sur les méfaits et les coûts de l’immigration.

    Enquête après enquête, une majorité de Français le dit et le redit. Il y eut l’enquête internationale révélée en juin dernier qui montrait un divorce entre les peuples et les élites sur l’immigration, il y eut en juillet un sondage IFOP pour Atlantico. Et voici que l’enquête menée annuellement depuis 2011 dans vingt-cinq pays par Ipsos paraît.

    Premier enseignement : quand et là où l’immigration augmente, les Européens le voient. Ainsi, ils sont 74 % à le dire en Italie, 65 % en Allemagne et « seulement » 58 % en France. Et 53 % des Français trouvent qu’il y a trop d’immigrés en France. Cela veut dire que le premier mensonge des élites sur les chiffres de l’immigration ne passe plus auprès des peuples européens.

    Second enseignement : sur l’aspect qualitatif de l’immigration, les Européens ne croient plus, mais plus du tout, aux bienfaits et aux « chances » que l’immigration représenterait pour leur pays. En Europe, ils ne sont que 21 % à voir l’immigration en rose. En France ? 14 %. Oui, 14 % : si l’on ajoute à nos élites quelques gauchistes et quelques aveugles fâchés avec la réalité, on doit arriver à ce petit club de 14 %. Le problème, c’est que c’est ce club-là qui impose son idéologie et sa politique. Cela pose un réel problème démocratique. Et pas que chez nous, car en Allemagne aussi, seulement 18 % de la population estiment l’immigration bénéfique.

    Troisième enseignement : les Français ne croient pas non plus à l’idéologie angélique qu’on leur assène sur les « pauvres réfugiés ». 53 % d’entre nous doutent que les réfugiés soient des réfugiés, et 64 % pensent que des terroristes se font passer pour des migrants.

    La France serait-elle redevenue le pays de Descartes, du doute et du bons sens, « chose du monde la mieux partagée » ?

    Un jour ou l’autre, cette majorité de Français hostile à l’immigration massive et destructrice qui lui est imposée s’exprimera ailleurs que dans des sondages. Elle a, d’ailleurs, commencé à le faire : Marine Le Pen, malgré ses limites et la concurrence d’un Fillon qui essayait de se positionner sur le même créneau, a tout de même accédé au second tour et plus de dix millions d’électeurs ont voté pour elle.

    Mais l’idéologie pro-immigration se radicalisant au fur et à mesure que les Français découvrent l’ampleur de ses mensonges, cette expression prendra un double aspect. La revendication d’une politique claire et ferme mettant enfin un coup d’arrêt au Grand Remplacement. Mais aussi le renvoi des élites mettant en œuvre depuis quarante ans cette politique immigrationniste. Le « dégagisme » que M. Macron a su habilement capter à son profit en est une première manifestation. Mais cette enquête a été réalisée deux mois après son élection et alors que sa popularité chutait déjà. Cela signifie que, pour les Français, le compte n’y est pas, que le dégagisme ne suffit pas s’il ne s’accompagne pas d’un changement radical de politique migratoire. Or, ils veulent et ils voudront les deux.

    Et l’événement historique qui traduira cette double volonté populaire, si longuement mûri, si longtemps retardé, et avec tous les soubresauts qu’il pourrait entraîner, porte un nom. Cela s’appelle une révolution. Reste à savoir comment le pays de Descartes opérera cette révolution.

    http://www.bvoltaire.fr/immigration-sondages-disent-quune-revolution-se-prepare/

  • « Défendons l’Europe », la campagne de Génération identitaire face à l’invasion

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    Génération-identitaire-Défendons-lEurope-2-252x350.jpgFRANCE (NOVOpress) : Paris, Berlin, Bruxelles, Londres, Manchester, Barcelone… De nombreuses villes européennes ont été durement frappées par le terrorisme islamiste ces derniers mois. Partout, l’islamisme se développe au vu et au su d’une grande partie de la classe politique qui refuse obstinément de nommer cette menace et s’empêche donc de la combattre.

    Chaque année, des centaines de milliers d’immigrés clandestins franchissent les frontières de l’Europe et s’installent chez nous. Les camps de migrants-clandestins se multiplient et avec eux les innombrables problèmes d’ordre sécuritaire, social, économique, culturel et religieux. Si nous ne mettons pas un terme à ces migrations, demain ce sont potentiellement des dizaines de millions d’entre eux qui débarqueront en Europe. Le laxisme des autorités européennes et nationales doit cesser !

    Pour répondre à ces menaces, Génération Identitaire lance sa nouvelle campagne qui s’intitule « DÉFENDONS L’EUROPE ! ». La mission « Defend Europe » menée cet été en Méditerranée a prouvé qu’ensemble, les Européens peuvent prendre en main leur futur et faire entendre leur voix.

    Aujourd’hui il est grand temps de protéger notre civilisation et nos peuples face à l’islamisme et face à l’invasion migratoire. Contre leur Union européenne, montrons-leur que nous ne voulons pas de l’effacement de nos racines, de l’ouverture des frontières, de l’islamisation. Ensemble, Défendons l’Europe !

    Commandez les autocollants et les affiches de cette nouvelle campagne sur la boutique de Génération Identitaire .

    https://fr.novopress.info/

  • Comment différentier le mahométan djihadiste en puissance du calme musulman ?

    Bernard Plouvier

    C’est effectivement non seulement une excellente question, mais également un problème social dont la solution idoine devrait être trouvée d’urgence.

    Depuis qu’en 2014, le nouveau calife autoproclamé Abou Bakr II – dont on ne sait trop s’il est encore vivant ou s’il a été expédié en un monde réputé meilleur – a exigé de ses ouailles la pratique intensive du Djihâd, autorisant même femmes et enfants à y participer activement, il n’y a plus de jour sans qu’un attentat soit perpétré quelque part sur la planète par un fou d’Allah.

    On sait depuis trois années que les terroristes islamiques ne sont plus seulement des jeunes mâles de 18-25 ans, sans avenir professionnel, généralement ex-dealers, ex-casseurs, ex-vandales ou incendiaires. On trouve désormais des djihadistes de tous âges (aussi bien des gamins de période pré-pubertaire que de gras quadragénaires) et sexes (notamment de jeunes femmes célibataires).

    L’on sait bien que le gratin de la spiritualité des sunnites, les soufis, ont proféré cette énormité : pour tout adorateur d’Allah le djihâd (individuel) est une affaire spirituelle. Ce serait l’épuration constante de l’âme du mahométan, par un combat quotidien contre ses mauvais penchants. C’est fort joli et bien apte à faire pleurer les Margots d’Occident, mais c’est pure hérésie !

    Dans la sourate 58 du coran, on relève cette forte phrase : « Allah a dit : je donnerai la victoire à mes envoyés ». Dans les sourates 2, 8, 9, 22, 47, 58, 59 et 60, le Djihâd, soit la guerre pour propager l’islam, est présenté comme « bon et juste ». Pour déculpabiliser les guerriers qui seraient pris de scrupules d’ordre humaniste, le prophète a dit : « Ce n’est pas vous qui tuez les idolâtres, c’est Allah » (sourate 8).

    Le fidèle (muslim ; en français : le musulman) qui en est physiquement capable doit, en effet, obéir à un ordre aussi formel que simple : « Combats jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’idolâtre et qu’Allah soit partout adoré » (sourate 8). « Faites la guerre à ceux qui ne croient pas en Allah… tuez les idolâtres partout où vous les trouverez » (sourate 9) ; l’idolâtre est, bien sûr, le fidèle d’une autre religion ou l’athée.

    Les guerriers de l’islam qui meurent au combat ou des suites de leurs blessures sont assurés d’être reçus par Allah en son paradis, quel qu’ait été leur comportement sur terre (sourate 47). L’homme idéal selon l’islam est, quoi que puissent en dire les imams, ulémas et autres recteurs de mosquées chargés d’anesthésier les populations occidentales, le guerrier d’Allah et non le digne père de famille œuvrant pour nourrir sa famille et améliorer la société. Un hadîth le proclame : « Le sang du héros de l’islam est plus près d’Allah que l’encre des sages ou les prières des fidèles » (l’auteur reconnaît bien volontiers qu’il a déjà publié ces trois derniers paragraphes dans ces colonnes… il peut être bon de répéter certaines évidences).

    Alors, la réponse à l’angoissante question posée en titre est simple : hormis le cas du mahométan hors d’âge et impotent, ainsi que celui de la bonne mère de famille uniquement préoccupée de ses problèmes d’intendance, tout individu qui veut intensément vivre sa foi coranique est un candidat possible au Djihâd. La question tourne, comme très souvent en sociologie des religions, à l’aporie pure et simple : nul ne peut fournir de réponse autre que statistique, ce qui n’est nullement approprié en matière de prévention.

    En principe, seuls les mahométans couards et modérément croyants ne sont pas à redouter… avec, toutefois, un bémol. L’histoire des religions démontre qu’un paillard, un être veule ou corrompu, peuvent subitement se convertir à la pratique intégriste de leur religion. Cela se traduit généralement par une austérité, des gémissements et des macérations, mais rien n’empêche le repentant de s’investir dans le « combat pour la vraie foi » !

    La débauche d’attentats en Occident (Russie bien évidemment incluse) ces trois dernières années, sans oublier ceux des USA, d’Afrique noire, d’Asie et de Mélanésie, doit faire réfléchir sur l’unique mesure à prendre : l’interdiction pure et simple de la religion mahométane en Europe, où elle n’a absolument rien à faire. Ceci pose le problème connexe du retour des mahométans dans le Dâr al-Islam, soit en terres de Charî’a.

    On rappelle à ceux qui aurait oublié ce menu détail : pour un mahométan, le monde se divise en seulement deux parties, le Dâr al-Islam et le Dâr al-Harb… le domaine de la guerre (sainte).   

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Sur les prétendues racines musulmanes de l’Europe : l’exemple de la Hongrie

    André Murawski, conseiller régional Hauts de France, essayiste

    Le 28 octobre 2003, Philippe de Villiers, en visite à l’Elysée à l’occasion des consultations du chef de l’Etat sur l’avenir de l’Europe, a entendu Jacques Chirac affirmer que « les racines de l’Europe [seraient] autant musulmanes que chrétiennes ».

    Cette déclaration a suscité la polémique dans la mesure où, si la plupart de nos contemporains admettent le caractère gréco-romain, judéo-chrétien, voire celtico-germanique, scandinave et slave de notre héritage, bien peu imaginent que les racines de l’Europe pourraient être aussi musulmanes.

    De toute évidence, l’ancien président de la République a souhaité légitimer un discours politique partisan en se fondant sur une interprétation tendancieuse de l’histoire. Une histoire pourtant tragique comme le montre celle, récente, de la Hongrie qui, située au cœur de l’Europe, n’a jamais cessé d’en cultiver le souvenir dans sa réalité charnelle. Une histoire qui devrait amener les Européens à affirmer la réalité de leurs racines charnelles.

    Des racines prétendument multiconfessionnelles et clamées dans l’intention d’influencer l’opinion.

    La fin du XXe siècle et le début du XXIe ont vu l’émergence d’un discours politique tendant à imposer une nouvelle vision de l’histoire en rupture avec la tradition républicaine. Ainsi, là où la République commémorait autrefois nos gloires politiques et militaires, mais aussi littéraires, scientifiques ou artistiques, les représentants des partis dits « de gouvernement » ont donné un poids disproportionné et quasi exclusif à certains épisodes d’un passé parfois douloureux. A l’étude de toute notre histoire, ciment de la cohésion nationale, on a substitué le devoir de « mémoire ». A la célébration de la « mission civilisatrice de la France » a succédé le devoir de « repentance ». A « une certaine idée de la France » du général De Gaulle ses successeurs ont peu à peu opposé l’image d’une puissance « moyenne » à laquelle il fallait se résigner.

    Cette évolution ne relève pas d’une prise de conscience tardive mais procède d’une volonté clairement exprimée. Le peuple français, jadis chanté par Renan et considéré comme un ensemble transcendant les origines, les religions ou les particularismes locaux, devrait aujourd’hui refléter l’image de la « diversité ». Et le passé, donc entre autres l’histoire, de justifier ce passage de la République et de la nation « une et indivisible » à une France multiculturelle et pluriconfessionnelle, fruit d’immigrations, elles aussi, diverses et mal maîtrisées.

    Les propos de Jacques Chirac sur les racines de l’Europe prétendument « autant musulmanes que chrétiennes » ont été précédés par son éloge du métissage de décembre 2002. Au congrès du Parti socialiste à Dijon en 2003, Laurent Fabius a affirmé que « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune rançaise issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République ». Dominique de Villepin ne fut pas en reste quand il déclara que « La dimension islamique fait partie intégrante de l’Europe ». Sans surprise, Tarik Ramadan exprima que « L’Europe doit se réconcilier avec la diversité de son passé afin de maîtriser le pluralisme impératif de son avenir ».

    On constate donc l’incontestable unité de discours d’une certaine classe politique qui, pour justifier devant l’opinion publique le choix politique d’une France, mais également d’une Europe multiculturelles, tend à faire accroire l’idée que les racines de l’Europe seraient autant musulmanes que chrétiennes. L’exemple de la Hongrie infirme cependant cette conception inexacte de la réalité historique.

    L’histoire distingue entre les racines et les simples apports

    Située au cœur de l’Europe, la Hongrie a connu, au cours de son histoire, un âge sombre désigné par le nom de « Hongrie ottomane ». Cette période, qui s’est étendue de 1541 à 1699 (et même 1718 pour la région du Banat), a vu le tiers du territoire hongrois occupé par l’Empire ottoman musulman.

    Sur le plan administratif, le territoire hongrois fut divisé en provinces, les Sandjaks, gouvernés par des Sandjaks-Beys placés sous l’autorité du Pacha de la ville de Buda. Les infrastructures de la Hongrie médiévale disparurent. L’absence de la plupart des seigneurs plaça les paysans sous l’autorité directe du sultan. Exception faite de la corvée, les paysans restèrent soumis aux mêmes redevances et obligations avec en plus le kharadj, capitation payée par les non-musulmans. La dureté de l’occupation turque déclencha la fuite des populations qui s’organisèrent en bandes appelées les troupes de Hajdu.

    L’occupation qui devait durer plus de 150 ans prit possession des villes. Ici, les Turcs commençaient par installer une garnison permanente et une administration, bientôt suivies par la construction de mosquées avec minaret, symbole de l’islam victorieux, puis de hammams et de souks. Avec le temps on compta dans 39 grandes villes 165 mekteb, écoles primaires où l’on enseignait l’écriture, l’arithmétique de base, la lecture du Coran et les prières musulmanes. 77 madrassas, écoles secondaires théologiques, enseignaient les sciences religieuses.

    Le principal souci de l’administration ottomane était la collecte des impôts, montrant une volonté d’exploiter le pays. Peu à peu, les villes se désertifièrent, notamment en raison des prises d’esclaves. L’agriculture fut délaissée au profit de l’élevage à destination de l’Empire ottoman. Considérant la plaine hongroise comme une base avancée pour la conquête de l’Europe, les Turcs ne purent cependant islamiser le pays en raison de leur situation peu assurée. Ils s’efforcèrent donc de s’appuyer sur ce qui restait des corps constitués tels que la noblesse, le clergé ou les villes, mais tentèrent aussi d’implanter jusqu’à 80.000 colons musulmans chargés de surveiller la population chrétienne et dont la vie religieuse fut assurée par les mosquées rapidement construites ou par la transformation d’églises en mosquées.

    Le territoire hongrois occupé par les Turcs connut pendant 150 ans une période de pillage, de rapts d’enfant et de dépeuplement de milliers de villages et de hameaux. Le peuple entier fut martyrisé pendant plus d’un siècle. On estime à 3 millions le nombre de Hongrois qui furent réduits en esclavage et dispersés dans l’Empire ottoman. Cette ponction démographique, qui s’exerça pratiquement chaque jour sans interruption, empêcha la Hongrie de connaître la vitalité démographique des autres Etats européens à cette époque. Cette période fit naître chez les Hongrois un esprit de famille et un esprit national presque obsessionnels, dont la mémoire persiste à travers la littérature, l’histoire, mais aussi à travers les contes comme le souvenir d’une catastrophe quasi biblique. Si le souvenir de l’occupation turque musulmane reste présent dans la Hongrie contemporaine, il ne saurait être question de racines communes, mais simplement d’un apport subi et contraint.

    Les racines de la Hongrie déterminent la politique de ce pays d’Europe

    L’exemple hongrois montre combien la question des racines de l’Europe mérite d’être considérée à l’aulne non seulement de l’histoire, mais aussi de la mythologie, de la spiritualité, de l’esprit qui fait les peuples et les nations. Littré définit la racine comme « le principe, l’origine de certaines choses ». Le Larousse du XX siècle complète cette définition en évoquant un « lien », une « attache ». Abordant le domaine de la linguistique, le même dictionnaire mentionne le « mot primitif d’une langue, qui a donné naissance à d’autres ». Les racines seraient donc ce qui se trouve être à l’origine, à la source des choses. Que dire alors des racines de la Hongrie en tant que nation européenne ?

    Promulguée le 25 avril 2011, la Loi fondamentale de la Hongrie, dans son préambule, exprime clairement l’attachement des Hongrois à leurs racines chrétiennes. La référence à Dieu apparaît en exergue en les termes « Bénis les Hongrois, ô Seigneur ! ». La profession de foi « nationale » trouve ses sources dans l’histoire et la religion : « Nous sommes fiers que notre roi saint Etienne ait placé l’Etat hongrois sur des fondations solides en faisant entrer notre patrie dans l’Europe chrétienne. » L’indépendance nationale est ainsi évoquée : « Nous sommes fiers de nos ancêtres qui se sont battus pour la survie, la liberté et la souveraineté de notre nation ». Enfin, l’histoire tragique des XVIe et XVIIe siècles est nettement perceptible : « Nous sommes fiers que notre peuple se soit battu pendant des siècles pour défendre l’Europe, contribuant aux valeurs communes de celle-ci par son talent et son assiduité ».

    La Hongrie est entrée dans l’Union européenne le 1er mai 2004. Jusqu’à l’été 2015, elle a été le principal point d’entrée en Europe de populations non européennes empruntant la route des Balkans occidentaux. La gravité de la situation dans ce pays comptant moins de 10 millions d’habitants a amené le gouvernement issu de l’Alliance des jeunes démocrates (Fiddesz), de centre-droit, à fermer sa frontière et à refuser d’accueillir des immigrés désignés sous le nom de « migrants ». Suivant la même politique, la Hongrie a refusé la « relocalisation » de 120.000 migrants adoptée le 22 septembre 2015 par le Conseil de l’Union européenne. Elle a également durci sa législation sur le droit d’asile.

    Cette situation a conduit la Hongrie à introduire un recours en annulation contre la « relocalisation » devant la Cour de justice de l’Union européenne, tandis que la Commission européenne initiait des procédures d’infraction contre la Hongrie suite à la politique de ce pays en matière d’asile. On constate donc l’apparition d’un différend entre les institutions de l’Union européenne et un Etat membre, dont l’origine provient de politiques résolument contraires où la conception des racines de l’Europe, soit chrétiennes, soit multiples et diverses, détermine les discours et les décisions.

    ***

    Son pontificat a été l’occasion pour Jean-Paul II de revendiquer pour l’Europe des racines chrétiennes communes. Cette conception fut également portée par le pape Benoît XVI. A l’inverse, le Traité européen de Lisbonne a choisi de n’admettre que l’inspiration de multiples héritages « culturels, religieux et humanistes » volontairement flous afin, probablement, de ne pas hypothéquer une extension de l’Union européenne vers la Turquie musulmane. Cette idée a été évoquée par ailleurs les 17 et 18 juin 2011 à la Sorbonne à l’occasion d’un colloque sur « l’Europe et l’islam, d’Al Andalous aux négociations d’adhésion de la Turquie ». Il importe à ce sujet de garder en mémoire qu’à Ankara, en 1963, l’accord d’association avec l’Europe précisait dans son préambule que « l’appui apporté par la CEE aux efforts du peuple turc pour améliorer son niveau de vie facilitera ultérieurement l’adhésion de la Turquie à la Communauté ». On voit que la question de l’extension des racines de l’Europe dans le discours politique contemporain n’est sans doute pas le fruit du hasard.

    Pourtant, la réalité commanderait de distinguer entre l’héritage, qui se rapporte aux racines, et l’apport, qui relève des contacts inter-civilisationnels, comme l’indique fort justement Guillaume Dye dans la Revue belge de philologie et d’histoire : « On peut, et on doit même, reconnaître l’impact décisif de l’héritage grec et du christianisme sur l’Europe, mais cela n’oblige pas pour autant à nier l’importance de l’apport arabe ». Et le même d’indiquer plus loin que « Les sociétés européennes, de manière générale (on laissera présentement de côté les cas plus complexes de la Péninsule ibérique, de la Sicile et des Balkans), n’ont été que très marginalement, pour ne pas dire aucunement, façonnées par la religion musulmane ».

    S’exprimant sur le même sujet dans les colonnes du Point le 5 janvier 2006, l’historien israélien Elie Barnavi se disait « consterné par cette négation de l’histoire. L’Europe est le fruit d’un double souvenir : celui de l’Empire romain et celui de la chrétienté », tandis que, moins nuancé, l’historien Thierry Camous définissait l’identité européenne comme une réaction à l’expansionnisme turc : « Il n’est pas exagéré d’affirmer que les Turcs ont joué à l’époque moderne un rôle déterminant dans la naissance d’une identité européenne. L’Europe se dessine, de Vienne à Venise, de Gênes, Rome ou Madrid à Paris, voire à Londres, à travers l’effort collectif de lutte contre l’ennemi ottoman, infidèle, despotique, impérialiste et “barbare” ».

    L’archéologie nous montre de nombreux vestiges des civilisations protohistoriques et antiques, celte, grecque, romaine, germanique, scandinave ou slave, et des monuments plus nombreux encore de la foi chrétienne catholique, orthodoxe ou réformée. Dans le domaine de la pensée, l’Europe est l’héritière de la philosophie grecque qui lui a donné la démocratie, mais qui lui a aussi enseigné la distinction entre philosophie et théologie, principe de la séparation entre le spirituel et le temporel. L’organisation des sociétés européennes reste largement inspirée par la lex romana et, jusqu’à une époque récente, l’étude des « humanités » gréco-latines et des classiques était le fondement de la formation de « l’honnête homme » européen. Sans doute un nouvel humanisme pourrait-il voir le jour s’il trouvait son inspiration et sa source dans les vraies racines de l’Europe.

    André Murawski
    Conseiller régional Hauts-de-France

    16/08/2017

    https://www.polemia.com/sur-les-pretendues-racines-musulmanes-de-leurope-lexemple-de-la-hongrie/