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immigration - Page 946

  • Immigration: les conséquences sont catastrophiques

    Grande.immigration-la-catastrophe.jpgEn Allemagne aussi l’immigration inquiète. L’hebdomadaire Junge Freiheit, qui se définit comme « conservateur libéral » et qui est considéré comme proche de la Nouvelle Droite, a publié un entretien avec Jean-Yves Le Gallou. Voici les réponses du président de Polémia sur l’islamisation et le Grand Remplacement.
    Polémia.

    1. Monsieur Le Gallou, votre dernier livre s’intitule Immigration : la catastrophe. Que faire ? (*) Pourquoi l’immigration serait-elle une « catastrophe » ?

    Les conséquences de l’immigration sont catastrophiques :

    –     pour les salaires, qui sont tirés à la baisse ;
    –     pour l’emploi avec la montée du chômage (avec un taux de chômage 2 à 3 fois supérieur en France à la moyenne pour les étrangers et descendants d’étrangers non européens selon l’INSEE, service de statistiques officielles de l’Etat) ;
    –     pour l’école publique avec la baisse du niveau et la fuite vers les écoles privées ;
    –     pour le logement, pour les familles, pour l’environnement, pour les finances publiques… et j’en passe !
    –     pour la sécurité : plus de la moitié des détenus en France sont musulmans (source rapport parlementaire) ; 2 détenus sur 3 sont étrangers ou descendants d’étrangers.

    Mais le plus grave c’est le Grand Remplacement, selon l’expression de l’écrivain Renaud Camus :

    –     Grand Remplacement démographique d’abord. D’après le dépistage sélectif de la drépanocytose (une maladie génétique rare qui ne touche que les non-Européens), en 2015 35% des nouveau-nés en France n’étaient pas d’origine européenne ; et les deux tiers ne l’étaient pas en région parisienne.
    http://www.donnees-francaises.fr/demographie/depistage-de-la-drepanocytose

    –     Grand Remplacement civilisationnel ensuite. Car de même qu’il y a des pommes sous les pommiers, les Africains africanisent et les musulmans islamisent. Or l’islam c’est l’exact opposé de la civilisation européenne : c’est la soumission et non la liberté ; c’est l’asservissement de la femme et non son respect ; c’est la confusion du politique et du religieux ; ce sont des pratiques alimentaires étrangères ; c’est l’interdit de représentation de la figure humaine. Nous devons refuser la « chariatisation » de l’Europe.

    1. N’êtes-vous pas en train d’amplifier un processus de changement social – l’immigration – à l’aide d’un vocabulaire apocalyptique ? Que répondez-vous aux opposants qui vous reprochent ceci ?

    Cela fait 40 ans que j’écris sur l’immigration. J’ai souvent été accusé par les médias dominants et les tenants du politiquement correct d’être « alarmiste », « excessif », voire « extrémiste ». Seulement voilà : mes écrits restent et, avec le recul du temps, le seul reproche qui puisse leur être fait c’est plutôt d’avoir été en deçà de la réalité qu’au-delà. Bref si j’ai péché c’est par optimisme, par minoration des réalités et des problèmes, non par apocalyptisme.

    1. Autrefois, vous étiez politiquement engagé dans l’UDF – aujourd’hui les Républicains – tout comme dans le Front National. En tant que conservateur, ne seriez-vous pas politiquement partial ?

    Je ne prétends pas à la neutralité, je suis un homme engagé. Mais je m’efforce à l’objectivité : tout ce que j’écris, tout ce que je cite, est argumenté, sourcé et référencé.

    Je ne demande d’ailleurs qu’à débattre pour que mes thèses subissent le feu des contradictions.

    1. Presque tous les politiciens allemands considèrent l’immigration comme une « chance » et un « enrichissement ». Pensez-vous qu’il s’agit d’un point de vue légitime et alternatif ou plutôt d’une tromperie des citoyens ?

    Chacun est libre de ses opinions. Si certains pensent que l’immigration est une chance pour l’Allemagne (et l’Europe) et l’islam une religion de paix, c’est leur droit. A une condition toutefois : qu’ils acceptent la libre confrontation des idées, laissent ceux qui pensent autrement accéder aux médias et évitent de les traiter d’ « extrémistes », voire plus si affinités…

    J’ai rencontré beaucoup d’adversaires politiques au cours de ma carrière d’élu. C’est au Parlement européen que j’ai rencontré le plus liberticide de ces adversaires, le plus affreusement sectaire. C’était à la « Commission des libertés » du Parlement européen, cela ne s’invente pas : nous vivons dans un monde orwellien ! Ce champion du sectarisme, réclamant à cor et à cri la censure d’Internet (dans les années 1995), c’était Martin Schulz. L’idée que cet homme puisse devenir chancelier allemand fait froid dans le dos.

    1. Selon vous, que faut-il s’imaginer concrètement en parlant de cette « catastrophe »? Quand ce moment sera-t-il venu ? Qu’est-ce qui caractérise cette catastrophe ? A quoi ressemblera-t-elle ?

    La disparition des frontières extérieures débouche sur la création de frontières intérieures : des zones du territoire où la loi commune ne s’applique pas ; où les gangs et les bandes étrangères font la loi ; où les femmes sont obligées de se voiler ; où les Européens n’ont plus la liberté de circuler. Ces enclaves étrangères ne cessent de s’étendre. La question est la suivante : jusqu’où ces enclaves vont-elles s’étendre ? Que se passera–t-il quand un pouvoir légal et légitime voudra les réduire ? Ce conflit-là est inéluctable. Même le président Hollande l’a reconnu dans un livre de confidences. Il est allé jusqu’à évoquer l’hypothèse d’une partition du territoire, sans en tirer la moindre conséquence, bien sûr !

    Ce qu’il faut craindre c’est la « libanisation » de nos pays. Ce Liban meurtri qui était jusqu’en 1975 la Suisse du Moyen-Orient. On peut aussi penser aux Guerres de religion en France (1520-1598 avec des soubresauts jusqu’au XVIIIe siècle) ou à la Guerre de Trente ans en Allemagne. Encore ne s’agissait-il que d’une opposition entre deux expressions différentes du christianisme. N’en déplaise à Madame Merkel, M. Juncker ou M. Hollande, les sociétés multiculturelles sont multiconflictuelles.

    1. Vous êtes un haut fonctionnaire français. Dans l’administration publique et la politique établie, quelle est la conscience de cette catastrophe naissante ?

    La situation est celle qu’on rencontre dans tous les pays totalitaires : deux personnes seules reconnaissent entre elles la réalité ; dès qu’elles participent à une réunion de travail la chape de plomb tombe.

    J’ai travaillé à l’Inspection générale du ministère de l’Intérieur : dans les faits il était interdit – tabou – de se poser les bonnes questions et donc d’avoir la moindre chance d’apporter les bonnes réponses. La technocratie « moderne » à base de Powerpoint et de tableaux Excel permet souvent d’éviter de réfléchir…

    Et puis il y un clivage fort : des « patrons » qui savent mais ne veulent pas voir, et des hommes de terrain (policiers, gendarmes, agents des préfectures) qui n’en peuvent mais et sont « lâchés » par leurs « autorités » à la moindre tentative de résistance.

    1. La France est en Europe le pays atteint par le plus grand nombre d’attaques terroristes islamiques. L’apogée serait-il déjà atteint ou est-ce qu’il nous attend toujours ?

    Le plus grave c’est le terrorisme de basse intensité.
    Les grands attentats (Toulouse, Montauban, Charlie-Hebdo, Bataclan, Nice) sont graves mais rares.

    En revanche, la petite délinquance et les violences quotidiennes sont utilisées comme moyens de conquête territoriale pour africaniser ou islamiser des quartiers. Nous subissons un processus de colonisation à rebours. C’est cela le pire.

    1. Le débat chez nous en Allemagne ne voit pas de lien entre l’immigration musulmane et le terrorisme islamique. Est-ce parce qu’il n’existe pas ?

    Penser cela, c’est hallucinant : un phénomène de violences terroristes ou délinquantes ne peut se développer qu’à partir d’un vivier. L’immigration musulmane est le vivier du terrorisme islamique : dans les villes à forte communauté musulmane, comme Saint-Denis en France ou Molenbeck en Belgique, les terroristes sont comme des poissons dans l’eau. Les attentats ont d’ailleurs été salués bruyamment dans certains quartiers et… dans les prisons.

    Nos politiciens sont tétanisés par le politiquement correct. Oser dire la réalité c’est s’exposer aux foudres de la diabolisation médiatique et de la mort sociale. La soumission au politiquement correct débouche sur une autre soumission : la soumission à l’islamisation du pays.

    1. La grande majorité des musulmans est cependant pacifique et rejette la violence.

    En France, la violence est grandement approuvée : invité à la télévision française le responsable d’une organisation « humanitaire » (Barakacity) musulmane a défendu l’Etat islamique. Il a immédiatement recueilli 500.000 « Likes » sur Facebook. Au moins un tiers des jeunes hommes d’origine musulmane a de la sympathie pour les violences terroristes.

    Il se peut que la situation en Allemagne, avec une immigration à dominante plutôt turque que maghrébine, soit différente de celle de la France. Mais même dans l’hypothèse où 99% de la population rejetterait le terrorisme il faudrait se préoccuper du 1%. Car ce sont les minorités qui font l’histoire. Et une minorité violente et terroriste entraîne toujours derrière elle les mous, les tièdes, les frileux, les peureux. En 1954, lorsque le FLN a entrepris sa guerre contre l’Etat français en Algérie en assassinant un couple d’instituteurs, il a suscité l’indignation de la quasi-totalité de la population musulmane… qui s’est ensuite ralliée majoritairement à lui. La terreur paie.

    1. Quelle serait probablement l’ampleur du terrorisme islamique en France ou en Allemagne si nous n’avions pas de population musulmane dans nos pays ?

    Zéro.

    1. Zéro ?

    Zéro.

    1. Le terrorisme n’est-il pas dû en grande partie à l’exclusion sociale et « raciste » des musulmans européens par nous ?

    Ceux qui pensent – ou feignent par prudence ou conformisme – de penser cela devraient répondre aux deux questions suivantes :

    • Dans quel pays du monde des musulmans cohabitent pacifiquement et harmonieusement avec leurs voisins ? Ce n’est le cas dans aucun pays d’Europe (même pas dans les pays scandinaves qui n’ont jamais colonisé personne !), pas davantage au Moyen-Orient, en Inde, au Pakistan, en Asie du Sud (Indonésie, Thaïlande, Birmanie, Philippines), en Chine ; pas davantage non plus dans le Nouveau Monde ;
    • Comment l’islam s’est-il répandu sur le monde ? Par la paix ou par la conquête ? L’islam et l’Europe, c’est quinze siècles de conflits.

    Quant à la thèse de l’exclusion « sociale et raciste », il faudrait nous expliquer pourquoi en France elle concernerait les musulmans et pas les Chinois – Chinois qui sont, d’ailleurs, régulièrement victimes d’agressions « racistes » de la part de jeunes musulmans. Il faudrait aussi nous dire comment elle est compatible avec les torrents d’argent public qui se déversent dans les quartiers de l’immigration : en France la pauvreté se trouve moins dans les banlieues de l’immigration qui entourent les métropoles que dans la France périphérique.

    1. Est-il possible d‘éradiquer le terrorisme islamique en Europe ? C’est cette impression que nous donnent de manière subliminale les politiciens en Allemagne. Est-ce réaliste ?

    Non. C’est l’islam qui est le terreau du terrorisme – et plus largement de la conquête – islamique. L’islam et sa logique de soumission totalitaire est le vrai problème. Le terrorisme n’en est qu’un sous-produit.

    1. Votre livre a pour sous-titre « Que faire ?» Alors, que faut-il faire ?

    Après les horreurs et sur les ruines de la seconde guerre mondiale le peuple allemand a été culpabilisé. Et plus le temps qui nous sépare de la seconde guerre mondiale s’écoule, plus la culpabilisation s’étend et s’intensifie.

    Progressivement cette culpabilisation allemande a été étendue aux autres peuples européens. Eux aussi jugés coupables de ne pas avoir assez résisté durant la seconde guerre mondiale. Coupables de la colonisation. Coupables de l’esclavage.

    Cette culpabilisation touche même le peuple suisse qui a été neutre de 1939 à 1945, qui n’a jamais eu de colonies, ni pratiqué l’esclavage !

    C’est cette culpabilisation qui conduit les Européens à accepter d’être africanisés et islamisés.

    La priorité c’est donc de sortir de cette culpabilisation.

    Et les arguments ne manquent pas.

    Historiquement beaucoup de peuples – et pas seulement les Européens – ont commis de grandes œuvres mais aussi participé à des conquêtes et commis des crimes. Quant à la colonisation, 90% des Africains ou des Maghrébins qui s’en plaignent ne seraient tout simplement pas venus à la vie sans le confort et les médicaments occidentaux. Ils devraient dire : « Merci. » L’Afrique noire c’est 100 millions d’hommes en 1900, plus d’un milliard aujourd’hui : merci qui ?

    S’agissant de l’esclavage, petit rappel des faits : presque tous les peuples l’ont pratiqué, seule la civilisation européenne l’a aboli. Deuxièmement, l’idée qu’il y aurait – de manière génétiquement transmissible – des peuples bourreaux et des peuples victimes est historiquement fausse et accessoirement… « raciste ».

    Troisièmement : l’esclavage a été aboli il y a près de deux siècles, la décolonisation a été achevée depuis plus d’un demi-siècle et la seconde guerre mondiale est finie depuis 72 ans. Il serait temps de lâcher les baskets des arrière, voire arrière-arrière petits-enfants.

    Les peuples d’Europe doivent donc retrouver la fierté de leur histoire nationale et de leur civilisation commune, la civilisation européenne et chrétienne. C’est la condition préalable de tout redressement.

    Jean-Yves Le Gallou Propos recueillis par Moritz Schwarz 29/03/2017

    Article paru dans Junge Freiheit, n° 14/17, 31 mars 2017 https://jungefreiheit.de/
    S. 03 JF 14-17 Im Gespräch.pdf
    https://jungefreiheit.de/

    (*) Jean-Yves Le Gallou, Immigration – La Catastrophe – Que faire, éditions VIA ROMANA, Février 2016, 482 pages

    https://www.polemia.com/immigration-les-consequences-sont-catastrophiques/

  • Un cardinal africain appelle à stopper l’immigration

    Chard-cardinal-immigration-600x482.jpg

    8836-20170406.jpgSi ses textes officiels sont philosophiquement clairs sur le sujet, l’Eglise est parfois difficilement lisible lorsque ses représentants abordent la question de l’immigration, au moins en Europe. Le pape François a notamment clivé sur le sujet : entre la promotion de l’accueil charitable et la prudence indispensable des pays hôtes, la décision concrète n’est pas facile à prendre.

    Mais il est une constance que peu de gens soulignent : celle des patriarches, évêques ou prêtres orientaux et africains sur le sujet. Dès qu’il s’agit de l’Europe, leurs mises en garde sont unanimes.

    Les prélats syriens n’ont cessé d’appeler à l’extrême prudence dans l’accueil des réfugiés, appelant – avec leurs voisins irakiens ou libanais – l’Europe à préserver son héritage chrétien pour le bien du monde entier. On se souvient également des paroles sans détour du cardinal Robert Sarah, préfet guinéen au Culte divin, qui déclarait encore récemment :

    « L’Europe a perdu le sens de ses origines. Elle a perdu ses racines. Or, un arbre qui n’a pas de racines, il meurt. Et j’ai peur que l’Occident meure. Il y a beaucoup de signes. Plus de natalité. Et vous êtes envahis, quand même, par d’autres cultures, d’autres peuples, qui vont progressivement vous dominer en nombre et changer totalement votre culture, vos convictions, vos valeurs. Il y a également, voyez-vous, cette angoisse, qu’il n’y a que la technique, que l’argent qui compte. Il n’y a pas d’autre valeur… »

    Plus récemment encore, c’est le cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, président ghanéen du Dicastère au service du développement humain intégral, qui déclarait :

    « L’immigration c’est comme l’eau qui coule du robinet : il ne faut pas seulement essuyer, mais fermer le robinet. »

    Intervenant lors du Congrès organisé sur le thème « Perspectives pour le service du développement humain intégral à cinquante ans de Populorum progressio », le cardinal a estimé que la « préoccupation » des pays d’accueil était due à leur baisse démographique : « Là où il y a plus d’hôtes que d’enfants, il y a toujours une tension », rappelant que l’accueil nécessitait d’abord « une sécurité dans la démographie locale ».

    Refusant de combattre par principe la montée des « nationalismes », ce cardinal a d’abord cherché à les comprendre. Elle traduit pour lui « la préoccupation d’un pays d’être englouti par l’arrivée en masse de nouvelles populations ». C’est pourquoi le cardinal a encouragé les pays occidentaux à aider au développement des pays d’origine afin de « prévenir la nécessité des personnes d’émigrer ».

    Un discours qui change des mises en garde systématiques contre le Front national dont les évêques français sont devenus les spécialistes. Qu’ils aient des réserves sur le programme de ce parti relève de leur liberté la plus absolue. Qu’ils se focalisent uniquement sur ce parti, au prétexte que l’accueil incessant et irréfléchi de toute la misère du monde serait un impératif moral est sans cesse démenti par les prélats des pays d’origine. De quoi réfléchir.

    Marie Pommeret

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 6 avril 2017

    https://fr.novopress.info/204827/un-cardinal-africain-appelle-a-stopper-limmigration/

  • Vannes : cours d’arabe et de turc (mais pas de breton) à l'école

    Lu sur Breizh-info :

    "Les élèves de l’école primaire publique de Beaupré La Lande à Vannes pourront apprendre le turc ou l’arabe. Mais pas l’allemand l’espagnol ou encore le breton.

    Les élève de cette école se sont vus remettre par l’administration de l’établissement un document de la Direction générale de l’enseignement scolaire à transmettre à leurs parents. Celui-ci propose aux enfants de recevoir « un enseignement optionnel de langue vivante étrangère » ouvert à toutes les familles « quelle que soit leur nationalité ou leur origine ». Une école implantée dans un quartier résidentiel « où il fait bon vivre », selon le quotidien Ouest France. Deux langues seulement sont proposées aux jeunes élèves : l’arabe et le turc. [...]"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/04/vannes-cours-darabe-et-de-turc-mais-pas-de-breton-%C3%A0-l%C3%A9cole.html

  • 5 millions de Turcs en Europe, ce n'est certainement pas 5 millions d'Européens en plus…

  • Le poids du vote musulman dans la campagne présidentielle : une clef du second tour ?

    islam-drapeautricolore3.jpg

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    L’islam est aujourd’hui la seconde religion en France. Ceux qui s’en réclament représentent environ 10 % de la population, mais seulement 5 % du corps électoral français. Une « minorité significative » comme le nomment des grands instituts, tel l’IFOP. Son directeur du département opinion publique, Jérôme Fourquet, a été interrogé par la rédaction d’Atlantico.

    Traditionnellement, le vote musulman est de gauche

    Le vote au premier tour des élections présidentielles, qui est plutôt un vote d’adhésion, est révélateur. Ainsi, entre les scrutins de 2002, 2007 et 2012, l’IFOP partageait le vote de confession musulmane entre 49 et 58 % pour le PS et ses alliés, et entre 10 et 21 % pour l’extrême gauche. Soit environ, 80% de votes à gauche en incluant les Verts. Historiquement, la gauche ne se présente t elle pas comme défenseur des prétendues victimes de discriminations et chantre d’un multiculturalisme salvateur ?

    Dans certaines situations, le vote musulman peut être un vote de barrage davantage qu’un vote de conviction

    Des études de l’IFOP suite aux élections municipales de 2014 montrent la capacité des arabo musulmans à effectuer un vote « barrage ». A Perpignan, le deuxième tour a vu cet électorat voter pour le candidat UMP, face au candidat Front National arrivé en tête au premier tour. Rappelons qu’en 2012, les musulmans s’étaient beaucoup mobilisés et qu’environ 90 % d’entre eux avaient voté pour François Hollande. Un « nettoyage au Kärcher » du candidat Sarkozy qui aurait apporté les 900 000 voix décisives pour la victoire.

    Selon Jérôme Fourquet, le vote musulman pourrait peser aussi, en 2017 contre Marine Le Pen

    Chez les musulmans, « La gauche a perdu beaucoup de terrain, mais elle reste malgré tout l’idéologie dominante (…) La perspective d’une accession au pouvoir du FN peut agir comme un puissant stimulant pour mobiliser au second tour un électorat musulman plus abstentionniste que la moyenne au premier tour ».

    https://fr.novopress.info/204759/le-poids-du-vote-musulman-dans-la-campagne-presidentielle-une-clef-du-second-tour/

  • Emmanuel Todd traite les électeurs du FN de « purs racistes anti-Arabes »

    Pour l’essayiste Emmanuel Todd, la « France d’en bas » est désormais à mettre dans le même sac que « la France d’en haut », encore qu’on puisse accorder à la seconde… de n’être pas raciste ! C’est ce que cet intellectuel de gauche revendiqué explique en long, en large et de travers dans une interview fleuve au Journal du dimanche où il affirme :

    « Les élites sont affligeantes, mais le peuple est décevant.Les gens du Midi de la France n’ont aucune excuse pour voter FN parce qu’ils ne vivent pas dans le naufrage industriel. Les gens du Midi qui votent Front national doivent être jugés (sic) pour ce qu’ils sont : de purs racistes anti-Arabes. »

    Il enchaîne ainsi :

    « Quand aux ouvriers du Nord, ils pourraient pour voter pour l’égalité en votant pour Mélenchon. Ils préfèrent en majorité taper sur les plus faibles qu’eux, les immigrés, les Arabes. Les élites trahissent le peuple mais le peuple est médiocre. […] Les Français se comportent mal et il faut leur dire. »

    Dans le jeu de quilles qu’est cet entretien, où il dézingue tout le monde, Emmanuel Todd dit toutefois avoir « une sympathie instinctive pour Emmanuel Macron »,bien que son programme soit « l’amalgame de tous les lieux communs du système bancaire » :

    « Le côté sympathique [de Macron], c’est que la banque n’est pas raciste. Les gens qui ne s’intéressent qu’à l’argent n’ont rien contre les immigrés. »

    Là où on donnera raison à Todd, c’est qu’à la fin de l’entretien, il confesse naïvement :

    « S’il y a un domaine dans lequel j’ai montré ma totale incompétence, c’est bien la perception des individus. Comme psychologue, je suis nul. […] C’est pour ça que sur ma pierre tombale, j’aimerais comme épitaphe : “Je n’ai rien compris mais c’était génial.“ »

    « Je n’ai rien compris » suffira.

    https://fr.novopress.info/

  • Pour Emmanuel Macron, tous les immigrés sont des Français !

    La préférence étrangère atteint des sommets avec le discours d’Emmanuel Macron, en meeting à Marseille, prétendant donner des leçons de patriotisme, avant de conclure que lorsqu’il voit à Marseille des Algériens, des Marocains, des Tunisiens, des Ivoiriens, des Sénégalais,…, il voit… des Français.

    Brader la nationalité française, encourager le melting-pot, favoriser le cosmopolitisme, voilà le message d’Emmanuel Macron, le favori des mondialistes.


    « Être patriote… », l’anaphore d’Emmanuel… par BFMTV

  • La Laïcité, mère porteuse de l’islam ?

    C’est le titre du prochain livre que l'abbé Michel Viot co-signe avec Odon Lafontaine, aux éditions Saint Léger :

    6a00d83451619c69e201b8d2733a07970c-250wi.png"Nous y explorons les fondements et les déploiements des espérances et projets politiques nés de l’islam et nés des Lumières : qu’est ce qui anime réellement leurs tenants ? Quelles ont été les influences que les uns ont pu exercer sur les autres jusqu’à la situation actuelle ? Cet éclairage nous a semblé plus que nécessaire en ces temps de grande confusion, alors même que la pitoyable campagne présidentielle en cours évite soigneusement de traiter le fond des problèmes posés par les rapports entre la société française, façonnée par 1500 ans de christianisme et deux siècles de Lumières, et l’islam.

    La confusion, c’est par exemple le pataquès qui a accompagné la publication de la Charte de l’Imam que le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) a présentée ces derniers jours. Les réactions qu’elle suscite publiquement, laissant en deviner d’autres, et les tensions qu’elle révèle au sein des communautés musulmanes de France, me confirment qu’il était plus que temps d’inciter à une réflexion de fond sur l’islam. Aussitôt publiée, cette charte a en effet été condamnée par cinq fédérations musulmanes importantes au sein des communautés françaises (la Fédération de la Grande Mosquée de Paris, dont le président Dalil Boubakeur vient de publier à son tour sa propre « proclamation de l’islam en France », la Confédération Islamique Turque Milli-Görus ou CIMG, le Comité de Coordination des Musulmans Turcs de France ou CCMTF, l’Union des Organisations Islamiques de France ou UOIF, et l’organisation Foi et Pratique). L’État français avait voulu doter les musulmans français d’une représentation unique, d’une instance de dialogue avec lui, le CFCM. La réalité de l’islam, que ce même État s’est interdit de considérer en vertu de la loi de 1905, en a décidé autrement : travaillé en profondeur par des courants, des tendances, des influences puissamment divergentes et antagonistes, il se révèle ici incapable de parler d’une seule voix. C’est en fait tout l’islam, au niveau mondial, qui est en situation de crise, due principalement à des facteurs internes tenant à la nature de la doctrine musulmane elle-même. Cette crise a été aggravée encore depuis deux siècles que les Occidentaux se sont mêlés d’islam, depuis que les musulmans se sont appropriés les idées des Lumières et particulièrement depuis l’abolition du califat par Mustafa Kemal en 1924. Nous expliquons tout cela en détail dans notre livre.

    La confusion, c’est encore ce qu’incarnent les modalités de publication de cette charte : le CFCM ne dispose même pas d’un site internet où le public pourrait consulter ses positions, ses communiqués et documents ! Au point même que des petits malins ont pris la place, mettant en ligne le site www.cfcm.tv (« Communauté Francophone de Confession Musulmane »), diffusant une doctrine musulmane d’inspiration salafiste ! Un comble ! On est alors obligé, pour s’informer sur cette charte, de s’en remettre aux divers médias qui l’ont reçue, de s’en remettre aux filtres de leurs propres commentaires, et, heureusement, aux initiatives de ceux qui ont eu la bienveillance de la publier eux-mêmes ! [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Vous en voulez, des économies pour payer les retraites ?

    Le prélèvement obligatoire de la CSG des pensions de nos petits retraités est passée, au 1er janvier 2015, de 3,8 à 6,6 % !

    Une retraite pleine à 60 ans avec 40 annuités ? Pour le vice-président du Front national, c’est tout à fait possible : il suffit de stopper la honteuse gabegie de l’État. Et de s’en expliquer sur le plateau de CNews, le 27 mars.

    Primo, « réduire le coût de l’asile ». En effet, en 2015, Le Monde évoquait le signal d’alarme déclenché par la Cour des comptes : « La politique d’asile est devenue la principale source d’arrivée de clandestins en France », chacun coûtant aux contribuables 13.724 euros par an pour un total de plus de 2 milliards.

    Quant aux 99 % des déboutés qui « restent en situation irrégulière en France », ils coûtent 1 milliard, soit 5.528 euros chacun par an.

    Et tandis que des étrangers de plus de 65 ans détenteurs depuis 10 ans d’un titre de séjour et justifiant de seulement 9.500 euros de revenus par an s’installent définitivement sans même avoir jamais cotisé en France, le prélèvement obligatoire de la CSG des pensions de nos petits retraités est passée, au 1er janvier 2015, de 3,8 à 6,6 % !

    Secundo, la France versant à l’Union européenne – 21,5 milliards en 2016, soit 800 millions de plus qu’en 2015 – plus qu’elle n’en reçoit, elle récupérerait 9 milliards d’euros, soit la moitié du financement de la retraite à 60 ans estimée par le FN à 17 milliards.

    Tertio, le manque à gagner fiscal, voire les fraudes fiscale et sociale. Ainsi, Florian Philippot s’insurge contre certains grands groupes qui, tout en ne payant pas d’impôts, bénéficient pourtant de marchés de l’État. En 2016, capital.fr annonçait une fraude fiscale entre 60 et 100 milliards d’euros et Le Monde, en 2011, confirmait les privilèges des sociétés du CAC 40 – taxées à 8 % – et ceux des entreprises de plus de 2.000 salariés – taxées à 13 % contre 33 % pour les PME. Depuis, le combat claironné par Flanby contre la finance n’est pas passé par là.

    Concernant la fraude sociale, un rapport parlementaire, en 2011, l’évaluait à 20 milliards d’euros par an, « soit 44 fois plus que la fraude actuellement détectée » : 458 millions la même année et… 700 millions en 2015, lit-on dans Le Monde.

    Et quid de la suppression de l’Aide médicale d’État pour clandestins préconisée par Marine Le Pen ? 1,1 milliard d’euros en 2016, 815 millions en 2015, selon la commission des finances du Sénat, contre 744 en 2013 et 587 millions en 2012 ? 

    Pendant ce temps-là, quatre Français sur dix, pour des raisons de budget et de trop longs délais, renoncent à se soigner.

    Et quid, encore, de la suppression des subventions à toutes les officines et autres associations autoproclamées antiracistes, véritables bras armé de l’État ? De l’exonération sur les plus-values immobilières aimablement accordée en 2009 par Sarkozy à ses amis qataris ? De la suppression pour de vrai du cumul des mandats ? D’une réglementation stricte sur l’embauche des assistants parlementaires par les députés pour que des gamines de 15 ans ne palpent plus 55.000 euros grâce à 24 CDD ?

    Et la liste des économies, petites et grandes, n’est pas finie…

    La journaliste de CNews ridiculise la retraite à 60 ans expliquée par Philippot ? C’était pourtant « une grande avancée » de François Mitterrand, disait François Hollande en 2010, taclant Nicolas Sarkozy.

    Mais quand c’est le FN qui la propose, ce n’est pas bien. Évidemment !

    http://www.bvoltaire.fr/voulez-economies-payer-retraites/

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