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insécurité - Page 1001

  • Mali acte 2 : la crise des otages d’in Aménas

    Samedi 19 janvier au soir s'achevait la prise d'otages d'In Amenas dans le Sahara à la frontière libyenne, conduite par le groupe salafiste dénommé « Signataires par le sang » dont le chef est l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, lequel n'était pas sur les lieux étant resté au Mali. À 12h45, quinze corps brûlés avaient été retrouvés sur le complexe gazier de Tiguentourine tenu par le nigérien Abdoul Rahman al Nigeri (1). À 20h30, le ministère algérien de l'Intérieur annonçait que le bilan de l'assaut était alors de 55 morts : 32 djihadistes et 23 otages étrangers principalement occidentaux. À 20h45, il est précisé que 107 expatriés et 685 employés algériens ont été libérés. Mais l'histoire est à tiroir et le ministre algérien de la Communication, Mohamed Said, « revoyait à la hausse » le dimanche 20 janvier ce bilan, 23 autres otages ayant trouvé la mort dans l'attaque, mercredi à l'aube, d'un car transportant des employés.
    MAIS QUI SONT VRAIMENT CES TERRORISTES DJIHADISTES ?
    La question n'est pas anecdotique, elle se pose réellement. Dire que ce sont de simples "djihadistes" serait aller trop vite en besogne. Ce serait faire preuve d'un manichéisme facile empêchant de voir l'enchevêtrement quasi inextricable de manipulations diverses et contradictoires qui sous-tendent l'existence de ces groupes et expliquent certaines actions des salafistes sahéliens, tour à tour brigands, preneurs d'otages, passeurs de ces nouveaux esclaves que sont les migrants illégaux et in fine narcotrafiquants acheminant vers la Méditerranée la drogue produite sur les flancs de la Cordillère des Andes... ou pire instruments d'un jeux complexe de billard à trois bandes.
    Il serait certes tout aussi excessif de voir en eux - comme certains s'empressent de le faire - une émanation directe des Services algériens, voire hexagonaux, américains ou autres ! Certes, Alger laisse les salafistes se ravitailler en essence dans le grand Sud et ferme les yeux. Certes le Mouvement Algérien des Officiers Libres dénonçait naguère l'instrumentation du Groupe islamique armé - GIA - puis du Groupe salafiste pour la prédication et le combat - GSPC - par l'armée nationale. Des liens qui se seraient maintenus jusqu'à aujourd'hui (2). Mais à première vue ceci n'explique pas vraiment cela. Quel aurait été en effet l'intérêt des Algériens de se tirer une balle dans le pied en ayant laissé se développer une crise d'où leurs Services de sécurité ne sortiront pas indemnes ? À contrario il n'est pas tout à fait impossible d'esquisser une réponse plausible à cette question au regard des éléments actuellement disponibles : soit de multiples sources ouvertes, convergentes et explicites. C'est pourtant avec circonspection que l'on doit aborder ce type de situation, complexe, labyrinthique, tout en s'extrayant cependant des schémas explicatifs préfabriqués.
    DES LIENS ANCIENS ET ACTUELS ENTRE SALAFISTES ET SERVICES ALGÉRIENS
    Première étape, suivons Robert Fisk (3), correspondant de The Independent à Beyrouth et grand témoin lorsqu'il évoque les liens entre salafistes et Services spéciaux. « Aussi opaques les militaires algériens puissent-ils paraître, leur mythe fondateur - une brutalité absolue envers leurs ennemis - a plu au Pentagone (4) et aux Français qui ont maintenu leur coopération sur la base de Cherchell près d'Alger au cours des années 1990, alors qu'ils savaient pertinemment que les soldats et les forces paramilitaires de ce pays se livraient à une orgie de tortures contre les insurgés et les civils... Une chose est certaine quant à ce [nouvel épisode] du sud algérien : les Algériens et les gouvernements occidentaux seront d'accord pour faire porter l'entière responsabilité du massacre des otages aux salafistes. Pas un mot de condamnation ne sera prononcé contre les militaires algériens... »
    Effectivement, Robert Fisk ne s'est pas trompé : dès dimanche Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères et grand humaniste rédhibitoirement hostile à la peine capitale, apportait tout son soutien à Alger, déclarant que « face au terrorisme, il faut être implacable ». Se déclarant en outre choqué « que les Algériens soient mis en cause, alors que ce sont les terroristes qui doivent l'être ». Même son de cloche de la part de Barack Obama s'exprimant la veille de son investiture et pour la première fois au sujet de cette crise, jugeant sans appel possible que les "terroristes" sont les seuls et uniques responsables de la mort des otages [AFP 20 janvier].
    Des déclarations définitives dont le caractère péremptoire masque mal quelques aspects peu connus du grand public, mais essentiels pour appréhender qui sont véritablement ces terroristes islamistes : « une histoire peu connue, [à savoir] le véritable mariage entre al-Qaïda et l'armée algérienne, lequel date de l'occupation russe de l'Afghanistan. [...] Afin d'enrayer leurs pertes, les Soviétiques demandèrent à leurs alliés socialistes algériens de les aider en matière de renseignements. Les Services secrets algériens ont ainsi envoyé certains de leurs hommes qui se sont faits passer pour des moudjahidines au milieu d'authentiques combattants de la Légion arabe d'Oussama ben Laden [...] Lorsque les Russes se retirèrent et que les djihadistes algériens rentrèrent chez eux, Alger donna l'ordre à ses propres hommes de rester sous couverture au sein des groupes islamistes revenus sur le territoire national. Si bien que, quand la guerre civile commença, ayant maintenu leur couverture, certains agents participèrent aux massacres de civils » [Ibidem]. Le pli étant pris, le goût du pouvoir et du sang avec, chacun devinera la suite !
    L'ALGÉRIE EN PORTE-À-FAUX ENTRE NÉCESSITÉ ET RÉPULSION
    Lahouari Addi (5), spécialiste universitaire de l'Algérie, entend également, suivant une approche similaire, « décrypter les rapports de forces qui ont précipité l'assaut algérien... et dénouer l'écheveau de l’offensive française au Mali ainsi que la réaction algérienne face à la prise d'otages dans le complexe gazier de Tiguentourine »...
    Qui sont véritablement les ravisseurs ? « On ne le sait pas avec exactitude... ce qui paraît vraisemblable, c'est l'infiltration par le Département du Renseignement et de la Sécurité, le service de renseignements algérien, de ce groupuscule, les "Signataires par le sang", dont il y a fort à parier que le leader Mokhtar Belmokhtar, surnommé "le Borgne", ou encore "Mister Marlboro" pour ses supposés trafics de cigarettes, entretient des relations avec des officiers algériens(6) » [...] « Ce groupe prétend venir du Mali ? Une chose est sûre, l'immense étendue du Sahara, est sous étroite surveillance satellitaire, ce qui rend impossible tout déplacement sans se faire immédiatement repérer et identifier ». Qui a donné l'ordre d'attaquer le complexe gazier ? Lorsque le président Hollande a cherché à joindre le jeudi 17 son homologue algérien, il n'a pu l'atteindre. Faut-il comprendre que la situation échappe totalement à Bouteflika ? Ou qu 'il n'a aucune autorité sur ses généraux ?... Ces dysfonctionnements en disent long sur les rivalités et les désaccords qui opposent les différents centres de pouvoir... Il est probable que dans les prochaines semaines le DRS sera complètement réorganisé pour avoir été incapable de gérer cette situation » [...] Enfin « pourquoi l'Algérie, si soucieuse de son indépendance, a-t-elle autorisé le survol de son territoire par l'aviation française ? » Sachant que « l'Algérie était opposée à l’intervention française au Mali ». Oui, pourquoi ?
    Lahouari Addi, qui connaît son sujet, pose bien le problème mais ne donne pas forcément la totalité de la réponse lorsqu'il insiste sur « l'hostilité de l'Algérie à l'égard de l'offensive française au Mali. Une intervention intempestive qui a fait échouer les plans des militaires algériens, dans un pays considéré comme l'arrière-cour de l'Algérie, et comme un formidable levier pour faire pression sur l'Europe ». Sans doute notre expert fait-il ici allusion aux richesses minières supposées dormir dans le sous-sol malien. « Mais le DRS a infiltré nombre d'organisations situées dans le nord du Mali, sans cependant les contrôler complètement. Les militaires algériens ne souhaitaient pas qu’ils aillent vers le sud. Mais les islamistes se sont radicalisés et ont décidé de marcher sur Bamako, ce qui a précipité l'intervention de la France ».
    Si nous relisons avec attention ces propos, ceux-ci nous fournissent à peu près toutes les pièces d'un puzzle, désormais facilement reconstituable... D'abord Robert Fisk et Lahouari Addi, témoins crédibles parmi de nombreux autres, établissent l'existence de liens entre l'État profond algérien, le pouvoir militaire, et les djihadistes, infiltrés de longue date par les Services spéciaux. Groupes islamistes radicaux qui peuvent être ainsi, le cas échéant, manipulables en tant que de besoin. Gageons ensuite que cette opération reflète ou exprime de profondes dissensions ou fractures à l'intérieur du pouvoir militaire et civil algérien quant aux positions qu'Alger doit adopter
    dans le contexte du conflit malien. L'affaire a également mis en évidence la faiblesse du dispositif de sécurité tant algérien qu'anglais (le site est exploité par la British Petroleum) dans le grand sud algérien (alors que les frontières sont censées être fermées depuis le début de l'intervention française au Mali), d'où la brutalité de la réaction, brutalité sur laquelle les politiques et les média se sont faits d'une discrétion exemplaire... au contraire des Nippons et des Rosbifs.
    Bien sûr, cette crise des otages qui a vu dénoncer la « complicité d'Alger avec Paris » aboutit de facto à internationaliser le conflit malien en l'étendant à l'Algérie, mais de toute évidence, l'opération visait en priorité à faire interdire l'espace aérien algérien aux Rafale français. L'hypothèse inverse, « impliquer davantage Alger » dans un conflit dont elle ne voulait pas, paraît plus improbable et à tout bien considéré, beaucoup plus problématique quant à sa mise en œuvre. La troisième éventualité étant la volonté - délibérée - d'étendre la guerre au territoire algérien comme la Brookings Institution, sous la plume de Bruce Riedel le préconisait dès août 2011... « Algeria will be next to fall » - l'Algérie sera la prochaine à tomber ! Riedel prévoyait en effet que le succès de la guerre en Libye réactiverait les islamistes radicaux en Algérie, particulièrement ceux d'AQMI. Riedel observait à ce propos : « l'Algérie a exprimé sa préoccupation en ce qui concerne les troubles en Libye, dans la perspective où ceux-ci pourraient bien conduire au développement d'un nouveau sanctuaire pour Al Qaeda et d'autres éléments extrémistes djihadistes » [< nationalinterest.org > 19 août 2011]. La prévision en ce qui regarde la Libye s'est avérée exacte, celle-ci est devenue pour Al-Qaïda un sanctuaire généreusement sponsorisé par l'Occident... Pour le reste l'Algérie veille justement à ne pas rouvrir ses portes à la tempête.
    Dans le premier cas de figure, le plus plausible, il s'agirait, à défaut d'une interdiction totale, de restreindre le franchissement de l'espace aérien algérien par les Français, en le limitant par exemple aux vols d'appareils humanitaires et sanitaires. Rappelons que quatre Rafale de la base de Saint-Dizier en Haute-Marne procèdent actuellement à des frappes dans le nord Mali, indépendamment des vols d'approvisionnement logistique par gros porteurs... On imagine par conséquent quelle incidence pourrait avoir une telle interdiction sur la suite des opérations.
    OTAGES ET CARNAGE : "NOUS, AL-QAÏDA, ANNONÇONS CETTE OPERATION BÉNIE"
    À l'appui de cette thèse, la revendication de la prise d'otages par Mokhtar Belmokhtar, émir de « Signataires par le sang », dans une vidéo datée du jeudi 17 janvier. Vidéo diffusée trois jours plus tard sur le site mauritanien saharamedias.net dans laquelle Belmokhtar révèle que l'opération a été « menée par quarante combattants membres de différents pays islamiques, dont certains originaires de pays occidentaux (7) ». En l'occurrence le Canada ! Mais il dit surtout que la prise d'otages a été lancée « en représailles contre le régime algérien qui a permis hier aux colons d'utiliser notre terre et notre ciel pour tuer notre peuple et nos frères au Mali » ! La boucle est bouclée, la question de l'ouverture à la France de l'espace aérien est là. Nous avons ici la clé explicative de la prise d'otages et du carnage subséquent. Les factions radicales de l'État profond algérien ont activé les islamistes pour créer intérieurement et internationalement l'électrochoc autorisant Alger à se barricader derrière ses frontières et à s'extraire de toute implication directe ou indirecte dans le conflit malien. C'est sous ce double aspect intérieur et extérieur qu'il faut comprendre l'affaire de Tiguentourine. Maintenant que Belmokhtar ait agi de sa seule initiative ou en "coordination" avec certaines factions de l'État profond algérien, cela ne change rien à la sauvagerie de l'assaut que les forces gouvernementales ont livré au retranchement des ravisseurs.
    Suite à sa vidéo de revendication, Belmokhtar communiquait à nouveau le dimanche 20 janvier par le truchement de l’Agence Nouakchott Information, insistant à la fois sur « l'implication de l'Algérie dans la guerre au Mali par l'ouverture de son espace aérien et la fermeture de ses frontières » et dénonçant avec vigueur « une armée algérienne va-t-en guerre et peu soucieuse de la vie des otages, face à des hommes qui entendaient négocier ». Les combattants n'auraient à ce titre pas cherché à sortir les otages du périmètre du complexe gazier pour leur faire franchir la frontière, mais seulement à « se déplacer vers l'usine pour protéger la vie des musulmans et des otages ». Ce sont alors les tirs des hélicoptères algériens sur les véhicules qui auraient « détruit sauvagement les véhicules et avec eux, les otages » [AFP/AP/Reuters 20 janvier]. Belmokhtar est-il finalement moins crédible que le ministre algérien de la Communication, lequel a annoncé cyniquement la fin des opérations à plusieurs reprises et lâchés des chiffres de mortalité à rallonge et au compte-goutte ?
    Pour ne pas conclure ce chapitre, notons que le déroulement de la prise d'otages montre une évidente organisation de la part des Salafistes, une parfaite connaissance des lieux, laquelle ne présuppose pas l'improvisation. Or, la France n'est intervenue au Mali que depuis quelques jours seulement, et si l'opération a été préparée de longue date, ce ne pouvait être a priori que par des planificateurs suffisamment expérimentés et informés pour anticiper l'intervention de la France au Mali et à partir de là, prévoir un contrefeu à l'implication forcée de l'Algérie dans le conflit. Attendons à ce titre de prochains règlements de comptes à Alger.
    CONSÉQUENCES : PARIS RESTE SEUL AU MALI
    Contrairement à ce que l'on pouvait attendre de cette prise d'otages, les Anglo-Américains refusent de s'y laisser impliquer. Si internationalisation de la crise il y a, elle ne concerne pour l'instant que l'Algérie qui devrait en toute logique et en conclusion se barricader encore davantage à l'intérieur de ses frontières, car Washington et Londres semblent pour l'heure bien déterminés à n'intervenir qu'en laissant Alger agir à sa guise (8).
    Les ministres de la Défense britannique Philip Hammond, et américain, Léon Panetta, se sont solidairement déclarés prêts à lutter contre Al-Qaïda au Maghreb, mais tout en se défaussant sur les Algériens qui « comprennent la menace terroriste sûrement mieux que beaucoup d'autres pays. Je pense qu'il est important de continuer à travailler avec eux pour développer une approche régionale... Nous sommes déterminés à vaincre le terrorisme et à être aux côtés du gouvernement algérien » [AFP 19 janvier]. Une mission qui au demeurant pourrait ressembler à une sorte de cadeau empoisonné, autrement dit en espérant, avons-nous suggéré, que le feu du djihad rallumé à l'occasion de la guerre de Libye, puis aujourd'hui au Mali, finisse par retrouver le chemin du territoire algérien. Les deux acolytes ont malgré tout fait part du bout des lèvres de leur soutien à l'Opération Serval tout en excluant catégoriquement l'envoi de troupes dans la région. Soyons juste à ce sujet : pourquoi les Anglo-Américains se montreraient-ils solidaires d'un État qui s'est lui-même désolidarisé de ses alliés en Afghanistan ? Remarquons que François Hollande et ses conseillers auraient dû réfléchir à deux fois avant de trahir les engagements français en Asie centrale. Une décision qui, bien évidemment, n'a rien eu avoir avec les exigences d'une morale supérieure.
    D'aucuns ont souligné les enjeux géoéconomiques de la France au Sahel où se situent certaines de ses sources d'approvisionnement minéral, en uranium nigérien notamment. Nul citoyen hexagonal ne songerait à faire grief à son gouvernement de protéger ses arrières et d'assurer la continuité énergétique du pays. Mais une guerre d'une légalité internationale douteuse - la France n'a pas de mandat explicite du Conseil de sécurité et n'agit qu'à la demande d'un fragile « gouvernement intérimaire » - était-elle nécessaire ? Sauf à faire encenser le chef de l'État français par une presse courtisane jusqu'à la nausée, en tant que «chef de guerre»... Ce qui constitue le moindre des paradoxes pour un socialiste grand teint, en principe "pacifiste" à tout crin ! Sauf - insistons - à tenter de remonter dans les sondages à coup de bombes, de millions d'euros et de morts. Remonter dans les sondages afin d'y puiser un semblant de légitimité permettant au chef de l'État d'imposer à la nation une glaciale politique de rigueur et de privations économiques et un complet démantèlement de l'institution familiale totalement parodiée.
    Léon CAMUS. Rivarol du 25 janvier 2013
    1.    Abdoul Rahman al Nigeri, l'un des seconds de Mokhtar Belmokhtar, planificateur de la prise d'otages. Le Nigérien, ordinairement actif au Mali et au Niger, a rallié en 2005 le Groupe salafiste pour la prédication et le combat, et participera la même année à une attaque qui causa la mort de 17 soldats mauritaniens.
    2 - AFP « Un "officier libre" témoigne sur l'autre guerre, au sein de l'armée ». Madrid, 18 mai 1999. Cf. algeria-watch.org
    3 - The Independent, 17 janvier 2013. Robert Fisk : « Algeria : the slaughter ofthe good and had at the In Amenas gas plant was utterly predictable » - « le carnage des bons et des méchants était hautement prévisible ».
    4 - L’enlèvement d'un groupe de touristes, allemands, suisses et autrichiens enlevés en 2003 par des salafistes, avait déjà suscité le même type d'interrogation parfois quelque peu fantaisiste. Ainsi le site suisse Mecanopolis évoquait le 26 mars 2008 la présence d'une "base" de surveillance américaine à proximité de l'oasis d'Ihérir à 220 km de la frontière libyenne dans le Tassili des Adjer, c'est-à-dire à 120 km au nord d'Illizi, lieu où des touristes, allemands, suisses et autrichiens avaient été enlevés le 18 août 2003. Toujours est-il que pour l'Américain Eric S. Margolis - New York Times, The International Herald Tribune, The Los Angeles Times, Times of London, etc. - des commandos des forces spéciales seraient désormais présents sur le territoire algérien... « US air forces and small numbers of Spécial Forces from its new Africa Command are now entering action in Mali and Algeria » - < eric-margolis .com > 18 janvier 2013.
    5 - Lahouari Addi, spécialiste de l'Algérie, enseigne à l'Institut de sciences politiques de Lyon. Oumma.com, 18 janvier 2013.
    6 - Mokhtar Belmokhtar, chef des djihadistes, « entretient des relations avec des officiers algériens ». 17 janvier, Sahara Media.
    7 - Le commando dirigé par Abdelrahmane, "le Nigérien", était composé d'une quarantaine de combattants apparemment originaires d'Algérie, d'Egypte, du Niger, du Tchad, de Mauritanie, du Mali, du Canada (liste non limitative), lesquels se seraient infiltrés en Algérie à partir du Niger selon la version officielle puisqu'il est impolitiquement correct de mentionner la Libye pourtant à proximité immédiate du gisement gazier.
    8 - Les preneurs d'otages voulaient entre autres « échanger les otages américains détenus par leur groupe » contre un Égyptien, Omar Abdel-Rahman, et une Pakistanaise, Aafïa Sid-diqui, emprisonnés aux États-Unis sur des accusations de terrorisme. Demande aussitôt et catégoriquement rejetée par Washington trop contente de voir les Algériens effectuer à leur place la sale besogne [cf. < lefigaro.fr > 20 janvier 2013].

  • Le gouvernement socialiste complice des djihadistes en Syrie

    La progression des islamistes au Mali a créé un "appel d'air" pour de nombreux candidats au djihad en France, mais les départs se raréfient depuis le début de l'intervention militaire française, déclare le juge anti-terroriste Marc Trévidic.
    Trois à quatre informations judiciaires ont été ouvertes en France au sujet d'individus soupçonnés d'être liés à des cellules combattantes au Mali, dit-il, soulignant que les individus sous surveillance se font plus discrets depuis le début de l'opération "Serval".
    "Il y a eu, sur les huit derniers mois, un appel d'air, parce qu'ils ont entendu dire, sur internet ou dans leurs conversations, 'super, on applique la charia à Tombouctou, il y a une vraie terre d'islam et en plus on nous a dit qu'en septembre, les mécréants allaient attaquer cette terre d'islam", a expliqué Marc Trévidic, en référence au déploiement initialement prévu en septembre d'une force ouest-africaine au Mali sous mandat de l'Onu.
    "On a le djihad absolu", a-t-il ajouté. Mais depuis quelques semaines, "c'est dur de partir et puis surtout, les gens ne bougent pas l'oreille".
    "Le danger, il n'est pas à court terme, il est à moyen terme", conclut le juge d'instruction.
    Deux semaines après le début de l'intervention militaire française, l'armée malienne faisait mouvement vendredi en direction de Gao, bastion des rebelles islamistes qui refluent apparemment des villes qu'ils ont conquises.
    Marc Trévidic fait par ailleurs état d'une cinquantaine de Français actuellement en Syrie et "d'enquêtes dans tous les sens". Une situation particulièrement compliquée puisque des djihadistes se trouvent parmi les opposants au régime de Bachar al Assad, dont la France réclame le départ.
    Ces Français "partent et on ne sait pas ce qui se passe là-bas, parce que s'ils partent simplement pour combattre le régime de Bachar al Assad, il me semble qu'on les soutient et qu'on les arme, alors s'ils sont terroristes à cause de ça, on est complice, littéralement", dit-il.
    La France a apporté un soutien politique et humanitaire à la coalition nationale syrienne mais refuse de donner des armes aux rebelles sur le terrain. Un embargo de l'Union européenne sur la livraison d'armes en Syrie doit être réexaminé fin février.

  • Ces élus PS trainés en justice

    La liste qui suit n’est pas exhaustive. Elle est néanmoins composée de gens qui jouent les moralisateurs de la vie publique. La « bonne conscience », la « morale républicaine », les « valeurs de la république », la « générosité », l’ « humanisme »… Tous ces mots et expressions font partie de leur vocabulaire de marchands de soupe. Une soupe qui ne trompe que les gogos !

    Jean-Pierre Kucheida – Député-Maire du Pas-de-Calais : Détournement de fonds –Mis en cause Attend les résultats de l’enquête parlementaire qui a lieu en ce moment sur les pratiques de la Fédération PS du Pas-de-Calais, suite aux révélations de Gérard Dalongeville à la juge Véronique Pair, révélées dans son livre « Rose Mafia ». Quand les premières révélations tombent, François Hollande l’a appelé pour lui dire « Tiens bon, on va laisser le vent retomber, ça va passer ».

    François Bernardini – Maire d’Istres : Détournement de fonds publics – Condamné en 2001, en appel, à dix-huit mois de prison avec sursis, 400 000 francs d’amende et cinq ans d’inéligibilité.

    Patrick Sève – Maire de l’Haÿ-les-Roses : Détournement de fonds publics – Mis en examen le 8 septembre 2011 pour « octroi d’avantages injustifiés et soustraction de fonds publics », pour un montant d’environ 2 millions d’euros, et pour avoir bénéficié de pots de vin dans l’octroi de marchés publics dans sa commune.

    François Pupponi – Député-Maire de Sarcelles : Extorsion de fonds – Mis en cause Auditionné le 3 septembre 2010 dans le cadre d’une enquête sur un cercle de jeu parisien pour « blanchiment » et « extorsion de fonds ».  Accusé de « subordination de témoin »  par son directeur de cabinet, il aurait essayé de persuader sa belle-fille de démissionner du cercle Wagram, comme l’exigeaient les nouveaux patrons corses.

    Jean-Pierre Destrade – Conseiller Général de Saint-Pierre-d’Irube : Trafic d’influences – Condamné en 2005 à 3 ans de prison dont 2 avec sursis et 10.000 euros d’amende dans une affaire de trafic d’influence et d’escroquerie,  une peine couverte par sa détention provisoire.

     Serge Andréoni – Sénateur-Maire des Bouches-du-Rhône : Complicité de trafic d’influences – Mis en examen lundi 17 octobre 2011, pour « complicité de trafic d’influence »,il est soupçonné d’avoir fait désigner un avocat ami pour aider le frère de Jean-Noël Guérini, Alexandre, à régler un litige financier qui l’opposait à la communauté d’agglomération de Salon-de-Provence.

    Henri Emmanuelli – Président du Conseil Général des Landes : Complicité de trafic d’influences – Condamné le 16 décembre 1997 dans l’affaire Urba à dix-huit mois de prison avec sursis et à deux ans de privation de ses droits civiques. Également mis en examen le 15 octobre 1998 dans le cadre de l’affaire Destrade de financement illégal du Parti socialiste, il est relaxé.

    Janine Ecochard – Vice-Présidente du Conseil Général des Bouches-du-Rhône :Trafic d’influence – Condamnée en 1998 dans l’affaire Urba sur le financement occulte du PS.

    Jean-Christophe Cambadélis – Député de Paris : Recel d’abus de confiance –Condamné Mis en examen le 7 juin 2000 pour abus de confiance, il est reconnu « coupable de recel d’abus de confiance » le 2 juin 2006 et il est condamné à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende, dans l’affaire des emplois fictifs de la MNEF.

    Harlem Désir – Député Européen : Recel d’abus de biens sociaux – Condamné le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux. Il avait bénéficié au début des années 1990 d’un emploi fictif, lorsqu’il était à la tête de SOS racisme, financé par une association lilloise.

    Michel Pezet – Député des Bouches-du-Rhône : Recel de fonds – Condamné Mis en cause dans l’affaire Urba en 1991, il est innocenté par la justice le 16 décembre 1998 de toute accusation d’enrichissement personnel ; en revanche, il est condamné pour « recel de fonds utilisés [pour un financement politique] en dehors de tout enrichissement personnel ».

    Jean-Noël Guérini – Président du conseil général des Bouches-du-Rhône : Association de malfaiteurs – Mis en examen le 8 septembre 2011 pour « prise illégale d’intérêts, trafic d’influence, association de malfaiteurs et complicité d’obstacle à la manifestation de la vérité » pour avoir favorisé son frère dans le cadre de marchés publics.

    Jean-Pierre Noyes – Conseiller Général des Bouches-du-Rhône : Association de malfaiteurs – Mis en examen le mercredi 11 janvier 2012 pour des faits d’association de malfaiteurs. Il est soupçonné d’avoir favorisé l’attribution d’emplois et de logements sociaux au profit de proches d’Alexandre Guérini, le frère cadet du président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône, alors qu’il était le président jusqu’en juin 2011 de « 13 Habitat », l’office HLM rattaché à la collectivité locale.

    Jean-Marc Ayrault – Député-Maire de Loire-Atlantique : Délit de favoritisme –Condamné à une peine de six mois de prison avec sursis et 30 000 F d’amende pour avoir octroyé de décembre 1991 à décembre 1993, sans mise en concurrence, ni avoir recours à des appels d’offres et sans réaliser de contrat, le marché d’impression du journal municipal nantais, Nantes Passion dont le budget d’impression s’élevait à 6 millions de francs par an.

    Michel Laignel – Député et Conseiller Général des Bouches-du-Rhône : Favoritisme – Condamné Le 14 juin 2005, alors poursuivi pour «  favoritisme, prise illégal d’intérêts et faux et usage de faux, en écriture publique » le maire de Ronchin a été condamné à deux ans de prison avec sursis et deux ans d’illégibilité.

    Christian Bourquin – Président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales : Favoritisme dans l’attribution de marché public – Condamné. Soupçonné, dès 2001, d’avoir trafiqué ses comptes de campagne, il est condamné en 2009, à trois mois de prison avec sursis et 5000 euros d’amende pour minoration de comptes de campagne et complicité de faux. En 2008, il est mis en examen pour favoritisme dans le cadre d’un marché public et de nouveau condamné, début janvier 2012, à deux mois de prison avec sursis pour ces « faits graves ».

    Eli Puigmal – Maire de Saint-Estèves : Délit de favoritisme – Condamné le 26 janvier 2012 délit de favoritisme dans les conditions d’attribution de marché d’organisation de spectacles à l’association Boitaclous en 2009 alors qu’il était maire de Saint Estève.

    Jacques Mellick – Député-Maire de Béthune dans le Pas-de-Calais : Faux témoignages – Condamné en 1996 par la justice à abandonner tous ses mandats suite à sa condamnation pour témoignage de complaisance dans l’affaire VA-OM.

    Jean-Pierre Balduyck – Député du Nord : Favoritisme – Condamné par le tribunal correctionnel de Lille à 7 500 euros d’amende en 2005 après 7 ans de mise en cause, alors qu’il était maire de Tourcoing, pour complicité d’atteinte à la liberté des marchés publics dans l’affaire du Grand Mix de Tourcoing.

    Robert Gaïa – Député du Var : Favoritisme – Condamné le 21 janvier2002 à six mois de prison avec sursis pour favoritisme dans l’attribution du marché des cantines scolaires de la ville de Toulon en 1997.

    Ségolène Royal – Présidente de la Région Poitou-Charentes : Licenciements abusifs –Condamnée en 2008 par La Cour d’appel de Rennes, l’ancienne candidate socialiste à l’élection présidentielle à dû verser plusieurs mois de salaires non payés à deux de ses attachées parlementaires ayant travaillé pour elle entre 1995 et 1997.

    Anne Hidalgo – Adjointe au maire de Paris : Infraction à la législation sur la durée du travail – Condamnée le 26 janvier 2012 à 40.000 € d’amende pour infraction à la législation sur la durée du travail au titre de ses fonctions de Présidente du conseil d’administration de l’APUR (Atelier Parisien d’Urbanisme), alors qu’elle est elle-même ancienne inspectrice du travail. Cette condamnation fait suite à deux plaintes déposées au tribunal de police par l’inspection du travail. L’une pour « travail dissimulé », l’autre pour non-paiement des heures supplémentaires.

    Jacques Mahéas – Sénateur de Seine-Saint-Denis : Agression Sexuelle – Condamné en mars 2010, pour agressions sexuelles contre une ex-employée municipale, pour des faits survenues en 2002. La plainte a été déposée en 2004 mais il faut attendre 2011 pour qu’il démissionne du PS, sous menace d’exclusion. Soutien de François Hollande pendant la primaire socialiste.

    Pascal Buchet – Maire de Fontenay-aux-Roses : Harcèlement – Condamné à 8000 € d’amende par le tribunal correctionnel de Nanterre, coupable de harcèlement moral à l’encontre de son ex-directrice de la communication, qui s’est suicidée en 2007.

    François-Xavier Bordeaux – Dirigeant du PS bordelais : Abus de faiblesse – Condamné à la peine de deux ans de prison dont un ferme, assortie de cinq ans de privation des droits civiques, civils et de famille, pour avoir abusé de la faiblesse d’une vieille dame fortunée, Jeanine Terrasson.

    Yacine Chaouat – Adjoint au maire du 19e arrondissement de Paris : Violences conjugales – Condamné par le tribunal correctionnel à six mois de prison avec sursis et dix-huit mois de mise l’épreuve, pour violences conjugales sur son épouse. En août 2009, Fatima, 21 ans, avait été battue à coups de ceinture et retenue à son domicile, alors qu’elle venait d’arriver de Tunisie.

    Jack Lang – Député du Pas-de-Calais : Rupture de contrat – Condamné le 6 janvier 2009 par le TGI de Paris à verser 34.000 euros à l’éditeur Bernard Pascuito, qui l’avait assigné pour rupture de contrat après que l’ancien ministre se fut opposé en 2006 à la publication d’un livre qu’ils avaient co-écrit.

    Sylvie Andrieux – Député des Bouches-du-Rhône : Escroquerie – Mise en examen le 8 juillet 2010 pour « complicité de tentative d’escroquerie et complicité de détournement de fonds publics » pour un montant estimé à 740.000 €, grâce à des associations fictives.

    Monique Delessard – Maire de Pontault-Combault : Faux en écriture publique –Condamnée le 14 mai 2010,  par la cour d’appel de Paris à 15 mois de prison avec sursis et à une peine d’inéligibilité pour avoir marié illégalement l’ancien député-maire Jacques Heuclin, à l’article de la mort.

    Bernard Granié – Président d’une intercommunalité Bouches-du-Rhône : Corruption – Condamné le 7 septembre par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à deux ans de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité. Elle a en effet estimé que fournir des informations confidentielles – contre 300 000 euros de pots de vin – à une société de traitement de déchets candidate à un marché public constituait une faute gravissime.

    Michel Delebarre – Député du Nord : Écoutes illégales – Condamné Cet ancien ministre de la Fonction Publique sous Mitterrand, a été condamné en 2005 dans le cadre de l’affaire des écoutes de l’Élysée. Il a été notamment reconnu coupable du placement sur écoutes de Jean-Edern Hallier, journaliste qui menaçait de révéler l’existence de Mazarine à l’opinion. Il est dispensé de peines.

    Claude Pradille – Sénateur du Gard : Corruption – Condamné en 1995 à cinq ans de prison de ferme, cinq ans d’inéligibilité et 300.000 francs d’amende. Il avait été jugé pour «faux et usage de faux, corruption, complicité d’escroquerie et subornation de témoins» dans une affaire où il était soupçonné d’avoir fait construire sa piscine sur des fonds publics de l’Office HLM du Gard

    Jean-Paul Huchon – Président du Conseil Régional d’Ile-de-France : Prise illégale d’intérêts dans des marchés publics – Condamné. En novembre 2004, après l’envoi d’une lettre anonyme sur l’existence d’emplois fictifs au conseil régional d’Île de France, il est jugé avec son épouse, Dominique Le Texier, pour prise illégale d’intérêts dans des marchés publics passés en 2002 et 2003, entre le conseil régional et les sociétés de communication Image Publique, Sertis et LM Festivals, employant sa femme. Il est condamné à 6 mois de prison avec sursis, 60 000 euros d’amende et un an d’inéligibilité le 20 février 2007 par le tribunal correctionnel de Paris puis la peine est confirmée en appel le 21 novembre 2008, hormis l’inéligibilité.

    Robert Navarro – Sénateur de l’Hérault : Abus de confiance – Mis en examen Cible d’une plainte déposée par le PS en mars 2011 pour « abus de confiance », pour des frais personnels et 42.000 € de pizzas qui ont été facturés à la Fédération PS entre 2008 et 2010. Soutien de François Hollande à la primaire socialiste, il intègre son équipe de campagne durant l’été 2011.

    René Teulade – Sénateur-Maire de Corrèze : Abus de confiance – Condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 18 mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende. Il s’est rendu coupable d’abus de confiance dans le scandale de la Mutuelle de retraite de la fonction publique (MRFP). Il a été le suppléant de François Hollande à L’Assemblée entre 1997 et 2002.

     Khadija Aram – Adjointe au maire de Trappes : Abus de confiance – Condamnée le 27 avril 2011 à deux ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour avoir promis contre rémunération, à des personnes en situation irrégulière des titres de séjour qu’elle n’a jamais obtenus, ainsi que cinq ans d’interdiction de droits civiques et civils.

    Pierre Mauroy – Sénateur du Nord : Abus de confiance – Condamné Le 20 juin 2008, il est mis en examen pour détournement de fonds publics à propos d’un emploi présumé fictif attribué à Lyne Cohen-Solal au sein de la communauté urbaine de Lille (CUDL) en 1992. Le 4 février 2011, Pierre Mauroy est condamné à 20 000 euros d’amende avec sursis pour abus de confiance et devra, avec Lyne Cohen-Solal et Bernard Masset, son ancien directeur de cabinet, rembourser 19 654 euros à la CUDL.

    Laurent Fabius – Député de la Seine-et-Marne : Homicide involontaire – Mis en examenIl a comparu en février et mars 1999 devant la Cour de justice de la République (CJR) pour homicides involontaires dans l’affaire du Sang Contaminé. Le 9 mars 1999, Laurent Fabius est relaxé, la CJR soulignant tout de même que son action « a contribué à accélérer les processus décisionnels. »

    Philippe Kaltenbach – Maire de Clamart : Corruption – Mis en cause Suite à la diffusion d’une vidéo sur Internet, où on le voit négocier contre de l’argent l’attribution d’un logement au proche d’un collaborateur, une enquête préliminaire a été ouverte, dans laquelle il est soupçonné de corruption dans l’attribution de logements sociaux.  Deux juges d’instruction de Nanterre sont chargés, depuis le 22 février, d’une information judiciaire ouverte pour « corruption active et passive, recel, complicité ».

    André Vallini – Sénateur de l’Isère : Licenciement abusif et harcèlement moral –Poursuivi par son attachée parlementaire, avec qui il a fini par trouver un accord. Proche de François Hollande, cet ancien président de la Commission Outreau conseille le candidat socialiste sur les questions de justice.

    Jean-Marc Pastor – Sénateur / questeur du Sénat : Notes de frais frauduleuses – Mis en cause par le site Médiapart, qui révèle le 27 juin 2011 que le sénateur avait transmis à la trésorerie du Sénat deux factures de restaurant émises dans le Tarn, son département, pour un montant total de 2492 euros. Il menace Médiapart de poursuites, produisant un faux communiqué de Gérard Larcher pour l’occasion, alors Président du Sénat, avant de se rétracter et de rembourser l’intégralité des notes de frais.

    Dominique Strauss-Kahn ... – ancien Député-Maire du Val d’Oise : Complicité de proxénétisme – Mis en cause Après son procès pour viol dans l’affaire du Sofitel de New York, Dominique Strauss-Kahn a été mis en garde à vue et entendu le 21 février 2012 pour complicité de proxénétisme dans l’affaire du Carlton de Lille. Jusqu’au printemps 2011, il était le favori de la primaire socialiste pour l’élection présidentielle.

    Gérard Dalongeville – Maire d’Hénin-Beaumont : Détournement de Fonds Publics – Mis en examen en 2009, il attend toujours son jugement pour « faux en écriture et usage de faux, détournements de fonds publics, favoritisme et recel de favoritisme ».

    http://www.francepresseinfos.com/

     

  • Florence Cassez, un vrai conte de fée


    Tout se termine donc bien pour Florence. Elle n’est certes pas encore mariée, ni mère, mais son concubinage avec les médias et les politiciens se présente sous d’idylliques auspices, et nul doute que son prochain bouquin, avec les tableaux qu’elle peignit en prison, sans compter les interviews avantageuses, formeront une progéniture qui profitera, comme on dit.

    Tout spécialiste des contes de fée, à la suite de Jakobson, devrait y trouver son compte, dans ce méli-mélo pour adolescents retardés. Situation initiale : une jeune fille au visage d’ange, originaire de ce Nord si abandonné à son triste sort, décide d’aller chercher fortune de l’autre côté du vaste Océan, aux bords mystérieux de monde occidental. Un chevalier servant arrive à point, et transforme les godillots de notre globe trotteuse en chaussures de vair. Ce prince charmant est, apparemment, vendeur de carrosses, mais comme tout le monde le sait, la réalité est trompeuse. A minuit, c’est-à-dire en décembre 2005, le carrosse se transforme en tortilla, et notre pauvresse est transférée par des monstres cauchemardesques dans un cul de basse fosse. Il faut dire qu’entre-temps, l’adjuvant numéro un s’étant révélé un faux ami, des opposants sont intervenus pour faire obstacle au bonheur promis, des Mexicains basanés, des flics corrompus, des services pourris, des tortionnaires, des entités visqueuses aux tentacules longs comme un bras de politicien sans scrupule. Heureusement (je vois les enfants avaler quelque larme), les auxiliaires, les vrais, ceux-là, vêtus de probité candide, arrivent comme Zorro pour sauver l’imprudente. Le héros Sarkozy au service de Cendrillon, suivi du plus discret Hollande, moins frétillant. Je passe sur les péripéties, les rebondissements judiciaires et politiques, et nous voilà parvenus à la situation finale, sous les applaudissements d’un public qui se lassait, à la longue, de se chauffer les couilles devant l’âtre.

    Et la réalité ?

    Qui sera entendu, qui dira la vérité, dans ce tintamarre, ces images en boucle, ce tapis rouge, cet accueil digne d’un chef d’Etat, ces bisous qui claquent et emplissent l’air empuanti par ce déversement de pathos écoeurant, cette orgie émotionnelle qui est devenue la seule relation politique possible pour une caste politique discréditée, en mal de popularité ?

    Le langage de vérité devient donc inaudible, dans un espace saturé d’affect. Lorsqu’on n’est plus capable, pour dire le réel, que d’une pensée binaire, quand on veut à tout prix que la marche des choses soit régie par la dichotomie mélodramatique entre un Mal, que l’on hait, et un Bien, que l’on adore, la parole devient impossible, et ce sont les cris de fureur ou de joie, les extases ou les spasmes qui la remplacent.

    Le phénomène est patent. La justice part à vau-l’eau, entre le désir frénétique de trouver des victimes et les dysfonctionnements criminels qui en grippent les rouages. Il suffit qu’un prisonnier clame son innocence pour que les médias, sans autre forme de procès, partagent cette conviction. Encore faut-il se trouver du bon côté de la barricade. Mais l’appareil lui-même est contaminé : on se mit à trois fois pour blanchir Dils, et le procès d’Outreau tangua entre Charybde et Scylla, pour aboutir à une sorte de bouillie juridico-politique digne d’un navet de série B. Quant aux mises en scènes que nos premiers flics de France s’avisent de sortir de leur casquette au bond moment, par exemple lors du vote du traité budgétaire européen, c’est tellement devenu forces spéciales courantes dans notre pays qu’on se demande pourquoi on reproche le même défaut aux Mexicains, qui ont pourtant, eux, de sérieuses raisons de ne pas transformer des ordures en saintes Nitouches.

    Bref, nous sommes dans la société du spectacle. Lady Diana, Ingrid Betancourt,, la coupe du monde de football (vieille histoire, désormais), les tsunamis dévastateurs d’innocents, surtout s’ils sont touristes, de gentils rebelles montant à l’assaut, les mains nus, contre des tyrans assoiffés de sang, de belles sorcières narguant un despote des terres glacées, de merveilleux homos, la bouche en cœur, essuyant le mépris de crapules archaïques et intolérantes, une famille cramée dans un incendie probablement provoqué par les Forces du Mal, et qui nous vaut un parachutage de ministre larmoyant, cette inondation de bons sentiments asperge les écrans et les micros, en même temps que la pauvre Margaux, dont le cœur déborde de compassion.

    On admettra sans peine que les politiciens se chamaillent pour profiter de ce morceau de rêve à deux balles. Ce sont des hyènes. Mais ce serait une erreur que de croire qu’il n’y ait que ce machiavélisme à la petite semaine, cette épicerie de pacotille sentimentale visant à tromper le chaland.

    Pourquoi ce succès ? L’omniprésence, l’omnipotence (comme Dieu !) des médias n’expliquent pas tout. Il faudrait s’interroger sur l’avidité d’une société qui recherche avec tant d’enthousiasme les occasions fusionnelles, la noyade dans le Grand Bleu de l’émotion, la tentative médiocre, futile, dérisoire de se reconnaître dans un événement de portée planétaire. Le tourbillon, grossi par la loupe médiatique, prend des allures de fait, mais il existe autant qu’un friselis aussitôt évanoui quand l’onde s’éteint à la surface des eaux. La réalité n’a plus que la valeur que lui accorde un public versatile et puéril. Le réel est devenu inaccessible car invisible, inaudible. Le référent est aboli dans le miroitement démultiplié du signifiant. La fable seule demeure, en sustentation, dans un ciel pâle, sans force, au-dessus d'un monde ouvert comme un abîme sous nos pieds, un gouffre où remuent des créatures indéfinissables, complexes et dangereuses. Le mot a pris son autonomie comme un rêve fou, à la manière d'une montgolfière poussée par des vents capricieux. Mais c’est un souffle de vent vain, délirant, hallucinant. Littéralement, comme le dit Florence Cassez, «L'avion a atterri, moi je n'ai toujours pas atterri». Et nous ne sommes pas près de toucher terre !

    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com

  • De la Libye au Mali

    « Pour les Français », tout aurait commencé avec la Libye. C’est tout au moins ce qu’ils pouvaient penser quand Sarko, tout d’un coup, s’en va-t’en guerre contre le chef terroriste libyen, Kadhafi et le fait remplacer par d’autres « rebelles » non moins terroristes et islamistes, actuellement au pouvoir.
    Mais qu’est-ce qu’il est allé foutre en Libye, le Sarko ? Ce n’est même pas une ancienne colonie française, ce pays. La guerre contre les terroristes islamistes ? Même pas ! La France de Sarko - ni celle d’aujourd’hui, ne reconnait le Hamas comme un parti terroriste alors que ce sont les pires criminels terroristes islamistes qui sévissent depuis bien des années.
     
    Quelle mouche l’a donc piqué ? On ne savait pas. N’empêche, qu’il y est allé de bon cœur.
    Pendant ce temps, en Syrie, les civils se faisaient et se font toujours massacrer par Bechar et la France de Sarkozy (et maintenant Hollande) reconnait les rebelles-terroristes islamistes et les aide à prendre le pouvoir.
    Presqu’une année se passe pendant laquelle les armes libyennes transitent sans problème, de Libye vers les terroristes-rebelles-islamistes du Sahel, du Liban, de Gaza et en Syrie.
    Et tout ça, sans que la France ni l’Algérie ni les Usa ne s’en aperçoivent ? Nan !
    Essayons de reprendre depuis le début, s’il vous plait.
    La Libye de Kadhafi est très généreuse avec le Mali. Kadhafi fait les yeux doux aux maliens à grand renfort de dollars et ça a le don de mettre en rogne Bouteflika. Lui, aussi, il lorgne vers le Mali. Et il n’accepte pas - mais alors, pas du tout – de voir le libyen piétiner ses platebandes. Après tout, le Mali et l’Algérie ont une frontière commune mais pas la Libye.
    L’Algérie passe un accord avec les USA
     Quand les terroristes islamistes d’Aqmi – anciens du GIA algérien – commencent à s’installer dans le sud algérien après les années 90 et commencent à  prendre des otages qui leur rapportent beaucoup de dollars, l’Algérie passe un accord «antiterroriste-islamiste-preneurs d’otages» avec les USA. Bouteflika qui veut régner sur le Sahel, se voit bombarder gendarme de l’Afrique subsaharienne par les américains et la condition sine qua none de l’algérien est qu’aucun pays étranger n’entrera dans cette partie africaine pour combattre les terroristes islamistes (1). Pas d’ingérence des occidentaux. Exit, la France, ancienne colonisatrice, dont les ressortissants sont principalement visés par les anciens GIA rebaptisés Aqmi. L’Afrique et ses terroristes islamistes, c’est l’affaire des américains et de l’algérien. De l’algérien, surtout ! Qui ne veut pas de la France.
    Depuis l’indépendance de l’Algérie, on sait que les relations entre la France et l’Algérie n’ont cessé de se détériorer. Même si les Français en font beaucoup trop pour plaire aux algériens, la vieille rancœur algérienne persiste.
    Cependant, elle atteint un niveau de dégradation extrême sous l’ère Sarkozy. C’est, en tout cas, ce que les officiels algériens et français disent et que rapportent les media. Sarkozy serait même devenu persona non grata. Ha ?!
    C’est pourtant Sarkozy qui va épurer la Libye et faire dégager le libyen en y installant à sa place, les rebelles-islamistes. C’est au tour d’Hollande d’aller faire sa cour auprès de l’algérien. (Avant et après son élection)
    Un deal entre le président algérien et le candidat à la présidence française
     On peut supposer qu’il y a eu un deal entre le président algérien et le candidat à la présidence française. Du style « je fais voter les algériens de France pour toi mais, en échange »…
    Le socialiste est élu. Pour endormir les français, il déclare que la France va faire repentance auprès des algériens pour améliorer les relations entre les deux pays. Ce qu’ils s’en foutent les algériens de la repentance. Ce qu’ils veulent c’est bouffer. Et ça, ce n’est pas le souci premier de Bouteflika.
    De l’enfumage. De l’enfumage pour détourner l’attention des français sur ce qui se trame.
    Pendant ce temps-là – environ six mois - les algériens laissent allègrement les barbares islamistes s’installer au Nord du Mali sans broncher (alors qu’ils ont de quoi éradiquer les terroristes d’Aqmi et les autres – ils nous l’ont prouvé ces derniers jours). Pour le gendarme en chef de l’Afrique subsaharienne qui devrait lutter contre les sanguinaires islamistes, il est plutôt muet, le Bouteflika ! Les américains, aussi.
    Donc, arrive Zorro Hollande !
    Il n’y a que l’Algérie et la France
    au secours du Mali
     Hollande qui a dit, dans un premier temps – on s’en souvient - que la France n’avait pas à se mêler de ce qui se passait en Afrique. Hollande qui a laissé les maliens du Nord se faire massacrer par les islamistes parce que l’Afrique de papa n’existait plus.
    Hollande qui a attendu à peu près neuf mois après son élection - juste le temps qu’il fallait pour ne pas trop paraître à la botte de l’algérien – Hollande, donc, le repenti au nom de la France, déclare la guerre aux terroristes islamistes… au Mali. Tout seul. Comme un grand !
    Ha ! Mais…. Qu’est-ce que vous croyez ! C’est un grand guerrier l’Hollande.
    Sauf que… le seul appui qu’il a reçu, l’Hollande, c’est de Bouteflika qui lui donne – tout de suite - l’autorisation de survoler « SON » territoire algérien ! Ha ! Mais c’est pas rien, un coup de main pareil ! Surtout quand on connait l’algérien.
    Du coup, y a plus personne qui bronche. Ni les Usa ni les Européens ni les Africains ni les palestiniens ni les russes… Le Monde entier est muet.
    Il n’y a que l’Algérie et la France au secours du Mali.
    Et, pour faire un peu plus vrai, on monte un spectacle après quelques jours du débarquement français au Mali, « une prise d’otages » avec un commando terroriste islamiste qui vient… d’Algérie et que les algériens vont dégommer - avec les otages en prime. On fait pas de quartier chez ces gens-là. Mais la France excuse la méthode. Mieux, elle l’approuve. Hollande, himself, avoue qu’il n’y avait pas d’autres moyens pour répondre à des islamistes. Tuer TOUT le monde. Pensez-vous qu’il puisse désavouer la tuerie des « forces spéciales » de Bouteflika ?
    Mais quel cinéma, ils nous montent ces deux présidents-là !
    Toutes les anciennes colonies d’Afrique de l’Ouest sont des
    réservoirs à fric dans lesquels se servent sans compter les
    dirigeants français
    En résumé :
    Sarko dégage la Libye. Hollande joue à Robin des Sables au Mali.
    Qui est gagnant dans cette affaire ? Bouteflika, président à vie d’Algérie, qui lorgnait le Mali et qui ne voulait pas se faire bouffer par la  Libye.
    Et la France, toujours cocue, a engagé un tas de fric de ses contribuables et la vie de ses hommes pour aider l’Algérie à se poser en libératrice du Mali.
    Et pendant cet enfumage d’un feu de tout bois, on ne parle plus des syriens qui s’en vont à l’abattoir chaque matin que Dieu fait.
    Et que se passe-t-il en Syrie ?
    Les Russes ont déployé leurs forces armées en Syrie et en Méditerranée.
    Les iraniens ont fait de même et ont passé le canal de Suez pour venir se positionner près des côtes syriennes.
    Et on commence à murmurer du bout des lèvres que, aux environs de Noël, Bechar aurait usé de ses armes chimiques contre la population à Homs.
    Et s’ils nous disaient la vérité, pour une fois, tous ces dirigeants de la planète qui magouillent à qui mieux-mieux pour se partager à nouveau le monde après une troisième guerre mondiale ?
    Les musulmans veulent manger le monde. Mais ils sont déjà en train de s’éliminer entre eux. C’est pas une mauvaise idée. De là à mêler la France dans leurs tueries parce que celle-ci serait redevable d’avoir tenté de les civiliser il y a à peu près cent ans… C’est une autre histoire.
    Contrairement à ce qu’affirment nos dirigeants, il vaudrait mieux couper radicalement le cordon avec ces anciennes colonies qui n’ont jamais évolué. Barbares ils étaient, barbares ils resteront.
    Seulement voilà, le fric qu’ils ont gagné grâce au pétrole qu’on leur a trouvé, joue un grand rôle dans la vie de la France endettée jusqu’au cou. L’Algérie, la Syrie, toutes les (anciennes) colonies d’Afrique de l’Ouest sont des réservoirs à fric dans lesquels se servent sans compter les dirigeants français et aujourd’hui, ils ont rajouté le Qatar.
    Et tous ces gens sont en guerre. Pas seulement au Moyen orient.

    (1) cf/ les prises en otage des français depuis plusieurs années dans ces régions et l’inaction forcée de la France pour les faire libérer. Quant à la méthode des «forces spéciales algériennes» à Aïn Aminas, elle nous fait tristement penser à la manière dont ils ont maquillé les meurtres des moines de Tibihirine. On tire dans le tas et on tue tout ce qu’il y a en bas. Après, on peut toujours dire qu’on n’avait pas le choix ou on dit : c’est pas moi, M’sieur !)

  • Florence Cassez, de retour en France, élargie et innocentée

    Au cours des premiers mois de l’année 2011, l’activité diplomatique de la France, sous la houlette du président Sarkozy et de son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, s’est concentrée sur les relations avec le Mexique qui détenait en prison une ressortissante française arrêtée en décembre 2005 en même temps qu’un terrible gang de kidnappeurs.
    De cette affaire de pur droit commun la France a fait presque un casus belli jusqu’à provoquer l’annulation de l’Année du Mexique en France.
    A l’époque Polémia a publié plusieurs articles concernant cette mauvaise farce. Nous en reproduisons un ci-après et nous invitons nos lecteurs à en relire deux autres dont ils trouveront les références en bas de page.
    Polémia

    Affaire Cassez : halte à la diplomatie émotionnelle !

    Le président de la République et sa ministre des Affaires étrangères ont choisi de sacrifier la relation entre la France et l’un des pays les plus importants d’Amérique latine, le Mexique, officiellement au nom de « l’innocence d’une Française », en réalité au nom d’une pitoyable stratégie de communication émotionnelle à usage purement intérieur.

    L’instrumentalisation du sentiment s’est désormais complètement substituée, dans tous les domaines (sécurité, justice, économie…), à la vraie politique, laquelle consisterait à traiter en profondeur la racine des problèmes. Nos gouvernants ne savent plus que larmoyer, devant des micros, tout en s’agrippant aux caméras des familles de victimes.

    Attardons-nous un instant sur le fond de cette lamentable affaire Cassez. En décembre 2005, l’arrestation d’Israel Vallarta Cisneros et de sa compagne française, Florence Cassez, sonne le glas d’un terrible gang de kidnappeurs, « Los Zodiacos » lequel s’est rendu coupable de dizaines d’enlèvements, d’assassinats, de tortures et de viols. Plusieurs victimes, hommes, femmes et enfants témoignent et accusent Florence Cassez d’avoir participé aux séquestrations d’otage (qui se passaient dans le ranch où elle vivait avec son compagnon).

    Voici un extrait du témoignage écrit de la dernière victime du clan « Los Zodiacos », paru dans la presse mexicaine et bien sûr occulté par la presse française :

    « Mon nom est Cristina Rios Valladares. J’ai été victime d’une prise d’otage, aux côtés de mon époux Raul et de mon fils Christian qui avait 11 ans (…) Nous avons appris la nouvelle de la peine de prison que Florence Cassez méritait, cette femme dont j’avais écouté la voix à maintes reprises pendant ma captivité. Une voix d’origine française qui bourdonne encore aujourd’hui dans mes oreilles. Une voix que mon fils reconnaît comme celle de la femme qui lui a pris du sang pour l’envoyer à mon époux, avec une oreille qui lui ferait penser qu’elle appartenait à mon fils (…) Maintenant j’apprends que cette Florence réclame justice et clame son innocence. Et moi j’entends dans ces cris la voix de la femme qui, jalouse et furieuse, hurlait sur Israel Vallarta, son petit ami et chef de la bande, que s’il recommençait à s’approcher de moi, elle se vengerait sur ma personne ».

    Contrairement aux partis dominants qui, à l’unisson, semblent vouloir faire de Florence Cassez un nouveau Dreyfus, nous ne voulons pas être définitifs sur cette affaire. La reconstitution spectaculaire devant les caméras de la télévision mexicaine, au lendemain de l’arrestation, en 2005, obéissait sans doute à une volonté de la part du gouvernement mexicain de médiatiser son action de répression de ce qui est un véritable fléau au Mexique : les enlèvements de personnes privées avec demande de rançon et mutilations. N’oublions pas que le président mexicain est confronté à des gangs criminels et des cartels qui, depuis 2006, ont fait plus de 30.000 morts dans ses forces de sécurité. Il s’agit d’une véritable guerre, et c’est la raison pour laquelle le petit caprice émotionnel du Tout-Paris n’impressionne guère les Mexicains. Il n’en demeure pas moins que cette reconstitution a contribué à ternir la procédure judiciaire mexicaine ; mais il faut raison garder : elle ne doit pas en effacer le contenu.

    La vérité, c’est que le Mexique, grand pays membre de l’ALENA, et puissance importante de l’Amérique latine, dispose d’un vrai système judiciaire, et que les faits sont accablants pour Florence Cassez. Les témoignages sont là, et il est difficile par ailleurs (simple remarque de bon sens) de faire croire que Florence Cassez ait pu vivre pendant autant de temps dans un ranch où s’activaient une bande de tueurs, avec des armes et des munitions partout, des otages cachés et souvent torturés, ceci sans n’avoir jamais rien remarqué ! On la sent en tout cas beaucoup moins naïve depuis qu’elle s’occupe de sa défense et que, de derrière les barreaux et depuis son téléphone mobile, elle dicte au président de la France la politique qu’il faut suivre.

    Au moment où la diplomatie française semble définie par la famille Cassez, il convient de remarquer que celle-ci n’a pas toujours dit la vérité. Ainsi, les parents de Florence Cassez ont-ils affirmé à la presse française qu’ils ne connaissaient pas le compagnon de Florence, Israel Vallarta. Manque de chance, la presse mexicaine a publié les photos de Bertrand Cassez, le père, en train de trinquer avec Israel Vallarta dans le ranch Las Chinitas, à 29 km de Mexico !
    Cette affaire me fait penser à celle des deux Françaises, Sarah Zaknoun et Cécile Faye, emprisonnées en 2008 en République dominicaine pour trafic de drogue, et graciées en décembre 2009 par le président dominicain à la suite d’une campagne médiatique puis politique, depuis Paris. Je suis personnellement bien placé pour savoir que dans cette affaire, le même impératif médiatique et émotionnel faisait office de politique et écrasait le fond du dossier. Heureusement pour les deux gentilles « vacancières », le président dominicain voulait faire plaisir à la France et à son président. Mais la justice dominicaine n’avait pourtant pas été prise d’hallucination collective, pas plus que celle du Mexique et des victimes qui ont témoigné !

    Il semble donc que dans notre pays, il y a des théories du complot autorisées et d’autres qui ne le sont pas. Il est par exemple autorisé et même encouragé de penser (reprenez les chroniques de pseudo-experts de la Russie après le récent attentat de l’aéroport de Moscou) que les Russes s’infligent des attentats tout seuls, comme il est manifestement souhaitable de penser qu’une Française puisse être victime d’un gigantesque complot hier dominicain, aujourd’hui mexicain. Décidément, ne sont pas forcément xénophobes ceux que l’on croit. A lire la presse aujourd’hui, l’Amérique latine c’est Tintin chez les Picaros ou l’Oreille cassée, au choix. Ah ces Mexicains, tous des « sergents Garcia » corrompus !

    Je pense aussi à l’affaire Cesare Battisti, ce terroriste italien d’extrême gauche, que les médias français s’étaient mis en tête de faire libérer, au mépris de la justice italienne et des relations avec ce pays ami. On y a retrouvé les traditionnelles leçons de morale françaises, le mépris pour nos voisins et amis, le déni de justice et de souveraineté d’un partenaire de l’Union européenne.
    Je pense aussi à la gestion de l’affaire Bétancourt (la première, celle d’Ingrid), qui fut lamentable pour nos relations avec la Colombie.

    Nous avons tout faux dans ces affaires ! Non seulement, à chaque fois, il est beaucoup plus probable que nous nous préoccupions de coupables que d’innocents, mais qui plus est, nous affichons devant le monde entier une arrogance sans nom, un mépris pour la justice et la souveraineté de ces pays, comme si d’ailleurs notre justice et notre démocratie étaient exemplaires !

    En définitive, le problème fondamental de notre diplomatie en Amérique latine ne tient-il pas au fait que nos gouvernants n’y aient aucune habitude de vacances ? S’ils avaient des villas en Colombie, ou s’ils se doraient sur les plages du Mexique, plutôt qu’en Tunisie ou en Egypte, peut-être feraient-ils preuve de moins d’arrogance ? Avec beaucoup d’humour, Elisabeth Lévy suggérait que Florence Cassez avait la chance que le Mexique ne s’intéresse pas à l’avion Rafale, sinon elle serait oubliée depuis longtemps, par le pouvoir… et aussi par les médias !

    Ces opérations médiatiques à usage intérieur, qui visent ici, notamment pour la ministre des Affaires étrangères, à se refaire à bon compte une image émotionnelle positive après l’affaire de Tunisie, ne sont pas dignes du gouvernement de la France. Cette politique émotionnelle, « du coup médiatique », qui contamine jusqu’à notre politique étrangère, est devenue absolument insupportable ; elle finira d’ailleurs par se montrer contre-productive pour ceux qui en usent. Car si les Français ont des émotions et peuvent tomber dans ce genre de piège, ils comprennent par ailleurs de plus en plus que le pays est gouverné dans l’instant, sans vision stratégique, et que sa tête se pose de moins en moins la question du Bien commun.

    Aymeric Chauprade
    Realpolitik
    15 février 2011
    repris par Métapo infos

    Correspondance Polémia - 17/02/2011

    Polémia  25/01/2013

    Voir :

    Affaire Cassez : tension entre Paris et Mexico 
    L’affaire Cassez vue de Mexico

  • Terrorisme islamique: Guerre à l’Occident ! par José Castano

    « Tout au long de l’Histoire, l’immense expansion musulmane s’est effectuée par la guerre sainte, les massacres, l’intolérance, la volonté de conquérir, de diriger, de s’imposer, par la colonisation… » (Jean-Paul Roux, historien français spécialiste du monde turc)
    Malraux a écrit : « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ». Il serait grand temps que nous nous apercevions -enfin- qu'une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à l’échelle planétaire. Que ce soit en Asie, au Proche et au Moyen-Orient ou en Afrique, les Islamistes massacrent les chrétiens un peu partout dans l’indifférence générale. Et ces massacres, ce déchaînement sans pitié d'un Islam renaissant voulant dominer le monde ont eu leur source, en Algérie, dès novembre 1954 par l’insurrection armée généralisée et les massacres qui s’en suivirent durant près de huit années… dans une apathie méprisante de l’Occident.
    « Les Français qui n’ont pas voulu de l’Algérie Française auront un jour la France algérienne. »
    Georges Bidault
    « Les Français qui n’ont pas voulu de l’Algérie française auront un jour la France algérienne » a écrit dans son livre, « D’une Résistance à l’autre », Georges Bidault, l’ancien chef du Conseil National de la Résistance. Il reprenait là, en quelque sorte, cette déclaration du redoutable chef du FLN qu’était Larbi ben M’Hidi, déclaration lancée à la face des parachutistes français venus l’arrêter en 1957 lors de la « bataille d’Alger » : « Vous voulez la France de Dunkerque à Tamanrasset ? Je vous prédis, moi, que vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque ».
    Un an plus tôt, dans un tract du F.L.N. rédigé en Algérie en 1956, on pouvait lire en substance « Rappelez-vous que, quand nous serons indépendants et dans un minimum de temps, nous combattrons les trois cents kilomètres que nos ancêtres ont envahis en France. Voici les limites, Poitiers, Saint-Etienne, Lyon, les environs des Alpes et les Pyrénées. Toutes ces terres et ces villes sont celles de nos ancêtres. Après la guerre d’Afrique du Nord, nous allons envahir les trois cents kilomètres qui nous appartiennent et les ports de Toulon, Marseille, Bordeaux. Nous sommes les fils de Mohamed, fils de l’Islam.»
    Cinquante-sept ans après la diffusion de ce tract, la prophétie est en voie de se réaliser…
    Aujourd’hui, le monde arabe, sous l’emprise des faux prophètes que sont les religieux, est obsédé par les souvenirs de grandeur, le tumulte des épopées oubliées, les magnificences des siècles révolus. À leurs fidèles, contemplatifs, crédules et soumis, ils annoncent l’arrivée du Mahdi, c’est-à-dire, de l’Envoyé, celui qui plierait les infidèles sous la loi du cimeterre, comme aux siècles de gloire… Ils font de cette effrayante prédiction leur principal thème de combat dénombrant au passage les millions d’hommes entassés dans les deltas des fleuves d’Asie, les fourmilières humaines qui grouillent aux confins du Gange, celles qui piétinent aux marches des déserts d’Arabie. Ils y ajoutent les peuples du Caucase et de l’Oural, ceux du Proche, du Moyen-Orient et du Maghreb, ceux du Soudan, du Sénégal, du Mali, du Niger, de Somalie, de Mauritanie... Et serrant l’Afrique et l’Asie dans leurs doigts, ils expliquent que rien désormais ne pourrait plus résister à l’avalanche, que c’est le nombre –c’est-à-dire eux- qui fera désormais la loi, que l’Histoire est en marche, que nul ne saurait plus jamais l’arrêter, que les signes qui annoncent la victoire sont évidents et que la fin de l’Occident est déjà écrite quelque part sur les livres de l’Éternel. Le monde arabe est ainsi devenu une gigantesque bouilloire où surgissent de toute part les faux prophètes comme des silhouettes d’apocalypse. Ils ne poussent pas, ils ne poussent plus leurs « fidèles » à la bataille… ils les convient à la curée.
    Un goût du meurtre et du sang hérité des âges barbares
     C’est ainsi que ces hommes ont imaginé de mobiliser au profit de leurs calculs, la force de bélier de ces masses en mouvement et, couvrant d’un faux sens les mots qui les fascinent, ils leur ont donné des étendards sur lesquels sont peints les symboles éblouissants, mais qui ne dissimulent, en réalité, que de sauvages appétits de conquête, et un goût du meurtre et du sang hérité des âges barbares.
    On peut se demander comment ces faux prophètes que sont les Oulémas, les Imans et autres Mollahs –des religieux !- peuvent allier les commandements de Dieu et les crimes atroces que perpètrent en son nom de par le monde les terroristes islamiques. Eux s’étonnent que l’on ose compromettre ou ralentir la résurrection de l’Islam avec des scrupules de ce genre. La guerre révolutionnaire que ces fanatiques ont entreprise a des exigences… et la terreur qu’ils font peser sur le monde en a d’autres plus cruelles encore. Et pour mieux inculquer à leurs troupes fanatisées cette nécessaire terreur, ils ont recours au miracle du verbe, sacrifiant des foules, offrant des hommes au moloch dans le creux de leurs paumes ouvertes, brassant des vivants inutiles, balayant des millions de morts du revers de leurs mains, et reconstruisant dans les transes de l’extase, un avenir qui n’a plus de sens puisque ne se levant que sur des charniers et des déserts.
    « La guerre est la base des relations entre les musulmans et leurs adversaires. »

     

    En 1968, Abdallah Ghochach, juge suprême du Royaume hachémite de Jordanie s’exprimait en ces termes : « Le Djihad a été légiféré afin de devenir un moyen de propagation de l’Islam. En conséquence, les non-musulmans doivent venir à l’Islam soit de leur plein gré, soit de force par la lutte et le Djihad… La guerre est la base des relations entre les musulmans et leurs adversaires. »
    Et voilà qu’aujourd’hui, la haine de l’Occident ramène les arabes vers l’Islam, un Islam farouche, fanatique comme aux premiers âges… Tous ces pays ont lancé en leur temps la guerre au nom de la « démocratie » et de la « liberté »… Nous avons connu cela en Algérie… Ils la prolongent dans cette croisade qui s’appellera guerre sainte et que l’Occident aveuglé par l’obstination chrétienne, la conscience humaine et la morale ne perçoit même pas. 
    Mais on ne la livre plus au nom des Évangiles ou des Philosophies, on se bat pour de chimériques recettes de bonheur, des fictions dangereuses, des illusions puériles… quand ce n’est pas pour tirer profit du commerce de la drogue, de la contrebande et des prises d’otages. On bourre la cartouchière des Aqmi, des Shebab et des terroristes en herbe de munitions mais on leur donne aussi une musette gonflée de mensonges qui entretiennent leur colère. On incite les peuples à la haine en indiquant aux uns qu’ils se battent toujours pour les mêmes misères et aux autres que les temps sont venus de recommencer l’épopée. Et du Gange à l’Atlantique, l’Islam renoue des forces irrésistibles… Il faut préparer la grande fête de la guerre pour chasser les infidèles et, fusil au poing et bombes dans les valises, bâtir de nouveaux empires plus étonnants encore que ceux de la légende. Reviennent ainsi les terribles conditions humaines préconisées par la charia –la loi islamique- celles que nous avons déjà connues en Algérie : Les hommes égorgés, émasculés, mutilés, pendus aux arbres des bois, les femmes lapidées et vitriolées. Les exactions récentes des Shebab au Mali, en sont un pâle reflet… Enfin, des stratèges diaboliques ont compris le parti que l’on pouvait tirer des colères allumées par les mensonges dans le cœur des naïfs et des crédules. Ils ont cessé de faire la guerre eux-mêmes. Ils y ont poussé les peuples abusés. Ils payent ces mercenaires d’un nouveau genre avec des mots et pour exciter leur ardeur au suicide, ils leur ont insufflé le pire des poisons : La haine.
    Et pendant ce temps, l’Occident se bat contre lui-même pour une définition puérile de la liberté.
    Partout montent les clameurs de ces peuples qui rêvent de revivre enfin la prodigieuse épopée scandée par le choc des cimeterres et dont les fastes illuminent encore la nuit des temps… Partout ces cris qui menacent l’Occident, l’invectivent et le vouent à la mort. La vieille prédiction de Kipling devient une réalité redoutable : « Voici que montent les multitudes à l’assaut de la passe de Khaybar… » Et pendant ce temps, pendant que s’accélère cette frénésie des peuples acharnés à assassiner l’Occident comme pour se venger d’avoir reçu de lui la vérité qui prête une force gigantesque à leur faiblesse millénaire, l’Occident se bat contre lui-même pour une définition puérile de la liberté.
    Et voilà les barbares qui frappent aux frontières, les peuples loups qui grondent aux lisières des bois. Pressés de courir à leur tour la grande aventure de la civilisation et exaltés par la présomptueuse conviction qu’ils détiennent des recettes miraculeuses, ils négligent les trésors de l’héritage. Ils veulent tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas.
    Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voilà qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contre les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues. Et voilà que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent naturellement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées n’ont fait autant de ravages, semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste : Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde ! Et nous, pauvres occidentaux… pauvres Européens, timorés, craintifs et désunis (l’intervention esseulée de la France au Mali en est une preuve suffisante), sommes en passe de perdre cette ultime guerre qui nous est imposée parce qu’irrémédiablement condamnés à capituler au nom de la défense de la civilisation qui n’est autre qu’un suicide devant un assaut qui en nie l’essentiel.
    Soljenitsyne a écrit : « Toute notre vie là-bas, nous a appris qu’il existe un seul moyen de résister à la violence : c’est la fermeté ! »
    Dans la lutte contre la subversion et le terrorisme, rien n’est plus important que l’application d’une politique de défense préventive ferme et impitoyable à l’égard des adversaires de la Nation. Celui qui sème le vent doit récolter la tempête.

    Contact E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

  • Le massacre sanglant d'Algérie était complètement prévisible

    La prise d’otages à l’usine gazière de In Amenas a provoqué de nombreux commentaires, visant soit à approuver le gouvernement algérien et son armée soit au contraire à condamner la brutalité des forces de l’ordre qui aurait entrainer le massacre notamment d’un grand nombre d’otages.
    Le journaliste britannique bien connu Robert Fisk, grand connaisseur du Proche–Orient et du monde arabe, grand reporter et correspondant quotidien du journal londonien, The Independent, basé à Beyrouth depuis plus de trente ans a donné à son journal un article qui peut paraître choquant, tant l’explication qu’il donne des horribles événements survenus pourrait dans sa brutalité heurter certains lecteurs.
    Il faut avoir présent à l’esprit que la presse anglo-saxonne est beaucoup moins bridée que la nôtre et qu’elle est peu soumise aux barrières du politiquement correct à la française.
    Enfin, cet article n’engage que la seule responsabilité de son auteur et même si nous ne partageons pas nécessairement toutes les idées exprimées, nous estimons utile de présenter ici à nos lecteurs un éclairage inconnu des médias français.
    Polémia

    Les véritables dirigeants de ce pays sont des militaires qui ont
 « pris le goût du sang » dans une guerre civile qui leur a enseigné à 
prendre aussi peu de soin des innocents que des coupables.

    L'armée algérienne, nous ont dit, hier après-midi, les narrateurs habituels - à la télévision française, de même qu'en Amérique - « ne sont pas tendres avec les terroristes » et sont des « experts » dans la « lutte contre le terrorisme ». C'est bien vrai - mais ce n'est que la moitié de la vérité. Parce qu'ils ne sont pas « tendres » non plus avec les otages. Ils sont aussi impitoyables avec les captifs qu'ils le sont avec les ravisseurs.

    Le massacre des bons et des méchants à l'usine gazière de In Amenas était complètement prévisible, parce que les militaires algériens - les véritables dirigeants du pays - ont « pris le goût du sang » dans une guerre civile qui leur a enseigné à prendre aussi peu de soin pour les innocents que pour les coupables.

    

Ce furent les militaires algériens qui ont envoyé des agents des services secrets à Damas en 1993 pour apprendre comment Hafez el-Assad avait détruit les Islamistes de Hama (*), 11 ans plus tôt - et qui ont ensuite utilisé les mêmes tactiques pour liquider la propre insurrection islamiste de l'Algérie. On dit que des officiers algériens se sont rendus en Syrie l'année dernière pour retourner le compliment : en enseignant aux militaires syriens - qui combattent à présent un soulèvement beaucoup plus dangereux - comment les Algériens ont remporté leur « sale » guerre contre le Groupe Islamique Armé (GIA) et les groupes d'al-Qaïda qui lui étaient affiliés. Les Algériens ont prêté leur « expertise » au Tunisien Ben Ali juste avant son renversement et ont offert la même chose aux hommes de main de Moubarak en Egypte. Aussi opaque que les militaires algériens puissent paraître aux yeux des étrangers, leur mythe fondateur - une brutalité absolue envers leurs ennemis, quel qu'en soit le coût - a plu au Pentagone et aux Français, qui ont tous maintenu leur coopération avec l'élite militaire à Cherchell, dans les environs d'Alger, dans les années 1990 - alors qu'ils savaient fort bien que les soldats et les forces paramilitaires de ce pays se livraient à une orgie de tortures contre les insurgés et les civils.

    Il y a trois choses qui sont devenues certaines la nuit dernière à propos du massacre algérien :

    • – que les Algériens feront porter l'entière responsabilité du massacre des otages aux kidnappeurs inspirés par al-Qaïda ;
    • – que les gouvernements occidentaux dont les ressortissants sont morts seront d'accord sur ce point - et ne prononceront pas un mot de condamnation contre les militaires algériens ;
    • – que d'ici midi, aujourd'hui, toute cette histoire changera jusqu'à en être méconnaissable. Premiers ministres, ministres des Affaires étrangères et salles de rédaction, prenez garde !



    L'ignorance totale de David Cameron quant à la cruauté inhérente du gouvernement algérien a conduit Downing Street, aujourd'hui, à marmonner quelques remarques vraiment stupides. Les Algériens, ont-ils dit, « semblaient déterminés à prendre les devants ».

Tu parles qu'ils l'ont fait ! Parler aux preneurs d'otages est un anathème pour eux, au mieux un moyen d'user les ravisseurs avant de les anéantir. Le Premier ministre du pays, Abdelmalek Sellal, est un homme brillant et intelligent qui plait à des gens comme Cameron et François Hollande : il est décontracté, bien élevé et est un doyen du service civil algérien. Il est donc facile d'oublier que Sellal était ministre de l'Intérieur de 1998 à 1999 lorsque le soulèvement islamiste a été soi-disant détruit. L'un de ses prédécesseurs, Abderrahmane Meziane-Chérif, m'a parlé autrefois de ses principes pour traiter avec les « terroristes ». « Un agriculteur peut être un éliminateur lorsqu'il enlève les mauvaises herbes de son champ », avait-il dit. « Et parfois, un homme doit purifier l'eau et nettoyer les choses des insectes et des parasites. » Meziane-Chérif était surnommé « l'éradicateur ». 

Et bien sûr que les Islamistes qui ont pris autant d'otages en Algérie devaient porter au bout du compte la responsabilité du massacre. Aucun des deux camps ne fait de quartier ; ainsi, les otages, les passants, les civils sont des « dommages collatéraux » - eh oui ! Encore ce vocable odieux - pour les deux camps. Ce n'est pas non plus surprenant. Car le véritable mariage entre al-Qaïda et l'armée algérienne a commencé après l'occupation russe de l'Afghanistan.

    C'est une histoire très largement secrète qui n'a jamais été révélée entièrement, même à ce jour. Prêts à tout pour enrayer leurs pertes, le gouvernement soviétique avait demandé à leurs alliés socialistes algériens de les aider en matière de renseignements ; et les services secrets algériens ont envoyé leurs propres hommes en Afghanistan pour se faire passer pour des « moudjahidin » aux côtés de véritables islamistes algériens combattant pour Oussama ben Laden. Les informations en provenance de ces espions militaires algériens permirent aux forces soviétiques de riposter. Mais lorsque les Russes partirent et que les Algériens rentrèrent chez eux, l'armée donna l'ordre à ses propres hommes de rester sous couverture avec les groupes islamistes.

    Alors, quand la terrible guerre civile débuta, pour maintenir leur couverture, certains agents ont participé aux massacres de civils. Et ils ont donc été contaminés par les atrocités. Ce n'est pas un récit que reconnaît le gouvernement algérien. Et l'Ouest n'examinera pas non plus cette histoire effroyable. Mais la réalité est que les véritables Cobras du monde des renseignements vivent au sein du « pouvoir » militaire algérien. En comparaison, le Cobra de Downing Street - la célèbre « commission » de sécurité de David Cameron - n'est qu'une humble couleuvre assoupie.

    Robert Fisk
    The Independent
    18 janvier 2013 


    Titre original : Algeria's bloody slaughter was utterly predictable

    Traduction : JFG-QuestionsCritiques

    Note de la rédaction :

    (*) Le massacre de Hama résulte de la répression, par le pouvoir syrien d'Hafez el-Assad, des insurgés de la ville de Hama en février 1982. On estime entre 7.000 et 35.000 le nombre de victimes1 lors de la répression de cette insurrection.

    Correspondance Polémia – 24/01/2013

  • Trafic d'organes au Kosovo : l'UE entrave l'enquête (Lavrov)

    L'enquête sur le trafic d'organes au Kosovo piétine en raison de l'approche "non constructive" adoptée par l'Union européenne dans ce dossier, a déclaré mercredi à Moscou le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

    "Nous nous heurtons à la position non constructive de l'UE qui a usurpé l'enquête et empêche son bon déroulement", a indiqué M.Lavrov.

    Un scandale a éclaté en décembre 2010 après la publication d'un rapport dénonçant un trafic d'organes humains au Kosovo. Le rapport a été rédigé pour l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) par le rapporteur suisse Dick Marty.

    La préparation de ce document avait débuté en 2008, suite à la parution du livre de Carla del Ponte, ancienne procureure du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), intitulé "La traque, les criminels de guerre et moi". L'ouvrage évoquait le sort d'environ 300 Serbes kosovars enlevés en 1999 et transportés en Albanie pour subir des prélèvements d'organes.

    Le rapport de Dick Marty accusait des personnes proches du premier ministre kosovar Hashim Thaçi d'être impliquées dans des meurtres commandités, des enlèvements et le trafic d'organes humains.

    Ces crimes font actuellement l'objet d'enquêtes menées par les autorités serbes et la Mission de l'Union européenne au Kosovo.

    Source du texte : RIA NOVOSTI

    http://www.theatrum-belli.com/

  • Florence Cassez échappe à la justice Mexicaine comme Strauss-Kahn

    Florence Cassez échappe à la justice Mexicaine comme Strauss-Kahn a échappé à la justice américaine. C’est un jour honteux pour l’humanité.

    Florence Cassez a été reconnue coupable et condamnée à 60 ans de prison dans une affaire ou il est question d’une dizaine d’enlèvements notamment d’enfant, viol, et plusieurs meurtres. Les preuves sont accablantes et personne ne conteste sa culpabilité à part elle-même qui se clame bien évidemment innocente. La juiverie elle-même ne conteste pas la culpabilité, mais avance que les preuves n’auraient pas été obtenues de façon légale !

    Le JDD s’est empressé de sortir un article vraiment mauvais, nous l’avons rectifié et complété, ci-après.

    La-juive-Florence-Cassez-liberee-comme-strauss-kahn
    Arrestation de Florence Cassez et Israël Vallarta

    L’arrestation des criminels
    Le 8 décembre 2005, Florence Cassez et Israel Vallarta, son compagnon, sont arrêtés sur une route par les autorités mexicaines. Les policiers soupçonnent Israël Vallarta de diriger un groupe qui aurait à son actif une dizaine d’enlèvements et au moins un meurtre. La Française de 29 ans, originaire de Béthune (Nord-Pas-de-Calais), était arrivée au Mexique en 2003 où elle avait rejoint son frère, créateur d’entreprise à Mexico. Elle avait fait la connaissance d’Israel Vallarta un an après et menait la belle vie avec lui dans le ranch Las Chinitas, près de Mexico.

    Le lendemain, l’arrestation du couple dans leur ranch est mise en scène devant les caméras de télévision par l’Agence fédérale d’investigation (AFI). Les images montrent une arrestation musclée et la libération de trois otages. Deux mois après, les autorités reconnaissent qu’il s’agissait d’un montage à partir d’éléments factuels et Televisa, principale chaîne mexicaine, l’a aussi reconnu.

    La version de la télévision Fronçaise :

    La condamnation
    Le 27 avril 2008, Florence Cassez est condamnée à 96 ans de prison. Elle est accusée de quatre enlèvements, d’associations de malfaiteurs et de possession d’armes. Cette  condamnation correspond à l’addition de plusieurs peines qui peuvent être purgées simultanément. La peine effective est en réalité de 20 ans. Florence Cassez jure qu’elle ignorait tout des activités de son compagnon malgré les évidences qui pèsent sur elle.

    Cassez nie, fait appel, et demande en même temps l’aide du gouvernement et des médias Français réputés pour leur habileté et leur manque de scrupules à soustraire les crapules à la justice étrangère. On se souvient tous d’Emilie LeLouch, Clothide Reis, Polanski, Strauss-Kahn, Gilesh Labit… que des Français mais avec quelque chose en commun, devinez quoi.

    Nier les évidences lui rapporte 40 ans de plus
    Toutes ces manigances, mentir effrontément, nier les évidences, faire pression par les médias juifs et par le gouvernement français agacent la population et la justice mexicaines qui n’entendent pas libérer des criminels sous prétexte qu’ils sont juifs ou Français. Ainsi, le 3 mars 2009, Florence Cassez récolte de sa demande d’appel 40 ans de plus. La criminelle sera condamnée à 60 ans, peine maximale au Mexique.

    Les médias ne lâchent pas l’affaire
    L’affaire prend désormais une tournure politico-médiatique. En mars 2009, Nicolas Sarkozy, qui a exprimé son soutien à la jeune femme et qui a reçu sa famille, se rend au Mexique pour une visite d’État où il évoque en marge le cas de la Française. Un groupe de travail binational sera chargé d’étudier un éventuel transfert de Florence Cassez dans une prison française, dans le cadre de la Convention de Strasbourg. Le chef de l’État mexicain rejettera  en final la demande en juin 2009 et prendra position personnellement.

    Aucun doute sur la culpabilité de Cassez
    Le 18 avril 2010, le parquet mexicain confirme que la scène filmée en direct le 9 décembre 2005 par la police est une scène reconstituée, ce qui ne change en rien les évidences et la condamnation.
    Mais en novembre 2010,  un ex-procureur général du Mexique se déclare « convaincu » de « l’innocence » de Cassez ! C’est un peu comme si Enrico Macias se disait convaincu de l’innocence de Dutroux. Cette singerie fonctionne peut-être à Manhattan la juive, on l’a vu avec Strauss-Kahn, mais pas à Mexico la catholique version 2010.
    Les mexicains veulent du catholique ?
    Pas de souci, Pedro Arellano, directeur de la commission pénitentiaire de l’Église catholique mexicaine, devient « persuadé » de « l’innocence » de Cassez. Il dirigera une équipe de 27 hommes fournie par l’Eglise mexicaine sur demande de Benoit XVI suite à la visite de Sarkozy !!!
    Il en ressortira un rapport de 44 pages qui, selon Pedro Arellano, contiendrait des preuves de l’innocence de Cassez, mais… il ne peut pas montrer ces preuves  !!!
    Je sais ce que vous vous dites, qu’on commence vraiment à nous prendre pour des cons.
    C’est aussi ce que se dit le Vatican qui finit par se lasser de ces singeries et désavoue Pedro Arellano. Le porte-parole de l’archidiocèse du Mexique, Hugo Valdemar, déclare que cette enquête « ne représente pas la position des évêques« . Le prêtre joker Arellano sera  licencié, puis réintégré, ayant certainement fait pénitence de sa trahison.

    Pedro ArellanoPedro Arellano-juive-cassez
    Pedro Arellano, on voit au sommet de son crâne par ou le démon est entré.

    La condamnation définitive
    Le 30 août 2010,  les avocats de la criminelle déposent un pourvoi en cassation. Le recours est rejeté en février 2011 rendant ainsi la condamnation définitive. Le gouvernement et les médias juifs Français ne sont pas contents qu’on leur résiste. Le Mexique les emmerde.

    Les petites vengeances mesquines de la « Fronce »
    Alors que l’année 2011 est consacrée au Mexique en France, les parents de Cassez et son soutien, Jean-Luc Roméro, homosexuel shoatique, veulent faire suspendre le rendez-vous culturel. Et comme par magie, Nicolas Sarkozy les écoute ! Il maintient l’ensemble des manifestations mais propose de les dédier à Cassez sans demander l’avis de la population Française qui, il est vrai, a bien d’autres soucis que de soustraire une criminelle à la justice.

    Les rats cherchent la faille
    Les défenseurs de Florence Cassez cherchent la faille. En mars  2011, son avocat mexicain, Agustin Acosta, ci-dessous, dont la tête rappelle une de ces caricatures antitermites des années 30, dépose un recours pour inconstitutionnalité devant la Cour suprême du Mexique. Un an après, cette dernière indique que son rapporteur réclame la libération « immédiate et absolue » de Florence Cassez, en raison du « non-respect de ses droits » durant l’instruction.

    En clair, elle est coupable, mais une utilisation biaisée de la loi doublée d’une majorité favorable de 3 juges sur 5 pourraient permettre d’échapper à la justice. Il faut donc corrompre trois juges et préparer le terrain pour faire avaler la pilule.

    Le 7 mars 2012, quatre juges sur cinq reconnaissent effectivement des irrégularités de procédure, mais seuls deux d’entre eux se prononcent pour libérer la criminelle dont la culpabilité a été établie. Faute de majorité, une nouvelle réunion est prévue.

    Pantalonnade finale et triomphe de la bête
    Janvier 2013, la juge Olga Sanchez transmet à ses collègues de la première chambre de la Cour suprême une proposition d’annulation de la condamnation de la Française avec renvoi devant la cour d’appel. Mercredi 23, peu avant 15 heures (21 heures en France), la Cour examine l’affaire pour la seconde fois. La juive Cassez sera libérée. Les médias triomphent.

    mexiqueFranceFlorenceCassez_CalderonDitNon23062009LaJornada290Felipe Caldéron, l’ancien président de 2006 à 2012 était resté ferme devant ces tentatives de faire libérer Cassez et avait pris position de façon remarquable dans une déclaration publique que l’on peut lire sur le site LatinReporters.com, extrait :
    « Comme jamais auparavant, nous avons entrepris une lutte frontale contre la délinquance organisée et en particulier contre les crimes graves qui frappent la société mexicaine, tel l’enlèvement.
    Ce crime odieux, non seulement affecte en permanence la personne qui le souffre, mais lacère aussi les familles et les communautés, les condamnant à vivre dans l’angoisse et l’incertitude que signifie la disparition d’un être cher.
    Nous ne pouvons pas permettre qu’à cette douleur et à ce désespoir s’ajoutent l’indignation et l’impuissance résultant de l’impunité des criminels.
    En conséquence, le gouvernement fédéral est déterminé à ce que justice soit rendue aux victimes d’enlèvements et à leur famille.
    Nous luttons pour briser le cercle vicieux de l’impunité, de la peur, de la répétition de crimes et à nouveau de l’impunité qui a permis que des bandes de ravisseurs se développent dans notre pays et portent atteinte à la société.
    Qu’il soit clair que personne au Mexique, quels que soient son statut social, économique ou sa nationalité, ne peut se soustraire à l’application de la loi. La loi est la même pour tous et celui qui la viole doit en payer les conséquences, quelles que soient ses croyances, ses affinités politiques ou sa condition sociale et économique ou sa nationalité.. »

    L’actuel président, Enrique Peña Nieto est différent, pas ferme du tout ! Veuf, remarié à une vedette de téléréalité, il laisse faire, contre l’avis de la population qui a surnommé Cassez, « la kidnappeuse française« .

    Ne sommes-nous pas en train d’exagérer ? Cassez est-elle vraiment juive d’abord?
    C’est LA grande question. Celle que toute le monde se pose sur Internet dès que quelqu’un parait louche. Voici ce que nous avions répondu dans le fil de discussion du dernier article sur le sujet, « La juive Florence Cassez pourrait être libérée pour vice de procédure« .

    « Salut XXXXX !
    C’est un peu comme sur France Inter, « A tout les coups l’on gagne ! ».

    Quand la clique cosmopolite prend des risques pour soustraire une personne condamnée par des preuves irréfutables, c’est qu’elle a une raison.

    Ce n’est qu’une théorie, encore qu’elle soit confortée par toute une foule de petits détails qui convergent tous, dans cette affaire Cassez comme dans toutes les autres.

    Mais il est vrai que même si jusqu’à présent elle s’est avérée juste, ce n’est qu’une théorie, c’est pourquoi nous cherchons actuellement un volontaire, non-juif, pour la valider.

    Celui-ci devra s’envoler pour le Mexique, enlever un enfant, le séquestrer, éventuellement violer sa mère, se faire arrêter, et contacter Sarkozy et Delanoë qui oublieront leurs petites querelles pour le sortir du pétrin en faisant intervenir Benoit XVI.
    Ensuite, direction la République Dominicaine comme Sarah Zaknoun, il fera un peu de trafic de drogue, se fera attraper, et attendra que Carla Sarkozy le sorte de taule.
    Dès que ce sera fait, direction l’Iran, un peu d’espionnage comme Clothilde Reis, pincé, puis extradé, il sautera alors dans le premier avion pour les US ou il lui faudra droguer et sodomiser une fillette comme Polanski, puis dans la foulée, violer une femme de chambre noire comme Strauss-Kahn.
    Enfin, blanchi par toute la presse et de retour en France, il terminera en poignardant un policier comme Julien Soufir. »

    A peu près 2000 « Français » sont détenus à l’étranger, dans 60% des cas, il s’agit d’affaire de drogue. Sarkozy est-il intervenu 2000 fois ?
    Même Yves Dutheil, petit neveu du capitaine Dreyfus s’en mèle !!! :lol:

    Bon, d’accord, mais Cassez est-elle vraiment coupable ?
    Un article de feu le site sedcontra.fr montre que dans cette affaire, c’est toute la famille Cassez qui semble mentir.

    Source : CONTRE-ENQUÊTE – Affaire Cassez: qui a menti ?

    Mai 2010 – La presse, l’opposition et le gouvernement français continuent de présenter Florence Cassez comme la victime expiatoire d’une Justice mexicaine nécessairement aveugle et corrompue. Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie, Bertrand Delanoë et Martine Aubry se sont mis d’accord la semaine dernière pour inscrire ensemble le Mexique entier au ban des nations… Leur conviction commune repose sur une méthode est très simple : il suffit de faire abstraction de tous les éléments à charge, depuis les aveux des complices jusqu’aux témoignages des victimes, qui comptent ici pour rien !

    Dans cette affaire, même les parents de Florence (Bertrand et Charlotte Cassez) n’ont pas hésité pour leur part à mentir à la presse et au Président de la République en affirmant qu’ils ignoraient tout eux aussi des activités criminelles d’Israel Vallarta Cisneros – l’amant de Florence, arrêté en même temps qu’elle le 9 décembre 2005 – au point de ne l’avoir jamais rencontré !
    Florence Cassez elle-même a rétabli la vérité dans son livre, A l’ombre de ma vie, paru longtemps après la première rencontre de ses parents avec Nicolas Sarkozy. [NDLR : Curieusement, pas moyen de trouver un document montrant les parents Cassez nier avoir rencontré Vallarta. Aymeric Chauperade en parle ici, tout le monde en parle mais on dirait que le ménage a été fait. Sauf en Espagnol.]
    Toujours est-il que deux photos publiées dans la presse mexicaine (mais jamais dans la nôtre !) prouvent exactement le contraire : sur la première, on découvre Bertrand Cassez et Israel Vallarta en train de trinquer ensemble, de façon fort conviviale, tandis que la seconde (prise un autre jour) atteste du très bon accueil réservé aux parents de Florence au sein du ranch “Las Chinitas”, à 29 km de Mexico…

    cassez-israel-vallartacassez-israel-vallarta.3
    Israël Vallarta et les Cassez qui ne se sont jamais rencontrés .
    Notez le tableau en arrière plan de la première photo, la Cène.
    Pour jouer aux fléchettes ?

    suite et fin ici http://www.propagandes.info/blog/mexique-florence-cassez-echappe-a-la-justice-comme-strauss-kahn-denominateur-commun/