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insécurité - Page 1003

  • Jean-Michel Quatrepoint Le budget militaire : touché, coulé

    L’intervention au Mali sera-t-elle le chant du cygne de l’armée française ? C’est fort possible, au regard des coupes budgétaires qui se préparent.

  • Oui, on peut gagner la guerre contre les Taleban… mais qui le souhaite vraiment ?

    Article paru dans la rubrique Débats du Figaro du 28/5/07

    En Afghanistan les Américains, avec près de 30 000 hommes, continuent à mener non sans raison la guerre du ressentiment. Les Européens en revanche, qui n’alignent  pas moins de 20 000 soldats,  sont surtout concernés en cette terre lointaine par la drogue contre laquelle ils devraient lutter plus fermement.

    Cliquer sur la carte pour agrandir

    S’il s’agit de gagner ce combat, l’objectif prioritaire doit être le « nerf de la guerre talebane», ces  milliards de dollars que rapporte la vente,  surtout en Europe, des 600 tonnes annuelles d’héroïne afghane. Avec cet argent les Taleban équipent,  arment et rémunèrent  les révoltés pachtouns, se procurent les services de spécialistes pointus, notamment pour les explosifs,  tout en préparant l’acquisition de missiles anti-aériens qui, comme les stinger américains de naguère, pourraient un jour emporter la décision.

    Que la culture du pavot cesse et les Taleban ne pourront plus  soutenir l’effort de guerre que par leurs stocks d’héroïne.

    La question qui se pose dès lors est de savoir si on peut  éradiquer le pavot et détruire les stocks.

    La première opération est réalisable si l’on procède énergiquement avec l’aide d’un gouvernement afghan décidé et des 100 000 hommes de la Police et de l’Armée nationale afghane (ANA) en cours de formation: l’éradication n’a-t-elle pas été effectuée en deux ans, de 1999 à 2001, par les Taleban eux-mêmes qui, au nom du Coran, s’étaient mis à lutter contre la drogue ? Dans ce but, ils ont été expéditifs: les  cultivateurs de pavot ont été menacés de la peine de mort et des exécutions publiques ont eu lieu. Résultat : dès 2001 la zone talebane n’était  plus productrice d’opium.

    La destruction des laboratoires de fabrication et des stocks est plus difficile car les uns et les autres sont disséminés dans les localités. Dans ce cas, même si l’on sait  où se trouvent ces laboratoires et ces stocks, les frappes aériennes ne peuvent être « chirurgicales ». Il y aurait beaucoup de dégâts collatéraux dans ce qui deviendrait  une guerre impitoyable. Pourtant l’appareil de production de narcotiques serait vite détruit et, en deux ans, les stocks fondraient.

    Une telle action exige que nos troupes quittent les camps fortifiés où, à l’imitation des Américains, elles se sont enfermées laissant les révoltés contrôler la moitié du territoire: 11 000 soldats à Bagram, 8 000  à Kandahar, autant à Kaboul, Djallalabad, etc, se morfondent à l’intérieur de points d’appui vulnérables comme, jadis, Danang ou Dien-Bien-Phu …

    Base de Bagram

    Kandahar

    En dehors de ces « valets d’arme », l’effectif des troupes en mesure d’être  engagées sur le terrain ne dépasse pas 10 000 h, ce qui est notoirement insuffisant. En fait, avec 25 000 véritables combattants, il faudrait recourir à un éclatement en petites garnisons de deux à trois cents hommes, épaulés par des unités de l’ANA,  dans tous les districts « chauds » de la moitié sud du pays. L’appui aérien serait intensifié et le droit de poursuite utilisé dans la zone tribale pakistanaise, refuge notoire des rebelles. Parallèlement, les paysans ayant perdu leur gagne-pain seraient indemnisés et équipés pour de nouvelles cultures de substitution.

    Tel est le prix à payer pour une guerre de pacification ayant quelques chances de réussite.

    Qui est prêt à une telle action ? Personne !

    Il faut tout d’abord constater que les interventions menées  de nos jours, où que ce soit, contre la drogue sont étonnamment pusillanimes. Du producteur afghan au consommateur européen, le trafic porte sur des dizaines de milliards de dollars. Il suscite des profiteurs directs, éminemment condamnables, mais aussi et surtout des bénéficiaires indirects qui ne se sentent pas coupables. A Istanboul, Londres, Rome ou Paris, sur la Côte d’azur ou la Costa brava, des institutions influentes, financières ou commerciales,  ont pris l’habitude de fonctionner avec un argent douteux et n’entendent pas  voir disparaître ce revenu. Le malaise économique est tel aujourd’hui que le déséquilibre qui résulterait d’une attaque frontale contre l’opium pourrait être la goutte faisant déborder la coupe des désordres. Et d’aucuns s’ingénieraient alors à profiter de la crise pour en revenir  à la situation actuelle: une  sorte de cohabitation secrète avec la drogue.

    Par ailleurs, bien peu d’armées sont prêtes à en découdre  avec les Taleban. Chaque nation impose des restrictions d’emploi spécifiques pour le contingent qu’elle octroie à tel point que l’OTAN, qui dirige la coalition, a bien du mérite à mener malgré tout des opérations. De toute façon, comment un soldat casqué, engoncé dans un gilet pare-balle, surchargé d’un invraisemblable bric-à-brac et  qui emporte boisson et nourriture, peut-il rivaliser en montagne avec un guerrier équipé d’une seule kalachnikov, de quelques chargeurs, qui connaît le terrain et vit sur le pays? Le contrôle du ciel dont disposent encore les Occidentaux n’est pas suffisant pour compenser ce désavantage terrestre.

    Dans ce contexte, il ne resterait plus qu’à envisager le maintien du «conflit de moyenne intensité » : il devrait permettre d’attendre la relève prévue  en 2010 par l’Armée nationale afghane. Tout le monde  y trouverait son compte, même les drogués ! L’inconvénient est que certains  fanatiques ne l’entendent pas de cette oreille et augmentent la violence des combats. En même temps, la corruption et le pourrissement qui résultent des trafics continuent à gangrener tout le pourtour de l’Afghanistan quand ils ne gagnent pas jusqu’à nos banlieues. La contagion est telle qu’un jour viendra où nous serons obligés de mener pour de bon la guerre contre la drogue,  mais, à force  de  reporter les échéances, cette lutte n’aura plus lieu en terre afghane mais chez nous !

    René CAGNAT, Colonel (e.r.), ancien attaché militaire en Asie centrale http://www.lesmanantsduroi.com

  • Quelques échos de « la France d’après »

    Un petit coup d’oeil à trois extrémités de notre doux pays, pour observer l’actualité locale.

    Dans la belle Alsace : une émeute a lieu à Wittelsheim dans la nuit de jeudi à vendredi. « Un groupe de jeunes » a brûlé des voitures puis caillassé les pompiers venus sur place. Se déplaçant, ils sont ensuite allés sur un pont et ont « jeté des pavés et des pierres » sur une route très fréquentée. Les policiers ont du couper la circulation puis appeler des renforts pour « pacifier la zone ». Aucune arrestation cette nuit-là.
    Les raisons de la colère des « jeunes » ? 5 de leurs congénères avaient été interpellés quelques jours plus tôt, pour une histoire de viol collectif sur une fille de moins de 15 ans…. (source)

    En Flandres, la boulangerie de la place de Béthune à Lille existe depuis 500 ans. La semaine prochaine, Myriam et Alain Sieuw arrêtent. C’est un kebab qui prend le relais. (source)

    A Avignon, a lieu un procès avec des jeunes immigrés. Les plus malchanceux d’entre eux vont s’en tirer avec quelques mois de prison, qu’ils ne feront probablement pas.
    « Le 7 janvier 2009, Serge Juillard, qui rentrait chez lui a été ralenti par un embouteillage dû à la neige. Au niveau de la Barbière, des jeunes de la cité s’amusaient à lancer sur les voitures des boules de neige « farcies avec des pierres ». Après avoir entendu un choc, M. Juillard est sorti constater les dégâts. Il a alors été victime d’une agression sauvage. Une dizaine de jeunes l’ont insulté, fait chuter au sol et l’ont passé à tabac. »
    Il lui ont baissé son pantalon pour mieux le frapper dans les parties génitales. Ils le maintenaient écartelé pour mieux le frapper à coup de barres de fer, en commençant par la tête.
    « J’ai essayé de faire le mort mais vous savez c’est difficile », témoigne avec une vive émotion M. Juillard, aujourd’hui cloué dans un fauteuil roulant. « Ils m’ont bourré la bouche avec de la neige, j’arrivais plus à respirer. » « Aujourd’hui, son quotidien, ce sont des crises et des souffrances terribles qu’il soulage avec de la morphine et le soutien indéfectible de son épouse.  »
    Une dizaine de suspects ont été interpellés mais seulement trois ont été renvoyés devant le tribunal pour enfants. (source)
    Notons que la motivation « raciale » – si souvent invoquée contre des Français -, n’a pas été retenue par la « justice » dans cette affaire.
    Pourtant, les mots dont se souvient la victime et qui résonnent encore dans sa tête sont « Finissons cette face de craie »

    A quand la révolution nationaliste ?!

    http://www.contre-info.com/

  • Taubira au secours d’Aubry

    Comme par hasard, Marie-Odile Bertella-Geffroy, le juge d'instruction en charge du dossier de l'amiante impliquant Martine Aubry, a été dessaisi de ses fonctions, lundi dernier par Christiane Taubira. L’indépendantiste guyannaise continue de faire le vide. (voir aussi l’article du Gaulois)
    Motif : le magistrat ferait l’objet d’une règle administrative limitant à 10 ans les fonctions de « juge spécialisé » pour les fonctionnaires nommés après le 1er janvier 2002.
    Problème : le magistrat en question était déjà « juge spécialisé » avant cette date.
    Mais la Garde des Sceaux affirme que « la décision n’a rien de politique ». Ben voyons, qu’alliez-vous donc penser ?...
    Dans la foulée, Madame le juge a donc annoncé son intention d'attaquer cette décision devant le Conseil d'État. Sa possible mutation avait pris un tour politique avec la mise en examen, en novembre dernier, de l'ancienne première secrétaire du PS Martine Aubry pour homicides et blessures involontaires.

    Martine Aubry est poursuivie en tant qu'ancien haut fonctionnaire du ministère du Travail entre 1984 et 1987, dans le cadre de l'enquête sur l'exposition à l'amiante de travailleurs de l'usine Ferodo-Valeo de Condé-sur-Noireau (Calvados). Le magistrat lui reproche de ne pas avoir pris les mesures qui auraient permis d'éviter les conséquences dramatiques de cette exposition. Martine Aubry a contesté sa mise en examen fin février devant la cour d'appel de Paris, qui rendra sa décision le 17 mai.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • « C’est le Far West et le retour des attaques de diligences »… à

    150 crimes et délits par jour sur le réseau ferré d’IDF.

    En une année, environ 10.000 faits de délinquance sont déclarés dans les bus et plus de 55.000 dans le métro ou le RER. Jean-Marc Leclerc, journaliste au Figaro, fait lepoint.

    L’affaire de Grigny jette une lumière crue sur l’insécurité dans les transports en commun en région parisienne. Le phénomène des actions collectives n’est pas nouveau. Sous Nicolas Sarkozy, la préfecture de police de Paris avait dû juguler les débordements des groupes qui s’étaient illustrés gare du Nord en mars 2007.

    Par ailleurs, en 2009, des membres du gang Def-mafia, qui avaient mis en coupe réglée le quartier du centre commercial des Quatre Temps et la gare RER de la Défense, avaient été déférés et jugés. Le climat s’était ainsi apaisé sous l’effet d’un «plan antibandes», suivi à la loupe par le préfet de police d’alors, Michel Gaudin.

    Mais l’accalmie n’a eu qu’un temps. Comme l’a révélé Le Figaro , de janvier à novembre 2012 (période assez longue pour être significative), les crimes et délits ont augmenté de 1,7 % dans le réseau ferré d’Ile-de-France et de 18 % dans les bus.

    A ce rythme, en une année, cela correspond à environ 10.000 faits de délinquance déclarés dans les bus et plus de 55.000 dans le métro ou le RER, soit environ 150 par jour.

    En janvier 2013, tous les indicateurs importants sont passés au rouge

    Les vols à la tire ont littéralement explosé de plus de 20 % en un an. Ce qui représente plus de 40 vols à la tire par jour en moyenne, rien que dans le réseau ferré. Mais pour la police parisienne, le phénomène a surtout été amplifié par la suractivité de la délinquance mineure roumaine et bulgare, que la justice peine à sanctionner.

    La violence, en revanche, obéit à des évolutions plus contrastées. Les vols avec violence, par exemple, souvent liés au phénomène des bandes, avaient plutôt tendance à diminuer en 2012 (environ 6 % sur onze mois). Tandis que les agressions contre le personnel des rames montaient en flèche: + 25 % à la RATP et même + 50 % à la SNCF!

    En janvier 2013, la statistique officielle s’est mise à s’affoler. Tous les indicateurs importants sont passés au rouge dans les réseaux ferrés d’Ile-de-France, hormis les dégradations volontaires et les atteintes sexuelles.

    Les vols à la tire ont crû de 43 % en un mois, les vols simples de 25 %. Tandis que les violences connaissaient une hausse de 2 % environ.

    Le département de l’Essonne, où s’est déroulée l’attaque de Grigny, n’est pas le plus exposé d’Ile-de-France. La Seine-Saint-Denis ou les Hauts-de-Seine recensent chaque mois deux fois plus de faits délictueux. Mais Grigny est un point de fixation des bandes parmi les plus dures d’Ile-de-France. Lors des émeutes de 2005, 30 policiers y furent blessés, à la cité de la Grande Borne. Un des agents fut même atteint par des plombs de chasse. Deux ans avant la retentissante affaire des tirs contre la police lors des émeutes de Villiers-le-Bel(Val-d’Oise).

    Jean-Marc Leclerc  http://www.polemia.com
    Le Figaro. Fr
    20/03/2013

    LIRE AUSSI :

    Attaque du RER D: l’enquête en cours, 6 plaintes déposées
    BLOG – 50 ans avant l’attaque du RER D, casse du siècle sur le Glasgow-Londres
    L’inquiétante dérive de la guerre des bandes

  • La France de Laurent Obertone filmée par la télévision hongroise

    Synopsis de la vidéo décrite par son auteur :

    La France a toujours été un beau pays. Mais par la suite, les dirigeants français ont laissé entrer un très grand nombre d’immigrés musulmans au point que maintenant, la société française est quasiment en ruine et un haut lieu de la criminalité et du dysfonctionnement sociétal.

    Une équipe de journalistes hongrois a visité la « Ville Lumière », nom attribué à Paris  autrefois et ont établi un rapport sur l’état de dégradation de la société française.[...]

    1- Version sous-titrée en anglais:

    2- Version sous-titrée en français:

     http://www.fdesouche.com/

  • La police religieuse antiraciste contre Laurent Obertone

    France Orange mécanique : tapis rouge pour les idées brunes ?

    Le MRAP déplore l’écho donné au livre « France Orange Mécanique » dans les médias télévisés et audiovisuels sans que le public ne soit suffisamment informé de l’idéologie d’extrême-droite de son auteur.

    Seule la presse écrite, notamment Médiapart, a déconstruit le discours raciste et ultrasécuritaire de Laurent Obertone, auteur de ce brûlot.

    Mais la consultation détaillée des articles parus sous la plume de Laurent Obertone, depuis la fin des années 2000, sur le site internet « surlering », révèle une dimension du personnage qui dépasse le seul cadre du racisme et des délires sécuritaires.

    Ses articles agrègent le racisme et l’homophobie avec un sexisme obscurantiste qui renvoie des décennies en arrière lorsque Simone Weil est odieusement qualifiée de « femme foetale ».

    Plus généralement Obertone défend des thèses inégalitaires et anti-républicaines qui apparaissent comme des effluves des années 40 qui le conduisent à déplorer que les noms de Céline et Pétain disparaissent des plaques indicatives de nos villes.

    Déjà le 23 mai 2012, le MRAP dans un communiqué dénonçait la chronique haineuse, raciste et misogyne, d’Eric Zemmour sur une radio nationale. Laurent Obertone va encore plus loin dans le discours de haine.

    Le Front National s’est immédiatement fait l’agent publicitaire d’Obertone, tandis que la “droite populaire” tente de dérober ce livre de chevet de Marine Le Pen pour l’installer sur les rayons de l’UMP. Personne ne s’en étonnera !

    Il est scandaleux que certains médias offrent des tribunes a ce genre de plumitifs qui vomissent la haine anti-républicaine, sans leur opposer des contradicteurs ayant une connaissance précise des thèses et de la trajectoire de tels agitateurs d’extrême-droite.

    Le MRAP appelle donc les médias audio-visuels à plus d’esprit de responsabilité [sic].

    Paris, le 19 mars 2013.

    http://www.actionfrancaise.net

  • Un "stupéfiant" aveuglement médiatique – par Xavier Raufer

    Tout le confirme : l'aveuglement est la pire pathologie de la société de l'information. Une maladie d'ailleurs prédite dès 1954 par Martin Heidegger : « Il y a pire que la cécité, c’est l’aveuglement, qui croit qu’il voit - et voit de la seule façon possible - quand c’est pourtant  cette croyance où il est qui lui bouche toute vue » ("Qu'appelle-t-on penser").

    Cet aveuglement touche d'abord les quotidiens des milliardaires, notamment dans le domaine de la drogue et de la toxicomanie. Trop occupés à radoter sur la dépénalisation de drogues (dont on verra plus bas que l'usage diminue) ou à dénigrer les criminologues qui osent dénoncer leurs bobards idéologiques ; recopiant les fiches de divers lobbies ou, pire, pompant la sinistre usine à désinformer qu'est Wikipedia, ces néo-médias ne perçoivent pas que le monde change autour d'eux - et avec quelle brutale force et rapidité.

    Stupéfiants : en la matière, scruter les évolutions au Royaume-Uni est crucial, cette nation étant d'usage en tête de l'usage des drogues en Europe. Depuis un demi-siècle, le "modèle" britannique de toxicomanie tend ensuite à gagner, d'abord le nord de l'Europe, Pays-Bas, Danemark, pays scandinaves, puis le reste du continent.
    Or ce mois-ci, le "Crime survey for England and Wales", du bureau national des statistiques britanniques, publie de sidérants chiffres sur la baisse - l'effondrement, parfois - de l'usage des drogues dans ce pays, ces cinq dernières années.
    Un cas isolé ? Non : fin 2012, l'Office européen des drogues et de la toxicomanie (OEDT) et Europol signalent aussi conjointement une "stabilisation", voire des "baisses" dans la consommation des drogues dans l'Union européenne (UE).
    Car - comme d'usage, ce fut signalé en premier dans cette rubrique - voici désormais quatre ans que l'usage des stupéfiants baisse chez les toxicomanes britanniques les plus jeunes (16 - 24 ans). Et dans quelles proportions !
    Depuis un pic atteint en 2007, la chute de l'usage est spectaculaire.
     Par rapport à ce pic, observons les chiffres de 2012. D'abord, les stupéfiants "classiques" : cannabis, moins 17% ; cocaïne, - 30% ; héroïne, - 50 % ! Même cette drogue chimique qu'est l'ecstasy baisse sur cette période de 25%. Ces cinq dernières années, le nombre des "usagers fréquents" juvéniles diminue ainsi de 15%; usagers de drogues "stimulantes", de 30% ; toxicomanes toutes drogues confondues, - 20%.
    Des chiffres énormes - songeons à l'enthousiasme que susciterait, par exemple, l'annonce d'une baisse du chômage, ou des cas de Sida, de 20 à 30 % !
    Et la tendance s'accélère, les chiffres 2012 de l'usage "sur le dernier mois" le démontrent : cannabis, - 25%, cocaïne, - 37%, ecstasy, - 40%. Le plus merveilleux pour les 16-24 ans étant la quasi-disparition de l'usage d'une héroïne désormais "statistiquement imperceptible".
    Or émerge fin 2012 un fait nouveau, plus révélateur encore : naguère limitée aux jeunes, cette baisse gagne désormais les adultes ("16 à 59 ans") : Consommation "sur le dernier mois" de cocaïne : - 23 % ; de cannabis : - 14%. Pour les drogues chimiques : ecstasy : - 37 % ; amphétamines - 40%. Seule l'héroïne reste stable, à niveau bas. Adultes et juvéniles confondus, on constate désormais (sur 2007-2012) une baisse de 11% de l'usage des drogues dites "dures" (héroïne et cocaïne, surtout) et de 11% aussi des "récréatives" (drogues chimiques, surtout).
    Attention : cette tendance désormais lourde s'étendant en Europe, le choc sera d'évidence énorme pour le milieu criminel, forcé d'envisager, et vite, un repli vers des "métiers criminels" de remplacement.
    Mais la drogue n'est pas le seul domaine de l'illicite à souffrir sur le continent européen : le terrorisme régresse, lui aussi.
    Un second événement lui aussi crucial, car lors du demi-siècle écoulé, les drames liés à la drogue et au terrorisme ont représenté les pires cauchemars des gouvernements européens, tout comme les plus difficiles missions de la police et des services spéciaux.
    Considérons ceci, qui provient de statistiques d'Europol d'ici peu publiées. Durant l'année 2012, le terrorisme disparaît virtuellement d'Europe. Sur l'année, 25 des 27 pays de l'UE ne signalent presque plus d'attentats, ni même de tentatives sérieuses. La sortie d'ETA de la lutte armée en Espagne (fin 2011) n'aura fait que confirmer la tendance.
    Restent le Royaume-Uni et la France, où la plupart des attentats sont commis sur deux micro-territoires : l'Ulster et la Corse. L'occurrence d'un attentat est désormais si limitée pour les 500 millions de citoyens de l'UE, qu'une "Nuit bleue" de plus ou de moins dans l'Île de Beauté, affecte sérieusement la statistique du terrorisme pour l'Europe entière.
    Restent évidemment quelques nigauds singeant le jihad sur YouTube et neutralisés à la première occasion, et des cas quasi-pathologiques comme Breivik ou Merah, capables d'atrocités mais isolés ou presque - et de ce fait, limités dans leurs capacités criminelles.
    Un paysage nouveau émerge ainsi en Europe, où l'on distingue désormais à grands traits :
    EQue la drogue fascine moins la jeunesse,
    EQue production et trafic changent de mains ("Cannabis social clubs"),
    EQue le terrorisme s'estompe à mesure où il passe de mode.
    Le criminologue imagine la frustration de chefs de services anti-drogue, ou de magistrats antiterroristes actifs ou retraités, à la lecture de ces lignes. Cependant, dit le philosophe Clément Rosset : "La réalité est insupportable, mais irrémédiable".
    Dès lors, deux voies s'ouvrent à eux. Nier ces manifestes réalités nouvelles et préparer la guerre d'hier, avec l'aide de leurs complices médiatiques. Ou prendre en compte cette évolution - pour l'heure continentale et demain qui sait, planétaire - et agir en conséquence.
    Déceler, comprendre - mais surtout prévenir ! - les nouveaux avatars du crime et de la terreur à l'horizon maîtrisable (2013-2020) : telle est la voie exaltante qui s'ouvre devant ceux qui auront admis et assimilé ce qui précède.¢

    Xavier Raufer - le 22 mars 2013

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Nouvelle étape du progrès républicain : les attaques de train

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    Petit à petit le pays s’enfonce dans la barbarie.

    Cela s’est passé samedi, mais l’info n’a circulé que tardivement :
    « Un groupe d’une vingtaine de jeunes a attaqué une rame du RER D samedi au niveau de la gare de Grigny-Centre dans l’Essonne, agressant plusieurs passagers, indiquent aujourd’hui des sources concordantes. Samedi vers 22 heures, entre 20 et 30 personnes ont attaqué un RER stationné en gare de Grigny-Centre. Ils sont entrés dans la rame et s’en sont pris aux gens qui s’y trouvaient pour les forcer à leur remettre portables et argent, a expliqué une source policière. » selon le Figaro.
    Evidemment, il n’est pas nécessaire que nous traduisions pour nos lecteurs le terme « jeunes » : tout le monde sait maintenant quelle réalité ethnique se cache derrière ce vocabulaire de la Novlangue.

    Un témoin raconte : « J’étais dans le RER en direction de Corbeil-Essonnes, et à Grigny nous avons entendu beaucoup de bruits et de cris et nous avons vu des gens courir sur les quais ». Après avoir tiré le signal d’alarme, les jeunes gens, qui avaient le visage dissimulé, sont passés de wagon en wagon et ont attaqué « le plus de monde possible », a-t-il expliqué. « Moi j’ai pris un coup de poing et du gaz lacrymogène dans les yeux. Ils ont arraché le sac à main de mon amie et m’ont pris mon argent. C’était rapide, violent et cela avait l’air très organisé », a ajouté ce jeune homme, étudiant à Evry.

    Pendant ce temps, et au grand dam de la gauche bienpensante, le livre de Laurent Obertone, La France Orange mécanique, qui décrit « l’ensauvagement d’une nation », continue de se vendre comme des petits pains.
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